Presse: Pratique du yoga en France: une écrasante majorité de femmes en quête de bien-être – et de spiritualité

PAR RELIGIOSCOPE, 7 MARS 2017

Ce n’est pas une surprise, mais les proportions sont peut-être encore plus fortes que prévu: parmi les personnes pratiquant le yoga en France, neuf sur dix sont des femmes, selon un sondage en ligne réalisé en octobre et novembre 2016 auprès des lecteurs du magazine Esprit Yoga (mars-avril 2017). Comme le note la rédaction de la revue, bien que les résultats ne puissent être considérés comme entièrement représentatifs, les 1 400 réponses reçues « fournissent un profil assez fidèle de la pratique du yoga en France ». Près d’un répondant sur cinq enseigne le yoga. En ce qui concerne les motivations de la pratique du yoga, près de trois quarts des réponses mettent au premier plan le bien-être qu’il apporte. Trois autres réponses recueillent plus de 55 % des suffrages des pratiquant(e)s: « trouver un meilleur équilibre de vie », « avoir un mental clair et serein », « me détendre et réduire le stress ». Cependant, 48 % mentionnent la dimension spirituelle du yoga. Les aspects purement physiques (souplesse, forme, santé) viennent ensuite.

Les rédacteurs d’Esprit Yoga estiment que les résultats du sondage contredisent la perception d’une mode avant tout urbaine, puisque 44 % des personnes ayant répondu vivent dans des localités de moins de 20 000 habitants et 16 % seulement à Paris ou en région parisienne. « Si l’on compare ces résultats avec les données démographiques, on constate que la diffusion du yoga correspond à la répartition de la population française. » Notons enfin que 29 % des personnes sondées pratiquent le yoga individuellement, à leur domicile, tandis que les autres le font en groupe, dans des cadres variés. Nul doute que, pour cette population de pratiquants individuels, les livres et magazines de yoga constituent une ressource majeure ; ces magazines se sont multipliés depuis quelques années.

Les résultats du sondage ont été publiés dans le magazine bimestriel Esprit Yoga (N° 36, mars-avril 2017, pp. 56-58), accompagnés de résumés graphiques. Le magazine indique que cet article présente quelques résultats du sondage, qui incluait également d’autres questions.

Disponible en kiosque ou sur abonnement, le magazine Esprit Yoga existe depuis mars 2011.

Site: www.esprityoga.fr

Présentation de quelques magazines de yoga en français (situation octobre 2015):
www.yogamag.info/dir/presse-yoga-bien-etre/

www.religion.info/2017/03/07/pratique-du-yoga-en-france-une-ecrasante-majorite-de-femmes-en-quete-de-bien-etre-et-de-spiritualite/

presse: Le TF déboute les Témoins de Jéhovah

Canton de Neuchâtel Les recourants s’opposaient à l’éventualité de devoir subir une transfusion contre leur gré ainsi qu’à celle de devoir se faire soigner dans un autre canton.

24.03.2017

L’association suisse des Témoins de Jéhovah et deux de ses membres perdent un procès contre l’Hôpital neuchâtelois. Ils contestaient une directive sur la prise en charge de patients refusant toute transfusion sanguine.

Adoptée par l’Hôpital neuchâtelois en 2015, la directive mentionne que tout patient a le droit de refuser une transfusion. Elle prévoit notamment que le patient doit, en dernière extrémité, signer un formulaire de «décharge relative à un refus de soins».

S’il refuse, deux collaborateurs, qui ont participé aux échanges, doivent le remplir et le signer. Le document prévoit aussi, s’agissant des parturientes, que si tous les efforts médicalement et raisonnablement possibles échouent, une transfusion sanguine sera effectuée sur celles-ci en cas d’hémorragie.

Liberté de conscience et de croyance

Opposés à l’éventualité de devoir subir une transfusion contre leur gré ainsi qu’à celle de devoir se faire soigner dans un établissement d’un autre canton, les Témoins de Jéhovah invoquaient une violation de leur liberté de conscience et de croyance. Ils demandaient l’abrogation de l’entier de la directive.

Dans un arrêt diffusé vendredi, le TF écarte leurs griefs qu’il juge irrecevables. Il souligne que dans les deux cas de figure invoqués, soit la transfusion sanguine et le refus de soins, un procès est envisageable. Une action en responsabilité contre l’Etat est également concevable.

Protection juridique suffisante

Par conséquent, des possibilités de protection juridique sont disponibles et permettent de se plaindre, le cas échéant, de la directive. La voie du recours en matière de droit public n’est par conséquent pas admissible, conclut Mon Repos, qui déboute les Témoins de Jéhovah.

Le TF relève dans son jugement que la directive doit être appliquée en tenant compte des lois en vigueur ainsi que des conventions internationales, notamment les textes qui garantissent le respect des droits des patients.

Edictée par la Direction de l’Hôpital neuchâtelois, la directive est destinée au personnel médical. Elle consiste en une sorte de marche à suivre, décrite sur huit pages, lorsqu’un patient refuse les transfusions sanguines. Elle détermine les différents cas de figure qui peuvent se présenter et évoque aussi le cas particulier des enfants. (arrêt 2C_613/2015 du 7 mars 2017) (ats/nxp)

www.24heures.newsnetz.ch/suisse/Le-TF-deboute-les-Temoins-de-Jehovah/story/29190764

Presse: Un « gourou » renvoyé en correctionnelle

DH – La Dernière Heure, 24 mars 2017, F. D.

Didier F., chantre de la biologie totale, est soupçonné d’exercice illégal de la médecine

Domizzio Danieli avait 52 ans lorsqu’il est décédé d’une tumeur au cerveau. Durant la phase terminale de sa maladie, décelée en octobre 2012, ce Carolo a refusé la biopsie cérébrale et toute forme de chimiothérapie.

Selon le fils du défunt, cette attitude n’est pas étrangère à Didier F., un gourou de la biologie totale, une théorie qui prétend que toutes les maladies sont causées par des problèmes psychologiques et qu’elles peuvent être soignées sans traitement médical.

L’homme, qui œuvre via l’ASBL Pour aller plus loin de Nivelles, se dit diplômé en communication, en comportementalisme, conseiller en harmonie vitale par la sophrologie caîcédienne et formé à la kinésiologie. Mais aucune trace d’un quelconque diplôme en médecine…

Au crépuscule de sa vie, Domizzio Danieli était en effet en contact avec Didier F. qu’il connaissait depuis plusieurs années. Il aurait suivi ses conseils distillés lors de séances psychothérapeutiques et aurait donc refusé les actes médicaux les plus lourds.

Suite au décès du quinquagénaire, ses héritiers naturels ont constaté que celui-ci avait modifié sa situation administrative pour devenir cohabitant légal de sa compagne Nancy C., changé sa police d’assurance et son testament au profit de cette dernière.

Or, le défunt était propriétaire de plusieurs biens immobiliers en Italie et en Grèce, notamment. Bref, une succession non négligeable.

Sur plainte des déshérités , une instruction a été ouverte et a mené à l’inculpation du gourou et de Nancy C. Des préventions de faux, coups et blessures par défaut de prévoyance, abus de faiblesse et exercice illégal de la médecine avaient ainsi été retenues.

Défendu par Me Mevlut Turk, le fils du défunt s’est constitué partie civile contre les deux inculpés.

Cette semaine, la cour d’appel de Mons a rendu son arrêt dans ce dossier. Le juge a estimé que Domizzio Danieli avait modifié son héritage en parfaite possession de ses moyens, malgré la maladie qui le rongeait. Nancy C. a donc obtenu le non-lieu. Didier F., en revanche, a été renvoyé devant le tribunal correctionnel pour exercice illégal de la médecine.

La cour a effectivement considéré que « le psychothérapeute, qui présente avec autorité un raisonnement rendu crédible et qui propose un protocole thérapeutique pour guérir une pathologie physique, accomplit ainsi des actes relevant de l’art médical dont l’exercice est réservé aux docteurs en médecine détenteurs du diplôme requis ».

Me Mevlut Turk, qui reste persuadé que le gourou et la compagne du défunt ont profité de la faiblesse du malade pour déshériter son fils, se pourvoit en cassation afin d’obtenir le renvoi des deux inculpés pour toutes les préventions. L’avocat, qui se base sur un autre dossier à charge de Didier F. ayant abouti à un non-lieu, pense également que d’autres personnes ont pu vivre une histoire similaire.

Pour l’heure, seul l’adepte de la biologie totale devra se défendre devant le tribunal correctionnel.

www.dhnet.be/actu/faits/un-gourou-renvoye-en-correctionnelle-58d4025bcd70651fc51c983b

Presse: 1994 – Les massacres de l’Ordre du Temple solaire Le Journal de Québec 

DANIEL PAQUET  Samedi, 25 mars 2017

Au milieu des années 1990, une secte ayant des ramifications en France, en Suisse et au Québec a fait beaucoup parler d’elle: l’Ordre du Temple solaire (OTS). Ce groupe allait défrayer la chronique en raison d’événements tragiques et du mystère qui entourait ses disciples.

En 1993, on apprenait qu’une quinzaine de cadres et employés d’Hydro-Québec appartenaient à une secte qui mélangeait ésotérisme, occultisme et vision apocalyptique de l’avenir.

Certains montants d’argent avaient même été alloués à l’OTS par la Société d’État pour engager des conférenciers, en plus de payer des séminaires et des ateliers de croissance personnelle proposés par la secte.

Une hécatombe

À l’automne 1994, cinq membres de l’OTS sont retrouvés morts dans un chalet de Morin-Heights dans les Laurentides. C’est le début de l’hécatombe.

Quelques jours plus tard, soit le 5 octobre, une cinquantaine de corps sont découverts dans deux autres chalets, cette fois à Salvan et Cheiney en Suisse. Parmi les morts se trouvent entre autres Luc Jouret et Jo Di Mambro, les deux principaux dirigeants de l’OTS, et Joce-Lyne Grand’Maison, une journaliste du Journal de Québec.

Les autopsies révèlent qu’il ne s’agit pas d’un suicide collectif, mais bien d’un mélange de meurtres et de suicides. Des traces de sédatifs et de poison sont trouvées, certains ont été étouffés et d’autres ont péri d’une ou plusieurs balles dans la tête. La dizaine de victimes d’origine québécoise ont toutes été assassinées.

Autres tragédies

À la suite de ce drame, les enquêtes démontrèrent que certains donateurs avaient demandé des comptes à Jouret et Di Mambro en 1993-1994. Ces derniers, qui vivaient dans le luxe et l’opulence grâce à leurs arnaques et à la crédulité de leurs adeptes, avaient possiblement décidé de mettre un terme à toute cette affaire.

Mais les croyances étaient fortes chez certains membres de la secte qui existait depuis une dizaine d’années. La base de la philosophie de l’OTS voulait qu’après leur mort, les initiés se retrouvent sur Sirius, une étoile lointaine où ils pourraient repartir à zéro. L’idée que la fin du monde était proche avait sans doute conduit certaines personnes à effectuer ce « transit » plus tôt que prévu à la suite du désistement de leurs dirigeants.

À l’appui de cette hypothèse, un an plus tard et malgré la mort de leurs dirigeants en Suisse, une quinzaine d’autres membres de l’OTS, dont trois enfants, sont retrouvés morts dans un champ du Vercors, en France. Tout comme en Suisse, certains ont été abattus alors que d’autres se sont suicidés.

Le triste chapitre de l’OTS se terminera en mars 1997, à Saint-Casimir-de-Portneuf au Québec, lorsque cinq cadavres calcinés de membres de la secte sont retrouvés, portant le nombre de victimes à 74 au total dont 11 Québécois.

STUPÉFACTION

Jamais la salle de rédaction du Journal de Québec n’a été aussi pétrifiée par un événement qu’en ce 5 octobre 1994, lorsque la nouvelle qu’une de nos collègues, Joce-Lyne Grand’Maison, faisait partie de la secte de l’OTS et comptait parmi les victimes du massacre en Suisse.

Joce-Lyne Grand’Maison, journaliste au Journal de Québec, était au nombre des personnes tuées en Suisse.

Elle était entrée au Journal en 1984 et, quelques mois après son arrivée, elle avait vraisemblablement joint l’OTS. Pendant cette période de 10 ans, personne n’avait soupçonné quoi que ce soit dans la salle de rédaction. Elle ne faisait jamais d’allusion à ce sujet, se comportait comme tout le monde et participait aux activités professionnelles et sociales tout à fait normalement.

Dès que la nouvelle tomba, Le Journal dépêcha un journaliste en Suisse pour couvrir l’événement. François Bourque fut même appelé à l’identifier formellement à la morgue durant son séjour et il observa qu’elle avait subi deux blessures par balle à la tête. Notre collègue avait été assassinée.

TROIS ADOS S’EN SORTENT

En 1997, cinq membres de l’OTS périssaient dans un incendie à Saint-Casimir-de-Portneuf et trois enfants étaient retrouvés vivants.

Lors de l’équinoxe de mars 1997, cinq membres de l’OTS, dont trois Français, périrent dans un incendie à Saint-Casimir-de-Portneuf. À leur arrivée sur les lieux, les policiers découvrirent trois adolescents âgés de 13 à 16 ans, qui avaient trouvé refuge dans un atelier situé près de la demeure.

Leurs parents et une amie du couple, de même que deux victimes québécoises, furent retrouvés dans la maison principale. L’une des personnes avait péri étouffée par un sac de plastique et était assise sur une chaise au rez-de-chaussée. Les quatre autres étaient couchées en croix dans un grand lit à l’étage.

Le Journal apprit que le projet de départ était que les huit personnes présentes partent en « transit » pour Sirius en se donnant la mort. Tout le monde avait pris un sédatif le 20 mars, mais le système de déclenchement du mécanisme ne fonctionna pas. Le lendemain, le père des trois ados voulut recom­mencer, mais en testant l’appareil, il s’aperçut qu’il était défectueux.

Pas de poursuite

Les trois enfants négo­cièrent avec les adultes. Ils ne voulaient pas mourir. Fina­lement, il fut entendu que l’un des ados allumerait le feu et se réfugierait dans l’atelier avec les deux autres.

Le ministère public jongla quelques jours avec la possibilité de traduire les jeunes en justice, mais devant une situation aussi particulière, il fut finalement décidé que les enfants seraient confiés à leur famille en France et que la Protection de la jeunesse française s’occuperait du dossier.

www.journaldequebec.com/2017/03/25/1994—les-massacres-de-lordre-du-temple-solaire

Presse: Comment cette pub pour la scientologie s’est retrouvée sur ce grand magasin parisien

27/01/2017 BFMTV.COM Frédéric BIANCHI Journaliste

Repérée par une internaute sur Twitter, une publicité diffusée sur un écran géant sur la façade du grand magasin Citadium à Paris a suscité l’émoi sur les réseaux sociaux. L’enseigne assure n’y être pour rien et a depuis fait retirer la pub.

« Découvrez la dianétique ».

Bien que diffusée sur l’écran géant à l’entrée du magasin de sport parisien Citadium, cette publicité vantant la « puissance de la pensée sur le corps » aurait pu passer inaperçue. Sauf que la dianétique en question n’est pas un banal exercice de développement personnel. Il s’agit d’une théorie de traitement des désordres personnels créée par Ron Hubbard, le fondateur de l’église de scientologie. Cette publicité en question faisait la promotion d’un livre, celui de Ron Hubbard, écrit en 1950 et à l’origine de l’église controversée.

L’enseigne Citadium ferait-elle donc de la pub pour la scientologie? C’est en tout cas la question que s’est posée cette internaute ce matin sur Twitter. Un message qui a suscité émoi et incompréhension sur le réseau social. Certains en appelant même au boycott de l’enseigne.

Joint par BFM Business, Citadium assure ne pas être responsable de cette publicité. « L’écran en question est géré par une régie externe et nous ne sommes pas au courant des contenus, explique-t-on à la communication de l’enseigne. Et pour des raisons éthiques bien évidentes, nous l’avons immédiatement fait enlever ». En fin de matinée, la publicité en question n’était plus diffusée. Interpellé par de nombreux internautes sur Twitter, Citadium va répondre officiellement dans le courant de l’après-midi.

C’est la régie MediaLarge qui est à l’origine de la diffusion de cette publicité, une société spécialisée dans la gestion de murs d’images. Selon nos informations, la publicité en question était diffusée depuis 3 jours sur l’écran du magasin sans que personne ne fasse le rapprochement avec la scientologie. Jointe par BFM Business, la société en question assure s’être « fait avoir ». « Ce message n’aurait jamais dû être diffusé, explique Thierry de Jotemps, le responsable de la société. Le concept de dianétique n’a simplement pas inspiré notre technicien qui a cru que c’était un truc de relaxation comme dans un centre de spa. D’ailleurs, à la direction de Citadium on m’a aussi dit qu’ils ne voyaient pas ce que c’était. Quoi qu’il en soit, il est hors de question de passer des messages non conformes à l’éthique ou susceptibles de froisser les gens. On a récemment refusé la demande d’un parti politique d’ailleurs ».

La même pub déjà diffusée sur les Champs-Elysées

Comment cette pub s’est alors retrouvée dans le listing de MediaLarge? « Ce sont des agences médias qui nous proposent des pubs en général pour Nike, Coca ou Adidas, explique Thierry de Jotemps. Je ne sais pas quelle agence média nous a proposé cette pub en particulier, j’essaie de la retrouver. Peut-être n’ont-ils pas fait le lien eux non plus avec la scientologie? En tout cas ce que je peux vous dire, c’est que cette même pub a été diffusée pendant les fêtes sur l’écran du marché de Noël sur les Champs-Elysées à Paris, un écran que nous ne gérons pas ».

Il est vrai que la publicité en question ne faisait pas mention du nom de scientologie, ce qui a pu induire la régie en erreur. La scientologie ne mentionne pas toujours son nom sur ses tracts et communications. Elle parle plus volontiers de dianétique ou propose des tests de personnalité comme sur ce genre de tracts diffusés en octobre dernier dans les boîtes aux lettres toulousaines.

La scientologie assure néanmoins ne pas avoir voulu piéger la régie publicitaire. « Il s’agit d’une publicité pour un livre, ce qui n’est pas interdit à ma connaissance, explique Eric Roux, le porte-parole de l’église de scientologie en France. C’est un livre qui s’est vendu à 20 millions d’exemplaires depuis sa sortie en 1950 et je trouve dommage qu’on retire la publicité sur je ne sais quelle pression des internautes. »

http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/comment-cette-pub-pour-la-scientologie-s-est-retrouvee-sur-ce-grand-magasin-parisien-1091204.html

Presse: Eglise de Banamè: des révélations sur le drame de Porto Novo

BENIN WEB TV,  Par  Edouard DJOGBENOU

Jan 30, 2017

On  en sait un peu plus sur les causes du drame survenu sur certains fidèles de l’église de Jésus-Christ de Banamè, cellules de Porto Novo. En effet, dans la nuit du samedi au dimanche passé, certains fidèles de cette confession religieuse qui entretient la polémique ont fait une expérience inoubliable du moins pour ceux d’entre eux qui ont survécu à cette expérience.

Selon certains rescapés du drame et des proches parents de victime, tout serait parti d’une annonce peu ordinaire des dignitaires de cette confession religieuse qui ont annoncé la fin du monde pour le dimanche 29 Janvier 2017. Une fin du monde qui supprimerait les mauvaises créatures.

Pour sauver son âme et échapper à la mort, il faut faire un rituel dans la nuit du samedi 28 Janvier à minuit jusqu’au dimanche 29 Janvier à minuit. Selon les témoignages recueillis auprès des proches des victimes, le rituel consistait à s’enfermer hermétiquement dans une chambre embaumée d’un encens spécial et éclairée d’une bougie mystique vendue aux fidèles à un prix qui vaut son effet, soit un montant de 24.000 FCFA.

Malheureusement pour ces fidèles, bon nombres d’entre-eux ont succombé lors du rituel. Certains ont perdu la vie sur le champ, d’autres sont tombés dans un coma profond. Selon une source médicale, ceux qui ont succombé lors du rituel sont morts par inhalation du monoxyde de carbone, donc par asphyxie.

Rapprochés, les dignitaires de l’église de Jésus-christ de Banamè affirment n’avoir pas de part de responsabilité dans ce drame social et doutent même que les victimes soient de véritables daagbovis (le nom donné aux fidèles du dieu parfaite de Banamè).

https://beninwebtv.com/2017/01/eglise-de-baname-revelations-drame-de-porto-novo/

presse: 22 ans après, le Japon n’oublie pas l’attaque au gaz sarin

20 mars 2017, JapanFM

Aujourd’hui le Japon commémore un triste évènement: l’attaque au gaz sarin des métros de Tôkyô il y a 22 ans faisant 13 morts et plus de 6 000 blessés. Retour sur la plus grave attaque meurtrière commise au Japon depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.

Le 20 mars 1995, à 7h55, cinq individus pénètrent dans les wagons de trois lignes de métro de TôkyôChiyodaMarunouchi et Hibiya.  A 8h, en pleine période de pointe du métro dans la capitale, les individus percent des poches contenant du liquide, qu’ils ont apporté avec eux, grâce à la pointe d’un parapluie. Quinze minutes plus tard environ, alors que ces trois rames de métros se dirigent vers la station Kasumigaseki, quartier de l’administration centrale et des ministères du pays, les usagers du métro commencent à subir les effets du gaz sarin: principalement des troubles oculaires, nausées, maux de tête voire troubles respiratoires ou encore convulsions… Ils sont intoxiqués.

C’est la panique et les usagers du métro affluent vers les hôpitaux environnant. D’autres, plus gravement atteints, décèdent. Jusqu’alors les autorités n’ont aucune idée de la cause de ces intoxications, on évoque dans un premier temps une intoxication au monoxyde de carbone, avant mettre en cause le gaz sarin 3 h plus tard. Pourtant l’attaque du métro tokyoïte n’est pas la première du genre, bien que la plus médiatisée car elle s’est déroulée dans la capitale et était de plus grande ampleur. En effet, il y a eu un précédent puisque la secte Aum avait lâché le gaz sarin dans un parking de supermarché résidentiel de la ville de Matsumotodépartement de Nagano, dans la nuit du 27 au 28 juin 1994 faisant 7 morts et 200 blessés intoxiqués. Mais l’implication de la secte Aum dans ce premier attentat n’est avéré qu’après l’attaque de Tôkyô.

L’attaque du 20 mars 1995 est la plus grand attaque meurtrière dans ce pays depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.

C’est pourtant 20 ans plus tard que l’affaire semble se clôre. En effet, si l’implication de la secte dans l’attentat du 20 mars 1995 semble plus qu’avérée, c’est en raison d’un lourd passif d’activités criminelles commis par plusieurs membres de la secte comme des enlèvements, séquestration et meurtres sur lesquelles la police enquête. Si son chef, Shôkô ASAHARAChizuo MATSUMOTO de son vrai nom, a été arrêté dès mai 1995 et condamné à mort par pendaison en 2004, -il attend toujours dans le couloir de la mort, c’est en 2012, soit 17 ans après les faits, que le dernier membre et complice recherché, Katsuya TAKAHASHI, est enfin arrêté,  et en 2016, le dernier procès en appel d’un de ses membres a été rejeté, mettant un point final aux procès entourant l’attaque du métro de Tôkyô. Au final, ce sont ainsi 12 membres de la secte, en plus de son gourou, qui sont condamnés à mort en raison des crimes commis au nom de la secte (en tout 200 membres environ ont été arrêtés et condamnés à des peines différentes pour d’autres délits). Sans oublier que lors de l’enquête qui a suivi l’attaque du métro de Tôkyô, le Japon apprend que la secte prévoyait deux nouveaux attentats la même année: l’un au cyanure le 5 mai 1995 qui a été évité de justesse dans le métro de Shinjuku et qui aurait pu faire des milliers de morts, le second à Kamakuishiki près du Mont Fuji à proximité d’un des centres de la secte où la police découvre 50 membres de la secte  abandonnés, attachés et affamés auprès de qui se trouvaient de quoi produire 50 tonnes de gaz sarin, de quoi tuer 4 à 6 millions de personnes.  D’autres révélations mettront plus de temps à venir, puisque la presse japonaise dévoilait en 2015 que la secte Aum prévoyait une autre attaque le même jour de l’attaque des métros, dans un poste de police et non des moindres puisqu’était visé le poste de police d’Osaki, en charge d’une enquête sur des membres de la secte Aum à l’époque. La secte prévoyait donc une autre attaque au gaz sarin afin de ralentir l’enquête, une attaque heureusement avortée grâce au renforcement de la sécurité aux alentours suite à un coup de fil menaçant quelques jours auparavant.  Plus effrayant, c’est qu’après l’attentat, le pays découvre que non seulement la secte était impliquée dans d’autres affaires criminelles, en plus de ces attentats, mais elle avait surtout des connexions mondiales en atteste la tentative de procuration du virus Ebola en Afrique, ou des expériences chimiques faites dans un ranch détenu par la secte Aum Shinrikyo en Australie, mais aussi en Russie où la secte comptait en 1995 environ 30 000 adeptes.

22 ans plus tard, les Japonais continuent à commémorer les victimes de cette attaque, notamment dans la station de Kasumigaseki ce 20 mars 2017 en présence de 21 officiels représentant le métro de Tôkyô, où les personnes présentes ont observé une minute de silence pour les victimes. Il faut comprendre que 22 ans plus tard, cet attentat a toujours des conséquences importantes sur ses victimes, tant sur un plan physique, -50 individus intoxiqués souffriraient de troubles permanents, que sur un plan moral, -vingt ans après certains sont toujours angoissés à l’idée de prendre le métro. Et pour ne rien oublier de ce drame, le responsable de la station Kasumigaseki, qui, présent aux commémorations, veut continuer à raconter ce qui s’est passé aux nouveaux employés, – deux employés de métro sont décédés le 20 mars 1995, victimes du gaz. Mais toutes les affaires criminelles dans lesquelles la secte est impliquée démontre surtout les ravages d’une secte, qui sous couvert de préceptes religieux  n’hésite pas à organiser des attentats, et encore aujourd’hui les raisons de ces attentats demeurent difficiles à comprendre: un besoin de créer le chaos ? Volonté de déstabiliser la politique ?  Et comment Shôkô ASAHARA a-t-il pu convaincre autant d’adeptes à le suivre aveuglément ? Depuis cette attaque, les proches des victimes souhaitent surtout convaincre les plus jeunes afin qu’ils comprennent la réalité, les conséquences de rejoindre une secte et de suivre les idéologies d’un seul homme. D’autant que les adeptes de la secte Aum Shinrikyô restent persuadés du bien-fondé des préceptes initiaux (soit avant que la secte ne se mette à organiser des activités criminelles), car si  la secte s’est scindée en deux à partir de 1999: Aleph et Hikari no wa, elle compterait toujours au total 1 500 adeptes. Ces derniers sont surveillés par l’Agence d’investigation de sécurité publique (agence gouvernementale japonaise de renseignement) jusqu’en janvier 2018 –une surveillance renouvelable tous les trois ans. Quant au gourou, étant donné que tous ses complices recherchés ont été arrêtés et jugés, le dernier procès en appel d’un des membres  de la secte s’est achevé en septembre 2016, il se peut que Shôkô ASAHARA soit exécuté prochainement.

A lire pour aller plus loin: « Underground » Haruki MURAKAMI, un essai regroupant les témoignages des victimes du 20 mars 1995.

Sources: the Japan Times, RTL, « Underground » d’Haruki Murakami

www.japanfm.fr/article-3885-22-ans-apres-japon-noublie-pas-lattaque-au-gaz-sarin.html

Presse: Apocalypse: non, la planète X ne foncera pas sur la Terre en 2017

Certains sites conspirationnistes prévoient – encore – la fin du monde pour octobre 2017, avançant qu’une mystérieuse planète détruira alors la Terre. Quelques clés pour se rassurer.

Le Nouvel Observateur

Jean-Paul Fritz

Chroniqueur sciences

le 08 janvier 2017

C’est un serpent de mer: la planète X, objet céleste censé provoquer la fin du monde, refait périodiquement surface. En 2012, elle était associée à l’apocalypse Maya, à laquelle nous semblons bien avoir échappé. Naturellement, à chaque échec d’une prédiction, ceux qui propagent ces théories les remettent au goût du jour pour une date ultérieure.

Aujourd’hui, certains sites conspirationnistes prévoient la catastrophe pour 2017 – d’aucuns plus précisément pour octobre -, dans un beau mélange de genres qui met dans le même sac étoiles, planètes et comètes. En revanche, des scientifiques (des vrais) recherchent bien une planète aux confins du système solaire. Explications.

La « planète 9 », découverte imminente ?

Si l’on a découvert Neptune, c’est grâce aux calculs du mathématicien français Urbain le Verrier, qui avait noté des perturbations dans l’orbite d’Uranus qu’il expliquait par la présence d’une autre planète géante dans les environs.

Et c’est aujourd’hui le même raisonnement qui a conduit deux astronomes de Caltech (USA) à prédire l’an dernier l’existence de la « planète 9 ». Selon Mike Brown et Konstantin Batygin, les orbites de plusieurs corps célestes situés au-delà de Pluton seraient influencées par une planète plus de 10 fois plus massive que la Terre. C’est cette Planète 9 qu’ils cherchent désormais à repérer visuellement.

Planète 9, planète X, Nibiru, quelle est la différence ?

L’appellation de Planète X ne date pas d’aujourd’hui. On l’utilisait déjà pour rechercher la neuvième planète du système solaire après la découverte de Neptune (en 1846). C’est d’ailleurs cette quête d’une planète située au-delà de l’orbite de Neptune qui a amené la découverte de Pluton en 1930. Si la planète X définie au début du 20e siècle n’a pas été trouvée, la théorie de Brown et Batygin laisse espérer une « neuvième planète » et non pas une dixième, vu que l’union astronomique internationale a depuis pris la décision (contestée) de rétrograder Pluton au rang de planète naine.

Quant à « Nibiru », (du nom d’une divinité sumérienne), c’est une appellation utilisée par les sites conspirationnistes pour désigner la fameuse planète mystère, bien que sous ce vocable se cachent des définitions diverses et qui ne correspondent pas à la réalité des observations. Ceux qui évoquent « Nibiru » mélangent allègrement et sans grande cohérence des morceaux d’éléments scientifiques en les assaisonnant souvent d’une sauce vaguement religieuse et pseudo-historique.

La planète 9 peut-elle menacer la Terre ?

La planète 9 est loin, très loin: elle se situerait 20 fois plus loin du Soleil que Neptune, et si elle perturbe en effet quelques planètes naines et autres objets lointains, elle ne fonce pas pour autant vers la Terre. Elle aurait cependant pu avoir une influence notable dans un lointain passé: selon une étude récente, la forte inclinaison de l’orbite de cette – pour l’instant – hypothétique planète 9 pourrait expliquer que le plan des orbites des autres planètes (dont la Terre) soit incliné de 6 degrés par rapport à l’axe de rotation du Soleil. Mais c’était il y a quelques milliards d’années…

Le danger des comètes… et des astéroïdes     

Un autre danger attribué à la planète X par les conspirationnistes concerne les comètes, dont elle provoquerait une pluie mortelle sur la Terre. Il ne faut pas nier le danger représenté par les astéroïdes et les comètes, c’est d’ailleurs pour cela que les agences spatiales développent des programmes pour de meilleures détections des objets spatiaux potentiellement dangereux, et que l’ONU a désigné en décembre la date du 30 juin comme journée internationale des astéroïdes.

Une comète peut toujours se rapprocher d’une planète, comme on l’a vu avec Siding Spring, qui a frôlé Mars fin 2014, ou Shoemaker-Levy, qui a plongé dans l’atmosphère de Jupiter en 1994. C’est d’ailleurs pour ces raisons qu’il faut continuer les efforts entrepris pour prévenir d’éventuelles collisions dans l’avenir. Mais à l’heure actuelle, aucun objet détecté ne présente de menaces potentielles avant un bon siècle.

Et si c’était une étoile ?

Dans leur continuelle quête de risques imaginaires, certains conspirationnistes ont mis en avant une nouvelle théorie: « Nibiru » ne serait plus seulement une planète, mais un système solaire entier, qui se dirigerait vers nous, annonçant bien sûr de nombreuses catastrophes dans la foulée. Là aussi, il y a une vérité scientifique (bien) cachée: les étoiles se déplacent, et certaines peuvent se rapprocher les unes des autres.

Une étoile passant suffisamment près du système solaire pourrait le perturber, notamment en délogeant certaines comètes du nuage d’Oort, un « réservoir à comètes » qui l’englobe à une très grande distance. Mais si quelques comètes se détachent de ce nuage pour plonger vers l’intérieur du système solaire, cela ne signifie pas qu’elles vont être sur une trajectoire de collision avec la Terre, d’autant plus que Jupiter pourrait les dévier avant qu’elles n’arrivent.

Si l’on en croit une étude publiée en février 2015, le dernier passage de ce genre serait celui de l’étoile de Scholz, un système double situé aujourd’hui à une vingtaine d’années-lumière de la Terre. En se rapprochant à 0,8 années-lumière du Soleil, l’étoile double aurait pu légèrement perturber l’extérieur du nuage d’Oort, mais aurait eu un impact négligeable sur les comètes de cette région. Et, surtout, le passage en question aurait eu lieu… il y a 70.000 ans.

Deux étoiles connues des astronomes pourraient passer dans notre voisinage. La première, Glièse 710, est aujourd’hui à 64 années-lumière de nous. Elle pourrait passer à 0,2 années-lumière de distance, et serait alors aussi lumineuse que Mars ou Jupiter vue de la Terre. Elle provoquerait alors probablement le déplacement de nombreuses comètes… La bonne nouvelle ? Cela se produirait dans environ 1,35 million d’années.

L’autre candidate à une approche est HIP 85805, qui se situerait actuellement à une vingtaine d’années-lumière. Selon certaines études, elle pourrait passer entre 0,15 et 0,65 années-lumière de nous, on ne sait pas exactement quand… mais ce serait dans une fourchette de 270.000 à 465.000 ans.

Une étoile, c’est (relativement) lent

Bien sûr, les conspirationnistes vous diront qu’il peut y avoir des étoiles que l’on n’a pas encore détectées, et qui fondraient sur nous subrepticement. S’il est toujours possible de découvrir des étoiles très faiblement lumineuses dans notre voisinage immédiat, elles se situeraient cependant à une distance respectable.

Même si l’on détectait aujourd’hui une étoile se trouvant aussi près que Proxima du Centaure (l’étoile la plus proche de nous), à 4,25 années-lumière, et qui se dirigerait vers nous, la rencontre potentielle ne se produirait pas avant quelques milliers d’années. Car même si la vitesse d’une étoile comme le Soleil est importante à l’échelle humaine (le Soleil tourne autour du centre galactique à 240 km/s), il lui faudrait pas loin de 5.000 ans pour parcourir quatre années-lumière. De quoi nous laisser le temps de souffler. Pour 2017, il y a bien plus de raisons de s’inquiéter du possible résultat de la présidentielle à venir que d’une sombre menace venue des confins du système solaire…

http://tempsreel.nouvelobs.com/sciences/20170105.OBS3432/apocalypse-non-la-planete-x-ne-foncera-pas-sur-la-terre-en-2017.html

 

Presse: Des polygames américains essuient un revers en justice

 

LE JOURNAL DE MONTRÉAL, AFP, Lundi, 23 janvier 2017

WASHINGTON | La polygamie reste interdite aux États-Unis, selon une décision de la Cour suprême américaine qui a refusé d’examiner le recours judiciaire d’un homme et ses quatre femmes, héros d’une série de téléréalité.

Kody Brown vit avec Meri, Janelle, Christine et Robyn, mais n’a épousé légalement que la première. Ces cinq Américains sont membres d’un groupe religieux minoritaire, proche des fondamentalistes mormons, qui prône la polygamie parmi ces préceptes fondamentaux.

Ils livrent depuis sept ans une lutte devant les tribunaux contre les autorités de leur État d’origine, l’Utah, au nom des libertés de pensée et de religion.

Parallèlement à ce combat, la famille «plurielle» figure dans une série de téléréalité, Sister Wives, diffusée sur la chaîne TLC.

En décembre 2013, ils ont remporté une étonnante victoire judiciaire, quand un tribunal a jugé anticonstitutionnelle la loi de l’Utah interdisant la polygamie. Mais, en 2016, une cour d’appel a annulé ce jugement. Les Brown ont alors tenté de saisir la Cour suprême à Washington.

Cette dernière a refusé lundi d’ajouter cette affaire à son calendrier d’audiences, sans motiver sa décision et laissant donc en place le jugement d’appel.

La haute cour n’a pas statué sur un dossier de polygamie depuis 1878, quand elle avait déclaré qu’une loi prohibant la bigamie était valide.

La famille Brown s’est déclarée lundi «déçue mais pas surprise» par la décision de la Cour suprême, dans un communiqué de leur avocat Jonathan Turley. Les cinq ont promis de poursuivre leur combat judiciaire.

Plusieurs dizaines de milliers de fondamentalistes mormons vivant dans des États du grand Ouest américain continuent de pratiquer la polygamie.

L’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, autre nom de l’Église mormone et dont le siège est à Salt Lake City, interdit toutefois la polygamie depuis 1890.

 

www.journaldemontreal.com/2017/01/23/des-polygames-americains-essuient-un-revers-en-justice

 

Presse: La fin du monde prévue le 16 février

 

TVA Nouvelles: le 27 janvier 2017

Qu’aviez-vous prévu de faire le 16 février prochain? Vous devriez peut-être revoir vos plans s’il faut croire une nouvelle théorie du complot qui circule actuellement sur le web.

L’an dernier, la NASA a repéré un objet gigantesque traversant l’espace à grande vitesse en se dirigeant vers la Terre. Le bolide, qui fait environ 500 mètres de diamètre, a reçu le nom «WF9», rapporte The Indy100.

La NASA a assuré que l’astre passera très loin de la Terre, à une distance d’environ 52 millions de kilomètres, le 25 février prochain. Nous voilà rassurés.

Toutefois, à l’heure où les «fausses nouvelles» pullulent sur Internet, de nombreuses personnes qui ne font plus confiance aux médias, ou même à la NASA, se rabattent sur certaines étrangetés circulant sur les médias sociaux.

Un Russe, se définissant lui-même comme un expert en astronomie, affirme sur toutes les tribunes que la NASA nous ment.

Dyomin Damir Zakharovich est convaincu que nous sommes en danger de mort et que l’objet va nous frapper de plein fouet le 16 février prochain.

Ses prétentions ne s’arrêtent pas là. Le conspirationniste croit en l’existence de la planète ‘’Nibiru’’, supposément située à la limite de notre système solaire.

La NASA de son côté ne dit rien à ce propos, et dément le tout.

«Nibiru et toutes ces histoires à propos de planètes rebelles sont des canulars. De toute évidence, cela n’existe pas. La trajectoire de WF9 est bien définie et l’objet ne représente pas une menace pour la Terre», avait indiqué la NASA il y a quelque mois.

www.tvanouvelles.ca/2017/01/27/la-fin-du-monde-prevue-le-16-fevrier