Karl MARX: un sataniste? de Richard WURMBRAND (4/7) Sous le masque de l’athéisme

Sous le masque de l’athéisme

J’écris tout ceci au hasard de mes découvertes. Les penseurs chrétiens, comme d’ailleurs tout être humain, succombent souvent
à la tentation de prouver mordicus quelque idée préconçue. Ils ne se contentent généralement pas en ce cas de présenter la vérité qu’ils connaissent ils ont tendance à multiplier à outrance les arguments en faveur de la thèse qu’ils soutiennent.

En ce qui me concerne personnellement, je ne prétends pas apporter la preuve irréfutable de l’appartenance de Marx à une secte d’adorateurs de Satan, mais je crois qu’il y a suffisamment d’indices pour le laisser supposer. Ou, du moins, pour déceler une influence certaine du démon sur sa vie et sa doctrine, tout en admettant bien qu’il manque encore des anneaux à la chaîne d’éléments qui permettraient de vérifier l’hypothèse. J’ai ouvert le feu : à d’autres, maintenant, de poursuivre cette enquête importante sur la relation entre marxisme et satanisme.

Je ne puis moi-même entreprendre ce travail, en premier lieu surtout parce que mon temps est pris au sein de l’organisation
Action chrétienne pour l’Église du Silence dont le but est de venir en aide aux victimes innocentes de la persécution satanique sous domination communiste. En second lieu, je ne suis pas le saint qu’il faudrait pour creuser davantage un tel sujet.
Je me suis contenté de pénétrer aussi avant que j’ai pu dans les arcanes du culte diabolique.

Au cours de la cérémonie d’initiation au troisième degré il faut faire le serment suivant :

En tout et pour tout je ne ferai jamais que ce qui me plaît.

C’est là refuser sciemment le commandement de Dieu :

« Ne suivez plus les désirs de vos coeurs et de vos yeux qui vous ont conduits vous prostituer » (No .15.39).

Le culte de Satan est très ancien, plus vieux que le christianisme. Peut-être le prophète Isaïe y faisait allusion quand il disait :

« Tous comme des brebis nous étions errants, chacun suivant son propre chemin et Yahvé a fait retomber sur Lui (le Sauveur) les crimes de nous tous  » (Es 53.6).

Lorsqu’un homme ou une femme sont admis au septième degré, ils jurent que leur ligne de conduite sera :

Rien n’est vrai, tout est permis.

Cela m’a rappelé que Marx, remplissant un questionnaire pour sa fille, répondait à la question « Quel est votre principe favori ? » par ces mots :

Le doute en toutes choses.

Je me suis également souvenu de ce qu’il écrivait dans le Manifeste communiste, à savoir que son but était d’abolir non seulement toute religion, mais aussi toute morale, ce qui rendrait tout permis.

Lors des événements de mai 68, j’ai été bouleversé en lisant sur un placard, à l’Université de Paris, le mystère même du septième degré du satanisme synthétisé dans cette formule lapidaire :

Il est interdit d’interdire

conséquence logique du

rien n’est vrai, tout est permis

Les jeunes n’ont certainement pas réalisé tout le ridicule de cette affirmation ! En effet, s’il est « interdit d’interdire », l’est tout autant le fait même d’interdire cela ! Si « tout est permis », comment serait-il défendu d’interdire ? Pour ces étudiants, permissivité et liberté allaient de pair. Mais les marxistes vont plus loin. Pour eux « tout est permis » équivaut à dire qu’il est interdit d’interdire la vieille et cruelle dictature du modèle Chine Rouge et Union Soviétique.

Je suis moi-même porté par nature à dominer. En étudiant les grands personnages de l’histoire qui ont choisi de se livrer totalement à l’influence tyrannique de Satan, j’ai senti ces tendances mauvaises se développer en moi. Aussi plutôt que de mettre en danger le joyau le plus précieux qui m’appartienne, mon âme, j’ai pris la décision de ne pas pousser plus avant mes investigations, même si leur but, hautement moral, est de mettre en lumière les ressorts du Mal.

Satan est un archange déchu, mais il a gardé son intelligence d’archange. Nous autres, hommes, nous ne pouvons pas nous mesurer avec lui, et j’ai compris ce conseil de sagesse donné par une Prieure de Carmélites :

Envoyez donc le diable… au diable, au lieu de chercher à pénétrer ses secrets !

J’ai eu véritablement la nausée à la découverte des arcanes immondes du satanisme, et j’ai laissé tomber toute recherche en ce sens. J’ai pensé aux paroles de Douglas Hunt dans son livre Researches in the sphere of the occult :

Il faut absolument mettre tout le monde en garde contre quelque participation que ce soit à la magie noire vraie ou fausse. Ne touchez pas à ces choses et évitez comme la peste tous ceux qui y sont engagés. Même si tout est truqué — comme c’est souvent le cas — ce sont cependant des choses rebutantes et bestiales, quand bien même le caractère en est parfois puéril. Cela ne mène qu’à la dégradation et à la décomposition de l’âme. Quand il s’agit de pouvoirs réels (comme, je le note, pour le marxisme) les conséquences n’en sont pas moins terriblement funestes pour les participants.

Le communisme est une possession démoniaque collective. Soljenitsyne dans L’Archipel du Goulag nous donne précisément une idée de ces résultats désastreux pour l’âme et la vie des êtres.

J’ai bien conscience que les arguments que j’apporte ici sont des preuves indirectes. Encore une foi, le problème devra être
étudié plus à fond par quelqu’un d’autre. Mais ce que j’ai écrit suffit à démontrer, me semble-t-il, que ce que les marxistes disent de Marx n’est qu’un simple mythe. Il n’était pas frappé de la pauvreté du prolétariat pour qui la révolution était la seule solution, il n’aimait pas les prolétaires qu’il appelait des « cinglés ».

Il n’aimait pas non plus ses camarades de combat pour le communisme.

Il appelait Freiligrath « le cochon », Lassalle « le juif nègre », le camarade Liebknecht « la vache » et Bakounine « un triple zéro ».

Un militant de la Révolution de 1848, le lieutenant Tchechov, qui passait à boire avec Marx des nuits entières, disait que son ambition personnelle avait fait disparaître en lui jusqu’au dernier vestige de bien.

Et enfin il n’aimait pas davantage l’humanité. Mazzini, qui le connaissait bien, déclarait :

Il a l’esprit destructeur et son coeur déborde plus de haine que d’amour pour les hommes (Toutes ces citations sont tirées de Karl Marx, par Fritz Raddatz, édité par la Maison Hoffman &amp ; Campe, Allemagne, 1975).

À ma connaissance, aucun témoignage de la part de ses contemporains ne contredit ce qui précède. « Marx, l’homme plein d’amour pour l’humanité », n’est qu’un mythe élaboré seulement après sa mort.

Il ne détestait pas la religion parce qu’elle fait obstacle au bonheur des hommes ; il souhaitait au contraire rendre l’humanité malheureuse pour le temps et pour l’éternité. Il proclamait que c’était là son idéal. Son vrai but était la destruction de la religion. Le socialisme, le souci du prolétariat, l’humanisme sont autant de prétextes fallacieux.

Venant de lire L’origine des espèces par voie de sélection naturelle de Darwin, il prend la plume pour écrire Lassalle une lettre dans laquelle il exulte parce que Dieu — du moins dans les sciences naturelles — avait reçu « le coup de grâce. » (Charles Darwin and Thomas Huxley, par G. de Beer, Oxford University Press, 1974). Qu’est-ce donc qui en réalité prédominait dans son esprit ? Le souci de secourir le prolétariat dans la misère ? Comment la théorie de Darwin pouvait- elle y contribuer en bien ou en mal ? Son but primordial n’était-il pas plutôt de démolir la religion ?

Le bien des travailleurs n’était qu’un prétexte.

Partout où les prolétaires ne luttent pas pour leur idéal socialiste, les marxistes exploiteront les différences raciales ou les conflits de générations. L’important pour eux, c’est que la religion soit détruite.

Marx croyait à l’enfer et son programme consistait à y acheminer les hommes. Il serait intéressant sur ce point de noter dans sa biographie que Boukharine — secrétaire général de l’Internationale communiste et l’un des principaux doctrinaires marxistes du siècle — avait eu, dès l’âge de douze ans, après une lecture de l’Apocalypse, un désir irrésistible de devenir l’Antichrist. Ayant réalisé que d’après l’Écriture ce dernier devait être le fils de la grande prostituée apocalyptique, il insistait auprès de sa mère pour qu’elle lui avoue s’être livrée à la prostitution (Georges Katkov, The trial of Bukharin, Stein and Day, N. Y. 1969).

Ce même Boukharine, qui s’y connaissait en la matière, disait de Staline que

« ce n’était pas un homme, mais un démon».

Précisément le premier pseudonyme choisi par Staline dans ses écrits était Demonoshvili — ce qui est à peu près l’équivalent de l’émule du démon en géorgien (Grani N° 9o-4) et Besoshvili — le démoniaque (A. Avtorhanov — The provenience of Partocraty Posev, Allemagne)

Mao déclare :

Dès l’âge de huit ans, j’ai haï Confucius. Il avait son temple dans notre village et de tout mon coeur je ne désirais qu’une chose, sa destruction de fond en comble (Mao Tsé Toung par M. Zach, Berchtel édit. Allemagne).

Avez-vous souvent rencontré un enfant de cet âge ne désirant ainsi pas autre chose que l’anéantissement de sa propre religion ?
Des pensées de ce genre ne peuvent venir que d’êtres possédés du démon.

Soljenitsyne, également dans L’Archipel du Goulag, raconte que Yagoda, ministre des Affaires intérieures en Union Soviétique, avait comme occupation favorite de tirer sur des images de Jésus et des saints. Encore un rite satanique pratiqué dans les hauts degrés de la hiérarchie communiste. Comment explique-t-on que les hommes représentant le prolétariat aient pris pour cible l’image de Jésus, un ouvrier, ou celle de la Vierge Marie, une femme du peuple ?

Des Pentecôtistes relatent un cas survenu en Russie au cours de la Seconde Guerre mondiale. Un de leurs prédicateurs avait exorcisé un démon. Ce dernier, avant de quitter le possédé, menaça de se venger. Or le prédicateur pentecôtiste en question fut fusillé pour la foi. L’officier qui l’exécuta dit auparavant :

Et maintenant, nous voilà quittes !

… Des agents du communisme sont-ils donc parfois possédés du démon et servent-ils alors d’instruments de vengeance sur les chrétiens qui, eux, font tout pour renverser Satan de son trône ?

En Russie, le docteur Profirevitch avait une fille qu’il avait élevée dans la foi, mais elle dut fréquenter les écoles communistes. À 12 ans, elle revint chez elle et déclara à ses parents :

« La religion est une superstition des capitalistes. C’est complètement dépassé à notre époque !»

Elle abandonna tout à fait le christianisme et s’engagea plus tard dans le Parti communiste où elle devint agente de la police secrète. Pour les parents, le choc fut terrible.

Dans la suite, on vint arrêter sa mère. C’est que, dans le communisme, personne ne possède rien en propre, pas même ses enfants, ni sa femme, ni sa liberté. L’État peut les prendre s’il le désire.

À l’arrestation de sa mère, le fils pleura beaucoup. Un an après, il se pendait. Le docteur Profirevitch trouva une lettre à son adresse :

Père, me condamnerez-vous ? Je suis membre de l’organisation de la Jeunesse communiste. J’ai dû signer que je rapporterais tout ce qui serait contre les autorités soviétiques. Un jour j’ai été convoqué par la police et ma sœur Varia me demanda de signer une dénonciation contre ma mère parce qu’elle était chrétienne. Elle était considérée comme contre-révolutionnaire. Je signai… Je suis coupable de son emprisonnement. On m’ordonne maintenant de vous épier… Cela aboutirait au même résultat. Pardonnez-moi, Père, mais j’ai pris la décision de me supprimer. »

Le suicide du fils eut pour conséquence l’incarcération du père (Russkaia Misl, Paris, 13 mars 1975).

Au cours d’une grève organisée par les communistes français en 1974, les ouvriers étaient invités à défiler dans les rues de Paris en scandant ce slogan :

Giscard d’Estaing est foutu, Les démons sont dans la rue !

  • Pourquoi nommément « les démons », plutôt que « les travailleurs » ou « le peuple » ?
  • Pourquoi cette évocation des puissances sataniques ?
  • Qu’ont-elles affaire avec les revendications légitimes de la classe ouvrière pour des salaires plus élevés ?

Je puis comprendre à la rigueur que des communistes aient arrêté des prêtres et des pasteurs sous prétexte qu’ils étaient contre-révolutionnaires. Mais comment expliquer que des prêtres aient été forcés par des marxistes à dire la messe sur des excréments et de l’urine dans les prisons roumaines de Piteshti ? Pourquoi des moqueries obscènes sur la religion ? (I Cirja Retour de l’Enfer et D. Bacu : Piteshti). Pourquoi le prêtre orthodoxe roumain Roman Braga (son adresse actuelle est : Romanian Orthodox Bishopric, Jacksonville, Michigan, U.S.A), quand il était prisonnier des communistes, s’est-il vu briser les dents une à une à coups de barre de fer pour l’obliger à blasphémer ? Les communistes avaient expliqué — à lui et aux autres :

Si nous vous tuons, vous autres chrétiens, vous irez au ciel.
Mais nous ne voulons pas que vous receviez la palme du martyre !
Il faut que vous maudissiez Dieu et que vous alliez en enfer !

Les marxistes sont soi-disant des athées qui ne croient ni en dieu ni au diable. Dans ces cas extrêmes, le marxisme a simplement ôté son masque d’athéisme pour montrer son vrai visage, celui de Satan.

La persécution de la religion par les communistes peut s’expliquer humainement, mais la fureur dont elle s’accompagne au-delà de toute raison est, selon toute évidence, d’origine satanique.

Vetchernaia Moskva, journal communiste, a vendu la mèche :

Nous ne combattons pas directement les croyants, ni même les prêtres.
Nous luttons contre Dieu pour lui arracher ses fidèles
(Cité par le prêtre Dudko dans « 0 nachem oupavaü », YMCA Press, Paris).

Le journal soviétique Sovietskaia Molodioj du 14 février 1976 raconte comment sous le régime du tsar les communistes russes entraient dans les églises pour se moquer de Dieu. Voici leur « Notre Père » blasphématoire et satanique :

Notre Père qui êtes à Pétersbourg
Que votre nom soit maudit,
Que votre règne s’effondre,
Que votre volonté ne soit pas accomplie, pas mêmeen enfer.
Donnez-nous notre pain que vous nous avez volé,
Et payez nos dettes, comme nous avons payé les vôtres jusqu’à maintenant.
Et ne nous induisez plus en tentation,
Mais délivrez-nous du mal, la police de Plehve
(le Premier ministre du tsar),
Et anéantissez son maudit gouvernement.
Mais comme vous êtes faible et pauvre en esprit, en pouvoir et en autorité,
Que c’en soit fini de vous pour l’éternité.
Amen.

Si l’on veut en savoir davantage sur les rapports du marxisme et des sciences occultes, on peut se référer à l’ouvrage de Cheila Ostrander et Lynn Chrôder Psychic discoveries behind the Iron Curtain, Englewood Cliffs, N. J., Prentice Hall, 1970. On y découvrira avec stupéfaction que les pays de l’Est communiste sont beaucoup plus avancés que ceux de l’Occident dans la recherche de toutes les forces occultes manœuvrées par Satan.

Le docteur Edouard Naumov, membre de l’Association internationale des parapsychologues, a été arrêté à Moscou.

Le physicien moscovite L. Regelsohn, juif converti au christianisme, qui prit sa défense, nous apprend le motif de son arrestation : la tentative, de la part de Naumov, de maintenir le domaine de la vie psychique libre de toute domination absolue par les forces mauvaises qui ne s’intéressaient à cette science, en fin de compte, que parce qu’elles y voyaient un nouvel instrument d’oppression de la personnalité humaine.

En Tchécoslovaquie, en Bulgarie, etc., le Parti communiste investit des sommes énormes à des recherches secrètes en métapsychique. Il en existe vingt Instituts en Union Soviétique, mais un rideau de fer hermétique empêche l’Occident d’avoir la moindre idée de ce qui s’y passe (Novoie Russkoie Slovo, 3o juillet 1975).

Quelle a été, au juste, la contribution de Marx au plan de Satan sur l’humanité ? Une contribution importante, peut-on affirmer.

La Bible nous enseigne que

Dieu a créé l’homme à son image (Ge 1.26).

Jusqu’à l’apparition de Marx, l’homme avait toujours été considéré comme l’achèvement, le sommet de la création. Mais Marx a servi d’instrument de choix à Satan en faisant perdre à l’homme, en même temps que sa propre estime, la conviction qu’il est issu d’un passé glorieux auquel il doit revenir un jour. Le marxisme est la première philosophie systématique et détaillée qui rabaisse brutalement la notion d’homme. Selon son auteur, l’homme est essentiellement un ventre affamé qu’il faut satisfaire continuellement. Ses intérêts suprêmes sont d’ordre économique. Il produit en fonction de ses besoins et pour cela il entre en relation avec d’autres hommes. Telle est la base de la société que Marx qualifie d’infrastructure. Le mariage, l’amour, l’art, la science, la religion, la philosophie — tout ce qui n’est pas, précisément, satisfaction du ventre, sont des superstructures déterminées, en dernière analyse, par l’état du ventre.

Comment s’étonner dès lors que Marx se soit grandement réjoui à la lecture du livre de Darwin qui a été, à sa façon, un coup de maître pour faire oublier à l’homme son origine et sa fin divines. Il prétend, en effet, que l’homme descend du singe et n’a d’autre but que sa simple survie.

Le roi de la nature a été ainsi habilement détrôné par ces deux hommes. Ne pouvant directement s’attaquer à Dieu, Satan a dévalué l’homme à ses propres yeux en le rabaissant à la condition d’esclave de ses instincts et de progéniture d’animaux.

Plus tard, Freud allait compléter le travail de ces deux géants du satanisme en réduisant l’homme fondamentalement l’instinct sexuel, instinct parfois sublimé en politique, en art et en religion. Ce fut le psychologue suisse Jung qui revint à la doctrine de la Bible selon laquelle l’instinct religieux est fondamental chez l’homme.

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