De plus en plus de chrétiens lisent une paraphrase biblique controversée appelée : The Message. Nous lisons dans les premières pages ce qui suit :
The Message est une interprétation contemporaine de la Bible à partir des langues originales, conçue pour présenter le ton, le rythme, les événements et les idées dans un langage de tous les jours.
Le terme contemporain est défini ainsi dans la plupart des dictionnaires:
Qui vit à la même époque que quelqu’un d’autre, que celle où certains événements se produisent.
Qui appartient à l’époque présente, au temps présent
La parole de Dieu au contraire, et dès ses premiers mots, même ses premières lettres, traverse les siècles, et insuffle l’éternité dans nos cœurs. Elle nous met en garde de ce qui est contemporain:
Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. (Romains 12:2)
Quiconque lit cette paraphrase anglophone devrait être en mesure de voir rapidement comment les versets de l’Écriture ont souvent vu leur signification s’obscurcir, ou même être altérée. Des détails importants ont parfois été omis, tandis que des mots et des phrases trompeurs ont souvent été ajoutés. Pourquoi cette soi-disant traduction / paraphrase de la Bible a-t-elle tant de succès, d’où vient-elle, quelles sont les conséquences de son utilisation ?
Immer mehr Christen lesen eine umstrittene Bibelparaphrase namens: The Message. Auf den ersten Seiten lesen wir folgendes:
The Message ist eine zeitgemäße Wiedergabe der Bibel in den Originalsprachen, die so gestaltet ist, dass sie den Ton, den Rhythmus, die Ereignisse und die Ideen in Alltagssprache wiedergibt.
Der Begriff zeitgemäß wird in den meisten Wörterbüchern so definiert:
dem jeweiligen historischen Zeitraum entsprechend
Das Wort Gottes hingegen, und zwar von seinen ersten Worten, ja sogar von seinen ersten Buchstaben an, überdauert die Jahrhunderte und haucht unseren Herzen Ewigkeit ein. Es warnt uns vor dem, was zeitgemäß ist:
Und seid nicht gleichförmig dieser Welt, sondern werdet verwandelt durch die Erneuerung [eures] Sinnes, daß ihr prüfen möget, was der gute und wohlgefällige und vollkommene Wille Gottes ist. Rom 12:2
Jeder, der diese englische Paraphrase liest, sollte schnell erkennen können, dass Verse aus der Heiligen Schrift oft in ihrer sonst klaren Bedeutung verdunkelt oder sogar verändert wurden. Wichtige Details wurden manchmal weggelassen, während oft irreführende Wörter und Sätze hinzugefügt wurden.
Warum hat diese so genannte Bibelübersetzung / Paraphrase so viel Erfolg, woher kommt sie, was sind die Folgen ihrer Verwendung?
En Valais, des évangéliques critiqués pour avoir distribué des bibles dans une école / Article original : La Matinale. / le 28 avril 2023
Des bibles ont été distribuées par des évangéliques lundi au lycée collège de l’abbaye de Saint-Maurice, a appris la RTS. Ce geste a choqué des élèves de l’établissement, des parents, des professeurs, mais aussi l’Etat du Valais.
Le canton a exigé que le recteur du lycée collège transmette un e-mail d’excuses aux élèves. Le Service cantonal de l’enseignement a pris cette mesure dans la journée où il a été informé par la RTS des agissements de l’association Gédéons, spécialisée dans la distribution gratuite de bibles.
Cette organisation chrétienne évangélique aurait également diffusé des témoignages-vidéos de jeunes se disant “sauvés” par la croyance en Dieu.
Pour Jean-Philippe Lonfat, chef du Service cantonal de l’enseignement, ce geste est inadmissible et ne respecte pas les autres religions. “Cette association n’a pas respecté les consignes données. Elle a fait du prosélytisme”, a-t-il fustigé vendredi dans La Matinale de la RTS. La permission de donner un Nouveau Testament aux élèves qui le désirent n’équivaut pas à une distribution de bibles, insiste-t-il.
Aucun commentaire de l’association
Jean-Philippe Lonfat dit également comprendre que ce geste ait heurté certaines sensibilités. “Même au secondaire II, les cours de religion n’existent plus”. Il précise encore que les Gédéons n’ont désormais plus leur place au sein de l’école valaisanne.
L’association, contactée, <…> ne fait aucun commentaire. Elle veut d’abord pouvoir s’entretenir avec le recteur du lycée collège de l’abbaye de Saint-Maurice.
A noter que les Gédéons ont déjà fait polémique pour des actions similaires à Fribourg, à Genève et au sein de l’armée suisse.
Romain Carrupt/hkr
Commentaire de Vigi-Sectes
Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. (La Bible, Jean 10:10)
L’intention de Vigi-Sectes en commentant cet article de presse n’est pas de faire des éclats, mais de réagir devant un changement sociétal nuisible qui inverse les valeurs traditionnelles de la Suisse, et devant lequel peux réagissent.
Qu’apprend-t-on du reste du monde?
L’ex-Roumanie athéiste et communiste appelait son dirigeant Ceausescu “notre Dieu laïc”. La Suisse a-t-elle déjà aussi baissé un genou devant un dieu, Laïc?
Il semble que les autorités et la presse reprennent depuis des décennies comme flèches à leur arc des opinions d’athéistes ou de musulmans menant à la déchristianisation et l’athéisme de l’Europe. Ceci n’est pas sans conséquences dans le reste du monde, et ne le sera pas en Suisse non plus.
Elle est Fondée à Boscopel (Wisconsin) en 1899, l’Association internationale de Gédéons, est l’association chrétienne la plus ancienne des Etats-Unis.
Leur distribution de Bible ou NT en l’occurrence ici, a permis de d’assoir les valeurs judéo-chrétiennes salvatrices que notre société a connues. Il est regrettable que différents médias (le 24h aussi) publient des informations factuelles, non suffisamment vérifiées. Les Gédéons ne sont pas une association attachée à une quelconque fédération évangélique.
Historique locale
Le Collège de l’Abbaye de St-Maurice a toujours reçu les Gédéons dans le passé. De par d’autres médias (24h), nous savons que des élèves musulman(e)s se sont sentis « importunés ». Notons toutefois que le Coran respecte l’Injil (le NT).
Nashville: Le berceau américain des Gédéons
Le siège central des Gédéons se trouve actuellement à Nashville (Tennessee), la ville tristement célèbre le 27 mars 2023, lorsqu’une fille transgenre a tué sans merci à l’arme de guerre 6 personnes innocentes dans une école chrétienne. (Il est communément accepté de nommer “garçon transgenre” une fille voulant devenir garçon. Transition souhaitée mais impossible et toujours inaboutie. Nous ne nous soumettrons pas à cet abus de langage, au prix de la vérité.)
Le mode de fonctionnement de la société aux USA comme en Europe se rigidifie sous l’égide de la religion laïque. La Parole de notre Créateur est ainsi de plus en plus mise à la porte des écoles, bien que seule barrière pour rendre à la jeunesse sa vie, sa protection et sa raison.
A l’heure où en Europe, la pornographie est en accès quasi libre pour certains enfants, sur les tablettes / natels de leur parents, et où l’on assiste à des viols et meurtres par des mineurs …
A l’heure où aux USA les meurtres de masse dans les écoles ou supermarchés se multiplient dans une société de plus en plus séculière …
A l’heure où en Suisse, les drogues dévastatrices comme le crack s’implantent à Genève et des drogues dites « douces » seront bientôt en vente libre …
… alors la majorité des établissements d’enseignement « éclairés » choisissent une religion sans Dieu, obscurantisme des temps modernes, idéologie incohérente.
Les jeunes sont livrés à eux même. Quel enseignement pourra arrêter la spirale d’une société rejetant les valeurs vraies de l’évangile.
La Suisse, un pays anciennement chrétien, en prend le pas comme un mouton, ignorant la foi et bénédiction de ses ancêtres fondateurs, et s’apprête assurément à connaître les malheurs que le reste du monde connaît déjà.
Les fruits meurtriers de l’athéisme: Analyse de David Wood (USA)
Dans les années 2014, David Wood, un ex-meurtrier en devenir, nous éclaire par son témoignage sur les conséquences de la folie de son cheminement dans l’athéisme:
Autour de cette boule de gaz chaud se trouve un pathétique grain de poussière cosmique que nous appelons la Terre et, sur toute la Terre, rampent ces faibles, égoïstes et autodestructeurs amas de cellules qui s’illusionnent constamment en pensant que ce qu’ils font est si important, alors que l’univers ne pourrait pas en avoir moins à faire, que vous aimiez votre prochain comme vous-même ou que vous torturiez à mort pour le plaisir, alors autant faire ce que vous avez envie de faire avec le peu de temps dont vous disposez, et qu’allez-vous faire mes amis athées de vos quelques 80 ans ?
Laissez-moi deviner, vous allez aller à l’école pendant un certain temps, puis trouver un emploi, travailler pendant quelques décennies, peut-être fonder une famille en cours de route, puis prendre votre retraite et mourir de vieillesse ou d’une maladie quelconque. C’est très original. Des libres penseurs, hein ?
Croyez-le ou non, certaines personnes ne veulent pas vivre comme du bétail, certaines personnes ne veulent pas suivre ce modèle que nous sommes tous censés suivre sans réfléchir.
Certains préfèrent défoncer la tête d’un homme, tirer dans un théâtre ou marcher dans un couloir d’école en poignardant des gens. Pourquoi ne le voudraient-ils pas ? Parce que c’est mal ? Qui le dit, votre grand-mère ?
Ou devraient-ils essayer de ne pas blesser les gens parce qu’ils ont une valeur intrinsèque ?
Moi qui pensais que les êtres humains n’étaient rien d’autre que des machines à reproduire de l’ADN. La plupart des gens ne veulent pas tuer et massacrer, mais pour ceux qui le veulent, notre civilisation est en train de détruire rapidement toute raison valable qu’ils pourraient avoir de résister à l’envie de tuer et de massacrer. Les jeunes font la queue pour danser sur la musique de leur ADN,
Son témoignage se révèle d’année en année, toujours plus vrai.
(*): Recharger son arme : c’est exactement ce que faisait Audrey Halle, lorsque son carnage a été stoppé dans l’école presbytérienne de Nashville. La transgenre désillusionnée a tué 3 enfants innocents, et 3 adultes dévoués et appréciés de tous dans cette école chrétienne.
Revenons sur la tuerie de la ville de Nashville, le berceau des Gédéons. Nashville est une ville très christianisé. Le détective Michael Collazo et l’officier Rex Engelbert ont éliminé l'”active shooter”. Les personnages politiques ou les policiers n’ont pas honte de leur héritage chrétien et de ses valeurs.
L’officier Rex Engelbert éduqué dans une école chrétienne , a reconnu publiquement la providence divine dans sa présence inhabituelle près de l’école à ce moment précis.
On notera du filmage de sa « body-cam » que son courage et zèle furent exceptionnelles, prenant les devants, il courait pour se mettre en première ligne au risque de sa vie, pour sauver des vies. Il est désormais l’exemple par excellence dans toutes les écoles de Police.
Conclusion: Où est le sectarisme?
Les Gédéons ou l’anti-judéo-christianisme d’une société laïque militante et séculaire teintée d’Islam?
David Wood, par amour de la vérité et par amour des endoctrinés, est aussi un chrétien courageux dénonçant l’athéisme et la secte de l’Islam. La montée en nombre de la religion islamiste dans un pays a toujours une conséquence, la société se tourne avec “innocence”, pas à pas, vers ce qui ressemble à la Charia.
Pourquoi se faire porte parole de l’idéologie sectaire la plus meurtrière au monde, ou fermer les yeux sur les fruits de l’athéisme? Pourquoi ternir la distribution gratuite de NT dans une Abbaye et ne pas savoir « guérir » une jeunesse sans direction, dénudée et troublée?
La Bible, le livre inspiré d’en haut, retrace le plan de Dieu avec l’Homme, la promesse de sa venue et la réalisation de cette venue en Christ. Le cantique nationale Suisse retrace la foi judéo-chrétienne de ce pays, pays encore fructueux et béni, et vers lequel se tourne tous les frontaliers.
Que personne ne nous abuse, seule une religion folle, hautaine et intolérante ne peut entendre les Paroles du seul Sauveur.
Jésus a dit :
Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse.
La vie est dans le sentier de la justice, et il n’y a pas de mort dans la voie de son chemin. ( La Bible – Proverbes 12:28 )
Il y 30 ans, le 18 novembre 1978, au Guyana, mouraient 9131 adeptes de la secte de Jim Jones, dont 260 enfants. Six personnes purent s’échapper, et 80 membres, qui n’étaient pas sur place ce jour-là, survécurent.
Une note anonyme manuscrite, ramassée sur les lieux du drame, fut retrouvée récemment à la California Historical Society2:
Pour qui trouvera cette note: … Recueillez les bandes magnétiques, tous les écrits. Toute l’histoire de ce moment de cette action, doit être examinée, encore et encore. … Si personne ne comprend, il importe peu. Je suis prêt à mourir maintenant. L’obscurité tombe sur Jonestown, notre dernier jour sur terre …
Nous examinerons en effet cet événement – qui ne peut laisser insensible personne. Les fidèles du «Temple » cherchaient une vie d’amour et de partage, sans distinction de race et de rang. Leur espoir se termina par l’un des plus terribles suicides collectifs de l’humanité3.
Comment leur « paradis » terrestre put-il se transformer en enfer? Comment Jim Jones a-t-il pu leurrer et entraîner autant de gens dans la mort? Et surtout, cela pourrait-il se reproduire?
Dans ce numéro, nous essaierons de retracer l’histoire de ce mouvement, ses mécanismes, sa fin – et d’en tirer une leçon.
Jim Jones : Ses racines
Le père de Jim Jones était sans travail, alcoolique et membre du Ku Klux Klan. Très jeune, sa mère le prenait déjà pour un futur Messie.
En 1948, Jim fut diplômé d’une grande école4, en avance et avec mention. Il était intéressé par la médecine. Il rencontra une étudiante infirmière, Marceline Baldwin, pendant son travail dans un hôpital et l’épousa en 1949. En 1951, à Indianapolis, il devint étudiant pasteur dans une Église Méthodiste, mais fut très déçu par la ségrégation raciale au sein de l’Église. Il devint aussi membre du parti communiste. Il affirma plus tard avoir désiré démontrer son idéologie marxiste en infiltrant l’Église.5
En 1959, Marceline donna naissance à Gandhi Stephan Jones, leur seul enfant biologique. Plus de 15 ans plus tard, Jones enfantera un fils d’une de ses disciples, Caroline Layton, et revendiquera la paternité de Jean-Victor Stoen, officiellement le fils de Tim et Grace Stoen.
En 1956, il choisit de fonder sa propre Église – People’s Temple (le Temple du Peuple). Celle-ci rejoignit les Disciples du Christ en 1960, où Jones fut consacré en 1964.
Sa « vision » vient d’un prédicateur noir charismatique, George Baker, plus connu sous le nom de « Père Divin6 », qui fonda dans les années 1920, le « Mouvement Missionnaire pour la Paix Universelle7 ». Le Père Divin procurait de l’aide à ses concitoyens de Harlem, par le biais d’entreprises coopératives redistribuant les biens.
Les membres travaillaient pour peu, ou rien, et investissaient leurs biens. En contrepartie, ils bénéficiaient des biens mis en commun. Le Père Divin se présentait comme étant Dieu, et faisait des démonstrations de ses pouvoirs surnaturels. Jones lui rendit plusieurs fois visite.
Un terrain favorable
Dans les années 1965-1970, la Californie était politiquement progressiste et active. Il y régnait un esprit de liberté et de protestation. Beaucoup de jeunes y cherchaient de nouveaux repères.
Ce fut l’émergence de nombreux mouvements comme celui des Hippies, le mouvement “Parole Libre” dans l’université de Berkeley, l’Eté de l’Amour en 1967, de groupes de rock influents comme Jefferson Airplane, Bob Dylan, et les Doors. Ce fut aussi le début d’une triste drogue : Le LSD.
La ségrégation raciale était de moins en moins acceptée, et les valeurs traditionnelles du Christianisme reculaient.
Enfin, les gens avaient peur de la menace nucléaire, et les protestations contre la guerre du Vietnam se multipliaient. Tous ces éléments facilitèrent la venue en Californie de Jones. Il prônait une solution sociale aux mécontents et aux exclus. Jones donnait à chacun l’impression d’avoir de l’importance. il fut un des premiers à adopter un enfant de couleur. Beaucoup de jeunes et de femmes de couleur trouvèrent un soutien au Temple car il y avait vraiment une entraide entre les gens de son groupe. Certains abandonnèrent même la drogue. Tous les biens des membres étaient mis en commun8.
Son discours anti-raciste était attrayant :
Je représente le principe divin, l’égalité totale, une société où les gens possèdent tout en commun, où il n’y a ni riches ni pauvres, où il n’existe pas de races. Là où il y a des gens qui luttent pour la justice et la droiture, là je suis.
Politiquement doué
Jones contribuait financièrement à des causes politiques diverses9, et pouvait mobiliser en moins d’une heure, une foule de centaines de bénévoles pour organiser des manifestations politiques. De nombreux politiciens ont permis à Jones d’apparaître sur scène avec eux, ce qui a renforcé sa crédibilité.
Le début de son ministère:
Un article du magazine « Esquire »10 suggérait que la vallée de Redwood en Californie pouvait échapper à une destruction nucléaire. Peu après, Jim Jones affirma avoir reçu par révélation qu’un holocauste nucléaire imminent était sur le point de détruire le monde et que les membres du Temple qui lui resteraient fidèles, seraient les seuls à être sauvés. Lui seul était censé connaître précisément l’endroit sûr. Si un membre songeait à une défection, Jones était prompt à le menacer en disant que la catastrophe, la maladie, ou la mort, allait l’atteindre. Souvent, il affirmait publiquement:
Il arrive de mauvaises choses à ceux qui quittent
En 1965, Jones emmena le «Temple du Peuple » en Californie. Celui-ci se développa dans les années 70, en un groupe de propagande politique et sociale. Il y avait bien un culte religieux, mais les anciens membres savaient qu’il ne poursuivait qu’un but : la justice sociale et l’égalité raciale. En 1976 Jones affirmait publiquement être athée.
La fin justifie les moyens
Lors des offices religieux, Jones utilisait des « pouvoirs extraordinaires » : Il lisait les pensées, guérissait les cancers, annonçait l’avenir. Jones utilisait pour cela des agents qui simulaient cécité et handicaps divers; il fouillait aussi les poubelles des membres ou relevait des informations chez leur médecin pour connaître leur vie privée. Tout en reconnaissant qu’ils agissaient de manière malhonnête, Jones et ses sbires justifiaient leurs actions par leur espérance en un état socialiste égalitaire créé autour de leur mouvement.
Exode au Guyana
En 1974, Jones précipita le départ de tous les membres pour le Guyana, à Jonestown11, « un paradis » en bordure de la jungle. Il y avait trop de pressions pour rester à San Francisco. Des plaintes allaient être publiées par des ex-membres dans le « US Magazine ».
Dégradation visible
Jones avait l’habitude de s’auto-médicamenter et, après la mort de sa mère en décembre 1977, ses problèmes de drogue ont empiré. Il alternait entre tranquillisants, stimulants et antidépresseurs. Un de ses fils survivants le suspecte d’avoir consommé de l’héroïne à Jonestown.
Enseignement de plus en plus confus
Jones n’a jamais prêché l’évangile de Jésus-Christ; il n’a jamais annoncé le Salut que Dieu offre aux pécheurs par la foi dans l’œuvre rédemptrice de Christ.
Ses sermons étaient inspirés d’articles de journaux et formaient un étrange mélange de socialisme marxiste, de bouddhisme, et d’ enseignements du « Père divin ». Parfois Jones faisait référence à la Bible pour la dégrader comme étant pleine d’erreurs et d’incohérences. Parfois encore, il citait quelques versets devant les journalistes pour montrer que seul son groupe pratiquait le partage, comme le faisaient les premiers chrétiens.
Il se distança du christianisme de plus en plus. Un jour, il prit une bible et la jeta dans la salle, puis il regarda à droite et à gauche … il y eut un silence et il annonça que la foudre du ciel ne l’avait pas frappé. Une fois, il en brûla même une pour prouver qu’il s’agissait seulement d’une « idole de papier ».
Jones dénigrait12 la légitimité de la Bible en la qualifiant de « remplie d’erreurs », d’« immoralité » et d’ «inconsistance ». Selon lui, elle justifierait l’esclavagisme depuis 2000 ans. Même si Jones fustigeait la légitimité de la Bible, il l’utilisait en en tordant le sens pour démontrer son incarnation divine.
Paul a dit : Ils ne peuvent pas adorer un dieu inconnu. Oui, vous ne pouvez pas adorer tout ce que vous ne voyez pas.
Ses pseudo-miracles prouvaient son incarnation visible, il ajoutait …
… puisque Dieu est au milieu de vous, vous pouvez jeter votre bible. La Bible est un contrat, comme une hypothèque, quand il est payé [depuis mon arrivée] vous n’avez plus besoin du contrat. Jetez-le immédiatement.
Il enseigna un jour à renoncer au « Dieu du ciel» qui ne guérit pas, mais demanda de s’adresser à lui.
C’est ce que je veux dire sur le Dieu du ciel, vous ne pouvez pas croire dans le Dieu du ciel.
Un homme se noya lors d’un accident de bateau car il ne put atteindre la corde que lui jetait son fils. Selon Jones, ce ne fut pas la véritable raison du drame :
Jim Jones ainsi que certaines personnes influentes14 de son entourage croyaient en la réincarnation. Dans le document audio Q92815, on entend Jim Jones s’adresser, dans une séance de spiritisme, à un esprit qui cherchait le corps d’un membre. L’esprit en question avait trahi Lénine et Jésus. Jones, se prenant pour une réincarnation de Jésus, Bouddha, du Báb et de Lénine, pardonna à cet esprit et put ainsi réconforter autant l’esprit que le membre qu’il devait habiter.
Tu as besoin d’un corps… Il y a quelqu’un ici à qui cet esprit appartient : Vous n’êtes pas intégrés, c’est pour cela que vous êtes troublés.
Socialisme et communisme, théorie et pratique:
La théologie de Jim Jones était empreinte d’utopie politique.
« La fraternité est notre religion »
Étant jeune, Jones fut un lecteur vorace, il étudia Joseph Stalin, Karl Marx, Mahatma Gandhi et Adolf Hitler. Il admirait la défense soviétique de Stalingrad face aux nazis et restait perplexe quant à la guerre froide entre américains et russes. Les idéaux du communisme lui plurent. Jones voyait un fondement biblique dans la redistribution des biens par la société:
Car il n’y avait parmi eux aucun indigent: tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu, et le déposaient aux pieds des apôtres; et l’on faisait des distributions à chacun selon qu’il en avait besoin. (Actes 4:34-35)
En 1978, Jones devint de plus en plus paranoïaque. Craignant de perdre John (son fils biologique), il organisa des nuits de veille pour protéger son camp en prétendant que les autorités guyanaises allaient venir enlever l’enfant et torturer les membres. Il n’est pas facile de dire dans quelle proportion cette phobie mégalo paranoïaque était pathologique, ou bien si elle faisait partie des techniques d’endoctrinement – techniques aussi utilisées par différentes dictatures socialistes – pour isoler et maintenir un groupe dans la peur.
Jones laissa aussi ses membres écrire à plus d’une douzaine de gouvernements étrangers à propos de leur politique d’immigration en vue de préparer un autre exode vers un pays communiste. Il a également écrit à l’État américain pour se renseigner sur la Corée du Nord et l’Albanie stalinienne.
À Georgetown, des membres se réunissaient fréquemment avec les ambassades de l’Union soviétique, de la Corée du Nord, de la Yougoslavie et de Cuba. Des négociations intensives furent initiées en vue d’une éventuelle installation en Union soviétique. Différents lieux d’installation sont cités dans des mémorandums. Sharon Amos, Michael Prokeš et d’autres membres du Temple eurent un rôle actif dans l’amicale Guyana-Corée du Nord qui parrainait deux séminaires sur les concepts révolutionnaires du leader nord-coréen Kim Il Sung.
Le 2 Octobre 1978, Feodor Timofeyev de l’ambassade de l’Union soviétique au Guyana a visité pendant deux jours Jonestown et a prononcé un discours. Jones l’a introduit ainsi:
«Pendant de nombreuses années, nous avons fait connaître nos affinités publiquement : Le gouvernement des États-Unis n’est pas notre mère; l’Union soviétique est notre patrie spirituelle »
Timofeyev ouvrit son discours avec les vœux de l’URSS :
« Les plus profondes et les plus sincères salutations à la population de cette première communauté socialiste et communiste des États-Unis d’Amérique, au Guyana et dans le monde »
Ces 2 déclarations furent suivies d’acclamations et applaudissements prolongés de la foule.
Timofeyev déclara également:
Je vous souhaite, chers camarades, beaucoup de succès pour le grand, très grand travail que vous faites ici.
Le jour du massacre Jones proclamait encore :
Je donne ma vie pour le socialisme et le communisme.
Manipulations et abus
Lorsque de nouveaux membres se présentaient au Temple le dimanche matin, ils étaient tenus de signer leur nom sur une page blanche. Celle-ci était ensuite annotée en cas de défection ou de désaccord avec Jones.
Si quelqu’un avait fait quelque chose de désapprouvé, il passait en “discipline” le mercredi soir devant l’ “église”. Ces disciplines infligées par le “Père” étaient cruelles et brutales. Parfois, une personne devait être “fessée” jusqu’à 175 coups, avec un instrument en bois. La victime en gardait de profondes ecchymoses. En d’autres occasions, des femmes, qui avaient été surprises à prendre de la nourriture en plus de la ration normale, devaient se dévêtir devant les autres membres.
Pendant certaines périodes, les membres travaillaient tellement pour le groupe (en plus de leurs activités privées) qu’ils ne dormaient que quelques heures par nuit. Dans ces conditions, ils n’étaient plus capables de prendre des décisions personnelles, et s’en remettaient en tout à leur leader.
A Jonestown, Jones enregistrait ses messages, et les rejouait en boucle la nuit, de sorte que les membres entendaient jour et nuit le même laïus.
Jones dira plus tard à ses fidèles :
Vous êtes tous homosexuels, et le plus tôt vous le saurez, le mieux ce sera. Je suis le seul véritable hétérosexuel et le seul homme qui peut vraiment satisfaire une femme.
Il demandait à certains de ses membres de s’abstenir de relations sexuelles avec leur conjoint, alors qu’il avait librement et fréquemment des rapports sexuels avec ceux-ci (hommes et femmes).
Jones ne permettait pas que ses membres quittent le camp16. A une personne âgée qui avait demandé de rentrer chez elle pour Noël, Jones répliqua :
C’est un blasphème de vouloir rentrer. J’ai le pouvoir de t’envoyer à la maison, mais ce n’est pas le temps de rentrer…
Il prétendait que certains allaient faire semblant de quitter le camp pendant la nuit, et que le devoir de chacun, était de les dénoncer. La communauté paradisiaque vivait dans la suspicion et la dénonciation. Personne n’osait parler à personne.
Le couple Stoen et « leur » enfant
Ci contre, Jones est à côté du couple Tim et Grace Stoen et un homme inconnu tenant John Victor Stoen qui, selon Jones, était son propre fils.
Marceline, l’épouse de Jones, connaissait Carolyn Jones Layton ainsi que les autres amantes de Jones. C.J. Layton donna naissance à un fils de Jones et l’aida à recruter encore plus de femmes dans le noyau du groupe – un harem informel!
Après le divorce du couple, en novembre 1977, un tribunal de San Francisco accorda la garde de John à Grace Stoen.
En janvier 1978, Tim Stoen se rendit à Georgetown au Guyana avec l’espoir d’obtenir, des autorités guyanaises, la garde de l’enfant, mais il échoua. Les adeptes de Jones firent des menaces de meurtre au juge de Georgetown, pour qu’il rejette la demande de l’ex-membre Tim Stoen de récupérer son fils. Le juge refusa d’instruire le dossier, et indiqua à Stoen qu’il devait tout recommencer avec un autre juge. Un fonctionnaire guyanais rencontra Mr. Stoen et le somma de quitter le pays en un jour, une semaine avant que son visa n’expire. A l’aéroport, trois membres du Temple entourèrent Stoen et le menacèrent de mort s’il ne stoppait pas son action en justice. Stoen et d’autres défecteurs s’adressèrent alors au Congrès de Californie.
Le dernier jour : Leo Ryan, le représentant du congrès
Leo Ryan, Jr. (5 mai 1925 – † 18 nov. 1978) était un démocrate américain, représentant du Congrès. Il avait passé volontairement une semaine en prison pour mieux comprendre les prisonniers.
Il était apprécié par la population et recevait des plaintes des familles des adeptes de Jim Jones. En novembre 1977, Ryan lisait au Congrès des États-Unis un témoignage de John Gordon Clark au sujet des risques liés aux sectes meurtrières.
Un an plus tard, le 18 novembre 1978, il vint à Jonestown pour vérifier les plaintes des familles sur la « liberté » des membres. Ryan arriva à Jonestown avec un journaliste, un cameraman, un ingénieur du son, et son aide. Les visiteurs furent reçus par de la musique et des danses et bien traités. Les membres étaient conditionnés pour cacher leur situation, mais un résident glissa une note à Ryan pour pouvoir quitter Jonestown.
D’autres encore dirent ouvertement au journaliste qu’ils voulaient partir. Bientôt une dizaine se joignirent à lui pour quitter Jonestown.
L’ambiance dans le camp devint subitement lourde et tendue. Un membre, encore vivant aujourd’hui, encouragea Ryan à quitter le camp pour sauver sa vie.
Avant de partir pour la piste de décollage, il reçut un coup de couteau d’un membre et, en arrivant à son avion, fut sauvagement attaqué ainsi que ses collaborateurs. On ne sait pas exactement qui donna l’assaut, mais on présume que l’ordre fut donné par Jim Jones en personne, ne supportant pas l’idée de voir « son » peuple partir.
La secrétaire du député et l’ingénieur du son survécurent à leurs blessures.
Le soir même, Jones encouragea ses membres au suicide. Il prétexta que les autorités allaient venir pour les torturer et qu’il valait mieux mourir dignement. Voici quelques extraits de la bande Q42.
… s’il vous plait prenez la médication; il n’y a pas de convulsion. Ils vont torturer nos enfants, c’est trop tard, le choix n’est plus entre nos mains, c’est juste un goût amer, asseyez-vous et soyez calmes, … donne ta vie avec ton enfant,
Les enfants criaient, et certaines mères hurlaient ne voulant pas voir leurs enfants mourir. Mais Jones savait les remettre sur le chemin de la mort, par sa voix pleine de « compassion ».
Mères s’il-vous plait, donnez votre vie avec votre enfant … la mort est préférable à la vie… dépêchez-vous mes enfants.
… Mourez avec dignité, ne soyez pas hystériques … Soyez patients. La mort est chose commune, si vous saviez ce qui vient sur vous … Arrêtez ce non sens, tout est fini et c’est bien, dépêchez-vous mes enfants, … finies les peines maintenant.
Jim Jones avait déjà préparé ses adeptes à un suicide collectif, le cyanure avait été acheté sous prétexte de vouloir l’utiliser en orfèvrerie. Les survivants racontèrent qu’autour de la colonie s’étaient positionnés des hommes en armes. Ce qui, au premier abord ressemblait à un suicide collectif, pouvait aussi être un meurtre collectif.
Les 250 bébés et enfants n’ont pas bu le poison de leur plein gré, celui-ci leur fut injecté dans la bouche avec des seringues.
Dans le film “Jonestown”, un ex-adepte témoigne :
Ils nous ont tout simplement assassinés
Cela dit, dans la bande Q4217, on entend d’autres hommes et femmes s’associer avec zèle à Jones :
Vous ne serez jamais si bien, nous pouvons être heureux de partir,
D’après le dernier enregistrement, peu sont ceux qui ont résisté :
On peut citer Christine Miller qui s’est opposée ouvertement au plan de suicide de Jim Jones. Elle chercha vaillamment à le convaincre par des alternatives comme un exil en Russie, mais chaque fois, la foule acclamait les réponses de Jones. Elle a même poussé des acclamations lorsque le premier membre est mort.
Dieu condamne le suicide
Les dernières paroles de Jones enregistrées furent:
… Prends notre vie, nous sommes fatigués.
En fait, les membres du « Temple » n’ont pas attendu que Dieu prenne leur vie, ils y ont mis fin eux-mêmes. Pourtant Jim Jones n’a pas considéré ce suicide collectif comme un suicide mais plutôt comme un « acte révolutionnaire pour protester contre les conditions d’un monde inhumain »19. Il emprunta ce terme à Heuy P. Newtime, un leader de Harlem. Ses adeptes, pour la plupart, virent dans ce suicide un acte courageux et vertueux.
Un des fugitifs rescapés témoigne cependant :
Ce ne fut pas une revendication quelconque, mais une perte sans aucun sens.
Précisons qu’en aucun cas, le suicide n’est justifié ni encouragé dans la Bible. Le suicide ressemble à un reniement de soi, mais reste un meurtre, donc une désobéissance au sixième des dix commandements.
Tu ne tueras point. Ex 20:13
Un faux Christ
Jones niait l’autorité des Écritures, et brûlait parfois des pages de la Bible; par contre il utilisait les paroles du Christ pour s’autoproclamer « Christ réincarné ». Le dieu mort est devenu vivant :
… Comme Paul le disait les années passées, ‘Suivez-moi comme je suis Christ’. Je suis en train de faire croire au Jésus de l’histoire ancienne, par ces miracles de guérison, et prophéties que je réalise en son nom. Beaucoup ont cru que Dieu était mort, jusqu’à ce que je leur montre qu’il est aussi tangible que la nourriture qu’ils mangent et que l’air qu’ils respirent. Oh, quel privilège de vivre dans cette connaissance, et d’être capable de personnifier la pensée et les oeuvres de Dieu, donc de permettre aux coeurs purs de voir Dieu.
Jim Jones s’exaltait de manière de plus en plus blasphématoire:
Un jour, il s’exclama,
Je suis le Grand Prophète de Dieu !
Plus tard il affirma être la réincarnation de Jésus Christ, de Bouddha, et de Lénine. Peu de temps après, il demanda à ses brebis de l’appeler « Père ». Ainsi les cantiques étaient à la louange du « Père » pour tous les « miracles » qu’il avait faits (c’est-à-dire mis en scène) pour « son peuple ». Pendant les témoignages, les membres se levaient pour dire tout le bien que Jones avait fait. Il aimait être bercé de louange et d’adoration.
Voici une liste non exhaustive d’expressions de Jones l’identifiant à Dieu, celles-ci ont été enregistrées le jour de sa mort:
J’ai porté vos problèmes sur mes épaules
Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, Esaie 53:4a
J’ai vécu pour tous, je vais mourir pour tous.
Jésus, … il souffrit la mort pour tous. Heb 2:9b
Qu’est-ce que d’être appelé père ou papa?
Et n’appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. Mat 23:9
J’ai pratiquement donné ma vie, je suis mort tous les jours pour vous donner la paix.
Jésus,… il souffrit la mort pour tous…. Je vous donne ma paix. Jean 14:27a; Héb 2:9b
Sans moi, la vie n’a pas de sens.
Sans moi vous ne pouvez rien faire. Jean 15:5b
Je les ai sauvés.
Le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde. 1Jean 4:14b
Je ne peux pas me séparer de vous
Je suis tous les jours avec vous. Mat 28:20a
Vous êtes mon peuple.
je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Heb 8:10b
La foi en lui
Ses adeptes répondaient positivement à son désir de supplanter Dieu, et affichaient clairement leur foi en lui
Aujourd’hui, la plupart des personnes de moins de 30 ans ne connaissent pas l’histoire de Jim Jones, même aux USA.
Une expression idiomatique et sarcastique est toutefois restée dans la langue populaire américaine: « Don’t drink the kool-aid »22, littéralement « ne bois pas la limonade (marque kool-aid)». Cela signifie : « Ne crois pas tout aveuglément ».
Soyons vigilants. Hitler, comme Jim Jones a entraîné des milliers, voire des millions, dans la mort avant de se suicider. Lui aussi faisait figure de Messie et se faisait appeler Führer (le guide).
Les conséquences spirituelles :
Jésus-Christ nous a mis en garde contre les faux-christs.
Si quelqu’un vous dit alors: Le Christ est ici, ou il est là, ne le croyez pas. Car il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus. Voici, je vous l’ai annoncé d’avance. Si donc on vous dit: Voici, il est dans le désert, n’y allez pas; voici, il est dans les chambres, ne le croyez pas. Mat 24:23-26
L’Antéchrist est le faux messie qui, d’après l’Évangile et l’Apocalypse, paraîtra peu avant le retour de Christ et prêchera un faux évangile.
Un antéchrist est, par extension, celui qui s’oppose au Christ, mais surtout qui usurpe la place de Christ. Différents éléments des discours de Jim Jones montrent qu’il se faisait passer pour le Christ.
Intrigues :
Lui et Annie Moore (l’infirmière qui a probablement concocté la potion au cyanure) ont été retrouvés morts par balle à la tête. On ne sait pas si Jones s’est suicidé, s’il a demandé à A. Moore de le tuer, ou si une tierce personne les a tués tous les deux.
Le FBI a retrouvé dans la salle d’enregistrement de Jonestown une bande audio contenant des extraits concernant le drame. L’enregistrement23 a été réalisé de manière professionnelle par quelqu’un qui connaissait bien le matériel. On ne sait toujours pas qui a fait ces enregistrements, et dans quel but.
On y entend Maria Katsaris24 appeler les adeptes à venir boire le poison.
Vous devez avancer, et ceux qui sont sur les côtés, allez, mettez-vous près de l’emplacement radio. Tout le monde va derrière la table, et en retrait, OK ? Il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Chacun reste calme et essaye de calmer ses enfants … et pour tous les enfants qui aident, faites rentrer les petits enfants et rassurez-les. … Ils ne pleurent pas de souffrance, c’est juste un goût amer. … ce ne sont pas des pleurs de douleur. Annie Mc Gowan, Est-ce que je peux te voir ici derrière, s’il te plait…
Sa voix était sobre et sans émotion, et avec un sang-froid supérieur à celui de Jim Jones, comme si ce n’était qu’une distribution de boisson bénigne dont elle était la responsable. Aurait-elle joué un rôle important dans la vie de Jones?
Jim Jones n’a pas bu le poison, mais il a été tué d’une balle dans la tête, par qui?
Autant de détails non encore élucidés qui ont donné lieu à des spéculations des plus fantaisistes. Le FBI aurait assassiné les fidèles de Jonestown et maquillé le meurtre en un suicide collectif.
Qui est responsable?
Qu’on ne s’y méprenne, ce n’est ni le FBI, ni une société secrète quelconque qui a orchestré ce suicide collectif, mais un gourou séducteur voulant remplacer Christ (2Jean 1:7), un loup cruel qui n’épargne pas le troupeau, et qui enseigna des choses pernicieuses, pour entraîner des disciples après lui. (Actes 20:29,30)
Lui même était esclave du péché, fornicateur, drogué, dépressif, et conduit par celui qui porte bien ses titres: Le père du mensonge et le meurtrier dès le commencement, Satan (Jean 8:44).
L’Exode en enfer :
En fuyant l’Indiana pour la Californie, et la Californie pour le Guyana, Jones cherchait le paradis. En fin de course, n’ayant pas même trouvé la paix, et n’ayant pas d’autre issue, il a choisi la mort, et il y entraîna toutes ses ouailles. Il n’est nul besoin d’aller chercher la paix dans une utopie idéologique et loin de chez soi.
Si quelqu’un vous dit alors: Le Christ est ici, ou: Il est là, ne le croyez pas.(Mat .24:23 )
La paix du cœur ne se trouve qu’en Jésus-Christ. Lui seul a pu dire :
Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. (Mat .11:28)
Il suffit de se repentir et de lui ouvrir son cœur.
Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.(Apoc. 3:20)
La recette du poison séducteur:
Le poison fut concocté avec du jus de fruit ou de la limonade25, et du cyanure, que Jones avait pu se procurer avec une licence d’orfèvre, en prétendant vouloir assainir de l’or.
Il existe de nombreux faux christs de par le monde, mais peu ont mené la quasi totalité de leurs membres au suicide.
Les ingrédients de son « succès » dramatique furent les suivants :
Charismatisme, séances théâtrales, contacts politiques, manipulation totale, spiritisme, autorité non partagée, mensonge, usurpation du nom de Dieu et rejet de la Bible.
Jones a su séduire, en faisant preuve de vertus qui étaient rares à l’époque : Il a su approcher les délaissés et les gens de couleur. Il a vécu dans un semblant de renoncement: Il ne roulait pas en voiture de luxe, ni habitait dans des appartements somptueux comme le font certains « super-évangélistes » actuels.
Jones a su ne révéler que le minimum de lui-même. Il savait à l’inverse discerner les attentes de chacun, que ce soit dans le cercle du peuple du Temple, parmi les hommes politiques locaux, ou avec ses différentes compagnes. La plupart du temps, il s’est caché derrière ses lunettes de soleil, et laissait chacun projeter ses espoirs en lui.
Jones insistait sur le fait que son groupe était toujours sur le point d’être attaqué par les autorités américaines pour contribuer à l’unification de sa congrégation et à la consolidation de sa position quasi-messianique. En fait, en 1976, seuls des fonctionnaires des impôts avaient enquêté sur cette organisation.
Les enseignements du Diable ne changent guère. Il promet la vie, met en doute la Parole de Dieu, ensuite la renie (Genèse 3:1,4). Il travaille dans les ténèbres, et ne relâche point ses prisonniers. (Esaie 14:17)
Jones profita aussi du manque de connaissance et de vigilance de ses adeptes.
Conclusion:
Se prendre pour Dieu, voilà la première tentation de l’humanité. C’est encore aujourd’hui la cause de bien des maux. Cette déviance sectaire n’est pas à prendre à la légère. La note manuscrite trouvée après le massacre dit encore :
… Nous ne voulions pas cette fin, nous voulions vivre et apporter de la lumière sur un monde qui est prêt à mourir pour voir un peu d’amour…
Ces paroles sont sincères, mais d’une personne aveuglée et endoctrinée qui s’est tuée sans raison. Une foi sincère n’est pas suffisante pour apporter de la lumière au monde.
Au contraire, Jones a apporté un peu plus de ténèbres en dépouillant ses adeptes, en brisant des couples, et en faisant couler bien des larmes, autant parmi les « siens » que chez leurs proches. Pire, Jones et son groupe ont occulté Celui qui est véritablement la lumière du monde. Une ex-adepte affirme dans son témoignage :
C’était le paradis sur terre, je ne peux plus croire au paradis
La « menace de Jonestown », le représentant du congrès, Leo Ryan, fut celui qui voulait faire la lumière sur cette secte. Il en fut la première des « vraies » victimes. Il fut un politicien exemplaire par sa vigilance anti-sectes et son discernement26. Il fut aussi un critique de la première heure de la Scientologie, ainsi que de l’Église de l’unification de Sun Myung Moon. Il reçut à titre posthume la médaille d’or du congrès en 1983.
D’autres gourous se prennent pour Christ aujourd’hui, comment seront-ils reçus par nos contemporains, et par nos politiciens?
2 Voir la reproduction intégrale dans le livre de témoignages: Dear People: Remembering Jonestown
3 Toute la lumière n’est pas faite sur cette affaire. La question demeure : est -ce réellement un suicide collectif, les premiers éléments d’enquête ayant conclu à des meurtres par injection ou par balle [NDLR] ?
19 Le parti des panthères noires (Black Panther Party) était une organisation Afro-Américaine co-créée par Heuy P. Newtime pour promouvoir le pouvoir des noirs et de l’auto-défense par des actes d’agitation sociale. Il a été actif aux États-Unis depuis le milieu des années 1960 jusque dans les années 1970. Heuy P. Newtime fut accusé d’avoir tué un policier, et mourut assassiné dans une affaire de trafic de cocaïne.
20 I believe in Jim Jones, comparez avec Jean 3:16
24 Maria Katsaris, dernière-née d’un ex-prêtre grec orthodoxe, était une jeune femme vive et intelligente. Elle fut parmi ses premiers disciples, et aussi sa maitresse. Elle fut retrouvée empoisonnée près de Jones.
25 La boisson mortelle aurait été préparée avec du jus de fruit « flavor-Aid », et non avec la limonade de marque « Kool-Aid » aussi disponible au camp. Cela dit, l’expression « Don’t drink the Kool-Aid » est restée.
26 Il fut remarqué notamment par ses critiques à l’égard du manque de surveillance de la CIA par le congrès.
Par charentelibre.fr avec AFP, publié le 25 avril 2023 à 15h40, modifié à16h33
Les corps de plus de 80 fidèles d’une secte ont été exhumés près de la ville côtière de Malindi, au Kenya. Sous l’emprise de leur gourou présumé, ils se seraient laissés mourir de faim « pour rencontrer Jésus ».
Le macabre décompte se poursuit dans la forêt de Shakahola, dans l’est du Kenya : 16 nouveaux corps de membres d’une secte prônant un jeûne extrême ont été retrouvés ce mardi, portant le bilan à 89 morts dans cette affaire qui suscite l’horreur et l’indignation. Ce bilan – dans lequel figurent des enfants – est provisoire alors que les recherches se poursuivent sur le site de ce qui est désormais appelé le « massacre de la forêt de Shakahola ».
« Nous ne savons pas combien de fosses communes, combien de corps nous allons découvrir »,
a déclaré le ministre de l’Intérieur Kithure Kindiki, en visite sur place en début d’après-midi, annonçant la découverte de six nouveaux corps après une dizaine plus tôt dans la matinée.
34 survivants
Un total de 34 personnes ont par ailleurs été « retrouvées vivantes », a-t-il ajouté. Le ministre a évoqué la possibilité d’engager des poursuites pour « terrorisme » contre Paul Mackenzie Nthenge, le « pasteur » autoproclamé de ce groupe appelé Eglise Internationale de Bonne Nouvelle (Good News International Church) qui prônait de jeûner pour rencontrer Jésus.
Lundi, le président William Ruto l’avait qualifié de « terroriste » et promis des mesures sévères contre ceux « qui veulent utiliser la religion pour faire avancer une idéologie louche et inacceptable ».
Des équipes sont également engagées dans un contre-la-montre pour retrouver des survivants.Photo AFP
Morgue pleine
Depuis plusieurs jours, des enquêteurs retournent la terre rouge d’une vaste zone de « bush » de 325 hectares, non loin de la ville côtière de Malindi, où pourraient se trouver des dizaines de fosses communes. Un enquêteur a affirmé lundi que jusqu’à six personnes avaient été enterrées dans la même tombe, tandis que d’autres corps ont été retrouvés à même le sol.
L’afflux de corps d’ores et déjà retrouvés a saturé la morgue de l’hôpital du sous-comté de Malindi, a expliqué l’administrateur de l’établissement, Said Ali. « La morgue de l’hôpital a une capacité de 40 corps », a-t-il souligné, indiquant que la Croix Rouge avait été sollicitée pour fournir des containers réfrigérés. Des équipes sont également engagées dans un contre-la-montre pour retrouver des survivants.
« Chaque jour qui passe, il y a une très forte possibilité que d’autres meurent », a prévenu Hussein Khalid, directeur exécutif de l’ONG Haki Africa qui avait alerté la police sur les agissements de l’Eglise Internationale de Bonne Nouvelle.« L’horreur que nous avons vue ces quatre derniers jours est traumatisante. Rien ne vous prépare à des fosses peu profondes contenant des enfants », a-t-il ajouté. Selon la Croix Rouge kényane, 212 personnes ont été signalées disparues à son bureau de recherche installé sur place.
Failles et scandale
Cette affaire suscite de nombreuses interrogations sur des failles de la part des autorités policières et judiciaires, qui connaissaient le« pasteur » mis en cause depuis plusieurs années. Ancien chauffeur de taxi qui avait créé son église en 2003, Paul Mackenzie Nthenge avait été arrêté en 2017, accusé de « radicalisation » car il prônait de ne pas mettre les enfants à l’école, affirmant que l’éducation n’est pas reconnue dans la Bible.
Il avait à nouveau été arrêté en mars après que deux enfants étaient morts de faim sous la garde de leurs parents, qui les avaient ensuite enterrés. Il avait été libéré contre une caution de 100.000 shillings kényans (environ 670 euros). Il est en détention après s’être rendu à la police le 14 avril, après le début des recherches dans la forêt de Shakahola. Il a comparu le lendemain devant un tribunal, et doit à nouveau être entendu le 2 mai.
Ce scandale a également ravivé le débat sur le contrôle des cultes au Kenya, pays majoritairement chrétien, où des « pasteurs », « Églises » et autres mouvements religieux marginaux défraient la chronique. M. Kindiki a affirmé dimanche que ce massacre devait amener à « non seulement à la plus sévère des punitions pour le ou les auteurs de l’atrocité […], mais aussi à une réglementation plus stricte (y compris l’auto-réglementation) de chaque église, mosquée, temple ou synagogue à l’avenir ».
Commentaire de Vigi-Sectes
Ce triste événement nous rappelle le suicide collectif orchestré par un ex-pasteur nommé Jim Jones, au Guyana, dans lequel plus de 900 adeptes avaient mis leur foi.
Paul Mackenzie Nthenge : Un loup dans la bergerie !
Qu’on s’avise, ces “pasteurs” auto-proclamés ne représentent en rien les valeurs chrétiennes. L’éducation est hautement reconnue dans les Ecritures. C’est pourquoi les premières universités de l’Ouest de renom comme Cambridge et Yale se sont construisirent sur les fondements de monastères dont les enseignants étaient des religieux. Le monde judéo-chrétien est le plus lettré qui soit, et non la mort collective, mais plutôt “la Vie” est le chemin à prendre.
L’Eternel dit à Abraham :
J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, pour aimer l’Éternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix, et pour t’attacher à lui: car de cela dépendent ta vie et la prolongation de tes jours, et c’est ainsi que tu pourras demeurer dans le pays que l’Éternel a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob.
Devant cette confusion croissante, ne nous trompons pas de bon berger. Jésus a dit :
Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.
ce site recense une collection de faits, d’opinions et de commentaires de survivants l’Église de Dieu mondiale d’Herbert W. Armstrong, Worldwide Church of God et de ses filles.
“De nombreux lecteurs se souviendront que lorsque le livre de David Robinson a été publié en 1980, il contenait de nombreuses allégations choquantes même pour certains des critiques de longue date d’Herbert W. Armstrong. Aucune accusation n’était plus surprenante que celle trouvée dans le dernier chapitre du livre. Robinson y accuse Herbert W. Armstrong d’avoir entretenu une relation sexuelle intime avec la plus jeune de ses deux filles pendant une période d’environ une décennie, à partir du début des années 1930. L’organisation Armstrong, par le biais de substituts, a tenté d’utiliser les tribunaux pour bloquer la distribution du livre de Robinson, mais a échoué lamentablement (Ambassador Report, Sept 1980). Il est cependant remarquable qu’en essayant d’empêcher la distribution du livre de Robinson, il n’a jamais été affirmé que l’allégation d’inceste était fausse. De même, Dorothy Mattson, la fille cadette d’Herbert W. Armstrong, ne s’est jamais présentée pour nier l’histoire d’inceste (et elle a refusé à plusieurs reprises de répondre aux questions du Rapport à ce sujet). Malgré tout cela, il semble qu’il y ait encore des gens qui préfèrent croire que l’histoire d’inceste a été fabriquée.
Rappelons brièvement les faits. En 1971, Garner Ted Armstrong rend visite à sa jeune sœur Dorothy. Il se doutait depuis longtemps du type de relation que son père et sa sœur entretenaient durant sa jeunesse. Ils discutent autour de quelques verres, puis Ted lui fait part sans détour de ses soupçons. Elle a fait plus qu’admettre ses allégations. Avec candeur, elle a raconté détail après détail choquant.
Pendant plusieurs années, Garner Ted Armstrong garde l’information pour lui. Mais Dorothy ne l’a pas fait. Elle a divulgué les mêmes informations à de nombreuses autres personnes, dont David Antion (le beau-frère de Garner Ted Armstrong) et Lois Chapman (qui avait été mariée à feu Richard Armstrong, le frère aîné de Ted).
L’histoire de Dorothy, telle que racontée à Ted et à d’autres, était qu’Herbert avait commencé à la caresser et à la peloter lourdement en 1933, alors qu’elle avait treize ans, à peu près au même moment où Herbert W. Armstrong prétend maintenant que Dieu l’utilisait pour fonder l’ère moderne de la seule vraie église. Mais il n’a commencé à aller “jusqu’au bout” avec elle que trois ans plus tard. Un jour, Dorothy est rentrée chez elle après un rendez-vous avec un jeune caissier de banque pour informer son père qu’elle venait d’être “à moitié violée”. À sa grande surprise, Herbert est en fait “ravi” de la nouvelle. Herbert décide qu’il est temps de lui montrer comment on fait vraiment. A partir de là, Herbert est allé “jusqu’au bout”. L’année 1936, Dorothy avait 16 ans. Étrangement, Dorothy a affirmé qu’Herbert était devenu par la suite un bon ami de l’employé de banque.
La relation incestueuse a duré des années, mais elle n’était apparemment pas agréable pour les deux parties. Dorothy a raconté à ses amis qu’une fois, dans une chambre d’hôtel, elle a si fortement protesté contre les abus d’Herbert que le directeur a frappé à la porte et a demandé la raison de tout ce bruit. Herbert s’empressa de l’informer que sa “jeune épouse” n’était pas très coopérative en raison de son inexpérience. Satisfait de l’alibi, le manager est parti. Dorothy a affirmé qu’Herbert l’a alors maîtrisée, et après l’avoir attachée au lit et bâillonnée, a commencé à la violer. Il est dommage qu’Herbert ait négligé d’inclure cet incident dans son livre God Speaks Out on the New Morality.
Pendant ces années, en plus de l’emmener dans des voyages d’affaires supposés être liés à l’église ou au ministère, il n’était pas rare qu’Herbert emmène Dorothy danser le vendredi soir. Lors d’une de ces occasions, elle lui demanda s’il s’inquiétait parfois qu’un membre de son église les voit. Il lui répondit que non, parce que, en fait, ils étaient trop stupides pour sortir danser le vendredi soir et qu’il les avait bien entraînés (à respecter le sabbat du vendredi au coucher du soleil au samedi au coucher du soleil).
Ces incidents ne sont qu’une partie de la terrible vérité que Dorothy a racontée à Garner Ted et à d’autres. Malgré les bouleversements de l’église, les disputes avec son père, les problèmes émotionnels personnels et la notoriété considérable de ses propres péchés, Ted ne dit rien du passé honteux de son père. Pas avant 1978.
Cette année-là, au cours d’une discussion animée entre Garner Ted Armstrong et son père, Herbert W. Armstrong a menacé de “détruire” Ted en rendant publiques certaines informations sur sa vie personnelle. Mais Ted a répondu en disant qu’il pouvait détruire HWA avec les informations qu’il avait. Ted a accusé son père en termes très clairs, en criant : “Tu as baisé ma soeur !” Herbert, choqué par la connaissance de Ted de la relation incestueuse, ne peut que répondre : “Eh bien, il y a eu des moments dans ma vie où je me suis éloigné de Dieu”. La conversation entendue par Benny Sharp, associé de Garner Ted Armstrong, fut la dernière rencontre en face à face entre les deux hommes. Et Ted a depuis raconté comment le regard haineux qu’il a vu dans les yeux de son père lui a fait penser qu’ils ne se reverraient plus jamais.
Comme nous l’avons décrit en détail dans notre numéro de 1977, au début des années 70, Garner Ted Armstrong s’est entiché d’une étudiante de l’Ambassador College. L’affaire qui en a résulté a causé une grande confusion dans les échelons supérieurs de la Worldwide Church of God. L’ancien évangéliste de la Worldwide Church of God David Antion se rappelle comment, à l’époque, il a discuté du problème avec Herbert W. Armstrong. Pendant des années, Antion est resté perplexe devant l’analyse presque freudienne proposée. Herbert W. Armstrong a dit à Antion que Ted fantasmait simplement que la jeune femme était sa propre fille. Cette déclaration n’a eu aucun sens pour Antion jusqu’à des années plus tard. (En passant, il est intéressant de voir comment Ramona a affirmé qu’Herbert W. Armstrong a été, au fil des ans, très jaloux des prouesses sexuelles supposées de Garner Ted Armstrong).
La dernière rencontre entre Garner Ted Armstrong et son père en 1978 n’a pas été la seule fois où Herbert W. Armstrong a avoué l’allégation d’inceste. En 1980, Henry Cornwall, alors un assistant d’Herbert W. Armstrong, a lu le livre de Robinson peu après sa parution et a demandé directement à HWA si le chapitre sur l’inceste était exact. Herbert W. Armstrong lui a répondu que oui. Il a ensuite demandé à Cornwall que sa femme Ramona ne voie pas le livre et n’apprenne pas l’histoire de l’inceste. Malheureusement pour Herbert, Ramona avait déjà une copie du livre et était dans la pièce d’à côté en train d’écouter la discussion Cornwall-Herbert W. Armstrong. Peu de temps après, elle a également confronté Herbert W. Armstrong au sujet de l’allégation d’inceste. Et une fois de plus, Herbert a admis que c’était vrai, mais a supplié et plaidé avec Ramona de ne pas laisser ce fait se mettre en travers de leur mariage. La cause du problème, dit-il, avait été Loma, sa première femme. Compte tenu de la perversité du passé d’Herbert, il n’est pas étonnant que l’amour de Ramona commence à s’étioler.
On ne peut que spéculer sur ce que la première femme d’Herbert, Loma, savait de ce qui s’était passé pendant dix ans entre son mari et sa fille cadette, mais certaines personnes qui étaient alors proches de la famille Armstrong ont remarqué que vers la fin de sa vie, Loma n’était pas en bons termes avec Dorothy et que pendant la dernière année de sa vie, elle semblait avoir perdu toute volonté de vivre. Elle est décédée en 1967 des suites d’une maladie qui, selon de nombreuses personnes, aurait pu être guérie par la science médicale, si elle avait profité de cette aide. Il est intéressant de noter également que la grande préoccupation d’Herbert W. Armstrong pour le tour du monde a commencé juste à cette époque.
Ramona a rapporté à des amis comment les allégations de Robinson ont préoccupé l’esprit d’Herbert W. Armstrong pendant une période considérable. Elle a également rapporté avoir vu une déclaration dactylographiée destinée à être signée par Dorothy. Elle déclarait qu’elle (Dorothy) n’avait jamais eu de relation sexuelle avec son père. Le document était, et nous serions prêts à parier qu’il l’est toujours, non signé. Dorothy sait sans doute que signer une telle déclaration lui coûterait cher financièrement, ce qui lui enlèverait tout moyen de pression sur son père. (Lors d’un récent voyage à Big Sandy, au Texas, Herbert W. Armstrong aurait déclaré que ses filles lui montrent très peu d’affection et ne se soucient que de son argent).
Dorothy a déclaré que sa relation sexuelle avec son père a continué au début des années quarante. En 1943, Herbert a célébré la cérémonie au cours de laquelle Dorothy a épousé Vern Mattson, qui devait peu après servir à l’étranger dans les Marines. Cependant, Dorothy a raconté à des amis comment, au moment de ses fiançailles, Herbert lui a dit que son mariage ne devait pas mettre fin à leur relation spéciale.
Peu après la libération de Vern de l’armée, Herbert est en mesure de lui fournir un emploi au sein de son organisation en pleine expansion. Bien que Dorothy se soit éloignée de l’église de son père vers 1951, Vern a continué son association. Il était le directeur commercial de l’organisation avant l’ère d’Albert Portune.
Qu’est-ce qui l’a poussé à quitter la société Armstrong ? Était-ce alors qu’il a découvert l’horrible vérité sur sa femme et son beau-père ? La citation suivante tirée de la transcription d’une déposition d’Herbert W. Armstrong fournit un indice (l’avocat de Ramona pose une question sur la vente de la maison de Dorothy à la Worldwide Church of God) :
Q : L’a-t-elle vendue à l’église ?
MR. BROWNE : Objection car non pertinent, immatériel et constitutionnellement inadmissible. Les transactions entre des tiers et l’église ne regardent personne dans ce cas particulier et je vous demande de ne pas répondre.
LE TÉMOIN (Herbert W. Armstrong) : Je refuse de répondre.
MR. DECKTER : D’accord. Où lui avez-vous fourni un logement ?
R : Je lui ai fourni un logement depuis, de temps à autre, depuis… Maintenant, attendez une minute que je pense à l’année. Voyons voir, je ne sais pas. Cela a commencé dans les années 1950, depuis que Vern Mattson a démissionné de son poste de directeur commercial de l’église.
Avant de quitter le sujet, un autre extrait de déposition mérite d’être cité. L’avocat de Ramona posait à Herbert W. Armstrong quelques questions de fond concernant sa santé :
Q : Et souffrez-vous d’autres maladies ou problèmes chroniques autres que ceux dont nous avons discuté ?
R : Pas que je sache….. J’ai des difficultés à dormir depuis, oh, laissez-moi voir, depuis 1933.
C’est l’année où Herbert W. Armstrong a commencé à abuser de sa propre fille. Est-ce étonnant qu’il n’ait pas bien dormi depuis ?”
Quels sont (ou seront) les autres “écarts” de l’Église de Hillsong?
Ce n’est pas la Parole de Dieu qui règne chez Hillsong, mais les émotions et le péché toléré (viols, adultères). Le reportage suivant (anglais) de sept 2021 confirme les avertissements de tous les chrétiens qui sont au pieds du SEUL MAÎTRE.
Courrier d’un de nos lecteurs sur les sectes au Benin, au sujet de Jésus-Revient TV et des abominables fausses doctrines de la sécurité conditionnelle et de la perte du salut
Secte : Jésus-Revient TV. Plusieurs gourous, mais l'”évangéliste” béninois Jean Gratien Makounagnon en est une figure majeure, ainsi que l'”apôtre” béninois Abraham. Le prophète Jojapha du Cameroun fait aussi la promotion de ses enseignements, et le Camerounais David de Sion les propage beaucoup également.
Secte évangélique extrêmement dangereuse de par la capacité de ses membres à se déguiser en ministres de justice. Moi-même, qui suis chrétien né de nouveau, lisant quotidiennement la Bible, j’ai été séduit pendant des mois.
Elle prêche un autre Jésus, (2 Corinthiens 11:4) qui serait à la fois le Père, le Fils et le Saint-Esprit, et s’en sert pour justifier le baptême au nom de Jésus, à l’encontre de Matthieu 28:19.
Elle prêche un autre Evangile. Dans le véritable Evangile, on est sauvé uniquement par grâce, par moyen de la foi (Ephésiens 2:8-9).
Le salut est à 100 % l’œuvre de Dieu, et il est donc impossible au croyant né de nouveau de le perdre. Eux prêchent au contraire qu’un chrétien né de nouveau peut aller en enfer à cause des boucles d’oreille, du maquillage, du football, parce qu’il n’a pas reçu leur “baptême”, des pantalons pour les femmes, des jeans… Ils pensent qu’un chrétien né de nouveau peut perdre son salut, et même qu’il peut le perdre plein de fois, et qu’il doit faire des efforts pour le conserver. Ils prêchent la sanctification et le dépouillement, mais ce n’est pas la sanctification et le dépouillement qui sauvent, bien qu’elles soient une conséquence du véritable salut.
C’est la foi en Jésus-Christ et Son œuvre. Vous voyez le problème ? Leur doctrine rend orgueilleux, méprisant, conduit à juger ses frères et ses sœurs, assèche le cœur (je l’ai moi-même expérimenté), rend peureux, faible, craintif même de la mort (alors que Jésus est venu nous en délivrer, Hébreux 2:15). Ce n’est pas le respect des commandements qui sauve, c’est le fait de devenir enfant de Dieu. Les commandements sont simplement le chemin pour mieux L’aimer, et mieux aimer son prochain, et nous montrent qu’il nous est impossible d’être juste par notre propre justice. Or eux croient qu’ils peuvent atteindre le respect de tous les commandements de Dieu, et même que c’est la condition pour être sauvé. Ils donnent plein de règles, mais ne donnent pas la force pour les faire (Romains 8:3). C’est l’amour qui nous donne la force de faire de mieux en mieux Ses commandements.
Or, il est difficile de voir de l’amour chez eux, surtout chez leur disciple David de Sion, qui a dit à d’autres “meurs un peu pour voir” (quel enfant de Dieu inspiré par le Saint-Esprit peut parler ainsi ? beaucoup de païens n’oseraient pas !), et qui a osé traiter d’autres chrétiens de “porcs spirituels”. Ils prêchent un évangile de désespoir et de condamnation, sauf pour les “happy few” qui seront entrés dans leur secte et leur auront obéi. De plus, ils semblent verser dans les pratiques occultes et le vaudou, et une de leurs adeptes a été baptisée dans la souffrance (ressemblant fort à un sacrifice satanique aux esprits des eaux). Jésus-Christ TV a dénoncé cela ici : voici leurs vidéos : https://www.youtube.com/watch?v=xUm4Wv7eby0&list=PLlP2VSkGk0tLEFtk5Nhs1nppJX8G06UGS
Je tiens à préciser que je ne les recommande pas car je suis en désaccord avec leurs doctrines. Notamment avec l’idée que le croyant né de nouveau pourrait perdre son salut [ … ]
Cependant, je leur rends grâce de m’avoir ouvert les yeux sur la nature de cette secte, moi qui croyais que c’étaient eux les vrais disciples de Christ Je compte sur vous pour dévoiler leur véritable nature. Il le faut ! Trop de captifs sont encore prisonniers de leurs griffes.
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2022-08-16:
il s’agit d’une secte internationale, ne se cantonnant donc pas uniquement au Bénin, loin de là.
Il y a de plus eu une division récente dans cette secte, entre les partisans de “l’apôtre Abraham”, et ceux de “l’évangéliste Jean Gratien”.
Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désires, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. (2Ti 4:3-4)
Le faiseur de cercles. Livre et auteur hérétique
Les chrétiens doivent-ils tracer des cercles autour d’eux, pour que leur prière soit efficace?
Nous rencontrons de plus en plus de livres et enseignements proches du Nouvel-Âge en Europe. Voici un texte qui remet en question les enseignement de Mark Batterson, pasteur principal de la National Community Church à Washington. Cet article de lighthousetrailsresearch.com nous aidera à comprendre le phénomène. (traduction par Vigi-sectes avec autorisation)
En 2011, un livre intitulé « Le faiseur de cercles: Les cercles de prière autour de vos plus grands rêves et de vos plus grandes peurs » (The Circle Maker : Praying Circles Around Your Biggest Dreams and Greatest Fears) du pasteur Mark Batterson, de Washington, D.C., a été publié et commercialisé comme une nouvelle façon de prier. Batterson affirme que son livre s’inspire d’un sage juif légendaire, Honi, le dessinateur de cercles, qui a vécu des siècles avant Jésus-Christ. Ce sage mystique, censé être doué pour prier pour la pluie, dessine un cercle autour de lui et déclare qu’il ne bougera pas tant qu’il ne pleuvra pas. L’histoire se termine par la pluie qui tombe.
Le principe du Faiseur de Cercles de Batterson (qui est devenu un livre très populaire) est que si nous traçons des cercles autour des choses importantes de notre vie, y compris nos prières, nous recevrons de grandes bénédictions. Batterson explique :
Au fil des ans, j’ai dessiné des cercles de prière autour de promesses dans les Écritures et de promesses que le Saint-Esprit a conçues dans mon esprit. J’ai dessiné des cercles de prière autour de situations impossibles et de personnes impossibles. J’ai dessiné des cercles de prière autour de tout, des objectifs de vie aux propriétés.1
Batterson affirme que dessiner des « cercles de prière » n’est pas « un tour de magie »2, mais il admet que même si ce n’est pas nécessairement la volonté de Dieu que vous obteniez quelque chose, les cercles de prière peuvent quand même vous donner ce que vous voulez :
Dessiner des cercles de prière commence par le discernement de ce que Dieu veut, de ce que Dieu veut. Et tant que sa volonté souveraine ne deviendra pas votre souhait sanctifié, votre vie de prière sera débranchée de son alimentation. Bien sûr, vous pouvez appliquer certains des principes que vous apprenez dans Le Faiseur de Cercles, et ils peuvent vous aider à obtenir ce que vous voulez, mais obtenir ce que vous voulez n’est pas le but ; le but est de glorifier Dieu en dessinant des cercles autour des promesses, des miracles et des rêves qu’Il veut pour vous.3 (c’est nous qui soulignons)
La formule de Batterson consistant à tracer des cercles pour obtenir des réponses aux prières rappelle le livre toujours populaire qui a fait fureur sur le marché évangélique en 2000, The Prayer of Jabez de Bruce Wilkinson. Le chercheur et auteur Mike Oppenheimer, dans son exposé du livre de Wilkinson, dit :
Dès le début du livre, le lecteur se voit proposer une méthode pour réussir dans sa vie spirituelle par une seule prière quotidienne. . . . Wilkinson pense avoir découvert quelque chose qu’il veut partager avec tous. Si nous nous contentons de prier la prière de Jabez, mot pour mot, chaque jour pendant un mois, nous verrons la bénédiction et la puissance de Dieu dans nos vies. Pour Wilkinson, la réponse ne se trouve pas dans un quelconque choix de Dieu quant au moment ou à la manière dont il doit répondre à la prière de Jabez. L’essentiel est que Jabez ait appris la bonne formule pour demander des choses à Dieu. Wilkinson implique une action de cause à effet qui est garantie : demandez de cette manière et attendez de voir les résultats !4.
Comme l’a reconnu un commentateur, La prière de Jabez répondait en réalité à un désir lubrique de l’homme – être comme Dieu :
Malheureusement, ce livre est un indicateur de la condition de l’église aujourd’hui ; il reflète le désir de beaucoup de gens de partager sa gloire, tout comme Adam et Eve l’ont fait il y a 6 000 ans. Aujourd’hui, nous ne voulons pas nous soumettre à Dieu, nous voulons être Dieu.5
La prière répétée dans La prière de Jabez n’est pas vraiment différente de l’idée derrière les cercles de prière dans Le faiseur de cercle. L’homme développe une formule pour obtenir ce qu’il veut, et Dieu doit maintenant répondre à ces demandes ou prières.
The Circle Maker décrit la légende de Honi en l’an 1 avant J.-C., où la terre était soumise à une sécheresse. Dans l’extrait ci-dessous, Batterson dit :
Avec un bâton de six pieds dans sa main, Honi a commencé à tourner comme une boussole mathématique. Son mouvement circulaire était rythmé et méthodique. Quatre-vingt-dix degrés. Cent quatre-vingts degrés. Deux cent soixante-dix degrés. Trois cent soixante degrés. Il ne lève jamais les yeux, sous le regard de la foule. Après ce qui semblait être des heures, mais qui n’était que des secondes, Honi se tenait à l’intérieur du cercle qu’il avait dessiné6.
La pluie est tombée et Batterson déclare :
Le cercle qu’il a dessiné dans le sable est devenu un symbole sacré.7
Que Dieu ait fait pleuvoir en réponse aux prières de Honi ou non, nous n’essaierons pas de spéculer, mais ce que Batterson a fait dans son livre, c’est transformer la “création de cercles” en une pratique et un rituel (basé sur le dessin de cercles) qui est censé apporter de grands résultats dans la vie d’une personne, comme ce fut le cas pour Honi. (NDLR: Le Talmud de Babylone et celui de Jérusalem diffèrent dans l’histoire d’Honi, lui-même un érudit du Talmud )
Il est intéressant de noter que le mot « cercle » (NDLR) n’est utilisé que 4 fois dans la Bible Louis Segond ( 1Roi 7:35; Job 26:10; Proverbes 8:27; Esaïe 40:22) toujours pour les œuvres de Dieu, et qu’il n’existe aucun précédent dans la Bible indiquant que nous devrions dessiner des cercles pour que nos prières soient exaucées. Au contraire, il existe d’innombrables exemples dans la littérature païenne, wiccane et New Age qui font référence aux cercles.
Si dessiner des Cercles de Prière est une idée si merveilleuse inspirée par Dieu, comment se fait-il que les satanistes et les adeptes de l’occultisme considèrent les cercles comme un élément majeur de leur système de croyance ?
Se pourrait-il que l’église ne fasse qu’imiter une pratique occulte ? Et si dessiner des cercles était un élément important et nécessaire pour que le croyant chrétien ait une vie de prière efficace, alors comment se fait-il que ni les disciples ni Jésus n’aient donné d’instructions sur la façon de dessiner des cercles de prière ? Ils n’auraient sûrement pas laissé de côté un élément vital et efficace pour que Dieu réponde aux prières.
Les cercles et la spiritualité autochtone
Par Nanci Des Gerlaise.
En tant qu’Amérindienne « crie », je reconnais le lien entre la création de cercles de Batterson et la spiritualité autochtone (un système de croyance mystique du Nouvel Âge).
(NDLR Les Cris sont un des peuples algonquiens d’Amérique du Nord, vivant entre les montagnes Rocheuses et l’océan Atlantique.)
Danse des indiens algonquiens (gravure de John White, 1590). (wikipédia)
Bien que Batterson ne parle pas de la spiritualité autochtone dans son livre, faire des cercles (circle making) est un moyen de conditionner les chrétiens à accepter plus facilement la spiritualité autochtone et le Nouvel-Âge, que Batterson le veuille ou non.
Dans la spiritualité amérindienne, tout se fait en cercle parce que le “pouvoir du monde” fonctionne en cercle, donc tout est considéré comme circulaire, de l’enfance au culte. Comme la lune, le soleil et la terre sont tous ronds, on dit que tous les cercles attirent une énergie spirituelle, tout comme l’expression symbolique. Le cercle que représente la roue médicinale est une intégration de l’énergie et de la matière, ainsi que de l’esprit et de l’homme, afin de parvenir à une plus grande compréhension et création spirituelles. Certaines parties de la spiritualité autochtone impliquant des cercles sont :
les danses en rond,
les cercles de discussion,
les cérémonies du calumet,
les tambours,
les quatre quadrants (nord, sud, est et ouest),
les saisons et la vie de l’homme.
Voici quelques informations sur la « roue de médecine » amérindienne, les cercles, tels que ceux que Batterson promeut, deviennent très populaires au sein de l’église chrétienne, et les chrétiens doivent comprendre la nature de ce dans quoi ils s’engagent.
Les Amérindiens ont développé le concept de la roue médicinale pour illustrer leur conviction que la vie est un cercle – de la naissance à la mort et à la renaissance – et pour servir de guide à la compréhension de soi, de la création et de ses devoirs. Tout ce qui se trouve dans la roue est lié, et le but est que ces éléments interconnectés soient en équilibre les uns avec les autres. Les cérémonies importantes ont toujours lieu dans un cercle.
Le quatre est un chiffre important dans la spiritualité autochtone – quatre directions, quatre vents, quatre saisons, quatre éléments, etc. La roue comporte donc quatre quadrants, qui se déplacent dans le sens des aiguilles d’une montre, car c’est la direction du soleil.
Il existe de nombreuses interprétations et utilisations de la roue, mais voici celle que ma famille utilisait (je suis la fille et la petite-fille d’hommes-médecin). Nous croyions que notre gardien spirituel était l’ours grizzly.
Au centre se trouvent le créateur et l’individu.
L’est représente le commencement ou la naissance, le printemps, l’endroit où le soleil se lève et est symbolisé par l’aigle comme gardien des esprits.
Le quadrant suivant, le sud, est la zone mentale, représentant l’adolescence et symbolisée par le bison, gardien de l’esprit.
L’ouest représente les émotions ainsi que la saison de l’automne et est symbolisé par le grizzly.
Le nord représente le moi spirituel et est symbolisé par le loup.
Francis Whiskeyjack, un aîné (ancien) cri et expert de la roue de la médecine, déclare :
Lorsque nous partageons ce cercle avec d’autres, nous demandons au Créateur, le guérisseur, de nous guérir. Nous demandons à nos guides spirituels, les aides, nos grands-pères et nos grands-mères, de prier pour nous, d’être des médiateurs et de nous aider8.
La roue résume leur foi centrée sur la terre et révèle un système d’interaction des croyances animistes, panthéistes et spiritualistes dans leur quête de plénitude spirituelle.
Il ne s’agit là que d’un bref résumé d’un enseignement très complexe qui a exercé une forte influence pendant des siècles sur les peuples amérindiens.
Contrairement à cette vision, cependant, la vision biblique est linéaire. C’est-à-dire qu’elle considère que la vie humaine a un début et une fin. De la création au retour de Jésus-Christ, de la chute de l’homme dans la Genèse au nouveau Ciel et à la nouvelle Terre, Dieu révèle dans la Bible une histoire linéaire remplie d’objectifs : créer et sauver un nouveau peuple pour Lui-même. La roue de la médecine (ou le cercle) indique qu’il n’y a ni début ni fin à l’existence d’un homme ou d’autres êtres créés. Mais nous savons par l’Écriture que l’homme charnel a effectivement un début (la naissance) et une fin (la mort). De même, de façon linéaire, ceux qui sont inscrits dans le Livre de la Vie vivront éternellement au Ciel, grâce à l’œuvre achevée à la Croix par Jésus-Christ, tandis que la séparation éternelle d’avec Dieu attend ceux qui rejettent le Christ.
La roue de médecine (aussi appelée cercle de vie) est utilisée pour entrer en contact avec les morts, avec les guides spirituels et avec le « grand esprit ». Mais la Bible est claire : l’homme n’a qu’un seul médiateur entre lui et Dieu :
Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme (1 Timothée 2:5)
Cercles de prière, petits groupes et «réveil».
Un article écrit par le regretté Ed Tarkowski, apologiste et chercheur, donne quelques indications intéressantes sur les chrétiens qui participent à ces « cercles de prière ». Il faut noter qu’en soi, il n’y a rien de mal à se réunir en petits groupes de croyants ou à se donner la main en se tenant en cercle. Cependant, ces pratiques ne doivent pas être acclamées comme des remèdes divins ou des formules spéciales de réussite. Bien que ces pratiques puissent être parfaitement bénignes, entre de mauvaises mains, elles peuvent accomplir beaucoup de mal – surtout si l’on considère qu’elles peuvent avoir l’apparence d’efforts pieux. C’est d’ailleurs ce qui s’est produit dans de nombreux cas dans le renouveau du mouvement charismatique. Au premier abord, il peut sembler extrême de critiquer des personnes qui se tiennent par la main, se tiennent en cercle et prient, mais après avoir lu le document de Tarkowski, vous pourrez peut-être comprendre et approuver ses préoccupations :
Le Renouveau charismatique a généralisé l’usage des cercles de prière par le biais des réunions de prière œcuméniques qui ont débuté après Vatican II, …
et ces cercles ont fait partie des premiers moyens utilisés par les personnes chargées de mettre tout cela sur la « bonne » voie. Le mouvement du berger a ensuite été introduit par Bob Mumford, Charles Simpson, Derek Prince, Joe Garlington, Larry Tomczak et d’autres. Dans les années 1970, beaucoup de ces hommes se sont rendus dans notre ville et dans tout le pays pour tenir de grandes réunions afin d’instiller l’idée de responsabilité / transparence au sein des petits groupes. Ce que tout cela a donné, bien sûr, c’est que des groupes démonisés ont été amenés à rendre des comptes (et se confier) à des hommes, tandis que la parole de Dieu était déformée, rejetée, compromise et changée.9
Comme nous avons été témoins de leaders chrétiens compromis mettant l’accent sur les petits groupes, l’unité, le réveil, et la responsabilité des leaders, ce que Tarkowski suggère est logique. Il poursuit :
Il existe actuellement une tendance à relier tous ces petits groupes en un Cercle de prière mondial afin de démontrer l’unité en “Jésus” dans le monde entier. Les chrétiens peuvent penser que cette unité concerne uniquement le christianisme, mais ce n’est pas le cas. Ce qui est en vue, c’est que toutes les religions du monde participent à un cercle de prière unifié formé autour du globe. . . . [Les cercles de prière] seront l’un des outils motivant utilisés pour maintenir le contrôle et amener l’évolution finale de cette bête, une église mondiale. Le partage intime des petits groupes de prière se transformera en un grand frère qui saura tout sur chaque membre. Les groupes seront dirigés vers une communauté mondiale vivant sous un système de responsabilité contrôlée envers l’homme. La conscience Nouvel-Âge de l’unité dans la diversité, ainsi que la paix basée non pas sur la parole de Dieu, mais sur un ensemble de valeurs universelles, seront finalement réalisées par cette entité mondiale.10
Un sympathisant prolifique du Nouvel-Âge, Leonard Sweet, réitère ce point dans son livre «Spiritualité Quantique» (Quantum Spirituality) lorsqu’il déclare :
Le pouvoir des petits groupes réside dans leur capacité à développer la discipline nécessaire pour que les gens soient « en phase » avec la conscience du Christ et connectés les uns aux autres11.
Cette “conscience du Christ” à laquelle Sweet fait référence est la croyance que tous les humains sont habités par la divinité (c’est-à-dire que Dieu est chaque homme – le panenthéisme).12
Il est également essentiel de réaliser qu’une grande partie de ce que nous avons dans l’église aujourd’hui est un recentrage des valeurs. Alors que les véritables réveils du passé étaient caractérisés par la repentance et la foi en l’Évangile – où se tourner vers le Christ et vivre pour lui devenait l’objectif principal, la plupart des réveils d’aujourd’hui sont truffés de formules de réalisation de soi et de réussite. Plutôt que de s’efforcer de trouver en Christ tout ce qui est nécessaire pour vivre pieusement, une foule de formules sont proposées – comme si bien manipuler la lampe d’Aladin pouvait en faire sortir le génie.
À l’automne 2016, un certain nombre de dirigeants chrétiens se sont réunis pour un événement œcuménique intitulé : « Le rassemblement: Une assemblée solennelle ». Un document de promotion de l’événement indiquait :
Chaque fois qu’une assemblée solennelle ou un rassemblement sacré a été appelé dans les Écritures, il a généralement été appelé par ceux qui sont en position de leadership – que ce soit un prêtre, un prophète ou un roi – et il a généralement été appelé pour le leadership d’abord. Même en Amérique, nos archives historiques vérifient qu’avant chaque réveil national, le leadership spirituel du jour a mis l’accent sur le rassemblement en petits groupes pour le jeûne et la prière, ce qui a ensuite conduit à de plus grands rassemblements et à un plus grand changement.13 (accentuation ajoutée)
Aujourd’hui, on parle beaucoup dans l’église de l’unité et du réveil. Le consensus est que nous ne pouvons pas avoir de réveil si nous ne nous rassemblons pas tous ensemble (tous signifiant évangéliques et catholiques, et dans certains cas, des personnes de toutes les religions), en laissant tomber nos différences doctrinales. C’est une chose déconcertante car la doctrine est le cadre de notre foi chrétienne biblique.
Le Faiseur de Cercle et la Prière Mystique
L’accent mis sur le renouveau œcuménique, s’accompagne d’une spiritualité mystique qui contribue à accélérer la dynamique. Le Faiseur de Cercle de Mark Batterson accentue cela en convainquant les gens que si certains rituels ou méthodes sont effectués, alors les choses peuvent changer. Dans son livre « Murmure : Comment entendre la voix de Dieu » (Whisper : How to Hear the Voice of God), publié en 2017, Batterson poursuit cette orientation mystique (c’est-à-dire la spiritualité contemplative). Il y donne une leçon sur la Lectio Divina, une pratique qui consiste à prendre un mot ou une phrase de l’Écriture et à le répéter lentement, ce qui est censé faciliter l’audition de la voix de Dieu (en réalité, la Lectio Divina est une pratique d’accès à la méditation de style oriental à part entière ; la Lectio Divina utilise la Bible comme outil pour trouver un mot ou une phrase mantrique). Batterson explique ce qui se passe lorsqu’on pratique une telle méditation :
Si nous ralentissons notre esprit, nous entrons dans un état de vigilance détendue qui produit des ondes alpha entre huit et treize cycles par seconde. Ces ondes alpha sont amplifiées par la fermeture des yeux, ce qui pourrait être un argument physiologique en faveur de la prière et de la méditation de cette manière.14 (c’est nous qui soulignons)
Le chercheur et auteur Ray Yungen parle des ondes alpha dans son livre « A Time of Departing »(qui identifie et critique la spiritualité contemplative) :
Lorsque j’entends un chrétien parler ainsi [des ondes alpha], cela déclenche en moi une très profonde inquiétude pour cette personne, car je sais ce que l’on entend par « alpha ». Dans le livre de Laurie Cabot, « Le Pouvoir de la Sorcière » (Power of the Witch), alpha est un terme qu’elle utilise abondamment pour désigner la méditation ou le silence. En fait, elle ne s’en cache pas mais confie :
La science de la sorcellerie est basée sur notre capacité à entrer dans un état modifié de conscience que nous appelons “alpha”. En alpha, l’esprit s’ouvre à des formes de communication non extraordinaires, telles que la télépathie, la clairvoyance et la précognition. Il est également possible d’éprouver des sensations hors du corps et de la psychokinésie, ou de recevoir des informations mystiques et visionnaires qui ne sont pas transmises par les cinq sens. En alpha, les filtres rationnels qui traitent la réalité ordinaire sont affaiblis ou supprimés, et l’esprit est réceptif aux réalités non ordinaires 15 (c’est nous qui soulignons).
Cabot poursuit en parlant de l’état alpha :
L’état alpha est le tremplin pour tous les travaux psychiques et magiques. C’est le cœur de la sorcellerie. . . . Les mystiques de toutes les traditions religieuses parlent des états de conscience alpha et de l’attrait de la lumière divine, bien qu’ils le fassent avec leurs propres métaphores et images. À leur manière, ils ont appris à entrer en état alpha en priant ou en adorant. Ils apprennent à devenir illuminés.16
On pourrait penser : “Attendez un peu, Mark Batterson ne fait pas la promotion de la sorcellerie“. Peut-être pas sciemment, mais c’est exactement ce qu’il promeut, ainsi que d’autres qui enseignent à leurs adeptes à s’engager dans des pratiques de prière mystique.
À un moment donné, Batterson avait une liste de lectures recommandées sur son site Web qui comprenait les livres de plusieurs défenseurs du Nouvel-Âge et de la méditation. À propos de l’un d’entre eux, le livre d’Eckhart Tolle, « Pratiquer le pouvoir de l’instant présent » (Practicing the Power of Now), Batterson affirmait qu’il avait …
joué un rôle déterminant dans ma façon de penser la vie.17
Batterson n’a plus cette page sur son site Web, mais il n’y a pas eu de dénonciation publique des Nouvel-Âgeux qu’il recommandait (en tant que pasteur chrétien). Et en sachant ce que Le faiseur de Cercle (The Circle Maker) et Murmure (Whisper) promeuvent, on ne peut s’empêcher de se demander quelle influence ces mystiques ont eu sur Mark Batterson.
Une ligne droite vers la vérité
Le Christ a enseigné à ses disciples et à ses adeptes comment prier à travers l’exemple de plusieurs prières, dont aucune ne contient la prière en cercle (par exemple, Luc 11:1-4 ; Jean 17). Élie est présenté dans le livre de Jacques comme un exemple du prier avec foi. Aucun cercle n’est mentionné. Élie n’a pas dessiné un cercle autour de lui lorsqu’il a prié. Il s’est simplement incliné, a mis son visage entre ses genoux et a prié. Il n’a pas insisté sur quoi que ce soit ou informé Dieu de la manière dont il voulait que la pluie tombe.
En réalité, bien que Mark Batterson insiste sur le fait que nous devrions prier Dieu, sa pratique consistant à former des cercles est similaire à celle de la sorcellerie. Et en montrant Honi le mystique, il valide encore plus cela : ce que Honi a fait, c’est dessiner un cercle autour de lui, ce qui est exactement ce que ferait un faiseur de magie ou une sorcière, comme le décrit le texte suivant :
[Le cercle mystique est un cercle (ou une sphère, un champ) d’espace délimité par les praticiens de nombreuses branches de la magie rituelle, dont ils pensent généralement qu’il contiendra de l’énergie et formera un espace sacré, ou leur fournira une forme de protection magique, ou les deux. Il peut être marqué physiquement, dessiné dans du sel ou de la craie, par exemple, ou simplement visualisé. Sa signification spirituelle est similaire à celle du mandala et du yantra dans certaines religions orientales.18
Il fut un temps où les églises croyaient que le fait d’élever Jésus-Christ, de prêcher et d’enseigner la vérité de la Parole de Dieu, et d’être tout simplement le peuple unique et pieux de Dieu… attirerait les individus aux réunions.
Cette méthode a commencé à disparaître progressivement lorsque les subterfuges pour attirer les foules sont devenus populaires. Des serviteurs pensaient que le fait de manger leur déjeuner sur le toit du bâtiment de l’église attirerait les gens vers le Christ. D’autres églises organisaient des concours de remplissage de bancs, et de grands prix étaient attribués à ceux qui pouvaient remplir le plus de bancs avec le plus de personnes. Les astuces se multipliaient en même temps que le mimétisme de la vérité et de la piété. Malgré les avertissements copieux et polémiques d’hommes de Dieu qui connaissaient les conséquences de telles manigances, ils ont continué à travailler à l’augmentation de la valeur numérique de la fréquentation des églises jusqu’à ce qu’elle devienne l’objectif principal. Il s’est développé un pragmatisme rance que de nombreuses églises utilisent aujourd’hui pour justifier tout ce qu’il faut pour que les gens franchissent les portes. Elles ont dessiné un cercle autour des techniques de marketing séculières et les ont acceptées.
L’amour est-il vraiment la motivation du paradigme actuel du dessin de cercle ? Considérons les ramifications. De nombreuses églises et même des dénominations ont dessiné des cercles autour de faux enseignants, d’enseignants du Nouvel-Âge, de gourous, de mystiques, d’adeptes de fausses religions, de sectes, d’évolutionnistes et de sécularistes. Non seulement elles les ont accueillis, mais elles les ont même placés devant leurs congrégations pour présenter leurs hérésies.
Je me souviens d’une époque où la plupart des serviteurs de de Dieu n’acceptaient pas les vains honneurs et la gloire. Il semble que maintenant ils dessinent un cercle autour des accolades et de l’adoration des masses et les acceptent. Ils s’y complaisent comme s’il s’agissait d’un avantage divin. Ils ont également tracé des cercles autour d’une grande partie des méthodes de divertissement et des genres musicaux du système mondial et les ont acceptés.
Les prédicateurs font désormais des performances théâtrales de plutôt que de prêcher sous l’onction du Saint-Esprit. Ils apparaissent davantage comme des icônes du divertissement, des comédiens de stand-up et des coach de motivation séculiers que comme des hommes de Dieu. Ils ne sont ni brisés, ni contrits, ni passionnés par la vérité, ni sincères, et ne sont pas non plus guidés par le Saint-Esprit, qui renvoie toujours à la Parole de Dieu et à l’œuvre achevée de Jésus-Christ sur la Croix. Les offres musicales de leurs églises ressemblent davantage à des concerts de musique profane. La charnalité est tellement présente que l’on peut se demander s’il est possible pour les participants d’adorer Dieu en Esprit et en vérité. La vérité est que ces églises ont tracé un cercle autour de l’esprit du monde et l’ont absorbé.
Ce n’est pas de cercles dont les gens ont besoin, mais plutôt de ce que Dieu leur offre : une relation avec son Fils – pas de gadgets, pas de magie, pas d’artifices – pas de cercles. Dieu offre le don gratuit de la vie éternelle par Jésus-Christ à tous ceux qui se dirigent en ligne droite vers son trône de grâce et vers sa vérité éternelle.
Car la parole de l’Éternel est droite, Et toutes ses œuvres s’accomplissent avec fidélité; (Psaume 33:4)
NDLR : Remarque de Vigi-Sectes
“Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi;” (jean 15:26)
Nous avons eu vent de Mark Batterson, de part un livre de Heather Zempel qu’il a préfacé.
Heather Zempel se présente elle-même ainsi :
Elle est la pasteure chargée de la formation de disciples et directrice des ministères sur le campus de la National Community Church à Washington, DC. Elle est l’auteur de plusieurs livres, dont Big Change, Small Groups, un livre pratique pour les responsables de petits groupes d’adultes.
Mark Batterson a préfacé ce livre ainsi:
.. .Si je suis convaincu que ce livre est une bonne ressource pour vous, c’est parce que je connais la personne qui se cache derrière les mots. Heather Zempel est une leader dans tous les sens du terme, qui a également la passion d’aider les autres à grandir spirituellement. Heather est notre pasteur de la formation de disciples à la National Community Church de Washington, DC, où elle supervise les petits groupes, dirige la formation au développement du leadership et fait partie de notre équipe d’enseignants du week-end. Je ne suis pas sûr de connaître quelqu’un de plus passionné par la formation de disciples ou de plus doué pour les groupes. La “communauté” de National Community Church ne serait pas ce qu’elle est sans elle !
Je suis également convaincu que tu peux le faire ; tu peux “diriger petit”. Tu sais que ce que tu fais pour quelques-uns, a plus de potentiel que ce que tu peux faire pour beaucoup. Tu peux t’ engager et être présent par de petits moyens qui font une grande différence. Tu peux apprendre à voir au-delà du désordre qui peut parfois se frayer un chemin dans ton groupe et attendre patiemment le miracle. Tu peux être le leader qui fait une différence dans la vie des adultes que tu dirige. Oui, TOI . (en capitale!) Et cela pourrait bien changer ta vie aussi. Mark Batterson Pasteur principal, National Community Church Washington, DC
Big Change, Small Groups, p. 15, traduction de Vigi-sectes
Indéniablement, le féminisme a porté ses fruits, ce « qui se cache derrière les mots » n’est pas la Parole de Dieu, rarissime dans ce livre, mais c’est une femme nommée ancienne, pasteure et leader dans l’Eglise ou Mark Batterson est pasteur. Comme on le voit de plus en plus, presque n’importe qui peut devenir « leader » et enseignant d’un groupe, sans connaître la Bible ni répondre aux critères de l’enseignement ou de l’ancien. La parole de Dieu n’est plus au centre mais c’est le développement personnel.
Cette préface de Mark se termine avec 9 « tu peux / Tu sais / TOI »,Oui, c’est bien l’Homme qui est au centre du cercle, au centre tout court. On est loin des Paroles de Christ :
« … sans moi, vous ne pouvez rien faire ». Jean 15:5
La racine de ces maux: Le déni des Ecritures
Page 64, le livre nous révèle la racine de ce centrage sur l’homme.
On cite la Bible, mais pour en dénier l’autorité.
Les sentiments et émotions prennent le dessus
Je crois que la Bible est le fondement et le filtre de notre vie et de nos croyances, et devrait donc être le fondement et le filtre de nos groupes. “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, réprimander, corriger et former à la justice, afin que le serviteur de Dieu soit parfaitement équipé pour toute bonne œuvre.” (2 Timothée 3:16-17) La Bible est digne de confiance, inspirée et fait autorité en matière de vie et de foi. Une partie de votre travail consiste à relier la foi de notre groupe à la vérité intemporelle des Écritures. Veillez à ouvrir vos Bibles ensemble et à parler de ce qu’elles disent. Réfléchissez-y. Priez à travers elle. Et même discutez-en. Aidez les gens à se débattre eux-mêmes avec des questions de foi. Montrez-leur comment vous reliez les Écritures à votre vie. Votre objectif n’est pas de donner des réponses correctes à toutes leurs questions, comme si vous étiez une brillante encyclopédie biblique ambulante et parlante.
2 Timothée 3:16-17 est cité, puis immédiatement ruiné de toute signification.
L’autorité “en matière de vie et foi” ne signifie rien de compréhensible, sauf de la confusion. La Bible ne fait donc pas autorité en matière d’ …. histoire, science, véracité, morale … etc … . Intrinsèquement, si la Bible commence, continue et se termine par un ou des mythes, comment fera-t-elle autorité en matière de foi et vie.
Le “se débattre” avec des questions montre le combat de celui qui se conforme à l’esprit de ce siècle tout en voulant affirmer l’autorité de la Parole de Dieu. Le responsable du groupe ne doit pas enseigner les Ecritures à ceux qui ne la supporte pas, mais communiquer des impressions.
Notes :
Mark Batterson, The Circle Maker (Grand Rapids, MI : Zondervan, édition Epub, 2011), emplacement Kindle 82.
Ibid, emplacement Kindle 89.
Ibid, emplacement Kindle 91.
Mike Oppenheimer, “Prier comme Jabez ?”
Bill Koenig, “Prayer of Jabez : The New Christian Mantra”.
Mark Batterson, The Circle Maker, op. cit, Kindle location 37.
Ibid, emplacement Kindle 63.
Francis Whiskeyjack, “The Medicine Wheel”.
Ed Tarkowski, “Prayer Circles : Tools of Empowering Intimacy/Accountability Groups”. Note : Nous remercions Warren B. Smith d’avoir porté cet article de Tarkowski à notre attention.
Ibid.
Leonard Sweet, Quantum Spirituality (Dayton, OH : Whaleprints, 1991), p. 147. Pour un rapport documenté sur la spiritualité de Leonard Sweet, lisez la brochure de Warren B. Smith Leonard Sweet-A More Magnificent Way of Seeing Christ ?
Lisez la brochure de Warren B. Smith intitulée Be Still and Know That You Are Not God.
Le Rassemblement.
Mark Batterson, Whisper : How to Hear the Voice of God (New York, NY : Multnomah, imprint of Crown Publishing Group, 2017, Kindle Edition), p. 74.
Ray Yungen, A Time of Departing (Eureka, MT : Lighthouse Trails Publishing, 2nd ed., 2006), pp. 176-177, citant Laurie Cabot, Power of the Witch (New York, NY : Bantam Doubleday Dell Publishing, 1989), p. 173.