Témoignage : Collégienne renvoyée à cause de la danse de Shiva

Voici le témoignage d’une innocente demoiselle d’un collège public, Le collège des Aiguerelles à Montpellier, apparemment trop laïque, puisqu’il imposait “la danse de Shiva” aux collégiens.

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collège des Aiguerelles

En 2003, elle fût renvoyée durement pour sa foi chrétienne qu’elle a mise en pratique, en refusant la danse et les incantations au dieu hindou.

Date 2003.


J’ai débuté ma scolarité dans un collège de quartier au sud de Montpellier. J’étais de nature timide mais cela ne m’a pas empêchée de me faire très vite des amis. J’avais de bonnes notes dans toutes les matières et mes professeurs m’appréciaient. Lors des réunions parent-professeur, plusieurs éloges avaient été faites en ma faveur. Mais tout cela a basculé lors du 2ème semestre en 5ème. 

Deux professeurs avaient décidé de faire un programme commun sur l’Inde. Ma professeure de français nous faisait découvrir la littérature indienne et mon professeur de sport  avait convié une danseuse indienne pour nous enseigner des cours de danse.

Rien n’était problématique jusque-là. Les ennuis ont commencé lors du premier cours de sport. La danseuse indienne nous montrait comment danser et reproduire ses gestes. J’ai participé jusqu’au moment où elle nous a dit que cette danse était une prière en faveur du dieu Shiva (le shivaïsme est une des traditions majeurs de l’hindouisme pratiqué par plus de 200 millions d’hindous qui vénère Shiva comme le dieu créateur).

Puis elle a commencé à chanter “Shiva, Shiva” en nous demandant de faire de même. 

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Mais moi, je n’étais pas hindoue, j’étais chrétienne. Je ne voulais prier aucun autre dieu que le mien.

J’en ai parlé à mes parents le soir-même. Nous nous sommes mis d’accord pour demander une abstention de cours mais mon professeur de sport a refusé ma demande et ma professeur de français m’a convoqué pour savoir si j’avais été forcée par mes parents. Je lui ai répondu que c’était un choix basé sur mes propres croyances. Dans ma classe il y avait aussi trois élèves de confession musulmane, qui elles non plus ne souhaitaient pas suivre des cours d’une danse hindoue. Ma professeure de français a alors fait une réunion de classe pour en parler. Elle a organisé un vote pour savoir qui voulait continuer la danse et qui voulait changer de sport pour le semestre. La majorité vota pour continuer, plusieurs étaient neutres et un seul vote était contre. Quelques jours après, j’étais convoquée avec mes parents chez le principal du collège qui nous rappelait que nous étions dans un établissement laïc et que je ne pouvais pas refuser de participer à un cours pour raisons religieuses.

Mes parents demandèrent si je pouvais changer de classe car nous étions la seule 5ème du collège qui avait un programme sur l’Inde. Il refusa en prétextant qu’une telle décision pousserait d’autres élèves à faire des demandes similaires. Puis il me laissait avec deux options: continuer les cours de danse ou changer de collège. Je n’ai pas eu d’autre choix que de choisir la deuxième option. 

  Quelques jours après, je me suis retrouvée dans un collège au centre ville de Montpellier. C’était la première fois à 12 ans que je devais prendre le bus toute seule. C’était le milieu d’année et je devais m’intégrer à une classe qui me voyait comme une rebelle “virée de son collège”.

Les enseignants ne savaient pas pourquoi j’étais là et plusieurs d’entre eux m’ont dit:

“Ici ce n’est pas comme dans ton ancien collège, le niveau est beaucoup plus élevé, tu n’auras pas d’aussi bonnes notes”.

J’étais quelqu’un de timide qui aimait étudier mais depuis mon changement de collège, je n’écoutais plus beaucoup en classe et mes notes ont chuté passant d’une moyenne de 18/20 à 11/20. 

Mes camarades de classe de mon ancien collège continuaient de venir chez moi et me racontaient les médisances des professeurs à mon égard. Ils me décrivaient comme intolérante. Une professeure d’histoire / géographie osa dire que c’était à cause de personnes comme mes parents et moi qu’il y avait eu des guerres de religion.

De leur côté, les élèves m’ont tous respectée malgré leur incompréhension vis-à-vis de mon choix. 

Devant le collège, des tags portant mon prénom ont même été faits par deux de mes copines musulmanes. Elles auraient aussi sûrement voulu éviter de prier un autre dieu.

La laïcité française n’a respecté aucune de nos religions. “


Note de Vigi-Sectes:

La demoiselle a finalement eu un son Bac S avec mention.

Un protagoniste de la laïcité disait :

« le but de la morale laïque est de permettre à chaque élève de s’émanciper, car le point de départ de la laïcité c’est le respect absolu de la liberté de conscience. Pour donner la liberté du choix, il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel, pour après faire un choix »12

Vincent Peilhon

Ça c’est la théorie!

Dans la réalité pratique, le respect absolu de la liberté de conscience fut rejeté, ensuite, les professeurs l’ont sali, elle et ses parents, devant les autres collégiens après son départ. C’est un abus psychologique considéré comme sectaire par les spécialistes de sectes.

Le choix donné à cette lycéenne fut un non-choix. Celui d’être imposée une vision du monde incohérente à laquelle elle n’adhérait pas (une laïcité prosélyte): Etant forcée d’invoquer un dieu hindou, sinon d’être arrachée de son collège. Ce non-choix est une forme de violence, un abus psychique qui marque une enfant de 12ans.

Un catalogue d’une exposition laïque concluait ainsi :

… la religion, toutes les religions, permettent tout, justifient tout. Les dieux proposent, les hommes disposent. Mais comment assurer une fois pour toutes la paix des religions ? L’Occident chrétien a apporté sa réponse, radicale : marqué lui-même par une longue tradition de violence religieuse, il a fini par apprendre les vertus de la tolérance, avant de séparer l’Etat de la religion, permettant ainsi aux hommes de croire ce qu’ils veulent sans se sauter à la gorge. Cela s’appelle la laïcité. Cette solution est-elle la seule possible ? Sans doute, encore qu’elle soit difficilement exportable, nous en avons tous les jours la preuve, hélas !

Expo-dieux : Genève, dec. 2019

Les “vertus” de la “tolérance” de ce collège, n’ont séparé ni l’Etat de la religion, ni l’Occident chrétien de la religion laïque, et cette dernière a sauté à la gorge de celle qui voulait “croire en ce qu’elle veut”.

La mise en pratique d’une tolérance laïque … non exportable!

Il est temps de lever le voile du mythe de cette laïcité propagée avec zèle dans les collèges:

  • Les guerres les plus meurtrières ne furent pas celles des religions, mais les guerres séculières. (70-80 millions pour la 2ème guerre mondiale).
  • Une autre guerre sévit dans l’ombre, issue des mêmes pères (la maçonnerie est une religion) et du même esprit: la guerre qui tue les innocents sans défense car non nés: L’avortement bat tous les records avec près de 50 millions de morts par an, quasiment seuls, les chrétiens authentiques s’y opposent.

Le président Français, Emmanuel Macron, a affirmé :

(Mila)
Elle est la victime de quoi?
De gens qui considèrent que l’on ne pourrait pas critiquer une religion,
mais en France,
on peut critiquer toute religion,
on peut critiquer tout courant philosophique.

Interview, Emmanuel Macron, Youtube I-Média n°326 – Macron : la haine de la France à l’état « Brut » minute : 18:12

C’est ce que nous ferons donc avec la religion laïque, soi-disant ultime solution aux guerres de religion. Hypocrite et menteuse, cette religion n’a pas apporté ce qu’elle promettait : La séparation de la religion et de l’Etat, l’acceptation de la critique, le respect de la foi.

La demoiselle continuera d’invoquer celui qui ne déçoit pas
et donne ce qu’il promet.

Je suis le chemin, la vérité, et la vie.
Nul ne vient au Père que par moi. 

Dit celui, qui n’a jamais menti, et qui tient ses paroles.

La danse de Shiva dans nos écoles

Nous apprenons avec étonnement qu’une jeune chrétienne brillante a été renvoyée du collège des Aiguerelles à Montpellier sans ménagement ni compassion, pour un seul motif:

Elle refusait de se soumettre à un abus d’autorité : être forcée de danser “la danse de shiva”.

Ce fût pour elle un traumatisme.

Qu’est-ce que la danse de Shiva?

Dans l’hindouisme, Shiva est le dieu suprême, mais il est aussi le dieu Créateur, préservateur, destructeur, dissimulateur, révélateur.

Notre correspondant en Indes nous a fait parvenir des informations de source hindoue.

Quand on dit « Shiva », il y a deux aspects fondamentaux desquels nous parlons. Le mot « Shiva » signifie littéralement, « ce qui n’est pas ». Shiva est l’état de “nonêtre”. Shiva est aussi ténèbres.

source: site hindou https://isha.sadhguru.org/mahashivratri/shiva-adiyogi/who-is-shiva-meaning/
Nataraja, Lord/King of Dance The epitome of masculine tantric celebration |  Indian classical dance, Dancing shiva, Nataraja
Shiva, le dieu aux Cobras

Un autre nom de Shiva est Nataraz, qui signifie “bon artiste qui est très bon danseur et comédien”. Tous les hindous respectent Shiva en tant que dieu. Shiva vit sur le sommet de la montagne Kailash avec sa femme et ses quatre enfants Laxmi, Saraswati, Kartic et Ganesh. Son épouse s’appelle Parbati. Tous les membres de sa famille sont des dieux hindous. Laxmi est un dieu de valeur, Saraswati est pour la connaissance et la sagesse. Ganesh pour le succès et Kartic pour les jeunes.

Nous présentons ici sommairement quelques informations spécifiques de cette danse de la part d’un auteur hindou, pour … ironiquement, mieux comprendre (ou expliquer) la portée des programmes de cette école publique si éclairée, d’avoir exercé avec zèle la laïcité, la plus neutre des religions!:

Voici donc un extrait de ” THE DANCE OF SHIVA” par Ananda K. Coomaraswamy.


Parmi les plus grands noms de Shiva se trouve Nataraja, Seigneur des danceurs ou Reine des acteurs.

Quand l’acteur bat le tambour,
Tout le monde vient voir le spectacle;
Quand l’acteur rassemble les propriétés de la scène
Il demeure seul dans son bonheur.

Combien de danses de Shiva sont connues de Ses adorateurs, je ne peux pas le dire. Il ne fait aucun doute que la racine de toutes ces danses est plus ou moins la même, la manifestation de l’énergie rythmique primitive.

Des diverses danses de Shiva, je n’en parlerai que de trois:

La première

est une soirée dansante dans l’Himalaya, avec un chœur divin, décrit comme suit dans le Shiva Pradosha Stotra:

«Placer la Mère des Trois Mondes sur un trône d’or, parsemé de pierres précieuses, Shulapani danse sur les hauteurs de Kailasa, et tous les dieux se rassemblent autour de lui:

«Sarasvati joue de la vina, Indra de la flûte, Brahma tient les cymbales de chronométrage Lakshmi commence une chanson, Vishnu joue sur un tambour, et tous les dieux se tiennent autour:

«Gandharvas, Yakshas, ​​Patagas, Uragas, Suddhas, Sadhyas, Vidyadharas, Amaras, Apsarases et tous les êtres vivant dans les trois mondes s’y rassemblent pour assister à la danse céleste et entendre le
musique du choeur divin à l’heure du crépuscule.

Cette danse du soir est également mentionnée dans l’invocation précédant le Katha Sarit Sagara. Dans les images de cette danse, Shiva est à deux mains et la coopération des dieux est clairement indiqué dans leur position de chœur. Il n’y a pas d’Asura prostré piétiné sous les pieds de Shiva.


La deuxième danse

bien connue de Shiva est appelée le Tandava, et appartient à Son aspect tamasique comme Bhairava ou Vira-bhadra. Il est joué dans des cimetières et des terrains en feu, où Shiva, généralement ayant dix bras, danse follement avec Devi, accompagné de troupes de diablotins capricieux. Les représentations de cette danse sont courantes parmi les sculptures anciennes, comme à Elura, Elephanta et Bhuvaneshvara.

La danse tandava est à l’origine celle d’une divinité pré-aryenne, mi-dieu, mi-démon, qui tient ses délices de minuit dans le sol brûlant. Plus tard, cette danse sur le terrain de crémation, tantôt de Shiva, tantôt de Devi, est interprétée dans la littérature Shaiva et Shakta dans un sens très touchant et profond.

Troisièmement,

nous avons la danse Nadanta de Nataraja avant l’assemblée (sabha) dans la grêle d’or de Chidambaram ou Tillai, le centre de l’Univers, d’abord révélée aux dieux et aux rishis après la soumission de ces derniers dans la forêt de Taragam, comme lié au Koyil Puranam.

La légende, qui n’a après tout aucun lien très étroit avec le vrai sens de la danse, peut se résumer comme suit:

Dans la forêt de Taragam habitaient des multitudes de rishis hérétiques, à la suite des Mimamsa. Là se dirigea Shiva pour les réfuter, accompagné de Vishnu déguisé en belle femme et d’Ati-Sheshan. Les rishis furent d’abord conduits à une violente dispute entre eux, mais leur colère fut bientôt dirigée contre Shiva, et ils s’efforçaient de la détruire au moyen d’incantations.

L’auteur de cet article fait encore une longue comparaison de la danse de Shiva avec le philosophe Nietzsche, le parallèle est pertinent : Mais nous n’avons pas creuser pour savoir si c’est Nietzsche qui a influencé les hindous, ou si c’est le bouddhisme issue de l’hindouisme qui a influencé Nietzsche.

Hitler allait souvent visiter le musée Nietzschéen de Weimar, car Nietzsche était son père spirituel.

les maîtres, retrouvent la conscience pure des bêtes de proie; monstres remplis de joie, ils peuvent revenir d’une horrible série de meurtres, d’incendie volontaires, de viols, et de tortures avec une joie intacte.

Nietzsche

Note de Vig-Sectes:

Cette source d’information hindoue sur cette danse témoigne amplement que:

  • Cette danse est un acte d’adoration divine,
  • … pratiqué au milieu d’autres divinités diaboliques et hérétiques.
  • Shiva est une idole semi-démoniaque,
  • … à la fois dieu de ténèbres et de la mort (non-existence),
  • … qui à l’occasion piétine d’autres dieux violents.

Shiva dans le monde occulte occidentale

Helena Blavatsky - Wikipedia

Helena Blavatsky, une occultiste précurseur du Nouvel-Âge appréciée des sorcières et mouvements ésotériques, mystiques ou occultes occidentaux, endosse Shiva ainsi :

Shiva, le destructeur, est le créateur et le sauveur de
Homme spirituel
, car il est le bon jardinier de la nature. Il élimine le
plantes, humaines et cosmiques, et tue les passions du physique, pour appeler à la vie les perceptions du spirituel, l’homme.

Voici d’autres extraits de son livre :


Là, quelque 3000 êtres humains représentent les reliques d’environ cent nations et races éteintes, dont les noms mêmes sont maintenant inconnus de nos ethnologues …

The Secret Doctrine, Vol. 1 of 4 de Helena Petrovna Blavatsky, 1893

Helena Blavatsky a fait avancer en Europe (et surtout en Allemagne par la société Théosophique) différentes croyances de l’hindouisme, comme le Karma, la réincarnation, ainsi que d’autres fables dangereuses, les races supérieures et inférieures, dont Hitler s’est servies pour enseigner les SS. (voir le livre: La Croix d’Hitler, Erwin W. Lutzer à partir P.104)

… En effet, la différence entre les religions aryenne hindou et aryenne européenne est très petite …

The Secret Doctrine, Vol. 1 of 4 de Helena Petrovna Blavatsky, 1893

Les responsables de ce collège savaient-ils de quoi ils parlaient et ce qu’ils faisaient en faisant chanter et incanter pour Shiva?

La collégienne chrétienne avait vu juste, et a pris position, la danse de Shiva n’est pas neutre.


On ne saurait danser et invoquer Shiva … et suivre celui qui est l’essence de l’existence, dont le nom est aussi “Je suis” et qui est le seul sauveur et la lumière du monde.

Cf. la bible. Jean 8:58.

“Jésus leur parla de nouveau, et dit: Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.”  (Jean 8:12)