Réponse aimable à une visite de témoins de Jehovah

Merci d’avoir laissé votre gentil petit mot dans notre boîte aux lettres pour nous encourager à consulter le site des Témoins de Jéhovah. C’est très aimable à vous de nous proposer des conseils pour la vie de famille, l’avenir et bien d’autres sujets basés sur la Bible. Depuis de nombreuses années mon épouse et moi préférons prendre nos conseils sur tous les sujets de la vie directement dans la Bible, Parole de Dieu, car la source est inspirée de Dieu et garantie sans erreurs.

Nous suivons le principe de Psaume 118.8

« Mieux vaut chercher un refuge en l’Eternel que de se confier à l’homme ».

Nous admirons beaucoup votre entrain pour parler de la Bible autour de vous. En tant que chrétiens (Christianisme biblique), notre principal préoccupation est le salut de toute personne qui aime et cherche la Vérité. Nous aurions beaucoup aimé en parler de vive voix avec vous et vous encourager à vérifier vos croyances justement à la lumière exclusive de la Bible, l’unique et la toute-suffisante autorité que Dieu ait donné à l’humanité.

Cela vous permet de vérifier par vous-mêmes si vos croyances sont véritablement basées sur la Bible ou sur les interprétations d’une organisation.

En ce qui nous concerne, nous préférons suivre la Bible, Parole de Dieu que de suivre une organisation humaine.

C’est pourquoi vous trouverez ci-joint une petite brochure spécialement rédigée pour vous par un ami qui vous donnera plus de détails sur la façon de vérifier certaines choses, de trouver et de suivre la Vérité. C’est avec plaisir que nous en reparlerions avec vous si vous repassez par ici.

En attendant, nous vous encourageons vivement à vous procurer le livre « Les Témoins de Jéhovah à la Lumière de la Bible et de l’Histoire » de Sarkis Pachaian (l’auteur n’est pas un ex-TdJ) pour mieux comprendre le rôle de la Vérité qui nous amène à Dieu.

Au plaisir d’un prochain contact, nous vous transmettons toute notre amitié et vous remercions cordialement de votre passage.

 

Avertissement spirituel au sujet de la Mission Vie et Lumière

Nous sommes surpris du manque de crainte de l’Éternel de certains arrivistes qui se croient au dessus du lot au point de bafouer l’œuvre de Dieu et ses serviteurs. Malheureusement, l’orgueil et la suffisance sont aujourd’hui, l’apanage de certains…

Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu… Apocalypse 3:17

Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés il n’y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles.
1 Corinthiens 1 :26

Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu’ils se livrent à l’impudicité et qu’ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles. Apocalypse 2:20

Que les fidèles se réveillent! Les disciples de Jésus marchent dans l’humilité, Jésus est venu pour que ceux qui s’enrichissent sur leurs dos repartent à vide !
Et Marie dit: Mon âme exalte le Seigneur, 
Et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur, 
Parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, 
Parce que le Tout Puissant a fait pour moi de grandes choses. Son nom est saint, 
Et sa miséricorde s’étend d’âge en âge Sur ceux qui le craignent. 
Il a déployé la force de son bras; Il a dispersé ceux qui avaient dans le coeur des pensées orgueilleuses. 
Il a renversé les puissants de leurs trônes, Et il a élevé les humbles. 
Il a rassasié de biens les affamés, Et il a renvoyé les riches à vide. 
Luc 1:46-53 
Voir l’article  au sujet de la Mission Vie et Lumière de notre magazine La Route Droite 2017-02&03
… Les atteintes à la personne et à l’oeuvre de Dieu peuvent prendre diverses formes, parfois opposées, mais qui se rejoignent tout de même. Dans ce numéro
nous verrons comment les « lois » suivantes ont influencé nos croyances :
• le naturalisme, les lois de la nature,
• les lois spirituelles du succès et de la prospérité,
• la loi du pouvoir, la loi du plus fort

Les évolutionnistes se retirent de l’arène de la science

NDLR: Nous publions cet article discutant la science et l’étude des origines. Nos différents échanges controversés relatifs aux pseudo-médecines, pseudo-sciences, et philosophie quasi-religieuse aboutissent souvent à la question des origines et de l’infaillibilité des Écritures. Cet article montre que la foi chrétienne ne repose pas sur un ou plusieurs mythes.

Le jour de la mort de l’astrophysicien Stephen Awking, j’étais au CERN, celui qui apporta la nouvelle avait presque les larmes aux yeux. 10 ans auparavant ce scientifique (quasi religieusement) reconnu par le grand public avait fait un discours.
Il y a retracé l’histoire de l’étude des origines par les astrophysiciens, (très intéressante). On remarque que chaque fois que l’on croit avoir percé un mystère, un autre plus grand mystère fait face, et quand le consensus scientifique ne peut expliquer la nouvelle énigme du commencement, (bien entendu sans reconnaître le Créateur) un nouveau modèle scientifique est créé (parfois plus proche de la science-fiction que de la science) amenant d’autres énigmes. Hawking a présenté une image cocasse du pape et d’un scientifique mis en prison par l’Eglise. (Manière malhonnête, très superficielle et expéditive de classer la seule explication possible au Commencement: il n’y a pas de création sans créateur).

Puis Il a clairement affirmé que les scientifiques , confrontés aux énigmes, n’ont pas voulu reconnaître l’existence d’ un Dieu créateur. C’est un choix et non une conclusion basée sur des faits observés.


(Tel que publié dans le Journal of Creationism, Vol. 23:3, décembre 2009, pp. 121-127.)

Cette année, le bicentenaire de la naissance de Darwin et le 150ème anniversaire de la publication de son livre célèbre, a vu beaucoup de réflexion sur l’histoire de la théorie de l’évolution. En effet, il est difficile pour un créationniste du 21e siècle d’apprécier l’optimisme étourdissant qui entourait l’évolutionnisme d’il y a un siècle. Les observations scientifiques directes sur le terrain avaient été formalisées en un argument cohérent pour les origines naturalistes au détriment du créationnisme surnaturel. Cela a commencé avec Charles Lyell voyageant de façon intensive en Europe et en Amérique du Nord pour recueillir des faits géologiques en faveur de ses théories du gradualisme uniformitariste. Les idées de Charles Darwin provenaient de son travail de terrain lors de son voyage maintenant célèbre et de ses observations en tant que naturaliste. Quelques décennies après les écrits de Darwin, une série de découvertes de fossiles d’hominidés (comme les Néandertaliens, l’homme de Java et l’homme de Piltdown) semblaient confirmer des prédictions clés sur l’évolution humaine. Les arguments d’Haeckel en matière d’embryologie furent présentés de manière proéminente. Huxley offrit à Bathybius, la boue draguée du fond de l’océan, comme le lien entre les substances chimiques non vivantes et la vie simpliste. Les créationnistes, d’un autre côté, étaient divisés et incapables de mettre sur pied une réfutation efficace.

Au début du XXe siècle, quelques difficultés ont émergées dans la théorie de l’évolution, dues à la spécialisation accrue des biologistes et à la difficulté de concilier une recherche génétique naissante avec l’évolution graduelle et le mécanisme de la sélection naturelle. Pendant la décennie de 1936 à 1947, la synthèse darwinienne a réconcilié les idées de plusieurs branches de la biologie qui s’étaient séparées, en particulier la génétique, la systématique, la morphologie et la paléontologie. À certains égards, cette période fut le point culminant scientifique de l’évolutionnisme. La synthèse darwinienne devint le paradigme dominant incontesté de la communauté scientifique.

Encore aujourd’hui, la position scientifique de presque toutes les grandes universités et institutions gouvernementales demeure inchangée. Mais depuis le milieu du 20ème siècle une nouvelle tendance intéressante a émergé. Les théoriciens de l’évolution ont été contraints, étape par étape, de renoncer progressivement aux preuves sur le terrain. Certaines des preuves mentionnées ci-dessus ont été démontrées être des fraudes et des canulars. D’autres découvertes ont porté un coup aux attentes et aux prédictions des évolutionnistes. De plus en plus, ils ont été contraints d’intégrer des mécanismes ad hoc dans la théorie de Darwin pour accommoder les preuves. Leur retraite vers des positions infalsifiables est maintenant évidente dans tous les domaines où ils ont  triomphé. Examinons comment les théoriciens darwiniens sont passés de prédictions concrètes et preuves scientifiquement observables à des positions métaphysiques dans plusieurs domaines clés de la recherche.

Cosmologie

Le paradigme régnant en cosmologie est le Big Bang. Malgré des observations initiales prometteuses d’un univers en expansion et d’un fond diffus cosmologique, l’idée d’une origine explosive non guidée par une main intelligente s’avère de plus en plus problématique. Ces dernières années, il est devenu clair qu’il existe de nombreuses propriétés de notre univers qui, si elles étaient légèrement différentes, rendraient la vie impossible. De plus, il semble même que notre place dans la galaxie soit intentionnelle.i

Les chances d’un Big Bang fortuit produisant un tel univers sont incroyablement petites. Les cosmologistes évolutionnistes ont réagi en spéculant sur d’autres univers différents de notre univers (« multivers »), pour améliorer les chances d’un tel univers idéal existant par hasard. 

« Manquant d’invoquer un créateur bienveillant, beaucoup de physiciens ne voient qu’une seule explication possible: notre univers n’est peut-être qu’un des univers peut-être infiniment nombreux dans un multivers inconcevable. La plupart de ces univers sont stériles, mais certains, comme le nôtre, ont des conditions favorables à la vie. »ii 

Bien sûr, tous ces autres univers sont toujours au-delà de notre détection. Ils sont une construction métaphysique, une position de pure foi. La « théorie des cordes, » une branche de la physique théorique qui, malgré deux décennies de travaux, n’a pas encore produit de confirmation expérimentale, est prédominante dans les modèles multivers. Toutes les preuves observables indiquent que notre univers a été délibérément conçu.

La théorie du Big Bang a rencontré d’autres problèmes. L’univers est beaucoup trop grumeleux. Cela n’a pas de sens qu’il y aurait de vastes espaces vides entre les galaxies avec des milliards d’étoiles. Les scientifiques ont postulé l’existence de la matière noire froide pour résoudre ce problème. Il n’y a pas de preuve claire à ce sujet; ce n’est qu’une construction pour sauver la théorie. De plus, la preuve expérimentale montre que l’univers présent a une courbure géométrique très faible dans son espace-temps (il est presque plat). Les arguments théoriques bien établis suggèrent qu’il s’agit d’un résultat très improbable de l’évolution de l’univers à partir d’un Big Bang, à moins que la courbure initiale soit confinée à une gamme de possibilités incroyablement étroite. Bien que ce ne soit pas impossible, cela ne semble pas très naturel. Les théoriciens ont postulé « l’inflation » au début du Big Bang, mais c’est un ajout ad hoc supplémentaire pour essayer de résoudre les problèmes.

Pendant de nombreuses années, les créationnistes ont soutenu que l’existence de comètes dans notre système solaire est une indication d’une jeune Terre.iii Si la Terre avait des milliards d’années, toutes les comètes auraient dû brûler depuis longtemps. Les évolutionnistes ont répondu en proposant un essaim de noyaux de comètes à la périphérie de notre système solaire (le nuage d’Oort) commodément au-delà de notre observation. Ce nuage d’Oort est encore une hypothèse sans support empirique.

Tout en critiquant l’origine surnaturelle (et scientifiquement inobservable) présentée dans Genèse 1, les évolutionnistes ont fini eux-mêmes par se replier sur des positions métaphysiques. Paul Davies déclare que le Big Bang

« représente la suspension instantanée des lois physiques, le soudain brusque éclat de l’anarchie qui a permis à quelque chose de sortir de rien. Cela représente un vrai miracle… »iv

Géologie

Les géologues évolutionnistes ont largement abandonné l’uniformitarisme classique adopté par Lyell il y a un siècle. Ils admettent maintenant que les grands gisements de la terre ont été déposés de façon catastrophique. Carlton Brett, de l’Université de Cincinnati a déclaré:

« L’accumulation du registre stratigraphique permanent implique dans de nombreux cas des processus qui n’ont pas été, ou ne peuvent pas être observés dans les environnements modernes…il y a des événements extrêmes…avec des magnitudes si grandes et dévastatrices qu’ils n’ont pas été, et ne pourraient probablement pas, être observés scientifiquement »v

Considérons les commentaires de David Raup de l’Université de Chicago:

« …les géologues et les paléontologues contemporains acceptent généralement la catastrophe comme un « mode de vie », bien qu’ils puissent éviter d’utiliser le mot catastrophe… Les périodes de calme relatif ne représentent qu’une petite partie du registre. Le temps est presque révolu où un géologue regarde une telle séquence, mesure son épaisseur, estime la quantité totale de temps écoulé, puis divise l’un par l’autre pour calculer le taux de dépôt en centimètres par millier d’années. »vi

Bien que maintenant engagés dans le néo-catastrophisme, ces évolutionnistes chercheront toujours à protéger la colonne géologique standard avec ses grands éons dans lesquels l’évolution peut se produire. Ils soutiennent que de multiples catastrophes ont constitué la colonne géologique; cependant, ils étaient séparés par de longues périodes de calme géologique. 

« L’ouragan, l’inondation ou le tsunami peuvent faire plus en une heure ou un jour que les processus ordinaires de la nature n’ont accompli en mille ans….En d’autres termes, l’histoire de n’importe quelle partie de la terre, comme la vie d’un soldat, se compose de longues périodes d’ennui et de courtes périodes de terreur. »vii

Mais il y a peu de preuves empiriques pour les « longues périodes d’ennui » puisque la plupart des couches géologiques sont conformes et ne montrent aucune preuve d’érosion ou de bioturbation. John Morris expose succinctement les choses:

« La preuve du temps est le manque de preuve physique. Pratiquement toutes les preuves réelles dans les roches indiquent des processus d’inondation catastrophiques qui ne durent que peu de temps. »viii

Paléontologie

La plus grande difficulté perçue pour le darwinisme il y a un siècle était l’absence de formes transitionnelles confirmatrices documentant la transformation graduelle proposée à partir d’un ancêtre commun. Darwin a écrit,

« La géologie ne révèle certainement aucune série organique si bien échelonnée, et c’est là, peut-être, que se trouve l’objection la plus apparente et la plus sérieuse qu’on puisse opposer à la théorie. Je crois que l’explication se trouve dans l’état d’imperfection des documents que la géologie met à notre disposition. »

Stephen Gould, de l’Université Harvard, a conclu,

« Les archives fossiles ont causé plus de chagrin que de joie à Darwin. Rien ne l’affligea plus que l’explosion cambrienne, l’apparence coïncidente de presque tous les dessins organiques complexes… »x

C’était l’espoir sincère de Darwin que plus tard les découvertes de fossiles résoudraient cette « objection sérieuse » contre sa théorie. Les principaux évolutionnistes ont admis que cet espoir doit maintenant être abandonné. 

« Darwin lui-même, …a prophétisé que les futures générations de paléontologues combleraient ces lacunes par une recherche diligente …Cent vingt ans de recherches paléontologiques plus tard, il est devenu très clair que le registre fossile ne confirmera pas cette partie des prédictions de Darwin. Le problème n’est pas non plus un registre misérable. Le registre fossile montre simplement que cette prédiction est erronée. »xi

Quatre caractéristiques non darwiniennes sont abondantes dans le registre fossile: l’apparition abrupte, la stase après cette apparition, les lacunes systématiques entre les formes de vie, et l’absence de phylogénie identifiable (ancêtres évolutionnaires et descendants). Stephen Gould a résumé cela dans son oeuvre maîtresse The Structure of Evolutionary Theory:

« …Le récit lui-même illustre si bien le fait central du registre fossile – l’origine géologiquement abrupte et la stase subséquente de la plupart des espèces…. L’anatomie peut fluctuer avec le temps, mais les derniers vestiges d’une espèce ressemblent beaucoup aux premiers représentants. »xii

Mais plutôt que de concéder que les fossiles ne fournissent aucune preuve convaincante d’une évolution graduelle et que l’explosion cambrienne ressemble beaucoup à la création, les évolutionnistes de premier plan ont postulé que toute l’évolution se produisait en effusions soudaines, trop rapidement pour être enregistrées dans le registre fossiles (équilibre ponctué). 

« Le registre révèle maintenant que les espèces survivent généralement pendant une centaine de milliers de générations, voire un million ou plus, sans beaucoup évoluer. Nous semblons obligés de conclure que la plupart des évolutions se déroulent rapidement…un modèle ponctuel d’évolution…opéré par un mécanisme naturel dont les effets majeurs sont provoqués exactement là où nous sommes le moins capables de les étudier – dans de petites populations localisées et transitoires…L’idée ici est que si la transition était généralement rapide et la population petite et localisée, les preuves fossiles de l’événement ne seraient jamais trouvées. »xiii

Ces effusions sont précédées et suivies de longues périodes de stase. Une fois de plus on dit que l’évolution se passe derrière le rideau où elle ne peut pas être observée, à l’abri de la falsification. 

« Les paléontologues ont payé un prix énorme pour l’argument de Darwin. Nous nous considérons comme les seuls vrais étudiants de l’histoire de la vie, mais pour préserver notre récit favori de l’évolution par la sélection naturelle, nous considérons nos données comme si mauvaises que nous ne voyons presque jamais le processus même que nous professons étudier…. »xiv 

Il s’agit d’une retraite claire vers une position métaphysique, et non empirique encore une fois!

La biologie

Les scientifiques classiques croyaient, il y a deux cents ans à peine, au vitalisme, l’idée que la matière non vivante comme la terre, le foin humide ou la viande en décomposition avait une vitalité innée telle qu’une vie « simple » en émanait spontanément. Seulement quelques années après que Darwin ait publié son travail séminal, Louis Pasteur a mené la fameuse réfutation scientifique de la génération spontanée dans laquelle il a stérilisé et scellé des pots de nutriments, démontrant que seule la vie engendre la vie – la loi de la biogenèse. Sans se laisser décourager, Thomas Huxley poursuivit courageusement un scénario naturaliste d’origine de la vie, inventant le terme d’abiogénèse. Dans un essai, il écrit,

« Le carbone, l’hydrogène, l’oxygène et l’azote sont tous des corps inanimés. Parmi ceux-ci, le carbone et l’oxygène s’unissent dans certaines proportions et dans certaines conditions pour donner de l’acide carbonique; l’hydrogène et l’oxygène produisent de l’eau; l’azote et d’autres éléments donnent naissance à des sels azotés. Ces nouveaux composés, comme les corps élémentaires dont ils sont composés, sont sans vie. Mais quand ils sont réunis, dans certaines conditions, ils donnent naissance à un corps encore plus complexe, le protoplasme, et ce protoplasma présente le phénomène de la vie. Je ne vois aucune rupture dans cette série d’étapes dans la complication moléculaire… »xv

Des millions de dollars et d’innombrables heures ont été dépensés en laboratoire pour essayer de mettre au point un mécanisme de synthèse de la vie. Mais plus on en apprend sur la structure de la cellule, plus le gouffre apparaît entre la chimie brute et la forme de vie autorépliquable imaginable la plus simple. Hoyle emprunta à ses collègues scientifiques leur croyance dans l’abiogénèse:

« Ils préconisent la croyance que caché dans la nature, en dehors de la physique normale, il y a une loi qui fait des miracles (à condition que les miracles soient une aide pour la biologie). Cette curieuse situation repose étrangement sur une profession qui a longtemps été consacrée à l’élaboration d’explications logiques des miracles bibliques. »xvi

La réponse de nombreux évolutionnistes a été de postuler des lois inconnues de la prédestination chimique. Paul Davies a imaginé que

« des sortes de processus physiques auto-organisants pourraient élever un système physique au-dessus d’un certain seuil de complexité et à partir de ce point ces nouvelles lois de complexité commenceraient à se manifester, conférant au système une efficacité inattendue à s’auto-organiser et s’auto-complexifier. 
« …Selon l’ordre de ces lois, le système pourrait être rapidement orienté vers la vie ».xvi 

ReMine souligne qu' »Il remplace simplement les anciennes forces mystiques inconnues par de nouvelles forces « naturalistes » inconnues. De toute façon il ne s’agit pas de science. »xviii

Au cœur de la biologie de l’évolution est l’idée de la sélection naturelle. Mais la sélection naturelle a été formulée de diverses manières pour donner aux théoriciens de l’évolution un avantage maximum. Lorsqu’ils sont confrontés au raisonnement circulaire inhérent à la

survie du plus apte,

les apologistes évolutionnistes se replient souvent vers des scénarios spéciaux simplistes ou montrent comment les monstres inaptes sont clairement éliminés par la sélection naturelle. L’argumentation de Kitcher suit cette ligne:

« L’exemple de coloration cryptique chez les mites fournit une démonstration particulièrement bonne de la façon dont les allégations sur les raisons de la valeur sélective peuvent être évaluées de façon indépendante. »xix 

Mais même si cela était vrai, elle n’a aucun pouvoir explicatif comme théorie générale. .

En fin de compte, le seul pouvoir explicatif large vient d’une formulation métaphysique qui est complètement impossible à tester. Voici l’orientation prise par Dobzhansky:

« Aucun biologiste ne peut juger de manière fiable quelles caractéristiques sont neutres, utiles ou nuisibles à une espèce donnée. »xx 

Les darwinistes semblent préférer l’équivoque et un assortiment amorphe de théories ad hoc (comme l’hypothèse de la reine rouge, l’hypothèse stationnaire, l’hypothèse de l’équilibre changeant, et d’autres histoires « ad hoc ») qu’admettre que la sélection naturelle scientifique se limite à être un simple mécanisme de conservation (comme les créationnistes l’ont toujours soutenu).

La génétique

Claude Shannon a d’abord formulé une définition de l’information dans son livre de 1948, The Mathematical Theory of Communications. La théorie de l’information de Shannon convient pour décrire les aspects statistiques de l’information, par exemple les propriétés quantitatives des langues qui dépendent des fréquences. Rien ne peut être dit sur le sens ou non d’une séquence donnée de symboles. La question de la correction grammaticale est également complètement exclue à ce niveau. »xxi Les créationnistes comme Werner Gitt ont mené la charge en développant la théorie de l’information moderne et en l’appliquant à la génétique et au débat sur les origines.xxii La théorie de l’information prédit que des routines informatiques tout aussi utiles ne se produiront pas de manière aléatoire, de sorte que l’augmentation de l’information de l’ADN pour coder les fonctions biologiques ne se produira pas sans une intervention intelligente.

Certains évolutionnistes reconnaissent le problème. « La théorie de la communication – ou la théorie de l’information, comme elle est connue aujourd’hui – dit que le bruit détruit l’information, et que le processus inverse, la création d’informations par le bruit, semblerait être un miracle. Un message émergeant par lui-même d’un silence radio serait aussi surprenant que la marée faisant des empreintes sur la plage. Nous revenons sans cesse au même vieux problème: la seconde loi de la thermodynamique insiste sur le fait que l’information ne peut pas plus naître spontanément que la chaleur peut passer du froid au chaud. »xxiii

Mais la plupart des darwinistes préfèrent brouiller les cartes en utilisant des définitions simplistes et imprécises de l’information comme celle développée par Shannon.xxiv Non seulement cette obfuscation joue en leur faveur, mais elle place l’analyse de l’information dans un domaine où la quantification et l’analyse rigoureuse deviennent extrêmement difficiles, voire impossibles.

Les évolutionnistes ont montré peu d’intérêt pour la modélisation précise de la génétique des populations. Les créationnistes ont développé un programme informatique remarquable appelé Mendel pour aider à cette modélisation.xxv La réponse des darwinistes a été décevante. La génétique des populations en général, et le dilemme de Haldane en particulier, ont été un défi pour les scénarios évolutifs. Haldane a démontré qu’il y avait des limites sévères à la vitesse à laquelle l’évolution pouvait se produire en raison de la rareté des mutations bénéfiques et des taux de reproduction réalistes.xxvi Les évolutionnistes ont cherché à enterrer le problème et à laisser la confusion régner plutôt que d’adopter une science vérifiable.

L’une des tactiques de débat préférées des évolutionnistes a été d’obscurcir ces questions avec des arguments de probabilité nébuleux. Qu’ils soient confrontés aux défis de l’origine de la vie, à la complexité biologique ou aux arguments de la génétique des populations, les darwinistes sont enclins à se replier vers le confort du temps long pour permettre les exploits biologiques impossibles. 

« Le temps est en fait le héros de l’intrigue…si on lui donne autant de temps, l’impossible devient possible, le possible probable, et le probable virtuellement certain. Il suffit d’attendre: le temps lui-même fait des miracles. »xxvii

Conclusion

Malheureusement, le retrait des positions scientifiquement vérifiables s’est accompagné d’une arrogance et d’une intolérance encore plus grandes de la part des évolutionnistes. Au lieu de débattre de ces questions, ils préféraient rabaisser l’opposition et déclarer pompeusement la théorie de l’évolution au-delà de tout besoin de vérification. Cela a commencé au milieu du XXe siècle et continue aujourd’hui avec le politiquement correct dans le milieu universitaire et le déni des opportunités scientifiques pour les créationnistes et les théoriciens du dessein intelligent.xxviii

La déclaration historique de Teilhard illustre une telle arrogance: « L’évolution est au dessus de toute vérification, comme aussi à l’abri de tout démenti ultérieur de l’expérience….Une théorie, un système, ou une hypothèse, l’évolution?… Non point : mais, bien plus que cela, une condition générale à laquelle doivent se plier et satisfaire désormais, pour être pensables et vrais, toutes les théories, toutes les hypothèses, tous les systèmes. Une lumière éclairant tous les faits, une courbure que doivent épouser tous les traits. »xxix

Peut-être qu’aucune meilleure confirmation du déplacement vers le métaphysique dans l’évolution ne peut être fournie que par le « volte-face » exécuté par l’évolutionniste Michael Ruse. Le Dr Ruse était le témoin expert en philosophie des sciences dans le procès historique de la Cour suprême, Edwards vs Aguillard. Sa position publique à cette époque était claire: « L’évolution est un fait, un fait, un FAIT! »xxx Tout en restant évolutionniste, Ruse a clairement reconnu ces dernières années le caractère métaphysique de la théorie évolutionniste moderne, l’appelant même une religion. 

« En particulier, je soutiens que tant dans l’évolution que dans la création nous avons des réponses religieuses rivales à une crise de foi – des histoires des origines rivales, des jugements rivaux sur le sens de la vie humaine, des ensembles de dictats moraux rivaux et surtout ce que les théologiens appellent des eschatologies rivales – des images du futur et de ce qui attend l’humanité. »xxxi

Le déplacement des évolutionnistes vers des théories métaphysiques et des modèles invérifiables laisse les défenseurs du dessein seuls dans l’arène du débat scientifique sur les origines! Ainsi notre travail en tant que créationnistes du 21ème siècle a quelque peu changé. Bien qu’il demeure important de faire du travail de terrain et de la recherche pour accumuler des preuves supplémentaires soutenant le créationnisme, le défi croissant est d’unifier les preuves confirmant que nous avons en un modèle cohérent. De plus, les créationnistes doivent diffuser le message, arracher le micro et le podium des griffes des évolutionnistes qui cherchent à dominer le dialogue national sur les origines. À cet égard, il est très utile, au cours de cette année historique, de faire connaître la retraite régulière de nos adversaires évolutionnaires de l’arène de la science testable.

  1.             Voir Gonzales, G., Richards, J., The Privileged Planet, Regnery Publishing, 2004.
  2.             Folger, Tim, « Science’s Alternative to an Intelligent Creator: the Multiverse Theory, » Discover, décembre, 2008.

   iii.            Voir Morris, Scientific Creationism, Creation-Life Publishers, San Diego, CA, 1974, p. 158.

  1.             Davies, Paul, The Edge of Infinity, New York: Simon and Schuster, 1981, p. 161.
  2.             Brett, Carlton L., « A Slice of the ‘Layer Cake’: The Paradox of ‘Frosting Continuity,' » Palalaios 15:495-498, 2000.
  3.             Raup, David M., Chicago Field Museum, Univ. of Chicago, « Geology and Creationism » Field Museum of Natural History Bulletin, Vol. 54, No. 3, mars 1983, pp. 16-25.

vii.            Ager, Derek, The Nature of the Stratigraphical Record, NY: John Wiley and Sons, 1981, p. 54, p. 141.

viii.            Morris, John, The Young Earth, Master Books, Green Forest AZ, 2007, p. 97.

  1.             Darwin, Charles, De l’Origine des espèces au moyen de la sélection naturelle, ou la préservation des races favorisées dans la lutte pour la vie, 1872, p. 307.
  2.             Gould, Stephen J., The Panda’s Thumb, 1980, pp. 238-239.
  3.             Eldredge, N. and Tattersall, I., The Myths of Human Evolution, 1982, p. 45-46.

xii.            Gould, Stephen Jay, The Structure of Evolutionary Theory, 2002, p. 749.

xiii.            Stanley, S.M., New Evolutionary Timetable, 1981, pp. 1577.

xiv.            Gould, Stephen J. The Panda’s Thumb, 1980, p. 181-182.

  1. Huxley, « On the Physical Basis of Life« .

xvi.            Hoyle, Sir Fred, « The Big Bang in Astronomy, » New Scientist, vol. 92, 1981, pp. 526-527.

xvii.            Davies, Paul, The Fifth Miracle, Simon & Schuster, 1999, p. 259.

xviii.            ReMine, Walter, The Biotic Message, 1993, p. 95.

xix.            Kitcher, Philip, Abusing Science: The Case Against Creationism, MIT Press, 1998, p. 59.

  1. Dobzhansky, T., Book review in Evolution: 29, 1975, pp. 376-378.

xxi.            Gitt, In the Beginning was Information, New Leaf Publishing Group, 2006, p. 170.

xxii.            Voir Gitt, « Implications of the Scientific Laws of Information, » Journal of Creation:23(2), 2009, pp. 96-109.

xxiii.            Davies, Paul, The Fifth Miracle, Simon & Schuster, 1999, pp. 56-57.

xxiv.            Voir Truman, Royal, « The Problem of Information for the Theory of Evolution: Has Dawkins Really Solved It?, » 1999.

xxv.            Voir Baumgardner, Sanford, Brewer, Gibson, and ReMine, « Mendel’s Accountant: A New Population Genetics Simulation Tool for Studying Mutation and Natural Selection, » Proceedings of the Sixth International Conference on Creationism, 2008, pp. 87-89.

xxvi.            Voir ReMine, The Biotic Message, St. Paul Science, 1993, pp. 215-236.

xxvii.            Wald, George, « The Origin of Life, » Scientific American, août 1954, p. 53.

xxviii.            Voir Bergman, Jerry, Slaughter of the Dissidents: The Shocking Truth about Killing the Careers of Darwin Doubters, Leafcutter Press, 2008; et le film documentaire de 2008 Expelled: No Intelligence Allowed par Ben Stein.

Branham: Photographies surnaturelles?

Article tiré du site believethesign.com.  
Il y a un certain nombre de photographies que William Branham et ses disciples désignent comme une justification surnaturelle de son statut de prophète. Mais ces photographies sont-elles vraiment une manifestation visible de Dieu?

Veuillez examiner ces photographies et juger par vous-même.

La Colonne de Feu avec Joseph Branham

Vous trouverez ci-dessous une photographie qui peut être achetée auprès de Voice of God Recordings intitulé «Pilier de feu sur le rocher sous frère Branham et son fils Joseph». La photo aurait été prise à Sunset Mountain en Arizona le 19 mai 1965. Cependant, il est plus probable que la photo ait été prise à Rattlesnake Mesa.

 

Conclusion: La photo de William Branham et de son fils Joseph ne contient rien d’autre que saigner légèrement d’une caméra défectueuse.

Si vous êtes intéressés à savoir si cette vidéo est, en fait, surnaturelle, nous vous recommandons de regarder la vidéo suivante dans laquelle Pearry Green fournit des détails sur cette vidéo. Cette vidéo a été produite par Seek The Truth

Pilier de feu sur son épaule?

Voici la photo qui est disponible à l’achat à partir des enregistrements de la Voix de Dieu intitulé «Pilier de feu sur l’épaule de frère Branham». C’est une photographie en noir et blanc qui a été prise en mars 1964 au Temple de Soul’s Harbour à Dallas au Texas.

Le problème est que l’image vendue par Voice of God Recordings a été rognée. L’original de la photographie est affiché ci-dessous:

Veuillez noter que la porte est légèrement entrouverte dans le coin supérieur gauche de la photo laissant entrer un petit flot de lumière qui frappe William Branham sur son épaule avec une très petite quantité qui se répand sur sa cravate.

Conclusion: Il y a une lumière sur l’épaule de William Branham, mais c’est la lumière du soleil. Il n’y a rien de surnaturel dans cette photographie.

Le feu de Dieu?

Les deux photographies suivantes sont disponibles à la vente dans Voice of God Recordings et sont intitulées «Frère Branham prêchant juste avant que le feu de Dieu apparaisse» et «Le feu de Dieu entourant frère Branham alors qu’il prêche», respectivement. Ces photographies en couleurs ont été prises en 1958 à Lakeport, en Californie.

WMB prêchant avant double exposition.

WMB prêchant double exposition

Il est clair pour quiconque a la moindre connaissance de la photographie que la seconde photographie est une photographie à «double exposition» (c’est-à-dire une superposition de deux expositions pour créer une seule image). De plus, la caméra a été déplacée lors de la seconde exposition en utilisant une vitesse d’obturation assez lente. Ceci est indiqué par les multiples stries de lumière qui sont dupliquées dans la photographie.

Voici quelques exemples de ce qui se passe lorsque la caméra est déplacée tout en étant dirigée vers plusieurs sources lumineuses. Notez les similitudes avec les traînées de lumière dans la « photo surnaturelle » de William Branham.

 

Exposition multiple

Photographie de double exposition analogique d’avant-mariage

La conclusion: L’image de William Branham avec les stries de la lumière est une double exposition accidentelle, quelque chose qui était assez facile à faire accidentellement sur les caméras bon marché qui étaient communes dans les années 1950 et 1960.

Photo de Houston

Pilier de feu

L’image emblématique de William Branham dans le Sam Houston Coliseum est consacrée à un article entier sur ce site.

Cependant, il vaut la peine de faire quelques brèves observations.

L’image ci-dessous est en vente sur Voice of God Recordings. La photographie originale a été prise à Houston, TX par Douglas Studios le 24 janvier 1950. Cependant, la photographie originale était en noir et blanc et donc la photo ci-dessous a été manipulée pour ajouter la couleur.

William Branham était catégorique sur le fait que cette image était de nature surnaturelle. Mais il y a un certain nombre de problèmes avec la déclaration que la photographie est de la colonne de feu.

Si la lumière a traversé la lentille et a heurté le film, pourquoi personne d’autre dans l’auditorium a vu cette lumière? Ou se pourrait-il que la lumière ait été vue par tout le monde mais pas dans l’angle spécifique de la caméra?

Il convient d’ajouter qu’une batterie de lumière d’inondation apparaîtrait « sur-exposée » sur une exposition normale d’une photographie de portrait telle que celle de William Branham. Voici d’autres exemples de lampes dans une mise en scène. Remarquez les similitudes avec la soit-disant « colonne de feu » dans la photographie de Houston.

Beatles avec Ed Sullivan

Projecteurs ED SULLIVAN

Pour plus de détails sur cette photographie, s’il vous plaît voir l’article sur la photographie de Houston.

La conclusion: La lumière au-dessus de la tête de William Branham a été photographiée mais ce n’était pas un phénomène surnaturel. C’était simplement une lampe d’inondation dans l’auditorium.

L’Ange du Seigneur en Allemagne

En 1955, une série  es de trois images ont été prises en Allemagne. William Branham a déclaré que la lumière sur les photographies était l’ange du Seigneur et que les scientifiques avaient attesté que la lumière sur les photographies était de nature surnaturelle.

 

 

Flash en Suisse.

La lumière reflétée par le verre au fond est évidemment celle d’un flash de la caméra qui prend la photo. Encore une fois, toute personne qui connaît [un minimum] de photographie peut le comprendre immédiatement.

Voici quelques exemples trouvés sur internet.

Flash dans le miroir .

Flash dans le miroir 2

Conclusion:

La lumière sur le mur du fond était simplement le reflet du flash du photographe. La lumière n’était pas surnaturelle.

Citation de William Branham: Nous ne soignerons guère la traduction, en anglais les élucubrations de WMB sont reproduites avec ses zozotements et ne sont pas toujours claires.

Cela était du FBI, empreinte digitale et document; c’est ici la même Colonne de Feu qui a conduit les enfants d’Israël. C’est à Washington que le seul être surnaturel a été photographié. L’Allemagne, l’a fait trois fois en Allemagne avec son appareil photo l’an dernier, en descendant, donnant le discernement et le retour. Et George J. Lacy, le chef de l’empreinte digitale et du document du FBI, a examiné cela. Il y a son article dessus. Voir? C’est le … Ce même Ange n’est pas à deux pieds de l’endroit où je me tiens en ce moment. Qu’est-ce que c’est? C’est la Colonne de Feu qui a conduit les enfants d’Israël. [1]

Et je me souviens quand Il m’a parlé comme un petit garçon, et à travers la vie comme Je l’ai décrit des années avant d’en prendre la photo. Et maintenant, ils ont trois photos officielles de cela: une de l’Allemagne et deux des États-Unis, de l’image de l’Ange du Seigneur que les scientifiques de l’Allemagne et les scientifiques des États-Unis ont mis leur sceau dessus, C’est un Être surnaturel, décrit juste exactement, cette Colonne de Feu. À mon avis, et si je me trompe, Dieu me pardonne, et en tant que votre frère, je pense que c’est la même Colonne de Feu qui a conduit les enfants d’Israël. Je ne dis pas ça parce que sa photo a été prise avec moi; parce que ce n’est pas à moi, c’est à l’Église, à toute l’Église. [2]


Notes de bas de page

[1] the.door.of.the.door_ newark.nj thursday_ 57-1212
[2] jump up the.queen.of.sheba_ chicago.il tuesday_ 58-0107

 

Livre: Le bonheur à tout prix (de Paul RANC)

Par Henri Lüscher,  article p Promesses n° 122, Octobre-décembre 1997

Henri Lüscher
Cofondateur de la revue Promesse , il y a 48 ans, Henri Lüscher se consacre encore à plusieurs tâches administratives et rédactionnelles en faveur de Promesses.

Editions Contrastes à 1806 St-Légier – La Maison de la Bible à Préverenges
et BP 19 à F-69813 Tassin

La crise actuelle plonge l’homme dans l’insécurité et dans l’angoisse. Il est mal dans sa peau, surtout en Occident, où l’égocentrisme et l’individualisme sont très marqués. Comme de surcroît il est déçu du scientisme, du technicisme et de l’économisme, il se tourne volontiers vers l’irrationnel. Dans ce climat, nous, saluons donc vivement l’ouvrage de Paul Ranc qui, simplement et courtement, s’attache à décrire quatre mouvements qui « représentent l’état d’esprit de notre génération » (p.8), fortement attirée par le « paranormal ».

L’apôtre Paul, en 2 Cor 10. 3-6, parle de « raisonnements » qui sont des « forteresses » à renverser. Mais pour les renverser, il faut les connaître, les évaluer. Aussi l’auteur du livre nous informe-t-il des fondements occultes communs à ces quatre mouvements; derrière l’historique, les caractéristiques et les doctrines de ces « marchands de bonheur », nous voyons ainsi se profiler les puissances des ténèbres. Salutaire avertissement!

La Sophrologie (p. 11 à 39)

N’est-elle vraiment qu’une simple « méthode de relaxation »? L’histoire de la sophrologie est récente. Son fondateur, le Dr Alfonso Caycedo, médecin, « oriente sa carrière peu à peu vers la psychiatrie », mais est déçu ensuite par la « technique médicale psychiatrique » qui lui paraît inhumaine. Il découvre alors l’hypnose et l’introduit comme « hypnose médicale » sous la forme d’autosuggestion. Par la suite, il remplace ce mot par celui de « sophrologie » (p.13). Un peu plus tard, il découvre la « phénoménologie » (« l’étude des phénomènes présents à notre conscience ») (p.13-14) qui l’influencera par la suite. Marié avec une fervente adepte du yoga, il voyage aux Indes et au Japon pour approfondir l’hindouisme et le zen. Il remplace l’hypnose dans les exercices de relaxation dynamique par « une technique yogique ». 1971: création d’un « centre sophrologique ». 1982: ouverture de la première « Faculté de sophrologie » à Bogota. 1983: fondation d’une « Fédération Européenne de Sophrologie » (p.15) Malgré son apparence de nouveauté, la sophrologie puise son inspiration dans les « diverses religions orientales » et dans la « tradition ésotérique ». Le mesmérisme, la psychanalyse, l’hindouisme, le bouddhisme et le taoïsme sont des éléments constitutifs de la sophrologie. L’auteur expose ensuite les bases de la sophrologie. Elle est une psychologie appliquée. Selon le Dr Caycedo, il existe trois états de conscience que l’homme connaît chaque jour: la veille, le sommeil et le niveau « sophro-liminal » (p.24-25). Le Dr Abrezol, disciple fervent du fondateur, parle « d’un état sophronique »: « lorsque vous atteignez cet état, vous vivez une expérience inhabituelle » (p.25). Mais la sophrologie n’est pas une science, car « l’hypnose, les modifications de la conscience, la relaxation sont avant tout des phénomènes empiriques, et non des sciences exactes, le psychisme humain étant par définition et jusqu’à un certain point incontrôlable scientifiquement » (p.25-26). En revanche, la sophrologie est « une philosophie humaniste et transcendante qui aurait pour but la restructuration de la personne ». Cette philosophie est établie sur 5 points dont « 3 principes importants et 2 lois fondamentales » (p. 26-28). 1. Le principe de la psychanalyse de Freud. L’homme étant mal dans sa peau, il lui « faut apprendre à vivre dans son intimité corporelle » par le moyen des « exercices de relaxation dynamique » (yoga) pour restructurer sa personnalité. 2. Le principe de « positiver son corps » par « perception des sensations agréables » (corporel), « la réception d’images positives » (mental) « et la recherche de sentiments de paix, d’amour et d’harmonie » (spirituel), en agissant sur le passé, le présent et le futur. 3. Le principe de vaincre en recherchant une personnalité plus forte et surtout plus stable. 4. La loi de l’entraînement régulier. 5. La loi de l’éthique, cherchant à « régénérer la conscience humaine… à lui redonner la vie ». C’est « une loi d’amour qui se concrétise par un travail positif et par l’harmonie du corps » (p.28). Plusieurs méthodes sophroniques sont appliquées, soit le « training autogène de Schultz »., « le training autogène modifié »., « l’autosuggestion de Coué » et « l’hypnose dite médicale » (p.29). L’objectif de la sophrologie est d’arriver au bonheur, celui-ci étant, selon le Dr Abrezol, « possible »: il « dépend essentiellement de nous; c’est en nous que nous devons le chercher » (p.30). Les techniques sophroniques comprennent la respiration yogique et l’autosuggestion (p.31-33). Trois degrés initiatiques sont proposés (p. 34-35), soit la « sensorialité » comme premier degré, « l’acceptation de son propre corps » comme second et la « méditation » et « l’intuition » comme troisième. Ce dernier degré est l’aboutissement à la « dimension spirituelle », car « à force de pratique et de persévérance, nous percevons que notre être est relié à tous les êtres ainsi qu’à une puissance spirituelle que certains appellent « cosmique ». Il spiritualise son être » (p.35). L’auteur démontre clairement que la sophrologie est avant tout « une religion humaniste » (p.37). L’aspect ésotérique et occulte saute aux yeux. La sophrologie agit finalement comme « une drogue de l’esprit ». Pour les chrétiens, l’adopter reviendrait à « tomber dans des états de dépendance psychique ».

Beaucoup de chrétiens se laissent séduire par ce courant subtil et diabolique. Un avertissement est de propos.

Les Ecoles Rudolf Steiner (p. 41-70)

Elles ne sont pas « comme les autres écoles ». Mais qu’est-ce qui les distingue et les caractérise? Quelle est la doctrine de Rudolf Steiner? Né en 1861 en Autriche, il fait ses études à Vienne. Déjà à l’âge de sept ans il fait une expérience mystique, voyant derrière des arbres des « êtres spirituels ». Très jeune, il se plonge dans la philosophie. Après ses études, il devient précepteur d’un jeune garçon atteint d’hydrocéphalie. Il parvient à le mettre en mesure de rejoindre l’école. Il pose ainsi les premiers « jalons de son anthropologie et prépare l’ouverture de l’Ecole Waldorf » (p.44). La métaphysique le fascine. Déjà familier de la méditation ésotérique, il « prend conscience que « dans la nature humaine peut se développer un être spirituel ». Celui-ci, « totalement libéré de son organisme physique peut se déplacer dans le monde spirituel » ou « dans d’autres mondes ». C’est ainsi qu’il acquit la profonde conviction qu’il était citoyen des deux mondes », le « physique » et le « spirituel » (p.45). Il entre aussi en contact avec la théosophie et donne, à partir de 1900 des conférences « ésotériques » chez les théosophes. En 1913, Steiner fonde son propre mouvement, l’ »anthroposophie ». En 1914, il « se marie avec sa plus proche collaboratrice, Mlle Marie de Sivers », une artiste. « Naturellement, le processus artistique de l’anthroposophie s’amplifie dans tous les domaines du chant, de l’eurythmie, de la musique, du théâtre ou de l’architecture » (p.46). Dès 1919, Steiner développe vraiment la pédagogie et ouvre en 1919 l’Ecole Waldorf. Cette pédagogie se répand rapidement en Allemagne, en Suisse et en Angleterre. En 1924, ce mouvement crée la « Fondation de la Société Anthroposophique Universelle » ainsi que « L’Université libre de science spirituelle ». En 1925, Rudolf Steiner, suite à une longue maladie, meurt au pied d’une statue du Christ. Son « cheminement n’a pas été chrétien, mais occulte, martiniste, théosophe et rosicrucien » (p.47). Ses ouvrages sont très nombreux et sa pensée très complexe. Il a été influencé par deux personnalités connues pour leur ésotérisme et leur occultisme: Héléna Blavatsky, théosophe (1831-1891) et Max Heindel, rosicrucien (1865-1909). L’anthroposophie peut être considérée comme « un substrat de théosophie et de rosicrucianisme ». Finalement, « la pédagogie des Ecoles Steiner et la doctrine de l’anthroposophie poursuivent à des degrés divers le même but: celui du bonheur de l’homme par le moyen de l’évolution psychique et occulte » (p.49-50). L’auteur nous apprend que « tout le système de pensée de Rudolf Steiner est articulé autour d’une cosmogonie issue de traditions parallèles et occultes, notamment des enseignements initiatiques du Moyen Age (cabale, hermétisme, alchimie) ». Son système s’appuie beaucoup sur la gnose dite « chrétienne » qui est « un syncrétisme d’éléments très divers (mythes orientaux, babyloniens en particulier, religions à mystères et emprunts à la philosophie grecque) » (p.50). On y trouve la doctrine de la réincarnation (p.50). L’anthropologie est totalement humaniste. Selon cette « science spirituelle », l’homme est divisé en sept parties. Seules les quatre premières présentent une importance capitale, soit, « le corps physique », « le corps éthérique », « le corps astral » et « le Moi ». Jésus-Christ est central dans la pensée de Steiner, mais pas biblique du tout. Selon lui, il y aurait eu deux enfants-Jésus, une lignée de Salomon dans Matthieu et une lignée de Nathan dans Luc.  » L’enfant-Jésus de Matthieu serait porteur du Moi de Zoroastre… celui de Luc le serait pour Bouddha… Ces deux courants-lignées vont cohabiter jusqu’au baptême du Jourdain en une seule personne: Jésus de Nazareth qui, lui, sera prêt à recevoir le Christ… A la mort de Jésus, les deux courants fusionneront enfin » (p.53- 54). Le Christ et son ouvre unique de rédemption sont ainsi totalement défigurés, voire même éliminés. Dans ce sens Steiner était un des précurseurs d’une nouvelle religion, le Nouvel Age, qui unifiera toutes les religions.

Une autre branche de l’anthroposophie est « La Communauté des chrétiens », une union d’églises. Elle fut fondée en 1921 par Friedrich Rittelmeyer, pasteur luthérien qui, initié à l’ésotérisme et à la théosophie « se convertit à l’anthroposophie » (p.54). C’est un mélange de « catholicisme et d’occultisme » qui intègre la doctrine de Steiner. La pédagogie de Steiner est théosophico-occulte (p.55). On met beaucoup d’importance sur la formation « académique et spirituelle » des maîtres soigneusement sélectionnés. On axe l’enseignement sur trois points: l’aspect mental et l’intelligence intuitive, les aspects artistiques et affectifs et l’aspect spirituel de l’enfant. Ce dernier touche l’étude comparative des religions qui, pour l’Anthroposophie sont toutes bonnes. L’auteur nous avertit que « la pédagogie des Ecoles de Rudolf Steiner est loin d’être innocente. Les enfants, surtout ceux des petites classes, sous prétexte qu’ils n’ont pas encore de « Moi », subissent une véritable préinitiation à l’ésotérisme » (p.58-59). Suit une intéressante description de cet enseignement des Ecoles de Steiner (p.59-67). L’ »eurythmie », sorte de danse sacrée qui mène inconsciemment vers l’occulte, et le développement du « Karma » y sont intégrés.

Cette pédagogie est dangereuse, parce que d’essence ésotérique, occulte, moniste et donc panthéiste. Des parents chrétiens peuvent-ils envoyer leurs enfants dans une « Ecole Waldorf »? La réponse est dans 2 Cor 6.15. Et Paul Ranc conclut: « La terre n’est pas le paradis, et il faut que les enfants le sachent; l’école n’est pas – et ne sera jamais – un lieu de bonheur… Vouloir épargner les difficultés à un enfant, les « rendre heureux » à tout prix, n’est-ce pas là un bonheur idéalisé? » (p.70). Nous voilà avertis quant à ces Ecoles apparemment si séduisantes.

Le Nouvel Age (p. 71-98)

Ce chapitre nous parle de la percée de l’occultisme qui s’associe à l’humanisme pour créer un nouveau paradigme. Alors que la théologie est en « perte de vitesse, l’occultisme, et plus encore l’humanisme, gagnent du terrain » (p.71). Et ces deux courants imprègnent le monde « scientifique et industrialisé » moderne. Le Nouvel Age est donc « un nouveau cadre de pensée, qui a pour but de concilier le scientifique avec l’irrationnel » (p.72). La science est considérée comme « méta- physique spirituelle ». Le mouvement du Nouvel Age englobe toutes les classes de l’échelle sociale. Il est devenu un véritable « réseau », « qui conspirerait pour l’avènement d’une autre société et culture » (p.73). Notre société, trop matérialiste, devrait passer par « un état supérieur de conscience » appelée « conscience cosmique »: Tout cela converge vers « un nouvel ordre social, un nouvel humanisme, un ésotérisme populaire et une nouvelle spiritualité » (p.74). L’auteur consacre ensuite quelques pages à la théosophie et à son rapport avec le Nouvel Age (p. 75- 78). Tous deux sont basés sur des données occultes provenant de l’ésotérisme oriental et des traditions parallèles. Le Nouvel Age et la Théosophie suivent la même orientation: l’avènement d’un Nouvel Age, rêve « d’une nouvelle humanité capable de s’assumer et de vivre en harmonie avec les lois de l’univers. (p.78). Théosophie et Nouvel Age ont aussi opéré un retour à l ‘hindouisme, au bouddhisme et au taoïsme occidentalisés. L’astrologie (p. 78-79) joue un rôle important dans ces deux mouvements. « Le Nouvel Age s’identifie volontiers à l’ère du Verseau » (p.78)… «l’âge de l’harmonie» (p.79). Il n’a pas vraiment de chronologie, ni de vrais dogmes, ni de vraies structures. Ici, la « science de l’esprit » a pris la revanche sur le matérialisme et sur la technologie sans âme (p. 81-82). Sa doctrine est un amalgame syncrétiste de l’antiquité grecque, et des ésotérismes égyptien, arabe, oriental et occidental (p.82). Mais, toutes ces doctrines ont un point en commun: le monisme et le panthéisme. « Le présupposé absolu du Nouvel Age est que la matière est vivante et, de ce fait, en évolution perpétuelle. L’éternité de la matière-esprit est donc le point de départ obligé de toute sa doctrine » (p.82). Plusieurs thèmes caractérisent le Nouvel Age (p.84-94), notamment l’expérience intérieure et l’évolution collective de la conscience, une science spirituelle et métaphysique, un pouvoir juste avec un programme idéaliste et utopique, une médecine nouvelle et occulte englobant les médecines parallèles, une nouvelle éducation proche du programme pédagogique de Rudolf Steiner, une musique nouvelle tournée vers la nature et un cinéma Nouvel Age panthéiste. Son objectif est la divinisation de l’homme, l’avènement du « Nouvel Homme » et d’une « Paix mondiale ». En réalité, c’est une contrefaçon de l’avènement du Christ.

Le Temple Solaire (p. 99-139)

Au chapitre quatre nous découvrons en l’O.T.S. (« Organisation du Temple Solaire ») l’aboutissement d’un occultisme poussé jusqu’à la mort atroce en octobre 1994 de 53 initiés dont 5 enfants. Paul Ranc décrit le cheminement des deux pivots de ce drame, Luc Jouret et Joe Di Membro (p.100-112). Luc Jouret, médecin, assoiffé de connaissances ésotériques, s’intéresse d’abord à la médecine parallèle. Il fait, entre autres, connaissance de la médecine chinoise, l’acupuncture, et soignera ses malades par l’homéopathie. Il fait également connaissance des guérisseurs philippins qui opèrent « à mains nues » (p. 102). Là, il aurait « vécu des expériences transcendantes ». Plus tard, il assistera à des « séminaires de développement personnel » où l’on pratique le yoga, le bouddhisme, la macrobiotique, l’acupuncture, etc. Sa médecine devient alors « holistique », « totale ». On retrouve cette doctrine dans le Nouvel Age. Une constatation importante à retenir: « Les médecines parallèles constituent dans la plupart des cas le premier pas d’un processus irréversible qui mène à l’ésotérisme et à l’occultisme » (p.102). Jouret découvre l’hindouisme lors de deux séjours aux Indes. Ensuite, il se marie avec une sophrologue. En 1982, ils s’installent du côté de Genève et s’intègrent dans la secte du Temple Solaire. Joe Di Membro, né en 1924, pratique très tôt le « spiritisme, la visualisation, le channeling, la projection psychique, la pensée positive », etc. (p.104-105). Il s’affiliera au rosicrucianisme. En 1973, il devient président du « Centre de Préparation à l’Age Nouveau » (C.P.A.N), centre de relaxation et école de yoga. Il constitue une société immobilière avec sept autres personnes pour acheter un immeuble baptisé « La Pyramide », où sera célébrée la « Consécration du Temple de la Grande Loge Blanche Universelle » (p. 105). La création de « L’Organisation Internationale Chevaleresque Tradition Solaire » (O.I.C.T.) est le fruit d’une résurgence néo-templière, « l’Ordre Souverain du Temple Solaire » (O.S.T.S.) fondé en 1952 sur des bases ésotériques et occultes, se confondant ensuite avec l’ »Ordre Rénové du Temple » (O.R.T.). Cette constitution est « motivée par l’appétit de connaissance initiatique de Jouret et le désir de puissance et de pouvoir de Di Membro » (p.111). Mais Joe Di Membro était aussi un escroc (p. 112) qui savait manipuler les gens pour établir son petit royaume financier qui s’écroula par la suite. La doctrine de l’O.T.S. (p. 113-122) contient les mêmes points que ceux des autres mouvements décrits, à part le « survivalisme » poussé à outrance par ses principaux initiés. Le premier élément est la tradition mystique où « se cache tout un ensemble de doctrines occultes et spirites qui coexistent avec la doctrine de l’Eglise chrétienne, qui est un enseignement parallèle à celui du christianisme » (p. 113). On y trouve aussi un amalgame de mondes ésotériques antiques ou moyenâgeux. Elle s’ancre également dans la tradition rosicrucienne. L’évolution, point deux de la doctrine de l’O.T.S, est la clef de voûte. Son présupposé est la « spiritualisation progressive de la matière » (p. 115). Pour Jouret, « le Christ a donné l’impulsion ou l’élan de l’évolution de l’homme » (p.116). L’homme pourra atteindre « un état supérieur de conscience ». Le troisième point concerne la résurgence gnostique. Le quatrième point touche le survivalisme poussé à l’extrême. « L’évolution de la conscience » joue un rôle important dans tous ces mouvements ésotériques, car l’esprit prime sur la matière. La conscience évolue pour faire de l’homme un être à l’état parfait, « l’homme-esprit ». Pour Jouret, « il maîtrise les événements et les énergies ». Il vit dans « l’esprit d’une fraternité humaine universelle »; et il se sent « partie intégrante d’un tout cosmique, car il est multiple dans la forme, mais demeure UN en Esprit, UN en Essence » (p.124). Le Nouvel Age, panthéiste, est identique dans ses objectifs: l’homme se transformera en Homme-dieu.

Quant aux suicides collectifs qui ont rendu la secte tristement célèbre, les analystes en donnent diverses explications. Toutefois, la cause majeure de ces massacres est d’ordre spirituel. Les adeptes de l’O.T.S. avaient touché à l’occultisme par initiation « spiritualiste » et furent manipulés par les puissances des ténèbres jusqu’au bout, Satan n’est-il pas appelé meurtrier dès le commencement (Jean 8.44)?

Conclusion

L’auteur conclut en nous rappelant le secret du bonheur qui fait totalement défaut dans les mouvements analysés. Le Sermon sur la montagne nous enseigne « un bonheur paradoxal » (p. 145) qui passe par la souffrance, appelé « le prix de ta grâce » par D. Bonhoeffer, ce qui signifie que « souffrir et demeurer dans ta grâce » (p.146) sont indissolublement liés. Assurément, ce n’est pas en suivant ces courants dangereux décrits si lucidement par Paul Ranc, mais en allant à « contre-courant », avec le Christ, que nous saisissons le vrai bonheur durable.

La bibliographie, à la fin de l’ouvrage, est la bienvenue pour quiconque aimerait approfondir ses connaissances dans ce domaine.

Nous nous sommes longuement étendus sur le contenu de ce livre, car nous croyons que les subtilités et les ruses introduites dans l’Eglise par Satan, notre grand ennemi, doivent être discernées par le moyen de tels ouvrages pour nous aider à ne pas ajouter foi à tout esprit, mais à éprouver ces esprits (1 Jean 4.1-3), et à rester attachés fermement au Seigneur et à sa Parole, seule norme et guide de notre vie.

H. LÜSCHER

Onction des tombes : Prise de position inéfficiente de Kris Vallotton

car par lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit. 
Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu
Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus Christ lui-même étant la pierre angulaire. 
En lui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur. 
En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit
Eph 2:18-22 

Certains étudiants  de Bethel (USA) recherchent une onction sur les tombes de pasteurs défunts. Cette pratique a soulevé beaucoup de critiques. Voir cette invitation des étudiants qui le pratiquent pour comprendre. La vidéo filmée dans un cimetière se termine par une prière entrecoupée de rires démoniaques. Bill Johnson a visité cette même tombe.

Les défenseurs ou amis de Bethel rétorquent  avec cette prise de position du pasteur Kris Vallotton (Bethel Church) pour discréditer ces accusations. (voir le texte en anglais en bas de page ).

Une lecture attentive de ce document ne fait que révéler mieux encore l’esprit de Bethel.

1 – Ambiguïté

K.V.  ne peut cacher l’ambiguïté sur la position de Bethel en tant qu’Eglise.

  • Il ne dit nul part catégoriquement : « A Béthel, nous rejetons fermement cette pratique (de visite de cimetière et recherche d’onction des morts) »
  • Sa formulation est très (trop) prudente sur la première moitié du texte:
  • on m’a demandé ce que je pense …
  • Je pense que cette idée vient de l’histoire dans 2 roi
  • je ne suis pas sure exactement … de ce texte
  • Si Dieu voulait que …

2 – Il confirme l’existence d’un réel problème à Bethel

  • « certain ont pris cela sérieusement » .
  • « on doit apprendre des erreurs »
  • « j’ai fait et dit des choses stupides au nom de Dieu et je le regrette »

3 – l’incohérence demeure

En affirmant :

Les Écritures doivent être la base sur laquelle nous basons toutes nos expériences.

Il donne quand-même aux expériences une position d’autorité et même le dernier mot.

4 – Sa conclusion n’engage que lui!

« personnellement, je pense que …. « 

Facit

N’y a-t-il pas de consensus possible à Bethel pour rejeter une hérésie aussi flagrante? (NON!)

La divination, le spiritisme, l’idolâtrie ne sont pas des péchés en zone grise:

1Sa 15:23  Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l’est pas moins que l’idolâtrie et les théraphim. Puisque tu as rejeté la parole de l’Éternel, il te rejette aussi comme roi. 

Ou bien, l’onction des tombes est-elle bel et bien un des signes d’apostasie majeure, pratiqué et enseigné par certains dirigeants de Bethel? (OUI)

Ces éléments sur le sujet  répondront.


Texte original en Anglais

Pastor Kris Vallotton, Bethel Church, Redding, CA

I've been asked what I think about "grave sucking" several times lately. Personally I had never heard the phrase before a couple of months ago. I guess they are asking if I believe you can receive some dead person's "anointing" by laying on their grave. 
I think the idea came from the story in the book of 2Kings. It reads, "Elisha died, and they buried him. Now the bands of the Moabites would invade the land in the spring of the year. As they were burying a man, behold, they saw a marauding band; and they cast the man into the grave of Elisha. And when the man touched the bones of Elisha he revived and stood up on his feet." 2 Kings 13:20-21 
I am not sure exactly what happen to that dead soldier who came to life, except he was dead and then he was alive. But I think that story encouraged some folks over the years to visit the graves of a few past revivalist in hopes of receiving some lingering impartation. 
It has been an inside joke among our Bethel team for years. I really thought it was funny until some folks took it seriously. I mean if God wanted us to receive some kind of impartation from people who have already passed than certainly we would have some New Testament examples or instruction on it. 
Furthermore, if you could receive some gift from people after they died, than why did Joseph want Jacob to lay hands on his sons before he passed if they could have just as easily received an impartation at his funeral?
I think the Elisha story was never meant to be repeated as there are no other accounts of it in the Bible. The Scriptures need to be the foundation in which we base all of our experiences. 
We are a radical group of revivalist who want to be on the cutting edge of everything God has for us. But it's really important that in our zeal for God we don't become spiritually weird. 
I love it when Jesus people boldly go where few have dared to tread. Yet it's also important that we learn from our mistakes. 
I have done and said some pretty stupid things in the name of God over the years. I regret everyone of them! 
Personally, I think we should take flowers to the graves of our loved ones, pay our respects, and leave it at that! #kvm

Bill et Beni Johnson – pasteurs principaux de Bethel church

Info de https://soyonsvigilants.org/

Introduction

Bill Johnson est la cinquième génération d’une lignée de pasteurs. Son père a été le pasteur senior  à Bethel Church de 1968 à 1982. Il a officié comme pasteur sous la conduite de son père à Bethel, puis il a été pasteur durant 17 ans à Weaverville en Californie. Il a été influencé par John Wimber, fondateur du Vineyard Church Movement et par la « Bénédiction de Toronto ».

En 1996 Bill et Beni Johnson ont été invités à devenir pasteurs seniors à Bethel. En 2006 Bethel a quitté les « Assemblies of God » (église pentecôtiste) pour devenir non-dénominationnelle.

L’église compte plusieurs milliers de membres et plusieurs écoles. La Bethel School of Supernatural Ministry compte environ 2’000 étudiants.

Cette église prend une influence de plus en plus grande dans certaines églises y compris hors des Etats-Unis. En particulier leur école du surnaturel (Bethel School of Supernatural Ministry) compte un nombre croissant d’étudiants en provenance de nombreux pays.

Elle est alignée sur le mouvement de la Nouvelle Réforme Apostolique et épouse aussi l’idéologie de Word of Faith (Parole de Foi).

Si certains aspects sont attirants, malheureusement il y a une importante dérive vers le Nouvel Age, accompagné de nombreuses et graves erreurs doctrinales.

Nous vous invitons à consulter l’article “Spiritisme ou supercherie au sein de Bethel Church ?”.

Vous trouvez des informations complémentaires par exemple sur la page “Les croyances et enseignements“, “Influence du Nouvel Age” et “Pratique consistant à chercher l’onction sur les tombes“.

Pour un exemple de l’évangile de prospérité qui y est enseigné :

Voici une vidéo en anglais, dans laquelle Georgian Banov prêche à Bethel Church. Il explique que Dieu veut annuler les dettes de chacun, puis il annonce aussi que la volonté de Dieu est que chacun ait une grande maison, plus grande que le minimum.

Les critiques

Bill Johnson s’est récemment exprimé au sujet de quelques-unes des très nombreuses critiques à l’égard de Bethel Church.  Nous estimons utile d’en parler.

Charismanews.com, site d’informations chrétiennes, présente cet interview sous le titre « Bill Johnson répond à des questions percutantes au sujet des controverses liées à Bethel ».  Il faut d’emblée dire que l’interview est loin d’être « à charge ». Au contraire, il semble plus être l’occasion de présenter le nouveau livre de Bill Johnson « God is Good », tout en blanchissant Bethel des critiques à son égard. L’entretien est mené par Michael Brown, qui a fait des exercices similaires par exemple avec Benny Hinn. Dans cet entretien avec Bill Johnson, Michael Brown précise qu’il traite rapidement les questions liées à la controverse afin de laisser du temps pour présenter le livre.

Au cours de cet interview Michael Brown aborde trois sujets :

  • Le péché et la repentance qui ne transparaissent pas des enseignements de Bethel Church
  • La description que fait Jenn Johnson du Saint-Esprit. Jenn est pasteur à Bethel et belle-fille de Bill Johnson. Elle  présente le Saint-Esprit comme suit  «il est amusant, je le vois comme le génie d’Aladin ». Elle l’a aussi décrit comme « sneaky » et dit qu’il est « bleu ». Il faut préciser que « sneaky » veut dire « se faufiler », comme un serpent qui se dit « snake » en anglais.
  • Le « grave sucking » ou la recherche d’onction sur les tombes

Evidemment il y a beaucoup d’autres choses qui sont reprochées à Bethel Church, mais prenons connaissance de que dit Bill Johnson à propos de ces trois sujets.

Le péché et la repentance

Michael Brown interpelle Bill Johnson au sujet d’une vidée dans laquelle Eric Johnson (un fils de Bill), pasteur à Bethel,  déclare que l’humain naît bon, ce qui évidemment est une hérésie.

Qu’en est-il donc du péché ? Dans l’interview Bill Johnson répond que le péché existe et que la repentance est nécessaire. Ce que son fils aurait voulu dire, c’est qu’il faut honorer chacun car chacun a été créé à l’image de Dieu.

Nous ne pouvons que saluer le fait que Bill Johnson reconnaisse que l’homme est pécheur et a besoin de repentance. C’est réjouissant.

Dans le sermon qui a fait polémique, Eric Johnson dit ceci :

« Tout système fondamentalement et théologiquement doit débuter par le concept et l’idée que les gens sont fondamentalement bons et veulent faire le bien. Même s’ils ne sont pas sauvés. Nous devons partir de ce principe. »

Il dit également dans le même sermon :

« Nous devons ajuster la perspective que nous avons des personnes. Nous devons réaliser que les humains sont bons et qu’ils veulent faire le bien ».

Deux mois plus tard, il a repris cet enseignement, visiblement suite aux critiques soulevées par le précédent.  Dans ce message il explique que des personnes non-converties, même athées,  peuvent faire du bien et même plus que certains chrétiens. Il dit également que même si l’on fait tout le bien possible, sans Jésus nous ne pouvons accéder à la droiture (righteousness). Mais en confessant Jésus,  nous parvenons à la droiture en raison de la foi.

Il n’y a cependant aucune mention de repentance.

Mais si Bill Johnson, lui, reconnaît que l’homme a besoin de repentance, qu’est-ce que la repentance pour Bill Johnson ?

Voici ce qu’il en dit dans son livre « The Supernatural Power of a Transformed Mind » (littéralement : La Puissance surnaturelle d’un esprit transformé) :

« Renouveler l’esprit commence par la repentance. C’est la porte pour retourner à notre mission initiale sur la terre. Jésus a dit « Repentez-vous car le Royaume de Dieu est proche ». Pour beaucoup de chrétiens, se repentir signifie avoir un autel où les gens vont et pleurent pour se mettre en ordre avec Dieu. C’est une expression légitime de la repentance, mais ce n’est pas ce que le mot « se repentir » signifie. « Re » signifie retourner. « Pent » c’est comme le penthouse, l’étage supérieur d’un bâtiment. Se repentir signifie donc retourner à la perspective de Dieu sur la réalité. Et dans cette perspective il y a un renouveau, une réformation qui affecte nos émotions et chaque partie de nos vies… »

Dans son livre « When Heaven Invades Earth », nous retrouvons quelque chose de similaire :

« Le focus de la repentance est de changer notre pensée jusqu’à ce que la présence de Son Royaume remplisse notre conscience »

Donc lorsque Bill Johnson reconnaît que l’homme a besoin de se repentir, c’est à ceci qu’il se réfère.

Il semble donc que ce soit plus « voir avec la perspective de Dieu » et/ou « changer notre pensée pour que notre conscience soit remplie de la présence de Son Royaume » que de se détourner du péché pour se tourner vers Dieu :

« comment vous vous êtes convertis à Dieu, en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir. » 1 Thess. 1 v9-10

Nous devons réaliser que nous sommes sur la mauvaise voie, dans le péché, et prendre le bon chemin.

La repentance est indispensable :

Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également. Luc 13:3

Seul le Saint-Esprit peut produire cette conviction de péché :

Et quand le Saint-Esprit sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement: en ce qui concerne le péché, parce qu’ils ne croient pas en moi; la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus; le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé. Jean 16:8-11

Le Seigneur Jésus nous dit :

Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire; Jean 6:44

Mais il faut alors accepter que nous sommes pécheurs, demander pardon à Dieu et changer de comportement. Il ne s’agit pas de “remplir notre conscience par la présence du Royaume de Dieu”. L’apôtre Paul écrit :

j’ai prêché la repentance et la conversion à Dieu, avec la pratique d’œuvres dignes de la repentance. Actes 26:20

Pour ceux qui savent l’anglais voici un très bon article sur la repentance selon Bill Johnson.

Description du Saint-Esprit par Jenn Johnson

Dans cette vidéo et celle-ci disponibles sur Youtube, on voit Jenn Johnson décrire le Saint-Esprit. Elle le présente comme suit :

« Je vois le Saint-Esprit comme le génie d’Aladin, et il est bleu et il est amusant  – il se faufile – … »

A relever qu’elle emploie l’adjectif « sneaky » (se faufile comme un serpent) qui vient de « snake » (le serpent). Il y a donc matière à être particulièrement choqué. Jenn Johnson a donné ces descriptions à de nombreuses reprises (voir le montage de la première vidéo – au moins deux occasions – et la deuxième vidéo, encore une occasion).

Nous vous invitons à regarder la première vidéo (1 minute 26), même si vous ne comprenez pas l’anglais. Son attitude en dit aussi long.

Qu’en dit Bill Johnson ?

Il explique que lui n’utiliserait pas ces termes et que ce sont des faits anciens. Il précise en avoir parlé avec elle et que depuis c’est réglé.  Tant mieux !

Il est juste dommage et incompréhensible que ces vidéos soient encore sur Youtube. Le deuxième clip est posté par Bethel, donc ils peuvent le supprimer quand ils veulent et ils devraient le faire.

Recherche d’onction sur les tombes

Kris Vallotton avait déjà publié, en réponse à ces accusations, un article sur ce sujet. L’article est contradictoire car Kris Vallotton dit au début qu’il n’avait jamais entendu parler de « grave sucking » jusqu’à quelques mois auparavant. Mais un peu plus loin il écrit qu’il s’agissait d’une plaisanterie qui durait depuis des années au sein de Bethel.  Pour le reste la position qu’il prend dans l’article en question est correcte, dans le sens qu’il réfute que l’on puisse recevoir l’onction de personnes décédées.

Admettons, pour l’exercice, que tout ne fusse qu’un « coup monté », une plaisanterie. Il n’en demeurerait pas moins que comme ce n’est pas communiqué clairement comme tel,  dès lors de nombreuses personnes sont induites en erreur. C’est pour le moins une mauvaise plaisanterie.

Dans l’interview de Michael Brown, Bill Johnson confirme que Bethel Church n’enseigne pas qu’il faut aller chercher l’onction sur les tombes, ce qui pourrait rassurer.

Il précise cependant qu’il a reçu de Dieu qu’il faut honorer les prédécesseurs (ceux  qu’il considère comme des grands hommes de foi)  et que si nous les honorons Dieu peut libérer à nouveau la même onction. C’est un discours qu’il tient régulièrement et c’est la raison pour laquelle il construit un musée du Réveil, qui présentera des reliques ayant appartenu par exemple à Kathryn Kuhlman. Dieu lui a dit qu’il recevra alors leur onction. Bill Johnson attend donc de recevoir l’onction des personnes qu’il honorera dans son musée.  Il ne s’agit pas d’aller sur les tombes ici, mais le concept nous semble similaire.

Bill Johnson a aussi écrit ceci dans le livre « Physics of Heaven » :

« Il y a des onctions, des manteaux, des révélations et des mystères qui sont restées « couchés » non-réclamés, littéralement où ils ont été laissés*, parce que la génération qui marchait en eux ne les a jamais transmis. Je crois qu’il est possible pour nous de récupérer les onctions, la connaissance, des domaines de Dieu qui ont été en friche pendant des décennies tout simplement en choisissant de les réclamer et de les pérenniser pour les générations futures.» (Davis, 2012) Physics of Heaven – Bill Johnson

*mise en évidence par l’auteur de cet article

Bill Johnson enseigne donc que des onctions sont uniques et qu’elles se transmettent. Il est possible de les récupérer là où elles ont été laissées (où d’autre que là où la personne qui la « détenait » est décédée ?).

Que penser aussi de cette déclaration de Cal Pierce (ancien de Bethel et fondateur des Healing Rooms) :

« C’est  le 22 juillet 1999 que nous avons creusé  à nouveau les puits de guérison et ouvert les chambres de guérison à Spokane, Washington. Les puits de guérisons de John G. Lake attendaient d’être creusés à nouveau depuis son décès en 1935*. Je savais que cette œuvre était disponible pour l’entier du corps de Christ, le focus doit venir d’un homme et du Saint-Esprit. »

*mise en évidence par l’auteur de cet article

Plus loin Cal Pierce écrit :

« Où se trouve* le Saint-Esprit, Son onction est disponible pour chaque croyant ».

*mise en évidence par l’auteur de cet article

Il faut donc comprendre que l’onction est disponible à un endroit précis. Cal Pierce explique qu’il est allé prier tous les mois sur la tombe de John G. Lake, durant un an, jusqu’à ce que le Seigneur lui indique qu’il devait ouvrir une chambre de guérison à l’endroit même où Lake exerçait. Petite ironie, Pierce a cru durant plusieurs années qu’ils étaient dans la maison de Lake, avant d’apprendre qu’elle avait été détruite et reconstruite il y a fort longtemps. C’était donc le même emplacement, mais pas la même maison.

Une fois de plus nous retrouvons le concept qu’il y a des onctions qui seraient liées à une personne et qui se transmettent. Elles sont semble-t-il laissées là où était la personne, et il faut repartir de là pour aller plus loin.

L’onction selon la Bible

C’est un vaste sujet. Néanmoins il faut clairement distinguer l’Ancien et le Nouveau Testament.

L’onction, oindre, consiste à appliquer une huile sur une personne ou une chose. Dans certains cas cette onction était accompagnée d’un pouvoir divin.

Dans l’Ancien Testament l’onction était réservée aux sacrificateurs, aux rois et à certains prophètes, ainsi qu’aux lépreux.

Quelques références biblique : Ex. 30:25-33; 1 Sam. 10 :1 et 1 Rois 1 :39; 1 Rois 19:16; Lév 14:17.

Lorsqu’un roi décédait, le suivant était oint par un sacrificateur ou un prophète. Mais nous avons aussi l’exemple de David, qui a été oint du vivant de Saül.

Des objets étaient aussi consacrés de cette manière. Ceci n’est plus d’actualité dans la Nouvelle Alliance, bien que certains le pratiquent encore.

Dans le Nouveau Testament, depuis la Pentecôte, l’onction du Saint-Esprit est pour tous les croyants nés de nouveau.

« Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part de celui qui est saint, et vous avez tous de la connaissance. »  1 Jean 2 v 20

« Pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu’elle vous a donnés. »   1 Jean 2:27

Ensuite il y a des dons de l’Esprit-Saint, différents pour chacun :

« Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l’exerce selon l’analogie de la foi; que celui qui est appelé au ministère s’attache à son ministère; que celui qui enseigne s’attache à son enseignement, et celui qui exhorte à l’exhortation. Que celui qui donne le fasse avec libéralité; que celui qui préside le fasse avec zèle; que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie. »  Romains 12:6-8

« Il y a diversité de dons, mais le même Esprit; diversité de ministères, mais le même Seigneur; diversité d’opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous. Or, à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune. En effet, à l’un est donnée par l’Esprit une parole de sagesse; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit; à un autre, la foi, par le même Esprit; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit; à un autre, le don d’opérer des miracles; à un autre, la prophétie; à un autre, le discernement des esprits; à un autre, la diversité des langues; à un autre, l’interprétation des langues. Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. » 1 Cor. 12:4-11

La recherche de l’onction sur les tombes est-elle une pratique avérée ou juste une plaisanterie ?

En ce qui concerne la pratique d’aller rechercher cette onction sur les tombes, ce n’est pas une plaisanterie.

  • Par exemple Benny Hinn (qui figurait en tête de liste des « amis de Bethel » sur le précédent site de Bethel Church) a déclaré qu’il se rend régulièrement sur la tombe de Kathryn Kuhlman et qu’il y ressent une onction particulière.
  • John Crowder, ami des Johnson, enseigne clairement cette pratique. Il accueille de nombreux étudiants de Bethel dans ses cours. Voir cette vidéo de John Crowder .

D’autre part plusieurs magazines charismatiques ont dénoncés ces pratiques :

Ces pratiques sont donc avérées.

Bethel prêche-t-elle ceci ?

Les différents exemples d’enseignements de Bethel ci-dessus indiquent qu’ils considèrent :

  • qu’il y a des onctions particulières,
  • que ces onctions se transmettent d’une personne à l’autre, aussi (ou exclusivement ?) après la mort,
  • qu’on on peut « récupérer » ces onctions là où elles ont été laissées.
  • qu’on peut les « récupérer » en honorant ceux qui les détenaient (idolâtrie ?). Ceci fait penser à la vénération des saints.

De là, le pas à franchir pour aller les chercher sur les tombes n’est pas grand.

Peut-être que Bill Johnson ne le franchit pas (?) pourquoi est-il photographié lors de visites de tombes alors? …  mais sa femme, des leaders de son églises et des étudiants  le franchissent.

The Physics of Heaven (Davis, 2012)

En 2012 Judy Franklin et Ellyn Davis ont publié un livre intitulé « The Physics of Heaven ». Judy Franklin est l’assistante administrative de Bill Johnson, pasteur principal de Bethel Church. Le livre est préfacé par Kris Vallotton, Senior Associate Leader de Bethel (bras droit de Bill Johnson). Le livre commence par des commentaires élogieux écrits entre autre par Banning Liebscher, directeur de la « Jesus Culture » de Bethel et Steve Witt, Senior Leader de Bethel Church Cleveland.

Bill Johnson a écrit deux chapitres et un chapitre a été écrit par Beni Johnson, son épouse. D’autres chapitres sont des contributions directes ou des condensés d’interview d’autres personnages proches de Bethel.

Ce livre est donc clairement dans la ligne de pensées de Bethel Church.

Extraits des présentations des auteurs (traduction) :

Ellyn a eu le désir d’établir un pont entre la chrétienté et les découvertes de la physique quantique de même que de découvrir les vérités de Dieu cachées dans la quantique mystique et le Nouvel Age.

Voici quelques passages :

  • « Je crois que ce que le Seigneur nous a montré (Judy Franklin et Elly Davis) est la vérité absolue qui va nous aider à amener le royaume de Dieu sur cette terre. Le Seigneur est prêt à utiliser le son, la lumière et l’énergie de telle façon que nous n’y avons jamais rêvé. »
  • « Amener les cieux sur terre est notre mandat »
  • « Jésus a calmé les tempêtes. Nous devrions être capables de faire ceci aussi. Jésus a guéri les malades, ressuscité les morts. Nous avons cette même puissance en nous. »
  • « Je ne voulais pas devenir une adepte du Nouvel Age, je voulais juste voir s’ils avaient peut-être trouvé des vérités que l’église n’avait pas. » (Ellyn Davis)
  • J’ai trouvé dans les écritures au moins 75 exemples de choses que le Nouvel Age a contrefaites, comme d’avoir un guide esprit (spirit guide), les transes, la méditation, les auras, les objets puissants (power objects), la clairvoyance, la clairaudience et plus. Ces choses appartiennent en fait à l’église, mais elles ont été volées et intelligemment « réemballées ».
  • « Maintenant nous commençons à entendre de plus en plus de révélations en ligne avec ce que les adeptes du Nouvel Age ont toujours dit et nous entendons de plus en plus d’enseignements de chrétiens se réappropriant les vérités du Nouvel Age qui appartiennent en réalité aux citoyens du Royaume de Dieu. »
  • « Ils sont tous d’accord (les différents auteurs de ce livre) que le prochain mouvement de Dieu va générer un déplacement (shift) au plus profond niveau de qui nous sommes – peut-être au même « niveau de vibration » que le Nouvel Age a exploré. »
  • « Le son à venir n’est pas seulement quelque chose que vous saisissez avec vos oreilles, mais il est plus grand que tout ce que vous pouvez comprendre. Il peut changer l’ADN, nous grandissons donc génétiquement. »
  • « Votre génétique est la même que celle qu’Il avait. »
  • « Nous allons prendre autorité sur toutes choses ici-bas et littéralement les rendre au Père. »
  • Dans le même sens lisez aussi cet article, où l’on voit Kris Vallotton libérer une bulle pourpre qui apporte toutes sortes de protections.
  • Usage de diapasons

Beni Johnson a écrit sur son blog :

Je parlais avec Ray Hughes l’autre jour et lui ai parlé d’utiliser le diapason 528Hz en tant qu’acte prophétique. Quelqu’un m’a dit que le diapason est appelé le diapason de l’AMOUR. Cherchez dans Google. Ray m’a dit que la science avait dit que ce diapason est le son qui tient la terre. Ceci m’a renversé !

Plus bas dans ce post elle écrit :

Une chose concernant le diapason 528Hz est que le son de ce diapason apporte la guérison. [1]  (voir le post Love Shack du 6 juillet 2012)

C’est probablement à ce genre de chose qu’elle fait référence : Elle encourage également le

« Holy Yoga »[2].

Guérir le cancer au son de la voix

Dans cette vidéo, nous voyons Dan McCollam enseigner à la Bethel School of the Prophets. Il explique (2 premières minutes de la vidéo) que les cellules cancéreuses peuvent être détruites par le son de la voix. Lien ici.

Dan McCollam a aussi participé à l’un des chapitres de Physics of Heaven.

Voici un exemple de séminaire donné à Bethel (enfin c’est US$ 149.-, donc pas vraiment donné)

Traduction :

Il s’agit d’un séminaire intitulé Esprit Corps Âme. Les orateurs sont mentionnés, parmi eux Beni Johnson.

Le contenu :

  • Esprit
  • Calibrer votre rythme sacré de vie
  • Comment les rythmes sacrés influencent votre corps physique
  • S’accorder aux cieux pour la santé
  • Disciplines spirituelles
  • Âme
  • Développer la conscience de Dieu
  • Rediriger votre esprit, volonté et émotions
  • Connaître votre âme
  • Le livre du code secret de l’identité
  • Corps
  • Exercice
  • Identité
  • Nutrition
  • Plaisirs célestes
  • Faire vos propres probiotiques
  • Mettre en contact son corps avec le sol

Beni Johnson préconise aussi de …

marcher à pieds nus au moins une demi-heure par jour afin de mettre son corps en phase avec les énergies de la terre.[3]
Ceci afin de recharger son corps et de re-calibrer nos cellules et hormones.

Il y aurait également un effet anti-inflammatoire.

Méditation transcendantale

Bethel encourage le soaking, ou « prière contemplative », qui n’est autre que de la méditation transcendantale (MT) sous un autre nom. Il s’agit de s’installer confortablement, avec une musique de circonstance, et de faire le vide en soi en répétant un mot (mantra). Le simple fait de choisir un mot « sacré » à répéter, indiquerait la volonté de se connecter à Dieu. Il n’y a donc aucune différence entre la méditation transcendantale et le « soaking ».

Beni Johnson : cette pratique est requise pour tous ses étudiants de 3ème année.[4]

Elle décrit la prière « soaking » (littéralement « tremper » comme suit : « ne demandant rien (à Dieu). Tout est entre Son esprit et votre esprit communiquants. »

Cette pratique n’est pas décrite dans la Bible, qui au contraire nous demande de prier avec l’Esprit mais aussi avec l’intelligence (1 Cor. 14:15).

Voici un exemple de ce qui peut se passer au cours d’une séance, en présence de Beni Johnson : un jeune homme a communiqué avec sa sœur décédée et une autre jeune fille décédée.

Si néanmoins vous êtes intéressé, vous pouvez alors acheter un “soaking kit” vendu par John et Carol Arnott (Toronto) – Vidéo en anglais. Pour CHF 60.- / Euros 55.- vous obtenez un CD, un DVD d’enseignement des Arnott, une brochure pour vous expliquer comment débuter un centre de soaking et plus encore !

Et autres pratiques…

Beni Johnson recommande également

l’acupressure et le « yoga chrétien »[5].

Une fois encore, des pratiques orientales imprégnées d’hindouisme.

Le mot yoga signifie « union ». Il s’agit de l’union de soi avec l’infini (Brahman), le concept hindou de Dieu.

Beni Johnson se réfère à Brooke Boon[6]. Si le message de Brooke Boon est teinté de christianisme, elle est la co-auteur d’un livre intitulé

Hatha Yoga Illustrated[7],

qui n’a rien de chrétien.

Vous avez des doutes en ce qui concerne les tendances Nouvel Age de Bethel  ? Malgré le livre “Physics of Heaven” et les diverses pratiques décrites dans l’article “L’Influence du Nouvel Age” ?

Voici l’extrait d’un message de Kris Vallotton, de Bethel Church à Redding, en date du 19 décembre 2016 :

“C’est résistant aux balles, aux bombes et aux choses comme les abus, viols, meurtres. Elle a sa propre atmosphère et je ne sais pas ce que c’est, mais je libère cette bulle pourpre. Ça pourrait être la haie de protection qui était autour de Job – nous libérons cette bulle pourpre sur nous..”

Kris Vallotton a donc le pouvoir de libérer une bulle pourpre qui nous protège des balles, des bombes, des abus… Bien utile en ces temps marqués par le terrorisme.

En anglais : “It’s impervious to bullets, and bombs, and things like abductions, rapes, murders… it has its own atmosphere…I don’t know what that is, but I just release this purple bubble – might be the new testament hedge that was around Job – we just release this purple bubble over us…”

Des étudiants de la Bethel School of Supernatural Ministry se rendent sur les tombes de personnages considérés comme ayant eu une onction particulière. Les tombes sont entre autres celles de :

Photos :

Ci-dessous : Beni Johnson (pasteur senior de Bethel Church) sur la tombe de C.S. Lewis.

Et toujours Beni Johnson sur la tombe de Ch. Finney.

Elle précise : Things I do (Choses que je fais).

Ci-dessous Bill Johnson sur la tombe de Smith Wiglesworth.

Ils indiquent que le Saint-Esprit existe encore dans la tombe de ces personnages.

Même Charismamag, un magazine charismatique comme son nom l’indique, s’élève contre ces pratiques.[1]

On constate que non seulement les étudiants de Bethel, mais également Beni Johnson pratiquent le « grave sucking ».  Bill Johnson apprécie également les visites de tombes. Ci-dessus près de la tombe de Smith Wigglesworth, celle-là même où est filmée cette vidéo d’étudiants de Bethel. La personne qui s’exprime est Ben Fitzgerald, qui était pasteur de Bethel Church (probablement encore au moment où cette vidéo a été enregistrée) et qui a maintenant son propre ministère (toujours lié avec Bethel Church) :

Vidéo – Durée 2 min.

Revenons encore à ce qu’écrit Bill Johnson, car ceci nous aide à comprendre pourquoi ils ont ces pratiques :

Manteaux non-réclamés
Il y a des onctions, des manteaux, des révélations et des mystères qui sont restées « couchés » non-réclamés, littéralement où ils ont été laissés, parce que la génération qui marchait en eux ne les a jamais transmis. Je crois qu’il est possible pour nous de récupérer les onctions, la connaissance, des domaines de Dieu qui ont été en friche pendant des décennies tout simplement en choisissant de les réclamer et de les pérenniser pour les générations futures.”(Davis, 2012) Physics of Heaven – Bill Johnson[i]

La vérité devrait toujours avancer
Quand la vérité est venue à l’Église primitive, c’était pour augmenter et être transmise à la génération suivante. Le but était d’aller vers l’avant, mais ceci n’a pas eu lieu. Mais nous avons l’occasion en cette génération de saisir le concept de l’héritage spirituel et de voir, pour la première fois dans l’histoire de l’église, à quoi il ressemble. Nous avons l’occasion de nous poser nous-même pour une génération, que nous ne verrons jamais, pour qu’ils puissent bâtir sur notre plafond et l’amener à des endroits en Dieu nous n’avons jamais eu le temps d’aller.

Regardons Luc 11: 24-26:

Lorsqu’un esprit mauvais est sorti de quelqu’un, il erre çà et là dans des lieux déserts, à la recherche d’un lieu de repos, et il n’en trouve pas. Alors il se dit: «Il vaut mieux regagner la demeure que j’ai quittée!» Il y retourne donc et la trouve balayée et mise en ordre. Alors il va chercher sept autres esprits, encore plus méchants que lui, et les ramène avec lui; ils envahissent la demeure et s’y installent. Finalement, la condition de cet homme est pire qu’avant.

Cela semble un étrange passage à mettre en regard avec le concept de l’héritage spirituel. Mais il est un principe du Royaume dans ce passage qui est vital pour nous de comprendre et ce principe est ceci:

Nous avons la possibilité de récupérer la richesse perdue de générations antérieures qui a été, pour quelque raison, négligée.”(Davis, 2012) The Physics of Heaven – citation de Bill Johnson[ii]

Voici John Crowder (voir la page qui lui est consacrée) qui explique à son tour le “grave sucking”. Vidéo – Durée 6 min. 30 sec.

Pour des informations complémentaires en français vous pouvez cet article sur les dérives hyper-charismatisque.

voir encore : POUDLARD SCHOOL OF BETHEL OU LE RETOUR D’HARRY POTTER

Compromis avec l’Islam: L’alerte ne peut passer au vert si rapidement.

Rick Warren avait lancé en 2012 un rapprochement avec l’islam en déclarant: « Nous adorons le même Dieu »

Les medias ont alors accusé facilement ce Christianisme de faire dans le « Chrislam ». 
Rick Warren a ensuite affirmé que c’est une erreur journalistique, et il s’en est défendu relativement « bien »,  une partie de ping-pong argumentaire commençait.

Mais regardons cette partie à la loupe … Rick Warren n’était pas clair en beaucoup de point essentiels de l’Islam, cela se voit encore dans sa défense sur ce sujet.

Par exemple :

– Il  assimile des versets bibliques traitant de « mon frère » … à des musulmans (voir q1)).
Rick Warren appelle certains musulmans, « mon frère musulman ».

– et il ne dissoce pas le musulman (que l’on doit aimer) de l’idéologie de l’Islam (que l’on peut haïr). Sous prétexte d’amour des musulmans, on ne doit plus juger: Égarement, mensonge, violence et meurtre inhérents.
(Bref, comme d’habitude, on combat la pauvreté, mais pas l’erreur doctrinal ni au sein du christianisme, ni ailleurs)

– et finalement [!] : Il laisse des ‘pasteurs’ de son Église (comme le responsable inter-religieux), de se compromettre complètement et officiellement avec l’Islam (q2).  RW n’a pas pris position clairement sur les accords passés, et les événements graves.

Auparavant, il n’avait pas accepté les critiques sur son livre, aussi,  sa défense reste sans profondeur et repentance.

Aujourd’hui, en 2018 que reste-t-il de ces débats ?

Le rapprochement avec l’Islam n’est plus à la mode, les attentats en Europe de 2015, 2017, 2018 on fait tourner le vent.

Seule une position ancrée sur l’Ecriture nous permet de garder une même analyse des doctrines au fil des années et des modes. Il faut discerner sans suivre les opinions qui varient au goût du jour.

Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.  Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.  Rom 12:1-2 

 

Citations de Rick W.

 

(q1) QUESTIONPourquoi pensez-vous des gens qui se disent chrétiens disent parfois des choses les plus odieuses sur les musulmans?

WARRENEh biencertaines de ces personnes ne sont probablement pas vraiment chrétiennes1 Jean 4:20 dit« Si quelqu’un dit » J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, il est un menteurPour ceux qui n’aime pas son frèrequ’il voitne peut pas aimer Dieu, qu’il n’a pas vu « . Et 1 Jean 2:9 dit: «Toute personne qui prétend être dans la lumière, mais qui hait son frère est encore dans l’obscurité. » …Vous n’avez pas à faire des compromis condamnations à faire preuve de compassion.

(q2) Lors du dînerAbraham Meulenbergun pasteur de Saddleback en charge de la sensibilisation/diffusion inter-religieuse , et  Jihad Turk, le directeur des affaires religieuses à la mosquée de Los Angeles, ont présenté ‘King Way‘ comme « un chemin pour mettre fin aux 1400 ans d’incompréhension entre musulmans et chrétiens. »

Les hommes ont présenté un document qu’ils ont co-écrit décrivant les points d’accord entre l’Islam et le ChristianismeLe document affirme que les chrétiens et les musulmans croient en « un seul Dieu » et de partager des deux commandements centrale« L’amour du prochain » « l’amour de Dieu» et Le document engage également les deux confessions à trois objectifsfaire des amis avec l’autre, construire la paix et un travail commun de projets de services sociauxLes citations de documents côte à côte versets de la Bible et le Coran pour illustrer ses allégations.

Livre : La Rose-Croix. Mythe ou réalité ? de Paul RANC

  • Nous laisserons le pasteur Roger BARILIER,  auteur dans la Revue Réformée , présenter ce livre,
  • … et Gérard Dagon, ex-président et fondateur de l’association Vigi-Sectes, le préfacer :

Parmi les nombreuses sectes qui se disputent les âmes désorientées, et plus spécialement les sectes à prétention ésotérique, le mouvement rosicrucien semble actuellement en expansion. Mais il n’y avait pas jusqu’ici, à notre connaissance, d’ouvrage critique en français sur les buts, les méthodes et la doctrine de ce mouvement. Le livre de Paul Ranc vient combler cette lacune.

Il présente d’abord l’histoire de la Rose-Croix et de ses antécédents. Il n’a pas de peine à démontrer que les origines lointaines qu’elle se donne à elle-même, dans l’ancienne Egypte, chez le roi Salomon, chez Pythagore ou Plotin, chez les Esséniens. voire la vierge Marie, sont de pure fantaisie. Elles reposent sur un tissu d’inventions toutes plus abracadabrantes les unes que les autres, énormes défis à la vérité historique, mais d’autant mieux gobées par les crédules qu’elles sont assénées avec une assurance imperturbable et avec un tel luxe de précisions, de détails et de dates, qu’on a peine à croire à l’imposture.

En revanche, nous dit P. Ranc, la Rose-Croix a probablement été influencée, sans en être la descendante directe, par des mouvements religieux comme l’hermétisme, le gnosticisme ou le manichéisme. On peut lui voir aussi des précurseurs, au Moyen-Age, dans le catharisme, la maçonnerie, l’alchimie et la kabbale, et, plus nommément, chez Joachim de Flore, Campanella, Maître Eckhart, Ruysbroek, Paracelse et Jacob Böhme. Elle a emprunté aux uns ceci, aux autres cela, sa doctrine étant faite de bric et de broc et ne brillant pas par sa cohérence.

La Rose-Croix est censée avoir été fondée par un certain Christian Rosenkranz, qui aurait vécu au 15ème siècle, mais qui est probablement sorti de l’imagination du véritable fondateur du mouvement, Jean-Valentin Andreae (1586-1654). Ce dernier personnage, auteur de divers ouvrages initiatiques, tentait d’introduire dans l’Eglise luthérienne, à laquelle il appartenait, un courant de pensée ésotérique et occultiste, et renouait en fait avec la vieille hérésie gnostique, réservant la connaissance divine à quelques élus.

Mal accueilli à sa naissance, ce mouvement perdura cependant de manière souterraine, préparant les voies de la franc-maçonnerie, et bénéficia du regain d’illuminisme qui, conjugué avec le rationalisme du siècle des Lumières, se dressa contre la foi chrétienne. Il subit aussi l’ascendant de Swedenborg, de l’énigmatique comte de Saint-Germain et de l’aventurier Cagliostro.

Aux 19 et 20ème siècles, la Rose-Croix éclate en divers conventicules comme l’Association Rosicrucienne Max Heindel, le Lectorium Rosicrucianum et l’Anthroposophie de Rudolf Steiner, tentative de synthèse entre la théosophie et la Rose-Croix.

P. Ranc nous donne alors une description extrêmement minutieuse de ces différents embranchements de la Rose-Croix, de leur doctrine, de leur éthique, de leur organisation interne, de leurs méthodes d’initiation. Etant donné la complexité et l’illogisme de ces doctrines, les ressemblances et les divergences existant entre les différentes branches du mouvement, il serait long et ardu d’en donner ici mieux qu’un simple aperçu. Disons seulement que l’enseignement de la Rose-Croix est un mélange de philosophie et de pseudo-philosophie, de science et de fausse science, de psychologie et de para-psychologie, d’astrologie et de spiritisme, de magie et d’occultisme. Le tout est présenté dans un vocabulaire abscons, destiné à impressionner les ignorants et à leur en mettre plein la vue, mais d’une rare inconsistance.

Ses maîtres jouent aussi sur l’attrait du mystère et du secret, sur le goût du cérémonial et du rituel, et sur le besoin de bonheur et de plénitude qui est celui de tout être humain.

Les affirmations communes aux diverses formes de rosicrucianisme, dans la mesure où on peut les dégager de ce fatras, sont l’immanence de Dieu, confondu avec l’univers et la nature (panthéisme), l’éternité de la matière (donc incréée), la non divinité du Christ (qui n’est qu’un initié parmi d’autres), la réincarnation (opposée à la résurrection), le salut par la connaissance (et non par la foi). La Rose-Croix partage avec toutes les religions naturelles le sentiment que le bonheur se gagne par un effort ascendant de l’homme, plutôt que par l’intervention gratuite du Dieu d’amour.

Une des choses qui la rend dangereuse pour les chrétiens non avertis, c’est qu’elle recourt à des formulations chrétiennes (Dieu, Jésus-Christ, la nouvelle naissance, le salut. etc.), qu’elle se sert de citations bibliques (généralement tordues comme il n’est pas permis) et qu’elle prétend enseigner le « vrai christianisme », alors qu’elle est d’une incompatibilité totale avec lui.

Un autre de ses dangers, sur lequel l’auteur revient avec insistance, c’est l’état de passivité et d’auto-conditionnement que crée dans le rosicrucien la méthode d’initiation à laquelle il est soumis. Pour prétendument dégager le « moi divin » qui serait en l’homme, l’élever de degré en degré à une connaissance supérieure, le mettre en contact avec un mystérieux Maître invisible et le faire parvenir à l’illumination parfaite, on le soumet à diverses expériences mentales relevant du paranormal, de la magie et de la possession. L’homme ne s’appartient plus lui-même et ouvre la porte à des puissances qui risquent bien d’être démoniaques.

C’est donc un souci pastoral qui guide la plume de l’auteur, cela sans nuire à la rigueur de son exposé. S’il existait des actes méritoires, P. Ranc aurait bien gagné un bout de ciel à compulser une littérature rosicrucienne considérable (par son volume, sinon par sa valeur), à suivre la pensée tortueuse de ses défenseurs dans tous ses méandres, et à tenter de rendre assimilable une nourriture affreusement indigeste. Si l’on peut le taquiner pour une certaine absence de style, pour quelques impropriétés de termes, quelques répétitions et de rares affirmations un peu sommaires, on doit le louer sans réserve pour le sérieux de sa recherche, l’étendue de son enquête, l’ampleur de son information et la connaissance approfondie de son sujet.

Il nous fournit par cet ouvrage un document solide pour connaître cette hérésie moderne qu’est la Rose-Croix, ou pour en détourner ceux qui seraient tentés par elle.

Revue Réformée N0147, 1986/3


Préface du livre


Les chrétiens ont la grâce, oui c’est une grâce, de connaître l’Évangile dans sa simplicité, sa majesté et sa puissance. Ils ne se laisseront jamais séduire par l’enseignement compliqué et pernicieux de la Rose-Croix.

L’Évangile nous suffit pleinement, nous n’avons pas besoin d’un enseignement complémentaire et secret. Notre Seigneur Jésus-Christ nous suffit pleinement, nous n’avons pas besoin d’un nouveau prophète, d’un nouveau Maître, d’autre Sauveur que lui.

Non, la croix du Fils de Dieu n’a pas besoin de la rose. La rose flétrit, mais la croix demeure!

Aucun mouvement quel qu’il soit ne peut changer le cœur de l’homme, seul Jésus-Christ peut, et veut, le faire.

Ce livre est écrit pour la seule gloire de Dieu, de ce Dieu fidèle qui a permis à son auteur d’arriver, après de longues années de recherches, à dévoiler les manigances de Satan.

Bonne lecture, chers amis. Que le Seigneur nous accompagne durant cette lecture et nous accorde la grâce d’être, basés sur la Parole de Dieu, la Bible, des disciples zélés et rayonnants de Jésus-Christ, le chemin, la vérité et la vie.

Gérard Dagon

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Note de Vigi-Sectes:

La véracité de certains faits divers relativement récent cités dans ce livre a été à remise en cause par la Rose-Croix, et l’auteur l’a reconnu. Ceci dit, à cause de quelques pages de ce livre, l’auteur n’a pas renié l’entièreté de son ouvrage (en grande majorité historique et philosophique) de plus 400 pages, mais le considère toujours  comme une référence internationale.

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Paul Ranc

Il est né à Paris en 1945, marié, deux enfants. Études primaires et secondaires à Nice. Après une formation de photographe, il entreprend des études théologiques à l’Institut Biblique de Nogent-sur-Marne, puis exerce diverses suffragances dans des Églises de France. En 1982, il est consacré diacre de l’Église Évangélique Réformée du canton de Vaud. Son ministère l’amène à s’intéresser à l’histoire de l’Église et au phénomène des sectes. Il écrit ainsi des études et des articles sur les thèmes du Réveil ou des sectes et donne des conférences en Suisse et à l’étranger.

Il fait mention des efforts considérables à la réalisation de ce livre dans son auto-biographie titrée « Je ne fais aucun cas de ma vie » (ISBN 9782882110077).

 » Parallèlement à mon travail diaconal, j’étais sur le point d’achever un livre sur la Rose-Croix. Ce travail était gigantesque. La lecture de centaines de livres ou de monographies (plus de 20.000 pages), cela représentait des centaines de pages de notes, sept ans de recherches et d’efforts. S’attaquer à un tel sujet n’était pas de tout repos, …. »

Rick Warren et l’hypnose

Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres?  2Cor 6:14  

Voici ce qu’enseigne (ou a enseigné)  Rick Warren sur son site  saddleback.com :

Vous êtes du TYPE 5: ANXIEUX

PLAN D’ACTION

  • Apprenez à tuer les fourmis (pensées négatives automatiques).
  • Méditation (rendez-vous dans la salle de relaxation pour des séances de méditation).
  • Hypnose (rendez-vous dans la salle de relaxation pour les séances d’hypnose).
  • Respiration diaphragmatique.
  • Musique relaxante.
  • Exercice intense (voir le Body Gym pour en savoir plus sur l’exercice).
  • Une alimentation équilibrée entre les protéines et les glucides complexes (voir Recettes et conseils et Astuces Tana pour les recettes et plus).
  • Huile de poisson, telle que Omega-3 Power.
  • Optimiser le niveau de vitamine D.
  • Des compléments alimentaires tels que le GABA, le B6, le magnésium et la mélisse trouvés dans le GABA Calming Support.

Quelques avertissements et remarques peuvent être faite sachant que Rick Warren est censé être un pasteur chrétien:

1 – Cette page a été retirée d’Internet, mais on la trouve encore dans une archive du web:

On y voit un lien vers le site internet de l’hypnotiseur Daniel Amen (http://www.theamensolution.com/)

2 – Discussion des types de caractère dans l’Eglise est elle nécessaire!? Où est-ce que la Bible en parle?

Lors de la première Pâques, ce n’est pas la taille de la famille qui devait définir la quantité d’agneau à consommer, mais l’ agneau qui définissait le nombre de gens qui devait le consommer.
L’Agneau est au centre, pas l’homme, ses aptitudes, attitudes et besoins.

3 – voir divers article de mise en garde sur l’ hypnose de notre site.