Si toutes les organisations religieuses sont approuvées de Dieu, pouvoir s’identifier alors au plus grand nombre d’entre elles, devrait être l’idéal pour Dieu. Par contre, si le Seigneur honore seulement un organisme rédempteur – l’église qu’il a planifiée, et pour laquelle son Fils est mort (Actes 20:28) – il est alors logique que l’affiliation à tout système religieux humainement conçu, soit opposée à la volonté de Dieu.
Parfois, on nous interroge sur la nature de la franc-maçonnerie (la loge maçonnique). Cette institution est-elle simplement une organisation fraternelle innocente, qu’un chrétien pourrait joindre impunément? Ou bien est-t-elle issue d’une nature religieuse?
Il y en a même parmi les chrétiens – qui soutiennent qu’il n’y a rien d’intrinsèquement mauvais dans la Loge Maçonnique.
N’importe qui, étudiant soigneusement la franc-maçonnerie, découvrira, par une enquête approfondie, que cette institution est très religieuse. Les témoignages suivants émanant des autorités maçonniques compétentes apporteront suffisament de preuves du caractère religieux de cette soit-disant «société secrète».
Témoignage maçonnique:
Dr. Albert G. Mackey était peut-être l’autorité la plus reconnue sur la franc-maçonnerie de tout temps. Son encyclopédie monumentale de la franc-maçonnerie est une œuvre standard chez les maçons. De ce volume, nous citons:
«Je ne suis pas disposé à céder, sur le caractère religieux de la franc-maçonnerie, autant que l’ont fait des frères plus timides. Bien au contraire, je soutiens, sans aucune sorte d’hésitation, que la franc-maçonnerie est, dans tous les sens du mot, sauf un, et qu’elle est la moins philosophique, une institution éminemment religieuse – qu’elle n’est redevable qu’à l’élément religieux qu’elle contient pour son origine et pour sa perténuité, et que sans cet élément religieux, elle ne serait guère digne d’être cultivée par les sages et les bons « (1874, p.640).
Charles Albert Snodgrass, un maçon du 32 defré, a écrit:
«Peu de maçons, s’il en existe, quel que soit leur rang ou leur rang, ont toujours beaucoup appris de sa philosophie profonde, de sa signification religieuse ou de sa foi, ou de ses vérités scientifiques et spirituelles» (Lumière du Sanctuaire de l’Arche Royale, p. ix).
M. Snodgrass a en outre affirmé que la franc-maçonnerie est «une confrérie enseignant une foi spirituelle par l’allégorie, et la science morale par des symboles» (p. « Son but est d’inculquer la révérence due au Dieu Tout-Puissant et la véritable fraternité parmi les hommes » (p.162).
Ces citations parlent avec éloquence. Une autre autorité en la matière est encore plus explicite.
« Nous sommes donc inévitablement conduits à la conclusion que la maçonnerie n’est pas d’origine humaine, mais d’origine divine … Maintenant, mes frères, réalisons que Dieu est l’auteur de notre grande et glorieuse institution, que ses vérités divines étaient révélé par Lui aux premiers représentants de notre race – que ces principes donnés par Dieu ont été adoptés et pratiqués dans tous les âges du monde, et que la maçonnerie est infinie, éternelle et spirituelle, et que pour être des Maçons en œuvres et en vérité, l’esprit de la maçonnerie doit demeurer en nous et dominer sur nos vies »(Moniteur Taylor-Hamilton de la Maçonnerie symbolique, pp 14, 20).
Un numéro du magazine « Le Nouvel Age (The New Age) », le journal officiel de Scottish Rite Masons, affirme que les Maçons …
« apprennent à ériger un Temple plus durable que le granit ou le marbre – un Temple composé de pierres vivantes, un bâtiment spirituel, une maison non faite avec de mains d’hommes, Eternel et dans les Cieux » (avril 1953, p.228).
Une comparaison de cette citation avec 2 Corinthiens 5:1 et 1 Pierre 2:5 révélera que l’auteur maçonnique a tiré ses descriptions de la Bible.
Des citations comme celles-ci pourraient être multipliées maintes fois. Mais celles-ci sont certainement suffisantes, pour établir clairement que les principaux érudits de la foi maçonnique considèrent leur système comme une religion, et personne de bien informé ne peut le nier.
Symbolisme maçonnique
Même sans les confessions précédentes des autorités maçonniques, une considération des divers symboles formant le tissu de la maçonnerie révélerait l’essence religieuse de ce système.
Le chef d’une loge locale est dénommé le «maître adorateur» ( cela contraste avec Matthieu 23:8-10), et, parmi les autres officiers, il y a le Diacre principal et le Diacre junior. Parmi les Maçons « chrétiens », le Vénérable Maître est un symbole du Rédempteur, Jésus-Christ (Snodgrass, p.47).
Il y a 33 degrés en maçonnerie, en commençant par l’Apprenti Entré et culminant avec le Souverain Grand Inspecteur général. Les trois premiers degrés sont connus sous le nom de Blue Lodge Masonry. Ces trois degrés sont très importants car, comme l’exprime Snodgrass, c’est «là où nous avons vu la lumière pour la première fois» (page 40).
Pouvez-vous imaginer un homme ayant été chrétien pendant vingt ans, rejoigne la loge maçonnique et confesse qu’ici
«il a vu la lumière pour la prenmière fois»?
Comment une telle confession pourrait-elle refléter le verset Colossiens 1:13 ?
Quand le maçon atteint le degré d’Apprenti Entré, on dit qu’il est passé « des ténèbres à la lumière ». En recevant le second degré, il est dit qu’il est venu de l’ignorance dans la connaissance (Tennessee Craftsman, p.38£)
Encore une fois, nous demandons comment un enfant de Dieu peut-il participer à une telle moquerie des Écritures?
Le troisième degré de la franc-maçonnerie, connu sous le nom de Maître Maçon, est basé sur le meurtre présumé de Hiram Abiff, un citoyen de l’ancienne Phénicie, un contemporain du roi Salomon d’Israël.
Selon l’Ancien Testament, le roi de Tyr a envoyé Hiram pour aider Salomon dans la construction du temple. La tradition maçonnique allègue que Salomon, le roi de Tyr, et Hiram ont signé un accord solennel pour ne jamais révéler la « parole » secrète du mystérieux Maître (mot de passe), jusqu’à ce que le temple soit achevé. Ce mot était censé être le vrai nom de Dieu!
L’histoire maçonnique
…continue ainsi: Un jour, avant l’achèvement du temple, Hiram a été attaqué par trois fripons qui ont exigé de connaître la parole cachée. Quand il a refusé de la leur dire, Hiram a été assassiné. Dans la cérémonie maçonnique, le Vénérable Maître, jouant le rôle de Salomon, ressuscitera Hiram (joué par le candidat) d’entre les morts, en utilisant une poignée de mains secrète désignée comme « la forte proignée de la patte du lion », et lui administrera le « Cinq points de communion ».
Mais ce mythe maçonnique contredit l’authentique récit biblique. Dans l’Ancien Testament, il est clair que Hiram a achevé l’ouvrage du temple dont il était chargé (voir 1 Rois 7:40, 2 Chroniques 4:11). Il n’a pas été tué avant – comme le raconte la légende maçonnique .
La chambre de la loge maçonnique est généralement située à l’étage supérieur, car les hauts lieux sont sacrés et particulièrement appropriés à des fins religieuses (Tennessee Craftsman, p.19). La loge est censée représenter l’univers tandis que la couverture de la loge symbolise le ciel, « où tous les bons maçons espèrent enfin arriver » ( Tennessee Craftsman, p.21) – y compris les maçons juifs, les maçons musulmans, etc. Comment est-ce qu’un chrétien pourraient s’associé à une telle erreur?
Le symbole maçonnique, contenant l’équerre, le compas et la lettre «G», est un autre exemple du symbolisme religieux de la franc-maçonnerie. Le compas signifie «foi» et l’équerre «raison» (Snodgrass, p.28). Le « G » est synonyme de géométrie; en fin de compte, il s’agit d’une référence au « Grand Géométricien de l’univers » (Mackey, page 302), à savoir, Dieu.
Référence des Écritures citées:
Actes 20:28; 1 Corinthiens 5: 1; 1 Pierre 2: 5; Matthieu 23: 8-10; Colossiens 1:13; 1 Rois 7:40; 2 Chroniques 4: 11
Article de Jackson, Wayne. « Is Freemasonry a Religious Institution? » ChristianCourier.com. Access date: March 19, 2018. Traduction Vigi-Sectes https://www.christiancourier.com/articles/755-is-freemasonry-a-religious-institution
Dans son « Message1 de Nouvel An du Grand Maître – 2012 », Jean-Michel Mascherpa, Grand Maître de la « Grande Loge Suisse Alpina » annonce :
Deux phrases de nos rituels m’ont souvent interpellé :
« celui qui est dans les ténèbres, voulant se diriger lui-même sans guide, s’égare et se perd » ou encore « Comment pourrions-nous savoir où aller si nous ne savons pas d’où nous venons ?».
Nous acquiescerons volontiers la pertinence de ces déclarations, mais nous les préciserons avec les apports de la Bible 2, qui seule nous relate l’histoire de l’humanité et de sa relation avec son Créateur.
Nous ferons dans cet article une courte excursion à Jérusalem pour visiter le « Hall des francs-maçons » dans une « carrière de Salomon » ; le roi Salomon étant, selon eux, le premier franc-maçon biblique3. Nous aborderons aussi le sujet de la pierre dans la franc-maçonnerie sous l’éclairage de l’Ancien et du Nouveau Testament; la pierre pouvant être un symbole religieux ou mystique qui a fasciné bien des auteurs4.
Lumières sur le « Hall des Francs-maçons »
Il y a à Jérusalem, sous la vieille ville, un réseau de caves de 9000 m2, nommées «Les carrières de Salomon »5 dont l’entrée est proche de la porte de Damas. Ce réseau souterrain fut découvert par hasard en 1854 par le bibliste américain Dr. James Turner Barclay6 alors qu’il se promenait avec son fils et son chien en dehors des murs de la vieille ville. En 1867, l’archéologue Sir Charles Warren7 a introduit l’idée que des francs-maçons s’y réunissaient. Warren était membre d’une loge maçonnique ayant pour « patron » le Roi Salomon. Il nomma l’un de ces halls «le hall des francs-maçons». On trouve dans ce hall l’enseigne suivante (en anglais):
Les membres des sociétés franc-maçonnes font partie des nombreux touristes européens et des visiteurs venant voir la cave de Sédécias après sa redécouverte en hiver 1854. Les francs-maçons considèrent Salomon comme le premier franc-maçon biblique, et puisque cette cave était communément reconnue comme la carrière utilisée par Salomon pour la construction du premier temple, ils ont tenu des cérémonies traditionnelles, au siècle dernier, dans la pièce principale de la cave.
Salomon, communément regardé comme le plus grand des bâtisseurs de la Bible, a-t-il utilisé ce hall comme « atelier / ou salle de discussion » ?
Sa sagesse vint-elle au contact d’autres sages et érudits ?
Était-il un Grand Maître initié et initiant dans les secrets de la franc-maçonnerie ?
L’Humanité est-elle un temple symbolique en construction, fait d’hommes et de femmes, polis et travaillés comme le furent les pierres des carrières de Salomon ?
Autant de questions auquel cet article tentera de répondre.
Franc-Maçonnerie et culture judéo-chrétienne
On trouve dans la franc-maçonnerie des traces de l’héritage judéo-chrétien, par exemple :
Les Francs-Maçons tirent leurs traditions des bâtisseurs médiévaux qui se sont organisés en confréries pour protéger et transmettre leur savoir. Cette connaissance leur permettait de construire les grandes cathédrales en l’honneur de l’Etre supérieur. Les Francs-Maçons se considèrent comme des bâtisseurs modernes d’un temple symbolique. Ils construisent le temple de l’humanité et de la tolérance. Ils se réunissent régulièrement dans leurs loges et s’encouragent ainsi mutuellement.
[brochure de la Grande Loge Suisse Alpina, « La Fraternité »] Hans Bühler – Franc-Maçon
Le vocabulaire : Grand maître, frère, fraternité, temple
des personnages communs : Salomon, Hiram (artisan du premier temple)
Le symbolisme maçonnique qui nous rappelle le symbolisme biblique, dans les instruments du temple, les mémoriaux.
La volonté de faire des bonnes œuvres, la notion de pierre brute et de pierre taillée.
D’ailleurs, aux États-Unis particulièrement , on rencontre des pasteurs protestants francs-maçons ; mais peut-on réellement être franc-maçon et chrétien, comme le pensent les maçons ?
Avant d’aborder le sujet de cette carrière, considérons un des symboles les plus importants de la FM : La pierre.8
Lapierre : brute ou taillée ?
Ci-dessous, on distingue une pierre brute et une pierre taillée devant le pupitre du « Vénérable Maître » d’une loge italienne.
Avant d’avoir la possibilité de s’investir vraiment dans cette noble tâche qu’est la construction du temple de l’humanité, il est urgent de commencer par travailler sur soi. Quelle noble cause que de vouloir construire le Temple de l’Humanité, mais n’est-il pas plus sage de commencer par construire son propre temple intérieur, son être, sa personnalité. Et cela passe bien évidemment par la taille de la pierre brute, travail suggéré si fortement par l’initiation. 9
En clair il faut travailler sur soi avant de s’occuper de plus grands projets.
Considérons maintenant l’enseignement biblique relatif aux pierres taillées ou non taillées. Commençons pas l’Ancien Testament :
Voici l’ordre donné par Dieu à Moïse à la sortie du pays d’Égypte :
Si tu me construis un autel de pierre, tu ne le feras pas en pierres taillées,car en passant ton ciseau sur la pierre, tu la rendrais profane. (Exode 20:23-24 ; voir De 27:5-6 ; Josué 8:31)
Pourquoi Dieu nous refuserait-il une si noble intention que de tailler la pierre ? Ce commandement est expliqué clairement :, travailler la pierre la rendrait profane ! En clair, à ce moment précis, Dieu refuse l’œuvre de l’homme.
L’homme est pécheur par nature et il ne peut s’approcher de Dieu par ses œuvres quelles qu’elles soient.
... car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. (Genèse 3:19)
Nous devons d’abord reconnaître notre nature déchue afin de pouvoir reconnaître Sa nature divine. Ces autels – lieux d’adoration – étaient des institutions temporaires. Par contre, plus tard, lorsque Salomon bâtit le temple, les pierres extraites de la carrière furent taillées :
Les ouvriers de Salomon, ceux de Hiram, et les Guibliens, les taillèrent, …on se servit de pierres toutes taillées, et ni marteau, ni hache, ni aucun instrument de fer, ne furent entendus dans la maison pendant qu’on la construisait. (1 Roi 5:18 ; 6:7)
Le temple fut construit pour que Dieu vienne habiter parmi son peuple, alors seulement, les pierres furent taillées ! Ce taillage de pierres semble en contradiction avec le commandement donné environ 480 années avant. La signification de ces deux événements est révélée dans la nouvelle alliance, … L’homme ne peut s’approcher de Dieu au prix de son travail, ni s’élever vers Lui par des initiations. Seule la grâce de Christ, qui est venu et s’est donné lui-même pour nous, nous permet d’entrer en relation avec Dieu. Seule l’acceptation de Jésus Christ comme Sauveur nous transforme (Jean 1:12) ; seul le baptême du Saint- Esprit nous constitue en un seul corps, en une maison spirituelle.
Nous avons tous été baptisés d’un seul Esprit pour être un seul corps;(1 Co 12.13) et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, êtes édifiés en une maison spirituelle … (1Pierre 2:5 DBY)
La lettre de Paul aux Éphésiens (2:8-10) révèle que le pardon de Dieu ne se gagne pas. Le Salut que Dieu nous offre est un cadeau. Les œuvres ne sont que la conséquence d’un salut gratuit et accepté par la foi.
En effet, c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est pas par les œuvres, afin que personne ne puisse se vanter. En réalité, c’est lui qui nous a faits; nous avons été créés en Jésus-Christ pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance afin que nous les pratiquions.
Le christianisme, dans son message fondamental diffère totalement de celui de la franc-maçonnerie : L’homme naturel – considéré comme une pierre brute – ne peut se tailler, se polir lui-même, ni s’élever pour s’approcher du Divin.
La sagesse de Salomon
Ayant hérité d’un Royaume, Salomon connaissait sa faiblesse et la responsabilité qui lui était confiée : « je ne suis qu’un jeune homme, je n’ai point d’expérience ». Il n’a pas cherché le conseil d’une « loge » de conseillers, mais s’est adressé au Dieu de ses pères, et le pria de lui accorder la sagesse …
Ton serviteur est au milieu du peuple que tu as choisi, peuple immense, qui ne peut être ni compté ni dénombré, à cause de sa multitude. Accorde donc à ton serviteur un cœur intelligent pour juger ton peuple, pour discerner le bien du mal! Car qui pourrait juger ton peuple, ce peuple si nombreux? Cette demande de Salomon plut au Seigneur.
Et le Seigneur lui donna une sagesse qui fut légendaire.
Et Dieu lui dit: Puisque c’est là ce que tu demandes, puisque tu ne demandes pour toi ni une longue vie, ni les richesses, ni la mort de tes ennemis, et que tu demandes de l’intelligence pour exercer la justice, voici, j’agirai selon ta parole. Je te donnerai un cœur sage et intelligent, de telle sorte qu’il n’y aura eu personne avant toi et qu’on ne verra jamais personne de semblable à toi. (1Roi 3:8-12)
La renommée de sa sagesse atteignit même les terres lointaines de Séba, au sud de l’Éthiopie.
La reine de Séba apprit la renommée que possédait Salomon, à la gloire de l’Éternel, et elle vint pour l’éprouver par des énigmes. … La reine de Séba vit toute la sagesse de Salomon, et la maison qu’il avait bâtie,… Hors d’elle même, elle dit au roi: C’était donc vrai ce que j’ai appris dans mon pays au sujet de ta position et de ta sagesse! (1 Roi 10:1-6 )
Non seulement les livres historiques de la Bible témoignent de cette rencontre, mais aussi les évangiles y font référence :
La reine du Midi se lèvera, au jour du jugement, avec les hommes de cette génération et les condamnera, parce qu’elle vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon; et voici, il y a ici plus que Salomon.
Nous ne savons pas quelles furent les questions de la reine de Séba, mais « Salomon répondit à toutes » de sorte que la reine dû conclure que Salomon puisait cette sagesse en son Dieu.
Je ne le croyais pas, avant d’être venue et d’avoir vu de mes yeux. Et voici, on ne m’en a pas dit la moitié. Tu as plus de sagesse et de prospérité que la renommée ne me l’a fait connaître. …. Béni soit l’Éternel, ton Dieu, …. . (1 Rois 10:3, 7, 9)
Salomon a écrit beaucoup de proverbes, ceux-ci sont présents dans la Bible et témoignent encore aujourd’hui de sa sagesse exceptionnelle. Combien de problèmes de société serait résolus si on les mettait en pratique !
Le Salomon que nous présente la Bible est très différent de celui auquel se réfèrent les maçons :
Salomon s’adressait à l’Éternel, à un Dieu personnel et unique.
Le temple qu’il a bâti a été fait sous l’impulsion et les directives de l’Éternel (2 Samuel 7:12-13b), non de sa propre volonté ou de celle de David.
Il a été témoin des miracles de son Dieu lors de l’inauguration du temple (1 Roi 8:10-13)
Il n’a pas puisé sa sagesse en Orient ou en l’Égypte, mais Dieu la lui a donnée.
La sagesse de Salomon surpassait la sagesse de tous les fils de l’Orient et toute la sagesse des Égyptiens. (1 Roi 4:30)
Voyons maintenant ce que dit la franc-maçonnerie
La franc-maçonnerie est une « pratique » pour préparer des individus à éveiller leur conscience et leurs dons, afin de travailler à la construction d’un monde nouveau, là où ils sont et avec leurs talents. « l’homme vrai et noble, dans lequel s’équilibrent le céleste et le terrestre. » Marco Badilatti p.24
Aujourd’hui, les valeurs humanistes et multi-religieuses de la franc-maçonnerie sont populaires. L’ancien Grand Maître Walter von Ins affirme :
quand personne ne détient la vérité, les hommes en sont nécessairement réduits à communiquer entre eux. P.4
La tolérance de ce siècle tolère tout, sauf la vérité10. Quel contraste avec l’exclusivisme du Christ – le seul Homme sans péché.
Jésus lui dit: «C’est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. On ne vient au Père qu’en passant par moi. »
Que croire ? En qui croire ?
Les Carrières de Salomon, sont le support de beaucoup de fables. Dans la tradition rabbinique, Les juifs anciens, pensent que cette « cave de Sédécias » lui a permis de quitter la ville, le rabbin Rashi rajoute à ces contes que la cave allait de la maison du Roi jusque dans la plaine de Jéricho. Ici encore ce ne sont que des spéculations infondées11. Bien qu’il soit généralement admis que c’est de celles-ci que Salomon s’est servit pour construire le premier temple, cette simple thèse est encore en attente de preuves archéologiques.
Il est plus probable qu’elles aient été utilisées par Hérode le Grand pour la construction du second temple. Que Salomon ait eu dans un de ces halls des rencontres « maçonniques » est le pur fruit de imagination; elle ne repose sur aucun fondement, ni historique ni biblique.
De même, les francs-maçons ne se basent pas sur les paroles claires de la Bible , la vraie carrière, ni sur Jésus-Christ, la Pierre angulaire. Cette pierre devient pour eux « une pierre d’achoppement ». Voici comment Dieu en annonce sa venue par le prophète Esaïe (8:12-14 ; 28:16).
C’est l’Éternel des armées que vous devez sanctifier, c’est lui que vous devez craindre et redouter. Et il sera un sanctuaire, mais aussi une pierre d’achoppement,un rocher de scandale pour les deux maisons d’Israël, un filet et un piège pour les habitants de Jérusalem.
C’est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l’Éternel: Voici, j’ai mis pour fondement en Sion une pierre, une pierre éprouvée, une pierre angulaire de prix, solidement posée; celui qui la prendra pour appui n’aura point hâte de fuir. …
Cette pierre qui fait obstacle n’apporte visiblement pas l’harmonie. Elle nous confronte a un choix.
La pierre rejetée par les bâtisseurs
C’est toute notre génération qui se « conforme au siècle présent » (Romains 12:2) donc à l’humanisme ambiant, mais qui se refuse à venir à Celui qui « a été fait pour nous sagesse » (1 Corinthiens 1:30 ). Le « Merveilleux-Conseiller » (Ésaïe 9:6 ), dont la sagesse est beaucoup plus grande que celle de Salomon :
Jésus a dit « Je suis … La vérité » (Jean 14:6 ), et il promet « la vérité vous rendra libres » (Jean 8:32). Il continue à inviter chacun à venir à Lui des extrémités de la terre.
Que bâtissons-nous de nos pierres et pour qui ? Un « temple de l’Humanité » à la gloire de qui et dans quel but ? Les hommes de Babel voulaient «se donner un nom »,
Allons! bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre.
Le résultat fut opposé à leur attente : Leur langage fut confondu et ils se dispersèrent sur toute la face de la terre. Cette tour de Babel est une image du temple de l’humanité maçonnique.
Le temple : de Jérusalem, de l’humanité
Travailler à la gloire du Grand Architecte de l’Univers, c’est admettre l’existence d’une puissance supérieure à celle de l’homme. La Franc-Maçonnerie refuse de donner un nom ou une forme anthropomorphique à ce concept. Mais, travailler à la gloire du Grand Architecte de l’Univers, ce n’est pas croire à l’existence d’une divinité, c’est accepter de consacrer une partie de son temps et de son énergie à l’Humanité ou plus simplement à son prochain, qu’il soit Franc-Maçon ou non. (Michel Martin. ibid p.13)
Les autels dont nous parle l’Ancien Testament étaient provisoires, et même le temple de Jérusalem n’est pas une finalité en soi.
Les Juifs dirent à Jésus: «Il a fallu 46 ans pour construire ce temple et toi, en 3 jours tu le relèverais!» Cependant, lui parlait du temple de son corps.
Le temple que Jésus bâtit aujourd’hui est de tout autre nature. Il est à la gloire de Dieu, il est composé uniquement de pierres vivantes. En Jésus, nous sommes réconciliés avec Dieu. Il est la tête de l’Église, et elle en est le corps
En effet, c’est en lui que tout a été créé dans le ciel et sur la terre, le visible et l’invisible, trônes, souverainetés, dominations, autorités. … Il est la tête du corps qu’est l’Église… (Colossiens 1:16-18)
De même que ses contemporains l’ont rejeté, beaucoup ne croient pas en celui qui seul peut sauver aujourd’hui : Jésus Christ. Les hommes voudraient rendre gloire au « grand Architecte de l’univers », mais ils ne veulent accepter sa révélation en Jésus Christ comme le Fils de Dieu ni l’accepter comme le seul Sauveur
Approchez-vous de lui, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu; et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus Christ. Car il est dit dans l’Écriture: Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse; et celui qui croit en elle ne sera point confus.
L’honneur est donc pour vous, qui croyez. Mais, pour les incrédules, La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale; ils s’y heurtent pour n’avoir pas cru à la parole. (1Pierre 2:4-8a)
Le franc-maçon, l’humaniste ou l’athée doivent savoir que Salomon ne travaillait pas à ce temple symbolique de l’Humanité. Salomon rendait gloire à son Dieu, un Dieu personnel qui écoute, répond et agit.
Quand Pierre et Jean parlaient au peuple à cause d’un miracle qu’« ils » avaient fait, (Actes 3 et 4) ils annoncèrent clairement que c’était au nom de Christ que ce miracle avait eu lieu. Il s’agissait de ce même Christ que les juifs avaient rejeté mais que Dieu avait ressuscité d’entre les morts.
Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l’angle.Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. (Actes 4:11-12)
Quelle erreur que de rejeter le seul et véritable Maître,
et de refuser le seul et unique fondement : Jésus Christ !
3 Cf citation faite plus bas dans l’article mais aussi : http://www.mastermason.com/fmisrael/sedecias.htmlhttp://veritablenouvelordre.forum-phpbb.ca/t226-le-roi-salomon-fondateur-de-la-franc-maconnerie-universelle
5 Salomon avait encore soixante-dix mille hommes qui portaient les fardeaux et quatre-vingt mille qui taillaient les pierres dans la montagne, … Le roi ordonna d’extraire de grandes et magnifiques pierres de taille pour les fondements de la maison (1 Roi 5:15-17). Le mot montagne en hébreu, peut aussi dire, mont ou colline. Mais les juifs nomment cette carrière « la cave de Sédécias » en faisant référence à la fuite dudit roi, lorsque Jérusalem fut assiégée par les Chaldéens. (Jérémie 52:7-8)
6James Turner Barclay : évangéliste et premier missionnaire de l’ « American Christian Missionary Society » à Jérusalem
7 Warren était un des premiers archéologues européens de Terre Sainte, et en particulier du Mont du Temple. En tant qu’agent du Fond d’Exploration de la Palestine , en 1867 il a arpenté le Temple d’Hérode et fait des fouilles à Jérusalem. Ses découvertes sont enregistrées dans deux livres: « Le temple ou la Tombe » et « Sous Jérusalem ». Il a été élu Maître fondateur de la Loge Quatuor Coronati n °2076, en 1884 .
8 Nous faisons écho à une brochure (image de gauche) de présentation de la Grande Loge Suisse Alpina, « La Fraternité » qui préface ainsi : « Le but de cette brochure est de donner un reflet de l’esprit qui de nos jours, anime les Loges maçonniques suisses. « …Chacune de ces pages est illustrée de photos de « pierres non taillées »
9 Loge : Le Réveil Anicien – Orient du Puy en Velay
10 La tolérance moderne propose une conception nouvelle de la vérité : Il n’y a pas de vérité absolue ; Toute vérité est relative et subjective.
11 Certains disent encore que le tabernacle y était caché, et qu’une goutte du sang de Christ y est tombée. Impossible ! Il n’existe qu’une entrée de cette carrière (hors des murs de la vielle ville), sans aucun passage vers la ville. Il y a une épaisseur d’au moins 10 m de roc impénétrable, entre le plafond de la cave et les plus proches fondations rocheuses de la ville.
THONON-LES-BAINS Rencontre avec Philippe Charuel, grand maître de la Grande Loge de France
LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ I MERCREDI 14 MARS 2018
Photo : Philippe Charuel, 63 ans, a été initié en 1984 à Annecy. Ex-VRP multicartes, il a été élu à la tête de la Grande Loge de France en 2015.
Les francs-maçons sortent du bois. Et c’est plutôt inédit pour cette société qui cultivait jusque-là la discrétion et le secret. Si la franc-maçonnerie lève un coin de voile, c’est officiellement pour réhabiliter son image, écornée par les médias.
L’Annécien Philippe Charuel, grand maître de la Grande Loge de France, donnait lundi soir une conférence à Thonon sur la manière d’être franc-maçon au XXIe siècle. Prolixe, il en donnera près d’une centaine durant l’année, dont une à Ferney-Voltaire le 9 avril.
Que représente la franc-maçonnerie aujourd’hui ?
«On compte actuellement 185 000 francs-maçons en France. La Grande Loge de France est la deuxième en nombre, elle accueille 34 000 personnes dans 950 loges. En Haute-Savoie, il y a 12 loges de cette obédience et une trentaine au total.»
Qu’est-ce que la franc-maçonnerie ?
«C’est une démarche initiatique pour répondre à la question du sens de la vie, de l’existence, et ce, dans une volonté de dépassement de soi, dans l’idée aussi de progresser, d’améliorer ses imperfections au contact des autres […] Concrètement, une loge compte entre 30 et 50 personnes qui se réunissent deux fois par mois pour présenter des travaux, appelés aussi « planches », et chacun apporte ensuite son point de vue sur le sujet. Des fils conducteurs sont donnés sur l’année et chaque loge participe également à des travaux nationaux, qui font l’objet de synthèses. Elles sont non seulement un enrichissement pour soi, mais intéressent aussi le Parlement, l’Académie des sciences ou des lettres…»
À vous entendre, la franc-maçonnerie serait derrière les plus grandes avancées sociétales…
« Oui, les francs-maçons sont à l’origine de la Révolution française, de la Constituante, de la déclaration des Droits de l’Homme, de la Sécurité sociale, du droit de vote des femmes, des lois sur le planning familial ou l’avortement … Les francs-maçons ont toujours travaillé sur les valeurs morales, éthiques, républicaines, sans idéologie, ni dogme.»
Quels sont les sujets en réflexion actuellement ?
«Le transhumanisme, le handicap, la fin de vie… Entre autres. Si nous avons toujours œuvré dans la discrétion, c’est parce que l’on ne travaille pas dans l’immédiateté, mais de façon intemporelle. Au grand jour, nous serions contraints d’entrer dans la cadence de la surconsommation.»
Cette mature correspond à une crise des vocations et à un besoin de renouvellement ?
«Non, pas du tout. Si avant, nous fonctionnions beaucoup par cooptation, il suffit désormais de faire acte de candidature auprès d’une loge, avec un CV, une lettre de motivation et un extrait de casier vierge. Passé ce premier filtre, une enquête est menée par trois frères et à l’issue, il y a une audition. Ce n’est pas très compliqué. Certaines catégories socio-professionnelles étaient jusque-là surreprésentées, comme les journalistes, les médecins et l’ensemble des professions libérales. Depuis mon élection, j’ai essayé d’introduire ceux qui l’étaient moins : enseignants, agriculteurs ou capitaines d’industrie que l’on considérait comme des affairistes dénués de réflexion humaniste, ce qui était une erreur.»
Propos recueillis par Trek BORLET
Philippe Charuel animera la même conférence lundi 9 avril à 20h30, à ‘Orangerie du château de Ferney à Ferney-Voftaire. Inscription obligatoire via conference.9avril2018(a)gmail.com
Surtitrage de l’article dans par un cadre:
« Les francs-maçons ont toujours travaillé sur les valeurs morales, éthiques, républicaines, sans idéologie, ni dogme»
LE CHIFFRE: 380 €
C’est le coût d’une cotisation annuelle à la Grande Loge de France.
En sont toutefois exonérés les plus de 80 ans et les étudiants.
Note de Vigi-Sectes:
Le livre suivant nous éclaire sur l’origine, l’histoire et les croyances de la Franc-Maçonnerie.
Auteur: Paul Ranc La Franc-maçonnerie sous l’éclairage biblique, Editions Contrastes, Saint-Légier, 1989
Extrait du CHAPITRE IV: La Franc-Maçonnerie a-t-elle une doctrine?
La neutralité théologique ou philosophique n’existe pas et la Franc-Maçonnerie comme tous les autres mouvements ésotériques ou occultes n’y échappent pas…
Le Siècle des Lumières ( « Aufklärung ») est le siècle des philosophes déistes (Voltaire, Rousseau, Diderot, Kant), celui de la prétendue émancipation de l’homme. La philosophie des Lumières se caractérise par le rejet du Dieu trinitaire, le refus de tout dogme chrétien, mais aussi par le fait d’amener l’individu à réfléchir en lui-même et par lui-même sur la finalité de la vie humaine. Autrement dit, la philosophie des Lumières est avant tout une anthropologie excluant toute théologie. Dieu n’est plus transcendant, mais il est immanent. Il n’est plus une réalité objective, il devient subjectif. Les philosophes des Lumières n’aspirent qu’à la liberté. Non pas la vraie liberté, celle que Christ donne, mais la liberté de l’homme sans Dieu. Désormais, les Droits de l’homme – , la Liberté, Egalité, Fraternité – remplaceront les Droits de Dieu – et l’Amour-Agapé. Cette pseudo-liberté, en fait un véritable esclavage, va en définitive libérer les passions et les fantasmes de l’homme avec les résultats que l’on connaît.
… Aujourd’hui encore, l’idéalisme, en réalité l’utopie, de la Franc-Maçonnerie est très vivace. Par le moyen de maçons bien placés dans la hiérarchie gouvernementale, la Franc-Maçonnerie poursuit sans relâche son combat pour un monde meilleur – , pour une terre nouvelle – . Mais l’histoire, et plus encore la Bible, ne montrent-elles pas que ce combat est sans issue, déjà voué à l’échec? Le péché n’est-il pas la source de toutes les inégalités des hommes?
« Vivre d’amour et d’eau fraîche… », ça ne semble déjà pas beaucoup et pourtant, pour Dominique Verga, c’est déjà trop. Cette Liégeoise assure ne vivre que d’amour. Adepte du « respirianisme », elle aurait arrêté de manger et de boire depuis plus de trois ans. Un remède miracle, selon elle, une arnaque, d’après de nombreux scientifiques. Rencontre avec de l’électricité dans l’air.
L’air de Liège n’a jamais trop tenté le grand public. Située à près d’une centaine de kilomètre à l’est de Bruxelles, la ville de la Meuse ne possède pas vraiment le sex-appeal des métropoles indé de l’époque comme Hambourg, Séville ou Copenhague. Et pourtant, elle est bourrée d’énergie. Du moins, c’est ce que pense Dominique Verga qui se nourrit de son « prana » et avec qui j’ai pris rendez-vous sur place, après une première rencontre par Skype.
« Nous sommes ce que nous mangeons »
C’est une femme de petite taille, au cheveux gris courts, mais loin de la maigreur, qui m’accueille à la gare de Liège-Guillemins. Souriante, elle m’explique dans la voiture qui mène à son domicile, qu’elle habite sur l’une des sept collines qui entourent Liège. « Comme à Rome », indique-elle avant de s’engager sur l’autoroute.
Nous entrons chez elle par la cuisine, et je suis étonnée d’y apercevoir des fruits et une casserole encore sur les plaques de cuisson. Je comprends mieux lorsque j’aperçois les deux fils de Dominique – deux jeunes hommes – se balader dans la maison : eux n’ont apparemment pas encore été touchés par la grâce. Elle me mène dans une grande pièce où se trouvent deux sofas blancs posés l’un près de l’autre, une table de massage, un bureau avec un ordinateur et quelques chaises. Des peintures d’astres ornent les murs, fidèles à l’esthétique du mouvement. Dominique m’explique qu’un de ses fils les peint. Avant de commencer l’interview, Dominique me donne un verre d’eau et s’assied en tailleur sur la chaise en face de la mienne. Lorsqu’elle me parle – surtout au début de l’interview – elle ferme souvent les yeux ou regarde ailleurs, comme si elle était dans ses pensées, une façon de se « connecter au divin », m’indique-t-elle.
Introduit en occident dans les années 1970 par l’américain Wiley Brook, le respirianisme a été largement diffusé par l’Australienne Ellen Greve, aussi connue sous le nom de « Jasmuheen ». Le principe ? Arrêter totalement de se nourrir, voire de boire, et atteindre un état « supérieur » grâce à la nourriture cosmique : le prana. Une pratique dangereuse, qui a conduit plusieurs adeptes à la mort. La gouroute trouve cependant une explication à ces échecs : pour Jasmuheen, les adeptes n’auraient pas suivi correctement les préceptes du « maître » et leur nourriture cosmique aurait été polluée par des « interférences néfastes ». Elle utilise les mêmes arguments pour expliquer son échec à une expérience sceptique menée en Australie, durant laquelle elle fut enfermée sans boire ni manger par une chaîne de télévision. Le test tourna court, le médecin en charge du suivi de l’émission jugeant son état de santé trop préoccupant dès le quatrième jour.
Je demande à Dominique de m’expliquer ce qu’est le respirianisme d’après sa propre expérience. Elle commence son exposé – qu’elle appuie avec des schémas – par le terme « respirien », traduit du mot anglais « breatharian » et qui signifie « vivre de prana ». Le prana est du sanskri, que l’on pourrait traduire par « souffle vital respirant ». « Nous sommes ce que nous mangeons », poursuit-elle. « Chacun de nous – y compris les animaux, les objets et les plantes – est composé d’énergie et chacun a un taux vibratoire plus ou moins haut. Plus le taux vibratoire est haut, mieux la personne, l’animal ou la chose se porte. Nous sommes aussi la mémoire de ce que nous mangeons. Si nous mangeons de la viande, le taux vibratoire est très bas puisque l’animal n’a probablement pas eu une vie et une mort paisible. Nous mangeons sa mémoire qui a souffert. C’est pour cela que nous devons faire attention à tout ce que nous mettons dans notre corps. »
Dominique me demande d’imaginer un escalier : tout en bas de l’escalier se trouve la matière. Dans le cas de la nourriture, c’est tout ce qui est animal (la viande, le poisson etc.). Puis, sur la marche supérieure se trouvent les légumes cuits. Selon le principe énergétique, manger des légumes cuits est déjà mieux que de manger des animaux (ou des « cadavres », comme Dominique les nomme), mais ce n’est pas idéal puisqu’à la cuisson, les légumes perdent de leur vibration. Mieux vaudrait manger des légumes crus. La plus haute marche est de vivre de l’énergie pure, qui aurait le taux vibratoire le plus haut. Pour Dominique, l’ascension vers cette plus haute marche s’est faite naturellement : elle n’a jamais mangé de viande, et son seul « tort » a été de manger des légumes cuits. D’après elle, la sensation de faim lui a toujours été étrangère, et depuis l’enfance, elle a dû élaborer des excuses pour sauter les repas. Certains considèrent ça comme des signes de troubles de l’alimentation, mais pas Dominique, qui voit cela comme le signe de son « élection ».
Ici la voix
Bien plus tard, après avoir travaillé pendant 20 ans comme consultante en entreprise – un travail qu’elle détestait – elle tombe gravement malade. Après avoir séjourné pendant des mois dans un hôpital psychiatrique, elle est à bout. « J’étais dans le noir pendant des mois », témoigne-t-elle. « Je prenais beaucoup de médicaments. Puis, une nuit, j’ai reçu un cadeau divin dans la forme d’une voix qui m’a dit d’arrêter tous mes médicaments. Pendant que j’entendais cette voix, j’ai eu une sensation de chaleur, de lumière et beaucoup d’amour en moi. C’était la nuit la plus importante de mon existence. En acceptant de mourir j’ai accepté de vivre. J’ai décidé de faire ce que la voix me disait et j’ai jeté tous mes médicaments. J’ai aussi brûlé mes ordonnances. Par la suite, j’ai eu des douleurs atroces, mais ma certitude de guérir m’a convaincue de continuer sur cette voie. La deuxième nuit, j’ai reçu un deuxième message : la voix me disait d’arrêter de manger. À ce moment-là, je ne mangeais déjà presque plus rien, alors j’ai arrêté de manger. »
Dominique est contactée par « la voix » une troisième fois, quelques temps plus tard. Bonne nouvelle, elle est autorisée à manger, mais seulement cru. Pendant toute une année, elle alterne donc 6 à 8 jours de jeûne avec des jours de crudivorisme, toujours en buvant beaucoup d’eau. Elle découvre l’état de grâce lorsque qu’elle cesse de manger 6 jours de suite. Elle affirme alors avoir atteint un état supérieur, et s’être « ouverte à une autre dimension » : « Mon corps était tout à fait guéri. Mes médecins n’en revenaient pas. Ils m’ont ordonné une prise de sang. Tout était redevenu normal. J’étais au paradis, mais mes enfants étaient inquiets pour moi. J’ai donc fait des recherches sur Internet et je suis tombée sur Erika Witthuhn, qui est aussi dans le prana. Je l’ai contactée et elle m’a rassurée que le fait que je puisse vivre sans boire ni manger – ni dormir d’ailleurs – était tout à fait normal. C’est comme ça que j’ai découvert ce que c’était de vivre de prana. »
Un an après avoir entamé son processus de guérison, Dominique rencontre Domenico Provenzano, auteur d’un livre sur le respirianisme, lors d’un festival pranique. « La question qu’il m’a posée était : « As-tu rencontré Dieu dans ta vie ? ». Ça m’a chamboulée. J’ai enfin compris que j’étais en présence du divin depuis toujours mais que je ne m’étais pas encore rendue compte. »
« Vivre à l’état pranique, c’est un état de conscience que nous sommes Amour », continue-t-elle. « Se reconnecter à l’Amour permet de guérir de toute maladie. Quand on est malade ou qu’on a des peurs, c’est qu’on est déconnecté de l’Amour. Il faut alors se reconnecter et dire « oui » à la vie. C’est cette connexion au divin qui réduit et supprime les causes des maladies. En étant nourris de conscience, nous sommes au taux maximum de vibration, ce qui fait qu’on a plus besoin d’autre nourriture. Il est important d’harmoniser le corps, l’énergie, le mental, l’émotionnel et le spirituel pour avoir cet état de conscience. L’état pranique, c’est surtout un état de liberté, de choix par rapport à la nourriture ou le sommeil. Je fais le choix de dormir ou de boire par exemple, mais je n’en ai pas besoin. »
« Quand tu te remplis d’amour, tu n’as plus besoin de manger »
Si Dominique semble avoir vécu une guérison miraculeuse, ce n’est pas le cas de tous les adeptes. De nombreux médecins mettent fermement en garde contre cette pratique, et rappellent qu’il est humainement impossible de survivre sans nourriture et sans eau pendant une aussi longue période. Dans une interview donnée à L’Obs, le président de la Miviludes (mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), Serge Blisko, médecin de formation, met en garde contre ce mouvement. « Il suffit de voir des hommes et des femmes souffrant d’anorexie ou sortant d’une grève de la faim pour conclure de l’absurdité scientifique du « respirianisme » », rappelle-t-il.
Dominique elle-même met en garde contre la pratique du jeûne sec non-encadré. « Il faut être dans une certaine dynamique pour achever l’état pranique ». Avec Domenico, elle accompagne des personnes en groupe de 20-30 personnes qui souhaitent s’initier au prana lors d’ateliers payants. « Lorsque la source d’amour me remplit, je n’ai plus besoin de quoi que ce soit d’autre. Les gens ont un besoin de remplir leur vide par de la nourriture, mais aussi par le sexe, le sport ou les drogues, d’autres distractions, etc. Le fait même de manger est une compensation pour ressentir du plaisir. Mais ce besoin est un rapport malsain. Il faut d’abord ressentir cet état de plénitude de l’Amour, et au fur et à mesure qu’on est rempli par l’Amour, le fait de « devoir » manger et boire va diminuer naturellement jusqu’à ce qu’on soit à l’état du prana, à savoir que l’Amour se sera substitué à la nourriture. »
Aujourd’hui, Dominique ne travaille plus en tant que consultante. Elle est maître reiki et donne des soins, entre autres ce qu’elle appelle « l’accueil du verbe » pour accompagner les personnes en souffrance à s’autonomiser et qu’ils se connectent à ce qu’elle appelle « l’énergie d’Amour ». Dominique organise également un festival pranique francophone une fois par an avec des ateliers, des conférences et des soins. Un moyen de diffuser la bonne parole, et d’élargir une communauté, qui compterait quand même 40 000 adeptes dans le monde, selon Jasmuheen. Un mouvement surveillé de près par le centre d’informations et d’avis sur les organisations sectaires nuisibles (CIAOSN) en Belgique, qui constate la hausse inquiétante des dérives sectaires dans le domaine de la santé. Des chiffres qui font peur pour des mouvements qui profitent majoritairement de la détresse psychologique des plus fragiles. Pourtant, « lorsqu’on est dans l’état pranique et qu’on combine le plan matériel avec le spirituel, on est libre et on n’est plus manipulable puisqu’on n’a plus peur ». Paraît-il.
Journal de Montréal / AGENCE QMI / Mercredi, 15 novembre 2017
Éloïse Dupuis, cette jeune femme qui est morte au bout de son sang après un accouchement à l’Hôtel-Dieu de Lévis en octobre 2016, avait signifié à de nombreuses reprises qu’elle ne souhaitait pas recevoir de transfusion sanguine si un problème devait survenir.
Dans son rapport rendu public mardi matin, le coroner Luc Malouin, a conclu qu’il n’y a pas eu de pression de la part de l’organisation des Témoins de Jéhovah sur l’équipe médicale. La décision de ne pas recevoir de transfusion sanguine était celle de Mme Dupuis, âgée de 26 ans. Ses convictions religieuses ont été respectées à la lettre, assure le coroner Malouin.
Ce dernier souligne également que «chaque personne majeure et saine d’esprit a la liberté absolue d’accepter ou de refuser un traitement médical».
Convictions religieuses, vraiment?
Michel Morin, un avocat qui s’est particulièrement intéressé aux Témoins de Jéhovah, mais également à la mort d’Éloïse Dupuis, prépare un livre sur cette affaire.
«Cette histoire nous amène à réfléchir sur la notion du refus de soins. Dans notre Code civil, il est prévu que l’on peut refuser des soins. Il faut toutefois distinguer la lettre et l’esprit de la loi. À mon sens, le législateur avait en tête, lorsqu’il a énoncé la loi, des situations médicales où le risque encouru par une intervention était aussi grand ou plus grand que le bienfait espéré», a expliqué l’auteur en entrevue à l’émission «Le 9 Heures» de LCN mercredi.
Le cas d’Éloïse Dupuis soulève la question du consentement libre et éclairé. Selon l’avocat, les convictions profondes d’Éloïse Dupuis, acquises depuis l’enfance, ainsi que son endoctrinement depuis son plus jeune âge ne lui permettaient pas de faire un choix libre et éclairé.
«Un consentement libre et éclairé, c’est un consentement sans contrainte, menace ou pression. Je n’y crois pas. Elle est née dans une famille Jéhovah. Toute sa vie durant, on lui a continuellement répété que c’était contre la volonté de Jéhovah d’avoir des transfusions sanguines. Qu’elle serait privée du paradis si elle acceptait une transfusion sanguine, qu’elle serait rejetée par sa famille et par tout le monde», a souligné Michel Morin.
«Il m’apparaît évident que le consentement d’un Témoin de Jéhovah qui est dans le regroupement depuis des années n’est pas éclairé», a-t-il ajouté.
Pseudo-science
Il précise également que les transfusions sanguines ne sont plus permises chez les Témoins de Jéhovah seulement depuis 1961, et qu’auparavant, elles se déroulaient sans anicroche.
Par ailleurs, l’avocat précise que le regroupement des Témoins de Jéhovah propage de fausses informations sur cette intervention médicale qui permet de sauver des vies.
«Il n’existe aucun motif médical sérieux qui fait en sorte qu’on devrait refuser des transfusions. En plus d’invoquer des motifs religieux, on avance des théories pseudo-médicales sur les risques liés à une transfusion sanguine. On dit notamment que les risques sont très élevés, que la personnalité du donneur se transfère à la personne qui reçoit le sang, ce qui n’est absolument pas fondé», a dit l’avocat.
Le livre qu’il prépare, Ils ont tué Éloïse Dupuis, doit paraître en 2018.
ÉDITORIAL / Si un groupe, religieux ou autre, faisait pression sur ses membres, disons de jeunes mères qui viennent d’accoucher, pour qu’elles entreprennent une grève de la faim au péril de leur vie, que pourrait-on faire pour l’empêcher?
PIERRE ASSELIN / LE SOLEIL
La réponse est:
rien. Une fois que la personne a adopté ces valeurs, l’État n’a aucun recours pour l’empêcher de passer aux actes, si telle est sa « volonté ».
Les Témoins de Jehovah sont responsables de la mort d’Éloïse Dupuis. C’est leur enseignement, leur prosélytisme, leurs pressions morales qui ont créé les conditions ayant mené à ce tragique cul-de-sac et fait en sorte que la jeune mère refuse la simple transfusion sanguine qui lui aurait sauvé la vie. «La seule solution médicale qui existait pour Mme Dupuis afin de recouvrer la santé consistait à recevoir des produits sanguins…», a conclu le coroner Luc Malouin dans le rapport qu’il vient de rendre public.
La mort de cette jeune mère, qui avait toute la vie devant elle, est le crime parfait dont tout le monde se lave les mains.
Pendant qu’on déchire nos chemises sur le port d’un foulard par des employés de l’État, au nom de la neutralité religieuse, un groupe religieux peut empêcher des médecins de poser les gestes qui empêcheraient une mort aussi évitable qu’inutile. C’est absurde et aberrant.
Le rapport en décevra plusieurs, non sans raison, mais la faute n’en revient pas au coroner. Ses conclusions sont conformes à l’état actuel du droit, et pas seulement au Canada. Il ne lui revenait pas de remettre en question des droits fondamentaux, comme le droit à l’intégrité physique ou celui de refuser un traitement, qui ont été reconnus par tous les tribunaux.
Le droit à l’avortement et le droit à l’aide médicale à mourir reposent sur ces mêmes bases, et il serait irresponsable de mettre en danger ces acquis pour régler un problème créé par les croyances irrationnelles d’une organisation religieuse.
Mais devons-nous pour autant en rester là?
Une étude réalisée en 2008 aux Pays-Bas, sur la mortalité et la morbidité (complications médicales) en santé maternelle, concluait que les femmes membres des Témoins de Jehovah étaient six fois plus à risque de mourir de complications dans la grossesse ou l’accouchement que la population en général.
Et le risque devient exponentiel dans les cas où la mère se voit prescrire une transfusion sanguine. Les femmes membres des témoins de Jehovah sont 130 fois plus à risque de mourir que les autres – oui 130 fois – lorsqu’une transfusion sanguine est requise pendant un accouchement, ont constaté les auteurs.
Ce n’est sûrement pas le plan de traitement suggéré par le coroner qui va corriger un déséquilibre aussi écrasant. Il faut chercher une autre solution, sans mettre en danger les droits reconnus de la personne.
La véritable question c’est: est-ce qu’un groupe, en vertu d’un statut religieux ou autre, peut se voir conférer un droit de vie ou de mort sur ses membres?
Il faudrait peut-être faire en sorte que l’organisation qui créé un tel problème de toutes pièces soit aussi imputable pour ses conséquences. Un groupe qui véhicule de la fausse information, qui exerce des pressions morales ou psychologiques, menant à une situation qui provoque directement la mort d’une personne, devrait en répondre devant la loi.
Puisqu’on ne peut agir pour contraindre la personne qui a adopté ces croyances, il faut alors se tourner vers l’organisation qui en a fait la promotion. Cela passe par une loi et c’est le rôle des élus d’explorer cette voie. Peut-être n’est-elle pas la seule, ou la meilleure, mais on doit au moins à Éloïse Dupuis et à son enfant de faire cet exercice.
Oui, il y a bien sûr la liberté de religion, mais le droit à la vie doit prévaloir. Les morts, après tout, se voient privés de leur droit à toute religion…
Une loi ne pourrait-elle pas être envisagée si son application est limitée aux seuls cas qui obligent à choisir entre la vie et la mort? Il ne s’agit aucunement de dicter des croyances. L’État doit plutôt se donner des outils législatifs pour amener un groupe à prévoir, et promouvoir, des dérogations lorsqu’un membre est confronté à une décision entre la vie et la mort, au seul nom de ses croyances.
C’est pourtant simple. Aucun groupe ne devrait avoir le pouvoir d’exiger un sacrifice humain pour satisfaire sa foi.
Zoom back camera ! La face cachée de l’ennéagramme de Daniel LAFARGUE. (ISBN: 978-2-37246-005-7)
« Jetons un œil sur la face cachée de l’ennéagramme, comme peut-être Jodorowsky avec sa célèbre injonction finale du film culte La montagne sacrée. Zoom back camera ! pour découvrir l’envers du décor… »
Ce livre de 70 pages fait une critique de la méthode, décrit son influence dans différents milieux religieux, éducatifs (ressources humaines, coach professionnels, enseignants scolaires).
L’ennéagramme en millieu professionel
Le Centre d’Etudes de l’Ennéagramme (www.cee-enneagramme.eu) relate plusieurs témoignages positifs de Consultants en Ressources Humaines, cadres, professeurs, coach, etc.
« Cette formation permet de poser un regard bienveillant sur soi même et les autres »
« Cela a modifié positivement ma posture et ma façon d’analyser leurs réponses »
« La gestion des émotions a été pour moi un parcours initiatique qui a donné de la clarté, du sens et de la profondeur à la connaissance de moi-même, des autres et de la relation. Étant dans une phase de transition personnelle et professionnelle importante, ce travail dans la continuité a été d’autant plus bénéfique. Dans la seconde partie du parcours de certification, ce riche apprentissage s’est doublé d’un chemin de transformation au sens plein du terme. »
« La formation proposée par le CEE m’a donné véritablement accès à moi-même. Avec simplicité, clarté et bienveillance, les formateurs m’ont permis de me redécouvrir avec plaisir… »
Nous ne nions pas que de s’examiner ou connaître notre partenaire pour mieux l’aimer et le comprendre peut être positif. Mais les chrétiens manquent-ils d’enseignement de la Parole là-dessus ? Cf. les proverbes (14:21), lettres aux Églises (Phi 2:3); les livres d’édification biblique1.
Car si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui considère sa face naturelle dans un miroir; car il s’est considéré lui-même et s’en est allé, et aussitôt il a oublié quel il était. (Jaques 1:23-24)
Quel miroir cherchons-nous ? Avons-nous besoin des eaux de Mériba ?
L’Éternel est-il au milieu de nous, ou n’y est-il pas ? (Ex. 17:7)
Le diocèse de Saint-Étienne et le magazine La Vie ont organisé les Rencontres chrétiennes , à Saint-Étienne2, pendant 3 jours en novembre 2013.
Objectif: Découvrir son profil
Mieux se connaître, identifier les traits de sa personnalité, mais aussi mieux comprendre les autres dans leur différence, …
Élargir sa réflexion
Ces rencontres proposent de réfléchir et d’échanger sur les plans psychologique, théologique et philosophique…
Selon Anselm Grün3 – un moine catholique allemand se présentant comme accompagnateur spirituel – l’ennéagramme aiderait à la connaissance et conscience de soi pour mieux rencontrer et connaître Dieu.
L’ennéagramme aide à connaître ses point forts et ses points faibles, pour mieux définir notre chemin de vie, et se transformer.
Les théories hérétiques de ce moine sont parfois proches de l’hindouisme, du Nouvel-Âge et généralement de la psychologie moderne.
Elles influencent toute l’Europe. L’ennéagramme se pratique à la sauce « chrétienne » dans différents milieux catholiques, mais pointe aussi son nez chez les protestants évangéliques sympathisant avec l’œcuménisme et la méditation contemplative.
Nous nous associons à Clavin remettant au centre la face de Dieu:
C’est chose notoire que l’homme ne parvient jamais à la pure connaissance de soi-même jusqu’à ce qu’il ait contemplé la face de Dieu, et que, du regard de celle-ci, il descende à regarder soi.
Aspect ésotérique:
L’ennéagramme est le plus souvent associé à d’autres techniques, telles que l’analyse transactionnelle, la programmation neurolinguistique ou l’hypnose éricksonienne, pour ne citer que les plus connues.
Comme nous l’avons déjà mentionné, l’ennéagramme ne se situe pas au même niveau que ces techniques, mais au-dessus. Un exemple particulièrement frappant de cette vocation englobante est fourni par Le grand livre de l’ennéagramme des époux Chabreuil qui donne, en plus du type d’hypnose le mieux adapté, la « bonne technique » à pratiquer pour chaque ennéatype.
Le 2 aura ainsi tout intérêt à pratiquer le reiki ; le 4, le rebirth, etc. … Le problème est que ces techniques ont pour la plupart été épinglées en raison des dérives qu’elles ont entraînées.
(Citation de « Zoom back »)
Psychologie et Bible: Des fiançailles ratées
Quand bien même Gurdjieff4 le créateur de l’ennéagramme n’aurait pas eu un bagage ésotérique et occulte, la boussole spirituelle de notre vie ne saurait se dessiner sur une géométrie de profil psychologique à 9 pointes.
1) La psychologie centre généralement la personne sur elle-même, plutôt que sur la parole de Dieu, vivante et tranchante, qui nous guide et nous renouvelle, nous transforme et nous change.
Ce centrage sur soi-même nous fait oublier le principal: Aimer les autres.
2) La psychologie moderne rejoint l’ennéagramme en se refusant de juger, mais en décrivant seulement des attributs. Aucun caractère n’est ni mauvais ni bon, tous les feux de circulation sont oranges. Le péché est un mythe culpabilisant.
Un de nos article sur Carl Gustav Jung met en évidence les activité occultes ou ésotériques du fondateur de la psychologie analytique.
L’eau changée en vin
Pour Paul, la transformation n’est pas un exercice d’amélioration ou de meilleur gestion de soi pour atteindre son potentiel maximum en fonction du profil psychologique de son vieil homme, ou en fonction des connaissances de son nouveau profil.
C’est un changement de nature radical, un passage des ténèbres à la lumière. De leader, il devint un instrument dépendant de Celui qui l’a choisi… et de son prochain (cf. Actes 9:6;15).
J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. (Gal 2:20)
Voici les principales étapes de cette transformation:
Tremblant et saisi d’effroi, il dit: Seigneur, que veux-tu que je fasse?
Le « moindre des apôtres » fut pour toujours imprégné de la transformation de son Ego . (cf. 1Co 15:9 ; Eph 3:8 ). Paul se recommandait dans ses lettres, non de sa gnose terrestre mais de son appel divin, pour annoncer avec certitude la promesse de la vie en Jésus-Christ.
apôtre de Jésus-Christ, par la volonté de Dieu (1Co 1:1 ; 2Co 1:1 ; Eph 1:1 ; Col 1:1 ; 2Ti 1:1),
L’ennéagramme dit « chrétien »:
c’est RE-changer le bon vin…
en eau!
Quelque soit notre profil psychologique, et comme aux noces de Cana, suivons cette parole exemplaire de Marie aux serviteurs:
… Faites ce qu’il vous dira. (Jean 2:5) cf. Genèse 41:55, Actes 3:22
1 Exemple: « Diriger avec amour » . Édition Clé, d’Alexander STRAUCH, ISBN 978-2-906090-74-3
4 Quelques citations de Gurdjieff et de son travail, tirées du livre ‘Zoom back Camera’:
« D’une manière tout à fait générale, il faut comprendre que l’ennéagramme est un symbole universel. Toute science a sa place dans l’ennéagramme, et peut être interprétée grâce à lui. Et, sous ce rapport, il est possible de dire qu’un homme ne connaît vraiment, c’est-à-dire ne comprend, que ce qu’il est capable de situer dans l’ennéagramme. Ce qu’il ne peut situer dans l’ennéagramme, il ne le comprend pas. Pour l’homme qui sait l’utiliser, l’ennéagramme rend livres et bibliothèques entièrement inutiles. Il n’est rien qui ne puisse entrer dans l’ennéagramme et y être déchiffré. Un homme isolé dans le désert tracerait-il l’ennéagramme sur le sable, il y pourrait lire les lois éternelles de l’univers. […] L’ennéagramme est un diagramme schématique du mouvement perpétuel, c’est-àdire d’une machine au mouvement éternel. Mais bien entendu, il est nécessaire de savoir comment lire ce diagramme. La compréhension de ce symbole et la capacité d’en faire usage donne à l’homme un très grand pouvoir. C’est le mouvement perpétuel, et c’est aussi la pierre philosophale des alchimistes. »
« Dans les écoles de l’Orient, on connaît des moyens et des méthodes pour séparer l’essence et la personnalité d’un homme. À cette fin, on se sert tantôt de l’hypnose ou de narcotiques spéciaux, tantôt de certaines sortes d’exercices. […] Certains narcotiques ont la propriété d’endormir la personnalité, sans affecter l’essence. »
Gurdjieff veut nous faire atteindre un « état supérieur de conscience »
L’ennéagramme apparaît donc comme un outil « mésotérique » pouvant constituer une passerelle idéale entre un niveau exotérique d’activités parfaitement licites et un niveau ésotérique nettement plus problématique.
5 Découvrir son « vrai » soi: Expression reprise de nos amis du Nouvel-Âge qui cherchent (en vain) la vérité en eux
Le 12 Septembre 2006, le pape Benoît XVI a prononcé un discours à l’Université de Ratisbonne, sur les rapports entre la religion et la violence, qui a été interprété comme offensant pour les musulmans.
Une citation du discours a déclenché de vives réactions politiques et religieuses dans le monde, majoritairement négatives dans les pays musulmans, plutôt positives dans les pays occidentaux prenant la défense du pape au nom du dialogue religieux et de la liberté d’expression, sauf en France où l’on revient à plusieurs reprises sur la déclaration controversée du pape concernant la religion musulmane. (source Wikipédia 1)
Il n’est alors pas surprenant de voir des dirigeants musulmans vouloir répondre publiquement à cette critique venant d’une personne aussi influente.
Le 12 Octobre 2006, 38 grands érudits et religieux musulmans, publièrent une lettre ouverte au pape, dans l’objectif de parvenir à une « compréhension mutuelle ». Un an après cette lettre ouverte au pape, le 11 Oct. 2007, un groupe plus large de 138 érudits musulmans, des religieux et des intellectuels envoient une autre lettre ouverte, intitulée « Une parole commune entre vous et nous, a common word (ACW2) », au pape Benoît XVI et aux dirigeants d’autres confessions chrétiennes.
Depuis lors, des centaines de musulmans et érudits chrétiens, des dirigeants et des intellectuels ont approuvé et commenté l’initiative; y compris le Pape et de nombreux grands muftis.
Certains chrétiens et musulmans ont parfois des similitudes, par exemple le refus du matérialisme. Pouvons-nous au final avoir une part de dévotion commune?
Le document sous la loupe
La lettre ACW ouverte s’introduit ainsi:
L’initiative « (a common word:ACW), une parole commune entre nous et vous » a été lancée le 13 Octobre 2007 d’abord comme une Lettre ouverte signée par 138 éminents érudits et intellectuels musulmans issus de 43 pays (y compris des personnalités telles que les Grands muftis d’Egypte, Syrie, Jordanie, Oman, la Bosnie, la Russie et Istanbul) pour les dirigeants des églises chrétiennes et confessions du monde entier, y compris Sa Sainteté le Pape Benoît XVI.
En substance, il a proposé, sur la base de versets du Saint Coran et de la Sainte Bible, que L’islam et le christianisme, partagent un noyau commun, en outre les commandements jumeaux d’importance primordiale d’aimer Dieu et d’aimer son prochain.
Basé sur ce terrain commun conjoint, le document a appelé à la paix et l’harmonie entre les chrétiens et les musulmans du monde entier.
ACW est une poignée de main universelle de bonne volonté, d’amitié et de fraternité inter-religieuse et par conséquent de gage de paix mondiale.
La phrase clef de cette lettre pourrait être la suivante:
… Dans l’obéissance au Saint Coran, nous les musulmans, invitons les chrétiens à venir ensemble avec nous sur la base de ce qui nous est commun. Ceci est aussi le plus essentiel à notre foi et nos œuvres: les deux commandements de l’amour. Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux Et que la paix et la bénédiction soient sur le Prophète Mahomet
Ce document (ACW3) de 258 pages est soigneusement élaboré, contenant des subtilités équivoques pour la plupart des lecteurs « chrétiens ». Nous pensons nécessaire de présenter une courte réflexion critique sur le sujet:
Examinez ce qui est agréable au Seigneur; et ne prenez point part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les.
Eph 5:10-11 ;
Le document commence par une sourate du Coran en Arabe et en anglais. Encore une fois, nous remarquons que les premières pages d’un livre sont révélatrices.
Dis: «O gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et vous: que nous n’adorions personne que Dieu, sans rien Lui associer de partenaire, et que nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors de Dieu». Puis, s’ils tournent le dos, dites: «Soyez témoins que nous, nous sommes soumis». _____________________
Le Saint Coran, Aal ‘Imran, 3:64
Les érudits musulmans ont commencé cette lettre par leur Coran. Nos magazines chrétiens font-ils toujours de même par un verset de l’Écriture sainte, qui est …
«inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice. » ?
Détails linguistiques
Dans le document original, la traduction anglaise4 du Coran utilisée dans la page de garde et celle de M. M. Pickthall. Mais le verset a été modifié, en remplaçant ‘Allah’ par ‘Dieu’.
Dans la page finale, on ne sait pas que ‘Louange à Dieu, Seigneur des mondes’ est aussi une sourate coranique, car la référence manque: C’est la sourate al-Fatihah, 1:2. Et la traduction anglophone utilisée ne mentionne pas ‘Allah’, mais ‘Dieu’.
Louange à Dieu, Seigneur des mondes
On trouve environ 900 occurrences du mot ‘Dieu’ (God) dans cette lettre ouverte, mais jamais5 une fois ‘Allah’ dans le corps de texte.
Le discours œcuménique islamo-chrétien est plus séduisant sans faire mention du terme ‘Allah’. On élude ainsi la question essentielle: Allah est-il aussi le Dieu de la Bible?
Saint Coran et Sainte Bible: L’eau et l’huile
On repère immédiatement les expressions « Saint Coran » et « Sainte Bible». Elles se contredisent et devraient interpeller autant les chrétiens que les musulmans. Si la Bible est sainte, alors Jésus est le fils de l’homme mais aussi pleinement fils de Dieu, mort sur la croix et ressuscité le 3ème jour.
Or, le Coran le nie:
Ce sont, certes, des mécréants ceux qui disent: “En vérité, Allah c’est le Messie, fils de Marie.” Alors que le Messie a dit: « O enfants d’Israël, adorez Allah, mon Seigneur et votre Seigneur”. Quiconque associe a Allah (d’autres divinités) Allah lui interdit le Paradis; et son refuge sera le Feu. Et pour les injustes, pas de secoureurs ! Sourate 5:72.
Si le Coran est Saint, alors les chrétiens sont perdus, et la Bible ne peut être sainte. Cela n’a pas empêché 308 érudits chrétiens ou musulmans de signer ce genre de déclaration, qui est clairement trompeur et contradictoire.
Un dialogue historique
La sourate 3:646 qui ouvre cette lettre mérite toute notre attention:
Elle semble relever le noble souhait d’une invitation à une foi monothéiste commune, mais que se cache-t-il derrière ces mots?
Pour bien la comprendre dans le contexte autant historique qu’actuel , laissons parler le commentaire coranique très renommé de Yusuf Ali7:
… Il vint une ambassade chrétienne de Najran. Ils furent très impressionnés en entendant ce passage du Coran expliquant la véritable position du Christ, et ils entrèrent en discussion avec le nouvel état musulman.
Mais leurs habitudes et coutumes enracinées les empêchèrent d’accepter l’islam. Le Saint-Prophète, ferme dans sa foi, a proposé un Mubahala, à savoir, une réunion solennelle, dans laquelle les deux parties devaient invoquer non seulement sur leurs hommes, mais aussi sur les femmes et les enfants, la malédiction d’Allah sur le groupe qui mentait (ou se trompait). Ceux qui avaient une foi pure et sincère n’hésitèrent pas. Les Chrétiens déclinèrent8, et ils furent rejetés dans un esprit de tolérance avec une promesse de protection de l’État [islamique], en payant un tribut, le salaire de la loi.
Jésus n’est rien de plus qu’un homme. La raison et la révélation s’opposent à l’appeler ‘Dieu’ ou ‘le fils de Dieu’. Il est appelé le fils de Marie, afin de le souligner. Il n’avait pas de père humain, car sa naissance était miraculeuse… La louange est due à Allah. … Ce sont ceux qui l’ont mal compris qui obscurcirent ces signes clairs et l’entourent de mystère leur propre invention.
Les gens du Livre, …en pratique, échouent. C’est une défaillance doctrinales de l’unicité du Seul Vrai Dieu… idem en ce qui concerne l’adoration des Saints9 (extraits des notes 400-402)
Les sourates suivantes 65-66 reprochent aussi aux chrétiens leur ignorance et leur péché d’association10.:
Ô gens du Livre, pourquoi disputez-vous au sujet d’Abraham, … Ne raisonnez-vous donc pas? Vous avez bel et bien disputé à propos d’une chose dont vous avez connaissance. Mais pourquoi disputez-vous des choses dont vous n’avez pas connaissance? Or Allah sait, tandis que vous ne savez pas. Abraham …était entièrement soumis à Allah (Musulman). Et il n’était point du nombre des Associateurs
La réalité est autre, Paul et Barnabas refusèrent catégoriquement l’adulation de l’homme (cf. Actes 14:12-15), alors que Mahomet l’accepta (cf. RD2014-03, RD2013-04). Sam Salomon11 ex-juriste et formateur de la charia, fait remarquer:
En réalité, ces exégèses montrent que les «paroles communes » qu’ils proposent, sont en fait un déni de la Seigneurie du Christ, de sa filiation divine, et de son titre de sauveur tout en validant Mahomet d’abord comme un prophète de bonne foi du vrai Dieu – Allah – et, finalement, comme le dernier messager d’Allah. Il les invite à renoncer à cette « idolâtrie d’association christique ».
Ayant déjà décidé des questions relatives à ce « terrain d’entente », ou plutôt de non-entente dans le « débat de Najran », Mahomet offrait apparemment une «invitation» – ou une «proposition équitable», mais en parallèle, il préparait des plans pour les envahir, en se justifiant par de nouvelles révélations:
Combattez ceux qui ne croient ni en Allah …, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation de leurs propres mains, après s’être humiliés. (sourate 9:29)
Selon l’Islam, le judéo-christianisme dans son ensemble a donc déjà dialogué avec Mahomet, et l’a rejeté, et aurait supprimé les références scripturaires de celui-ci dans la Torah et de l’Injil. Les chrétiens ayant rejeté le Messager d’Allah, sont maintenant considérés « apostats », et donc passibles d’une sanction sévère selon la jurisprudence islamique (sourate 3:12)
Cette lettre ouverte de 2008 nous fait revivre littéralement ce dialogue inter-religieux d’une « parole commune » vieille de 1300 ans, dont nous connaissons déjà l’issue.
Qui a signé ou répondu?
Le document contient la liste des 38 premiers signataires musulmans de cette lettre, ainsi que la liste de ceux qui l’ont approuvé après sa publication. En tout, 308 signatures: Tous des intellectuels, chercheurs, universitaires, groupe inter-religieux, etc. ayant une position importante.
Certains « chrétiens », comme Chrisostome II, l’archevêque de Chypre ont répondu:
il reconnaissent les différences théologiques, mais sont d’accord avec la volonté de respect mutuel des différences, ainsi que sur les valeurs communes que sont le monothéisme et l’amour du prochain.
Ils souhaitent que de telles initiatives contribuent positivement à l’amélioration des conditions inacceptables dans lesquelles vivent les chrétiens dans leurs pays musulmans.
On comprend leur souhait de relations pacifiques entre les deux communautés religieuses, mais un compromis de nos valeurs ne sera pas la garantie d’une paix à long terme, bien au contraire. Un manque de discernement et clarté dans nos décisions prépare un terreau favorable pour l’enracinement et la croissance de l’Islam (donc de l´Islam radical).
Ce n’est pas tout, différents leaders, ou organisations « chrétiennes » de l’ouest on répondu. La réponse la plus médiatisée fut celle rédigée par un groupe de quatre universitaires de l’Université de Yale (Yale Divinity School), intitulé « Aimer Dieu et son voisin ensemble »12. Elle a été approuvée par plus de 300 leaders chrétiens du monde entier, bien que recevant aussi une bonne dose de critique. En voici un extrait:
Réponse dite « chrétienne » à la lettre « Une Parole Commune »
Au nom de l’infiniment bon Dieu que nous devons aimer de tout notre être.
En tant que membres de la communauté chrétienne dans le monde entier, nous avons été profondément encouragés et interpellés par la récente lettre ouverte historique signée par 138 grands érudits musulmans, des religieux et intellectuels du monde entier. « Une parole commune entre nous et vous » identifie un terrain de base d’entente entre le christianisme et l’islam, qui est au cœur de nos religions respectives ainsi qu’au cœur de la plus ancienne foi abrahamique, le judaïsme. L’appel de Jésus-Christ à aimer Dieu et le prochain était enracinée dans la révélation divine au peuple d’Israël contenues dans la Torah (Deutéronome 6: 5; Lévitique 19:18). Nous recevons la lettre ouverte comme une main musulmane de la convivialité et de la coopération étendue aux chrétiens du monde entier. Dans cette réponse, nous étendons notre propre main chrétienne, en retour, de sorte que, avec tous les autres êtres humains, nous pouvons vivre dans la paix et la justice que nous cherchons à aimer Dieu et nos voisins Ensemble avec vous, nous croyons que nous devons aller au-delà d’ « un dialogue œcuménique poli entre les chefs religieux sélectionnés » et de travaillerensemble avec diligence pour remodeler les relations entre nos communautés et nos nations afin qu’elles reflètent véritablement notre amour commun pour Dieu et pour l’autre.
Parmi les signataires, nous trouvons:
Rick Warren, fondateur et pasteur principal de l’église de Saddleback et du mouvement des 40 jours pour l’essentiel, Lake Forest, CA
Brian D. McLaren, auteur, conferencier, militant
Tony Jones, coordonnateur national du Village Émergent
Steve Knight, Membre national du groupe de coordination, du Village Émergent, Charlotte, Caroline du Nord
Ce sont des noms bien connus de l’Église émergente, de véritables Balaam 13. Malheureusement, de nombreuses personnes d’un institut de théologie des plus renommés des USA: le ‘Fuller Theological Seminary‘ ont signé:
Robert K. Johnston, professeur de theologie et de culture
Rick Love, directeur international de ‘frontières’, agrégé adjoint Professeur d’études islamiques, auteur de ‘rétablissement de la paix
C. Douglas McConnell, PhD, doyen de l’Ecole des etudes interculturelles
Richard Mouw, président et professeur de philosophie chrétienne
Dr. Evelyne A. Reisacher, professeur d’histoire de l’église et d’œcuménisme, directeur du Centre du Plessis David pour la spiritualité chrétienne
Cecil M. Robeck, Jr., Professeur d’Histoire de l’Église et Œcuménisme, Directeur du centre David du Plessis pour la Spiritualité Chrétienne.
Wilbert R. Shenk, professeur titulaire d’Histoire de la Mission et de la culture contemporaine
Glen H. Stassen, Lewis B. Smedes professeur d’ethique chretienne
Dr. Martin Accad, Doyen de l’école théologique arabe Baptiste (Liban), Directeur de l’Institut des etudes sur le Moyen-Orient (Liban), professeur associe d’études islamiques, Ecole Fuller des études interculturelles
David Augsburger, professeur de Pastorale et Conseils
Marlene Malahoo Forte, 2007 Yale World Fellow, Pasadena, CA
Joel B. Green, professeur d’interprétation du Nouveau Testament
Les réactions négatives
Aimer Dieu est le plus grand commandement:
Maître, quel est le plus grand commandement de la loi? Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. (Mat 22:36-39 ; cf Actes 10.28; Lévitique 19.34)
Nous nous associons à l’avis de Sam Solomon dans sa critique de cette réponse de Yale
Sur l’amour du prochain dans l’Islam :
Tous les érudits musulmans, sans exception, mentionnent que la nécessité de l’inimitié avec les kuffars (non-croyants) n’est pas une option mais une obligation pour les musulmans, car cela fait partie de leur culte à Allah, tout comme les croyants sont obligés de prier, jeûner, etc. Sheikh Dr Nasser Bin Al Yaha Hannini l’indique clairement quand il a dit que «ceci n’est pas le wahhabisme, ni une sorte de doctrine radicale d’un culte radical, mais c’est la religion d’Allah, le Seigneur des mots. »14
Al Wala Wa al Bara: Loyauté et désaveu
Voici un résumé de l’objectif majeur des principes fondamentaux islamiques de « loyauté et désaveu » que les érudits musulmans ont déduits du Coran et de la Sunna.
(a) Tenir le kuffar (non croyant) en inimitié, interdire de les aimer, afficher une hostilité et être déloyal envers eux. cf. (sourate 8:73)15.
(b) C’est commettre un crime grave qui pourrait même conduire un musulman complètement hors de l’Islam (sourate 5:51)16 que de se porter garant de fidélité aux non-musulmans, les aimer ou les aider de quelque manière qui les rendrait victorieux.
(c) L’hostilité et l’inimitié envers les kuffars doit être visible et non secrète, de sorte qu’ils le voient et le sentent, car cela renforcera la communauté musulmane et affaiblira le kuffar (sourate 60:4)17
(d) Vivre sans inimitié avec les non-musulmans est le plus odieux des péchés (sourates 4:48, 3:19a, 3:85). C’est d’une importance capitale en raison de leur rejet de l’Islam.
(e) L’inimitié doit être faite et de manière visible, de sorte que cette inimitié dure éternellement (sourate 60:4).
(f) Un musulman ne doit jamais faire confiance à un non-musulman, peu importe combien fidèle il ou elle pourrait être (sourates 3:28, 4: 139, 5:57, 9:28, 98: 6).
(g) N’imiter jamais un non-musulman, en aucune manière (par exemple dans leur tenue, façon de parler, etc.) C’est un signe d’affection à leur égard, car Mahomet a dit « celui qui imite ou identifie à cette communauté, est l’un d’entre eux. »18
Cette parole commune
… selon les pages même du Coran, ce terrain d’entente n’existe pas. Heureusement, certains signataires ont pris note de cet avertissement et ont retiré leurs noms.
D’autres sont restés résolus – encore dans l’illusion que la Parole commune est une porte ouverte et une occasion en or de s’asseoir et de dialoguer avec des religieux musulmans de haut rang … Tragiquement, leur amour pour les perdus et pour le dialogue est obligatoirement associé à un mépris de la révélation biblique, Celle-ci montre sans équivoque que l’Allah du Coran ne peut pas être notre Dieu, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et Jacob. Ces érudits semblent avoir oublié que «l’amour» doit toujours marcher de pair avec la « vérité » – toute la vérité, et pas seulement des fragments de vérité patchés ensemble en une illusion de « parole commune ».
Les fruits: Un partenariat sous le même joug
De cette initiative, sont nés plusieurs nouveaux ateliers, discussions, conférences inter religieux, en Juillet 2008 environ 70 intellectuels chrétiens et musulmans y ont participé, ainsi que quelques observateurs juifs. Les discussions étaient axées sur cinq grands domaines: « L’amour de Dieu», «l’amour du prochain», «Amour et discours sur l’autre »,« Amour et pauvreté dans le monde » et « Dieu est amour », et conduisent à un travail en commun.
Forum catholico-musulman à Rome: «travaillerensemble »
« En novembre 2014, et après trois jours de présentations et de discussions intenses, les principaux représentants musulmans et catholiques ont conclu avec succès le troisième Forum catholico-musulman qui a eu lieu à Rome sous le thème »Travailler ensemble pour servir les autres ».
Sa « Sainteté » le Pape François19 a donné une audience dans laquelle il a salué tous les participants, en les encourageant à persévérer sur la voie du dialogue islamo-chrétien, et a noté avec satisfaction leur engagement commun désintéressé au service de la société. Enfin, les délégués ont exprimé leur satisfaction de leur rencontre fructueuse, et attendent avec intérêt la prochaine réunion du Forum.» ( source press.vatican.va) 20
Une analyse succincte mais rigoureuse de cette lettre, à la lumière du Coran et de la Bible, nous dévoile immédiatement des contradictions:
Allah n’abandonne pas ses 99 brebis comme le bon berger pour chercher celle qui est perdue (Luc 15:4-7 ; Jean 10:11-14). Au contraire, il maudit, aveugle, rend malade, mets un voile sur leur cœur et voue à l’enfer les non musulmans (cf. sourate 2:10, 16-17,39,89, 104, 18:57, 17:46 ; 45:23 etc.)
L’amour de Dieu inclue l’amour du peuple de Dieu. L’amour de « ses frères » pèse sur le cœur de Paul (Rom. 9:2-4), alors que la haine, le mépris et le châtiment divin sont mentionnés trois fois dans le Coran contre les juifs. (cf 2:65 ; 7:166 ; 5:60), … Ces juifs « …sur qui sa colère est tombée et qu’[Allah] a transformés en singes et en porcs… »
Il est illusoire de trouver dans le Coran ou les haddiths l’amour du prochain non musulman. (cf. sourate 49:10 & 8:7221).
La grandeur de notre Dieu se révèle, non en ce que nous l’ayant tant aimé, mais
… parce qu’il nous a aimés le premier. (1Jean 4:19)
Et, la grandeur de cet amour se mesure dans ce verset si connu. (Jean 3:16)
Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.
Conclusion
On peut toujours trouver des apologistes islamistes prêts à rejeter la rhétorique dure du Coran avec des interprétations « créatives », tortueuses ou des dénis purs et simples. Leurs paroles et leurs actes démentent presque toujours une préoccupation urgente des victimes de l’islam – au profit de la défense de l’image de l’islam.
Bien sûr, il y a aussi une multitude de musulmans pacifiques qui ne désirent aucunement la suprématie islamique. Certains trouvent des fragments de sourates pour soutenir leur vision. Mais, ces personnes qui ouvrent les portes de l’Islam dans les pays christianisés, ne sauraient vivre eux-même en symbiose avec l’essence du Coran sous la charia.
Sur quoi repose alors cette base commune de dialogue islamo-chrétien ? Sur l’apparence de piété des derniers jours (2Tit 3:1-5)?
Retour au témoignage de la pentecôte:
Dites à ceux qui ont le cœur troublé: Prenez courage, ne craignez point; Voici votre Dieu, la vengeance viendra, La rétribution de Dieu; Il viendra lui-même, et vous sauvera. (Es 35:4)
Dans un tel « dialogue » qui nous ferme la bouche, les chrétiens évangéliques ayant le fardeau du salut des âmes, voient-ils encore le devoir de témoigner à nos amis musulmans ?
Ne pas reconnaître le Messie, Yahvé venu parmi nous, c’est mourir dans ses péchés (cf. Jean 8;24)?
Élever un prophète (autoproclamé) aux côtés de Dieu est la véritable idolâtrie (cf. Apoc. 22:15)
Ce document trouble22 ceux qui désirent annoncer l’injil (l’Évangile) aux musulmans, jetant le flou sur la bonne Nouvelle. Le site theovie.org nous rappelle que:
Le quolibet « protestant » [outre protester] comporte aussi le sens littéral de l’adjectif (et plus courant à l’époque): « proclamer, attester, faire profession ».
Ce sont les ex-musulmans23 comme Sam Salomon qui témoigneront le mieux aux leaders « chrétiens » égarés. Certains chrétiens sont morts martyrs pour avoir refuser un mot ou un signe qui rejetait l’Évangile, d’aujourd’hui reconnaissent l’inspiration du « Saint Coran» en toute paix.
Quel rapport entre Yahweh et Allah?
Les Philistins prirent l’arche de Dieu, et ils la transportèrent… dans la maison de Dagon et la placèrent à côté de Dagon. Le lendemain, les Asdodiens, qui s’étaient levés de bon matin, trouvèrent Dagon étendu la face contre terre, devant l’arche de l’Éternel.
Le Dieu d’Abraham, Isaac et Jacob (pas de place pour Ismaël dans ce trio) ne cohabite pas avec d’autres dieux, notamment celui des Philistins. Toute nouvelle tentative est voué à l’échec
Ils prirent Dagon, et le remirent à sa place. Le lendemain encore, s’étant levés de bon matin, ils trouvèrent Dagon étendu la face contre terre, devant l’arche de l’Éternel; la tête de Dagon et ses deux mains étaient abattues sur le seuil, et il ne lui restait que le tronc. (1Samuel 5:1-4)
C’est aussi le respect du premier des 10 commandements de Yahvé, qui préserva le peuple de l’idolâtrie égyptienne, et c’est afin que son peuple puisse l’adorer sans contrainte que le Dieu des Juifs les délivra d’Égypte (Ex 3.18).
Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. (Exo 20:3)
Le réformateur Calvin disait:
Les hommes sont nés les uns pour les autres. Ils doivent communiquer mutuellement ensemble pour maintenir la communauté du genre humain
Oui, nous devons avoir une relation aimable et dialoguer avec quiconque
Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Rom 12:17-18
… mais « travailler ensemble » sous une même bannière en acceptants des valeurs illusoires, c’ est se mettre «sous un joug étranger. »!
Paul posent 5 questions au corinthiens:
Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité?
ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres?
Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial?
ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle?
Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles?
Rien en commun: simplement parce que nous n’avons pas le même Dieu.
Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit: J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. 2Co 6:14b-16.
Si certains trouvent beaucoup de points communs entre le « christianisme» et l’Islam, c’est peut-être qu’ils ne connaissent bien ni l’un ni l’autre et surtout Celui qui est le centre de la révélation de Dieu: Jésus Christ
Nous est-il possible d’annoncer « les merveilles de Dieu » avec un profond respect et amour des âmes, en négligeant la vérité24? Ces deux actions étant symbiotiques, on ne peut aimer sans être vrai.
5 On trouve 9 fois ‘Allah’ seulement dans les notes de bas de page, quand c’est inévitable, comme dans les titres des livres référencés.
6 Nous la reproduisons ici intégralement, selon la traduction en français par Hamidullah, sans remplacer ‘Allah’ par ‘Dieu’.
Dis: «O gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et vous: que nous n’adorions qu’Allah, sans rien Lui associer, et que nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors d’Allah». Puis, s’ils tournent le dos, dites: «Soyez témoins que nous, nous sommes soumis». (3:64)
7 The Holy Qur’an: Text, Translation and Commentary, Abdullah Yusuf Ali, Amana Corporation, Brentwood, MD, 1989. ISBN 0-915957-033-5. Traduction de l’anglais par Vigi-Sectes
8 Il est amusant de voir comment d’autres commentateurs musulmans interprètent ce déni. Conformément aux enseignements de Christ, les chrétiens refusent d’invoquer la malédiction sur ceux qui sont dans l’erreur, non qu’ils aient peur pour eux, mais qu’ils désirent ne maudire personne.
« Or il arriva, comme les jours de son assomption s’accomplissaient, qu’il dressa sa face résolument pour aller à Jérusalem; et il envoya devant sa face des messagers. Et s’en étant allés, ils entrèrent dans un village de Samaritains pour lui préparer un logis; et ils ne le reçurent point, parce que sa face était tournée vers Jérusalem. Et ses disciples, Jacques et Jean, voyant cela, dirent: Seigneur, veux-tu que nous disions que le feu descende du ciel et les consume, comme aussi fit Élie? Et, se tournant, il les réprimanda fortement et dit: Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés! » Luc 9:54-55
9 Adoration des saints: Yusuf Ali dévoile ici une facette du catholicisme:
10 Le terme associer ou associateurs, signifie ceux qui nomment un homme, Dieu, faisant une association à la divinité.
11 Sam Solomon est un ex-musulman ayant été pendant 15 ans formateur et juriste dans la loi de la charia au Moyen-Orient. Sa décision d’embrasser le christianisme, lui a valu d’être arrêté, condamné à mort, avant d’être exilé de sa terre natale. truth_about_common_word
12 Publiée le 18 Novembre 2007, dans le New York Times: “Loving God and Neighbor Together”.
Voir aussi common-word-christian-response
13 Cf. Mic 6:5, 2Pi 2:15 ; Ap 2:14 ; Jude cite 3 exemples d’« hommes corrompus »: Caïn / Balaam / Coré: Caïn jalouse chez son frère la justesse et simplicité de l’adoration seulement possible par le sacrifice de l’Agneau. Balaam ne pouvant maudire le peuple de Dieu, le séduit pour qu’il tombe dans le péché. Coré sans appel de Dieu, s’autoproclama leader et se révolta pour sa perte.
15 Paraphrase (…) de la sourate 8:73 Et ceux qui n’ont pas cru sont alliés les uns des autres, (et) si vous (les musulmans du monde entier collectivement) ne le faites pas (c.-à devenir des alliés, comme un bloc uni avec un Khalifah – chef souverain musulman pour l’ensemble du monde musulman visant à rendre victorieuse la religion d’Allah islamique monothéisme), il y aura la fitna (guerres, batailles, polythéisme, etc.) et de l’oppression sur la terre, et un grand méfait et la corruption (apparition du polythéisme).
16Paraphrase (…) dela sourate 5:51 Ô les croyants! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés (Amis, protecteurs, aides, etc.), devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes (polythéistes, malfaiteurs et injustes).
17 Sourate 60: 4 Certes, vous avez eu un bel exemple [à suivre] en Abraham et en ceux qui étaient avec lui, quand ils dirent à leur peuple: «Nous vous désavouons, vous et ce que vous adorez en dehors d’Allah. Nous vous renions. Entre vous et nous, l’inimitié et la haine sont à jamais déclarées jusqu’à ce que vous croyiez en Allah, seul».
18 Musnad Ahmad vol 2/50; Section Abu Dau’wud sur la robe 4031; Sunan Abi Dawud 3401
19 François, le chef de file de 1,2 milliard catholiques romains, a déclaré aux journalistes à bord de son avion de retour d’une visite en Turquie qu’il comprenait pourquoi les musulmans ont été scandalisés par beaucoup en Occident qui assimilent automatiquement leur religion avec le terrorisme. (jpost.com)
21 Les croyants ne sont que des frères. Etablissez la concorde entre vos frères, et craignez Allah, afin qu’on vous fasse miséricorde.
Et ceux qui n’ont pas cru sont alliés les uns des autres. Si vous n’agissez pas ainsi [en rompant les liens avec les infidèles], il y aura discorde sur terre et grand désordre..
22 En fait, ce document renie l’Évangile. Car il promeut une « paix » inter-religieuse, mais rejette le Prince de paix, le seul qui puisse nous apporter la paix du cœur, et nous sauver.
23 Les ex-musulman sont appelés Murtad – ‘celui qui se détourne’ de l’Islam, et sont passibles de mort dans de nombreux pays musulmans.
24 Il m’est arrivé de recevoir un Témoin de Jéhovah (chef de circonscription) et de lui parler immédiatement des origines occultes de la Société de la Tour de Garde et de l’influence du spiritiste Greber sur la Traduction du Monde Nouveau. Il ne voulait rien entendre et surtout vite partir. Quelle surprise de le revoir 4 semaines plus tard venir me demander des photocopies du NT de Greber pour ensuite accepter une invitation à revoir les traductions bibliques francophones.
Nous reproduisons ici cet article d’Europe1 qui nous rappelle que la « croyance » en l’homéopathie peut être dangereuse. Voir aussi le canal Youtube de Vigi-Sectes
Un nouveau rapport sur l’homéopathie estime qu’il existe des motifs sérieux d’inquiétude pour la santé et la sécurité des patients.
Plus de 220 ans après son invention, l’homéopathie suscite toujours le scepticisme de la communauté scientifique. Un nouveau rapport pointe son inefficacité et demande la fin de son remboursement.
L’homéopathie est-elle vraiment efficace ?
Depuis l’invention du concept, au 18ème siècle, ce vieux serpent de mer ne cesse de diviser la communauté scientifique. Dans un rapport publié le 29 septembre, le Conseil scientifique des académies des sciences européennes (EASAC) tranche dans le vif, en concluant à « l’absence de preuve solide et reproductible de l’efficacité » de tels traitements. L’organisme, qui regroupe 27 pays, dont la France, craint même un effet « nocif » de ces fameuses granules. Mais pourquoi une telle réticence, alors que 73% des Français font confiance à l’homéopathie, selon un récent sondage Ipsos ?
Des doses infinitésimales.
Comme pour les vaccins, l’homéopathie repose sur l’idée que pour soigner une maladie, il faut habituer le corps aux symptômes provoqués par celle-ci. Les traitements, préparés à partir de substances végétales, animales, minérales et parfois chimiques, reposent donc sur des doses très fortement diluées, à tel point que la molécule active disparaît. C’est cette dilution qui rendrait inefficace le processus thérapeutique, selon ses détracteurs. De leur côté, les pro-homéopathie soutiennent que la « mémoire » de la substance originale subsiste malgré tout, et son efficacité avec.
Des études de mauvaise qualité.
Ceux-ci sont cependant renvoyés à leurs études par les membres de l’EASAC. Selon leur rapport d’une douzaine de pages, les résultats disponibles censés démontrer les bienfaits de l’homéopathie peuvent s’expliquer « par l’effet placebo, une mauvaise conception de l’étude, des variations aléatoires, une régression des résultats vers la moyenne ou un biais de publication ». Pour les académiciens, les revendications scientifiques de l’homéopathie ne sont tout simplement « pas plausibles et sont incompatibles avec les concepts établis de la chimie et de la physique ».
En mars 2015, des scientifiques australiens, après avoir analysé 225 études provenant de particuliers et de groupes de soutien de l’homéopathie, ainsi que des rapports gouvernementaux d’autres pays et des observations cliniques, avaient déjà qualifié ces expérimentations « de mauvaise qualité”, car réalisées sur un nombre trop restreint de personnes.
La composition des remèdes homéopathiques devrait être étiquetée de manière similaire à d’autres produits de santé disponibles.
Un manque de contrôle.
Les scientifiques de l’EASAC abordent également le sujet du manque de contrôle lors de la fabrication des préparations homéopathiques, et donc des problèmes potentiels de sécurité. En France par exemple, avant d’être commercialisé, un produit homéopathique n’est pas obligé de déposer un dossier d’autorisation de mise sur le marché (essais toxicologiques, pharmacologiques et cliniques), contrairement à un traitement médicamenteux classique. Une indulgence qui date des années 1960 et que l’on retrouve dans une directive européenne de 2001. Pour la justifier, un article du Code de la santé publique évoque notamment « l’usage bien établi » du « médicament ou des souches homéopathiques le composant », et même une certaine « tradition homéopathique »…
Pour un étiquetage plus clair.
La composition des remèdes homéopathiques devrait être étiquetée de manière similaire à d’autres produits de santé disponibles, avec une description précise, claire et simple des ingrédients et de leurs quantités présentes dans la formulation,
défend encore le rapport des académiciens, alors qu’aux États-Unis, une loi de novembre 2016 oblige désormais les industriels de la granule à remplir les mêmes obligations que les autres, à savoir être en mesure de prouver leur efficacité à travers des études scientifiques dûment contrôlées. Et, dans le cas contraire, à afficher sur les boîtes vendues, en toutes lettres:
Il n’y a aucune preuve scientifique de l’efficacité du produit
ainsi que
les allégations le concernant sont basées uniquement sur les théories de l’homéopathie du 18ème siècle, non acceptées par la plupart des experts médicaux actuels.
Dans certains cas, des effets « nocifs »
Sceptique, l’EASAC se veut même inquiet face aux effets « nocifs » que peut avoir l’homéopathie, lorsqu’elle retarde la consultation d’un médecin, « dissuade le patient de rechercher les soins médicaux appropriés », voire « fragilise la confiance des patients et du public envers la démarche scientifique fondée sur des preuves ».
En mai dernier, l’Italie s’émouvait ainsi de la mort d’un enfant de 7 ans à la suite d’une otite traitée uniquement à l’homéopathie, quand la persistance des symptômes aurait dû le conduire à consulter un médecin et à changer de médicamentation.
Un message adressé aux « décideurs européens ». Partant de ces constats, l’organisme européen demande la fin du remboursement des traitements à base d’homéopathie, qui peuvent actuellement être couverts à hauteur de 30% par l’Assurance maladie, dans le cas de la France. Et renvoie les autorités de santé des différents pays à leurs responsabilités, invitant
les décideurs de l’Union européenne à adopter une approche plus explicitement fondée sur des preuves.
Car si les membres de l’EASAC reconnaissent qu’il est important de laisser au malade le choix de son traitement, ils estiment indispensable que ce dernier soit correctement informé.
Brian Houston, le pasteur de Hillsong, ne prendra pas de position sur le «mariage» gay (homosexuel):
Par Heather Clark, journaliste du « Christian News Network » (traduction: Vigi-Sectes)
Nous sommes en train de « vivre un voyage » avec le mariage gay (‘We’re on the Journey With It’)
Lors d’une récente conférence de presse lors de laquelle l’homosexualité, les finances et l’abus sexuel sur mineur étaient évoqués, le pasteur principal de l’Église de Hillsong a refusé de se prononcer sur la question de savoir si les responsables de ses congrégations américaines peuvent officier des « mariages » de même sexe.