William Branham et la postérité du serpent

…dans toutes les lettres, où il parle de ces choses,
dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens,

comme celui des autres Écritures, pour leur propre ruine.
La Bible – 2 Pierre 3:16

Une des doctrines les plus étranges de la théologie branhamiste est sans doute celle relative à la semence du serpent. Selon Branham, Ève aurait eu des relations intimes avec le serpent ancien, le diable et de ces rapports serait né Caïn alors qu’Abel serait le fruit des relations légitimes entre Ève et Adam. Cette doctrine est aussi enseignée par Sun Myung Moon, le faux prophète coréen !

Analysons les références:

C’est Dieu qui révéla à Abel que sa mère ne mangea pas simplement une pomme qu’un serpent lui donna, mais qu’elle eut une relation sexuelle avec la personne de Satan qui avait pris la forme d’une bête, non d’un reptile.
W.M. Branham, La Parole parlée, série 2, n°12, le dieu de cet âge mauvais, 1965, page 21.

Si Dieu parla d’une postérité, c’est-à-dire d’une descendance du serpent, il révèle déjà par cela, à tout ceux qui comprennent son langage imagé, ce qui s’est passé dans le jardin d’Eden et ce que fut la chute .
De qui dit-elle que Caïn était le fils ? Jean écrit dans son épître, 1 Jean 3:12 « Caïn était du malin ». Avons-nous bien entendu?

Un enfant du malin ? … nous savons qu’Ève fut séduite et il n’est pas nécessaire de décrire plus en détail ce que la séduction d’une jeune fille signifie. La chose est généralement connue.
Edwald Frank, La Parole de Dieu demeure éternellement, p. 17-21.

Mais une postérité peut être spirituelle ! Ainsi les juifs et les arabes sont la postérité d’Abraham alors que les chrétiens en sont la postérité spirituelle ! (Genèse 3:15).

Le fait d’avoir le diable pour père puisque Branham utilise « 1 Jean 3:12 », ne signifie aucunement qu’il s’agit d’une parenté physique, la preuve, les menteurs de tous les temps ! (Jean 8:44).

Si Ève a été séduite par Satan, s’agit-il de relations sexuelles ? La Bible est d’un tout autre avis:

Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ. 2 Corinthiens 11:3.

Remarquez bien ! de même que le serpent séduisit Ève !

Or le contexte démontre qu’il s’agit de fausses doctrines qui pourraient être introduites dans l’église de Corinthe. Il s’agit donc d’une séduction spirituelle!

Un autre texte biblique est révélateur:

Ils ont les yeux pleins d’adultère et, insatiables de péché, ils séduisent les âmes mal affermies.
2 Pierre 2:14.

Ici également, il s’agit d’une séduction spirituelle.

Que dit encore la Parole de Dieu ?

Adam connut Ève, sa femme, elle conçut et enfanta Caïn et elle dit:

« J’ai formé un homme avec l’aide de l’Éternel ».
Genèse 4:1.

De ce texte, plusieurs points peuvent être mis en évidence et ce, d’une manière incontestable:

  • a. Adam connut Ève (nous connaissons le sens de ce verbe)
  • b. Résultat: Ève conçoit et enfante Caïn
  • c. Ève a soin de préciser qu’elle a eu cet enfant grâce à l’aide divine.

Henri Blocher précisera:

Notre étude de la connaissance du bien et du mal a pu démontrer qu’aucune connotation sexuelle ne s’attache à cette formule.
Révélation des origines, pages 142-143.

Il précisera que le verbe hébreu  (nâsha) en Genèse 3 a un sens simple d’égarer !
Alors qu’un autre verbe est utilisé en hébreu ( pâtâ ) en relation avec la séduction de la vierge ! (Exode 22:16).

Concernant « 1 Timothée 2:14 » – Adam n’a pas été séduit, mais la femme, séduite, s’est rendue coupable de transgression…, le verbe « apataô » peut signifier la séduction sexuelle, mais non pas nécessairement, comme le verbe hébreu « nâsha », que ce verbe grec traduit en Genèse 3:15 n’est jamais employé dans ce sens, et que la référence est précisément à Genèse 3:13 en 1 Timothée 2, nous concluons qu’une interprétation sexuelle ne se justifie pas ici.
Henri Blocher, La doctrine du péché et de la Rédemption, vol. 1,
page 85, Faculté de Vaux-sur-Seine.

Branham poussera la témérité jusqu’à affirmer:

Je défie quiconque de réfuter la « semence du serpent ». Nombreux sont ceux qui y ont fait objection et j’ai invité des hommes à essayer de me confondre sur ce point – mais je n’ai encore trouvé personne.
W.M. Branham, La parole parlée, série n° 1, n° 4, Le messager du temps de la fin, 1963, page 20.

William Branham et le racisme, relation avec le Ku Klux Klan

Je suis noire, mais je suis belle, filles de Jérusalem,
Comme les tentes de Kédar, comme les pavillons de Salomon.
Que tu es belle, mon amie, que tu es belle! Tes yeux sont des colombes.
… Ses mains sont des anneaux d’or, Garnis de chrysolithes;
Son corps est de l’ivoire poli, Couvert de saphirs
;

La Bible –Cantique des Cantiques 1:5; 1:15 ; 5:14

  branham

Comme nous venons de le vérifier concernant l’église mormone  et les Témoins de Jéhovah, cette politique raciste fut aussi l’apanage de William Braham, le prédicateur du Kentucky décédé en 1965 !

Qui ne connaît le pasteur Martin Luther King ainsi que la longue lutte entreprise aux Etats-Unis afin d’obtenir une totale émanciaption pour les noirs de ce pays. William Braham n’a guère de sympathie pour le pasteur baptiste noir.

Relevons certains propos:

Je pense que Martin Luther King est inspiré par des idées communistes.
W. M. Branham, La Parole parlée, Il prend soin, et vous ?, série n° 3, n° 6, 1963, page 3.

Lutter pour un idéal de fraternité humaine entre diverses races, c’est selon Branham du communisme.

Comme ce prédicateur dont je vous ai parlé dimanche passé, ce Martin Luther King et ses âmes précieuses aux yeux de Dieu qu’il conduit à la mort… pensez donc, vouloir faire une révolution pour une simple question de règlements d’écoles.
W. M. Branham, J’accuse cette génération, n° 9, 1963, page 25.

Il faut savoir que le mouvement des droits civiques demandait une intégration des jeunes noirs dans les écoles jusque là réservée aux blancs.
Branham ne semble pas d’accord:

J’aimerais pouvoir parler à ce pasteur, Martin Luther King. Comment cet homme peut-il en tant que chef conduire son peuple dans un piège mortel ? … c’est mon créateur qui m’a fait ce que je suis. C’est ainsi qu’il désire que nous restions. C’est ainsi qu’il demande que chaque homme reste. Il a fait des fleurs blanches, des fleurs bleues, des fleurs de toutes les couleurs. Ne les croisez pas ! Vous iriez contre nature.
W. M. Branham, la Parole parlée, série n° 3, n° 3, le troisième exode, 1963 ,page 17.

Il est clair que Branham voyait d’un mauvais œil l’intégration totale des noirs aux Etats-Unis.

Pour peu, nous pourrions croire qu’il défend les même idées que le sinistre Ku Klux Klan.**

C. Piette


Branham aidé par le Ku Kux Klan

kkk

Roy E. Davis et le KKK

** C’est seulement en septembre 2017, 20 ans après la première redaction de cet article que nous réalisons, par l’intermédiaire de nos lecteurs, que W. M. Branham a bel et bien eu un rapport privilégié avec un membre du Ku Klux Klan.

C. Piette avait donc raison!

Le premier pasteur de Branham fut Roy E. Davis, c’est aussi lui qui l’a « baptisé du St-Esprit ». Roy Davis était aussi un chef de file du Ku Klux Klan (KKK) une organisation d’extrême-droite prônant la suprématie blanche. Une des doctrines du KKK concerne la semence du serpent. Cette doctrine justifie la haine raciale, ainsi que l’oppression des femmes. William Branham a appris cette doctrine de Roy Davis , et elle a été appliquée dans sa famille par sa belle-mère.

Dans un article de «Voice of Healing » magazine publié Octobre 1950,

il a été annoncé que le révérend Roy E. Davis Sr. a été le premier pasteur de William Branham. Selon Davis, il pouvait écrire plus intimement sur Branham que sur tout ministre vivant.

Toujours selon Davis, Branham a été … ordonné de prêcher l’Evangile dans une église baptiste bien connu au Texas. Pendant une brève période de temps, Davis … a présenté à William Branham la religion pentecôtiste.

Je suis le ministre qui a reçu Frère Branham dans la première assemblée pentecôtiste qu’il ait jamais fréquenté. Je l’ai baptisé, et j’ai été son pasteur depuis environ deux ans. J’ai aussi prêché son sermon d’ordination, et ai signé son certificat d’ordination, et l’ai entendu prêcher son premier sermon. (Rev. Roy E. Davis.)

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William Branham a reconnu  Davis à plusieurs reprises tout au long de son ministère, en ajoutant des titres honorifiques  à Davis,  comme «médecin» ou «avocat».

Lorsque j’ai été converti et a été ordonné dans l’église baptiste, j’ai eu un bon vieux maître du nom de Dr Roy Davis. Il était un avocat avant sa conversion, et il regardait  la Bible en entier d’un point de vue juridique. [William Branham, 57-0306 – God Keeps His Word]

Quand Davis a quitté Tennessee pour le Kentucky, il a rencontré de l’opposition. Selon le Journal Louisville Courier, Davis a été arrêté pour avoir eu une relation sexuelle avec une jeune fille de dix-sept ans de Chattanooga, Tennessee. Au moment où il a été arrêté, Davis prêchait dans une «Église baptiste pentecôtiste» au «Holy Bible Mission Hall» sur 711 E. Jefferson Street à Louisville, KY. Son fils, Roy E. Davis Jr. était un membre du comité directeur de son  église.

Mais ce n’était pas le seul problème que Davis rencontrerait dans le Kentucky. De multiples accusations de fraude, de falsification etc… mettraient Davis régulièrement en prison. Davis a fui par la rivière à Jeffersonville, en Indiana pour échapper à certaines des accusations. Là, Davis s’est lié avec William Branham et a commencé une nouvelle église également appelée «Église baptiste de Pentecôte » où Davis prétendrait fonder ses missions d’évangélisation. Poursuivant une vie de criminel, Davis sera arrêté encore plus dans l’Indiana. Finalement, l’État de l’Indiana extradait Davis au Kentucky pour ses crimes dans cet état, bien qu’il continuait toujours à demander résidence dans l’Indiana.

Pendant ce temps, les membres de son église ont travaillé avec William Branham pour tenir des réunions dans leurs propres tentes et par la suite entraient dans le «tabernacle Pentecôtiste de Branham» qui devint le tabernacle de Branham. … Fait intéressant, William Branham nous donne un indice que le Ku Klux Klan était très actif à Jeffersonville au moment où il était dans les premiers stades de sa carrière:

Nous n’avions même pas de nourriture à manger dans la maison, alors comment pourrions-nous payer une facture d’hôpital, des centaines de dollars? Mais elle, par sa société d’église et le Ku Klux Klan, a payé la facture de l’hôpital pour moi, Mason. (Branham, 63-1110M) Voir plus ici

Conclusion:

Branham a donc été initié dans sa carrière spirituelle par un pasteur pentecôtiste hérétique et raciste, membre du Ku Klux Klan, qu’il appelle « bon vieux maître ».  

Branham en a été directement influencé, il a adhéré à la doctrine de la semence du Serpent. Cette doctrine du Ku Klux Klan annonce que Caïn n’est pas issu d’Adam, mais du serpent. La résultante de cette doctrine démoniaque est que certains croient en l’existence de 2 sortes de races: Les races nobles aux côtés de races viles.

Branham est censé avoir guérit beaucoup de gens, mais c’est le Ku Klux Klan qui a payé ses factures d’hôpital.

La Bible, elle, n’est pas raciste, voir notre numéro special sur le sujet: RD2011-02

Dossier: Branhamisme

Car ce n’est pas celui qui se recommande lui-même qui est approuvé,
c’est celui que le Seigneur recommande.
La Bible – 2 Cor. 10:18

Dossier


branham
William Branham *


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Tître Auteur Date

Les enseignements étranges de WILLIAM BRANHAM

la route droite n°2

Le branhamisme et la Bible

la route droite n°25

William Branham se disqualifie lui-même

la route droite n°3

William Branham et le racisme

la route droite n°4

William Branham et la postérité du serpent

la route droite n°6

William Marrion Branham vrai ou faux prophète ? Christian Piette 05/2003

Les étranges doctrines de William Marrion Branham Christian Piette 05/2003

William Branham et l’occultisme Christian Piette 05/2003

L’évangile de la terreur Christian Piette 06/2003

1977, 1977, 1977, 1977 … parlons d’autre chose, voulez-vous ! Christian Piette 01/2004

William Brahnam et la ségrégation raciale Christian Piette 01/2004

L’Abécédaire des élucubrations de William Branham Christian Piette 01/2004

Le baptême au nom de Jésus Christian Piette 03//2004

Raisons pour lesquelles William Branham n’est pas un prophète du vrai Dieu ! Christian Piette 03/2004

Les relations de William Branham avec le monde évangélique-protestant Christian Piette 03/2004

 * image de William Branham provenant de http://www.branham.org/ctv/images/

 

Le nouvel-âge, les vieux pièges sataniques

Le nouvel-âge remonte au drame du jardin d’Eden. Il est aisé de vérifier qu’il s’agit de très vieux pièges mis en place dès la Genèse de l’humanité.

En parcourant le troisième chapitre de la Genèse, on découvre quatre offres diaboliques présentées et acceptées par nos premiers parents. Lucifer n’est pas un innovateur. Ces subtiles tentations sont remises à l’ordre du jour et constituent la trame et le drame du nouvel-âge. Voyons quelles sont les tactiques utilisées par l’adversaire.

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L’église néo-apostolique est-elle apostolique?

Un exposé orale en allemand Mr. A. Schönfeld en 1983 est à la base de ce document qui a été révisé en partie en novembre 1998 par « Projekt B ». L’exposé est certes organisé par des rubriques particulières, mais les sections se complètent, de sorte que le texte doit être considéré en entier.

 Introduction

D’après l’enseignement de l’église néo-apostolique, le Seigneur ressuscité n’est présent et abordable dans ce monde que par les Apôtres de l’ENA (Église néo-apostolique). Seulement les « nouveaux Apôtres » peuvent répandre le Saint-Esprit par imposition de leurs mains sur les croyants.

Après le décès des douze Apôtres, il n’était plus possible recevoir le Saint-Esprit car plus personne n’était là, pour le donner. Pour renouveler la possibilité de recevoir le Saint-Esprit, Dieu a nommé de nouveaux Apôtres dans le monde, et ce en 1832, c’est ce que l’on appelle la pluie tardive.

D’après cette vision néo-apostolique, aucun don du Saint-Esprit n’était possible, entre le décès du dernier Apôtre, env. autour de 100 après le Christ, et l’année 1832, quand les nouveaux Apôtres sont apparus. Il en suit que selon cet enseignement, Martin Luther, Calvin, Zwingli, Augustin et beaucoup d’autres hommes de Dieu n’ont pas eu en réalité le Saint-Esprit. Ils n’ont agi que par leur propre force.

 Jésus a-t-il fait une fausse déclaration ?

Selon cet enseignement, il faut se demander ce que Jésus a voulu dire par cette parole:

« Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde »,

une parole adressée à ses disciples. En réalité Jésus n’aurait pas dû s’exprimer ainsi. Selon la doctrine néo-apostolique il aurait dû dire:

Je suis avec vous par la présence de mes premiers apôtres, et puis seulement à nouveau à partir de l’année 1832, lorsque je serai de nouveau présent dans les nouveaux apôtres.

Mais ceci, Jésus ne l’a pas dit. Il a dit:

«Je suis avec vous tous les jours »

donc également après la mort des premiers apôtres. Tous les jours veut dire, bien entendu, aussi jusqu’en l’an 1832, et au-delà, jusqu’à la fin du monde. Par quel moyen Jésus voulait-il être tous les jours avec ses disciples ? Pas par ses apôtres, bien sûr, puisqu’ils moururent un jour, mais c’est par le Saint-Esprit qu’il voulait être avec eux, tous les jours, jusqu’à la fin du monde. Rien que par cette parole de Jésus on s’aperçoit que des choses importantes ne sont pas justes dans la doctrine néo-apostolique, vue qu’elle défie toute logique.

 Examinez toutes choses !

«Examinez toutes choses », l’apôtre Paul nous y invite dans 1 Thess. 5:21; Nous devons examiner tout enseignement avec soin, et ceci à l’aide de ce que la Bible elle-même déclare à ce sujet. La caractéristique de toutes les fausses doctrines (hérésies) est de sortir quelques passages du contexte, et de développer une doctrine à partir de ces quelques passages mal interprétés. Mais il faut lire (étudier) la Bible dans son ensemble, afin de se garantir des erreurs.

 Pas de schématisation

Nous posons la question: où est-il donc écrit dans la Bible, que le Saint-Esprit ne peut être communiqué que par l’imposition des mains d’un apôtre, et uniquement par ce moyen ? Réponse: nulle part ! Certes, il est vrai que Dieu a parfois communiqué le Saint-Esprit par l’imposition des mains des apôtres, comme nous pouvons le lire dans Actes des Apôtres 8:17 et 19:6. Mais d’autres passages de la Bible montrent clairement que Dieu ne s’est pas lié par cette seule méthode. Par exemple à l’occasion de la prédication de Pierre, dans la maison de Corneille, la réception du Saint-Esprit se passe sans imposition des mains de l’apôtre. Voici ce que nous lisons:

«Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. » (Actes 10:44).

Deuxièmement: Par l’imposition des mains d’Ananias Saul reçut le Saint-Esprit. Il n’est pas dit qu’Ananias était un apôtre. La Bible le désigne simplement comme un disciple (Actes 9:10).

Rien que par ces deux passages bibliques du livre des Actes, nous constatons que Dieu ne s’est pas lié à un schéma, quand il s’agit de communiquer le Saint-Esprit. Jésus lui-même confirme ceci par la parole bien connue de Jean 3: « l’Esprit souffle où il veut ! » Dieu ne s’est donc pas lié à un schéma. II choisit sa manière de donner le Saint-Esprit. Mais l’église néo-apostolique veut lier Dieu à un schéma. Dieu ne se laisse pas imposer un schéma. Il reste libre et souverain dans ses actes.

 Par la foi seulement

Paul écrit dans l’épître aux Galates cette phrase remarquable:

« Est-ce par les œuvres de la loi que vous avez reçu l’Esprit, ou par la prédication de la foi ? » (Galates 3:2).

Les chrétiens auxquels Paul s’adresse ici, ont reçu le Saint-Esprit par la prédication de la foi. En quoi devaient-ils croire ? En une imposition des mains ? Non, en Jésus-Christ et son œuvre accomplie à Golgotha; ils devaient croire que Jésus est mort pour les péchés de l’humanité et qu’il offre le pardon des péchés à celui qui croit en lui. Nulle part Paul ne rappelle aux chrétiens de Galatie qu’ils auraient reçu l’Esprit par l’imposition de ses mains, mais par la foi dans le message du salut qui leur avait été annoncé. Dans le premier chapitre de son épître aux Ephésiens, Paul explique encore une fois cet état de choses. Il dit, à partir du verset 12:

«… nous, qui d’avance avons espéré en Christ. En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Evangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage. »

Comme nous l’avons déjà vu précédemment, il n’y a pas de schéma pour Dieu. La seule chose importante, pour la réception du Saint-Esprit, est la foi en Jésus-Christ et son œuvre. C’est pourquoi Paul annonce aussi aux Corinthiens (1 Cor. 1:23):

« Nous, nous prêchons Christ crucifié. »

Ceci était le contenu du message de l’apôtre:

« Nous, nous prêchons Christ, à savoir, Christ crucifié. »

Celui qui croyait à ce message recevait le Saint-Esprit, et cela selon le vouloir de Dieu, chez l’un lors de l’imposition des mains d’un apôtre, chez un autre par la foi seulement après la prédication du message du salut, chez un autre encore lors de l’imposition des mains d’un simple disciple, qui n’était pas apôtre. Ce qui était décisif lors de la réception de l’Esprit c’était toujours la foi en Jésus-Christ. En ce qui concerne les circonstances extérieures, Dieu se réservait la manière de distribuer le Saint-Esprit, selon chaque cas particulier.

 Les apôtres ne raisonnaient pas selon la doctrine néo-apostolique

Rien ne laisse supposer que les vrais apôtres de Jésus auraient soutenu l’enseignement de l’église néo-apostolique. Nulle part dans l’Ecriture les vrais apôtres ne prétendent que:

« Ce n’est que par l’imposition de nos mains que des hommes reçoivent le Saint-Esprit. »

Aucun membre de l’église néo-apostolique n’a pu, jusqu’à présent, me citer un seul passage de la Bible, dans lequel ils annonceraient cet enseignement. Évidemment, il est clair que les vrais apôtres de Jésus n’ont pas enseigné cela, mais c’est l’église néo-apostolique qui leur attribue gratuitement cet enseignement.

 Don et sceau de l’Esprit sont l’œuvre de Dieu seul.

Le don de l’Esprit et le sceau du croyant sont l’œuvre de Dieu seul. Selon l’enseignement néo-apostolique, seuls les apôtres peuvent sceller le croyant par imposition des mains. En réalité la Bible dit tout autre chose. Partout où il y est question du sceau de l’Esprit, elle ne mentionne aucune imposition des mains d’un apôtre, ni même une intervention humaine quelconque de la part d’une communauté. Paul dit dans 2 Cor.1:21-22:

« Celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, lequel nous a aussi marqués d’un sceau. »

Pas un mot ne laisse supposer que des apôtres marquent du sceau.

« C’est Dieu qui nous a marqués d’un sceau »,

écrit l’apôtre Paul.

L’enseignement, selon lequel Dieu aurait chargé les apôtres (et leur en aurait donné le pouvoir) de marquer le croyant d’un sceau par imposition des mains, est une invention de l’église néo-apostolique. Ainsi les soi-disant néo-apôtres actuels revendiquent quelque chose que Dieu s’est réservé pour lui-même et qui se trouve entièrement sous son autorité. On discerne facilement que là des hommes se sont élevés à un niveau que Dieu n’a pas voulu. Jésus dit:

«Celui qui s’élève sera abaissé.»

 L’apôtre-patriarche est-il infaillible en matière de doctrines ?

A la tête de ces apôtres se trouve le soi-disant apôtre-patriarche. Sa parole est parole de Dieu; elle est infaillible. Celui qui critique l’apôtre-patriarche ,ou doute du bien-fondé de son action, s’oppose à Dieu lui-même et risque de perdre son salut éternel, car l’apôtre-patriarche ne peut se tromper dans des questions de foi. Il est sous la direction et l’inspiration divine. Combien l’apôtre Pierre est petit en comparaison. Il était pourtant réellement l’un des plus grands apôtres. N’empêche qu’il a commis une erreur funeste dans le domaine de la foi, lorsqu’il se distança, par peur des judéo-chrétiens, des pagano-chrétiens nouvellement convertis, et qu’il ne voulut plus manger avec eux. L’apôtre Paul reprit publiquement le grand homme-rocher, Pierre, et condamna son comportement qu’il qualifia d’hypocrisie (Gal. 2:11-14). Paul aurait-il perdu son salut éternel parce qu’il a critiqué le véritable « apôtre-patriarche » ? Paul put toutefois dire à la fin de sa vie:

« J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là… » (2 Tim. 4:7-8).

Paul se souciait de la vérité et ne regardait pas à la personne. Comme Dieu ne regarde pas non plus à la personne, lorsqu’il s’agit de la vérité. Paul savait que l’apôtre(-patriarche ?) Pierre pouvait se tromper, parce qu’il était encore un homme avec ses faiblesses. Peut-être l’église néo-apostolique concéderait-elle que son apôtre-patriarche est, bien entendu, un homme avec des faiblesses pouvant commettre des erreurs dans sa conduite. « Mais au moins, dit-on, les paroles qu’il dit sont infaillibles, parce qu’il les reçoit directement de Dieu ! » Combien, en réalité, ses paroles sont faillibles est démontré par un exemple tiré de l’histoire récente de l’église néo-apostolique. En 1951, l’apôtre-patriarche en fonction, Johann Gottfried Bischoff, annonça qu’il conduirait l’église-épouse-du-Christ, à la rencontre du Seigneur qui revient. Il dit textuellement:

« Je suis le dernier, il n’y en aura plus après moi. C’est ainsi que Dieu l’a décrété, c’est décisif et définitif, et le Seigneur, notre Dieu, le confirmera. Ceci doit être un signe pour vous, que le Seigneur reviendra de mon vivant. »

Alors vint le 6 juillet 1960. Le Seigneur ne revint pas, mais l’apôtre-patriarche mourut ce jour-là. Il n’a pas vécu l’avènement du Christ tel qu’il l’avait prophétisé.

Le Seigneur le confirmera.

avait-il prédit. Le Seigneur n’a pas confirmé sa prophétie mais l’a infirmé. L’apôtre-patriarche Bischoff était, aux yeux de tous, non pas un apôtre, mais un faux-prophète, car il est écrit dans Deutéronome 18:20-22:

« Mais le prophète qui aura l’audace de dire en mon nom une parole que je ne lui aurai point commandé de dire, ou qui parlera au nom d’autres dieux, ce prophète-là sera puni de mort… Peut-être diras- tu dans ton cœur: Comment connaîtrons-nous la parole que l’Éternel n’aura point dite ? Quand ce que dira le prophète n’aura pas lieu et n’arrivera pas, ce sera une parole que l’Éternel n’aura point dite. C’est par audace que le prophète l’aura dite ; n’aie pas peur de lui. »

Des milliers de croyants de la secte étaient à ce moment sous le choc et irrités. Beaucoup tirèrent de ces événements la seule conséquence logique et juste; ils quittèrent leur église hiérarchisée. La secte risquait de s’effondrer totalement, ce que Dieu avait certainement voulu provoquer. Mais que firent les chefs de cette église apostolique ? Pour prévenir d’autres défections, on inventa rapidement la thèse suivante:

Dieu, dans ses voies impénétrables, a changé son plan. Il voulait certainement nous mettre à l’épreuve, pour voir si nous continuerions à lui faire confiance.

Il faut déjà un comportement dénué de tout sens critique pour admettre de telles thèses ; car comment peut-on avoir confiance en un Dieu, qui dit aujourd’hui « hue » et demain « dia », un dieu avec lequel on n’est jamais sûr de ce qu’il dit, ou même s’il le pense ? On ne peut pas se fier en un Dieu aussi déconcertant. Non, Dieu en soit loué, ce dieu néo-apostolique n’a rien à voir avec le Dieu que la Bible nous révèle. Car il y est dit:

« La parole de l’Éternel est droite, et toutes ses œuvres s’accomplissent avec fidélité » ((Psaume 33:4),

Comment Dieu peut-il promettre quelque chose à l’apôtre-patriarche Bischoff et ne pas tenir sa promesse ? Quelle contradiction avec le Dieu de la Bible ! De ces faits découle clairement, que nous n’avons pas affaire, là, à des apôtres qui ont une relation avec le Dieu de la Bible.

Ce sont tout simplement des faux-apôtres!

 Ne pas être attachés aux hommes

Les vrais apôtres de Jésus ne se mettent pas au centre, sous les projecteurs, mais montrent Jésus. De cette manière ils refusaient catégoriquement l’attachement à leur propre personne. Ils avaient à cœur uniquement la relation de chaque croyant avec Jésus.

Les apôtres néo-apostoliques attirent l’attention sur eux et s’attachent les croyants en leur déclarant:

«Nous sommes le seul lieu de contact entre Dieu et l’homme. Nous seuls communiquons le St-Esprit. Nous seuls sommes mandatés par Dieu. »

Tout se concentre sur les apôtres et non plus sur Jésus seul. Ces faux apôtres sont ceux qui apportent le salut. Leur enseignement met le croyant sous leur dépendance – et par là – sous la dépendance d’êtres humains. Mais une dépendance des hommes conduit toujours à la servitude, à l’esclavage, à des liens. Jésus-Christ, par contre, nous conduit dans l’indépendance vis-à-vis des hommes, et nous attache uniquement à lui. Ce n’est que dans cet attachement à Jésus et à sa parole que nous trouvons la vraie liberté, liberté vis-à vis des hommes et liberté vis-à-vis de nous-mêmes. Jésus lui-même dit:

« Si le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. » (Jean 8:36).

Dieu veut conduire chaque homme vers la liberté et, pour ce faire, il a proposé un seul chemin. Ce chemin se nomme Jésus-Christ. Il dit de lui-même:

« Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14:6).

 Seulement un médiateur !

Paul écrit à son élève Timothée:

« Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme ». « Seulement un médiateur, Jésus Christ »,

écrit l’apôtre Paul. Lui seul apporte le Salut au monde, Lui seul donne le Saint-Esprit, Lui seul est médiateur.

Le diable sait qu’il n’y a qu’un seul médiateur entre Dieu et les hommes, et il sait aussi bien que c’est seulement par ce médiateur que l’on obtient le pardon des péchés, la paix avec Dieu, et le don du Saint-Esprit. C’est pour cela qu’il fait tout pour nous détourner de ce médiateur.

Il s’efforce donc de dévaloriser Jésus-Christ, le seul médiateur. Comment cela ? Très simplement ! Il introduit un deuxième médiateur entre l’unique médiateur et nous, qui serait au moins aussi important que Jésus-Christ en personne. C’est une astuce très ancienne de Satan qui a apparemment fait ses preuves dans sa stratégie de séduction. Dans la cas de l’église néo-apostolique, ce sont même plusieurs qui ont été introduits entre Jésus-Christ et les hommes: les nouveaux apôtres ! Il affirme que ceux-ci sont les dispensateurs du Saint-Esprit. Ces derniers deviennent alors si importants que Celui qui donne le Salut par excellence, à savoir Jésus-Christ, passe complètement à l’arrière-plan et devient presque insignifiant.

« Les apôtres sont importants. Tout dépend des apôtres! »

Le diable a atteint en cela son objectif . Il peut détourner du médiateur unique entre le Dieu et des hommes avec succès, en laissant apparaître d’autres médiateurs plus importants.

Des gens crédules et simples sont ainsi séduits et ne remarquent pas qu’ils sont pris au piège. Ils persistent dans cette fausse doctrin et ne veulent s’en défaire pour rien au monde, parce qu’ils sous-estiment les ruses raffinées de Satan. Et, peut-être parce qu’il est difficile et douloureux de reconnaître devant les autres que l’on s’est fait berner, on se résigne à rester sur sa position. Enfin, on craint surtout les pressions et les regards de sa propre communauté.

Cependant, celui qui n’est pas prêt de se séparer de l’erreur reconnue et de se rendre à la vérité est perdu. Celui qui ne se suffit pas du médiateur que Dieu a prédestiné à notre salut, est perdu. La Bible affirme sans équivoque qu’il n’y a qu’un médiateur. Par là même, l’existence d’autres médiateurs est impossible. Ceux-ci ne peuvent pas sauver, et se condamnent eux-mêmes en détournant du seul médiateur – le Christ, et en s’accaparant son rôle.

 La caractéristique de toutes les fausses doctrines

Dans l’Église catholique, le diable a appliqué avec succès la même tactique. Il intercale Marie, le pape* et d’autres personnes qu’on a déclaré « Saints », comme médiateurs entre le Dieu et les hommes. Le diable a tenu fermement à dénaturer Jésus-Christ, le seul médiateur, et à proposer un Salut par d’autres. C’est une caractéristique de toutes les fausses doctrines: Il n’y a pas qu’un seul médiateur, mais toujours un deuxième, si ce n’est pas plus, aussi important que le Christ.

Cependant, Paul dit:

« Un seul médiateur entre Dieu et les hommes. »

Jésus et les Apôtres, Jésus et Marie, Jésus et le livre Mormon, Jésus et la société de la tour de garde, Jésus et la science chrétienne, Jésus et Ellen White*, Jésus et W. M. Branham*, Jésus et le Corps dirigeant de l’Organisation de la Société de la Tour de Garde*, etc… Derrière toutes ces manœuvres ne se cache personne d’autre que l’ennemi de Dieu, qui veut détourner les hommes du seul médiateur qui peut nous sauver, le Christ.

Le diable est très malin, il sait trop bien que le Salut est en Jésus seul. C’est pourquoi Il se démène pour empêcher les hommes de croire en ce médiateur-là, en intercalant d’autres médiateurs qui ne peuvent sauver. Paul nous prévient que le diable se déguise en ange de la lumière et vient même chez les hommes sous la forme de faux apôtres ( 2Cor. 11:14-15).

Je demande à chaque auditeur ou lecteur* d’examiner sa vie et de voir s’il ne s’est pas laisser détourner du Salut en Christ par des êtres humains ou des communautés religieuses quelconques.

Je vous en prie, quittez ce chemin non biblique et convertissez-vous à Christ. C’est lui qui donne l’Esprit aux saints, et il est le seul qui offre le Salut. Nous avons la vie éternelle par la foi en lui. Et nous avons l’Esprit Saint, comme il nous l’est annoncé en Jean 5:24 et Gal. 3:2.

L’enseignement disant que les apôtres de l’église néo-apostolique donnent l’Esprit aux saints est bibliquement faux et nous dérobe le vrai donateur du Saint-Esprit. Les chrétiens de Bérée (Actes 17:11), examinaient tous les jours dans les Écritures pour vérifier ce que l’on leur enseignait.

Les Écritures seules étaient leur référence. Je vous souhaite la même chose. Cherchez dans les Écritures et vérifiez si l’enseignement de l’église prétendue néo-apostolique est biblique. Dieu ne veut pas, que les gens se perdent mais:

« Il veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. » (1 Tim. 2:4).

C’est pourquoi demandez à Dieu qu’il vous guide par la lecture de sa Parole. et qu’il ouvre vos yeux, afin que vous puissiez dire comme l’apôtre Paul:

« Il n’y a de Salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Actes 4:12.

 


 

Note:

(*) = Complément d’information par Vigi-Sectes lors de la traduction.

 

 

Union des Chrétiens Apostoliques


Nom

C’est la plus nombreuse et la plus connue des dissidences de l’Église Néo-Apostolique. Il ne faut pas la confondre avec l’Église Apostolique, une branche du pentecôtisme, ni avec diverses Églises catholiques dissidentes, ni avec l’Église Catholique Apostolique irvingienne dont les membres se veulent tous « apostoliques ».

topOrigine

L’Église Néo-Apostolique a été déchirée par de continuelles divisions, dues essentiellement à l’autorité absolue et il faut le dire, dictatoriale, de son « apôtre-patriarche ». Dès 1951, on constate un mouvement d’opposition à ce dernier et surtout à son message qui devient inacceptable. Certains apôtres supportent malle despotisme de « l’apôtre-patriarche » Johann-Gottfried Bischoff ( 1871-1960), le culte de sa personne et sa prétendue révélation liant le retour du Christ à ses prophéties.

Le principal apôtre néo-apostolique opposé à « l’apôtre-patriarche », à l’origine de l’Union des Chrétiens Apostoliques, est Otto Guttinger. Par la suite, il sera rejoint par son père retraité Ernest Guttinger et par quelques autres apôtres.

Ernest Guttinger naît le 19 août 1877 à Dubendorf, en Suisse. Dès son jeune âge, il rejoint l’Église Néo-Apostolique. En 1948, il propose que le siège de cette Église soit transféré en Suisse, pays neutre, et que « l’apôtre-patriarche » ne soit pas choisi à vie. Ces propositions déplaisent fort à « l’apôtre-patriarche » et Ernest Guttinger se voit obligé de prendre une retraite anticipée en 1951. Il décède le 6 février 1960. Il est enterré au cimetière d’Enzenbuhl à Zurich par l’apôtre Peter Kuhlen de Rhénanie, le 10 février 1960.

Fils du précédent et de Marie Leyrer, Otto Guttinger naît le 10 janvier 1907 à Schaffhouse. Il fait des études de typographe de 1922 à 1926. En 1928, il déménage à Bâle et se marie. Il devient apôtre néo-apostolique le 7 décembre 1941. Sa première femme meurt peu après la naissance du quatrième enfant. Otto Guttinger est sans nul doute le chef de file et le promoteur de la foi néo-apostolique en Suisse.

En 1954, il contredit ouvertement « l’apôtre-patriarche », car ce dernier exige des fidèles, candidats au « Saint-scellé », la promesse de croire à sa révélation infaillible. Otto Guttinger s’élève contre les erreurs de doctrine en rédigeant son Manifeste diffusé partout. Il meurt le 5 juillet 1960. Il est enterré à Zofingen, le 8 juillet, par le même apôtre Peter Kuhlen.

Peter Kuhlen naît le 30 septembre 1899. Il est comptable de métier. « Scellé » à 16 ans, il devient apôtre à Düsseldorf le 1er août 1948. Il est immédiatement désigné comme successeur de « l’apôtre-patriarche » Bischoff, mais il renonce à cette charge en 1950. Il s’oppose fermement aux révélations de « l’apôtre patriarche » Bischoff, dès 1951, et quitte finalement l’Église Néo-Apostolique de son propre chef.

Un autre apôtre allemand, Ernest Dunkmann, participe également à ce mouvement de contestation et crée, le 24 janvier 1955, à Cologne, la Communauté Apostolique qui va bientôt s’unir aux autres dissidences pour devenir l’actuelle Union des Chrétiens Apostoliques. La circonscription de Düsseldorf a été créée par Peter Kuhlen.

Le combat par la parole et par la plume est surtout violent en 1954. C’est pour cela que les apôtres suisses Ernest et Otto Guttinger, les apôtres allemands Peter Kuhlen, Siegfried Dehmel et Ernest Dunkmann sont exclus de l’Église Néo-Apostolique par « l’apôtre-patriarche » Bischoff, le 23 janvier 1955, avec douze évêques et plusieurs anciens de circonscription. Tous les fidèles exclus se fédèrent dès janvier 1956 pour donner naissance à l’Union des Chrétiens Apostoliques. Peter Kuhlen décède le 17 novembre 1986, après avoir donné de solides bases à cette Union.

topDoctrine

L’Union des Chrétiens Apostoliques a résumé sa foi dans une Confession de foi de neuf articles. Voici ceux qui ne sont pas en accord avec la Parole de Dieu:

  • Article 4: Je crois que le Seigneur Jésus gouverne son Église par des apôtres, qu’il a envoyé ses apôtres comme lui a été envoyé dans le monde par son Père et qu’il les envoie encore avec la mission d’enseigner et de baptiser tous les peuples de la terre.
  • Article 5: Je crois que tous les ministres dans la communauté du Christ sont appelés et investis par les apôtres.
  • Article 8: Je crois que pour obtenir la qualité de prémices, les baptisés d’eau reçoivent le Saint-Esprit par un apôtre, acte par lequel ils sont incorporés comme membres au Corps de Christ.

Une exposition plus précise de la foi de l’Union des Chrétiens Apostoliques se trouve encore dans leur catéchisme. Il a paru en langue allemande en 1958 et contient 270 questions et réponses. Une traduction française polycopiée s’inspire du recueil allemand et comprend six parties.

L’apôtre est le représentant de Jésus-Christ sur la terre dans son Église. Cet apostolat est valable encore aujourd’hui. Les apôtres vivants forment le seul gouvernement valide de l’Église. Tous les ministères dans l’Église sont appelés et investis par les apôtres actuellement vivants. L’apôtre est indispensable pour la dispensation du Saint-Esprit.

topOrganisation

L’ensemble de l’Union est dirigé par le Conseil des apôtres, chaque apôtre étant responsable d’une circonscription. La France, le Luxembourg et la Suisse forment une circonscription dont le siège est à Zurich, 20, Carl Spitelerstrasse.

Selon une hiérarchie bien précise, les ministères dans l’Église sont ceux d’apôtre, d’évêque, d’ancien, d’évangéliste, de berger, de prêtre, de diacre et de sous-diacre.

Chaque église locale dépend de son apôtre qui, lui, est responsable devant le Conseil des apôtres: Boîte Postale 241, CH 8053 Zurich.

topDiffusion et statistiques

Connue essentiellement dans les pays de langue allemande, l’Union des Chrétiens Apostoliques se répand maintenant également ailleurs; une vingtaine de pays connaissent son enseignement, en Europe, en Amérique et en Afrique.

Elle doit totaliser environ 42 000 fidèles.

topTravail en France

Le mouvement de protestation dans l’Église Néo-Apostolique se dessine à partir du 22 août 1954 par un groupe dissident d’environ 200 personnes de la région d’Amnéville-les-Thermes, en Moselle, alors que  »l’apôtre-patriarche » séjourne à Mulhouse.

Après s’être organisé, ce groupe se répand activement dès 1956 en Moselle. Finalement l’Union des Chrétiens Apostoliques est enregistrée à la Préfecture de Toulouse le 1er mars 1961, avec comme but: «l’enseignement religieux sur la base des institutions de l’Église apostolique du christianisme des premiers temps» .

Le siège français est sis à Toulouse, 19, rue Dupuy-du-Grez. Une dizaine de salles abritent les 700 membres de la secte.

topPropagande

Un porte-à-porte timide et la diffusion du journal font connaître cette Union. Le Héraut est le journal bimensuel pour l’édification de la foi apostolique, polycopié pour les membres de langue française, imprimé pour ceux de langue allemande depuis 1955.

topCulte et pratiques

Un culte simple le dimanche matin, une réunion le mercredi soir rassemblent les membres de cette Union.

Elle connaît trois sacrements:

le baptême par aspersion des enfants fait entrer dans l’alliance de grâce, c’est un élément de la régénération. Par lui, le croyant est habilité à recevoir le Saint-Esprit. On connaît le baptême d’urgence pour les enfants en danger de mort.

la sainte cène: par elle, le croyant s’approprie les mérites de Jésus-Christ. Elle est célébrée chaque dimanche sous forme d’une hostie trempée dans un peu de vin. Ces deux substances doivent être consacrées par un ministère sacerdotal. Même les enfants en bas âge peuvent participer à la cène.

le « Saint-scellé » communique le Saint-Esprit, c’est la couronne de tous les actes sacramentels, c’est le baptême d’esprit et de feu, l’onction sainte, la nouvelle naissance, le droit de cité dans la Jérusalem céleste, le gage du salut. Lors de cet acte, le fidèle se voit imposer les mains par un apôtre actuellement vivant.

topActivités

Les membres invitent discrètement à leurs différentes réunions. Les fidèles se recrutent essentiellement par le un à un, par des contacts personnels. Ils n’organisent pas de grandes campagnes pour se faire connaître.

topDissidences

La direction collégiale et une union très solide entre les membres font qu’il n’y a pas de division jusqu’à présent.

topPrincipales erreurs

La place de l’apôtre, sa nécessité pour le salut, la conception sacramentel pour la réception du Saint-Esprit n’ont aucun fondement biblique.

 

Église de Scientologie

 

topNom

Le titre de cette Église vient du latin « scio »: connaître ou savoir, et du grec « logos »: étude. La Scientologie veut savoir pour savoir ou étudier la sagesse. C’est la science du savoir. Le terme « église » est pris dans le sens assez large d’une assemblée. Connue d’abord sous le nom d’Église de la Nouvelle Compréhension, elle veut être une philosophie religieuse appliquée et une technique qui résout les problèmes de l’esprit, de la vie et de la pensée.
C’est une technique de psychanalyse, une nouvelle discipline religieuse, une école de psychologie visant à améliorer l’homme spirituel. Elle veut rendre l’homme plus heureux par la compréhension de lui-même comme être spirituel. Elle veut exercer le culte de la religion de Scientologie en dispensant aux fidèles des services éducatifs.

topOrigine

Il n’est pas facile d’écrire tant soit peu objectivement un bref historique de cette Église, car les documents dont nous disposons sont souvent contradictoires! (1)

L’ingénieur humaniste américain Lafayette-Ronald Hubbard naît le 13 mars 1911, à Tilden, dans le Nebraska. Il passe son enfance dans l’ouest américain. Avec ses parents, il fait de multiples voyages en Asie, essentiellement en Chine et au Japon. C’est là qu’il s’initie à la spiritualité hindoue.

De retour aux États-Unis, il étudie la physique nucléaire à l’université George Washington. Il effectue son service militaire dans la marine américaine. Blessé pendant la Seconde Guerre mondiale, il est aveugle et paralysé. Grâce à sa méditation, il recouvre la santé et toutes ses forces en l’espace de deux ans. L’incapacité physique aura été une cruelle épreuve pour lui, mais il en sort guéri et fortifié spirituellement.

Auteur de romans de science-fiction, Hubbard change de voie pour se consacrer à la philosophie. En 1938, il s’adonne à une réflexion sur l’impulsion fondamentale qui anime la vie. C’est le début d’une longue période de recherches qui aboutit à la rédaction de son livre principal La Dianétique, la science moderne de la santé mentale. Écrit en 1948, il est publié le 9 mai 1950 et connaît un immense succès. Cet ouvrage présente une technologie de guérison spirituelle. Dianétique vient de « dia » et de « nous », deux termes grecs signifiant « au travers de l’esprit ». La Dianétique démontre ce que l’esprit fait au corps. En 1952, Hubbard lance la Scientologie comme philosophie appliquée à prétention scientifique. Deux ans plus tard, il regroupe ses premiers étudiants pour ouvrir, le 18 février 1954, à Los Angeles, la première Église de Scientologie. Cette date est considérée comme le commencement officiel de l’Église de Scientologie.

Le siège du mouvement est transféré en Grande-Bretagne en 1959, pour redevenir américain plus tard. À partir de 1974, Hubbard fait de nombreuses acquisitions. Il achète un ancien noviciat jésuite dans l’Oregon, un bateau Apollo de 107 mètres de long, un hôtel et d’autres immeubles à Clearwater. Dans son ministère, il est secondé par sa troisième épouse Mary Sue. Vers 1980, il disparaît après avoir concentré toutes ses activités au Centre de Technologie Religieuse que dirigera son successeur David Miscavidge.

Selon quelques intimes, le fondateur de l’Église de Scientologie est décédé le vendredi 24 janvier 1986 d’une crise cardiaque à Saint-Louis, en Californie. Sa mémoire est intensément honorée par les scientologues. À Petrolia, à 250 kilomètres au nord de San Francisco, ils ont construit un caveau cylindrique en acier, à 4 mètres sous terre, pour conserver ses œuvres.

topDoctrine

Lafayette-Ronald Hubbard est un écrivain prolifique, 600 livres sont sortis de sa plume. Citons-en quelques-uns:

La réduction du crime, Les problèmes du travail, La Dianétique, La puissance de la pensée sur le corps, La thèse originale Dianétique, Self Analyse, La Dianétique, évolution d’une science, Dianétique 55, Scientologie 0 80, Les fondements de la pensée, Une nouvelle optique sur la vie, Introduction à l’Éthique de la Scientologie, Avez-vous vécu avant cette vie ? et Mission dans le temps…

Ces livres, les nombreuses cassettes, les albums de musique et les vidéocassettes mis en vente par l’Église révèlent la doctrine scientologique.
En plus, le fondateur a écrit à Los Angeles, le 18 février 1954, la confession de foi que voici:

« Nous, les membres de l’Église, croyons: que tous les hommes, quelles que soient leurs race, couleur, croyance, ont été créés avec des droits égaux, que tous les hommes ont le droit inaliénable d’exercer leurs propres pratiques religieuses, que tous les hommes ont le droit inaliénable de décider de leur propre vie, que tous les hommes ont le droit inaliénable à l’équilibre mental, que tous les hommes ont le droit inaliénable d’avoir leur propre défense, que tous les hommes ont le droit inaliénable de concevoir, choisir, assister ou soutenir leurs propres organisations, églises et gouvernements, que tous les hommes ont le droit inaliénable de penser librement, de parler librement, d’écrire librement leurs propres opinions et de s’opposer , de se prononcer ou d’écrire sur les opinions des autres, que tous les hommes ont le droit inaliénable de créer leur propre espèce, que les âmes des hommes ont les droits des hommes; que l’étude du mental et la guérison des maladies d’origine mentale ne devraient pas être séparées de la religion, ni tolérées dans les domaines non religieux, et qu’aucun agent autre que Dieu n’a le pouvoir de suspendre ou de négliger ces droits, de façon ouverte ou couverte.
Et nous, membres de l’Église, croyons: que l’homme est fondamentalement bon; qu’il cherche à survivre; que sa survie dépend de lui-même, de ses semblables et de l’accomplissement de sa fraternité avec l’univers.
Et nous, membres de l’Église, croyons que les lois de Dieu interdisent à l’homme: de détruire sa propre espèce; de détruire la raison des autres; de détruire ou d’asservir l’âme d’un autre; de détruire ou de réduire la survie de ses compagnons ou de son groupe. Et nous, membres de l’Église, croyons que l’esprit peut être sauvé et que seul l’esprit peut sauver ou guérir le corps. »

La Scientologie est une religion naturelle et non révélée, tout en inaugurant une nouvelle ère pour l’humanité, un pont vers une vie meilleure.
Elle croit cependant à l’existence d’un être suprême, Dieu. Elle veut étudier la connaissance afin de l’utiliser pour améliorer l’existence. Elle veut étudier la sagesse et la vie à partir de l’homme considéré comme un être spirituel. L’homme est esprit. L’homme est fondamentale ment bon, son mental enregistre tout pour son bien, sa pensée est toute-puissante sur son corps. Le salut dépend directement des actions de la personne et de la voie qu’elle prend. La Scientologie développe l’étude et le maintien de l’esprit en relation avec lui-même, les univers, les autres et la vie.

topOrganisation

L’Église de Scientologie est hiérarchisée. Une discipline stricte régit ses membres. Le siège central se trouve aux États-Unis:6331, Hollywood Boulevard, Suite 1200 à Los Angeles. D’autres bureaux importants sont situés à Clearwater, en Floride, 210, South Fort Harrison Avenue, lieu de retraite religieuse dans 13 bâtiments.

Chaque église locale a la même structure de base, le même mode de fonctionnement et poursuit les mêmes activités avec le même but: mettre la technologie de Ronald Hubbard à la portée de tous les membres pour une existence améliorée. Chaque église est dirigée par son propre conseil, tout en étant en étroite relation avec l’Église-Mère, l’Église de Scientologie Internationale de Los Angeles.

Plusieurs églises de différents pays constituent une Église continentale, toutes les Églises continentales sont soumises au siège américain. L’Église de France fait partie de l’Église continentale dont le siège est à Copenhague, 6, Jernbanegade. Tous les membres sont regroupés dans l’Association Internationale des Scientologues dont le secrétariat est dans le Sussex anglais. L’Église connaît deux types de membres, les membres temporaires et les membres à vie. Normalement ils versent la dîme. Les ministres du culte, hommes ou femmes, sont groupés en Conseil pastoral qui exerce un contrôle sur les membres.

Les ministres du culte sont formés pour enseigner la doctrine, pour montrer aux membres la voie à suivre et leur apporter une assistance spirituelle.

topDiffusion et statistiques

Une remarque essentielle, l’Église de Scientologie se développe très rapidement. En 1950, il existait un embryon d’église aux États-Unis ; en 1960, cette Église était présente en 8 pays ; en 1970 dans 17 pays; en 1980 dans 52 pays; en 1990 dans 70 pays; en 1992 dans 74 pays et en 1994 dans 99 pays.

Actuellement, la scientologie est active dans 163 pays.

En 1960, on comptait onze églises ou organisations scientologues,
118 en 1970,
328 en 1980,
832 en 1990 et
1039 en 1992.
En 2007, on ne compte pas moins de 7500 groupes dans le monde.

Ceux qui fréquentent les églises et les différents centres augmentent sans arrêt: en 1960, ils sont trois millions, vingt-ans plus tard six millions et de nos jours (1994) près de 11000000.

Les employés permanents augmentent également. En 1970, ils sont 2 553, en 1975, ils sont déjà 3 238, en 1980 leur total s’élève à 5 150, pour atteindre 8867 en 1985 et 10224 en 1990. L’Église de Scientologie compte 40 églises bien organisées aux États-Unis.
Voici la situation en Europe: Suisse:5 églises, Belgique:1, Allemagne:7, Autriche:1, Danemark:3, Espagne:3, Pays-Bas:1, Russie:1, Suède:3, Italie:11, Grande-Bretagne:7…

Nous venons d’apprendre que l’Église de Scientologie qui était considérée comme une œuvre commerciale, vient d’être reconnue, fin octobre 1993, aux États-Unis comme une véritable Église, malgré les 300 millions de dollars d’offrande annuelle!

topTravail en France

D’abord situé au 12, rue de la Montagne Sainte-Geneviève à Paris, le siège français se trouve actuellement au 65, rue de Dunkerque dans le 9e arrondissement de la capitale, près de la Gare du Nord.

Les réunions débutent à Paris le 26 octobre 1959. Le Journal Officiel mentionne, le 16 décembre 1959, la création d’une Association des Amis de la Scientologie. En septembre 1978 s’ouvre l’église de Paris avec cinq ministres du culte et 146 personnes. Le Journal Officiel du 24 août avait signalé la création de cette église.

Actuellement, la Scientologie compte 300 membres à plein temps. Ils conseillent environ 40 000 personnes par an. Parmi eux, peut-être 1500 peuvent être considérés comme membres et ceci dans les cinq églises d’Angers, de Clermont-Ferrand, de Lyon, de Paris (Assemblée Spirituelle de l’Église en Ile-de-France et Celebrity Center de la rue Legendre) et de Saint-Étienne et dans les 5 missions d’Avignon, de Bordeaux, Marseille, de Montpellier et de Nice.

La presse relate bien souvent des démêlés de la Scientologie avec les autorités. On se souvient de la perquisition menée au siège le 13 janvier 1992, à cause de 3,7 millions de francs non payés au fisc.

topPropagande

L’Église de Scientologie se fait connaître essentiellement par des annonces dans la presse et l’accrochage dans les rues, avec le Test de personnalité distribué massivement. Il propose de répondre à 200 questions. Il est gratuit, mais les personnes contactées sont invitées à continuer leur réflexion par des cours payants. 

Les livres de Hubbard et surtout sa Dianétique (traduite aujourd’hui en 71 langues) sont vendus au grand public dans les kiosques et dans les librairies qui ignorent l’origine sectaire de cette littérature.
Des campagnes publicitaires avec tracts et brochures, comme Le chemin du bonheur, des cours par correspondance, des conférences avec démonstration pratique sur les bienfaits de la Scientologie, des séminaires payants, sont autant de moyens efficaces pour faire connaître cette Église.

Celle-ci publie quatre journaux:

  • Éthique et Liberté, le magazine d’investigation,depuis 1977.
  • ARC (Affinité, Réalité, Communication), un journal bimestriel.
  • Impact, réservé exclusivement aux membres.
  • Terra Incognita

 

topCulte et pratiques

Un bref service religieux est célébré le dimanche soir. Le ministre du culte y lit des écrits de Hubbard ou autres. L’Église édite un livre de prières et les sermons du fondateur. Les baptêmes d’enfants, les mariages et les enterrements donnent lieu également à des cérémonies religieuses. Quelques fêtes particulières rassemblent les membres, l’anniversaire de Hubbard (13 mars), l’anniversaire de la Dianétique (9 mai), l’anniversaire du voyage inaugural du Freewinds, vaisseau du mouvement (6 juin), le nouvel an, etc.

Les pratiques les plus importantes se font durant la semaine et en dehors de la chapelle.
Le fidèle ou « audité » va trouver un « ministre-conseiller » ou « auditeur ». Cette consultation est une « audition » ou un Conseil pastoral. Durant ces entretiens, l’auditeur aide l’audité à devenir maître de son mental réactif. Souvent, un appareil, l’électromètre, est utilisé pour détecter les zones de détresse spirituelle.

Le membre qui a trouvé dans la Scientologie le chemin d’une vie meilleure, qui est autodéterminé et libéré de toute entrave est devenu « clair », de « préclair » qu’il était auparavant.

Une séance est la période de temps pendant laquelle un auditeur « audite » un « préclair ». Celui-ci, selon le Tableau de Classification, de Gradation et de Conscience, accède à différents grades, différents niveaux, grâce au Pont, c’est-à-dire à la route qui mène à l’état de clair. C’est le voyage allant de l’ignorance à la révélation. En général, il faut un entraînement, réparti en douze classes, pour maîtriser la vie, allant du niveau 0 au niveau 4.

L’emblème de la Scientologie est une croix à huit branches qui symbolisent les huit « dynamiques » sur lesquelles le « thétan », partie immortelle de l’homme, doit devenir opérationnel: impulsion de survie individuelle, couple et enfant, groupe, humanité, nature, matière – énergie – espace et temps, domaine spirituel, Être suprême.

Les scientologues luttent contre la drogue et l’alcool. Ils prônent la monogamie et la sainteté du mariage. L’Église dispense une procédure de purification pour se débarrasser des méfaits des médicaments.
L’Église vit grâce aux contributions financières spontanées des membres, mais aussi grâce au prix élevé des consultations.

topActivités

Les églises sont ouvertes en permanence et accueillent de nombreuses personnes à la recherche d’aide morale et spirituelle. Leurs activités consistent essentiellement à purger les « audités » de leur mental réactif, au cours des séances d’audition.

Plus d’une vingtaine d’oeuvres dépendent directement ouindirectement de la Scientologie:

– Narconon, pour la lutte contre la drogue,
– le Centre Culturel Celebrity Center, Centre Dianétique, 69, rue Legendre, Paris 17e,
– le Centre Français des scientologues contre la discrimination, 4, rue Burcq, Paris 18e,
– la Commission des citoyens pour les droits de l’homme,
– Criminon, pour la réforme du criminel
– Oui à la Vie, Non à la Drogue
– etc…

topDissidences

A notre connaissance, aucune pour le moment.

topPrincipales erreurs

Ne désirant pas être une Église chrétienne et ne voulant pas faire la volonté de Jésus-Christ, la Scientologie est un humanisme moral.

L’homme a toujours essayé de se mettre en valeur et de monter vers un Être suprême (Genèse Il:4 ). Se racheter, s’améliorer par ses propres moyens est le désir de l’homme naturel.

Pour affirmer que l’homme est fondamentalement bon, il faut vraiment fermer les yeux sur la réalité et être bien naïf: guerres mondiales, fours crématoires, Hiroshima…

La Bible, par contre, est bien plus réaliste (Romains 3:10; 3:23). L’homme est foncièrement mauvais, mais le Seigneur Jésus-Christ peut le transformer, et lui seul, pour en faire une nouvelle créature (II Corinthiens 5:17).

Nier le péché et ses conséquences néfastes montre bien que la Scientologie n’a rien compris du plan de salut de Dieu. Sans repentance, il n’y a pas de salut et toutes les auditions, avec ou sans électromètre, ne conduisent pas au vrai bonheur présent et éternel (Jean 15:5; Éphésiens 2:8 et 9).

Il est vrai que la Scientologie utilise le terme de péché, mais simplement dans le sens d’un acte néfaste. Le Scientologue doit donc faire aux actes néfastes et réparer le préjudice commis. Cela n’a rien à voir avec la repentance envers Dieu.

Employer le mot d’Église pour la Scientologie est vraiment impropre, car elle ne remplit aucune condition d’une Église selon l’Écriture: foi en Christ, baptême par immersion des convertis, fruit du Saint-Esprit.

Enfin, en lisant la partie de cet article consacrée au culte et aux pratiques, tout lecteur ne manquera pas de s ‘ exclamer:« Que c’est compliqué! » …alors que l’enseignement biblique est si simple (Actes 16:31) !

(1) Nous avons reçu à peu près à la même époque le magnifique ouvrage, grand format, de 838 pages Qu’est-ce que la Scientologie ?, édité par la secte elle-même en 1993 et le livre percutant, et convaincant, de Paul Ranc Une secte dangereuse: la Scientologie, édité à la même époque par les Éditions Contrastes.

Tiré de Les sectes à visages découvert, G. Dagon, Editions Barnabas

Église du Christ, Scientiste


 

topNom

Dans nos pays, elle est appelée couramment « Science Chrétienne ». Le terme « Science » signifie ici « connaissance démontrable » et « Science Chrétienne »: « connaissance démontrable du Christ ». Elle veut commémorer la Parole et les œuvres du Maître, remettre en mémoire la valeur de Jésus-Christ et rétablir le christianisme primitif avec son « élément perdu » de guérison.

Précisons qu’elle n’a aucun rapport avec l’Église de Scientologie.

 

topOrigine

Mary BAKER-EDDY, la fondatrice et la « découvreuse » de la Science Chrétienne, naît dans une famille de fermiers pieux, à Bow, dans le New–Hampshire, aux États-Unis, le 16 juillet 1821. Ce sixième enfant de la famille Baker, malgré sa santé délicate, est une brillante élève tant de l’école primaire que de l’École du Dimanche. Réformée d’origine, elle rejoint, à l’âge de 17 ans, l’Église Congrégationaliste dont elle sera membre pendant 40 ans. Le 25 décembre 1843, elle épouse l’entrepreneur George GLOVER qui meurt l’année suivante. En 1853, elle convole en secondes noces avec le dentiste Daniel PATTERSON dont elle divorce. A cause de sa santé de plus en plus fragile, elle rencontre, en 1862, le docteur Phineas QUIMBY. A son contact, elle est complètement guérie.

Le 1er février 1866, à Lynn, elle glisse sur le verglas, tombe, se brise la colonne vertébrale et reste paralysée. Un peu plus tard, en lisant le récit biblique de la guérison du paralytique dans Matthieu 9:1 à 8, elle est miraculeusement guérie, à Swampscott. En été 1870, elle ouvre la première Ecole de guérison, avec Richard KENNEDY, à Lynn. Elle se sépare de lui deux ans plus tard pour écrire son principal ouvrage « Science et Santé avec la clef des Écritures » qui paraît le 30 octobre 1875. Ce livre a un énorme succès et les premiers disciples affluent.

L’année suivante, elle fonde l’Association Scientiste Chrétienne avec sept membres. Parmi eux, elle trouve son troisième mari, Asa Gilbert EDDY qu’elle épouse le 1er janvier 1877. Le 23 août 1879, elle ouvre à Boston la première Église du Christ, Scientiste, avec 26 membres. En 1881, elle est ordonnée pasteur. A ce moment, elle reçoit l’autorisation gouvernementale d’ouvrir à Lynn le Collège Métaphysique du Massachusetts, collège qui fermera ses portes en 1889. Gilbert Eddy meurt le 3 juin 1882.

En 1886, Mary Baker-Eddy crée l’Association Nationale des Chrétiens Scientistes qui sera dissoute en 1892. Mentionnons simplement que, de 1889 à1892, elle dissout toutes les organisations scientistes qu’elle avait fondées et se retire à Concord. Cette retraite est de courte durée, car, le 23 septembre 1892, elle recrée, à Boston, la première Église du Christ, Scientiste. Le bâtiment abritant cette Église est inauguré en 1895 devant près de 6.000 fidèles. En 1906, elle y ajoute un grand temple de 5.000 places.

Après 45 ans de maladie et 45 de vie épanouie grâce à la Science Chrétienne, la fondatrice meurt à Boston, le 3 décembre 1910.

topDoctrine

La littérature abondante de cette « Église », essentiellement de la plume de Mary Baker-Eddy, permet d’en établir la doctrine. Parmi cette littérature, citons: « Science et Santé avec la clef des Écritures », 688 pages, environ 8000 lettres de la fondatrice, « Rétrospection et Introspection », « Rudiments de la Science divine », « Non et Oui » et « Le Manuel de l’Église Mère », tous traduits de l’anglais.

La Confession de Foi de l’Église comprend six articles. Résumons quelques croyances:

  • Dieu est le Principe divin de tout ce qui existe. Il est Principe, Entendement, Esprit, Ame, Vie, Vérité et Amour.

  • L’homme est créé à l’image du Dieu Esprit. Il doit être entièrement spirituel et aussi parfait que son créateur. L’homme mortel, malade et pécheur est une fausse représentation de l’homme, une conception erronée de ce qu’il est réellement. Le Christ rachète l’homme du péché, de la maladie et de la mort, indiquant ainsi leur irréalité.

  • Le péché, la maladie, le chagrin, l’égoïsme, l’ignorance et la crainte font partie des erreurs mortelles, qu’une compréhension scientifique de Dieu doit corriger et vaincre. La seule réalité du péché, de la maladie et de la mort est le fait terrible que les irréalités paraissent réelles à la croyance humaine erronée.

  • Deux mots sont souvent employés chez les Scientistes: réel et irréel. Est réel ce qui appartient à Dieu, procède de lui et est éternel. Est irréel ce qui est mortel ou d’origine mortelle, et périssable. Dans ce sens l’Esprit est réel et la matière irréelle.

  • Jésus et le Christ sont différents. Jésus est l’homme humain, élevé au-dessus de toute condition matérielle par l’expérience de l’Ascension. Le Christ, idée de Dieu, est éternel. Il ne peut être touché par la mort.

  • La guérison des malades est aussi essentielle que le ministère de guérison exercé par Jésus. Le traitement de la Science Chrétienne ne peut pas se combiner avec le traitement médical. La guérison est le résultat naturel de la christianisation de la conscience humaine; le Christ détruit le péché et la maladie.

  • L’ouvrage de Mary Baker-Eddy « Science et Santé avec la clef des Écritures » est la révélation finale du divin Principe absolu de la guérison mentale scientifique. Aucune plume et aucune langue ne peuvent la détruire. C’est la voix de la vérité, vérité révélée in contaminée par des hypothèses humaines, alors qu’un sens mortel s’est glissé dans les pages imprimées de la Bible.

  • La vie, la vérité et l’amour constituent Dieu, Dieu le Père-Mère, Christ l’idée spirituelle de la Filialité et la Science divine ou le Saint Consolateur. Dieu est Tout en tout.

  • La création consiste dans le déroulement d’idées spirituelles. Le paradis et l’enfer sont des états de pensée et non des lieux. Les gens font l’expérience de leur propre paradis ou de leur propre enfer ici même, dans la mesure où ils s’approchent de l’amour de Dieu ou tombent dans la confusion et le tourment du matérialisme sans issue.

topOrganisation

L’Église-Mère, la Première Église du Christ, Scientiste, – 210, Massachusetts Avenue, 02115 Boston – est le centre spirituel des Scientistes du monde entier. Toutes les églises locales doivent être des filiales de l’Église-Mère. Les églises filiales se forment dès que seize Scientistes chrétiens se regroupent, mais quatre doivent déjà être membres de l’Église-Mère. Celle-ci est dirigée par le Conseil des Directeurs composé de cinq membres. Ils sont, à tour de rôle, présidents pendant une année.

L’organisation de l’Église est très stricte. La structure est établie par la fondatrice, dans le « Manuel de l’Église-Mère ».

Les filiales se répartissent en Églises et en Sociétés. Une église doit obligatoirement avoir une salle de lecture ouverte au public. Une Société répond à certaines normes, mais ne peut pas encore satisfaire aux obligations demandées à une église.

Cette Église n’a pas de clergé mais connaît les praticiens, les professeurs, les lecteurs et les nurses. Chaque membre, homme ou femme, peut accéder à tous les postes.

topDiffusion et statistiques

L’Église du Christ, Scientiste est connue dans 57 pays, répartis sur les cinq continents. Les 3.100 filiales regroupent 500.000 membres. Ces derniers temps, on remarque une baisse des effectifs dont 70% sont des femmes. Interdite dans un certain nombre de pays, du temps du communisme, elle est autorisée à nouveau dans plusieurs, comme dans l’ancienne Allemagne de l’Est, depuis le 3 novembre 1989.

topTravail en France

Les premiers Scientistes Chrétiens sont arrivés en France en 1898. Ce n’est qu’en 1906 que 26 membres ont créé la première église en France, à Paris. Le siège national :  Comité de Publication de la Science Chrétienne pour la France, 11/13 Rond-point Duboys– d’Angers 06400 Canne.

Trois églises dans la capitale, quatre en province et onze Sociétés rassemblent 800 membres, dont la moyenne d’âge est de 55 ans.

topPropagande

L’Église du Christ, Scientiste publie plusieurs journaux, grâce à la puissante Société d’Édition de la Science Chrétienne, – One Norway Street, 02115 Boston. Les principaux journaux sont:

  • « Le Moniteur de la Science Chrétienne », créé en 1908, journal quotidien en anglais, se vend dans 120 pays du monde,
  • « La Sentinelle de la Science Chrétienne », créé en 1898, hebdomadaire en anglais,
  • « Le Journal de la Science Chrétienne », l’organe officiel, qui paraît en anglais chaque mois, depuis 1883,
  • « Le Héraut de la Science Chrétienne », mensuel paraissant en anglais depuis 1903, dans d’autres langues par la suite, dont le français depuis 1918.

Ces journaux, plus toute autre littérature de l’Église, peuvent être consultés dans les salles de lecture.

topCulte et pratiques

Le culte a lieu le dimanche matin. Il est identique dans toutes les églises du monde grâce au « Manuel de I’Église-Mère ». La page 120 de ce Manuel donne l’ordre exact du service dominical: Cantique – lecture d’un passage choisi des Écritures – prière silencieuse suivie de la reprise à haute voix du « Notre Père » avec son interprétation spirituelle cantique – annonces – solo – lecture de la note explicative figurant à la première page du « Livret Trimestriel » – annonce au sujet de la Leçon-Sermon et lecture du Texte d’Or – lecture du passage des Écritures intitulée « Lecture alternée » et faite alternativement par le Premier Lecteur et l’assistance – lecture de la Leçon-Sermon -collecte – cantique – lecture de l' »Enoncé Scientifique de l’Etre » et du passage corrélatif des Écritures selon la première Epître de Jean, chapitre 3, versets 1 à 3 bénédiction.

Les services doivent commencer et se terminer par un morceau d’orgue ou de piano approprié à la circonstance toutes les fois que cela est possible. En général 26 sujets différents sont traités, ce qui fait que chaque sujet revient deux fois par an. Le mercredi soir, une réunion de témoignages réunit les membres. Une Ecole du Dimanche fonctionne pour les enfants et les jeunes jusqu’à l’âge de 20 ans.

Un des aspects de cette Église est l’importance accordée à la guérison. Celle-ci est la conséquence directe de la prière. Elle ne peut être obtenue que par une compréhension spirituelle recherchée avec une honnêteté et une sincérité absolues. L’Église compte près de 10.000 praticiens dans le monde.

Cette Église ne pratique pas le baptême, ni la sainte-cène depuis 1908, car elle pense que ce sont des rites extérieurs sans valeur. Pour elle, le baptême est la purification et la spiritualisation de la pensée, alors que la cène consiste à trouver par la prière notre unité avec Dieu.

topActivités

Des stations de télévision diffusent des messages de cette Église, ainsi que plus de 950 émetteurs de Radio, essentiellement aux États-Unis. L’Église organise régulièrement des conférences publiques, ainsi que des activités à la Faculté des Sciences de l’Université de Paris.

Les salles de lecture proposent toute la littérature, mais essentiellement « Science et Santé avec la clef des Écritures », traduit en 9 langues. L’Église dispose également d’œuvres sociales.

Des professeurs enseignent trente élèves chacun, sur la doctrine de la Science Chrétienne. Les praticiens reçoivent les malades pour des entretiens en vue de la guérison. Les nurses sont les garde-malades dans l’attente de la guérison.

topDissidences

L’Union Scientiste Chrétienne Indépendante a vu le jour par refus de l’autorité de Boston. Une autre, le Mouvement de la Science Chrétienne, est né en 1907. La Suisse abrite deux dissidences: La Nouvelle Science Chrétienne et la Science Chrétienne Réformée. John DOORLY, mort en 1950, a créé la Science Chrétienne Libre en 1907.

Ces cinq dissidences n’ont pas de membres en France.

topPrincipales erreurs

Un chrétien évangélique, tout en reconnaissant la sincérité et la cordialité des Scientistes Chrétiens, ne peut accepter:

  • l’ouvrage de Mary Baker-Eddy ajouté à la Bible,
  • la conception assez mystique de Dieu,
  • la séparation entre Jésus et le Christ,
  • la suppression des institutions du Christ, le baptême et la sainte-cène,
  • la spiritualisation du péché,
  • la guérison systématique,
  • etc…

Les Pèlerins d’Arès

 

topNom

Plusieurs groupements comme l’Eau Bleue, l’Œil qui s’ouvre, Homme du temps  qui vient, Ouvriers de la Moisson, le Temps qui vient, veulent former un mouvement de renouveau spirituel, une fraternité non structurelle et non dogmatique de croyants libres, devenus à leur tour d’actifs libérateurs spirituels, des pèlerins.

Le prophète du mouvement habite à Arès, port ostréicole de près de 4000 habitants, sur la rive nord du bassin d’Arcachon, en Gironde, à 47 kilomètres de Bordeaux.

Les Pèlerins d’Arès désirent propager la Révélation d’Arès, l’enseignement de son témoin, le prophète, la bible, le Coran, la signification de la prière, la pensée et toute œuvre spirituelle et sociale qui leur sont propres.

topOrigine

Le prophète dont il est question plus haut est frère Michel.

Michel Potay est né à Suresnes, près de Paris, le 11 juillet 1929, d’un père breton et d’une mère vosgienne. Il fait ses études à Suresnes, à Saint-Cloud et à Versailles.

En 1947, il s’engage dans la Marine Nationale. Réformé à cause d’une maladie, il est envoyé au Sanatorium de la Marine à Briançon. C’est là qu’il entreprend des études d’ingénieur.

En 1955, Michel Potay est ingénieur à Paris, puis à Lyon dès l’année suivante. En 1958, il prend la direction d’une usine dans la banlieue lyonnaise pour six ans. Au point de vue spirituel, il se dit athée et rationaliste. N’étant pas satisfait de l’esprit de profit qui règne dans le monde commercial, il démissionne et se plonge dans la métaphysique et l’occultisme. En 1964, il s’installe 11, rue Dubois à Lyon comme occultiste traditionnel et psychothérapeute sous le pseudonyme de Michel Berkeley. C’est durant l’exercice de ces fonc-tions que Michel Potay apprend à connaître la souffrance humaine.

En 1966, il rejette la plupart des concepts occultes, ferme son ca-binet et retrouve la foi grâce à l’Église Orthodoxe. Il désire même devenir prêtre dans cette église. Il épouse Christiane Négaret de Bourges, en 1968. Trois filles: Nina (1969), Anne (1970) et Sara (1975) naissent de cette union.

Après ses études en théologie à l’Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Denis à Paris, Michel Potay est ordonné, dès 1969, diacre dans l’Église Catholique Orthodoxe Saint-Irénée à Paris. Peu après, il fonde à Bourges, dans la ville de son épouse, la paroisse orthodoxe de la Sainte-Trinité.

En 1970, il se sépare de l’Église Catholique Orthodoxe de France et sollicite l’incardination de sa communauté de Bourges dans l’Église Patriarcale Russe.

En 1971, les conversations avec le Patriarcat de Moscou entrent dans une impasse quand Michel Potay reçoit la visite providentielle de deux prêtres envoyés des Balkans par le Conseil en exil de l’Église Orthodoxe Vivante russe. Après mûre réflexion, il accepte, en 1971, d’être ordonné prêtre, le 14 avril, et d’être consacré évêque le lende-main des mains de l’évêque Mitrophane Nikiforov, assisté de trois évêques.

Le 17 avril 1971, le nouvel évêque Michel Potay rentre des Bal-kans en France pour célébrer les festivités de Pâques à Bourges. Il ne restera pas longtemps évêque de l’Église Orthodoxe Vivante, puis-qu’il cesse ses fonctions ecclésiastiques à Bourges le 31 décembre 1973.

Il achète un ancien «hôtel restaurant pension» désaffecté à Arès et s’y retire dès 1974. Maintenant commence l’histoire des Pèlerins d’Arès proprement dite. Entre le 15 janvier et le 13 avril 1974, et à 40 repri-ses, Michel Potay est gratifié, entre 23h00 et 3h00, d’apparitions d’un homme grand et robuste, qu’il prend pour le Christ. Quarante appa-ritions en 88 jours pour dicter un nouvel évangile, le cinquième, l’Evangile révélé à Arès!

Les premiers disciples affluent et le mouvement des Pèlerins d’Arès voit le jour en 1975. Plus encore: les 2, 9, 19 octobre, 9 et 22 no-vembre 1977, cinq théophaniques, apparitions de Dieu, complètent les manifestations précédentes. Dieu et Jésus ont chaque fois parlé en français.

Michel Potay vit seul, en toute simplicité, avec sa famille. Jusqu’en 1995, il n’a même pas de secrétaire. A cause du surmenage, il connaît plusieurs accidents de santé, surtout depuis 1991. Il visite cependant ses postes missionnaires de France et à l’étranger. On peut facile-ment le contacter à Arès.

topDoctrine

Dieu a de nouveau parlé à l’homme en 1974 et en 1977. Les diffé-rentes apparitions du Christ ont apporté un nouveau message, l’Evangile donné à Arès, les théophanies, elles, donnent Le Livre. Ces deux documents forment ensemble La Révélation d’Arès. Puisque la Bible contient un appel inécouté et inaccompli, il faut que la Révélation d’Arès confirme et complète la Bible et le Coran.

La Révélation d’Arès est un message libérateur avec un appel universel, c’est un livre de vie, de source surnaturelle, c’est la Parole de Dieu. La Bible, le Coran et la Révélation d’Arès viennent de Dieu. Tous les trois sont Parole de Dieu.

Les Pèlerins d’Arès croient à la révélation continue. Les croyants doivent ouvrir tous les livres de la Parole, la Bible, le Coran qui est un Saint Livre, et la Révélation d’Arès qui est le Fond des Fonds!

Dieu a parlé à ses grands prophètes Abraham, Moïse, Jésus, Mahomet et Michel Potay. Ce dernier, Frère Michel, est un prophète dont la parole est Parole de Dieu. Il est le guide d’un nouvel exode, le héraut d’une humanité qui vaincra le mal en vue de restaurer Eden sur la terre. Le judaïsme, le christianisme et l’islam ont échoué, mais à Arès naît l’espérance active que l’homme accepte de changer sa vie et le monde en vue d’Eden.

Les Pèlerins d’Arès forment une fraternité sans dogme, sans chef, sans magistère, sans hiérarchie, sans structure, sans sacrement, sans cérémonial, sans rite d’initiation, sans autres obligations que celles ressenties par la conscience qui creuse la Parole du Père sous la grande lumière descendue à Arès.

Les apparitions d’Arès dépassent de beaucoup celles de Lourdes et de Fatima. Arès s’apparente à Jérusalem et à la Mecque. De ces trois villes saintes, Arès est la nouvelle Jérusalem. Dieu appelle à Arès ceux qui ont compris son message, ceux qui veulent faire un effort intérieur de devenir bons, d’aimer leur prochain et d’établir de nouvelles relations sociales. Finalement tout homme est un dieu!

Michel Potay accepte n’importe quelle croyance. Dans une correspondance personnelle, il développe son idée:

«Si l’Islam rend un frère musulman meilleur, alors il est un bon Islam. Si le judaïsme rend meilleur un frère juif, alors il est un bon judaïsme.»

Avec une telle affirmation, on ne s’étonne pas que les Pèlerins d’Arès traitent la Trinité d’élucubration intellectuelle, qu’ils nient la divinité du Christ, qu’ils enseignent que Dieu ne saurait avoir de fils consubstantiel et que le ministère terrestre de Jésus n’a duré qu’un an!

Dans l’édition de juin 1995 de la Révélation d’Arès, volumineux ouvrage de près de 800 pages, que l’auteur a eu la gentillesse de nous offrir, un appendice de cinquante pages – 718 à 767 – porte précisément comme titre: «Nous croyons. Nous ne croyons pas». En lisant ces pages, la «doctrine» des Pèlerins d’Arès est clairement exposée.

Nous croyons dans le Père de l’univers, parce que, sous un Nom divers, une puissance créatrice, paternelle et participante se révèle à l’homme depuis la nuit des temps par des médias variés, et se révèle chaque jour dans l’homme par des dons, apanages et charismes qui détachent manifestement celui-ci du reste du monde vivant et de l’Univers et qui démontrent sa parenté avec une Force transcendante.

Nous ne croyons pas dans une divinité composée (la Trinité, par exemple) ou dans la pluralité de divinités.

Nous croyons que le Père, Unique, Etre et Possesseur absolu, Seul  Saint, dans lequel tournent les mondes, n’est pas d’une Nature connaissable et analysable. Nous constatons seulement quelque chose de son Existence et nous y participons à travers les prophètes par qui il a parlé, à travers notre humanité faite à son image et ressemblance et à travers sa Création, d’une infime partie de laquelle il nous a fait cocréateurs: le monde et tout lieu de l’Univers que nous pourrons atteindre.

Nous croyons que l’Univers est en processus de Création ininterrompue et que nous savons peu de choses de ses immensité et diversité. Le Créateur est notamment Père de la vie humaine à deux stades: vie pensante et vie spirituelle, laquelle transfigure la vie pensante de tout homme qui, par intention ou par intuition, met ses pas dans les pas du Père en recherchant la vertu et en changeant le monde en bien.

Nous croyons qu’Adame et Haouah – c’est ainsi que Dieu nomme Adam et Ève lors des théophanies à Arès – formèrent le stade spirituel de l’homme et de la femme depuis longtemps existants au stade pensant. Après la chute d’Adame, de façons variées qui constituent toute l’économie du salut et de la perdition, tout homme pensant peut gagner ou regagner la qualité spirituelle et tout homme spirituel peut déchoir et retourner au stade pensant. La Création d’Adame et d’Haouah, le terreau humain changé en enfants de Dieu, n’étant pas matérielle mais qualitative – par-là étant la transfiguration plutôt que la création au sens primaire d’êtres biologiques et psychiques créés depuis longtemps – et étant par surcroît dépendante du bon vouloir des créés, devenant auto-créés, est sans pareille dans l’Univers.

Nous croyons que l’homme, au stade pensant comme spirituel, tient du Père cinq facultés: Parole (ou langage), amour, liberté, individualité et pouvoir de création. La Parole dote l’homme de la parole. De la Force il tire l’amour et la liberté. Capable de se nommer et de nommer les autres, il est individuel. Enfin, le Créateur le fait créateur. Ainsi l’homme est image et ressemblance du Père. Aucune créature non humaine ne jouit de ces cinq dons, que le Père détenait seul jusqu’à  l’instant où il créa l’homme, encore qu’il les possède éternellement à un degré de puissance incomparable.

Nous croyons que l’humanité pensante fut créée soumise aux vicissitudes de la lutte pour la vie, mais qu’au stade spirituel elle accéda à la capacité d’être heureuse et perpétuelle, capacité à laquelle renonça Adame. Le monde peut retrouver le bonheur et la perpétuité pourvu que la qualité spirituelle requise soit le choix d’une race, c’est-à-dire un choix partagé par une partie spirituellement influente de l’humanité.

Nous croyons que l’humanité retrouvera bonheur et perpétuité, si un reste d’homme change sa vie, s’élargit, reforme le Peuple originel du Père, et porte le monde à changer, à retrouver la Voie Droite afin qu’advienne enfin le jour qui recule sans cesse. Du reste se détache le petit reste de ceux qui choisissent délibérément de répondre à l’Appel. Reste et petit reste, il va sans dire, ne forment ni ne désignent une religion.

Nous croyons que le changement demandera de nombreuses générations, des efforts considérables, des actions audacieuses, mais que la gloire du reste et du petit reste viendra quand ils auront peiné.

Nous croyons que le péché est tout acte, tout comportement, volontaire ou non, qui s’oppose, nuit, se refuse au Dessein mis par le Créateur dans la Vie spirituelle, c’est-à-dire mis dans Adame, même si l’homme reste en toutes circonstances image et ressemblance relative et latente (ou négative) du Père. Même la simple absence de bien et l’indifférence sont péché.

Nous croyons à l’existence d’un tentateur, le Noir. Le mot tentateur soit allégorise simplement le péché opposé au bien dans la Parole Divine et dans la pensée prophétique, soit allégorise le côté obscur, malveillant, égoïste du choix humain, un stimulus philosophique ou émotionnel du mal dans l’homme, soit désigne un être invisible maléfique, indépendant – Satan, le(s) démon(s) – qui commet le mal ou l’inspire à l’homme. Il importe moins de savoir laquelle de ces tentations, extérieure ou intérieure, agit à tel ou tel moment que de toujours lui opposer vigilance et résistance.

Nous ne croyons pas que le Jour du Père a été fixé à l’avance et qu’il surviendra quel que soit l’état de l’humanité.

Nous croyons que l’homme est maître du Jour. Quand l’homme aura recréé le monde, de sorte que celui-ci tendra irréversiblement vers le bien, ou vers Eden, le Jour du Père aura lieu par le fait même.

Nous croyons que tout homme qui devient un pénitent consommé, c’est-à-dire qui vraiment change sa vie et travaille à changer le monde, est un christ, un messie pour le monde, le nième fils du Père, un Dieu analogique – l’image et ressemblance tournée vers la Lumière après s’être tournée vers l’ombre – le prophète Jésus est un Christ de référence.

Nous ne croyons pas que le Père usa de torture et versa le sang pour le salut et le  bonheur de l’humanité. Le mythe de la «croix rédemptrice» perpétue l’idée païenne du sacrifice animal ou humain, ou de «l’initiation» par la souffrance; il généra l’idée chrétienne médiévale de rachat par le supplice et d’autres concepts arriérés de la valorisation de la foi et du repentir par la douleur et l’autopunition (dolorisme).

Jésus ne fut pas sacrifié par le Père pour sauver le monde, mais tué par des hommes qui voulaient faire taire le prophète. L’exécution, bien que prévisible pour un factieux comme Jésus, qui l’avait envisagée plusieurs fois avec juste raison fut inique et atroce tellement que les disciples perdirent la foi et que le Père dut ressusciter le prophète pour qu’ils croient en lui et poursuivent sa mission.

Nous ne croyons pas que, par dolorisme ou en s’offrant en sacrifice, en s’humiliant devant ses ennemis, un croyant fasse avancer le monde. Jésus s’attendait à son arrestation, mais ne la recherchait pas; il fut pris au piège de Jérusalem, subit alors son sort avec grandeur, incitant ses disciples à tirer de ce drame des leçons positives. Muhammad, le plus sage, échappa à ses tourmenteurs et à ses exécuteurs pour continuer d’annoncer la Parole, multiplier et fortifier les croyants, assurer le triomphe. Il faut être héroïque dans l’épreuve quand on ne peut l’éviter – l’apostologie qui incombe à tout croyant est déjà une épreuve et une contrition en soi. Mais s’ouvrir à l’affliction, à la persécution, à la seule contrition pour elles-mêmes est funeste pour le Dessein de la Création et pour l’avenir du monde, qui ont besoin de tous les ouvriers de la moisson rusés comme des serpents et prudents comme des colombes.

Nous croyons que la Bible, le Coran, La Révélation d’Arès et d’autres Écritures qui ne nous sont pas parvenues forment une Parole Unique.

Nous croyons que le Père nous a donné La Révélation d’Arès pour ressusciter la Vérité noyée dans l’Écriture.

Nous croyons que le Père, dans sa Sagesse, a approprié La Révélation d’Arès aux modes de croire et d’agir qui changeront le monde. Elle pourvoit l’homme du temps qui vient d’une Lumière qui éclaire et coordonne la Parole Unique.

Nous croyons que le salut résulte naturellement de l’effort par intention, par intuition ou même par pur hasard ou coïncidence, de cesser de pécher, de changer sa vie et le monde. Par métabolisme naturel cet effort de changement crée l’âme du croyant ou de l’incroyant, transforme celui-ci en homme du temps qui vient, auto-jugé, auto-pardonné et auto-sauvé par le processus même. En ceci encore l’homme est co-créateur de son salut. Pardon et Jugement ne désignent rien d’autre que les gains dynamiques naturels de l’ascension spirituelle.

Nous croyons qu’en sortant du ventre de la mère l’humain n’a pas d’âme – l’ha. Il n’a qu’un corps et un esprit.

Nous croyons que l’homme de bien, croyant ou non, génère son âme. Toute âme est un fruit naturellement produit par l’Arbre qu’est le Créateur quand un homme, consciemment ou non, délibérément ou par coïncidence, s’identifie à lui en cessant de pécher, en poursuivant le Dessein de la Création. L’âme ne naît pas de la foi et de la piété si celles-ci ne sont que des inclinations de principe qui n’entraînent pas une vie de bien actif et créatif.

Nous croyons que l’âme peut apparaître puis disparaître plusieurs fois au cours d’une vie où alternent le bien et le mal.

Nous croyons que la mort suit le processus suivant: Le corps devenu matière inerte, tout esprit devient spectre. Passée une brève période de sentiments heureux ou neutres, il rend compte de son péché, ce qui signifie simplement que son destin commence à bénéficier de l’âme ou à pâtir de l’absence d’âme. S’il est relié à une âme – s’il tient la Main du Père – le spectre, après un dégagement plus ou moins difficile, entre dans le Séjour où le Père l’entend et le nourrit. Son âme, il  la joint aux spectres malheureux, lamentables, mais il arrive qu’un ange le visite et l’éclaire dans ces ténèbres glacées. Si, de son vivant terrestre, le défunt rejeta consciemment la vocation spirituelle de l’humanité, atteignit l’extrême abomination, et se réduisit à une matière animée raisonnante, qu’elle fût comblée ou frustrée, son spectre trouve la fin des bêtes et des choses, l’anéantissement.

Nous croyons dans la résurrection des morts, c’est-à-dire dans la réunion de l’âme, de l’esprit et de la chair, qui suivra le Jour du Père. Le sort des spectres sans âme ce Jour-là n’est pas connu: Chacun verra alors ce que le Père fera pour eux.

Nous croyons que les ressuscités seront charnels, mais transfigurés comme le Messager charnel et transfiguré, Jésus, que le Père envoya à Arès pour nous rappeler que l’humanité peut reconstruire Eden.

Nous arrêtons ici les citations, incomplètes, des Pèlerins d’Arès. Pour que nous puissions bien faire la différence entre l’Evangile de Jésus-Christ, dans la Bible, et l’Evangile donné à Arès, nous reproduisons simplement le premier chapitre de ce dernier:

1. Redresse-toi, homme Michel, debout!
Cesse tes pleurs et ton tremblement!
Que cesse ta honte! Je t’ai mis nu pour te revêtir d’un manteau neuf.

2. Tu trembles aujourd’hui; hier tu siégeais en Mon Nom, sûr de toi; tu parlais en Mon Nom, sûr de paroles savamment établies sur les siècles par les prêtres, discourant sur les Livres de Mes Messagers et de ceux qui passent pour mes messagers,

3. Te croyant en paix avec Moi, abrité derrière la fausse sagesse à laquelle les siècles donnent majesté, que la science de ses discuteurs impose en respect au peuple,

4. Issu du trône des princes du culte, des géniteurs des prêtres et de leurs serviteurs depuis Philippe, Mon Témoin,

5. Croyant marcher devant Moi pour porter sur l’autel l’offrande du peuple comme il marcha lui-même mais dans la Justice,

6. Croyant donner Ma Parole et réaliser Ma Promesse, entendant la prière des pécheurs, te croyant béni sous Mon Bras étendu,

7. Croyant exaucer Mes Vœux, inclinant ton cœur non à l’obéissance à Ma Parole et à Mes Œuvres, mais à celles de ton engeance princière, qui s’est emparée de Mes Assemblées sur toute la terre.

8. Car il est facile de parler en Mon Nom loin de Moi, comme le jeune homme se sent abrité sans son lit, dans la paix de la nuit, loin du père et de son châtiment qui viendront avec le jour, dans l’éclat de la lumière.

9. Cesse ton tremblement, rentre tes pleurs! Tu sais Qui te parle. Tout homme, même celui qui n’a jamais reçu Ma Parole, au milieu des arbres et des bêtes sauvages, au milieu des cités bâties avec science, même celui qui M’a rejeté avant de Me connaître, sait Qui Je suis quand Je lui parle,

10. Car il ne s’est pas levé tant de milliers de soleils sur les hommes depuis leur père, Mon Premier Fils, qu’ils n’aient gardé par la Puissance du Souffle Que J’exale sur eux souvenir de Moi,

11. Car Je suis si proche d’eux qu’ils peuvent ne pas Me voir, mais qu’ils sont moulés à Moi comme l’arbre poussé contre le mur du Temple se moule au contour des pierres, se courbe selon l’arc de son porche.

12. Mais le Temple est indestructible, tandis que l’arbre ne peut survivre qu’à l’abri de ses murailles.
Que souffle sous mon porche Ma colère, et l’arbre se dessèche et tombe comme sous la tempête!

 

Après ces douze versets du premier chapitre de l’Evangile donné à Arès, prenons encore connaissance du message que Dieu aurait apporté lors de la première théophanie (2 octobre 1977), chapitre premier, les dix-neuf versets:

1. Tu vois le Retour.

2. Comme le Bon donne la Parole, tu la donnes.

3. Le muet lasse l’œil.

4. Ouvre ta gorge, dis la Parole, Elle est. Les dents arrêtent la Parole; les morts, leurs dents serrent.

5. Le Bon dit: «Ferme le livre de l’homme! Tu ouvres le bon Livre devant les frères».

6. Ferme dans le Livre les siècles!
Ferme, sauf Mouhamad!
Ses frères sont des droits changeurs; ils donnent contre fidélité bon change.

7. Moché, ses frères; Yëchou, ses frères, leurs bras pèsent sur leurs frères,

8. Et la nuit couche sur les frères.

9. Le Bon dit: «Ferme le livre de l’homme!»

10. Ecris le Livre, l’œil ouvert! Couvre ta main, car le coucou, sa caresse a le bec! Sa faim est la mer sans rive, où tu ne pêches pas.

11. Tu ouvres le bon Livre enfin.
Tu fermes le livre des siècles.

12. Parole de Mikal Ma Parole.

13. Mikal boit Mon Eau. Sa langue, l’Eau en lave le cal, elle est comme une main blanche. La boue coule de sa tête; l’Eau va dans un pli d’argent.

14. A son tour, Mikal lave ses frères; il donne l’Eau.

15. Mikal cherche les frères; les frères sont dans les jambes qui se serrent, les jambes serrent. Mikal ne voit que les jambes, les jambes, il cherche comme l’oiseau cherche l’herbe.

16. Ouvre les jambes! Elles sautent, elles fendent les plaies. La nuit tomba comme l’enfant; tu as la larme du soir, la larme du matin.

17. Les jambes portent la faim comme les gouets. Tu portes le Fruit; les gouets frappent ton bras; lâche le Fruit dans leurs dents! Ton bras coupé n’a pas de cure.

18. Ils mangent le Fruit néanmoins; une jambe te suit.

19. Mais la jambe qui chausse Mon Pied, qui bat Mon Orge, le bègue qui lit dans le Livre, tiens le Fruit loin d’eux!

On reste perplexe en lisant de telles élucubrations. Attribuer ces paroles à Dieu est tout simplement un blasphème.

topOrganisation

Arès est une ville sainte des Pèlerins d’Arès. Toutes les directives non avouées, viennent de Frère Michel. Il reçoit ses fidèles essentiellement à deux endroits:

la Maison de la Révélation, où Jésus serait apparu, et la Maison de la Sainte Parole, lieu des théophanies.

Une seule adresse:46, Avenue de la Libération, Boîte Postale 16, 33740 Arès.

Les Pèlerins d’Arès vivent tantôt isolés, tantôt en groupes ou missions. Légalement, ils forment des assemblées régionales comme «Les Ouvriers de la Moisson», «L’œil s’ouvre» (créé à Bordeaux le 4 mars 1987), «Les Frères de l’Aube», «Les Torrents» (créé à Paris en 1989); ou des associations plus larges, comme «L’Œuvre du Pèlerinage d’Arès».

Selon les Pèlerins d’Arès, ils forment un mouvement d’une foi évolutive, sans dogme, sans chef, sans hiérarchie, sans organisation, sans autres obligations que celles ressenties par la conscience sous la grande lumière descendue à Arès, comme déjà mentionné plus haut. Le mouvement arésien est un courant, une fraternité de croyants libres (chrétiens, juifs, musulmans ou autres), sans secrétariat central, sans une association générale qui regrouperait les missions locales.

Les membres de l’arésianisme se nomment entre eux pénitents ou moissonneurs.

topDiffusion et statistiques

Puisque les Pèlerins d’Arès ne possèdent aucun fichier et ne connaissent aucun registre de membres, il n’est pas aisé de donner des chiffres. Selon les estimations les plus sérieuses, ils ne totalisent pas plus de 5.000 membres, les membres étant ceux «qui font de la Révélation d’Arès leur raison de vivre, affranchis de la religion traditionnelle».

Le mouvement arésien commence à devenir un groupement mondial, avec des membres en Afrique, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Amérique (Etats-Unis et Canada), l’Europe reste quand même le bastion fort des Pèlerins d’Arès, avec des missions en Allemagne, en Belgique (Liège), en France, en Grande-Bretagne, en Hongrie, en Irlande, en Pologne, en Russie et en Suisse (Genève, Neuchâtel, Zurich).

topTravail en France

Si les débuts de l’arésianisme étaient assez lents et timides, il voit une diffusion plus intense depuis 1987, rassemblant actuellement 2.000 pénitents, essentiellement dans une vingtaine de missions: Bordeaux, Cosne-Cours-sur-Loire, Gap, Grenoble, Lille, Limoges, Lorient, Lyon, Mandelieu, Marseille, Metz, Menton, Nancy, NÈvers, Nice, Paris (17, rue de Picardie, 3è arr.), Perpignan, Rennes, Strasbourg (2, rue des Veaux), Toulouse et Tours.

De prime abord, il s’agit de membres assez fortunés, de scientifiques et beaucoup de chercheurs. Quelques Pèlerins d’Arès se retrouvent en plus petits groupes à Amiens, Angers, Annecy, Avignon, Bayonne, Chamonix, ClermontFerrand, Dijon, Mâcon, Nantes, Nîmes, Orléans, Pougues-les-Eaux, Quimper, Reims, Rouen, Saint-Quentin, Saintes, Troyes, et Vannes.

topPropagande

La prédication de porte-à-porte et dans la rue, la distribution massive de prospectus font connaître les Pèlerins d’Arès. Un bulletin trimestriel d’information et de liaison des assemblées et missions des Pèlerins d’Arès: «Le Pèlerin d’Arès» était diffusé jusqu’en 1988. A cause de la charge de travail, ce bulletin est remplacé par un livre annuel dès 1989.

Sont distribués également «L’Evangile donné à Arès» depuis 1974, «Le Livre» depuis 1977, ou «La Révélation d’Arès» qui regroupe les deux documents précédents.

topCulte et pratiques

Le culte se réduit simplement à la lecture et la méditation des livres saints diffusés par Frère Michel. Dans sa vie personnelle, le Pèlerin d’Arès récite la prière «Père de l’Univers» trois fois par jour et une fois la nuit, tourné vers Arès. Il peut participer aux pèlerinages annuels, en été à Arès.

Comme participation financière à l’œuvre, chaque membre peut verser une demi-dîme facultative.

Un mémoire du sacrifice remplace la messe. Les baptêmes (des enfants) les épousailles et les funérailles se pratiquent également.

topActivités

Outre les activités mentionnées plus haut, ce sont surtout les pèlerinages à Arès qui constituent les principales activités, un pèlerinage en juillet, un autre en août, rassemblant chacun entre 400 et 500 pèlerins.

Ces pèlerinages de 14 jours comprennent toute une série d’activités, des exposés, des colloques sur des thèmes de la spiritualité arésienne et de la mission avec plusieurs ateliers, des missions publiques, des rencontres conviviales, des projections de filmsvidéo. Toutes ces activités ont pour cadre la Maison de la Révélation.

La prière tient une grande place, ainsi qu’une longue prédication de Frère Michel, ceci à la Maison de la Sainte Parole. Dans la salle de prière, chaque participant porte une tunique blanche. Tout Pèlerin d’Arès doit posséder sa propre tunique. Pour la prière, on se déchausse.

topDissidences

La grande liberté dans la doctrine et l’expression de la foi, l’absence de toute organisation rigide ne favorisent, pour l’instant, pas de dissidence.

topPrincipales erreurs

A la lecture de tout ce qui précède, on peut affirmer sans hésitation que les Pèlerins d’Arès ne constituent pas un mouvement chrétien, car Jésus-Christ le Fils de Dieu, y est absent.

Assimiler ce dernier à un simple prophète est en opposition flagrante avec de nombreuses affirmations bibliques (Matthieu 16:16; Matthieu 27:54; Colossiens 2:9).

Dire que la révélation trinitaire de Dieu est une fable des docteurs en vue de façonner un dieu à trois têtes pour étonner les faibles (Evangile donné à Arès 23:7) c’est méconnaître les affirmations bibliques fondamentales qui présentent un Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit (Matthieu 28:19; 2 Corinthiens 13:13).

Combien de contradictions ne relève-t-on pas dans l’enseignement si compliqué et si nébuleux des Pèlerins d’Arès? D’un côté on affirme que la Bible est aussi Parole de Dieu et de l’autre on veut enlever de cette même Bible les épîtres de Paul et de Pierre, puisqu’elles ne sont que parole d’hommes (Evangile donné à Arès 16:12; 35:12).

Les apparitions du Christ et les théophanies d’Arès sont-elles authentiques? Si tel était le cas, leurs messages devraient être en harmonie avec les textes bibliques; c’est loin d’être le cas. Puisque Michel Potay a eu des contacts avec l’occultisme, s’il ne s’est pas repenti pour couper résolument avec cette abomination (Deutéronome 18:12), des phénomènes spirites, comme Satan qui se déguise en ange de lumière (2 Corinthiens 11:13, 14), ont pu se produire, trompant à la fois Michel Potay et à sa suite, les Pélerins d’Arès.

Le Seigneur Jésus-Christ affirme que sa Parole est unique, la Bible est la révélation unique et dernière, il n’y a pas de révélation continue (Apocalypse 22:18, 19; Jude 3). Combien de «prophètes» ont affirmé au cours des siècles vouloir compléter la Bible. Il y a beaucoup de ressemblance entre les paroles attribuées au Christ à Arès et les paroles d’un faux christ, Georges Roux de Montfavet, ou du faux messie Sun Myung Moon. Michel Potay n’a rien inventé d’original.

La Révélation d’Arès donne une place essentielle à l’homme qui, bon, changera le monde mauvais actuel en Eden. Quelle erreur et quelle utopie! Combien de faux prophètes, de faux christs n’ont-ils pas affirmé la même chose? Combien de traités de paix ont été signés sans parvenir à la paix universelle ici-bas? Michel Potay n’a probablement jamais lu et médité l’épître aux Romains. Sans une conversion au Christ de la Bible, sans une nouvelle naissance, d’En Haut, opérée par le Saint-Esprit, l’homme est incapable d’aucun bien (Romains 3:10 à 12, et 7:15 à 20).

Le nivellement religieux, si cher à toute la pensée actuelle influencée par le Nouvel Age, la mise en parallèle des écrits juifs, chrétiens, musulmans, et arésiens, s’opposent à l’enseignement si clair du Seigneur Jésus (Jean 14:6). Et puis, Moïse, Mahomet sont morts, ils ne sont pas ressuscités le troisième jour.

 

Vraiment, Jésus-Christ est unique, il n’a pas besoin…
de Michel Potay et de sa Révélation d’Arès.

Le mouvement raëlien

 


topNom

Un extra-terrestre a désigné du nom de «Raël» le fondateur du mouvement.
Raël signifie: «Celui qui apporte la lumière des Elohim».
En effet, le Mouvement Raélien veut préparer l’accueil sur terre des extraterrestres en diffusant leur message dans le monde d’aujourd’hui.

topOrigine

Claude VORILHON est né le 30 septembre 1946 à Vichy 03200 . Il passe sa jeunesse à Ambert 63600 . A l’âge de sept ans, il rend visite à un druide qui l’impressionne profondément. Il fréquente un pensionnat catholique à 43000 Le Puy, avec des résultats médiocres. Passionné de vitesse et de courses automobiles, il préfère lire les revues consacrées à ce sport, plutôt que ses livres scolaires. Il provoque un scandale dans le pensionnat catholique en participant à la communion sans être baptisé. Dans certaines matières, en rédaction et en poésie, il est un élève brillant. Ses parents le retirent du pensionnat pour le mettre à l’école d’Ambert. Les résultats ne sont guère meilleurs, surtout qu’il y fait bien souvent l’école buissonnière. Il se passionne pour la guitare.

A l’âge de 15 ans, il quitte le centre de la France pour se rendre, en auto-stop, à Paris. Il y mène une vie assez dissolue et finira par être pratiquement clochard.

A 18 ans, il réussit son permis de conduire. Il réalise deux disques sous le pseudonyme de Claude Celler. Il sort indemne de plusieurs accidents de voiture. Un peu plus tard, il s’installe à Clermont-Ferrand où il crée une revue de sport automobile.

Le 13 décembre 1973, Claude Vorilhon rencontre un extra-terrestre qui lui donne son nom nouveau de «Raël» et lui transmet le savoir extraordinaire du monde planétaire. Ce message donnera le contenu du premier livre de Raël . «Le Livre qui dit la vérité», expliquant l’origine de la vie sur la terre.

En 1974, il abandonne sa profession de chroniqueur sportif pour se consacrer entièrement à la diffusion de ce nouveau message et à la construction d’une ambassade pour accueillir les extra-terrestres.

Le 7 octobre 1975, une nouvelle délégation d’extra-terrestres est venue à Brantôme 24310 pour chercher Raël et l’emmener sur une planète. Il y a vu des choses prodigieuses et y a rencontré Bouddha, Moïse, Jésus et Mahomet, maintenus en vie scientifiquement en attendant de revenir sur terre un jour.

Trois ans plus tard, Raël dévoile la suite des messages reçus, entre autres la destruction de l’humanité par une guerre atomique mondiale. Mais, avant cette catastrophe finale, les extra-terrestres interviendront pour sauver certains êtres, comme les non-violents, par exemple. La mission actuelle pour Raël et ses disciples est de construire une ambassade destinée à accueillir les extra-terrestres, soit à Jérusalem ou ailleurs en lsraël.

topDoctrine

Puisque Raël est l’auteur de plusieurs livres, il est très aisé de voir clair dans sa théologie. Pour cela, il faut consulter les cinq livres suivants:

  • «Le Livre qui dit la vérité», 165 pages, premier message donné par les extra-terrestres,
  • «Les extra-terrestres m’ont emmené sur leur planète», 165 pages, second message,
  • «La géniocratie», publiée en 1978,
  • «Accueillir les extra-terrestres», publié en 1979,
  • «La méditation sensuelle», publiée en 1980.

Raël emploie souvent le terme «Elohim», mot hébreu pour Dieu, mais selon lui c’est une fausse traduction, il faudrait traduire ce mot par « ceux qui sont venus du ciel ». Le Mouvement Raélien est une religion athée. Les Elohim ont prouvé qu’il n’y a pas de Dieu et pas d’âme.

La Bible a été falsifiée par les hommes au cours des siècles. Jésus a existé, mais il n’était qu’un prophète. D’ailleurs tous les grands prophètes comme Bouddha, Moïse, Jésus ou Mahomet étaient des messagers des extra-terrestres.

Tous les hommes ont été créés scientifiquement par les extraterrestres en laboratoire grâce à l’A.D.N. Toute la vie sur terre vient des extra-terrestres, même Jésus est né de l’union de Marie avec un extraterrestre . Le Christ a été chargé par ces mêmes extra-terrestres de créer un mouvement diffusant les messages bibliques en prévision de notre époque.

Depuis 1945, nous sommes entrés dans l’âge de la Révélation ou de l’Apocalypse, car les aveugles peuvent voir grâce aux prothèses électroniques, et l’homme peut faire entendre sa voix par delà les océans grâce aux satellites de télécommunication. Les extra-terrestres nous permettent de découvrir la clé

des grandes énigmes de notre planète. Ils ont une grande avance scientifique sur nous. Le seul moyen de sauver l’humanité est leur science par laquelle ils ont créé scientifiquement l’homme. Ces extra-terrestres souhaitent rencontrer les hommes afin de leur révéler leur passé et leur futur. Claude Vorilhon est le

messager des Elohim. Il apporte en leur nom un message de paix et de fraternité. Il ouvre les esprits et indique la manière de progresser sur tous les plans, après des millénaires d’obscurantisme. Les Elohim confient leur message aux hommes par l’intermédiaire de Raël, le dernier prophète, prophète d’une

religion athée. Celui-ci inaugure un gouvernement mondial sous la direction des extra-terrestres ; ainsi le génie et l’imagination seront au pouvoir. L’homme sera Dieu, car il sera le créateur.

Actuellement, il est déjà capable de créer des gènes d’animaux synthétiques. A la fin du monde, les Raéliens seront cherchés dans une soucoupe volante.

topOrganisation

Les groupes locaux sont animés par des guides. Tous les groupes locaux sont fédérés dans un mouvement national, et tous les mouvements nationaux sont groupés dans un mouvement international, présidé par Raël. Le siège du Mouvement Raélien International est connu exclusivement par une Case Postale . C.P. 225, CH 1211 Genève 8.

topDiffusion et statistiques

Les Raéliens sont actifs dans une vingtaine de pays, en Europe, en Amérique et en Afrique. près de 1.000 guides président les rencontres qui totalisent 20.000 membres. Signalons l’essor au Canada à la suite de la conversion au Raélisme d’un prêtre de l’Église Catholique Romaine, Victor Legendre. Il est venu en France pour être intronisé par Raël comme guide-évêque.

topTravail en France

Les Raéliens sont au travail en France depuis 1974. Leur siège administratif est sis à Valence d’Albigeois 81340. La correspondance doit être adressée au Mouvement Raélien Français, Boîte Postale 26, 75660 Paris-Cedex 14. Ils sont 2.500 dans notre pays dont 315 d’hommes. L’âge moyen est de 28 ans. Ils donnent 3 % de leurs revenus au Mouvement, alors que les guides versent 7 %.
Disons en passant que les membres portent tous une barbe et une chÈvelure bien fournies dans le but de capter les messages extraterrestres.

topPropagande

Le Mouvement Raélien veut diffuser sur toute la terre les messages des Elohim et construire pour eux une ambassade dans laquelle ils viendront contacter les gouvernements de notre terre. Ils veulent créer un gouvernement mondial composé de génies élus selon une démocratie sélective: par les individus les plus intelligents de notre planète. Le message raélien doit être diffusé par les membres chaque jour: distribution de tracts, invitations personnelles, etc…
Des conférences et des fêtes raéliennes sont organisées régulièrement en vue d’inviter les gens intéressés.

topCulte et pratiques

Chaque Raélien doit consacrer du temps pour sa méditation personnelle. Plusieurs réunions par semaine réunissent les membres pour des méditations en commun. Une rencontre spéciale est la méditation sensuelle: l’éveil de l’esprit par l’éveil du corps. Le membre doit se mettre en harmonie avec l’infini. Penser, créer, s’épanouir, telle est la devise raélienne. Quatre grandes fêtes se célèbrent chaque année, le 13 décembre, le 7 octobre, le premier dimanche d’avril et le 6 août. Simultanément dans le monde entier, les Raéliens se rassemblent pour la méditation planétaire. Habillés en blanc, ils se tiennent par la main, en public, et méditent. Raël, vêtu de blanc, pratique le baptême démystifié. Il impose les mains mouillées sur le front et sur la nuque des nouveaux venus dans le mouvement. Normalement chaque membre porte à son cou, bien visiblement, le symbole du mouvement: la croix gammée inversée entrelacée avec l’étoile de David, symbole de l’infini de l’espace et du temps. L’ère raélienne débute en 1945. En 1999, nous sommes donc en l’an 54 de l’ère raélienne.

topActivités

Les guides se dépensent sans compter pour leur mouvement, exerçant leur ministère à côté de leur vie professionnelle. Ils organisent des semaines planétaires pour l’accueil des extraterrestres simultanément dans tous les pays où ils sont présents. Quelques associations ont été créées pour développer les activités raéliennes. Arc-en-Ciel est le groupe d’accueil du Mouvement Raélien Français. Le MADECH (Mouvement d’Accueil des Elohim Créateurs de l’Humanité) déploie ses activités au 34, rue de la Sablière, 75014 Paris.

topDissidences

Les vingt-cinq ans d’existence du Mouvement Raélien n’ont pas encore connu de schisme.

topPrincipales erreurs

Nous avons affaire à un mouvement occulte. Tous les passages bibliques parlant de l’occultisme peuvent être évoqués face à ce mouvement.

D’autres erreurs grossières:

  • négation de l’existence de Dieu,
  • négation de la divinité du Christ,
  • négation de l’existence du péché,
  • refus de l’autorité absolue et infaillible de la Bible,
  • trop grande importance accordée à la science.

 Tiré de G. Dagon, Les sectes à visage découvert, Vol.2 pp. 121-128. Editions Barnabas, 1995.