Mt 5.1
Auteur/autrice : webmestre
Une Eglise, une vision: Honte et nudité
Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu,
afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs,
afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas,
et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies.
Apoc. 3:18
Selon une nouvelle d’idea-online, le prédicateur allemand Kai S. Scheunemann a offert 120 exemplaires du magazine érotique « Playboy » (L’éditeur du magazine les ayant mis à disposition) après un « culte » intitulé:
Un GoSpecial complètement libéré sur le sexe.
C’est ainsi que son assemblée (Andreasgemeinde de Nieder-Höchstadt près de Francfort) désire s’adresser à de « nouveaux groupes d’auditeurs ».
Dans sa « prédication », Kai S. Scheunemann a présenté une éthique très ouverte:
Il est vrai que la sexualité a sa place seulement dans le couple, mais en ce qui concerne la définition du couple, on devrait oublier tout ce qu’on a pu se représenter jusqu’à présent.
Scheunemann a confirmé dans une discussion après son exposé que les homosexuels peuvent participer activement dans son assemblée, et qu’il est pour la bénédiction des couples homosexuels. A la question de savoir si un célibataire peut aller vers une prostituée, il a répondu (selon Idea):
Tu ne dois pas te priver de sexe!
Kai S. Scheunemann n’est pas un pasteur d’une quelconque Eglise luthérienne allemande (Landeskirche) déjà largement déchue – si c’était le cas, il aurait été presque inutile de signaler l’incident – mais en tant que directeur de « Une Eglise, une vision » (Kirche mit Vision), la branche allemande du mouvement de Rick Warren, il est un leader représentant l’Evangélisme moderne. De plus, il est l’auteur d’un livre classique sur le concept de Willow-Creek, intitulé « Eglise pour les distants ». … Le texte de son exposé (plein de formulations obscènes) ainsi que le message d’Idea, peuvent être téléchargés sur le site internet de son assemblée.
C’est un cas extrême – mais pensé jusqu’au bout et de manière congruente – de la philosophie évangélique influencée par le Nouvel-Age, qui veut mettre l’homme (avec ses penchants et besoins naturels) au centre du culte. Le mot « culte » confirme pourtant qu’il doit être rendu à Dieu. La Parole de Dieu et sa Gloire doivent être au centre et être notre étalon …
En mai 2010, Kai S. Scheunemann a écrit une lettre pour expliquer et justifier son action.
Vigi-Sectes / Betanien Medien-Info 4-2010 / Der Der schmale Weg – Orientierung im Zeitgeschehen 2-2010
Encyclopédie des sciences religieuses: La peine de mort
Article de l’Encyclopédie des sciences religieuses de 1877
1- Controverse au point de vue philosophique
2. La peine de mort en France
3. Discussion sur le droit et sur les faits.
Achevons cette démonstration:
4. Derniers renseignements de la statistique et conclusion
- 31 en 1872, réduites à 24 exécutions par suite des commutations de peine ;
- 34 en 1873 et 15 exécutions ;
- 31 en 1874 et 13 exécutions ;
- 33 en 1875 et 12 exécutions.
- En 1876, il n’y a plus que 22 condamnations à mort (20 hommes et 2 femmes), 13 commutations en travaux forcés à perpétuité, en 20 ans de travaux forcés, et le chiffre des exécutions tombe à 8.
- De 1826 à 1852, il y avait eu une moyenne annuelle de 40 exécutions.
Devons-nous prier Jésus ?
|
Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, |
C’est le titre d’un article paru dans le périodique “Tour de garde” du 15 décembre 1994.
A cette question, les trinitaires répondent positivement, alors que les Témoins de Jéhovah AFFIRMERONT LE CONTRAIRE . Nous devons admettre les uns et les autres qu’il s’agit d’un point capital lié à la divinité du Fils et à l’élaboration doctrinale de la Trinité.
Analysons cet article et voyons s’il résiste à une étude sérieuse !
Les cas d’Etienne et de Jean
Mais, diront certains, la bible ne relate-t-elle pas que le disciple Etienne et l’apôtre Jean ont parlé à Jésus, qui était au ciel ? C’est exact -Toutefois, il n’est pas question dans ces récits, de prières, puisqu’Etienne et Jean ont vu Jésus en vision et lui ont parlé directement.
Tour de garde, 15 décembre 1994, page 24.
Concernant Etienne, les responsables des Témoins de Jéhovah ont une chronologie faussée des événements ! En effet, Etienne n’a pas eu sa vision au sanhédrin lorsqu’il délivre son discours à Jérusalem. Une simple lecture du chapitre 7, versets 54 à 59 vous permettra de réaliser que la vision intervient au moment du supplice.
Et comme nous le rappelle un lecteur, quand les TJ affirment qu’il n’est pas question dans ce récit de prière, il contredisent vraiment les Écritures, quoi! Puisqu’il est écrit, noir sur blanc:
« Et ils lapidaient Étienne qui PRIAIT et disait: Seigneur Jésus, reçois mon esprit. … ».
Le terme grec est ici, littéralement invoquer, comme dans 2Ti 2:22
Fuis les passions de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur.
Vraiment, contredire les Écritures à ce point sans s’en rendre compte!
L’argument tombe de lui-même ! Quand à l’apôtre Jean, les Témoins de Jéhovah assurent dans un autre ouvrage qu’il s’agit bien d’une prière:
Nous faisons donc cette prière fervente avec Jean: “Amen ! Viens Seigneur Jésus”.
La révélation: le grand dénouement est proche !, 1988, page 319.
Il existe d’autres passages bibliques attestant que Christ est prié !
Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. Nous avons de lui cette assurance que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée, quelle qu’elle soit. 1 Jean 5:13-15.
Trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’éloigner de moi et il m’a dit: ma grâce te suffit car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai bien plus volontiers de mes faiblesses afin que la puissance de Christ repose sur moi. 2 Corinthiens 12:8-9.
La loi du contexte est formelle. Il s’agit de Jésus-Christ !
Les quatre êtres vivants et les vingt-quatre anciens se prosternaient devant l’Agneau tenant chacun une harpe et des coupes d’or remplies de parfum qui sont les prières des saints. Apocalypse 5:8.
Les Témoins de Jéhovah enseignent avec raison que les actions de grâces et la louange sont des prières !
N’oublions pas que la prière ne se borne pas à la demande. Elle comprend aussi la louange et les actions de grâces.
Tour de garde, 15 janvier 1959, page 22.
La société des Témoins de Jéhovah assure que Christ refusait les prières qui lui étaient adressées !
… Jésus ne leur a pas dit d’adresser leurs prières à lui-même.
La vérité qui conduit à la vie éternelle, 1988, page 152.
Or la Bible nous enseigne que nous devons rendre grâces à Christ ! (1 Timothée 1:12). Elle nous enseigne également que nous devons le louer ! (Apocalypse 5:12). Le texte grec édité par les Témoins de Jéhovah est très clair sur cette question de la prière à Christ. Voyez “Jean 14:14″ dans leur propre version:
The Kingdom Interlinear Translation of the GREEK SCRIPTURES – 1985
La traduction littérale est bien: “Si vous me demandez” ( … if Èver – anything – you should ask – me …). Il est ainsi prouvé que Jésus a demandé qu’on lui adresse des prières. La SDTJ va même citer un texte historique prouvant que les premiers chrétiens priaient Jésus:
D’autres encore, ajoute Pline, reconnurent avoir été chrétiens et qu’ils avaient même adressé une forme de prière au Christ comme à une divinité.
Qualifiés pour le ministère, 1962, page 295.
Reprenons maintenant la définition de la prière présentée par les Témoins de Jéhovah:
Prière, acte d’adoration par lequel on s’adresse au vrai Dieu ou à des faux dieux.
Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la bible, vol. VI, 1988, page 1234.
Puisque Christ est légitimement prié, il n’existe que deux possibilités ! Ou il est le vrai Dieu, c’est en fait la position trinitaire ou alors c’est un faux dieu!
Serait-ce la position des Témoins de Jéhovah ? Nous en frémissons pour eux.
La Parole de Dieu nous demande d’honorer Christ de la même façon que le Père ! (Jean 5:23). En clair: “Si j’aime le Père, de la même façon, j’aime le Fils”.
Prier le Père ?
Jésus ne nous a pas appris à le prier, Lui: au contraire, Il a dit de prier ainsi: Notre Père qui es dans les cieux, que Ton nom soit sanctifié ! Matthieu 6:6-9; 26:39,42.
Tour de garde, 15 décembre 1994, page 23.
Les témoins devraient savoir que les chrétiens prient également les autres personnes de la trinité ! Il n’y a là aucune contradiction. (Matthieu 6:6; 2Corinthiens 12:8-9; Ezéchiel 37:9-10). En fait, c’est une erreur d’enseigner comme le font les Témoins de Jéhovah que Jésus ne nous a pas appris à le prier ! Ces deux textes de Jean 14:14 et 1 Jean 5:13-15 déjà cités prouvent le contraire.
Prier Jésus-Christ
Dans le passé, les Témoins de Jéhovah devaient prier Jésus-Christ !
Les véritables chrétiens s’efforcent d’employer leurs lèvres de façon à louer Jéhovah, le vrai Dieu Tout-Puissant et son Fils, d’une manière intelligente. (Hébreux 13:15).
Tour de garde, 1er décembre 1952, page 357.Voici ce que dit l’apôtre Paul: “Je rends grâces à celui qui m’a fortifié, à Jésus-Christ notre Seigneur… .
Tour de garde, 1er mai 1950, page 134.Il (Paul) remplissait tout simplement son devoir envers Christ, et Christ devait être remercié, loué, honoré, et suivi.
Tour de garde, 15 avril 1950, page 119.Ils élèvent la voix et prennent les clefs de la justice, en priant sans cesse Jéhovah, Dieu et son roi Jésus-Christ …
Tour de garde, 1er mars 1950, page 69.Non seulement nous le croyons, mais nous remercions Dieu et Christ jour et nuit, pour sa bienveillance envers les enfants des hommes.
Tour de garde, 15 décembre 1950, page 373.Il fallait donc adorer Jéhovah Dieu, bien que bénédiction, louange doivent être rendues à Jésus glorifié, l’Agneau et aussi à Dieu son Père.
Tour de garde, 1er juin 1954, page 165.
Découvrons ensemble le texte suivant révélateur de l’inconsistance de l’organisation de Brooklyn soit disant canal de communication de Celui qui ne change pas ! (Malachie 3:6; Jacques 1:17; Hébreux 13:8).
Le recueil de cantiques produit par le peuple de Jéhovah en 1905 comprenait deux fois plus de cantiques de louange de Jésus qu’à celle de Jéhovah. Dans le recueil de 1928, il y avait à peu près autant de chants à la gloire de Jéhovah qu’à celle de Jésus. Mais le dernier recueil paru en 1984 contient quatre fois plus de cantiques à l’honneur de Jéhovah qu’à celui de Jésus.
La révélation: le grand dénouement est proche !, 1988, page 36.
- En 1905, Christ est deux fois plus loué que le Père ce qui est anormal !
- En 1928, Il l’est à égalité ! (ce qui correspond à l’enseignement biblique ! Jean 5:23).
- En 1984, la louange due à Christ fond à vue d’oeil !
Dans le prochain recueil sans doute ne trouverons-nous plus rien concernant la louange adressée au Fils de Dieu !
Il tomba au pieds de Jésus et lui rendit grâces.
Tour de garde, 1er février 1953, page 40.
L’inconséquence de la théologie des Témoins de Jéhovah est semblable aux sables mouvants. Aucune confiance ne peut être accordée à cette organisation qui change continuellement sa doctrine.
Le chant est une adoration, une prière adressée au Seigneur de l’univers. La gravure suivante revenant dans le recueil des cantiques des Témoins de Jéhovah en est la vivante démonstration. (Louons Jéhovah par nos chants, 1988)
Tiré de la route droite n°9
Mormonisme victime du fanatisme religieux?
Nous déclarons en toute solennité, cependant que nous savons que le salut dans le monde à venir dépend de l’acceptation de l’Évangile tel qu’il est consigné dans l’Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours ». |
Monsieur Panic se trompe totalement … et nous le prouvons !
Nous allons le constater de suite, les propos tenus par l’apologiste suisse ne tiennent pas la route. Il se veut large d’esprit, tolérant, ouvert à tous alors que sa propre Église est un mouvement étroit et dictatorial au possible, mais laissons-lui la parole:
Vous comprenez, je suis étudiant en psychologie, et je m’intéresse beaucoup aux processus mentaux. J’hésite, par ailleurs à écrire un mémoire, l’année prochaine, sur le thème du fanatisme religieux. Lié à cela- vous pourrez peut-être me répondre- pouvez-vous me dire svp pourquoi ce sont les Evangéliques qui sont les plus diserts quand il s’agit de critiquer avec la grande véhémence les autres églises ou religions ? … Bref, ma question est pourquoi ? Pourquoi ce sont principalement les évangéliques qui se comportent de manière si agressive vis-à-vis des autres, alors que ce sont ceux-là même qui crient à tue tête qu’ils sont sauvés et qu’ils sont nés de l’Esprit du Christ, et que ce sont eux les vrais chrétiens ? Qu’ont-ils donc à prouver ? D’avance, je vous remercie de votre idée sur cette question qui me travaille.
(samedi 27 septembre 2003).
D’emblée, nous lui conseillons d’écrire sa thèse sur le fanatisme religieux mormon en puisant ses sources dans l’inépuisable collection d’ouvrages doctrinaux de son église. Entrons maintenant dans le vif du sujet. Tout d’abord, les membres de Vigi-Sectes appartiennent tous à diverses dénominations. Très souvent j’ai été invité pour des conférences dans des églises Réformées et autres un peu partout en Francophonie et ailleurs. Que ce soit hier ou aujourd’hui, l’Église mormone a toujours été marquée par un caractère totalement suffisant et sectaire bien affiché en affirmant clairement qu’elle est et demeure la seule Église de Jésus-Christ:
Qu’est-ce que le monde chrétien connaît concernant Dieu ? Rien … pourquoi ? Aussi loin que sont concernées les choses de Dieu, ils sont les plus fous, ils ne connaissent pas Dieu ni les choses de Dieu…
Nous parlons du christianisme, mais c’est un parfait amas de non sens … le diable n’aurait pas pu inventer un meilleur outil pour étendre son oeuvre que la chrétienté du 19ème siècle…
Quoi! Les chrétiens sont-ils ignorants? Oui, aussi ignorants des choses divines que la brute épaisse .
(John Taylor, Journal of Discourses, vol.13, page 225, vol.6, page 167 + page 25).
John Taylor fut le troisième président de l’Église Mormone!
Quand le frère Joseph Smith vivait, il était notre prophète, notre voyant et révélateur. Il était notre dictateur dans les choses de Dieu et c’était à nous de l’écouter et de faire précisément ce qu’il nous disait .
(Journal of Discourses, vol.2, page 106).
Nous nous méfions dans le protestantisme des dictateurs dans les choses spirituelles. Le mormonisme est en effet une dictature pyramidale.
Mais si votre chef vous dit de faire une chose, faites-là, ce n’est pas votre affaire de savoir si c’est juste ou faux .
(Journal of Discourses, vol.6, page 32).
On comprend que des doctrines telles que l’expiation par le sang et la polygamie aient pu exister en Utah.
Suivez les prophètes vivants, comme nous venons justement d’y être encouragés. Un responsable de l’Église a enseigné: Gardez toujours un œil sur le Président de l’Église et si jamais il vous demande de faire quelque chose et que c’est faux et que vous le fassiez, le Seigneur vous bénira pour cela … mais ne vous en faites pas. Le Seigneur ne laissera jamais son porte parole tromper son peuple.
(Carlos Asey, Ensign, novembre 1981, page 68).
Pire que les hommes de Ben Laden et en plus, nous savons que des présidents mormons se sont totalement trompés ! ( voir notre étude sur la théorie d’Adam-Dieu).
William Clayton déclarait dans son journal à la page 334 ce qui suit:
Si vous faites des choses en obéissant à un conseil et que cela se révèle faux, les conséquences en incomberont à ceux qui vous ont conseillé, donc ne soyez pas troublés.
En fait, c’était l’excuse avancée par les tortionnaires nazis dans les procès d’après guerre.
Monsieur Panic est scandalisé par le fait que nous établissons des similitudes entre le drame de New-York du 11 septembre et celui de Mountain Meadows en Utah où 132 méthodistes américains furent assassinés par les mormons. Pourtant, quelques similitudes sont troublantes !
- Même jour, un 11 septembre.
- Un même ennemi, les Etats-Unis.
Frères, réveillez-vous ! Soyez déterminés à sortir de cette nation mauvaise au printemps prochain. Nous ne voulons pas qu’aucun saint reste aux Etats-Unis.
(Orson Pratt, Times & Seasons, vol.6, page 143).
- Des deux côtés, des innocents massacrés par des assassins !
Pratt, un théologien mormon de la vieille école écrivait:
L’Église catholique apostate avec tous ses papes et ses évêques ensemble avec ses filles de prostituée (les protestants) seront jetés en enfer.
(Pamphlets d’Orson Pratt, page 112).
Il y a plus de trente années, je suis tombé sur une revue mormone que j’ai conservée et qui est intitulée « Les tactiques de Satan ». On y voit un jeune en train de se droguer, un revolver et une liasse de dollars, un jeu de roulette et un pasteur protestant en train de prêcher. Voici les références: Etude à domicile du livre de Mormon, section 7, leçon 2 PJSI025 AFR, 1975.
Continuons notre étude, cela en vaut la peine ! Toujours en relation avec l’idée bien mormone de laisser les autorités mormones penser pour vous !
En relation avec la fameuse secte de Jim Jones, le quotidien américain « The Salt Lake Tribune « déclarait:
Les victimes de Guyane, assurent les experts ont sans doute perdu toute volonté et appris à obéir aveuglément des mois ou des années avant même qu’elles ne se joignent au temple de peuple en Guyane, bien avant leur suicide … finalement, elles sont passées à la secte du temple, obéissant sans aucune question aux ordres donnés par le chef charismatique Jones … le Docteur Calvin Frederick, responsable de l’Emergency Mental Health & Disaster Assistance, de l’Institut National de la Santé Mentale a expliqué comment on pouvait éviter le lavage de cerveau: … il n’y a rien de mauvais en soi de vouloir appartenir à un groupe, de faire de bonnes choses par le biais de ce groupe, d’y être actif mais tout en gardant le contrôle de votre volonté … vous faites leurs activités, mais vous avez les vôtres. Vous êtes encore le maître. La différence est qu’il existe des groupes dangereux qui réduisent leurs membres à des états dépendants et enfantins par le lavage de cerveau’, déclare Frederick. On dit aux nouveaux membres: … vous n’avez pas besoin de penser, je penserai pour vous. Beaucoup de tracas vous sont épargnés, le groupe promettant de prendre soin de vous pour toujours et de supprimer toute tension. Le pas suivant étant l’obéissance aveugle qui peut amener les gens à obéir par exemple à l’ordre de se jeter du haut d’une falaise.
(Salt Lake Tribune, 26 novembre 1978).
Or la juste analyse du Docteur Calvin Frederick relevée par le journal de Salt Lake City en Utah est certainement vraie pour le mormonisme également !
Tout saint des derniers jours qui dénonce ou s’oppose activement ou d’une autre façon à un plan ou une doctrine défendue par les prophètes, voyants et révélateurs de l’Église cultive l’esprit d’apostasie … Lucifer gagne une grande victoire quand il peut inciter les membres de l’Église à parler contre leurs responsables et établir LEUR PROPRE REFLEXION … quand nos responsables parlent, toute réflexion est terminée. Quand ils proposent un projet, c’est le projet de Dieu. Quand ils indiquent la voie, il n’existe aucune autre bonne route, c’est la fin de la controverse.
(Improvement Era, juin 1945, page 354).Lorsque le prophète parle … le débat est terminé.
(Nathan E. Tanner, L’Etoile, juin 1980).
L’Évangile de Jésus-Christ est bien autre chose !
« … maudit soit l’homme qui se confie en l’homme, qui prend la chair pour son appui ».
(Jérémie 17:5)
« Là où est l’Esprit du Seigneur là est la liberté ».
(2 Corinthiens 3:17)
« Vous avez été appelé à la liberté … »
(Galates 5:1 et 13).
« Si donc le Fils vous affranchi vous serez réellement libres ».
(Jean 8:36).
« … ils examinaient les Écritures chaque jour afin de voir si ce qu’on leur disait était exact ».
(Actes 17:11).
Monsieur Panic nous pose une autre question importante:
Pourquoi ce sont principalement les évangéliques qui se comportent de manière si agressive vis-à-vis des autres, alors que ce sont ceux-là même qui crient à tue-tête qu’ils sont sauvés et qu’ils sont nés de l’Esprit du Christ, et que ce sont eux les vrais chrétiens ? Qu’ont-ils donc à prouver ?
Si nous comparons notre agressivité toute relative (Paul et les apôtres pouvaient être pointus dans leur témoignage), elle n’est rien à côté de l’agressivité méchante et moqueuse des exemples que nous avons découverts dans cette étude. Oui, les évangéliques ont la certitude de leur salut ! Et cette certitude est basée sur la Parole de Dieu ! (Jean 3:36, 1 Jean 5:11-13, 2 Timothée 1:12,Romains 8:16).
Par contre, nous tenons à insister sur le fait qu’aucune église ne peut sauver, pas plus l’Église catholique romaine que les Églises protestantes. Seul la nouvelle naissance fait de nous un enfant de Dieu ! Par le baptême du Saint-Esprit, nous sommes incorporés au Corps de Christ ! (1 Corinthiens 12:13). Comme l’Esprit témoigne à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu, nous possédons cette glorieuse certitude ! (Romains 8:16).
Christian Piette
Note:
* Nous avons remplacé son vrai nom par Monsieur « Panic.
NDLR: Concernant la thèse du soit-disant « fanatisme religieux », nous conseillons à notre cher ami Monsieur Panic de se documenter et de lire les réponses pointues (et pertinentes) de l’Église (catholique romaine) aux attaques de Voltaire contre la Bible. (cf. Réfutation de la Bible enfin expliquée de Voltaire. Joseph-Guillaume Clémence, Marguet – 1826). Pour qui sait écouter, un droit de réponse à l’erreur est toujours positif. E.P.
Réponse à un site mormon roman
Vigi-Sectes répond à GNOLAUM*,
Depuis le printemps 2003, nous avons inondé le site « Vigi-Sectes » d’articles étoffés défonçant la ligne Maginot dressée par un saint des derniers jours demeurant en Suisse. (Nous lui donnerons le nom de Monsieur Panic). Ce dernier s’est attelé à reprendre d’autres articles antérieurs plus superficiels mais il se refuse d’aller en eau plus profonde: |
« Il n’est donc pas dans nos projets de reprendre les écrits de Vigi-sectes et d’en refaire la critique. Je laisse la critique ci-dessous, aussi longue, ennuyeuse et fastidieuse qu’elle soit… ».
(M. Panic, Préface à Vigi-sectes, 2003, page 1).
Le christ mormon n’est pas le Christ de la Bible
Ce site mormon a donc tenté assez maladroitement de réfuter nos premiers articles parus sur notre site. Disons tout de suite que le site gnolaum (www. gnolaum. org) a soin de préciser que ce qu’il présente n’engage pas l’Église mormone. Cette dernière aurait-elle peur que ses défenseurs ne disent ou écrivent des bêtises ? Sans doute, n’est-elle pas désireuse d’être mise en difficulté par des amateurs sans aucune crédibilité. Nous devons admettre qu’elle a certainement raison pour le cas qui nous occupe. Commençons notre démonstration:
Selon la doctrine officielle mormone, Dieu le Père serait Elohim alors que le Fils serait Jéhovah:
Nous adorons Elohim, le Père de Jésus-Christ. Nous n’adorons pas Adam et nous ne le prions pas…Elohim, le Dieu que nous adorons, est le Père de notre esprit et Jésus-Christ, son Premier-né dans la création d’esprit et son Fils unique dans la chair, est notre frère aîné .
(Joseph Fielding Smith, Doctrines du Salut, vol. 1, page 107).Dieu le Père: C’est généralement au Père, ou Elohim, que l’on donne le titre de Dieu .
(Guide des Écritures, Triptyque, 1998, page 49).Toute la révélation depuis la chute est venue par Jésus-Christ, qui est le Jéhovah de l’Ancien- Testament.
(Joseph Fielding Smith, Doctrines du Salut, vol. 1, page 35).Jéhovah est Jésus-Christ prémortel et Il vint sur la terre en tant que fils de Marie…ordinairement, lorsque le mot Éternel apparaît dans l’A. T, il désigne Jéhovah.
(Guide des Écritures, Triptyque, 1998, page 105).
Disons-le tout de suite, le terme Jéhovah est une très mauvaise transcription du tétragramme sacré, le fameux yod hé waw hé. Nous avons rapidement relevé quelques textes d’une liste bien plus longue où Jéhovah le Christ est prié et sans les demi-mesures présentées par l’ami Panic! (Exode 8:4, Nombres 21:7, 1 Samuel 12:19, Jérémie 29:7, Jérémie 42:4, 1 Samuel 7:5…etc). La preuve est donc bien établie que Jésus, le Jéhovah de l’Ancien-Testament était totalement prié tout comme le Père. Entre nous soit dit, nous ne croyons pas que les noms Jéhovah et Elohim soit les seuls noms du Fils et du Père. Le Père dans l’Ancien-Testament est aussi appelé Yahweh! (Deutéronome 32:6). Mettons-nous à l’écoute de l’apologiste mormon:
A présent que nous enseigne le contexte ? Il nous enseigne que peu de temps avant sa lapidation, Etienne a vu le Père, et à sa droite Jésus-Christ. Il était placé dans une situation exceptionnelle, dramatique et magnifique à la fois. Il devait encore avoir cette vision à l’esprit lorsqu’il a demandé au Christ de recevoir son esprit, s’adressant à lui comme à un personnage réel se trouvant encore avec lui, en face de lui. C’est totalement différent d’une prière, disons…conventionnelle, normale. Etienne n’adressait pas une prière, mais une supplication ponctuelle à quelqu’un qui était réellement présent, à un Etre qui venait de lui apparaître, et, peut-être même, qui lui apparaissait encore.
Les mormons ne sont absolument pas encouragés à prier Jésus. Le texte de l’ami suisse est là nu dans sa superficialité. Etienne ne priait pas Jésus, c’était tout simplement une supplication ponctuelle. C’est tout à fait différent d’une prière! !! Nous le verrons plus tard, dans ses derniers mails, il assure avec aplomb que Jésus pouvait être prié. Chez lui, tout et le contraire de tout est possible. Relisons ce magnifique texte:
« Et ils lapidaient Etienne qui priait et disait: Seigneur Jésus, reçois mon esprit! Puis, s’étant mis à genoux, il s’écria d’une voix forte: Seigneur, ne leur impute pas ce péché! Et, après ces paroles, il s’endormit ».
(Actes 7:59-60).
– Précisons que la vision du Père et du Fils n’a pas eu lieu lors de l’exécution mais au sanhédrin, le tribunal juif.
– Etienne a vu le Père et le Fils et justement dans ce cas, il ne s’adresse pas au Père mais uniquement à Christ! Serait-ce un crime de lèse-majesté ? Certainement pas! Il honore, il adore le Fils sur un pied d’égalité avec le Père. (afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père). (Jean 5:23). Comme nous l’écrivions dans notre ouvrage « Témoins de Jéhovah, une nouvelle perspective, Editeurs de littérature biblique, Braine-l’Alleud, 2003), puisque les chrétiens sont appelés à honorer le Fils comme ils honorent le Père, si le Père est adoré, de la même façon le Fils l’est aussi! Ni plus ni moins! Si je prie le Père, je dois de la même façon prier le Fils. Ce n’est vraiment pas difficile à comprendre, encore faut-il avoir le Saint-Esprit. Mais la prière adressée au Fils n’est-elle qu’une simple exception comme l’affirme Mr. Panic ?
Le Livre de Mormon est unanime avec la Bible pour affirmer qu’en temps normal, c’est le Père qui doit être prié au nom du Fils.
Parcourons ensemble le Nouveau-Testament:
« A tous ceux qui invoquent en quelque lieu que ce soit le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre ».
(1 Corinthiens 1:2).
Nous vous donnons la définition du verbe invoquer: « invoquer. V. T (latin invocare), appeler une puissance surnaturelle à l’aide par des prières, Larousse).
Appelez-vous Jésus à l’aide par des prières ? Les évangéliques le font mais il ne semble pas que ce soit le cas des mormons!
« Je vous écris ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. Nous avons auprès de lui cette assurance que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute et si nous savons qu’il nous écoute, nous savons que nous possédons la chose que nous LUI avons demandée ».
(1 Jean 5:13-15).
Un texte cristallin! L’apôtre Jean bien plus crédible que l’église mormone, encourage les chrétiens à prier Jésus-Christ (pas seulement lorsqu’Il apparaît quelque part). Ceux qui vont à l’encontre de cette bonne nouvelle sont en fait des falsificateurs.
« Celui qui atteste ces choses dit: ‘Oui je viens bientôt, amen, viens Seigneur Jésus ».
(Apocalypse 22:20).
Jean encore lui, insiste sur la prière adressée à Christ. Il est significatif que la Parole de Dieu se termine par une prière adressée à Jésus!
« Si vous ME demandez quelque chose en mon nom, je le ferai ».
(Jean 14:14).
Le texte grec original comporte « me » (mé) ce qui prouve que c’est bien Jésus-Christ qui est prié! Ceci étant dit, les chrétiens que nous sommes prient sans aucun problème le Père également et nous savons en effet qu’en priant le Fils, nous honorons le Père, ce que les mormons ne font certainement pas! (Jean 5:23).
« Trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’éloigner de moi et Il m’a dit: Ma grâce te suffit car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai volontiers de mes faiblesses afin que LA PUISSANCE DE CHRIST repose sur moi ».
(2 Corinthiens 12:8-9).
L’apôtre Paul n’était certainement pas un saint des derniers jours mais comme tous les chrétiens bibliques un saint de tous les jours. Lui aussi priait et le Père et le Fils.
« Les quatre êtres vivants et les 24 anciens se prosternaient devant l’Agneau (Jésus) tenant chacun une harpe et des coupes d’or remplies de parfum qui sont les PRIERES des saints ».
(Apocalypse 5:8).
A l’instar de ces modèles de foi, adressons également nos prières à l’Agneau.
Monsieur Panic a beau étaler les textes de prières adressés au Père (le Notre Père par exemple), les chrétiens bibliques prient très activement le Père tout autant que le Fils. Nos cultes personnels et publics le prouvent amplement. Ce qui va suivre maintenant est bouleversant. Nous nous proposons de prendre l’avis de grosses pointures mormones!
C’est…de croire en Jésus-Christ, de le reconnaître comme Sauveur, de rechercher à être proche de lui et de s’attacher à lui, de se lier d’amitié avec lui. Faites ce qui est nécessaire pour établir et contretenir une communication avec notre Sauveur.
(Brigham Young, Journal of Discourses, vol. 8, page 339).
Comment serait-il possible d’établir et de maintenir une communication, d’être proche de Christ, de s’attacher à Lui et se lier d’amitié, d’entretenir une communication si on fait abstraction de la prière ?
Soyons suffisamment motivés par ce que nous avons entendu sur le Christ pour vouloir établir des liens personnels et profonds avec lui. Si nous passons du temps en sa compagnie en priant très fort et en méditant d’une manière réfléchie, nous acquérrons une connaissance du Dieu que nous adorons et nous comprendrons qu’il est vraiment notre ami le plus cher .
(David Whetten, l’Etoile, février 1980, page 7).
Nous sommes aux antipodes de la position de Monsieur Panic qui affirme sans pouvoir le prouver que Christ n’est prié que lorsqu’il apparaît physiquement.
C’est le Fils de Dieu. C’est Jésus-Christ que nous adorons de toute notre âme, de toute notre pensée, de tout notre cœur et de toute notre force. C’est lui le Fils de Dieu.
(Spencer W. Kimball, l’Etoile, avril 1976, page 70).
Il est impossible de concrétiser un tel culte sans la prière. Il ne faut pas être grand théologien pour savoir que la prière fait partie de l’adoration.
Le Président Benson nous a donné une clef afin que nous puissions devenir quelqu’un qui connaisse le Berger. Il nous a dit: Connaître Christ nécessite l’étude des Écritures ainsi que l’étude des témoignages de ceux qui l’ont connu. Nous arrivons à le connaître PAR LA PRIERE et l’inspiration et la révélation que Dieu a promis à ceux qui gardent ses commandements .
(Robert E. Wells, The Ensign, novembre 1980, page 12).
Ne pas prier Jésus c’est méconnaître le Christ!
Y-a-t-il un problème dans ce monde que l’adoration du Seigneur Jésus-Christ ne puisse résoudre ? Si nous adorons en esprit et en vérité, DANS UNE PUISSANTE PRIERE accompagnée d’œuvres de justice, chaque problème trouvera un heureux dénouement.
(Chauncey C. Riddle, The Ensign, mars 1975, page 19).
Quelle clarté dans ces propos ? On est loin des rares petites prières à la dérobée de la doctrine de Monsieur Panic!
Lorsque mon esprit se saisit de cette pensée, je m’écrie dans mon cœur: O Jésus, fils de Dieu, aie pitié de moi, qui suis dans le fiel de l’amertume…
(Alma 36:17-20 repris dans l’Etoile de mai 1976, page 29).Sur son ordre, les douze et la multitude s’agenouillèrent en prière et ils prièrent Jésus, l’appelant leur Seigneur et leur Dieu .
(James E. Talmage, Jésus le Christ, page 893).Ceux qui sont habituellement adonnés au vice, à l’immoralité et aux abominations, ceux qui marchent dans l’indulgence quotidienne du désir illégal, ceux qui ne croient pas en Jésus-Christ, ni NE CHERCHENT A LE PRIER et à garder ses commandements…
(Parley P. Pratt, Key of the Science of Theology, 1891, pages 127-128)
Il existe des situations dangereuses lorsque l’on ne prie pas Christ!
Je n’ai reçu la rémission de mes péchés qu’après avoir imploré la miséricorde du Seigneur Jésus-Christ. Mais voici, je l’ai imploré et j’ai trouvé la paix de mon âme.
(Alma 38:8).Mais moi, Abraham et Lot, le fils de mon frère, nous priâmes le Seigneur et le Seigneur m’apparut et me dit:’…mon nom est Jéhovah .
(Perle de Grand Prix, Abraham 2:6-8).
Jéhova étant Jésus, tirons notre conclusion!
Ecoutez la voix de Jésus-Christ votre Rédempteur, le Grand Je suis, dont le bras de miséricorde a expié vos péchés. Qui rassemblera mon peuple…et m’INVOQUERONT en PRIERE FERVENTE .
(Doctrine & Alliances 29:1-2).O Jéhovah sois miséricordieux envers ce peuple, et, puisque tous les hommes sont pécheurs, pardonne les transgressions de ton peuple et qu’elles soient effacées à jamais .
(Doctrine & Alliances 109:34).
Les livres canoniques mormons réfutent avec force la position friable de notre ami Panic!
Ce dernier va tenter d’expliquer une référence du Livre de Mormon où il est dit que Jésus est prié!
Le verset de 3 Néphi 19:18 est en tout point comparable à l’expérience d’Etienne commentée ci-dessus, si ce n’est que dans le cas présent, Jésus est encore au milieu de l’assemblée qui le prie…étrangement Monsieur Piette omet de citer le verset 22 qui explique pourtant cette dérogation à la règle:…et tu vois qu’ils croient en moi parce que tu les entends, et ils me(Jésus) prient parce que je suis avec eux .
Il est bon de savoir qu’il est légitime de prier Jésus lorsqu’Il est présent avec les siens! Il est correct alors pour les chrétiens de prier Jésus à chaque moment puisqu’il fait les deux promesses suivantes:
« Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux ». (Matthieu 18:20).
« Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde ». (Matthieu 28:20).
Voici Monsieur Panic la raison pour laquelle les chrétiens bibliques aiment prier Jésus lors des cultes chrétiens. Selon ses promesses, Jésus est avec nous et nous le prions. Par contre si Monsieur Panic ne prie pas Jésus, à moins que Christ ne lui apparaisse, nous devons en déduire qu’il ne connaît pas le Fils de Dieu. Cependant, nous nous permettons de douter que tous ses coreligionnaires soient d’accord avec lui! Sa propre Église n’avalisera certainement pas ses déclarations. Il parle pour lui-même et ne représente que lui-même.
Il écrit ce qui suit:
Si vous me relisez attentivement, vous noterez que je n’ai jamais dit qu’on ne devait pas prier Jésus.
Tiens donc! Et ceci alors ?
Nous prions le Père au nom du Fils de Dieu, nous ne prions pas le Fils de Dieu.
D’une manière plus théologique, la Parole de Dieu interdit formellement de prier et d’adorer une quelconque créature, le décalogue est très clair sur cette question. Or Jésus est le Créateur et non une créature, preuve que le christ mormon n’est pas le Christ des chrétiens. (Colossiens 1:16, Jean 1:3).
Le texte d’Hébreux 7:3 enseigne que Jésus n’a pas de commencement et notre interlocuteur de se focaliser sur Melchisédek:
Nous sommes obligés d’admettre qu’Hébreux 7:3 est un verset qui sort un peu de l’harmonie biblique, une sorte de pavé dans la mare. Et si cette disharmonie était due à un mauvais copiage des textes originels ? C’est hautement possible…
Pour affirmer qu’un texte néo-testamentaire n’est pas fiable, il faut des preuves et Monsieur Panic n’en a aucune. Il suffit de consulter le texte original (Nouveau Testament Interlinéaire Grec-Français, Maurice Carrez, 1993), ce texte se retrouve dans tous les manuscrits.
On n’échafaude jamais des théories burlesques pour soutenir une thèse quelconque. Quant à la Bible inspirée de Joseph Smith, l’Église Mormone ne la reconnaît même pas. Tous les spécialistes des Écritures quelque soit leur confession l’écarte comme n’étant absolument pas sérieuse. Pourquoi notre ami Panic ne se renseigne-t-il pas avant de s’embarquer dans de telles hypothèses ? Non Hébreux 7:3 ne sort pas de l’harmonie biblique, c’est Monsieur Panic qui s’en écarte totalement.
« En cela, Melchisédek est le type du Christ éternel qui apparaît subitement au milieu d’Israël ».
(Nouveau dictionnaire biblique, Emmaüs, CH-St Lègier, 1975).
Christian Piette
Notes:
* Cet article date d’octobre 2002.
Actualisation Nov. 2006: Comme nous le signale un des responsable de SDJ-Mormons – Monsieur Panic en personne, « Gnolaum n’est plus en ligne, mais son contenu fut en grande partie repris par SDJ-Mormons… » … qui aussi a été arrêté (2015).
ex-Wicca / Sataniste témoigne: J’ai CHOISI la vie
Nous avons rencontré une personne ex-adepte de la Wicca, ayant gravis les marches jusqu’au Satanisme. Le simple fait de témoigner envers nous a réveillé en elle ces anciens démons et elle était à deux doigts de se suicider quelques jours plus tard. Elle se sentait encore mal à l’aise en entendant des cantiques.
Le Satanisme même à l’hôpital et à la mort. Selon son témoignage, elle était proche d’un maître de la Wicca, et celui-ci lui a confirmé que le but ultime de ka Wicca est aussi l’adoration de Satan.
Elle est devenue sataniste a fait un pacte avec Satan, et elle a visitait aussi les Eglises pour savoir si on la reconnaitrait.
Témoignage
Je tiens tout d’abord à remercier les personnes qui, par leur soutien et leur affection, m’ont permis de persévérer jusqu’au bout du tunnel.
J’ai cherché Dieu dès mon plus jeune âge, non sans larmes, mais j’étais en même temps attirée par des forces ténébreuses qui me dominaient et me faisaient chuter à maintes reprises. Mais le Seigneur, dans son amour, était là et m’a rejointe jusque dans les profondeurs de l’abîme.
Pourtant j’étais dans l’incapacité de faire un choix …
Mais Dieu avait son heure. Il est venu à mon secours et m’a aidée à renoncer petit à petit à Satan et à ses œuvres. Jésus-Christ a eu la victoire. Il a vaincu les puissances des ténèbres à la croix. C’est de Son amour dont j’avais soif! Il a parlé à mon cœur par Sa Parole:
« Sois sans crainte, car je l’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom, TU ES A MOI! » (Esaïe 43, v. 1)
J’ai enfin pu dire OUI au seul vrai Dieu qui nous a aimés et sauvés en Jésus-Christ. Quelle joie d’avoir pu choisir le Seigneur et avoir l’assurance de passer l’éternité, en sa présence! Il a valu la peine de persévérer !
Anonyme: (Ex-membre de la wicca et du satanisme en contact avec Vigi-Sectes)
Joseph Smith — le fondateur du mormonisme — est-il un prophète ?
… c’est ma croyance que le moment de notre libération sera là dans les 5 années qui viennent, |
Des millions de personnes ont placé leur confiance et leur salut entre les mains de Joseph Smith, l’un des plus remarquables faux prophètes dans l’histoire de l’humanité. Il est donc capital de vérifier si cet homme répond aux divers critères imposés aux prophètes parlant au nom de l’Éternel.
Commençons par le critère de l’humilité et voyons si Joseph Smith correspond à ce premier examen !
l’humilité est une des vertus fondamentales de tout bon chrétien, le Seigneur la possédait au plus haut degré et ne manquait pas de l’enseigner à chaque occasion et par tous les moyens. Au fait, l’humilité est souvent la marque d’un réel grand homme .
(L’Etoile, septembre 1938, vol.11, page 205)
John Widtsoe écrit ce qui suit concernant Joseph Smith:
Son manque absolu de vanité étant une preuve de plus de sa droiture et de sa dévotion à son idéal d’éternelle vérité .
(L’Etoile, janvier 1947, page 9)
A l’encontre de ces deux textes précités, il est très aisé de vérifier que l’initiateur du mormonisme était un immonde individu ! Il était vaniteux et son orgueil dépassait tous les autres exemples de fondateurs
de sectes. Découvrons ensemble quelques exemples:
Je suis le seul homme qui ait été capable de tenir une Église unie depuis l’époque d’Adam… ni Paul, ni Jean, ni Pierre, NI JÉSUS n’ont pu le faire. JE ME GLORIFIE qu’aucun homme n’ait pu accomplir un travail comme moi. Les disciples de JÉSUS se sont écartés de lui mais les saints des derniers jours ne m’ont pas encore abandonnés.
(Joseph Smith, History of the Church, vol. 6, pages 408-409)Je suis un grand avocat, un très grand avocat et je possède la compréhension des cieux, de la terre et de l’enfer afin de répandre la connaissance qui engloutira tous les avocats, les docteurs et les autres grands corps”
(Joseph Smith, History of the Church, vol.5, page 289.)Je combats les erreurs des siècles, je rencontre la violence des émeutes, je tiens tête aux procédés illégaux de l’autorité exécutive, je tranche le nœud gordien des puissances et je résous les problèmes mathématiques des Universités avec la vérité du diamant et Dieu est à mon côté droit
(Joseph Smith, History of the Church, vol.6, page 78)
Joseph Smith est l’exemple parfait du mythomane ! La Bible et les textes canoniques mormons vont à l’encontre de cette propension à l’élévation . ( Proverbes 16:19, Philippiens 2:3, Mosiah 4:11.)
Le prophétisme illégitime de Joseph Smith
La bible et les Autorités mormones donnent une définition précise et correcte des marques du faux prophétisme. Pour elles, il est détectable grâce aux fausses prophéties données par celui qui prétend parler au nom du Seigneur.
Les références bibliques sont claires et irréfutables ! (Deutéronome 18:22, Jérémie 28:9 et Matthieu 7:15.)
Qu’en pensent les Autorités mormones ?
Bruce . Mc Conkie (apôtre et théologien.)
Les faux prophètes- la malédiction et le fléau du monde ! Comme c’est terrible, effrayant et mal lorsque quelqu’un prétend parler au nom de Dieu en conduisant des hommes vers le salut alors qu’en fait son message est faux, la doctrine aussi et sa prophétie qui ne s’accomplit pas
(The Mortal Messiah, vol.2, pages 168-169.)
Jack H. West ( apologiste mormon.)
Vous savez qu’un des tests d’un prophète, c’est que ses prophéties ne se confirment pas. Ces gens n’étaient pas prophètes, n’est-il pas vrai ?
(Le Procès du bois de Joseph, l’ Etoile, août 1963, page 305.)
C’est très certainement un test précieux qui va nous permettre de situer Joseph Smith avec précision ! Nous avons une douzaine de fausses prophéties le concernant mais faute de place, nous allons en sélectionner trois !
Le retour de Christ pour 1891:
En 1835, Joseph Smith a prophétisé la venue de Christ dans les 56 années à venir, soit en 1891 !
C’était la volonté de Dieu que ceux qui viennent en Sion avec la détermination de donner leur vie si nécessaire, devaient être ordonnés au ministère et aller élaguer la vigne pour l’ultime période, pour la venue du Seigneur qui est proche. De même TOUT SERA TERMINE DANS 56 ANS
(Joseph Smith, History of the Church, vol.2, page 182, 14-15 février 1835, Millenial
Star, vol.15, page 205.)
Joseph Smith n’en reste pas là, il continue à donner dans la prophétie!
… je prophétise dans le nom du Seigneur-Dieu, ET QUE CELA SOIT ECRIT: le Fils de l’homme ne viendra pas des cieux avant que je n’ai 85 ans, c’est-à-dire aux environs de 1890
(The Diaries of Joseph Smith, page 349, 10 mars-14 juillet 1843.)
Klaus Hansen, auteur mormon précise:
En 1890, il existait une croyance très répandue parmi les membres de l’Église que la prédiction de Joseph Smith de 1835, que tout serait fini dans 56 ans allait être accomplie
( Dialogue, A Journal of Mormon Thought, automne 1966, page 76.)
D’autres sources mormones prouvent en effet que les mormons s’attendaient au retour de Christ pour cette période 1890-1891 !
Jeudi 14 octobre-Ce qui suit sont les paroles de l’apôtre Moses Thatcher prononcées à Lewinston… c’est ma croyance que le moment de notre libération sera là dans les 5 années qui viennent, la date indiquée étant le 14 février 1891… et que l’homme ressuscité ne sera personne d’autre que le prophète Joseph Smith… le gouvernement passera entre les mains des saints et ce, dans les 5 années qui viennent
(Abraham K. Cannon, Daily Journal, 14 octobre 1886, BYU Library.)
Le temple en Sion, dans le Comte de Jackson (Missouri)
Dans une révélation donnée par le fondateur du mormonisme, nous relevons cette fausse prophétie !
Oui, parole du Seigneur concernant son Église, établie dans les derniers jours pour la restauration de son peuple… pour le rassemblement de ses saints qui se tiendront sur le Mont de Sion, lequel sera la ville de la Nouvelle Jérusalem. Laquelle ville sera bâtie, en commençant par l’emplacement du temple qui a été désigné par le doigt de Dieu sur les limites occidentales de l’Etat du Missouri et dédié de la main de Joseph Smith… en vérité, telle
est la Parole du Seigneur: que la ville de la Nouvelle Jérusalem soit édifiée par le rassemblement des saints en commençant par cet endroit, à savoir l’endroit du temple, lequel sera édifié EN CETTE GÉNÉRATION.CAR, EN VÉRITÉ , CETTE GÉNÉRATION NE PASSERA PAS ENTIÈREMENT QU’UNE MAISON NE SOIT CONSTRUITE AU SEIGNEUR et qu’un nuage ne repose sur elle… c’est pourquoi, comme je l’ai dit à propos des fils de Moïse. Car les fils de Moïse offriront une offrande et un sacrifice acceptables dans la maison du Seigneur, LAQUELLE MAISON SERA BÂTIE AU SEIGNEUR DANS CETTE GÉNÉRATION, à l’emplacement consacré comme je l’ai décidé.
(Doctrine & Alliances 84:2-5 et 31, 22 et 23 septembre 1832.)
Remarquons que cette prophétie donnée en 1832 déclare bien qu’un temple serait édifié aux frontières occidentales du Missouri (non loin de Kansas City), avant que tous ceux qui vivaient au moment de l’énoncé de la prophétie ne disparaissent tous. Les responsables mormons comprenaient cette prophétie dans les termes dans lesquels elle a été écrite ! Bien que les mormons aient été chassés du Missouri, ils s’attendaient à y revenir promptement afin d’accomplir la prophétie ! En voici les preuves:
Qui est prêt pour le retour au pieu central de Sion ?… laissez-moi vous rappeler qu’il a été prédit que cette génération ne passerait pas qu’un temple ne soit construit et que la gloire du Seigneur ne repose dessus selon les promesses
(George Q. Cannon, Journal des discours, vol.10, page 344, octobre 1864.)
En 1870, l’apôtre mormon Orson Pratt maintenait que le temple missourien serait construit dans sa génération:
Nous avons confiance de revenir dans le Comté de Jackson … il en existe beaucoup en vie dont la foi est de revenir dans le Comté de Jackson et les choses à venir sont aussi fermes et fixées que le trône du Tout-Puissant.
(Journal des Discours, vol.13 , page 183, 10 avril 1870.)
Pratt précisera:
… Dieu a promis en l’année 1832 que nous devions revenir dans le Comté de Jackson, construire la ville de Sion avant que cette génération passe… nous croyons en ces promesses prononcées par LA BOUCHE DE JEHOVAH. Les saints des derniers jours s’attendent à voir l’accomplissement de cette promesse pendant la génération qui vivait en 1832 autant qu’ils s’attendent à voir le soleil se lever demain matin. Pourquoi ? Parce que Dieu ne peut mentir. Il accomplira toutes ses promesses. Il a parlé, cela doit s’accomplir, c’est notre foi.
(Journal des Discours, vol.13, page 362, 5 mai 1870.)
Nous pouvons aisément vérifier que le dieu de Joseph Smith n’est pas le Dieu de Vérité ! Klaus Hansen, auteur mormon déjà cité démontre qu’ à une date aussi tardive que 1900, Lorenzo Snow, 5ème président de l’Église
mormone espérait encore l’accomplissement de la prophétie:
En 1900, le successeur de Woodruff, Lorenzo Snow affirma dans une réunion spéciale de prêtrise au temple de Salt Lake City qu’il existait ici beaucoup de personnes l’écoutant, la grande majorité qui vivront afin d’aller dans le Comté de Jackson afin d’y construire le temple .
(Dialogue: A Journal of Mormon Thought, automne 1966, page 74.)
35 ans plus tard, Joseph Fielding Smith qui devint président
de l’Église en 1970 maintenait que la prophétie allait s’accomplir:
Je crois fermement qu’il en est de cette génération qui vivaient lorsque cette révélation fut donnée qui seront en vie lorsque le temple sera édifié.
(Le chemin de la perfection, page 253.)
Qu’il y ait encore des centenaires en 1935 qui étaient dans ce monde en 1832 reste dans le domaine des possibilités mais en 2003, nous pouvons assurer que cette prophétie de Joseph Smith sonne le glas de ses prétentions.
prophétiques ! Réalisant plus tard l’impossibilité de la chose, Joseph Fielding Smith écrira:
Il est également raisonnable de penser que plus aucune âme vivant en 1832 ne vit encore sur la terre
(Answers To Gospel Questions, vol.4, page 112.)
Voici 171 années que la fausse prédiction de Joseph Smith a été donnée. Il est clair sur base des recommandations bibliques mais aussi de textes mormons que nous pouvons assurer que Joseph Smith est un faux prophète !
Il y a quelques années, un mormon francilien dans une rage très mal contenue nous écrivait ce qui suit:
Vous appuyant sur ce verset, vous en déduisez que Hebert Kimball, G. Cannon, O. Pratt et Joseph Smith sont de faux prophètes. Je ne puis vérifier vos arguments puisés dites-vous dans le Journal des discours et dans History of the Church. Par contre, chacun peut vérifier facilement vos citations dans Doctrine & Alliances et constater une fois de plus vos tricheries… faux prophète dites-vous parce que Joseph Smith avait prévu la construction d’un temple dans sa génération, lequel sera édifié en cette génération
(Doctrine & Alliances 84:4.)
Non, dites-vous avec aplomb car il me suffit de vous renvoyer à votre page 139 dans laquelle vous présentez Joseph donnant l’ordre de sacrifier un agneau dans le temple de Kirtland… vous savez donc parfaitement que le temple de Kirtland existait à l’époque de Joseph Smith ayant été dédicacé en 1836, 8 ans avant le martyr de Joseph(Travail de Monsieur Trehin, Hauts de Seine.)
Ce texte, il faut le dire, est révélateur une fois de plus de la grande superficialité des amateurs mormons. Comme on doit à tout prix trouver une solution, on dit n’importe quoi ! Le simple bon sens nous permet de vérifier que le temple de Kirtland se trouve dans l’Ohio non loin de la frontière avec la Pennsylvanie et il n’a absolument rien à voir avec celui qui devait être construit dans le Comté de Jackson dans le Missouri, là où selon les mormons se trouvait le Jardin d’Eden. De plus, le temple de Kirtland n’appartient même plus à l’Église mormone !
Si cela vous intéresse, nous pouvons vous donner dix autres fausses prophéties émanant de Joseph Smith !
La révélation canadienne
David Whitmer, un des trois témoins du livre de Mormon relate une fausse révélation que Joseph Smith délivra alors que le livre de Mormon était encore chez l’imprimeur Grandin !
Alors que le livre de Mormon se trouvait encore entre les mains de l’imprimeur, on eut besoin de plus d’argent pour le terminer. Nous comptions sur Martin Harris qui faisait de son mieux pour vendre une partie de sa ferme en vue d’obtenir les fonds nécessaires. Après un certain laps de temps, Hyrum Smith et d’autres avec lui commencèrent à s’impatienter, pensant que Martin Harris péchait de par sa lenteur à vendre sa ferme, bien que ce fut pour lui un réel sacrifice. Frère Hyrum pensait qu’ils ne devaient pas compter plus longtemps sur Martin Harris et q’on devait se procurer l’argent d’une autre façon et ne pas laisser Martin avoir quoique ce soit affaire avec la publication du
livre, ni recevoir aucun bénéfice s’il devait y avoir du profit… frère Hyrum déclara qu’il lui fut suggéré que quelques frères puissent partir au Canada et vendre les droits d’auteur du livre de Mormon pour une somme considérable et il persuada Joseph de demander avis au Seigneur. Joseph se décida à le faire.
Il n’avait pas encore abandonné la pierre et il reçut une révélation disant que quelques frères devaient aller à Toronto au Canada et qu’ils y vendent les droits d’auteur du livre de Momon. Hiram Page et Oliver Cowdery allèrent à Toronto et échouèrent lamentablement en essayant de vendre les droits d’auteur, revenant sans argent. Joseph était à la maison de mon père lorsqu’ils revinrent. J’étais là aussi et je suis témoin oculaire de ces faits… bien sûr, nous étions tous très troublés et nous demandâmes à Joseph comment il se faisait qu’il ait reçu une révélation du Seigneur disant que quelques frères devaient aller à Toronto afin d’y vendre les droits d’auteur et que les frères aient totalement échoué dans leur entreprise ? Joseph ne savait pas comment cela était possible et il demanda alors au Seigneur et la révélation suivante sortit de la pierre:
Certaines révélations sont de Dieu, certaines de l’homme et d’autres du diable. Par là, nous constatons que la révélation d’aller à Toronto afin d’y vendre les droits d’auteur n’était pas de Dieu, mais du diable ou du cœur de l’homme.
(An Address To All BeliÈvers in Christ, 1887, pages 30 et 31.)
Selon Richard Llyod Anderson, la prédiction ne s’est pas réalisée suite au fait que les deux voyageurs avaient endurci leur coeur! (Ensign, avril 1987, page 24.) Cette explication ne tient pas la route pour diverses raisons !
- Rien mais absolument rien ne laisse supposer qu’ils aient endurci leur cœur lors de leur périple)
- Anderson cite une lettre d’Hiram Page, or celui-ci était considéré comme étant un fanatique et l’auteur de fausses déclarations.
- L’explication donnée par Joseph Smith et reprise nous allons le voir par Brigham Roberts démontre que le prophète mormon n’a pas utilisé cette échappatoire, ce qu’il n’aurait pas manqué de faire si la prophétie
était conditionnelle !
L’historien et théologien mormon Brigham H. Roberts fit le commentaire suivant concernant cette révélation canadienne:
… se peut-il que l’incident de Toronto et l’explication du prophète puisse être acceptée en croyant encore en lui comme étant un homme inspiré, un prophète de Dieu ? Je réponds sans hésitation par ’affirmative. Il est certain que la révélation concernant le voyage de Toronto ne provenait pas de Dieu sinon elle n’aurait pas échoué. Mais le prophète, surmené dans sa profonde anxiété pour le progrès de l’œuvre vit refléter dans la pierre de voyant sa propre pensée ou celle qui lui fut suggérée par son frère Hyrum, plutôt que la pensée du Seigneur… dans cet exemple, Joseph ne fut évidemment pas conduit
par l’inspiration du Seigneur.
(A Comprehensive History of the Church, vol.1, page 165.)
Quelle explication! Roberts se rend-il compte que tous les faux prophètes pourraient avancer un tel raisonnement. Ma prophétie ne s’est pas accomplie parce que j’étais fatigué, tendu, occupé, anxieux et je n’ai pas remarqué que ce n’était pas Dieu qui me conduisait. Dites cela à un cheval de bois et vous allez ramasser un coup de patte !
Christian Piette
Un homme s’arrache les 2 yeux pour apaiser la colère des dieux
Monsieur Mudukappa Karadi, un pauvre paysan de 40 ans, s’est auto-mutilé d’abord un œil pour apaiser son dieu Shankaraiajja math ( 2008-08-28).
Continuer la lecture de Un homme s’arrache les 2 yeux pour apaiser la colère des dieux
Encyclopédie des sciences religieuses: La religion des Musulmans, ou Mahométisme
Article de l’Encyclopédie des sciences religieuses de 1877–
Le mahométisme ou islamisme, professé actuellement par plus de cent millions d’individus, est la religion des Arabes, des Persans, des Afghans, des Turcs, des Tartares, de l’Archipel indien, d’une partie de l’Indoustan et de toute l’Afrique septentrionale, depuis l’Egypte jusqu’au Maroc (voir Vambéry, Der Islam in neunzehnten Jahrhundert, Leipzig. 1875). En Chine, rapidement du terrain (voir Dabry de Thiersant, Le mahométisme en Chine et dans le Turkestan oriental, Paris, 1878). En Afrique, il se répand de plus en plus parmi les tribus idolâtres du centre (Bosworth Smith, Mohammed and Mohammedanism, 2e édit.). Mais si cette propagande active, qui pourrait devenir un danger pour l’avenir, mérite de fixer les regards des hommes politiques, le philosophe et l’historien, comme le fait observer Sprenger dans sa belle vie de Mahomet (Das Leben und die Lehre des Mohammed, 3 vol.) n’ont guère moins intérêt à étudier une religion sur la naissance et le développement de laquelle nous possédons les informations les plus sûres et les plus abondantes.
Et d’ailleurs, pendant le moyen âge, l’histoire du mahométisme est l’histoire même de la civilisation. C’est grâce aux musulmans que la science et la philosophie grecques, tirées de l’oubli, sont venues réveiller l’Occident et provoquer le grand mouvement intellectuel qui aboutit à la rénovation de Bacon (voir Renan, Averroès et l’ Averroïsme; Sprenger, ouvrage cité, introd., p. 4 ; Dieterici, Die Lehre von der Weltseele bei den Arabern im X. Jahrhundert, introd ; Dugat, Hist. des philosophes et des théologiens musulmans, préface).
— Au septième siècle de notre ère, le vieux monde agonisait. La conquête arabe lui infusa un sang nouveau. Mahomet avait emprunté sa doctrine tout entière aux étrangers. En échange il leur donna le Coran qui fut le point de départ d’une culture nouvelle ; car c’est pour préserver leur livre sacré contre toute altération que les musulmans durent créer, peu après la mort du prophète, la grammaire, la lexicographie et l’exégèse, laquelle, à son tour, donna naissance à la théologie, sœur de la philosophie. C’est ainsi qu’amenés à la curiosité scientifique, les musulmans, sous le règne des premiers Abbâsides, exhumèrent Aristote, Platon, Euclide, Archimède que par l’intermédiaire des Arabes d’Espagne ils transmirent à nos écoles d’Occident.
— Avant Sprenger, on attribuait le triomphe éclatant de Mahomet à des causes plus ou moins bizarres. Muir y voyait la main de Satan. Selon Carlyle, Mahomet était un de ces héros qui, de temps à autre, apparaissent au monde pour y accomplir l’oeuvre de la prédestination. En Allemagne, on rangeait Mahomet au nombre des prophètes, négligeant d’expliquer ce qu’on entendait par ce terme de prophète. Le premier, Sprenger a fait toucher du doigt la vraie cause du succès de l’islamisme. A l’époque où parut Mahomet, l’empire byzantin et celui des Perses s’effondraient d’eux-mêmes. Les Syriens chrétiens, opprimés par les Grecs, n’aspiraient qu’à s’en affranchir. Les Perses étaient hors d’état de résister. D’autre part, l’islamisme se présentait comme une simple formule à prononcer:
Il n’y a pas d’autre Dieu qu’Allàh, et Mahomet est son envoyé
formule moyennant laquelle on entrait sous la protection d’une nation puissante, libre, égalitaire et victorieuse. C’est donc à la force brutale et à l’intérêt personnel qu’il faut attribuer la rapide extension de l’islamisme. Les premières conversions furent peu sincères. On le vit bien, dans la suite, lorsque les principales provinces Musulmanes devinrent des foyers d’hérésies fondées sur d’anciennes croyances que l’islamisme n’était point parvenu à déraciner. En Arabie même, le mahométisme ne dut son salut qu’à l’extrême division des tribus qui, subjuguées l’une après l’autre, finirent par se ranger sous les drapeaux des plus forts et par faire cause commune avec eux parce qu’ils étaient vainqueurs. Car ni Mahomet ni ses successeurs ne purent extirper cette indifférence naturelle des Bédouins en matière de religion qui faisait dire à Mahomet, dans le Coran (chap. ix, vers. 98):
Les Arabes du désert sont les plus endurcis dans leur infidélité et dans leur hypocrisie, et il faut naturellement s’attendre à ce qu’ils ignorent les préceptes que Dieu a révélés à son envoyé.
Encore aujourd’hui, c’est à peine s’ils connaissent la profession de foi musulmane, et plusieurs voyageurs attestent qu’au lever du jour ils se prosternent devant le soleil. Ces considérations n’ont point échappé au savant auteur de la vie de Mahomet non plus qu’au docte professeur de l’université de Leyde, M. Dozy, à qui la science est redevable d’un excellent Essai sur l’histoire de l’islamisme (traduit du hollandais par Victor Chauvin, Paris, Maisonneuve). Leurs ouvrages seront pour nous les plus sûrs des guides dans l’exposé que nous allons tracer du mahométisme.
— Lorsque parut Mahomet, l’Arabie comptait, au nord, au sud et à l’est, de nombreux adhérents au judaïsme, au christianisme et au parsisme ; mais les Arabes de la Mekke et des régions avoisinantes étaient restés attachés aux superstitions de leurs ancêtres. Ils avaient bien une notion vague d’un être supérieur, qu’il nommaient Allâh (contraction de Al-ilâh « le Dieu ») ; mais ce dieu leur paraissait trop haut pour qu’ils pussent entrer en relations avec lui. Aussi préféraient-ils s’adresser à ses filles, les Djinns, dont l’esprit était censé résider dans certains
arbres et certaines pierres et rochers. Les Bédouins remarquaient-ils quelque belle pierre, ils en faisaient leur idole, l’arrosant du sang de leurs chameaux et lui demandant en échange l’accomplissement de leurs vœux. Le centre du culte était la Kaabah, sorte de temple carré, placé au milieu de la Mekke; et où était adorée notamment l’idole principale de la tribu mekkoise des Qoréïchites, statue d’agate rapportée de Mésopotamie ou de Syrie et appelée Hobal (voir Wüstenfeld, Geschichte der Stadt Mekka, IV, § 14). Ce temple, célèbre dans toute l’Arabie et vénéré par toutes les tribus, était, une fois l’an, l’objet d’un pèlerinage. Chaque tribu y avait dressé son idole, en sorte qu’il en contenait trois cent soixante; au dire des historiens arabes.
On y voyait aussi cette fameuse pierre noire qui passait pour avoir servi de marchepied à Abraham, alors qu’il édifiait la Kaabah. En dehors de ces marques purement extérieures de respect, les Arabes ne se souciaient guère de religion. La notion d’une vie future choquait particulièrement leur bon sens. Or, sans cette croyance, il ne saurait exister de religion digne de ce nom. Pourtant quelques esprits distingués ne se contentaient pas des grossières idées de leurs compatriotes. Déjà Caussin dé Perceval, en son Essai sur l’histoire des Arabes, avait montré que Mahomet eut, dans les hanîfs, de véritables précurseurs (voir Barthélemy Saint-Hilaire, Mahomet et le Coran, p. 69). Sprenger a complété la démonstration. Le mot hanif signifie littéralement « qui penche plutôt d’un côté que d’un autre; qui se détourne de; sectaire. » Or ces hanîfs, rejetant les idoles, inclinaient à croire en un seul Dieu, créateur du ciel et de la terre, et à la volonté de qui les hommes doivent s’abandonner entièrement. En arabe, Islâm est le terme qui désigne cette soumission absolue aux décrets divins, et l’homme qui professe l’Islâm est dit moslim (d’où musulman). On s’explique donc très bien cet aveu de Mahomet, dans le Coran, qu’avant lui il existait déjà des musulmans.
— Les historiens arabes rapportent que plusieurs personnes de la famille de Mahomet et de celle de Khadîdjah, sa première femme, se déclaraient hanîfs, et protestaient contre l’adoration des idoles. Le hanîfisme avait été vraisemblablement introduit à la Mekke par un certain Zéïd ben ‘Amr qui s’était rendu en Syrie tout exprès pour s’y informer de la meilleure des religions. S’étant entretenu avec des juifs et des chrétiens, mais peu satisfait de leurs réponses aux questions qu’il leur posait, il les aurait priés de lui indiquer une autre religion, et ceux-ci l’auraient engagé à embrasser le hanîfisme ou religion d’Abraham, consistant en une simple profession de foi en un Dieu unique. De retour à la Mekke, Zéïd commença à prêcher publiquement l’unité de Dieu. Souvent on le voyait, le dos appuyé contre la Kaabah, adresser des conseils et des reproches à ses concitoyens ; et il disait à haute voix:
Oui, j’en jure par celui qui tient mon existence entre ses mains, je suis le seul parmi vous qui suive la religion d’Abraham
(On sait que les Arabes regardaient Abraham comme le père de leur race) ; après quoi il ajoutait:
O Allàh, si je savais quelle est la formule d’adoration qui te plaît le mieux, je la pratiquerais ; mais je ne la connais pas » (Voir Weil, Sirat ap. Barthélemy Saint-Hilaire, p. 73).
— Mahomet ayant épousé Khadîdjah, riche veuve de la Mekke, subit d’autant plus facilement l’influence des hanîfs que par sa nature il était très porté à la rêverie. il aimait beaucoup à s’entretenir avec Zéïd ben ‘Amr, avec des juifs et des chrétiens ; et depuis que son mariage avec la riche Khadîdjah lui avait enlevé tout souci de la vie matérielle, c’était les idées religieuses qui formaient le sujet ordinaire (le ses méditations. Sa mère Amînah, d’un tempérament très nerveux et très impressionnable, lui avait transmis le germe d’une maladie que ses symptômes, minutieusement décrits par les historiens musulmans, ont permis au docteur Sprenger d’assimiler avec l’hystérie. Les attaques de ce mal très semblable à l’épilepsie faisaient croire aux Qoréïchites que Mahomet était possédé d’un djinn. Lui- même en fut d’abord convaincu. Souvent il s’entendait appeler ; mais il avait beau regarder de tous côtés, il ne découvrait personne. Mahomet avait dépassé sa quarantième année lorsqu’il eut sa première révélation. Un jour (vers 612 de notre ère), se trouvant solitaire, sur le mont Hirâ situé à environ une heure de la Mekke, il s’endormit, accablé par la chaleur, et vit en songe un être surnaturel qui, s’approchant vivement, lui dit:
iqra’ « prêche. »
Il paraît certain qu’à cette époque Mahomet se sentait déjà poussé à prêcher l’unité de Dieu, voulant imiter en cela Zéïd ben’Amr et peut-être aussi d’après les conseils de Bahîrâ (voir l’article Coran). La vision qu’il eut d’un ange lui ordonnant de prêcher doit être sûrement attribuée à la surexcitation de son cerveau sous l’empire de ses préoccupations religieuses. Toutefois, c’était avec appréhension que Mahomet envisageait les luttes qu’il aurait à soutenir contre lès Mekkois s’il se décidait à combattre ouvertement leurs croyances établies: aussi, épouvanté de l’ordre que son propre esprit lui intimait en songe, répondit-il à l’ange:
Je ne suis pas un prédicateur.
Par deux fois l’être surnaturel répéta son commandement et par deux fois Mahomet le repoussa ; puis il se réveilla. Pendant longtemps il attendit en vain que la vision se renouvelât, et, persuadé qu’il avait été en butte à l’obsession d’un djinn, il résolut de mettre fin à ses jours en se précipitant du haut du mont Hirâ. A ce moment même, l’esprit se montra à lui et le salua du titre d’envoyé de Dieu. Cependant, Khadîdjah, inquiète de l’absence prolongée de son mari, avait envoyé des gens à sa recherche. Rentré près de sa femme, Mahomet lui fit part de ses visions et des doutes qu’elles suscitaient dans son âme. Khadîdjah, dit la tradition, le consola de son mieux, l’assurant que rien ne pourrait ébranler sa foi en lui et que Dieu l’avait certainement choisi pour être le prophète de sa nation. Néanmoins, effrayée de la confidence qu’elle avait reçue, elle eut recours aux lumières du vieux Waraqah, son cousin, hanîf comme elle. Celui-ci ne parut nullement étonné de ce qu’il apprenait.
Si ce que tu viens de me raconter est vrai, dit-il, ton mari a reçu une révélation et sera le prophète de notre peuple.
Peu après, Waraqah ayant rencontré Mahomet, l’aurait engagé à obéir aux ordres de l’ange et à prêcher. A partir de cette époque, Mahomet se crut réellement appelé à propager une religion nouvelle et si plus tard il trompa réellement ses compatriotes en leur donnant comme révélés des récits qu’il tenait du juif Bahîrâ ou en promulguant comme divines des lois dictées souvent par son caprice, c’est qu’ayant foi en sa mission, il pensait que le but justifie les moyens. Au surplus il faut distinguer trois périodes dans la carrière prophétique de Mahomet. La première, pendant laquelle il n’a que des idées peu arrêtées sur sa propre religion, est consacrée à détruire le paganisme et à y substituer la croyance en un seul Dieu et à une vie future dans laquelle seront récompensées les bonnes actions et punies les mauvaises. Dans la seconde période, Mahomet aux prises avec les Qoréïchites incrédules et railleurs se voit forcé d’improviser des réponses à des objections qu’il n’avait pas prévues
Si, lui disaient les Qoréïchi tes, tu es réellement l’envoyé d’Allah, opère quelque miracle.
Mis au pied du mur, Mahomet en est réduit à présenter le Coran même comme un miracle.
Eh bien, repartissent, les Qoréïchites, ton Coran a beau être un miracle il ne nous convainc pas. Pourquoi ton dieu, qui est si puissant, ne change-t-il pas nos cœurs ?
Ici, Mahomet répond par ce pitoyable argument:
Dieu dirige dans le vrai chemin qui il veut, et égare qui il veut. Vous êtes du nombre des égarés, ô Qoréïchites, et de ceux que de toute éternité Dieu prédestinait au feu de l’enfer.
Ainsi crée Mahomet par boutade son dogme de la prédestination, dogme qui est en contradiction
manifeste avec celui de l’acquisition, par les actes, du mérite ou du démérite. Cette contradiction n’échappa nullement aux fidèles, qui, du vivant même de Mahomet, lui exprimèrent leur étonnement.
Si tout est fixé d’avance, ô messager de Dieu, dit un jour un musulman à Mahomet, pourquoi donc agirais-je?
Mahomet, fort irrité de cette question indiscrète, répondit avec humeur que l’homme, ne sachant s’il était prédestiné au paradis ou à l’enfer, devait agir comme si ses actes n’étaient pas déterminés d’avance (voir S. Guyard, ‘Abd arRazzáq et son traité de la prédestination et du libre arbitre dans le Journal asiatique de février-mars 4873).
— Dans la troisième période, Mahomet, devenu le chef d’une puissante communauté, fut conduit à lui prescrire des lois et à régler définitivement les rites et cérémonies du culte. C’est alors qu’en sa qualité de prophète reconnu, il dut revêtir d’un caractère divin les résolutions que lui inspiraient les besoins du moment. Par exemple, Mahomet voulait conserver à la Mekke son rang de capitale de l’Arabie. Il imposa donc aux musulmans, scandalisés d’abord, mais bientôt soumis, de continuer à s’y rendre en pèlerinage pour y accomplir les sept tournées autour de la Kaabah. Or ce pèlerinage était, comme on l’a vu, l’une des anciennes coutumes du paganisme. C’est aussi durant cette période que Mahomet précisa le dogme de l’unité de Dieu, celui de sa mission et celui de la vie future.
— Les premiers convertis furent Khadîdjah, ‘Alî qui épuisa Fâtimah, fille de Mahomet, Zaïd, affranchi du prophète, Aboû Bekr l’un de ses beaux-pères, ‘Othmân et ‘Omar. D’autres, moins illustres, suivirent de près cet exemple. Aboû Bekr et ‘Omar, qui plus tard succédèrent à Mahomet, peuvent être considérés comme les colonnes de l’islamisme naissant. Sans eux, la religion de Mahomet eût infailliblement péri, étouffée dans son germe. Le prophète manquait de sens pratique et d’énergie dans l’action, qualités que possédaient éminemment la première Aboû Bekr et ‘Omar la seconde. Aussi Mahomet ne prenait-il jamais une décision sans l’avis de son beau-père: ‘Omar se chargeait de l’exécution. Et pourtant, malgré l’appui de ces deux hommes, les débuts de la prédication furent extrèmement pénibles. Il n’était pas d’injures et de menaces dont ne fussent accablés Mahomet et ses partisans. C’est pourquoi le prophète conseilla aux premiers musulmans d’émigrer en Abyssinie. La situation de Mahomet, demeuré presque seul, devint si intolérable que dans un moment de faiblesse il apostasia et associa à Allâh trois des idoles Qoréïchites, Allât, ‘Ozza et Manât (Coran, chap. LIII, vers. 19 ss.)
Les fugitifs d’Ayssinie revinrent alors à la Mekke; mais Mahomet s’étant rétracté, la persécution reprit de plus belle. Plusieurs musulmans furent mis à la torture. Sur ces entrefaites, les habitants de Médine, qui détestaient les Qoréïchites, ayant appris ce qui se passait à la Mekke, envoyèrent au prophète une députation pour lui offrir de le protéger lui et les siens. C’était une occasion de manifester leur haine contre les Qoréïchites. En outre, beaucoup de juifs résidaient à Médine: ils entretenaient souvent les Médinois de la venue d’un Messie qui devait faire passer la suprématie des mains des enfants d’Ismaël aux mains des fils d’Israël. Les Médinois virent dans Mahomet le Messie attendu et pour supplanter les juifs, ils s’empressèrent de le reconnaître. Mahomet accueillit avec joie ces ouvertures et députés médinois ayant embrassé l’islamisme et répondu des sentiments de leurs concitoyens, le prophète expédia ses partisans par petits groupes sans que les Mekkois missent obstacle à leur départ. Mais lorsqu’il ne resta plus à la Mekke que Mahomet, Aboû Bekr et ‘Ali, les Qoréïchites commencèrent à se repentir de ne point s’être opposés à la fuite des musulmans. Prévoyant que Mahomet, une fois à Médine, pourrait sérieusement entraver leur commerce en s’emparant des caravanes que chaque année ils envoyaient en Syrie, ils résolurent de mettre à mort leur compatriote. Averti de ce complot, Mahomet s’échappa secrètement de la ville en compagnie d’Aboû Bekr, et, trois jours après, ‘Ali, qui, revêtu du manteau vert du prophète, s’était jeté sur son lit afin de donner le change aux espions Qoréïchites aux aguets, vint le rejoindre à Médine. C’est là ce que les musulmans appellent Hidjrah l’hégire ou émigration de Mahomet. Cet événement, arrivé en de notre ère, est le point de départ de l’ère musulmane.
— Aussitôt installé à Médine, Mahomet s’occupa de régler le culte. Il fit construire un temple, Masdjid (« lieu de prosternation » d’où mosquée) et décida que cinq fois par jour les musulmans seraient appelés à la prière. Son esclave Bilâl fut chargé de ce soin et reçut le titre de Mo’azzin (Muezzin « qui annonce. » ) Les prières devaient être précédées d’ablutions. Pendant la prière, Mahomet remplissait les fonctions d’Imam « modèle » ): c’est-à-dire que, placé en avant des fidèles, et le visage tourné vers Jérusalem, il prononçait à haute voix la prière qui devait être répétée, en imitant tous ses gestes, par les assistants. Mahomet n’avait choisi Jérusalem pour Qiblah ( « point vers lequel on fait face » ) que pour se concilier les Juifs, fort nombreux à Médine. Plus tard, lorsqu’il eut exterminé ces hôtes incommodes qui le battaient sur son propre terrain, il remplaça Jérusalem par la Mekke, sa ville natale, et dès lors tous les musulmans en quelque lieu qu’il se trouvent s’orientent vers la Kaabah, au moment de la prière. Mahomet institua aussi le jeûne, emprunté aux juifs. Seulement il choisit pour le célébrer le mois de Ramadhân (Ramazan chez les Persans et les Turcs) neuvième mois de l’année arabe. A peine eut-il pris ces premières dispositions, le prophète songea à tirer vengeance des Qoréïchites. Par son ordre, les émigrés commencèrent à attaquer des caravanes mekkoises. On fit du butin et ce premier succès enflamma le courage des musulmans. Mais leur ardeur fut portée à son comble lorsque des révélations vinrent déclarer obligatoire la guerre sainte contre les infidèles (djihâd) et promettre aux martyrs de la foi (chahîd, pluriel chohadâ) qu’ils entreraient tout droit en paradis. Un grand nombre d’anecdotes montrent que cette perpective des jardins ombreux du paradis, rafraîchis par des cours d’eau et ornés de houris (Hoûr « femmes aux yeux noirs ») ne fut pas le moindre stimulant du courage des musulmans. Non seulement elle leur faisait mépriser la mort, mais elle la leur faisait désirer. Après quelques alternatives de succès et de revers, Mahomet, dont la puissance croissait de jour en jour, put réunir une armée forte de huit mille hommes et réaliser le but de sa vie. En 630, huitième année de l’hégire, il marcha contre la Mekke et s’en ’empara presque sans coup férir. Bon gré mal gré, les Qoréïchites durent se résigner à devenir musulmans. Ils adoptèrent la religion nouvelle sans enthousiasme, comme bien l’on pense, mais bientôt, comprenant que le pouvoir de Mahomet retombait en leurs mains, ils se rangèrent franchement du côté de leur vainqueur et les autres tribus de l’Arabie, comprenant que toute résistance était impossible, se soumirent à l’envi.
Maître de la Mekke, Mahomet se rendit à la Kaabah. Il donna l’ordre de briser les idoles, mais respecta la pierre noire comme ayant servi de marchepied à Abraham. Quant au pèlerinage, non seulement il ne l’abolit point, mais il en fit un des devoirs fondamentaux de l’islamisme. C’est que par là il assurait à sa propre tribu l’hégémonie et croyait consolider l’unité politique de l’Arabie. Deux ans plus tard, Mahomet s’éteignait à Médine où il fut enterré.
Outre les dogmes fondamentaux de l’unité de Dieu, de sa mission divine, de la prédestination et de la vie futur, Mahomet laissait aux musulmans cinq devoirs d’obligation divine à accomplir:
- la prière,
- le jeûne,
- l’aumône (ou dîme aumônière),
- la guerre sainte
- et le pèlerinage.
Il leur laissait aussi, dans le Coran, un code complet pour son époque de lois civiles et criminelles, code qui dans la suite des temps s’est accru des décisions rendues par les khalifes et docteurs de la loi. Nous n’avons pas à nous en occuper ici et nous nous bornerons à faire observer que relativement à la jurisprudence et aux rites les musulmans orthodoxes ont à choisir entre quatre sectes également reconnues qui ont été fondées du premier au troisième siècle de l’hégire par Aboû Hanîfah, Chafi’i’, Malik et lbn Hanbal, et dont les partisans se nomment hanafites, châfi’ites, malikites et hanbalites (voir le tableau si complet de l’islamisme moderne chez d’Ohsson, Tableau général de l’Empire Ottoman.) Nous ne traiterons pas davantage de la morale du Coran, car elle est tout entière empruntée au christianisme (sur les éléments chrétiens du Coran, voir E. Sayous, Jésus-Christ d’après Mahomet, Paris, 1880). Seulement il est important d’ajouter que les effets en sont neutralisés par la théorie de la prédestination qui, en dépit des déclarations de Mahomet relativement au libre arbitre, conduit au fatalisme et détruit toute idée de responsabilité chez l’homme. En vain, les théologiens musulmans ont tenté de réconcilier le déterminisme avec la liberté restreinte, comme l’avait fait déjà Mahomet lorsqu’il répondit à un Arabe qu’il faut agir sans se préoccuper de savoir si l’on est destiné au paradis ou à l’enfer. C’est précisément cette préoccupation qu’il était impossible aux musulmans de bannir de leur esprit, et la certitude de n’être qu’un instrument entre les mains de Dieu devait forcément étouffer en eux toute velléité d’user de leur libre arbitre. La réaction qui se produisit dès le premier siècle de l’hégire contre le dogme inique de la prédestination donna naissance à la secte des mo’tazilites.
— S’il y a conflit dans le Coran entre le libre arbitre et la prédestination, la question de la nature de Dieu ne soulève pas moins de difficultés. Dès que l’étude du livre sacré eut été instituée, au premier siècle de l’hégire, dans des écoles de Koûfah et de Basrah (Bassorah), on vit surgir les premières sectes. Mahomet affirme l’unité absolue de Dieu et déclare qu’en dehors de lui on ne peut admettre aucun principe; il ajoute que Dieu ne doit être comparé à rien, ce qui ne l’empêche pas de parler de la puissance, de la bonté, de la clairvoyance du créateur, de menacer les incrédules de sa colère, tous attributs essentiellement humains. Il dit aussi que Dieu a créé l’univers de ses propres mains, qu’il est assis sur un trône, qu’à la fin des temps tout s’anéantira excepté sa face. Ces expressions, prises au pied de la lettre par les uns, expliquées métaphoriquement par les autres, conduisirent certains docteurs à un anthropomorphisme grossier (les sifâtites), certains au panthéisme. Effectivement les panthéistes soutenaient que puisque Dieu est le seul principe existant, ses attributs et l’univers lui-même avec tout ce qu’il renferme doivent en être une émanation. Ajoutons qu’au surplus le panthéisme ne fit son apparition chez les musulmans qu’assez tardivement et par l’intermédiaire des sectes gnostiques comme les ismaéliens (voir l’article Assassins). Les mo’tazilites, ou dissidents, considérant que la prédestination est incompatible avec l’attribut divin de justice, rejetaient ce dogme et enseignaient le libre arbitre ou création par l’homme de ses actes moraux (voir Steiner, Die Mutaziliten oder die Freidenker im Islâm, Leipzig, 1865). Les djabarites rejetaient au contraire toute participation de l’homme à la création des actes, sous prétexte que Dieu seul a le pouvoir de créer. Au milieu de ces querelles, les orthodoxes étaient fort embarrassés, nous entendons les gens instruits, car la majorité des musulmans ne s’inquiétait guère de ces disputes. Les docteurs orthodoxes s’en tenaient forcément à la lettre du Coran, tenant pour impie quiconque cherchait à pénétrer le mystère de ses contradictions. Sous le khalifat de l’Omayyade ‘Abd-al-Malik, les orthodoxes eurent même recours à l‘ultima ratio. Ils obtinrent du khalife une sentence de mort contre le plus célèbre des théologiens mo’tazilites. Mais un partisan du libre arbitre, Yazîd III, étant monté sur le trône, les doctrines des mo’tazilites se répandirent de plus en plus et ne disparurent qu’au dixième siècle de notre ère.
— Ces sectes n’étaient dangereuses que pour l’Église. D’autres, contemporaines aussi des premiers successeurs de Mahomet, s’attaquèrent à l’État même. Nous voulons parler du schisme de kharidjites et surtout de celui des chî’ites qui a divisé et divise encore en deux camps le monde musulman. Le gendre de Mahomet, pouvait espérer succéder immédiatement au prophète. Il se vit préférer Aboû Bekr, ‘Omar et ‘Othman. Et lorsqu’enfin, après le meurtre d’Othman, il fut élu khalife par la majorité des musulmans, il se vit disputer le pouvoir par l’ambitieux préfet de Damas, Mo’âwiyah, le fondateur de la dynastie des Omayyades. ‘Ali aurait pu écraser son adversaire à la bataille de Siffîn, il préféra s’en remettre à la décision de deux arbitres qui le trahirent et le déposèrent. C’est alors que douze mille de ses partisans l’abandonnèrent et, se refusant aussi à reconnaître Mo’âwiyah, déclarèrent que le pouvoir spirituel et temporel, l’Imâmat, devait être confié non pas comme le pensait la majorité à un membre de la tribu qoréichite, mais à tout fidèle qui s’en montrerait digne. Ces révoltés (kharidjites) se retirèrent en Mésopotamie, puis dans le Khoûzistân, en Perse, et il fallut leur faire une guerre d’extermination pour s’en débarrasser. Chassés d’Asie, ils se réfugièrent en Afrique, où ils trouvèrent le meilleur accueil chez les Berbères. Après l’assassinat d’Alî, son fils aîné Hasan ayant résigné le pouvoir entre des mains de Mo’âwiyah, et le cadet, Hosaïn, ayant été mis à mort par ordre de Yazîd, fils et successeur de Mo’âwiyah, les partisans d’Ali n’en restèrent pas moins fidèles à la malheureuse famille du prophète ‘et désormais il n’y eut plus d’accord possible entre eux et entre les musulmans orthodoxes.
Ils reçurent le nom de chîites ou sectaires. Ces chi’ites, persans pour la plupart, étaient par là même hostiles au principe électif en vertu duquel la communauté musulmane avait successivement élevé au khalifat Aboû Bekr, ‘Omar et ‘Othmân. Chez les Perses, la royauté était héréditaire, et le souverain était considéré comme le représentant de Dieu sur la terre. Les partisans d’Alî s’imaginaient donc que le khalifat aurait dû passer directement de Mahomet à son gendre, le prophète ne laissant pas de descendant male. Aussi les trois premiers khalifes sont-ils pour eux nuls et non avenus. Les plus fanatiques allèrent même jusqu’à voir dans ‘Alî une incarnation de la divinité, et cette doctrine se transmit à un grand nombre de sectes qui se réclament des descendants d’Ali: on les nomme chî’ites outrés (Gholât).
Le chî’isme s’est naturellement propagé en Perse où de nos jours il règne encore. Les plus modérés même des chî’ites accusent les sunnites ou orthodoxes d’avoir falsifié le Coran et d’en avoir supprimé tous les passages où Mahomet parlait d’Ali. Nous ne pouvons passer en revue toutes les branches du chî’isme. On en trouvera la description dans l’introduction de S. de Sacy à son Histoire des Druses, dans la traduction allemande, due à Haarbriicker, du Livre des sectes de Chahrastânî (Religionspartheien und Philosophenschulen, Halle, 1850-1851) et dans l’Histoire des philosophes et des théologiens musulmans de M. G. Dugat (Paris, 1878). Nous ajouterons seulement que, sous couleur de chî’isme, d’habiles novateurs introduisirent subrepticement dans l’islamisme les anciennes croyances dualistes et les données philosophiques et gnostiques de l’émanation et de la métempsychose.
De ce mélange naquirent les hérésies des ismaéliens, des assassins, des nosaïris et des druzes qui se répandirent en Perse, en Syrie, en Egypte et dans l’Inde, et sur lesquelles on peut voir nos articles Assassins et Druzes. Le babisme qui a paru en Perse il y a peu d’années est l’héritier direct des anciennes doctrines des chi’ites outrés (voir De Gobineau, Les religions et les philosophies dans l’Asie centrale, Paris, 1866, et le mémoire de Kazem Beg dans le Journal asiatique, fie série, VII et VIII).
— C’est sous les premiers Abbâsides, de 750 à 861 de notre ère, que l’étude de la philosophie grecque s’implanta chez les musulmans. Si, à la vérité, elle détacha de la religion beaucoup de penseurs, on peut dire que du même coup elle assura le triomphe de l’orthodoxie. Les théologiens, mettant la dialectique des philosophes au service de la foi, créèrent ainsi le Kalâm ou théologie scholastique. Le véritable fondateur du Kalâm, Al-Ach’arî, qui vivait au dixième siècle de notre ère, avait commencé par être mo’tazilite. Mécontent des doctrines qu’il professait d’abord il rentra dans le giron de l’Église. Son système, qui prétend concilier la philosophie et la foi, ne peut soutenir un examen sérieux ; mais ik est commode et propre à rassurer les consciences, timorées. Il est donc naturel que, sauf en Perse, l’Ach’arisme ait supplanté toutes les sectes dissidentes. A partir du dixième siècle il reste seul en face de la philosophie et des encyclopédistes de Basrah, dont les traités si curieux ont été traduits en allemand par Dieterici (voir notamment, Die Philosophie der Araber im X. Jahrhundert, Leipzig, 1876. Pour les Ismaéliens et les Druzes, voir les articles spéciaux que nous leur avons consacrés). Sur le système d’Al-Ach’arî on lira avec fruit Spitta, Zur Geschichte Abu’l-Hasan Al-As’ari’s, Leipzig, 1876; Mehren, étude sur Al-Ach’ari., dans le troisième volume du congrès international des orientalistes. Voir aussi Schmölders, Essai sur les écoles philosophiques chez les Arabes, Paris, 1842, ouvrage qui, toutefois, ne doit être consulté qu’avec précaution surtout en ce qui concerne le curieux opuscule de Ghazzâlî, intitulé le Préservatif de l’Erreur.
M. Barbier de Meynard a publié une excellente traduction de cet ouvrage si important pour l’histoire des sectes musulmanes dans le Journal Asiatique de janvier 1877. — Le mysticisme ou soûfisme, qui a joué un si grand rôle dans le monde musulman ne forme pas à proprement parler une secte spéciale. Fondé sur un amour ardent de la créature pour le créateur, il doit avoir été, comme le pensent les auteurs musulmans, institué par une femme embrasée de l’amour divin. Que le soûfisme puisse aboutir et ait abouti réellement au panthéisme, c’est ce que l’on ne peut nier: il n’en est pas moins vrai que beaucoup de soûfis sont restés ou ont cru rester orthodoxes. Nous étudierons en son lieu cette intéressante manifestation de l’esprit humain.
— On chercherait vainement de nouveaux systèmes ans l’histoire moderne de l’islamisme, si l’on excepte le wahhâbisme, qui s’est produit au commencement de ce siècle en Arabie et qui n’est d’ailleurs qu’une tentative pour revenir au mahométisme pur et dur le dégager de toutes les superstitions qui au cours des siècles se sont greffées sur lui (voir Histoire des Wahabis, par L. A***, Paris, 1810; Mémoire sur les trois plus fameuses sectes du musulmanisme, par M. R***, Paris, 1818). Au seizième siècle l’empereur mogol Akbar essaya bien de substituer une religion nouvelle au mahométisme (Voir Rehatsek, The Emperor Akbar’s repudiation of Esslani, Bombay, 1866) ; il n’y réussit point et l’islamisme compte aujourd’hui près de vingt millions d’adhérents dans l’Indoustan (sur les particularités de la religion musulmane dans l’Inde, voir le mémoire de Garcin de Tassy, Paris, Maisonneuve, 1869). La Perse, bien que travaillée par le bâbisme, n’en est pas moins musulmane. La Turquie d’Europe et d’Asie, les Tartares de Russie et du Turkestan, la Syrie, la Palestine, l’Arabie, l’Egypte, Tunis et le Maroc professent l’orthodoxie la plus étroite. Pour ce qui est des Arabes du désert, bien qu’indifférents, ils ne se considèrent pas moins comme des musulmans. Et, comme nous le disions au début de cet article, le mahométisme, loin de perdre du terrain, en gagne tous les jours dans la Chine et dans l’Afrique centrale. Pendant longtemps encore il faudra compter avec lui.
STANISLAS GUYARD.