Les évolutionnistes se retirent de l’arène de la science

NDLR: Nous publions cet article discutant la science et l’étude des origines. Nos différents échanges controversés relatifs aux pseudo-médecines, pseudo-sciences, et philosophie quasi-religieuse aboutissent souvent à la question des origines et de l’infaillibilité des Écritures. Cet article montre que la foi chrétienne ne repose pas sur un ou plusieurs mythes.

Le jour de la mort de l’astrophysicien Stephen Awking, j’étais au CERN, celui qui apporta la nouvelle avait presque les larmes aux yeux. 10 ans auparavant ce scientifique (quasi religieusement) reconnu par le grand public avait fait un discours.
Il y a retracé l’histoire de l’étude des origines par les astrophysiciens, (très intéressante). On remarque que chaque fois que l’on croit avoir percé un mystère, un autre plus grand mystère fait face, et quand le consensus scientifique ne peut expliquer la nouvelle énigme du commencement, (bien entendu sans reconnaître le Créateur) un nouveau modèle scientifique est créé (parfois plus proche de la science-fiction que de la science) amenant d’autres énigmes. Hawking a présenté une image cocasse du pape et d’un scientifique mis en prison par l’Eglise. (Manière malhonnête, très superficielle et expéditive de classer la seule explication possible au Commencement: il n’y a pas de création sans créateur).

Puis Il a clairement affirmé que les scientifiques , confrontés aux énigmes, n’ont pas voulu reconnaître l’existence d’ un Dieu créateur. C’est un choix et non une conclusion basée sur des faits observés.


(Tel que publié dans le Journal of Creationism, Vol. 23:3, décembre 2009, pp. 121-127.)

Cette année, le bicentenaire de la naissance de Darwin et le 150ème anniversaire de la publication de son livre célèbre, a vu beaucoup de réflexion sur l’histoire de la théorie de l’évolution. En effet, il est difficile pour un créationniste du 21e siècle d’apprécier l’optimisme étourdissant qui entourait l’évolutionnisme d’il y a un siècle. Les observations scientifiques directes sur le terrain avaient été formalisées en un argument cohérent pour les origines naturalistes au détriment du créationnisme surnaturel. Cela a commencé avec Charles Lyell voyageant de façon intensive en Europe et en Amérique du Nord pour recueillir des faits géologiques en faveur de ses théories du gradualisme uniformitariste. Les idées de Charles Darwin provenaient de son travail de terrain lors de son voyage maintenant célèbre et de ses observations en tant que naturaliste. Quelques décennies après les écrits de Darwin, une série de découvertes de fossiles d’hominidés (comme les Néandertaliens, l’homme de Java et l’homme de Piltdown) semblaient confirmer des prédictions clés sur l’évolution humaine. Les arguments d’Haeckel en matière d’embryologie furent présentés de manière proéminente. Huxley offrit à Bathybius, la boue draguée du fond de l’océan, comme le lien entre les substances chimiques non vivantes et la vie simpliste. Les créationnistes, d’un autre côté, étaient divisés et incapables de mettre sur pied une réfutation efficace.

Au début du XXe siècle, quelques difficultés ont émergées dans la théorie de l’évolution, dues à la spécialisation accrue des biologistes et à la difficulté de concilier une recherche génétique naissante avec l’évolution graduelle et le mécanisme de la sélection naturelle. Pendant la décennie de 1936 à 1947, la synthèse darwinienne a réconcilié les idées de plusieurs branches de la biologie qui s’étaient séparées, en particulier la génétique, la systématique, la morphologie et la paléontologie. À certains égards, cette période fut le point culminant scientifique de l’évolutionnisme. La synthèse darwinienne devint le paradigme dominant incontesté de la communauté scientifique.

Encore aujourd’hui, la position scientifique de presque toutes les grandes universités et institutions gouvernementales demeure inchangée. Mais depuis le milieu du 20ème siècle une nouvelle tendance intéressante a émergé. Les théoriciens de l’évolution ont été contraints, étape par étape, de renoncer progressivement aux preuves sur le terrain. Certaines des preuves mentionnées ci-dessus ont été démontrées être des fraudes et des canulars. D’autres découvertes ont porté un coup aux attentes et aux prédictions des évolutionnistes. De plus en plus, ils ont été contraints d’intégrer des mécanismes ad hoc dans la théorie de Darwin pour accommoder les preuves. Leur retraite vers des positions infalsifiables est maintenant évidente dans tous les domaines où ils ont  triomphé. Examinons comment les théoriciens darwiniens sont passés de prédictions concrètes et preuves scientifiquement observables à des positions métaphysiques dans plusieurs domaines clés de la recherche.

Cosmologie

Le paradigme régnant en cosmologie est le Big Bang. Malgré des observations initiales prometteuses d’un univers en expansion et d’un fond diffus cosmologique, l’idée d’une origine explosive non guidée par une main intelligente s’avère de plus en plus problématique. Ces dernières années, il est devenu clair qu’il existe de nombreuses propriétés de notre univers qui, si elles étaient légèrement différentes, rendraient la vie impossible. De plus, il semble même que notre place dans la galaxie soit intentionnelle.i

Les chances d’un Big Bang fortuit produisant un tel univers sont incroyablement petites. Les cosmologistes évolutionnistes ont réagi en spéculant sur d’autres univers différents de notre univers (“multivers”), pour améliorer les chances d’un tel univers idéal existant par hasard. 

« Manquant d’invoquer un créateur bienveillant, beaucoup de physiciens ne voient qu’une seule explication possible: notre univers n’est peut-être qu’un des univers peut-être infiniment nombreux dans un multivers inconcevable. La plupart de ces univers sont stériles, mais certains, comme le nôtre, ont des conditions favorables à la vie. »ii 

Bien sûr, tous ces autres univers sont toujours au-delà de notre détection. Ils sont une construction métaphysique, une position de pure foi. La “théorie des cordes,” une branche de la physique théorique qui, malgré deux décennies de travaux, n’a pas encore produit de confirmation expérimentale, est prédominante dans les modèles multivers. Toutes les preuves observables indiquent que notre univers a été délibérément conçu.

La théorie du Big Bang a rencontré d’autres problèmes. L’univers est beaucoup trop grumeleux. Cela n’a pas de sens qu’il y aurait de vastes espaces vides entre les galaxies avec des milliards d’étoiles. Les scientifiques ont postulé l’existence de la matière noire froide pour résoudre ce problème. Il n’y a pas de preuve claire à ce sujet; ce n’est qu’une construction pour sauver la théorie. De plus, la preuve expérimentale montre que l’univers présent a une courbure géométrique très faible dans son espace-temps (il est presque plat). Les arguments théoriques bien établis suggèrent qu’il s’agit d’un résultat très improbable de l’évolution de l’univers à partir d’un Big Bang, à moins que la courbure initiale soit confinée à une gamme de possibilités incroyablement étroite. Bien que ce ne soit pas impossible, cela ne semble pas très naturel. Les théoriciens ont postulé “l’inflation” au début du Big Bang, mais c’est un ajout ad hoc supplémentaire pour essayer de résoudre les problèmes.

Pendant de nombreuses années, les créationnistes ont soutenu que l’existence de comètes dans notre système solaire est une indication d’une jeune Terre.iii Si la Terre avait des milliards d’années, toutes les comètes auraient dû brûler depuis longtemps. Les évolutionnistes ont répondu en proposant un essaim de noyaux de comètes à la périphérie de notre système solaire (le nuage d’Oort) commodément au-delà de notre observation. Ce nuage d’Oort est encore une hypothèse sans support empirique.

Tout en critiquant l’origine surnaturelle (et scientifiquement inobservable) présentée dans Genèse 1, les évolutionnistes ont fini eux-mêmes par se replier sur des positions métaphysiques. Paul Davies déclare que le Big Bang

« représente la suspension instantanée des lois physiques, le soudain brusque éclat de l’anarchie qui a permis à quelque chose de sortir de rien. Cela représente un vrai miracle… »iv

Géologie

Les géologues évolutionnistes ont largement abandonné l’uniformitarisme classique adopté par Lyell il y a un siècle. Ils admettent maintenant que les grands gisements de la terre ont été déposés de façon catastrophique. Carlton Brett, de l’Université de Cincinnati a déclaré:

« L’accumulation du registre stratigraphique permanent implique dans de nombreux cas des processus qui n’ont pas été, ou ne peuvent pas être observés dans les environnements modernes…il y a des événements extrêmes…avec des magnitudes si grandes et dévastatrices qu’ils n’ont pas été, et ne pourraient probablement pas, être observés scientifiquement »v

Considérons les commentaires de David Raup de l’Université de Chicago:

« …les géologues et les paléontologues contemporains acceptent généralement la catastrophe comme un “mode de vie”, bien qu’ils puissent éviter d’utiliser le mot catastrophe… Les périodes de calme relatif ne représentent qu’une petite partie du registre. Le temps est presque révolu où un géologue regarde une telle séquence, mesure son épaisseur, estime la quantité totale de temps écoulé, puis divise l’un par l’autre pour calculer le taux de dépôt en centimètres par millier d’années. »vi

Bien que maintenant engagés dans le néo-catastrophisme, ces évolutionnistes chercheront toujours à protéger la colonne géologique standard avec ses grands éons dans lesquels l’évolution peut se produire. Ils soutiennent que de multiples catastrophes ont constitué la colonne géologique; cependant, ils étaient séparés par de longues périodes de calme géologique. 

« L’ouragan, l’inondation ou le tsunami peuvent faire plus en une heure ou un jour que les processus ordinaires de la nature n’ont accompli en mille ans….En d’autres termes, l’histoire de n’importe quelle partie de la terre, comme la vie d’un soldat, se compose de longues périodes d’ennui et de courtes périodes de terreur. »vii

Mais il y a peu de preuves empiriques pour les “longues périodes d’ennui” puisque la plupart des couches géologiques sont conformes et ne montrent aucune preuve d’érosion ou de bioturbation. John Morris expose succinctement les choses:

« La preuve du temps est le manque de preuve physique. Pratiquement toutes les preuves réelles dans les roches indiquent des processus d’inondation catastrophiques qui ne durent que peu de temps. »viii

Paléontologie

La plus grande difficulté perçue pour le darwinisme il y a un siècle était l’absence de formes transitionnelles confirmatrices documentant la transformation graduelle proposée à partir d’un ancêtre commun. Darwin a écrit,

« La géologie ne révèle certainement aucune série organique si bien échelonnée, et c’est là, peut-être, que se trouve l’objection la plus apparente et la plus sérieuse qu’on puisse opposer à la théorie. Je crois que l’explication se trouve dans l’état d’imperfection des documents que la géologie met à notre disposition. »

Stephen Gould, de l’Université Harvard, a conclu,

« Les archives fossiles ont causé plus de chagrin que de joie à Darwin. Rien ne l’affligea plus que l’explosion cambrienne, l’apparence coïncidente de presque tous les dessins organiques complexes… »x

C’était l’espoir sincère de Darwin que plus tard les découvertes de fossiles résoudraient cette “objection sérieuse” contre sa théorie. Les principaux évolutionnistes ont admis que cet espoir doit maintenant être abandonné. 

« Darwin lui-même, …a prophétisé que les futures générations de paléontologues combleraient ces lacunes par une recherche diligente …Cent vingt ans de recherches paléontologiques plus tard, il est devenu très clair que le registre fossile ne confirmera pas cette partie des prédictions de Darwin. Le problème n’est pas non plus un registre misérable. Le registre fossile montre simplement que cette prédiction est erronée. »xi

Quatre caractéristiques non darwiniennes sont abondantes dans le registre fossile: l’apparition abrupte, la stase après cette apparition, les lacunes systématiques entre les formes de vie, et l’absence de phylogénie identifiable (ancêtres évolutionnaires et descendants). Stephen Gould a résumé cela dans son oeuvre maîtresse The Structure of Evolutionary Theory:

« …Le récit lui-même illustre si bien le fait central du registre fossile – l’origine géologiquement abrupte et la stase subséquente de la plupart des espèces…. L’anatomie peut fluctuer avec le temps, mais les derniers vestiges d’une espèce ressemblent beaucoup aux premiers représentants. »xii

Mais plutôt que de concéder que les fossiles ne fournissent aucune preuve convaincante d’une évolution graduelle et que l’explosion cambrienne ressemble beaucoup à la création, les évolutionnistes de premier plan ont postulé que toute l’évolution se produisait en effusions soudaines, trop rapidement pour être enregistrées dans le registre fossiles (équilibre ponctué). 

« Le registre révèle maintenant que les espèces survivent généralement pendant une centaine de milliers de générations, voire un million ou plus, sans beaucoup évoluer. Nous semblons obligés de conclure que la plupart des évolutions se déroulent rapidement…un modèle ponctuel d’évolution…opéré par un mécanisme naturel dont les effets majeurs sont provoqués exactement là où nous sommes le moins capables de les étudier – dans de petites populations localisées et transitoires…L’idée ici est que si la transition était généralement rapide et la population petite et localisée, les preuves fossiles de l’événement ne seraient jamais trouvées. »xiii

Ces effusions sont précédées et suivies de longues périodes de stase. Une fois de plus on dit que l’évolution se passe derrière le rideau où elle ne peut pas être observée, à l’abri de la falsification. 

« Les paléontologues ont payé un prix énorme pour l’argument de Darwin. Nous nous considérons comme les seuls vrais étudiants de l’histoire de la vie, mais pour préserver notre récit favori de l’évolution par la sélection naturelle, nous considérons nos données comme si mauvaises que nous ne voyons presque jamais le processus même que nous professons étudier…. »xiv 

Il s’agit d’une retraite claire vers une position métaphysique, et non empirique encore une fois!

La biologie

Les scientifiques classiques croyaient, il y a deux cents ans à peine, au vitalisme, l’idée que la matière non vivante comme la terre, le foin humide ou la viande en décomposition avait une vitalité innée telle qu’une vie “simple” en émanait spontanément. Seulement quelques années après que Darwin ait publié son travail séminal, Louis Pasteur a mené la fameuse réfutation scientifique de la génération spontanée dans laquelle il a stérilisé et scellé des pots de nutriments, démontrant que seule la vie engendre la vie – la loi de la biogenèse. Sans se laisser décourager, Thomas Huxley poursuivit courageusement un scénario naturaliste d’origine de la vie, inventant le terme d’abiogénèse. Dans un essai, il écrit,

« Le carbone, l’hydrogène, l’oxygène et l’azote sont tous des corps inanimés. Parmi ceux-ci, le carbone et l’oxygène s’unissent dans certaines proportions et dans certaines conditions pour donner de l’acide carbonique; l’hydrogène et l’oxygène produisent de l’eau; l’azote et d’autres éléments donnent naissance à des sels azotés. Ces nouveaux composés, comme les corps élémentaires dont ils sont composés, sont sans vie. Mais quand ils sont réunis, dans certaines conditions, ils donnent naissance à un corps encore plus complexe, le protoplasme, et ce protoplasma présente le phénomène de la vie. Je ne vois aucune rupture dans cette série d’étapes dans la complication moléculaire… »xv

Des millions de dollars et d’innombrables heures ont été dépensés en laboratoire pour essayer de mettre au point un mécanisme de synthèse de la vie. Mais plus on en apprend sur la structure de la cellule, plus le gouffre apparaît entre la chimie brute et la forme de vie autorépliquable imaginable la plus simple. Hoyle emprunta à ses collègues scientifiques leur croyance dans l’abiogénèse:

« Ils préconisent la croyance que caché dans la nature, en dehors de la physique normale, il y a une loi qui fait des miracles (à condition que les miracles soient une aide pour la biologie). Cette curieuse situation repose étrangement sur une profession qui a longtemps été consacrée à l’élaboration d’explications logiques des miracles bibliques. »xvi

La réponse de nombreux évolutionnistes a été de postuler des lois inconnues de la prédestination chimique. Paul Davies a imaginé que

« des sortes de processus physiques auto-organisants pourraient élever un système physique au-dessus d’un certain seuil de complexité et à partir de ce point ces nouvelles lois de complexité commenceraient à se manifester, conférant au système une efficacité inattendue à s’auto-organiser et s’auto-complexifier. 
« …Selon l’ordre de ces lois, le système pourrait être rapidement orienté vers la vie ».xvi 

ReMine souligne qu'”Il remplace simplement les anciennes forces mystiques inconnues par de nouvelles forces “naturalistes” inconnues. De toute façon il ne s’agit pas de science.”xviii

Au cœur de la biologie de l’évolution est l’idée de la sélection naturelle. Mais la sélection naturelle a été formulée de diverses manières pour donner aux théoriciens de l’évolution un avantage maximum. Lorsqu’ils sont confrontés au raisonnement circulaire inhérent à la

survie du plus apte,

les apologistes évolutionnistes se replient souvent vers des scénarios spéciaux simplistes ou montrent comment les monstres inaptes sont clairement éliminés par la sélection naturelle. L’argumentation de Kitcher suit cette ligne:

« L’exemple de coloration cryptique chez les mites fournit une démonstration particulièrement bonne de la façon dont les allégations sur les raisons de la valeur sélective peuvent être évaluées de façon indépendante. »xix 

Mais même si cela était vrai, elle n’a aucun pouvoir explicatif comme théorie générale. .

En fin de compte, le seul pouvoir explicatif large vient d’une formulation métaphysique qui est complètement impossible à tester. Voici l’orientation prise par Dobzhansky:

« Aucun biologiste ne peut juger de manière fiable quelles caractéristiques sont neutres, utiles ou nuisibles à une espèce donnée. »xx 

Les darwinistes semblent préférer l’équivoque et un assortiment amorphe de théories ad hoc (comme l’hypothèse de la reine rouge, l’hypothèse stationnaire, l’hypothèse de l’équilibre changeant, et d’autres histoires “ad hoc”) qu’admettre que la sélection naturelle scientifique se limite à être un simple mécanisme de conservation (comme les créationnistes l’ont toujours soutenu).

La génétique

Claude Shannon a d’abord formulé une définition de l’information dans son livre de 1948, The Mathematical Theory of Communications. La théorie de l’information de Shannon convient pour décrire les aspects statistiques de l’information, par exemple les propriétés quantitatives des langues qui dépendent des fréquences. Rien ne peut être dit sur le sens ou non d’une séquence donnée de symboles. La question de la correction grammaticale est également complètement exclue à ce niveau.”xxi Les créationnistes comme Werner Gitt ont mené la charge en développant la théorie de l’information moderne et en l’appliquant à la génétique et au débat sur les origines.xxii La théorie de l’information prédit que des routines informatiques tout aussi utiles ne se produiront pas de manière aléatoire, de sorte que l’augmentation de l’information de l’ADN pour coder les fonctions biologiques ne se produira pas sans une intervention intelligente.

Certains évolutionnistes reconnaissent le problème. “La théorie de la communication – ou la théorie de l’information, comme elle est connue aujourd’hui – dit que le bruit détruit l’information, et que le processus inverse, la création d’informations par le bruit, semblerait être un miracle. Un message émergeant par lui-même d’un silence radio serait aussi surprenant que la marée faisant des empreintes sur la plage. Nous revenons sans cesse au même vieux problème: la seconde loi de la thermodynamique insiste sur le fait que l’information ne peut pas plus naître spontanément que la chaleur peut passer du froid au chaud.”xxiii

Mais la plupart des darwinistes préfèrent brouiller les cartes en utilisant des définitions simplistes et imprécises de l’information comme celle développée par Shannon.xxiv Non seulement cette obfuscation joue en leur faveur, mais elle place l’analyse de l’information dans un domaine où la quantification et l’analyse rigoureuse deviennent extrêmement difficiles, voire impossibles.

Les évolutionnistes ont montré peu d’intérêt pour la modélisation précise de la génétique des populations. Les créationnistes ont développé un programme informatique remarquable appelé Mendel pour aider à cette modélisation.xxv La réponse des darwinistes a été décevante. La génétique des populations en général, et le dilemme de Haldane en particulier, ont été un défi pour les scénarios évolutifs. Haldane a démontré qu’il y avait des limites sévères à la vitesse à laquelle l’évolution pouvait se produire en raison de la rareté des mutations bénéfiques et des taux de reproduction réalistes.xxvi Les évolutionnistes ont cherché à enterrer le problème et à laisser la confusion régner plutôt que d’adopter une science vérifiable.

L’une des tactiques de débat préférées des évolutionnistes a été d’obscurcir ces questions avec des arguments de probabilité nébuleux. Qu’ils soient confrontés aux défis de l’origine de la vie, à la complexité biologique ou aux arguments de la génétique des populations, les darwinistes sont enclins à se replier vers le confort du temps long pour permettre les exploits biologiques impossibles. 

« Le temps est en fait le héros de l’intrigue…si on lui donne autant de temps, l’impossible devient possible, le possible probable, et le probable virtuellement certain. Il suffit d’attendre: le temps lui-même fait des miracles. »xxvii

Conclusion

Malheureusement, le retrait des positions scientifiquement vérifiables s’est accompagné d’une arrogance et d’une intolérance encore plus grandes de la part des évolutionnistes. Au lieu de débattre de ces questions, ils préféraient rabaisser l’opposition et déclarer pompeusement la théorie de l’évolution au-delà de tout besoin de vérification. Cela a commencé au milieu du XXe siècle et continue aujourd’hui avec le politiquement correct dans le milieu universitaire et le déni des opportunités scientifiques pour les créationnistes et les théoriciens du dessein intelligent.xxviii

La déclaration historique de Teilhard illustre une telle arrogance: “L’évolution est au dessus de toute vérification, comme aussi à l’abri de tout démenti ultérieur de l’expérience….Une théorie, un système, ou une hypothèse, l’évolution?… Non point : mais, bien plus que cela, une condition générale à laquelle doivent se plier et satisfaire désormais, pour être pensables et vrais, toutes les théories, toutes les hypothèses, tous les systèmes. Une lumière éclairant tous les faits, une courbure que doivent épouser tous les traits.”xxix

Peut-être qu’aucune meilleure confirmation du déplacement vers le métaphysique dans l’évolution ne peut être fournie que par le “volte-face” exécuté par l’évolutionniste Michael Ruse. Le Dr Ruse était le témoin expert en philosophie des sciences dans le procès historique de la Cour suprême, Edwards vs Aguillard. Sa position publique à cette époque était claire: “L’évolution est un fait, un fait, un FAIT!”xxx Tout en restant évolutionniste, Ruse a clairement reconnu ces dernières années le caractère métaphysique de la théorie évolutionniste moderne, l’appelant même une religion. 

“En particulier, je soutiens que tant dans l’évolution que dans la création nous avons des réponses religieuses rivales à une crise de foi – des histoires des origines rivales, des jugements rivaux sur le sens de la vie humaine, des ensembles de dictats moraux rivaux et surtout ce que les théologiens appellent des eschatologies rivales – des images du futur et de ce qui attend l’humanité.”xxxi

Le déplacement des évolutionnistes vers des théories métaphysiques et des modèles invérifiables laisse les défenseurs du dessein seuls dans l’arène du débat scientifique sur les origines! Ainsi notre travail en tant que créationnistes du 21ème siècle a quelque peu changé. Bien qu’il demeure important de faire du travail de terrain et de la recherche pour accumuler des preuves supplémentaires soutenant le créationnisme, le défi croissant est d’unifier les preuves confirmant que nous avons en un modèle cohérent. De plus, les créationnistes doivent diffuser le message, arracher le micro et le podium des griffes des évolutionnistes qui cherchent à dominer le dialogue national sur les origines. À cet égard, il est très utile, au cours de cette année historique, de faire connaître la retraite régulière de nos adversaires évolutionnaires de l’arène de la science testable.

  1.             Voir Gonzales, G., Richards, J., The Privileged Planet, Regnery Publishing, 2004.
  2.             Folger, Tim, “Science’s Alternative to an Intelligent Creator: the Multiverse Theory,” Discover, décembre, 2008.

   iii.            Voir Morris, Scientific Creationism, Creation-Life Publishers, San Diego, CA, 1974, p. 158.

  1.             Davies, Paul, The Edge of Infinity, New York: Simon and Schuster, 1981, p. 161.
  2.             Brett, Carlton L., “A Slice of the ‘Layer Cake’: The Paradox of ‘Frosting Continuity,'” Palalaios 15:495-498, 2000.
  3.             Raup, David M., Chicago Field Museum, Univ. of Chicago, “Geology and Creationism” Field Museum of Natural History Bulletin, Vol. 54, No. 3, mars 1983, pp. 16-25.

vii.            Ager, Derek, The Nature of the Stratigraphical Record, NY: John Wiley and Sons, 1981, p. 54, p. 141.

viii.            Morris, John, The Young Earth, Master Books, Green Forest AZ, 2007, p. 97.

  1.             Darwin, Charles, De l’Origine des espèces au moyen de la sélection naturelle, ou la préservation des races favorisées dans la lutte pour la vie, 1872, p. 307.
  2.             Gould, Stephen J., The Panda’s Thumb, 1980, pp. 238-239.
  3.             Eldredge, N. and Tattersall, I., The Myths of Human Evolution, 1982, p. 45-46.

xii.            Gould, Stephen Jay, The Structure of Evolutionary Theory, 2002, p. 749.

xiii.            Stanley, S.M., New Evolutionary Timetable, 1981, pp. 1577.

xiv.            Gould, Stephen J. The Panda’s Thumb, 1980, p. 181-182.

  1. Huxley, “On the Physical Basis of Life“.

xvi.            Hoyle, Sir Fred, “The Big Bang in Astronomy,” New Scientist, vol. 92, 1981, pp. 526-527.

xvii.            Davies, Paul, The Fifth Miracle, Simon & Schuster, 1999, p. 259.

xviii.            ReMine, Walter, The Biotic Message, 1993, p. 95.

xix.            Kitcher, Philip, Abusing Science: The Case Against Creationism, MIT Press, 1998, p. 59.

  1. Dobzhansky, T., Book review in Evolution: 29, 1975, pp. 376-378.

xxi.            Gitt, In the Beginning was Information, New Leaf Publishing Group, 2006, p. 170.

xxii.            Voir Gitt, “Implications of the Scientific Laws of Information,” Journal of Creation:23(2), 2009, pp. 96-109.

xxiii.            Davies, Paul, The Fifth Miracle, Simon & Schuster, 1999, pp. 56-57.

xxiv.            Voir Truman, Royal, “The Problem of Information for the Theory of Evolution: Has Dawkins Really Solved It?,” 1999.

xxv.            Voir Baumgardner, Sanford, Brewer, Gibson, and ReMine, “Mendel’s Accountant: A New Population Genetics Simulation Tool for Studying Mutation and Natural Selection,” Proceedings of the Sixth International Conference on Creationism, 2008, pp. 87-89.

xxvi.            Voir ReMine, The Biotic Message, St. Paul Science, 1993, pp. 215-236.

xxvii.            Wald, George, “The Origin of Life,” Scientific American, août 1954, p. 53.

xxviii.            Voir Bergman, Jerry, Slaughter of the Dissidents: The Shocking Truth about Killing the Careers of Darwin Doubters, Leafcutter Press, 2008; et le film documentaire de 2008 Expelled: No Intelligence Allowed par Ben Stein.

5 réflexions au sujet de « Les évolutionnistes se retirent de l’arène de la science »

  1. …quel amas de superstition et sectarisme. comment peut-on comparer la science et la mythologie chrétienne? En tout cas les arguments sont bien faibles et fallacieux:

    _la théorie de l’évolution se vérifie par la génétique moderne qui est postérieure à celle-ci.
    _le fait qu’il y ait une maigre ou infime possibilité de la vie par des conditions particulières n’est pas un contre-argument mais bien une réalité surtout à l’échelle cosmique. Le bigbang n’est pas non plus une théorie mais un sujet d’études concret et astronomique. Le fait qu’on ne sache pas tout n’implique pas une entité surnaturelle supérieure omnipotente. La science s’appuie sur des preuves et des observations ainsi que des expériences reproductives. Les nier c’est de l’obscurantisme et biaiser la réalité, capacité propre aux crédules qui veulent imposer un savoir qui n’en est pas un…
    _Le rapport avec Darwin et la théorie des ordres et plus que tiré par les cheveux. Bien sûr il n’y en a aucun. La théorie des cordes s’appuie sur la physique quantique, renseignez vous sur son fonctionnement et ce ‘a déjà permis de réaliser au niveau avancée des sciences dans le micro et macro cosme AKA: l’infiniment petit et l’infiniment grand. Curieusement le quantique est (dit) plus proche de la réalité de la nature que la physique traditionnelle, elle fait appel à des cheminements de pensées qui ne sont pas naturels pour nos cerveaux(comme la pensée mathématique) et a contrario de l’esprit cartésien apporte une théorie pour essayer de la justifier.

    “Le déplacement des évolutionnistes vers des théories métaphysiques et des modèles invérifiables laisse les défenseurs du dessein seuls dans l’arène du débat scientifique sur les origines!”
    Absolument pas la théorie de l’évolution est prouvée. Encore une fois vous utilisez le fait qu’on ne sache pas tout de l’univers comme un argument justifiant l’existence d’une entité supérieure..C’est nier aussi les progrès des sciences(comme la biologie et la génétique) depuis Darwin..Quant à la métaphysique elle n’a rien à faire avec la science tout comme la croyance. Sur quoi au juste repose le créationnisme? La parole de dieu autrement dire rien du tout puisque personne l’a entendu si on excepte quelques illuminés pathologiquement dérangés et les endoctrinés qui sont manipulés par leur gourous et prêtres en tout genre.

    “i des opportunités scientifiques pour les créationnistes et les théoriciens du dessein intelligent.” de quelles science parlez vous? un texte fut il millénaire n’est pas une science et encore moins un fait, pour la bible c’est une croyance/mythologie/superstition fondée à partir d’autres plus anciennes. Dans quelle université voulez vous mettre un quelconque être suprême surnaturel dans l’équation de la réflexion et de l’intelligence, le prosélytisme n’en est pas il n’est que la répétition d’absurdités.
    Avez vous entendu parlez d’un certain Copernic ou Gallillé ? Imaginez ce que le monde aurais pu progresser sans la superstition si pendant des siècles on avait pas tenu pour acquis les mensonges comme vérité? Avec vous le soleil tournes encore autour de la terre sur sa voûte étoilée et les les gens se guérissent avec l’imposition des mains et la prière.. aussi bien socialement on serais les sujets de la noblesse car ce sont eux qui sont élus de dieu pour régner sur les autres… Le mal provoqué par la religion , par la chrétienté et toujours visible dans notre monde.
    Et si comme disent certains scientifiques ayant étudiés la question l’intelligence était la faculté de penser hos de schéma établis? Je vous le souhaite car c’est ça qui fait avancer l’homme pas des dogmes e raisons mystiques qui n’ont rien comme justification. cdt

    1. Bonjour Monsieur,

      Il semble que vous ne connaissez pas suffisamment bien le sujet sur lequel vous écrivez.
      Ayant travaillé dans la science comme chercheur, et y travaillant à nouveau (appareils de labs / salle blanche), je vous confirme toutefois sur un point :
      quel amas de superstition et de sectarisme (manque d’ouverture d’esprit), quand une vision du monde est acceptée sans suffisamment de vérification.

      Je vais répondre en plusieurs messages:

      1) la théorie de l’évolution se vérifie … simplement nulle part. Mais oui, des masse de document la décrive, mais … ne se vérifient jamais.

      Je vous recommande un des scientifiques de pointe en nano technologie

      James Tour

      A wonderful scientist and good example as a messianic christian

      1. His personal testimony
      https://www.youtube.com/watch?v=QNGLZvtRoiU&t=42s

      2. Science and Faith
      https://www.youtube.com/watch?v=pR4QhNFTtyw&t=20s

      3. Nanotech and Jesus Christ – presentation made to Georgia Tech
      https://www.youtube.com/watch?v=PZrxTH-UUdI&t=198s

      4. Dr. James TOUR’s Audio Interview on Science Refutes Evolution
      https://www.youtube.com/watch?v=UoXQ75jlT3c&t=16s

      5. Dr. James TOUR talking about Evolution
      https://www.youtube.com/watch?v=TDPQEXa7S3I

      6. Dr. James TOUR on the origin of life – the story seen from the inside (Long version of the same presentation, but beautifully documented) https://www.youtube.com/watch?v=_zQXgJ- dXM4

      2) Vous dites : Le bigbang n’est pas non plus une théorie mais un sujet d’études concret et astronomique.
      ?? Un sujet d’étude concret de quelque chose de jamais vu et non reproductible transforme cette théorie en une non-théorie ???
      🙂

      Quels faibles arguments:
      Ecoutez plutôt les scientifiques de tout bord exprimer leur humilité devant les questions des origines.

      par exemple : Stefen Hawking au CERN en 2009, vous verrez que la reconnaissance d’un créateur s’imposait devant l’impossibilité d’expliquer la naissance de l’univers, mais que les scientifiques l’ont refusé et on cherché un autre modèle. C’est un choix et non un résultat scientifique.
      Pour finir, qui vous a dit que la Bible était un mythe? Pouvez-vous le prouver? Pourquoi les observations de la nature confirment le modèle de la Bible.

      Avant d’en dire plus, voici un court résumé de mon dernier passage au CERN :

      Stephen Hawking : un an déjà !

      J’étais au CERN le 14 March 2018, le jour où Stephen Hawking est décédé à l’âge de 76 ans (Gen 6:3), la nouvelle s’est répandu comme un feu de paille, un employé affligé en avaient presque les larmes aux yeux.

      Dans son exposé du 15 sept. 2009 au CERN (Genève) sur la ” Création de l’Univers”, l’astrophysicien Stephen Hawking montre comment la science cherche une explication sur nos origines, sans existence d’un créateur.

      L’Homme découvre régulièrement une nouvelle “vérité” scientifique, une nouvelle voie qui s’ouvre pour le sortir de ce sans-issue: “le débat sur le commencement de l’Univers s’en trouva bouleversé…” Mais, face à de nouvelles découvertes qui pointent vers la seule explication possible (Ge 1:1), les scientifiques refusent.
      “Devons nous supposer la présence d’un créateur qui ait décidé comment l’univers commencerait… Un grand nombre d’hommes de science n’était pas satisfait par cette idée de ce que l’univers avait un commencement”.
      Son exposé dévoile la raison:
      “parce-que cela semblait signifier que les lois de la physique cessaient de s’appliquer. Et qu’il faudrait invoquer un agent extérieur, que l’on peut par convention appeler “Dieu” pour déterminer comment l’Univers à commencé”.
      C’est un choix délibéré que de refuser (Jean 1:11) . Malgré l’aveu de l’ignorance:
      “Nous ne comprenons pas encore de façon théorique … , Sans comprendre ce genre de chose …. nous ne connaissons pas l’avenir de l’univers”
      Les affirmations scientifiques de Stephen Hawking n’étaient pas “paroles d’évangile”, il a perdu des paris scientifiques, dont un sur les “trous noirs”. Mais les recherches et découvertes cosmologiques sont une bénédiction pour le croyant, elles annulent périodiquement les modèles de création sans créateur, et nous rapprochent des Écritures. Quant à Stephen Hawkin, il rejette finalement la révélation Biblique, ultime réponse aux questions de l’Homme. (Jean 18:38)

      Nous nous rapprochons des réponses à apporter aux questions sempiternelles, pourquoi sommes nous ici, d’ou venons nous.”

      Quel choix amère de mourir sans connaître notre éternel Créateur (Jean 8:24;58).Quelle tristesse et illogisme de rejeter (psaumes 53:1-2) celui qui nous révèle les réponses si simples et si claires aux questions sempiternelles.

      … la suite pour plus tard …

    2. Suite 2:

      Les créationnistes ne nient pas du tout “les progrès des sciences“, pourquoi donc? Celui qui a inventé l’IRM était un créationniste, je connais dans la recherche différents créationnistes de renom. Mais qui dit progrès implique une humble reconnaissance que la connaissance du jour s’efface devant une celle de demain qui défait toujours rapidement et drastiquement celle du passé… En fin de compte, on a toujours plus de questions qui naissent et surtout plus d’énignes non résolues devant les nouvelles théorie.

      Darwin:
      Je ne le classerai pas parmi les scientifiques. Simplement, parce que son livre relève plus du débat naissant : Le naturalisme (la philosophie de l’époque) que de science. Lui et son cousin on été les précurseurs de l’Eugénisme, ce fut le pain béni d’Hitler.
      Lors des 200 ans d’anniversaire de Darwin, j’ai visité un Musée “Darwin, o my God” faisant son éloge, les scientifiques annonçaient clairement la faiblesse de sa théorie. Son livre a évolué d’une édition à l’autre.
      L’avez-vous lu? Connaissez-vous Francis Galton, son cousin créateur de l’eugénisme, et ses livres?

      Je n’ai aucun problème avec Copernic ou Galilée.
      Contrairement à ce que pense les gens, l’Eglise et la plupart de gens savaient que la terre était un globe. C’est un argument fallacieux d’athéiste. Les créationnistes croient en un Dieu créateur, qui a créé le temps (Bereshit : Le premier mot de la Bible) et le reste (Bara: Le 2ème mot de la Bible). Ce ne sont pas les adeptes d’une organisation étatique et puissante qui se réclame de Dieu, mais en interdit les textes saints. C’est Dieu qui a créé l’univers et tout ce qu’il contient, pas le catholicisme romain, ni le protestantisme .

      Mais 🙂 la science est aujourd’hui encore remplie de Copernic ou Gallillé, qui doivent aussi se taire devant leur université. le problème est le même. Le saviez-vous? Beaucoup refusent de faire dater leurs trouvailles au Carbon 14, même quand de créationniste leur offre une grosse prime, car tout leur financements tomberait à l’eau, en affichant un résultat qui ne plait pas, un résultat créationniste. Et ils le reconnaissent.

      Si la vérité est pour vous de valeur, vous pourrez vérifier mes dires, dans la science!, sans même ouvrir une Bible. voir
      https://answersingenesis.org/
      icr.org,
      aucommencement.net,
      Egbert Egberts,
      etc …

      J’ai passé du temps à lire les écrits des autres, et je suggère à chacun d’engager la conversation quand on a su écouter les 2 sons de cloche, et aussi chacun des deux en profondeur (… ce sera une attitude scientifique).

      Cordialement, un scientifique, créationniste.

  2. Merci de votre réponse c’est intéressant. J’ai effectivement été regardé le lien que vous citez(avant votre réponse d’ailleurs) conduisant à un témoignage d’un australien ayant perdu le sens de la vie en considérant la théorie de l’évolution qui l’a selon l’article(sic) poussé “à devenir un drogué”. J’ai trouvé très drôle autant qu’empreint de prosélytisme avec une volonté manifeste de désinformation et caricature faite pour passer pour réalité.
    Je ne comprends pas le postulat d’opposer religion et sciences ni en quoi un dessein intelligent est impossible à travers la sélection naturelle(qui serais le dessein intelligent ou son outil). J’ai l’impression que vous considérez (et c’est normal nous le faisons tous) avec le prisme de vos idées des recherches scientifiques. Le problème c’est que vous n’en donnez qu’un résultat noir et blanc(vos idées) et que comme toute chose il faut savoir regarder les nuances. Par exemple quand vous citez le naturalisme comme fondement de la doctrine eugéniste(sans rentrer dans les détails il est globalement admis que c’est ‘mal’ notamment avec la vision qu’on apporté les idées accompagnant le 3ème Reich et ses précurseurs et continuateurs) on ne peut qu’être d’accord avec vous mais vous semblez négliger toutes les avancées qu’il y a eut en anthropologie, génétique et biologie qui ont suivies. Certes la théorie de l’évolution est un modèle scientifique permettant l’observation du monde. Tout comme le naturalisme(plus paradigme philosophique que science) a été réfuté scientifiquement rien n’empêche de réfuter Darwin, mais il faut en avoir les arguments. L’humain n’étant pas omniscient il doit faire avec ce modèle tant qu’il n’aura pas trouvé mieux. Les sciences (je pense) c’est découvrir et repousser les limites de l’ignorance dans ce que nous appelons savoir, qui certes comme toute chose concrète n’est pas un absolu mais un pallier vers d’autres ignorances et ainsi d’autres domaines à approfondir. Pour cela nous devons faire face aux doutes et remettre en cause les modèles existants. C’est je pense l’avantage du raisonnement scientifique (pour le savoir) face à l’absolu de vérités divine qui ont la croyance( idéologie ) comme fondement. C’est en cela que je cités les astronomes confrontant le fait avec son opposition avec la vision issue de la croyance de l’univers héliocentrique. que des religieux ait pu avoir cette vision tant mieux mais cela ne réfute pas un l’obscurantisme qui perdure de nos jours et dans vos pages de vouloir opposer une vérité venu d’un absolu(le divin) avec les résultats de recherches. Vous connaissez peut-être la théorie d la théière intergalactique: elle consiste à indiquer qu’une théière en porcelaine flotte dans l’espace entre la terre et le soleil. C’est une métaphore bien sûr, de l’existence divine. Elle vise à induire le fait que la preuve est la nécessité. Hors de preuve de dieu ou du créationnisme il n’y a. Loin de vouloir dénigrer les croyants je fait la différence entre la croyance et le fait. Entre l’étude d’un sujet et admettre une explication sans justification. Hors vous induisez que les savants sont frileux par rapport à la datation au Carbone 14(qu’en tant que scientifique vous devez savoir la valeur et précisions sont loin d’être aussi précises que les premières utilisations ont pu faire penser) hors a contrario le modèle des géologues et leur résultats font exister un modèle qui est contradictoire avec l’âge supposé indiqué par les textes religieux de l’univers et de la terre. Si la marge d’erreur au Carbone 14(qui s’applique aux éléments organiques, donc de la vie) existe elle est aussi négligeable quant elle concerne des dates de plusieurs milliers ou millions d’années. D’ailleurs à ce propos outre la vérification d’organisme eucaryote qui sont organisés en organismes pluri-cellulaires plus tard dans l’évolution de la vie sur terre le caractère récessif et des similarités génétiques permettent de valider aussi le modèle de Darwin; Certes nous pouvons trouver mieux et perfectionner ou invalider le modèle et ainsi améliorer nos connaissances de l’univers mais pour l’instant cela n’a pas été fait. Pour le créationnisme sur quoi s’appuie le modèle? La génération spontanée d’avoir induite par le modèle d’Aristote? Un texte religieux n’admettant pas la controverse et aux sources mythologique? L’absolu c’est l’extrémisme, l’argument de manipulation des sectes, nos errements psychiques et mentaux car confrontés à la réalité ils n’ont pas lieu d’être. Comme vous réfutez la théorie de l’évolution de Darwin proposez votre modèle et prouvez le! Bien sûr vous pouvez me dire que dieu vit dans votre cœur et tant mieux pour vous je suppose que comme toutes les superstitions cela peut servir de soutien psychologique dans votre vie(et nous avons tous nos absolus et notre morale au sens règles non-écrites) mais c’est bien faible comme argument je trouve comparé aux neuro-sciences et la mise en évidence de processus qui ont étés mis en évidence en suivant la théorie Darwinienne et/ou justifiant celle ci.
    Certes il est contraire à la bible de penser que nous sommes un être vivant au même niveau que les autres espèces, que l’animal n’est pas destiné par une volonté suprême à servir l’homme. Tant mieux pour cette dernière car la culture judéo-chrétienne (aka biblique) a permis que la pensée humaine néglige la valeur et bien-être animal. Tout comme les débats d’église ont débattus de l’âme animale, de l’âme de personne aux couleurs différentes c’est dangereux que la croyance(n’importe laquelle, je veux dire toutes) impose ses règles arbitraires, notamment à la recherche.
    Quels sont donc vos arguments scientifiques pour le créationnisme? Comment réfutez vous les résultats obtenus par les sciences dans les attributs génétiques partagés avec d’autres espèces? Les observations de Darwin je les connait peu pour ne pas avoir lu son/ses ouvrages et ce n’est pas le domaine des sciences qui m’intéresse le plus mais la curiosité qui m’y a poussé à m’y intéresser. Même disant cela vous m’affirmez que cette théorie ne se justifie jamais pourtant la parenté entre espèces et le milieu de vie influant sur l’évolution de ces espèces me paraissent assez fondées. Sauf qu’en science le doute est permis, l’acceptation que nous n’avons pas de vérité finale et les controverses sont larges. Restreindre nos champs de visions n’est pas une bonne chose à mon sens, surtout si’l s’agit de privilégié une idéologie en défaveur de l’expérience (du fait et de l’étude concrète) pour les sciences physiques (au sens large par oppositions aux sciences plus abstraites). Que les tenants du créationnisme apportent des arguments factuels et théoriques avec un fondement qui n’est pas tinté de sacralité ou bondieuserie et je ne demanderais qu’à les croire. Seulement ce n’est pas ce que vous faites , vous réfutez certaines études et avez beau vous auréolé de vos connaissances scientifiques n’entrez pour moi que dans la controverse idéologique croyant/étude scientifique des choses(modèle et réfutation ou validation de celui ci)… ce qui est bien dommage et que je crains comme l’un des fléaux de notre monde: accordez plus d’importance à un monde au delà de notre compréhension (le monde du paradigme établit par les religions expliquant le monde aux autres) au lieu de s’intéresser au factuel et domaines d’études primairement matériel. J’ai eu ce genre de conversation aussi bien avec des chrétiens et ses différents schismes (à commencer par les témoins de Jéhovah qui vous rétorqueront l’ornhytorinque) que d’autres sectes non d’influence israélites et curieusement toujours les mêmes arguments fallacieux ou inachevés. Dois encore m’étonner du prosélytisme et de l’embrigadement de ces mouvements ? Non je le déplore car je suis adepte de la liberté ce qui n’exempte pas de morale et est un absolu en soi que chacun doit trouver par soi-même. Un raisonnement sans auto-critique ni égards pour les points de vues qui divergent me semble un esclavage que je regrette pour autrui. Car je pense que le doute nous fait plus avancer que la perpétuation de traditions ou de modèles préconçus.
    Plutôt que réfuter ce qui dépasse votre mode de pensée je vous enjoint à établir un modèle créationniste qui puisse être confirmé par la science(ce que je pense les scientifiques de chaque domaine font eux même). Je suppose que le faire est impossible car la vérité ultime de votre dieu est hermétique, alors autant renoncer au savoir et rester ignorant. C’est en cela que je critique la religion et la croyance, qu’elle enferme l’individu dans un carcan imposant les communautarismes et l’obscurantisme que j’ai pu voir ici d’ailleurs.
    Si vous ne voulez être gourou je vous souhaite l’émancipation et non la perpétuation de modèles qu’on vous a apprit et puisque qu’on vous a dit que c’est vrai doivent être vrais.
    cdt Anje qui essaye de douter de ses certitudes afin de trouver la connaissance

    1. Voici une histoire vraie présentée à l’ONU qui met fin au Naturalise, le socle de Darwin.
      https://youtu.be/B1mDiGy2-0g
      Comment expliquer que les lois de la nature puissent-être forcées?
      Seulement en reconnaissant que celui qui les a faites en a le droit et le pouvoir .

      Il ne s’agit pas de débat :

      religion et science

      car la religion n’est rien, c’est une invention humaine, mais le vrai débat est entre le Créateur et sa créature. Les 2 existent. La (fausse) science n’est pas grand chose si on l’idolatrie (en en faisant du scientisme), et en oubliant les limites de ses hypothèses, si on lui fait dire des opinions basées sur un modèle de croyance en de fausses hypothèses , (donc une autre forme de croyance et religion).

      Un raisonnement sans auto-critique ni égards pour les points de vues qui divergent me semble un esclavage

      On est bien d’accord, c’est pour cela que (rappel) je prend du temps à lire la partie adverse, je déplore qu’elle ne le fasse pratiquement jamais. Je vous sollicite à faire de même et à consulter mes liens. Pas un seul. Les créationnistes sont méprisés, moqués, et on enseigne aux jeunes à ne pas même commencer de débat avec nous. Le consensus scientifique rentre dans cette catégorie, on en arrive au point où un scientifique ou prof créationniste crains pour son poste, … alors que les piétistes et les Eglise confessantes ont été les premiers chrétiens à refuser Hitler.

      Modèle créationniste qui puisse être confirmé par la science
      🙂
      Il existe déjà!? voir answersingenesis.org (lien déjà mentionné)
      Vous reconnaissez la faiblesse de l’homme (animal soit-disant évolué) de sa science et ses limites, et pensez que la science puisse confirmer, a-t-elle le dernier mot, est-elle Dieu? ! C’est une contradiction. La science d’un être fini, vivant à un moment précis dans le temps, ne peut expliquer, confirmer, l’oeuvre de l’alpha et l’oméga, celui qui a d’abord créer le temps. Personne d autre ne le peut. (Rappel : premier mot de la Bible : Bereshit – ce mot contient le terme créer et début : c’est le premier mot de la Bible (rappel)).

      La vérité divine a la croyance pour fondement,

      Faux… la croyance ne créé rien. Je peux croire aux éléphants rose, c’est pas pour cela qu’ils existent. Mon Dieu s’appelle la vérité (le chemin et la vie). Toutes les prophéties se sont réalisées en Lui. (Écritures anciennes à l’appui ! Qumran datées de 200-250 ans avant Christ – je ne croirais jamais aux éléphants roses, j’aime le vrai. Je conseille le livre d’un professeur décédé : Le Messie de la Bible (Robert Schroedert).

      l’âme de personne aux couleurs différentes c’est dangereux … la croyance

      hem, hem, hem, 🙂 Il faut pas inverser les rôles, et sortir des croyances que vous avez reçues, …
      Lors des procès qui ont suivi la seconde guerre mondiale, l’Allemagne n’a pas pu condamner tous les médecins qui ont ont participé de près ou de loin au nettoyage ethnique ou sociale (handicapés), elle aurait manqué de médecins. Une communauté scientifique empreinte de valeurs séculières peut se tromper. La majorité ne fait pas la vérité.

      On retombe sur Darwin et son cousin (rappel). Au contraire, la Bible dit que nous sommes tous du même sang, descendant d’Adam et Eve, et de la famille de Noé.

      C’est la théorie de l’évolution qui a été un engrais de tous les groupuscules racistes (ésotériques) et certaines sectes ont été influencées. Certaines églises déviantes ont eu des liens avec le KKK. Nous les exposons sur ce site.
      Nous écrit un livre de 30 page sur le racisme.
      https://vigi-sectes.org/la-route-droite-en-ligne/ RD2011-02

      Merci pour cet échange intéressant, si le sujet vous intéresse, je vous souhaite de vous documenter autant que je l’ai fait, en lisant la Bible, des articles de science créationnistes, les livres que je conseille, non créationnistes, etc … mais au bout du compte, si l’homme ne croit pas, c’est n’est pas à cause de la science ou ce qu’elle nous dévoile, c’est un problème personnel avec Dieu, et chacun est libre de le refuser, Jésus ne force personne. Bien cordialement.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *