KWASIZABANTU

 Si quelqu’un porte dans le pan de son vêtement de la chair consacrée, et qu’il touche avec son vêtement du pain, des mets, du vin, de l’huile, ou un aliment quelconque, ces choses seront-elles sanctifiées? Les sacrificateurs répondirent: Non!  Et Aggée dit: Si quelqu’un souillé par le contact d’un cadavre touche toutes ces choses, seront-elles souillées? Les sacrificateurs répondirent: Elles seront souillées. Hag 2:12-13


Les témoignages critiques qui nous parviennent régulièrement sur le mouvement de Kwasizabantu  ne font pas état de changement la direction du mouvement. Ces témoignages sont confirmés par différente sources. L’article ci-dessous, bien que datant de plus d’une dizaine d’année, garde donc toute sa pertinence.  (Janvier 2017)


Erlo Stegen et le réveil parmi les Zoulous

(1) d’après le livre de Joachim Rosenthal

Résumé et traduction par Eric Ropp, du “Centre de Recherches, d’Information et d’Entraide”.

1. Naissance et développement du mouvement

Le mouvement Kwasizabantu (KSB) a son origine en Afrique du Sud où il a commencé dans les années 60, sur l’initiative de Erlo Stegen, suite à un réveil parmi les Zoulous. Stegen est né en 1935 en Afrique du Sud. Ses ascendants sont issus d’une famille luthérienne allemande (Lüneburger Heide). À l’âge de 15 ans il se convertit et, à 17 ans, il débute une formation de deux années dans un institut biblique à Pretoria (2).
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Les dangers de l’hypnose

ils leur promettent la liberté, quand ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption, car chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui.
(La Bible, 2 Pi 2:19 )

Nous recevons régulièrement des témoignages de victimes, cet article fera ressortir des aspects moins connus de la pratique de l’hypnose.

Tentative de définition incertaine

Voici un court extrait de la définition de l’hypnose préparée par le Comité exécutif de l’American Psychological Association, Division de l’hypnose psychologique.

… La capacité d’une personne à expérimenter  la suggestions hypnotique peut être inhibée par les peurs et les préoccupations découlant de certaines idées fausses. Contrairement à certaines représentations de l’hypnose dans les livres, les films ou la télévision, les personnes qui ont été hypnotisées ne perdent pas le contrôle de leur comportement. Elles restent généralement conscientes de qui ils sont et où ils sont, et sauf si l’amnésie a été spécifiquement suggéré, ils se souviennent généralement de ce qui s’est passé pendant l’hypnose.

… L’hypnose a été utilisée dans le traitement de la douleur, de la dépression, de l’anxiété, du stress, des troubles de l’habitude et de nombreux autres problèmes psychologiques et médicaux. Cependant, il peut ne pas être utile pour tous les problèmes psychologiques ou pour tous les patients ou clients. Encore une fois, les auteurs de cette déclaration sont d’avis que la décision d’utiliser l’hypnose comme traitement supplémentaire ne peut être prise qu’après consultation d’un professionnel de la santé qualifié qui a été formé à l’utilisation et aux limites de l’hypnose clinique. En plus de son utilisation en clinique, l’hypnose est utilisée dans la recherche, dans le but d’en apprendre davantage sur la nature de l’hypnose elle-même, ainsi que son impact sur la sensation, la perception, l’apprentissage, la mémoire et la physiologie. Les chercheurs étudient également la valeur de l’hypnose dans le traitement des problèmes physiques et psychologiques.

Cette description de l’hypnose représente certainement le consensus des spécialistes qui la pratiquent ou la conseillent. Elle montre que ce phénomène reste encore largement inexplicable même par cette communauté, ils en discernent aussi les dangers.

La devanture de l’hypnose en Europe:

Vous aurez l’opportunité de voir que certains centres de formation en hypnose promettent de  nombreux bienfaits tels que:

  • Préparation à un événement important: épreuves sportives, concours, examens, entretiens d’embauche, oraux d’examen, présentations de dossier…
  • Développement de la créativité, de l’intuition, de l’expression artistique.
  • Accroissement de la mémoire.
  • Augmentation de la confiance en soi et diminution de la timidité.
  • Gestion du stress et des émotions.

L’arrière boutique:

Michelle d’Astier de la Vigerie*, ex-astrologue très versée dans les “arts” occultes relate son vécu et notamment un épisode tragique:

Parlons de l’ hypnose: c’est un viol de la pensée et de la volonté. Parfois même de la conscience. Certains en font usage dans un cadre médical, comme s’il s’agissait d’un banal outil scientifique. D’autres en font profession dans le spectacle. Dans tous les cas, l’opérateur prend un ascendant très malsain sur celui qui s’y prête. Si l’un des protagonistes est démonisé, un transfert peut s’opérer. Et d’autres esprits peuvent en profiter: l’hypnose ouvre, en grand, la porte de l’âme.
Voici le cas d’une femme que j’ai côtoyée de près et dont le père s’était prêté comme volontaire lors d’une représentation publique. Impossible de le réveiller. Il a fallu le transporter dans un hôpital, d’où il est ressorti 24 heures plus tard.
Quelques mois après, son caractère a brusquement changé. II s’est mis à violer sa fille, alors âgée de neuf ans. Bientôt, ses frères aînés ont pris le relais: les démons avaient contaminé tout le foyer. Aujourd’hui, elle a quarante ans. Elle est anorexique et s’est trouvée à deux doigts de la mort à de nombreuses reprises. Elle-même est démonisée et elle le sait (le viol incestueux ouvre aussi une voie royale à Satan: le père a forcé sa fille à ne faire qu’une seule chair avec lui). Sa délivrance n’a pas encore pu être effectuée, tant la possession est profonde. En outre, il ne s’agit pas de «petits» démons, mais d’esprits redoutables. II est des hiérarchies dans l’univers de Satan (Eph 6.12).
Quant à ses frères, leur vie a été une succession de drames et l’un d’entre eux purge actuellement une peine de prison pour avoir, à son tour, abusé de sa propre fille… Satan, ayant déjà un pied dans la place, pouvait désormais s’y installer en maître. (extrait du livre: “Occultisme: la spiritualité qui tue”, Michelle d’Astier. PS: Nous ne nous associons pas à tout ce qu’écrit cet auteur.)

Plus loin dans le même ouvrage, elle précise que tout ne va pas si mal chez les professionnels de l’occulte. Du moins pour un temps, Satan les utilisent le plus longtemps possible pour répandre son venin. Il est important de souligner que leur famille est souvent victime bien avant eux d’effets secondaire à l’occultisme. *

Ex-hypnotiseur ou ex-occultisme

Notre expérience est la suivante: Ce sont souvent les femmes qui sont le plus touchées, et une personne qui sort de l’occultisme doit prendre garde à elle-même, et si elle est chrétienne, à ne pas retomber dans le péché.

Lorsque l’esprit impur est sorti d’un homme, il va dans des lieux arides, pour chercher du repos. N’en trouvant point, il dit: Je retournerai dans ma maison d’où je suis sorti;  et, quand il arrive, il la trouve balayée et ornée. Alors il s’en va, et il prend sept autres esprits plus méchants que lui; ils entrent dans la maison, s’y établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première. 
Luc 11:24-26 

Nous avons cité cet ancien témoignage de Michel d’Astier, car il est révélateur et vrai en soit, mais depuis toujours, nous ne nous identifions pas du tout à son blog d’enseignement et son évolution . En 2021, on nous a fait encore remarquer à juste titre, que ce blog empire et regorge de théories de conspirations. Nous en profitons pour rappeler quelques règles au sein de l’Eglise:

Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme; mais elle doit demeurer dans le silence. Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite; et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression. (1Ti 2:12-14)

Les Eglises

Il est regrettable qu’un bon nombre de croyants tolèrent ou pactisent avec de tel “médecins” au pieds de leurs “maître à penser” même des pasteurs évangéliques, comme par exemple le pasteur et auteur bien connu Rick Warren (voir le plan de Daniel,  qui recommande l’hypnose).

Les fruits

Une plateforme collaborative  d’experts (entre autre, journaliste d’investigation médicale) mettant en garde des effets secondaires de divers traitements médicaux, résume ainsi leur vision de l’hypnose.

L’hypnose est un traitement respecté et non controversées pour une variété de problèmes comme la toxicomanie, les comportements compulsifs ou phobie . C’est précisément  parce que l’hypnose est une méthode puissante de traitement, qu’elle peut avoir des effets inattendus et dangereux.
Les effets secondaires de l’hypnose comprennent entre autres:

  • la fatigue,
  • la crise d’identité,
  • l’insomnie,
  • l’irritabilité,
  • les peurs,
  • les attaques de panique,
  • le déficit de l’attention,
  • une perception déformée de soi,
  • de la confusion,
  • des comportements sexuellement aberrants,
  • un état de transe inattendue,
  • le délire,
  • la dépression,
  • des étourdissements,
  • une syncope,
  • la peur,
  • un sentiment de culpabilité,
  • le trouble de la personnalité histrionique,
  • des troubles de la mémoire,
  • des nausées,
  • des obsessions,
  • des changements de personnalité.

En général, les effets secondaires négatifs de l’hypnose peuvent être divisés en catégories:

  • Problèmes découlant de suggestions involontaires
  • La dissimulation de problèmes réels de santé physique
  • Dépressions suicidaires
  • Les attaques de panique ou des épisodes psychotiques
  • Symptôme de substitution

Les effets secondaires et les complications de l’hypnose peuvent être définis comme des sentiments inattendus, des pensées ou des comportements surgissant après ou pendant le traitement hypnotique qui sont en conflits avec les objectifs visés par le traitement hypnotique. Le plus souvent, les effets secondaires de l’hypnose sont bénins et transitoires. La réaction du patient sous hypnose peut être plus forte que prévu, et le patient revit une expérience antérieure.

Les hypnotiseurs doivent faire attention au fait que leurs suggestions hypnotiques sont prises littéralement par leurs patients.

Un des effets secondaires était la suggestion hypnotique à un patient anorexique:”Mangez toujours tout dans votre assiette”. Un jour, une patiente est tombée malade et a vomi dans son assiette. Elle a ensuite procédé à manger le vomi.

Un autre cas: On avait dit à une personne qui avait peur du dentiste, que dès qu’il “irait chez le dentiste”, il se sentirait “merveilleusement apaisé comme par un sédatif”. Le mauvais effet était que la “sédation” a commencé littéralement lorsque le patient est entré dans sa voiture et a conduit chez le dentiste – jusqu’à mettre en danger sa vie dans la circulation encombrée.

Dans l’ensemble, les effets secondaires de l’hypnose peuvent être gérés, mais le praticien doit être conscient d’entre eux et d’être formés à minimiser leur apparition et la gravité.

Ceci est notre recherche sur les dangers et effets indésirables  de l’hypnose, sans faire de conseils médicaux!

Notre approche sera plus critique,  notamment à cause des mécanismes propres à l’hypnose, comme l’ouverture à une puissance spirituelle à l’origine de la manipulation, dont les effets long-termes sont graves. Ce résumé présentant l’hypnose de manière très contemporaine, relève malgré tout les effets à court-terme, et les témoignages qui s’en suivent confirment les observations de Michelle d’Astier de la Vigerie, qui elle, a vécu 25 ans d’expérience intensive dans le monde de l’occulte.

Une victime témoigne pertinemment sur le même site:

Mon père avait l’habitude de me  molester puis de me faire une certaine forme d’hypnose avancée pour effacer mes souvenirs, et pour me rendre efféminé, tout cela sans ma volonté. Dans mes moments de stress extrême, quand je me dispute avec quelqu’un, je commence alors à gémir comme une petite fille, ou à sauter comme un petit enfant. Tout le monde me regarde et m’entend, mais je ne le fais pas consciemment, par contre je vois clairement les réactions de tous et entends leurs commentaires … C’est très pénible et humiliant, mais je travaille avec la puissance du Saint-Esprit pour inverser ceci, car ce phénomène n’est pas uniquement psychologique, mais aussi spirituel.

Lors de l’exposition d’un salon du bien-être de Genève, un expert et formateur de l’hypnose, m’a raconté qu’il parvint à:

  • Simuler la mort chez un homme en diminuant drastiquement son rythme cardiaque et à le réveiller lors de son enterrement en criant « Lazare sors » (Jean 11:43). Il aurait alors eu des problèmes avec la police.
  • Hypnotiser 25 personnes et leur faire croire qu’il marchait sur l’eau d’une piscine. Voulant montrer qu’un témoignage sur Christ n’a aucune valeur. (Mat 14:25-26)
  • parodier le premier miracle de Christ: Faire boire de l’eau et faire croire que c’est du vin.
  • A coté de cela il m’informe s’approvisionner régulièrement au Casino en gagnant systématiquement, … pour reverser le tout aux œuvres de charité (bien entendu).
  • Il annonce que nous sommes tous Dieu, même nos cellules, et que Jésus n’était qu’un “petit magicien”, pas vraiment mort sur la croix , mais un ami de Marie de Magdala et des prostituées. Le Vatican aurait caché les autres évangiles, etc.
  • Selon lui, Jésus n’étais qu’un petit magicien

hypnotiseurs hypnotisé

L’idéologie qui entoure hypnose (et l’occultisme en générale) s’oppose aux Écritures et les parodie, d’une manière soit outrageuse soit plus habile. Mais il demeure que l’hypnotiseur et l’hypnotisé sont soumis aux même lois que tous (Gen 3;16-19) . Ils travaillent, vieillissent et meurent.

Ici, un hypnotiseur de rue fait croire à une jeune fille qu’elle a extrêmement soif, qu’elle doit se gratter la tête, qu’elle ne voit plus la tête de sa copine, etc … Note: Nous avons obscurci les visages de l’hypnotiseur et des hypnotisées, après avoir été contacté par  l’hypnotiseur de rue (oct 2016). Photo: Source vidéo type Youtube.

Hypnose de rue

L’hypnose permet donc de contrôler et manipuler quelqu’un très en profondeur. D’autres démonstrations ont montré que des personnes hypnotisées sont prêtes à suivre n’importe quel ordre. Tuer son voisin, ou se suicider.

Notre position

Hypnotiser quelqu’un c’est défaire ses sens, le tromper, tout comme quand on enivre une personne (les effets sont parfois similaires). La Parole de Dieu nous mets en garde:

Malheur à celui qui fait boire son prochain, A toi qui verses ton outre et qui l’enivres, Afin de voir sa nudité! Tu seras rassasié de honte plus que de gloire; Bois aussi toi-même, et découvre-toi! La coupe de la droite de l’Éternel se tournera vers toi, Et l’ignominie souillera ta gloire.

L’hypnose peut être observée comme une “science”, oui, mais l’aspect scientifique ou pseudo-scientifique n’expliquera pas pour autant la nature profonde de l’hypnose et ses mécanismes.

Qui? ou quelle force agit, et comment pour tromper nos sens si  puissamment? Les hypnotiseurs  seront un jours surpris d’avoir été eux-même trompés, comme des hypnotisés.

Christ: Un magicien?

Souvenons nous que:

  • Seul Christ a vaincu la mort, conformément aux prophéties selon les Écritures. (Es 53:10; Rom 8:34, 38)
  • Seul Christ peut ressusciter un mort qui sentait déjà. (Jean 11:39).
  • Seul Christ peut commander au vent et à la mer, pardonner les péchés, et nous protéger / libérer des entraves occultes. (Exode 14:19-21; Marc 4:39-42)

Christ n’a hypnotisé personne, ni un individu, ni les foules, mais il a dit la vérité. Il est la vérité. Et il l’a montré par le don de sa personne, et ce ne fût pas un simulacre.

E.P.

La Route Droite en Ligne

 

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Une Eglise, une vision: Honte et nudité

lc-folder-smal Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu,
afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs,
afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas,
et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies.
Apoc. 3:18


Selon une nouvelle d’idea-online, le prédicateur allemand Kai S. Scheunemann a offert 120 exemplaires du magazine érotique “Playboy” (L’éditeur du magazine les ayant mis à disposition) après un “culte” intitulé:

Un GoSpecial complètement libéré sur le sexe.

C’est ainsi que son assemblée  (Andreasgemeinde de Nieder-Höchstadt près de Francfort) désire s’adresser à de “nouveaux groupes d’auditeurs”.

Dans sa “prédication”, Kai S. Scheunemann a présenté une éthique très ouverte:

Il est vrai que la sexualité a sa place seulement dans le couple, mais en ce qui concerne la définition du couple, on devrait oublier tout ce qu’on a pu se représenter jusqu’à présent.

Scheunemann a confirmé dans une discussion après son exposé que les homosexuels peuvent participer activement dans son assemblée, et qu’il est pour la bénédiction des couples homosexuels. A la question de savoir si un célibataire peut aller vers une prostituée, il a répondu (selon Idea):

Tu ne dois pas te priver de sexe!

Kai S. Scheunemann n’est pas un pasteur d’une quelconque  Eglise luthérienne allemande (Landeskirche) déjà largement déchue – si c’était le cas, il aurait été presque inutile de signaler l’incident – mais en tant que directeur de  “Une Eglise, une vision”  (Kirche mit Vision), la branche allemande du mouvement de Rick Warren, il est un leader représentant l’Evangélisme moderne. De plus, il est l’auteur d’un livre classique sur le concept de Willow-Creek, intitulé “Eglise pour les distants”. … Le texte de son exposé (plein de formulations obscènes) ainsi que le message d’Idea, peuvent être téléchargés sur le site internet de son assemblée.

C’est un cas extrême  – mais pensé jusqu’au bout et de manière congruente – de la philosophie évangélique influencée par le Nouvel-Age, qui veut mettre l’homme (avec ses penchants et besoins naturels) au centre du culte. Le mot “culte” confirme pourtant qu’il doit être rendu à Dieu. La Parole de Dieu et sa Gloire doivent être au centre et être notre étalon …

En mai 2010, Kai S. Scheunemann a écrit une lettre pour expliquer et justifier son action.

Vigi-Sectes / Betanien Medien-Info 4-2010 / Der Der schmale Weg – Orientierung im Zeitgeschehen 2-2010

Encyclopédie des sciences religieuses: La peine de mort

Article de l’Encyclopédie des sciences religieuses de 1877


L’abolition de là peine de mort, ou la conservation, le maintien dans nos codes de ce châtiment rigoureux et de cette suprême expiation au plus haut degré de l’échelle des peines, n’est pas habituellement de nos jours, comme il le faudrait sans nul doute, le plus sérieux et le plus délicat sujet de réflexions, d’étude ; c’est une opinion qu’on regarde à tort comme inséparable d’un certain programme politique. S’il était aussi facile qu’on le croit de répondre par oui ou par non à une question si grave, comment aucun orateur, aucun écrivain, n’aurait-il rencontré l’argument décisif, depuis un siècle, depuis la Révolution française qui la posa nettement et tenta dans les assemblées de trouver, la réponse, au cours d’une discussion au plus haut degré brillante et passionnée? On a prétendu tour à tour attaquer ou défendre cette peine, au nom de la religion, du droit, de la raison philosophique. Avec moins de passion, on se serait résigné à observer simplement les faits et à consulter la science pénitentiaire. En matière de répression pénale, et à tous les degrés du châtiment, réclusion, emprisonnement cellulaire, transportation, il faut que l’homme cède à l’une de ces dispositions contraires: rigueur exemplaire ou philanthropie, justice ou pitié. Il n’y a pas autre chose ici. Dans l’état actuel de nos mœurs, la nécessité doit-elle faire maintenir, aux premiers articles de notre loi, une peine que, par humanité, nous nous sentirions portés à abolir? Voilà la question.

1- Controverse au point de vue philosophique

On va jusqu’à soutenir, d’une manière générale, que la société peut seulement corriger, et n’a pas le droit de punir. N’insistons pas sur cette erreur. Il faut, pour la partager, accuser d’égarement l’esprit de tous les peuples et le consentement universel. C’est une peine, et une peine souvent fort dure, qui accompagne dans nos codes, comme sanction, chaque disposition du législateur. Laissons à la société, c’est-à-dire à l’autorité visible, le soin de veiller à l’ordre matériel, notre premier intérêt, et le droit, pour l’obtenir, d’employer tous les moyens efficaces et nécessaires. Ce droit, établissons-le d’une part, sur la loi morale imprimée par Dieu dans la conscience de l’homme qu’il a créé libre, et d’autre part sur la nécessité pour nous tous de vivre en société. Aujourd’hui, d’ailleurs, il n’est plus sérieusement contesté. Un jurisconsulte, un partisan décidé de l’abolition de la peine de mort, M. Jules Favre, le déclarait, il y a, quelques années, au Corps législatif (séance du 6 avril 1865, discussion de l’Adresse): « Oui, la société a le droit de punir. Pourquoi ? Parce qu’elle est le résultat de la puissance collective du groupe qui s’appelle une nation. Sans le droit primordial de punir, les sociétés n’existeraient pas. » Reconnaissant donc que la société a ce droit, on s’attache à présenter avec force une objection nouvelle, et l’on demande s’il ne convient pas qu’elle en suspende l’exercice avant d’arriver à l’extrême limite, c’est-à-dire au sacrifice de la vie même de l’homme? A l’Assemblée nationale (séance du 15 septembre 1848), Athanase Coquerel, qui avait le premier la parole, commençait ainsi l’attaque, dans un éloquent discours: « La peine de mort ne corrige jamais…
Reconnaissez que les mots repentir et conversion ne sont pas vides de sens. S’il est vrai que le criminel peut effacer son crime devant Dieu par le repentir et le remords, pourquoi voulez-vous lui ravir l’occasion et le temps de l’effacer devant l’homme? » Dans la même discussion Victor Hugo s’efforçait d’établir le principe de l’inviolabilité de la vie humaine, principe adopté et soutenu, de nos jours, par tous ceux qui demandent l’abolition de cette peine. Il convient de rapprocher ainsi ces deux arguments qu’une même idée, le respect pour l’oeuvre de Dieu dans la création de l’homme, lie étroitement l’un à l’autre. On peut refuser de se rendre à de semblables raisons sans en méconnaître la force. Ne rappelons pas qu’il est toujours dangereux de faire intervenir Dieu à notre gré dans nos controverses humaines, et que les théocraties qui l’ont tenté n’ont jamais laissé après elles, en disparaissant, de vifs regrets. Il est aisé de répondre au premier de ces arguments qu’en fait les condamnés dont la peine a été commuée ne se convertissent ni habituellement, ni souvent, et qu’au contraire il y a un nombre relativement important de convertis de la dernière heure qui manifestent en allant à la mort des sentiments véritablement chrétiens de repentir. On veut établir et rendre à jamais respectable (c’est l’autre argument) le principe de l’inviolabilité de la vie humaine. Dieu seul a donné la vie, dit-on, et il peut seul la reprendre; Alors que devient le droit de la guerre ? Que devient le droit de légitime défense? Ce dernier n’est nié par personne. Défense individuelle ou défense sociale, on se sent autorisé, que dis-je ? contraint, par l’instinct de conservation et par son propre droit à l’existence, à atteindre l’agresseur qui s’est mis lui-même hors la loi, jusque dans la source de la vie, à méconnaître son droit à l’inviolabilité, et à ne plus tenir compte de son salut éternel 1 « Si le pouvoir doit considérer les droits naturels comme sacrés, écrit M. Faustin-Hélie, s’il ne doit intervenir que pour en garantir l’exercice, il est clair que ces mêmes droits forment le domaine de la pénalité, quand l’agent s’est rendu indigne de les exercer ; ils peuvent être suspendus, anéantis dans sa personne. » Le droit à la liberté est-il moins un don de Dieu, moins inviolable que le droit à l’existence? Evidemment non. Et cependant les adversaires de la peine de mort le violent tous les jours dans la personne des malfaiteurs arrêtés, par un motif pareil, identique, la nécessité. Aussi jamais la conscience du genre humain ne s’est-elle soulevée contre cette expiation suprême, et souvent même, dans les crimes atroces et flagrants, le cri public, devançant le jugement, la demande au magistrat. Dans l’antiquité, Platon, bien qu’il eut compris le premier que le but de la peine était habituellement de rendre l’homme meilleur, n’élevait aucune objection contre la sentence de mort qui frappait les grands criminels. ********* dit-il dans son neuvième livre des Lois. Chez les chrétiens des premiers siècles, Justin, Athénagore, Théophile, Saint-Augustin qui voudrait qu’on se bornât à enfermer les malfaiteurs, mais permettait de frapper à mort les hérétiques, ce qu’on peut relever contre la peine de mort, ce n’est F as proprement une doctrine, c’est l’horreur pour des supplices devenus l’amusement et le spectacle des païens, pour des supplices dans l’exécution desquels ils figuraient presque toujours, eux, chrétiens, comme victimes ; c’est aussi l’espoir prochain de leur suppression, plutôt que la conviction actuelle de leur inutilité à l’égard des criminels. Grotius, au dix-septième siècle, idans son célèbre traité De jure belli et pacis (éd. prim , lib. I, p. 49 ss., Paris, 1625, après avoir fait cette remarque: Capitalibus judiciis si non interfuerunt christiani, !taud mirum, cum plerumque de christianis ipsis esset judicandum, établit sur divers passages de la Bible, le droit d’ordonner la mort (1 Titmoth. II, 1. 2. 3. 4; Luc III, 14 ; Actes XXV, 2 ; 1 Pierre II, 19. 20 ; Apoc. XVIII, 4), et réfute les arguments .que des adversaires de son opinion prétendent emprunter à des passages, contraires (Esaïe II, 4; Matth. V; 1 Cor. VII, 4, etc.), et l’on arrive ainsi sans discussion, sans contestation sérieuse, jusqu’au dix-huitième siècle, jusqu’à Beccaria. —

2. La peine de mort en France

Historique:
C’est à la publication du Traité des délits et des peines de Beccaria qu’il faut faire remonter la longue controverse élevée depuis plus d’un siècle sur ce difficile sujet. L’éminent auteur avait écrit:
Quel peut être ce droit que les hommes se donnent d’ « égorger » leur semblable? Qui jamais a voulu donner, aux autres hommes le droit de lui ôter la vie ? » (éd. de Lausanne, 1766, p. 114). Son système, établi sur une erreur commune à plusieurs des philosophes du dix-huitième siècle, l’hypothèse d’un « contrat social » primitif intervenu entre les hommes, devait être bientôt abandonné. Aucun membre de la société, disait-il, n’avait pu consentir dans le pacte primitif à faire le sacrifice de sa vie. Or, Jean-Jacques Rousseau tirait du même principe la conséquence absolument contraire, et Kant (Doctrine du droit politique, trad. Barni, p. 20) répondait de son côté que personne West puni pour avoir voulu la punition, mais pour avoir voulu et accompli une action punissable. Ce qui devait rester, après ce mot de Beccaria, c’était une grande question décidément posée, sa protestation au nom de l’humanité, et jusqu’à ce ton déclamatoire (qu’on ne cesse de retrouver plus tard dans toutes les discussions) qu’il prend le premier quand il accuse la société d’ « égorger » ceux qu’elle ne fait que punir. Voltaire qu’on avait déjà le tort, en cette matière, d’écouter avec plus de faveur que Montesquieu, publie un Commentaire du livre de Beccaria, « livre qui, est en morale ce que sont en médecine le peu de remèdes dont nos maux pourraient être soulagés, » et ajoute pour son compte « qu’un homme pendu n’est bon à rien. ».Il n’en fallait pas plus, et l’on pouvait prévoir que quelques uns des hommes de la Révolution, avec moins de réflexion que de générosité, attaqueraient la peine de mort comme une erreur et un abus de l’ancien régime. N’avaient-ils pas raison sur un point au moins, la torture? En effet, depuis 1789, dans toute nouvelle assemblée, à chaque changement de régime politique, on voit invariablement revenir, comme une proposition inévitable, quelque demande tendant à l’abolition de cette peine. A la première Assemblée nationale, à propos du Rapport sur le projet du code pénal, au cours des séances du 23, du 30 et du 31 mai 1791 (consignons à cette place, après les avoir recueillis spécialement pour les lecteurs de l’Encyclopédie, tous ces renseignements précis), s’ouvre un très intéressant débat auquel prennent part en première ligne, avec un talent, une richesse d’arguments qui n’ont pas été dépassés dans les discussions plus récentes, deux anciens membres du parlement de Paris, Lepelletier de Saint-Fargeau et Adrien Duport. On voudrait pouvoir insister sur ce projet pour dire, malgré le talent et la bonne intention, à quel épouvantable système de cachot, de torture morale et d’inquisition il s’agissait de soumettre le criminel pour lui épargner une mort cent fois préférable. A la Convention, on décide par une loi du 4 brumaire an IV, que l’abolition commencera à dater du jour de la publication de la paix générale.Ce jour fortuné n’arriva jamais. Dans la suite, en 1810, à propos du code pénal actuel, en 1824, en 1830, en .1832, à l’occasionde la révision du même code, en 1848 à la Constituante, en 1849, en 1854 au Corps législatif, en 1861 au Sénat (discours de M. Delangle), en 1865 (le 6 avril, proposition de M. Jules Favre); en 1870 (le 22 mars, proposition de M. Jules Simon), la même demande a été faite et rejetée. Une dernière, présentée par M. Schœlcher, sous la République, en 1872, à eu le même sort. On peut affirmer sans erreur, quoique cette proposition ait donné chaque fois lieu à de brillants assauts oratoires, qu’il ne s’est pas produit depuis la fin du dix-huitième siècle un seul argument véritablement nouveau. Arrivons à présent aux points soumis à l’examen dans ces assemblées.

3. Discussion sur le droit et sur les faits.

Pour permettre à ceux qui étudient notre système de répression de se rendre compte de la bonne application et de la valeur des peines, la doctrine énumère un certain nombre de qualités qu’elles doivent avoir. Il en manque une ou deux à la peine de mort. Elle a, par exemple, toute la brutalité du fait une fois accompli, elle est « indivisible. » Mais insister sur. .ce point ce serait se.plaindre d’un adoucissement; elle était divisible en quelque manière, susceptible de plus ou de moins, quand on infligeait la torture. Encore convient-il de remarquer qu’elle peut être graduée, puisque la loi indique certaines mesures de sévérité à prendre contre ceux qui ont été reconnus coupables de parricide, et puisque son application permet de distinguer entre le meurtrier et ceux qui ont été condamnés aux travaux forcés à perpétuité pour d’autres crimes. Elle est «irréparable. » Voilà sans doute l’argument le plus fort des partisans de l’abolition. Sous leur plume les cas d’erreurs judiciaires se rencontrent (voyez Jules Simon, La peine de mort, 1870, et séance au Corps législatif du 22 .mars, même année) fréquents, multipliés jusqu’à l’invraisemblance. En réalité, ces cas sont très rares aujourd’hui, et il est facile de le comprendre. Qui ne sait que le jury s’empresse d’accorder les circonstances atténuantes, quand la préméditation n’est pas tout à fait démontrée, quand il y à un doute, même le plus léger, et souvent (on le lui reproche) quand il n’y en a pas du tout. Ajoutons que la loi de 1867 sur la réhabilitation a été faite en faveur de la famille du condamné en vue des erreurs possibles. D’ailleurs, ces considérations de droit, qui ont leur grande valeur, passent au second rang, s’il est vrai qu’on se trouve ici en présence d’un intérêt de premier ordre, de l’intérêt-social. C’est sur ce point de fat, la nécessité de la peine de mort, que porte actuellement tout le débat. Si elle est nécessaire, disent leS partisans de l’abolition, comment expliquez-vous qu’on ait appris à s’en passer déjà dans plusieurs pays, notamment en Portugal, en Allemagne et en Amérique, au moins dans certains petits Etats ; que le nombre des attentats diminue ,partout à mesure que les exécutions deviennent rares; que le jury s’obstine à accorder les circonstances atténuantes dans quelques-uns de nos départements ? N’est-ce pas presque un crime de maintenir provisoirement ce châtiment irréparable, puisque vous reconnaissez vous-même qu’il est injuste et destiné à disparaître dans’un temps prochain? — On pourrait répondre: si les crimes de viennent moins nombreux dans les « grands pays » qui tous, sans exception, ont conservé dans leurs lois et prononcent contre les criminels la peine capitale, c’est que cette peine produit l’effet qu’on en attend précisément, l’intimidation; et si les petits pays l’ont supprimée, c’est qu’ils sont dans le cas de ce duché de Toscane qui donnait déjà l’exemple au dix-huitième siècle, « si peu étendu, écrivait Dupaty, que le prince voit passer pour ainsi dire une pensée mécontente au fond de l’âme des sujets, et l’arrête tout court, par un seul mot.’» Mais n’est-il pas plus simple et plus conforme à la vraisemblance de faire honneur de cette horreur croissante pour le crime à l’adoucissement des mœurs et au progrès de la civilisation? On se trompe également quand on accuse. le législateur, le magistrat de conserver e d’appliquer provisoirement une peine qu’il sait injuste. Injuste? Non, mais dure, cruelle, lourde moins à la conscience qu’au cœur de celui qui l’applique. Mais serait-il vrai, comme le soutiennent les partisans de l’abolition sans se décourager, .que le recours au dernier supplice contre les malfaiteurs, s’il n’est pas même efficace et nécessaire, est de plus funeste, parce qu’il produit le crime au lieu de l’empêcher? A cette objection se rattache la question importante de la publicité des exécutions. Il est en vérité bien difficile de prendre parti sur ce point (la proposition de procéder à l’exécution dans la prison-même, rejetée au Corps législatif dans la séance du 21 juillet 1870, vient d’être reprise en 1879, à la suite de récents scandales, par M. Dufaure, sans que la discussion ait encore eu lieu), quand on voit, sans parler dés soupçons du public qui ne veut pas croire à certaines exécutions, s’il ne les a vues, les adversaires de la peine de mort s’écrier tantôt qu’il est honteux de dresser l’échafaud sur une place où vont se produire de déplorables scènes, et tantôt, si l’on fait droit à leur réclamation, que la société le désavoue tout en s’en servant, puisqu’elle le cache. Il est bien vrai que certains criminels ne sont pas intimidés par la vue du supplice, puisque plusieurs condamnés à mort ont déclaré qu’ils avaient assisté à une exécution peu de temps avant leur crime. Il est bien vrai que tantôt l’audace du condamné et tantôt sa souffrance peut provoquer parmi les spectateurs une impression fugitive d’étrange admiration ou de pitié qui s’égare. Mais les soldats tiennent aujourd’hui cette foule à l’écart! Mais il est à peine jour quand l’exécution a lieu! Admettons même que  quelques criminels particulièrement vicieux et endurcis ne soient pas intimidés, puisque la torture et la roue autrefois ne les intimidaient pas. Il en est d’autres, et beaucoup, pour lesquels le maintien dans la loi de cette peine sera un frein salutaire. Combien de « préméditations » criminelles (voilà réellement l’effet préventif) sont étouffées par la crainte de la mort! Combien de crimes domestiques, qui ne sont pas commis ceux-là ordinairement par des habitués de la prison, se trouveront prévenus. N’y a-t-il donc que des criminels d’habitude et des voleurs de grand chemin? Ne voit-on pas dans les familles des descendants, des serviteurs de vieillard, avides d’hériter et de jouir ? Sur eux qui existent, ici et là, sans qu’on les puisse compter dans la statistique, l’effet d’intimidation sera, certainement produit. Peut-être faut-il avoir de l’indulgence pour des malheureux, des égarés. Mais les victimes ne méritent-elles pas aussi quelques égards et quelque pitié ? Les adversaires de la peine de mort devraient se demander quelquefois si elles ne sont pas aussi intéressantes, et ne méritent pas d’être protégées, défendues, même un peu plus que les criminels. Il ne faut donc pas dire: La société donne un mauvais exemple, parce qu’elle « se venge.» Non, tel n’est pas son dessein. Elle exerce le droit de légitime défense, qui consiste pour l’individu à frapper celui qui l’attaque, et pour la société à frapper dans le but d’intimider et de prévenir. Intimider, c’est pour cet être collectif, spécial, la société, la manière même de se défendre. En conséquence, la peine de mort est réellement exemplaire, non, comme on le prétendait, dans le mauvais, mais dans le bon sens du mot. Elle est réellement préventive. On en a si bien le sentiment, qu’on a vu plus d’une fois ceux qui proposaient d’adopter le principe de l’abolition à l’égard de la société civile dans les, assemblées, faire des réserves expresses touchant l’armée et la marine. Pourquoi ? Parce que là, l’exemple doit être frappant et immédiat! Ainsi, le langage des adversaires de la peine de mort est, on a pu le voir, généreux toujours, dicté par la philosophie et la philanthropie ; mais fondé en droit et justifié en fait, non.

Achevons cette démonstration:

Ils verraient, en poursuivant leurs recherches et leurs études, tomber plusieurs des arguments sur lesquels ils comptaient le plus pour soutenir que les meurtriers sont tout simplement des malades, et créer pour eux, de la sorte, un privilège d’irresponsabilité. On l’a tenté quelquefois ; cependant, il faut reconnaître que jamais une telle opinion n’a été même exprimée dans une seule de nos assemblées délibérantes ! Mais, par exemple, ils affirment que la mort en perspective n’intimide pas les criminels. Or, la vérité de la proposition contraire apparaît en ceci que, entre eux, quand ils se croient trahis, la mort seule de celui qu’ils accusent peut donner satisfaction à leur détestable besoin de vengeance. A cette question bien naturelle Par quoi remplacerez-vous la peine de mort?» ils répondaient avec force jusqu’en 1848: « Par la transportation ! » Aujourd’hui nous avons des colonies pénales, et la moindre critique qu’on dirige contre ce mode de répression, c’est la constatation de son insuffisance. La condamnation aux travaux forcés dans une colonie, loin d’intimider les détenus, semble presque leur plaire (voy. notre étude sur ce sujet dans le Bulletin  de la Société générale des prisons, numéro de février 1879, Rapport sur la transportation, par le pasteur Arboux, aumônier). N’examinons pas l’hypothèse de l’emprisonnement cellulaire à perpétuité ou à très long terme ; ce serait, à n’en pas douter, une torture morale pire que la mort. Enfin, les partisans de l’abolition ont toujours hâte de faire disparaître le dernier supplice de nos codes pour n’être pas devancés par l’étranger. On disait, en 1791: « Imitons la Toscane, imitons la Russie ; » en 1848: « Imitons Francfort et Berlin ; » en 1870: « Imitons la Suisse. » Et ce qui est vrai, c’est qu’en Russie, en Prusse, en Angleterre, on condamne à mort aujourd’hui comme autrefois ; c’est qu’en Suisse même, l’Assemblée fédérale, composée du conseil national et du conseil des Etats, décidait le 28 mars 1879 la suppression de l’art. 65 de la Constitution, qui avait aboli-la peine capitale, et que le peuple consulté ratifiait le 28 mai cette suppression à vingt mille voix de majorité.

 4. Derniers renseignements de la statistique et conclusion

Que reste-t-il après cette exposition du sujet, et cette attentive discussion ? Non, certes, la preuve que dans le camp des partisans de l’abolition, on a bien fait soit de contester à la société son droit, soit de regarder toutes réserves faites sur cette question comme exclusives du libéralisme en politique. Ce qui est vrai c’est que, ni sous la première ni sous la seconde République, on n’a pu trouver dans les Assemblées pour rayer la peine capitale de nos codes soit une majorité, soit même une imposante minorité. En 1848, la proposition était repoussée par 498 voix contre 216, et en 1865 par 203 voix contre 26. Mais il reste également, à l’honneur de, ceux qui croyaient le temps venu d’en finir avec les exécutions, l’expression d’un désir généreux et d’une espérance que réalisera l’avenir. On peut dire que si le but principal n’a pas été encore atteint, aucune de ces nobles paroles, aucune de ces protestations qui s’élevaient au nom de l’humanité, aucun de ces appels à la pitié n’a été perdu. Lepelletier de Saint-Fargeau, qui devait mourir assassiné, étrange destinée ! pour avoir appliqué à Louis XVI la peine de mort maintenue malgré lui, obtient du moins de l’Assemblée constituante la suppression des tortures. La loi du 18 avril 1832 fait disparaître la peine de mort dans neuf des cas où elle était appliquée, et l’art. 463 C. P. permet encore de la supprimer dans tous les autres cas, eu égard aux circonstances. En 1848, par décret du 26 février, la disposition qui la rendait applicable en matière politique, est abrogée toutes les fois que l’acte délictueux peut se distinguer, par un caractère marqué, des délits de droit commun. En 1867, enfin, une loi sur la révision vise les cas où l’erreur est reconnue. Il est donc certain que cette peine qu’on veut écarter définitivement de nos lois, au nom de l’humanité et de la civilisation, tend à disparaître. La statistique, d’autre part, fournit des chiffres trop élevés encore, mais, à ce point de vue, rassurants. Sur une moyenne, annuelle de 600 crimes pouvant entraîner la peine capitale (tout compris: parricide, empoisonnement, infanticide, assassinat), voici le nombre des sentences de mort qui ont été rendues pendant les dernières années:
  • 31 en 1872, réduites à 24 exécutions par suite des commutations de peine ;
  • 34 en 1873 et 15 exécutions ;
  • 31 en 1874 et 13 exécutions ;
  • 33 en 1875 et 12 exécutions.
  • En 1876, il n’y a plus que 22 condamnations à mort (20 hommes et 2 femmes), 13 commutations en travaux forcés à perpétuité, en 20 ans de travaux forcés, et le chiffre des exécutions tombe à 8.
  • De 1826 à 1852, il y avait eu une moyenne annuelle de 40 exécutions.
Ainsi, nous touchons au but, et le vœu de tout homme de cœur c’est, qu’en attendant, les arrêts de mort soient prononcés le plus rarement passible, dirions-nous volontiers avec Rossi. On a toujours traité cette question dans les assemblées politiques, et cependant la réflexion qui s’impose à la fin d’une telle étude, c’est que peut-être le droit de prononcer l’abolition n’appartient pas en premier lieu aux assemblées. Le jury, recruté partout, dans les campagnes moins protégées et dans, les villes, est meilleur juge du danger social. Qu’il persévère dans l’habitude déjà prise d’accorder les circonstances atténuantes! Que l’opinion, se détournant de cette peine, l’abolisse en fait! On peut être sûr qu’alors personne ne viendra défendre l’échafaud devant les Chambres, et que toute assemblée sera unanime à voter l’abrogation du fameux article 12 de notre code pénal. —
Voyez Dalloz, Répertoire, etc.; Faustin Hélie, Leçons de Droit criminel, I vol. in-8°, Paris, 1.872 ; Procès-verbal de l’Assemblée nationale constituante, 1789-1791 ; tome 56, 57, avec une Table des Pr. Verb., Paris, 1791; Débats de la Convention, 5 vol. in-8°, Paris ; Le Moniteur universel, 1er semestre 1832 ; id., septembre 1848 ; ibid, avril 1865 ; Journal officiel, mars et juin 1870 ; Compte général de l’administration de la Justice criminelle en France en 1876, Imp. nat., Paris, 1878, 4 vol. in-4°.
JULES ARBOUX

Devons-nous prier Jésus ?

Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils,
afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père.
Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé.
La Bible – Jean 5:22-23

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C’est le titre d’un article paru dans le périodique “Tour de garde” du 15 décembre 1994.

A cette question, les trinitaires répondent positivement, alors que les Témoins de Jéhovah AFFIRMERONT LE CONTRAIRE . Nous devons admettre les uns et les autres qu’il s’agit d’un point capital lié à la divinité du Fils et à l’élaboration doctrinale de la Trinité.

Analysons cet article et voyons s’il résiste à une étude sérieuse !

top Les cas d’Etienne et de Jean

Mais, diront certains, la bible ne relate-t-elle pas que le disciple Etienne et l’apôtre Jean ont parlé à Jésus, qui était au ciel ? C’est exact -Toutefois, il n’est pas question dans ces récits, de prières, puisqu’Etienne et Jean ont vu Jésus en vision et lui ont parlé directement.
Tour de garde, 15 décembre 1994, page 24.

Concernant Etienne, les responsables des Témoins de Jéhovah ont une chronologie faussée des événements ! En effet, Etienne n’a pas eu sa vision  au sanhédrin lorsqu’il délivre son discours à Jérusalem. Une simple lecture du chapitre 7, versets 54 à 59 vous permettra de réaliser que la vision intervient au moment du supplice.

Et comme nous le rappelle un lecteur, quand les TJ affirment qu’il n’est pas question dans ce récit de prière, il contredisent vraiment les Écritures, quoi! Puisqu’il est écrit, noir sur blanc:

“Et ils lapidaient Étienne qui PRIAIT et disait: Seigneur Jésus, reçois mon esprit. …”.

Le terme grec est ici, littéralement invoquer, comme dans 2Ti 2:22

Fuis les passions de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. 

Vraiment, contredire les Écritures à ce point sans s’en rendre compte!

L’argument tombe de lui-même ! Quand à l’apôtre Jean, les Témoins de Jéhovah assurent dans un autre ouvrage qu’il s’agit bien d’une prière:

Nous faisons donc cette prière fervente avec Jean: “Amen ! Viens Seigneur Jésus”.
La révélation: le grand dénouement est proche !, 1988, page 319.

Il existe d’autres passages bibliques attestant que Christ est prié !

Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. Nous avons de lui cette assurance que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée, quelle qu’elle soit. 1 Jean 5:13-15.

Trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’éloigner de moi et il m’a dit: ma grâce te suffit car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai bien plus volontiers de mes faiblesses afin que la puissance de Christ repose sur moi. 2 Corinthiens 12:8-9.

La loi du contexte est formelle. Il s’agit de Jésus-Christ !

Les quatre êtres vivants et les vingt-quatre anciens se prosternaient devant l’Agneau tenant chacun une harpe et des coupes d’or remplies de parfum qui sont les prières des saints. Apocalypse 5:8.

Les Témoins de Jéhovah enseignent avec raison que les actions de grâces et la louange sont des prières !

N’oublions pas que la prière ne se borne pas à la demande. Elle comprend aussi la louange et les actions de grâces.
Tour de garde, 15 janvier 1959, page 22.

La société des Témoins de Jéhovah assure que Christ refusait les prières qui lui étaient adressées !

… Jésus ne leur a pas dit d’adresser leurs prières à lui-même.
La vérité qui conduit à la vie éternelle, 1988, page 152.

Or la Bible nous enseigne que nous devons rendre grâces à Christ ! (1 Timothée 1:12). Elle nous enseigne également que nous devons le louer ! (Apocalypse 5:12). Le texte grec édité par les Témoins de Jéhovah est très clair sur cette question de la prière à Christ. Voyez “Jean 14:14″ dans leur propre version:

interlinear-jean14-14

The Kingdom Interlinear Translation of the GREEK SCRIPTURES – 1985

La traduction littérale est bien: “Si vous me demandez” ( … if Èver – anything – you should ask – me …). Il est ainsi prouvé que Jésus a demandé qu’on lui adresse des prières. La SDTJ va même citer un texte historique prouvant que les premiers chrétiens priaient Jésus:

D’autres encore, ajoute Pline, reconnurent avoir été chrétiens et qu’ils avaient même adressé une forme de prière au Christ comme à une divinité.
Qualifiés pour le ministère, 1962, page 295.

Reprenons maintenant la définition de la prière présentée par les Témoins de Jéhovah:

Prière, acte d’adoration par lequel on s’adresse au vrai Dieu ou à des faux dieux.
Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la bible, vol. VI, 1988, page 1234.

Puisque Christ est légitimement prié, il n’existe que deux possibilités ! Ou il est le vrai Dieu, c’est en fait la position trinitaire ou alors c’est un faux dieu!

Serait-ce la position des Témoins de Jéhovah ? Nous en frémissons pour eux.

La Parole de Dieu nous demande d’honorer Christ de la même façon que le Père ! (Jean 5:23). En clair: “Si j’aime le Père, de la même façon, j’aime le Fils”.

top Prier le Père ?

Jésus ne nous a pas appris à le prier, Lui: au contraire, Il a dit de prier ainsi: Notre Père qui es dans les cieux, que Ton nom soit sanctifié ! Matthieu 6:6-9; 26:39,42.
Tour de garde, 15 dé
cembre 1994, page 23.

Les témoins devraient savoir que les chrétiens prient également les autres personnes de la trinité ! Il n’y a là aucune contradiction. (Matthieu 6:6; 2Corinthiens 12:8-9; Ezéchiel 37:9-10). En fait, c’est une erreur d’enseigner comme le font les Témoins de Jéhovah que Jésus ne nous a pas appris à le prier ! Ces deux textes de Jean 14:14 et 1 Jean 5:13-15 déjà cités prouvent le contraire.

top Prier Jésus-Christ

Dans le passé, les Témoins de Jéhovah devaient prier Jésus-Christ !

Les véritables chrétiens s’efforcent d’employer leurs lèvres de façon à louer Jéhovah, le vrai Dieu Tout-Puissant et son Fils, d’une manière intelligente. (Hébreux 13:15).
Tour de garde, 1er décembre 1952, page 357.

Voici ce que dit l’apôtre Paul: “Je rends grâces à celui qui m’a fortifié, à Jésus-Christ notre Seigneur… .
Tour de garde, 1er mai 1950, page 134.

Il (Paul) remplissait tout simplement son devoir envers Christ, et Christ devait être remercié, loué, honoré, et suivi.
Tour de garde, 15 avril 1950, page 119.

Ils élèvent la voix et prennent les clefs de la justice, en priant sans cesse Jéhovah, Dieu et son roi Jésus-Christ …
Tour de garde, 1er mars 1950, page 69.

Non seulement nous le croyons, mais nous remercions Dieu et Christ jour et nuit, pour sa bienveillance envers les enfants des hommes.
Tour de garde, 15 décembre 1950, page 373.

Il fallait donc adorer Jéhovah Dieu, bien que bénédiction, louange doivent être rendues à Jésus glorifié, l’Agneau et aussi à Dieu son Père.
Tour de garde, 1er juin 1954, page 165.

Découvrons ensemble le texte suivant révélateur de l’inconsistance de l’organisation de Brooklyn soit disant canal de communication de Celui qui ne change pas ! (Malachie 3:6; Jacques 1:17; Hébreux 13:8).

Le recueil de cantiques produit par le peuple de Jéhovah en 1905 comprenait deux fois plus de cantiques de louange de Jésus qu’à celle de Jéhovah. Dans le recueil de 1928, il y avait à peu près autant de chants à la gloire de Jéhovah qu’à celle de Jésus. Mais le dernier recueil paru en 1984 contient quatre fois plus de cantiques à l’honneur de Jéhovah qu’à celui de Jésus.
La révélation: le grand dénouement est proche !, 1988, page 36.

  • En 1905, Christ est deux fois plus loué que le Père ce qui est anormal !
  • En 1928, Il l’est à égalité ! (ce qui correspond à l’enseignement biblique ! Jean 5:23).
  • En 1984, la louange due à Christ fond à vue d’oeil !

Dans le prochain recueil sans doute ne trouverons-nous plus rien concernant la louange adressée au Fils de Dieu !

Il tomba au pieds de Jésus et lui rendit grâces.
Tour de garde, 1er février 1953, page 40.

L’inconséquence de la théologie des Témoins de Jéhovah est semblable aux sables mouvants. Aucune confiance ne peut être accordée à cette organisation qui change continuellement sa doctrine.

Le chant est une adoration, une prière adressée au Seigneur de l’univers. La gravure suivante revenant dans le recueil des cantiques des Témoins de Jéhovah en est la vivante démonstration. (Louons Jéhovah par nos chants, 1988)

Tiré de la route droite n°9

Mormonisme victime du fanatisme religieux?

Nous déclarons en toute solennité, cependant que nous savons que le salut dans le monde à venir dépend de l’acceptation de l’Évangile tel qu’il est consigné dans l’Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours”.
(James E. Faust, l’Etoile, octobre 1980, page 19).

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Monsieur Panic se trompe totalement … et nous le prouvons !

Nous allons le constater de suite, les propos tenus par l’apologiste suisse ne tiennent pas la route. Il se veut large d’esprit, tolérant, ouvert à tous alors que sa propre Église est un mouvement étroit et dictatorial au possible, mais laissons-lui la parole:

Vous comprenez, je suis étudiant en psychologie, et je m’intéresse beaucoup aux processus mentaux. J’hésite, par ailleurs à écrire un mémoire, l’année prochaine, sur le thème du fanatisme religieux. Lié à cela- vous pourrez peut-être me répondre- pouvez-vous me dire svp pourquoi ce sont les Evangéliques qui sont les plus diserts quand il s’agit de critiquer avec la grande véhémence les autres églises ou religions ? … Bref, ma question est pourquoi ? Pourquoi ce sont principalement les évangéliques qui se comportent de manière si agressive vis-à-vis des autres, alors que ce sont ceux-là même qui crient à tue tête qu’ils sont sauvés et qu’ils sont nés de l’Esprit du Christ, et que ce sont eux les vrais chrétiens ? Qu’ont-ils donc à prouver ? D’avance, je vous remercie de votre idée sur cette question qui me travaille.
(samedi 27 septembre 2003).

D’emblée, nous lui conseillons d’écrire sa thèse sur le fanatisme religieux mormon en puisant ses sources dans l’inépuisable collection d’ouvrages doctrinaux de son église. Entrons maintenant dans le vif du sujet. Tout d’abord, les membres de Vigi-Sectes appartiennent tous à diverses dénominations. Très souvent j’ai été invité pour des conférences dans des églises Réformées et autres un peu partout en Francophonie et ailleurs. Que ce soit hier ou aujourd’hui, l’Église mormone a toujours été marquée par un caractère totalement suffisant et sectaire bien affiché en affirmant clairement qu’elle est et demeure la seule Église de Jésus-Christ:

Qu’est-ce que le monde chrétien connaît concernant Dieu ? Rien … pourquoi ? Aussi loin que sont concernées les choses de Dieu, ils sont les plus fous, ils ne connaissent pas Dieu ni les choses de Dieu…
Nous parlons du christianisme, mais c’est un parfait amas de non sens … le diable n’aurait pas pu inventer un meilleur outil pour étendre son oeuvre que la chrétienté du 19ème siècle…
Quoi! Les chrétiens sont-ils ignorants? Oui, aussi ignorants des choses divines que la brute épaisse .
(John Taylor, Journal of Discourses, vol.13, page 225, vol.6, page 167 + page 25).

John Taylor fut le troisième président de l’Église Mormone!

Quand le frère Joseph Smith vivait, il était notre prophète, notre voyant et révélateur. Il était notre dictateur dans les choses de Dieu et c’était à nous de l’écouter et de faire précisément ce qu’il nous disait .
(Journal of Discourses, vol.2, page 106).

Nous nous méfions dans le protestantisme des dictateurs dans les choses spirituelles. Le mormonisme est en effet une dictature pyramidale.

Mais si votre chef vous dit de faire une chose, faites-là, ce n’est pas votre affaire de savoir si c’est juste ou faux .
(Journal of Discourses, vol.6, page 32).

On comprend que des doctrines telles que l’expiation par le sang et la polygamie aient pu exister en Utah.

Suivez les prophètes vivants, comme nous venons justement d’y être encouragés. Un responsable de l’Église a enseigné: Gardez toujours un œil sur le Président de l’Église et si jamais il vous demande de faire quelque chose et que c’est faux et que vous le fassiez, le Seigneur vous bénira pour cela … mais ne vous en faites pas. Le Seigneur ne laissera jamais son porte parole tromper son peuple.
(Carlos Asey, Ensign, novembre 1981, page 68).

Pire que les hommes de Ben Laden et en plus, nous savons que des présidents mormons se sont totalement trompés ! ( voir notre étude sur la théorie d’Adam-Dieu).

William Clayton déclarait dans son journal à la page 334 ce qui suit:

Si vous faites des choses en obéissant à un conseil et que cela se révèle faux, les conséquences en incomberont à ceux qui vous ont conseillé, donc ne soyez pas troublés.

En fait, c’était l’excuse avancée par les tortionnaires nazis dans les procès d’après guerre.

Monsieur Panic est scandalisé par le fait que nous établissons des similitudes entre le drame de New-York du 11 septembre et celui de Mountain Meadows en Utah où 132 méthodistes américains furent assassinés par les mormons. Pourtant, quelques similitudes sont troublantes !

  • Même jour, un 11 septembre.
  • Un même ennemi, les Etats-Unis.

Frères, réveillez-vous ! Soyez déterminés à sortir de cette nation mauvaise au printemps prochain. Nous ne voulons pas qu’aucun saint reste aux Etats-Unis.
(Orson Pratt, Times & Seasons, vol.6, page 143).

  • Des deux côtés, des innocents massacrés par des assassins !

Pratt, un théologien mormon de la vieille école écrivait:

L’Église catholique apostate avec tous ses papes et ses évêques ensemble avec ses filles de prostituée (les protestants) seront jetés en enfer.
(Pamphlets d’Orson Pratt, page 112).

Il y a plus de trente années, je suis tombé sur une revue mormone que j’ai conservée et qui est intitulée « Les tactiques de Satan ». On y voit un jeune en train de se droguer, un revolver et une liasse de dollars, un jeu de roulette et un pasteur protestant en train de prêcher. Voici les références: Etude à domicile du livre de Mormon, section 7, leçon 2 PJSI025 AFR, 1975.

Continuons notre étude, cela en vaut la peine ! Toujours en relation avec l’idée bien mormone de laisser les autorités mormones penser pour vous !

En relation avec la fameuse secte de Jim Jones, le quotidien américain « The Salt Lake Tribune « déclarait:

Les victimes de Guyane, assurent les experts ont sans doute perdu toute volonté et appris à obéir aveuglément des mois ou des années avant même qu’elles ne se joignent au temple de peuple en Guyane, bien avant leur suicide … finalement, elles sont passées à la secte du temple, obéissant sans aucune question aux ordres donnés par le chef charismatique Jones … le Docteur Calvin Frederick, responsable de l’Emergency Mental Health & Disaster Assistance, de l’Institut National de la Santé Mentale a expliqué comment on pouvait éviter le lavage de cerveau: … il n’y a rien de mauvais en soi de vouloir appartenir à un groupe, de faire de bonnes choses par le biais de ce groupe, d’y être actif mais tout en gardant le contrôle de votre volonté … vous faites leurs activités, mais vous avez les vôtres. Vous êtes encore le maître. La différence est qu’il existe des groupes dangereux qui réduisent leurs membres à des états dépendants et enfantins par le lavage de cerveau’, déclare Frederick. On dit aux nouveaux membres: … vous n’avez pas besoin de penser, je penserai pour vous. Beaucoup de tracas vous sont épargnés, le groupe promettant de prendre soin de vous pour toujours et de supprimer toute tension. Le pas suivant étant l’obéissance aveugle qui peut amener les gens à obéir par exemple à l’ordre de se jeter du haut d’une falaise.
(Salt Lake Tribune, 26 novembre 1978).

Or la juste analyse du Docteur Calvin Frederick relevée par le journal de Salt Lake City en Utah est certainement vraie pour le mormonisme également !

Tout saint des derniers jours qui dénonce ou s’oppose activement ou d’une autre façon à un plan ou une doctrine défendue par les prophètes, voyants et révélateurs de l’Église cultive l’esprit d’apostasie … Lucifer gagne une grande victoire quand il peut inciter les membres de l’Église à parler contre leurs responsables et établir LEUR PROPRE REFLEXION … quand nos responsables parlent, toute réflexion est terminée. Quand ils proposent un projet, c’est le projet de Dieu. Quand ils indiquent la voie, il n’existe aucune autre bonne route, c’est la fin de la controverse.
(Improvement Era, juin 1945, page 354).

Lorsque le prophète parle … le débat est terminé.
(Nathan E. Tanner, L’Etoile, juin 1980).

L’Évangile de Jésus-Christ est bien autre chose !

« … maudit soit l’homme qui se confie en l’homme, qui prend la chair pour son appui ».
(Jérémie 17:5)

« Là où est l’Esprit du Seigneur là est la liberté ».
(2 Corinthiens 3:17)

« Vous avez été appelé à la liberté … »
(Galates 5:1 et 13).

« Si donc le Fils vous affranchi vous serez réellement libres ».
(Jean 8:36).

« … ils examinaient les Écritures chaque jour afin de voir si ce qu’on leur disait était exact ».
(Actes 17:11).

Monsieur Panic nous pose une autre question importante:

Pourquoi ce sont principalement les évangéliques qui se comportent de manière si agressive vis-à-vis des autres, alors que ce sont ceux-là même qui crient à tue-tête qu’ils sont sauvés et qu’ils sont nés de l’Esprit du Christ, et que ce sont eux les vrais chrétiens ? Qu’ont-ils donc à prouver ?

Si nous comparons notre agressivité toute relative (Paul et les apôtres pouvaient être pointus dans leur témoignage), elle n’est rien à côté de l’agressivité méchante et moqueuse des exemples que nous avons découverts dans cette étude. Oui, les évangéliques ont la certitude de leur salut ! Et cette certitude est basée sur la Parole de Dieu ! (Jean 3:36, 1 Jean 5:11-13, 2 Timothée 1:12,Romains 8:16).

Par contre, nous tenons à insister sur le fait qu’aucune église ne peut sauver, pas plus l’Église catholique romaine que les Églises protestantes. Seul la nouvelle naissance fait de nous un enfant de Dieu ! Par le baptême du Saint-Esprit, nous sommes incorporés au Corps de Christ ! (1 Corinthiens 12:13). Comme l’Esprit témoigne à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu, nous possédons cette glorieuse certitude ! (Romains 8:16).

Christian Piette

Note:


* Nous avons remplacé son vrai nom par Monsieur “Panic.

NDLR: Concernant la thèse du soit-disant “fanatisme religieux”, nous conseillons à notre cher ami Monsieur Panic de se documenter et de lire les réponses pointues  (et pertinentes) de l’Église (catholique romaine) aux attaques de Voltaire contre la Bible. (cf. Réfutation de la Bible enfin expliquée de Voltaire. Joseph-Guillaume Clémence, Marguet – 1826). Pour qui sait écouter, un droit de réponse à l’erreur est toujours positif. E.P.

Réponse à un site mormon roman

Vigi-Sectes répond à GNOLAUM*,

Depuis le printemps 2003, nous avons inondé le site « Vigi-Sectes » d’articles étoffés défonçant la ligne Maginot dressée par un saint des derniers jours demeurant en Suisse. (Nous lui donnerons le nom de Monsieur  Panic). Ce dernier s’est attelé à reprendre d’autres articles antérieurs plus superficiels mais il se refuse d’aller en eau plus profonde:

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« Il n’est donc pas dans nos projets de reprendre les écrits de Vigi-sectes et d’en refaire la critique. Je laisse la critique ci-dessous, aussi longue, ennuyeuse et fastidieuse qu’elle soit… ».
(M. Panic, Préface à Vigi-sectes, 2003, page 1).

Le christ mormon n’est pas le Christ de la Bible

Ce site mormon a donc tenté assez maladroitement de réfuter nos premiers articles parus sur notre site. Disons tout de suite que le site gnolaum (www. gnolaum. org) a soin de préciser que ce qu’il présente n’engage pas l’Église mormone. Cette dernière aurait-elle peur que ses défenseurs ne disent ou écrivent des bêtises ? Sans doute, n’est-elle pas désireuse d’être mise en difficulté par des amateurs sans aucune crédibilité. Nous devons admettre qu’elle a certainement raison pour le cas qui nous occupe. Commençons notre démonstration:

Selon la doctrine officielle mormone, Dieu le Père serait Elohim alors que le Fils serait Jéhovah:

Nous adorons Elohim, le Père de Jésus-Christ. Nous n’adorons pas Adam et nous ne le prions pas…Elohim, le Dieu que nous adorons, est le Père de notre esprit et Jésus-Christ, son Premier-né dans la création d’esprit et son Fils unique dans la chair, est notre frère aîné .
(Joseph Fielding Smith, Doctrines du Salut, vol. 1, page 107).

Dieu le Père: C’est généralement au Père, ou Elohim, que l’on donne le titre de Dieu .
(Guide des Écritures, Triptyque, 1998, page 49).

Toute la révélation depuis la chute est venue par Jésus-Christ, qui est le Jéhovah de l’Ancien- Testament.
(Joseph Fielding Smith, Doctrines du Salut, vol. 1, page 35).

Jéhovah est Jésus-Christ prémortel et Il vint sur la terre en tant que fils de Marie…ordinairement, lorsque le mot Éternel apparaît dans l’A. T, il désigne Jéhovah.
(Guide des Écritures, Triptyque, 1998, page 105).

Disons-le tout de suite, le terme Jéhovah est une très mauvaise transcription du tétragramme sacré, le fameux yod hé waw hé. Nous avons rapidement relevé quelques textes d’une liste bien plus longue où Jéhovah le Christ est prié et sans les demi-mesures présentées par l’ami Panic! (Exode 8:4, Nombres 21:7, 1 Samuel 12:19, Jérémie 29:7, Jérémie 42:4, 1 Samuel 7:5…etc). La preuve est donc bien établie que Jésus, le Jéhovah de l’Ancien-Testament était totalement prié tout comme le Père. Entre nous soit dit, nous ne croyons pas que les noms Jéhovah et Elohim soit les seuls noms du Fils et du Père. Le Père dans l’Ancien-Testament est aussi appelé Yahweh! (Deutéronome 32:6). Mettons-nous à l’écoute de l’apologiste mormon:

A présent que nous enseigne le contexte ? Il nous enseigne que peu de temps avant sa lapidation, Etienne a vu le Père, et à sa droite Jésus-Christ. Il était placé dans une situation exceptionnelle, dramatique et magnifique à la fois. Il devait encore avoir cette vision à l’esprit lorsqu’il a demandé au Christ de recevoir son esprit, s’adressant à lui comme à un personnage réel se trouvant encore avec lui, en face de lui. C’est totalement différent d’une prière, disons…conventionnelle, normale. Etienne n’adressait pas une prière, mais une supplication ponctuelle à quelqu’un qui était réellement présent, à un Etre qui venait de lui apparaître, et, peut-être même, qui lui apparaissait encore.

Les mormons ne sont absolument pas encouragés à prier Jésus. Le texte de l’ami suisse est là nu dans sa superficialité. Etienne ne priait pas Jésus, c’était tout simplement une supplication ponctuelle. C’est tout à fait différent d’une prière! !! Nous le verrons plus tard, dans ses derniers mails, il assure avec aplomb que Jésus pouvait être prié. Chez lui, tout et le contraire de tout est possible. Relisons ce magnifique texte:

« Et ils lapidaient Etienne qui priait et disait: Seigneur Jésus, reçois mon esprit! Puis, s’étant mis à genoux, il s’écria d’une voix forte: Seigneur, ne leur impute pas ce péché! Et, après ces paroles, il s’endormit ».
(Actes 7:59-60).

– Précisons que la vision du Père et du Fils n’a pas eu lieu lors de l’exécution mais au sanhédrin, le tribunal juif.

– Etienne a vu le Père et le Fils et justement dans ce cas, il ne s’adresse pas au Père mais uniquement à Christ! Serait-ce un crime de lèse-majesté ? Certainement pas! Il honore, il adore le Fils sur un pied d’égalité avec le Père. (afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père). (Jean 5:23). Comme nous l’écrivions dans notre ouvrage « Témoins de Jéhovah, une nouvelle perspective, Editeurs de littérature biblique, Braine-l’Alleud, 2003), puisque les chrétiens sont appelés à honorer le Fils comme ils honorent le Père, si le Père est adoré, de la même façon le Fils l’est aussi! Ni plus ni moins! Si je prie le Père, je dois de la même façon prier le Fils. Ce n’est vraiment pas difficile à comprendre, encore faut-il avoir le Saint-Esprit. Mais la prière adressée au Fils n’est-elle qu’une simple exception comme l’affirme Mr. Panic ?

Le Livre de Mormon est unanime avec la Bible pour affirmer qu’en temps normal, c’est le Père qui doit être prié au nom du Fils.

Parcourons ensemble le Nouveau-Testament:

« A tous ceux qui invoquent en quelque lieu que ce soit le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre ».
(1 Corinthiens 1:2).

Nous vous donnons la définition du verbe invoquer: « invoquer. V. T (latin invocare), appeler une puissance surnaturelle à l’aide par des prières, Larousse).

Appelez-vous Jésus à l’aide par des prières ? Les évangéliques le font mais il ne semble pas que ce soit le cas des mormons!

« Je vous écris ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. Nous avons auprès de lui cette assurance que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute et si nous savons qu’il nous écoute, nous savons que nous possédons la chose que nous LUI avons demandée ».
(1 Jean 5:13-15).

Un texte cristallin! L’apôtre Jean bien plus crédible que l’église mormone, encourage les chrétiens à prier Jésus-Christ (pas seulement lorsqu’Il apparaît quelque part). Ceux qui vont à l’encontre de cette bonne nouvelle sont en fait des falsificateurs.

« Celui qui atteste ces choses dit: ‘Oui je viens bientôt, amen, viens Seigneur Jésus ».
(Apocalypse 22:20).

Jean encore lui, insiste sur la prière adressée à Christ. Il est significatif que la Parole de Dieu se termine par une prière adressée à Jésus!

« Si vous ME demandez quelque chose en mon nom, je le ferai ».
(Jean 14:14).

Le texte grec original comporte « me » (mé) ce qui prouve que c’est bien Jésus-Christ qui est prié! Ceci étant dit, les chrétiens que nous sommes prient sans aucun problème le Père également et nous savons en effet qu’en priant le Fils, nous honorons le Père, ce que les mormons ne font certainement pas! (Jean 5:23).

« Trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’éloigner de moi et Il m’a dit: Ma grâce te suffit car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai volontiers de mes faiblesses afin que LA PUISSANCE DE CHRIST repose sur moi ».
(2 Corinthiens 12:8-9).

L’apôtre Paul n’était certainement pas un saint des derniers jours mais comme tous les chrétiens bibliques un saint de tous les jours. Lui aussi priait et le Père et le Fils.

« Les quatre êtres vivants et les 24 anciens se prosternaient devant l’Agneau (Jésus) tenant chacun une harpe et des coupes d’or remplies de parfum qui sont les PRIERES des saints ».
(Apocalypse 5:8).

A l’instar de ces modèles de foi, adressons également nos prières à l’Agneau.

Monsieur Panic a beau étaler les textes de prières adressés au Père (le Notre Père par exemple), les chrétiens bibliques prient très activement le Père tout autant que le Fils. Nos cultes personnels et publics le prouvent amplement. Ce qui va suivre maintenant est bouleversant. Nous nous proposons de prendre l’avis de grosses pointures mormones!

C’est…de croire en Jésus-Christ, de le reconnaître comme Sauveur, de rechercher à être proche de lui et de s’attacher à lui, de se lier d’amitié avec lui. Faites ce qui est nécessaire pour établir et contretenir une communication avec notre Sauveur.
(Brigham Young, Journal of Discourses, vol. 8, page 339).

Comment serait-il possible d’établir et de maintenir une communication, d’être proche de Christ, de s’attacher à Lui et se lier d’amitié, d’entretenir une communication si on fait abstraction de la prière ?

Soyons suffisamment motivés par ce que nous avons entendu sur le Christ pour vouloir établir des liens personnels et profonds avec lui. Si nous passons du temps en sa compagnie en priant très fort et en méditant d’une manière réfléchie, nous acquérrons une connaissance du Dieu que nous adorons et nous comprendrons qu’il est vraiment notre ami le plus cher .
(David Whetten, l’Etoile, février 1980, page 7).

Nous sommes aux antipodes de la position de Monsieur Panic qui affirme sans pouvoir le prouver que Christ n’est prié que lorsqu’il apparaît physiquement.

C’est le Fils de Dieu. C’est Jésus-Christ que nous adorons de toute notre âme, de toute notre pensée, de tout notre cœur et de toute notre force. C’est lui le Fils de Dieu.
(Spencer W. Kimball, l’Etoile, avril 1976, page 70).

Il est impossible de concrétiser un tel culte sans la prière. Il ne faut pas être grand théologien pour savoir que la prière fait partie de l’adoration.

Le Président Benson nous a donné une clef afin que nous puissions devenir quelqu’un qui connaisse le Berger. Il nous a dit: Connaître Christ nécessite l’étude des Écritures ainsi que l’étude des témoignages de ceux qui l’ont connu. Nous arrivons à le connaître PAR LA PRIERE et l’inspiration et la révélation que Dieu a promis à ceux qui gardent ses commandements .
(Robert E. Wells, The Ensign, novembre 1980, page 12).

Ne pas prier Jésus c’est méconnaître le Christ!

Y-a-t-il un problème dans ce monde que l’adoration du Seigneur Jésus-Christ ne puisse résoudre ? Si nous adorons en esprit et en vérité, DANS UNE PUISSANTE PRIERE accompagnée d’œuvres de justice, chaque problème trouvera un heureux dénouement.
(Chauncey C. Riddle, The Ensign, mars 1975, page 19).

Quelle clarté dans ces propos ? On est loin des rares petites prières à la dérobée de la doctrine de Monsieur Panic!

Lorsque mon esprit se saisit de cette pensée, je m’écrie dans mon cœur: O Jésus, fils de Dieu, aie pitié de moi, qui suis dans le fiel de l’amertume…
(Alma 36:17-20 repris dans l’Etoile de mai 1976, page 29).

Sur son ordre, les douze et la multitude s’agenouillèrent en prière et ils prièrent Jésus, l’appelant leur Seigneur et leur Dieu .
(James E. Talmage, Jésus le Christ, page 893).

Ceux qui sont habituellement adonnés au vice, à l’immoralité et aux abominations, ceux qui marchent dans l’indulgence quotidienne du désir illégal, ceux qui ne croient pas en Jésus-Christ, ni NE CHERCHENT A LE PRIER et à garder ses commandements…
(Parley P. Pratt, Key of the Science of Theology, 1891, pages 127-128)

Il existe des situations dangereuses lorsque l’on ne prie pas Christ!

Je n’ai reçu la rémission de mes péchés qu’après avoir imploré la miséricorde du Seigneur Jésus-Christ. Mais voici, je l’ai imploré et j’ai trouvé la paix de mon âme.
(Alma 38:8).

 Mais moi, Abraham et Lot, le fils de mon frère, nous priâmes le Seigneur et le Seigneur m’apparut et me dit:’…mon nom est Jéhovah .
(Perle de Grand Prix, Abraham 2:6-8).

Jéhova étant Jésus, tirons notre conclusion!

Ecoutez la voix de Jésus-Christ votre Rédempteur, le Grand Je suis, dont le bras de miséricorde a expié vos péchés. Qui rassemblera mon peuple…et m’INVOQUERONT en PRIERE FERVENTE .
(Doctrine & Alliances 29:1-2).

O Jéhovah sois miséricordieux envers ce peuple, et, puisque tous les hommes sont pécheurs, pardonne les transgressions de ton peuple et qu’elles soient effacées à jamais .
(Doctrine & Alliances 109:34).

Les livres canoniques mormons réfutent avec force la position friable de notre ami Panic!

Ce dernier va tenter d’expliquer une référence du Livre de Mormon où il est dit que Jésus est prié!

Le verset de 3 Néphi 19:18 est en tout point comparable à l’expérience d’Etienne commentée ci-dessus, si ce n’est que dans le cas présent, Jésus est encore au milieu de l’assemblée qui le prie…étrangement Monsieur Piette omet de citer le verset 22 qui explique pourtant cette dérogation à la règle:…et tu vois qu’ils croient en moi parce que tu les entends, et ils me(Jésus) prient parce que je suis avec eux .

Il est bon de savoir qu’il est légitime de prier Jésus lorsqu’Il est présent avec les siens! Il est correct alors pour les chrétiens de prier Jésus à chaque moment puisqu’il fait les deux promesses suivantes:

« Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux ». (Matthieu 18:20).

« Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde ». (Matthieu 28:20).

Voici Monsieur Panic la raison pour laquelle les chrétiens bibliques aiment prier Jésus lors des cultes chrétiens. Selon ses promesses, Jésus est avec nous et nous le prions. Par contre si Monsieur Panic ne prie pas Jésus, à moins que Christ ne lui apparaisse, nous devons en déduire qu’il ne connaît pas le Fils de Dieu. Cependant, nous nous permettons de douter que tous ses coreligionnaires soient d’accord avec lui! Sa propre Église n’avalisera certainement pas ses déclarations. Il parle pour lui-même et ne représente que lui-même.

Il écrit ce qui suit:

Si vous me relisez attentivement, vous noterez que je n’ai jamais dit qu’on ne devait pas prier Jésus.

Tiens donc! Et ceci alors ?

Nous prions le Père au nom du Fils de Dieu, nous ne prions pas le Fils de Dieu.

D’une manière plus théologique, la Parole de Dieu interdit formellement de prier et d’adorer une quelconque créature, le décalogue est très clair sur cette question. Or Jésus est le Créateur et non une créature, preuve que le christ mormon n’est pas le Christ des chrétiens. (Colossiens 1:16, Jean 1:3).

Le texte d’Hébreux 7:3 enseigne que Jésus n’a pas de commencement et notre interlocuteur de se focaliser sur Melchisédek:

Nous sommes obligés d’admettre qu’Hébreux 7:3 est un verset qui sort un peu de l’harmonie biblique, une sorte de pavé dans la mare. Et si cette disharmonie était due à un mauvais copiage des textes originels ? C’est hautement possible…

Pour affirmer qu’un texte néo-testamentaire n’est pas fiable, il faut des preuves et Monsieur Panic n’en a aucune. Il suffit de consulter le texte original (Nouveau Testament Interlinéaire Grec-Français, Maurice Carrez, 1993), ce texte se retrouve dans tous les manuscrits.

On n’échafaude jamais des théories burlesques pour soutenir une thèse quelconque. Quant à la Bible inspirée de Joseph Smith, l’Église Mormone ne la reconnaît même pas. Tous les spécialistes des Écritures quelque soit leur confession l’écarte comme n’étant absolument pas sérieuse. Pourquoi notre ami Panic ne se renseigne-t-il pas avant de s’embarquer dans de telles hypothèses ? Non Hébreux 7:3 ne sort pas de l’harmonie biblique, c’est Monsieur Panic qui s’en écarte totalement.

« En cela, Melchisédek est le type du Christ éternel qui apparaît subitement au milieu d’Israël ».
(Nouveau dictionnaire biblique, Emmaüs, CH-St Lègier, 1975).

Christian Piette


Notes:

* Cet article date d’octobre 2002.

Actualisation Nov. 2006: Comme nous le signale un des responsable de SDJ-Mormons – Monsieur Panic en personne, “Gnolaum n’est plus en ligne, mais son contenu fut en grande partie repris par SDJ-Mormons…” … qui aussi a été arrêté (2015).

ex-Wicca / Sataniste témoigne: J’ai CHOISI la vie

Nous avons rencontré une personne ex-adepte de la Wicca, ayant gravis les marches jusqu’au Satanisme. Le simple fait de témoigner envers nous a réveillé en elle ces anciens démons et elle était à deux doigts de se suicider quelques jours plus tard. Elle se sentait encore mal à l’aise en entendant des cantiques.

Le Satanisme même à l’hôpital et à la mort. Selon son témoignage, elle était proche d’un maître de la Wicca, et celui-ci lui a confirmé que le but ultime de ka Wicca est aussi l’adoration de Satan.

Elle est devenue sataniste a fait un pacte avec Satan, et elle a visitait aussi les Eglises pour savoir si on la reconnaitrait.


Témoignage

Je tiens tout d’abord à remercier les personnes qui, par leur soutien et leur affection, m’ont permis de persévérer jusqu’au bout du tunnel.
J’ai cherché Dieu dès mon plus jeune âge, non sans larmes, mais j’étais en même temps attirée par des forces ténébreuses qui me dominaient et me faisaient chuter à maintes reprises. Mais le Seigneur, dans son amour, était là et m’a rejointe jusque dans les profondeurs de l’abîme.
Pourtant j’étais dans l’incapacité de faire un choix …
Mais Dieu avait son heure. Il est venu à mon secours et m’a aidée à renoncer petit à petit à Satan et à ses œuvres. Jésus-Christ a eu la victoire. Il a vaincu les puissances des ténèbres à la croix. C’est de Son amour dont j’avais soif! Il a parlé à mon cœur par Sa Parole:

« Sois sans crainte, car je l’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom, TU ES A MOI! » (Esaïe 43, v. 1)

J’ai enfin pu dire OUI au seul vrai Dieu qui nous a aimés et sauvés en Jésus-Christ. Quelle joie d’avoir pu choisir le Seigneur et avoir l’assurance de passer l’éternité, en sa présence! Il a valu la peine de persévérer !

Anonyme: (Ex-membre de la wicca et du satanisme en contact avec Vigi-Sectes)