Dans le journal de nouvelles de la Ligue – prière et action n°3 2006
Cet article est un copié collé à titre informatif, pour les chercheurs et théologiens. Vigi-Sectes ne recommande pas, bien entendu, le mouvement de l’Eglise Emergente, que nous avons mis en lumière, et condamné.
Échos de la journée-débat autour du livre Réinventer L ‘Eglise [éd. LLB]
Une quarantaine de personnes avaient répondu à l’invitation lancée par l’Alliance Evangélique Française et la Ligue pour la Lecture de la Bible France pour débattre autour du livre Réinventer L’Église du pasteur Brian McLaren sur le sujet de la croissance de l’Église.
Cette rencontre, tenue dans les locaux de l’Église Libre de Valence le mardi 19/09, a été rythmée par les interventions de quatre personnalités du monde évangélique, retenues pour leur compé tence en théologie et dans l’implantation d’églises. Lydia Jaeger (Institut Biblique de Nogent), David Brown (Groupes Bibliques Universitaires), Donald Cobb (Faculté de Théologie Réformée d’Aix-en-Provence) et Alain Nisus (Faculté de Théologie Évangélique de Vaux-sur-Seine) ont, comme il leur avait été demandé, apporté et commenté leur analyse du livre Réinventer L’Église.
La sortie de cet ouvrage avait suscité une vive polémique que les intervenants ont tenté de ramener à la raison. Il est vrai que son titre peut paraître provocateur, voire provoquant. En «réinventant l’église », Brian McLaren reste-t-il sur le terrain fondamental de la révélation divine? Pourtant, avec ce livre, l’auteur, passionné par l’évangélisation, ne fait qu’ouvrir des pistes pour que l’Église d’aujourd’hui continue d’être, demain encore, une Église vivante qui apporte la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Bien sûr, on pourra lui reprocher d’être trop ouvert, trop américain, trop naïf sur certains sujets, au risque parfois d’ébranler certaines convictions. Pédagogue, son profond désir réside dans sa volonté créative de rejoindre nos contemporains.
Son constat est simple: notre monde a changé. Mais qu’en est il de nos églises? Les mentalités et les manières de penser la vie, les croyances, les relations ont évoluées, obligeant nos communautés chrétiennes à repenser,« réinventer », nos pratiques d’église et notre façon de vivre l’évangélisation. Il ne s’agit pas de toucher au fond mais de trouver les formes adaptées pour atteindre nos contemporains. McLaren tente de repérer ce qui appartient à la culture d’église et ce qui relève, en dernière analyse, de l’Évangile.
Lors de cette journée-débat, de nombreux points positifs ont été relevés tant par les orateurs que par les participants. Des faiblesses demeurent néanmoins, en particulier l’analyse que McLaren donne du Post-modernisme. Pour l’auteur de Réinventer l’Église, la modernité a laissé place à la post-modernité, dont il faut accepter et donc utiliser les effets. Malheureusement, McLaren ne s’interroge pas suffisamment sur les dangers, les écueils qu’une telle affirmation peut engendrer, au risque d’être accusé de conformisme avec le monde.
Vous pouvez vous procurer les enregistrements des interventions de cette journée auprès de Radio Évangile (contact@radio-evangile.com)
… et tout ce sur quoi tombe quelque chose de leur corps mort, sera impur; le four et le foyer seront détruits: ils sont impurs, et ils vous seront impurs; (Lev 11:35)
Ce texte a été « ressuscité / récupéré » du site Vox Dei, par l’archiveur automatique : Wayback machine.
19/09/2006, Valence – église libre
COMPTE RENDU établi à titre personnel par Pascal-Eric Chomel, le 8 novembre 2006 (dans le texte, ce qui figure en italique précédé de NDR = Note Du Rédacteur, est un commentaire personnel du rédacteur du compte rendu)
Orateurs : A.Nisus Professeur à la Faculté Libre de Théologie Evangélique (Vaux sur Seine) L.Jaeger Directrice des études à l’Institut Biblique de Nogent D.Brown Pasteur de France-Mission, spécialisé dans les implantations d’églises D.Cobb Professeur à la Faculté Libre de Théologie réformée (Aix en Provence)
Débat conduit par A.Courtial, ancien pasteur de l’église libre de Valence, accueillant le débat dans ses locaux. Une quarantaine de personnes environ étaient présentes.
Durée : 10h15 – 12h15 13h45 – 17h
Interventions magistrales des orateurs : environ 60 % du temps global Le reste en échanges entre la salle et les orateurs, sans que la LLB ou l’AEF s’impliquent. On peut évaluer entre 10 et 20% le temps qui a pu être utilisé par l’ensemble des personnes dans la salle pour poser leurs questions ou donner leur avis.
Points positifs : – Manifestement il n’y a pas eu de pression sur les orateurs qui ont pu exprimer librement leur pensée sur le livre « Réinventer l’Eglise » – les orateurs ont eu toute liberté de parole et ont pu critiquer librement B.McLaren et le livre, au point que le pasteur actuel de l’église libre de Valence (Jean-Pierre Civelli) a regretté qu’il n’y ait pas eu d’orateur pour « soutenir B.McLaren » !
Points négatifs : – la forme du débat (se déplacer au micro) – La LLB et l’AEF ne se sont pas impliquées dans le débat – la demande faite aux orateurs de se cantonner exclusivement au livre RE, alors qu’il eut fallu considérer l’ensemble de l’œuvre de l’auteur, puisqu’il s’agit du premier livre d’une série de 10 – la polémique étant née suite à l’invitation faite à l’auteur de s’exprimer en France début 2006, il ne suffisait pas d’en rester à son livre datant de 2000 – plusieurs personnes assistant au débat se sont exprimées en faisant valoir que la doctrine les intéressait peu, et qu’il fallait même « adapter notre théologie évangélique » au monde d’aujourd’hui ; ces interventions se sont cantonnées à exprimer une appréciation positive de B.McLaren en ce sens qu’il pose de bonnes questions. Peu de personnes ont considéré les réponses qu’il apporte (hormis les orateurs à la tribune et 2 intervenants dans la salle) – non prise en compte dans le thème officiel du débat (la croissance de l’Eglise) de la question de fond soulevée par Vigi-Sectes : «En « Réinventant l’Eglise » Brian McLaren reste-il sur le terrain fondamental de la révélation divine? » (voir http://www.vigi-sectes.org/mclaren et http://tinyurl.com/qc8st )
Intervention d’A.Nisus :
Développement en 3 parties : méthodes, auteur, style/fond
1) Méthodes : AN estime que BML n’est pas un intellectuel rigoureux. C’est un praticien, sans trop de rigueur, de nombreuses faiblesses pouvant être relevées quant à sa clarté intellectuelle. BML utilise de manière non critique des termes philosophiques, présente une argumentation parfois bâclée, et donne des références historiques peu rigoureuses. BML lui-même reconnaît utiliser un effet rhétorique, mais on se demande parfois si ses affirmations sont seulement hyperboliques ou s’il pense vraiment ce qu’il écrit. AN indique avoir également lu le livre plus récent de BML intitulé « Generous orthodoxy » (GO), et que s’il avait eu à donner la critique de ce dernier livre il aurait été beaucoup plus sévère vis-à-vis de BML. Selon AN, BML reconnaît dans GO que son livre est tissé d’exagération, provocateur, obscur, « l’obscurité stimulant davantage la réflexion que la clarté » ! Lorsque BML indique dans « Réinventer l’Eglise » (RE) que « notre théologie ne fonctionne plus », on peut légitimement se demander si BML parle de la manière, du « comment » ou bien du contenu de la théologie évangélique ! BML a une tendance à l’autodérision, plus marquée encore dans GO, qui invite à ne pas être dur envers lui. AN pose la question : ne faudrait-il pas lire RE à la lumière des autres livres plus récents de BML ?
2) Auteur : Concernant la biographie de BML, AN relève qu’il est globalement en réaction contre les fondamentalistes, et qu’il le reconnaît d’ailleurs ouvertement, surtout dans GO (p.40 de ce livre, BML indique qu’il est plus dur envers les fondamentalistes qu’envers quiconque).
3) Style / fond Quant au fond du livre RE, AN l’a trouvé très stimulant et très agaçant. Très stimulant parce que posant de nombreuses questions intéressantes, parce qu’optimiste, encourageant le croyant à ne pas avoir peur du monde, parce qu’il montre un souci constant d’atteindre nos contemporains et dans ce but il se propose de développer une église pertinente.
Mais très agaçant parce que trop marqué par une faiblesse argumentative et un manque de rigueur évidents. La thèse du livre se résume à ceci : le monde change (p.16,17…) et donc il faut redéfinir l’église du futur qui doit elle aussi changer (p.24). Mais pourquoi BML ne discute-t-il pas de l’ « ecclesia semper reformenta », église qui est réformée par la Parole de Dieu et non par l’influence du monde qui change ! Le grand ennemi de BML est le statu quo. Il veut tout réinventer, mais est-ce un effet rhétorique ou le pense-t-il ? cela ressemble plus à un slogan publicitaire qu’à une réflexion approfondie. Selon BML, « le changement est un principe de vie immuable » (notez l’oxymore, entre changement et immuable, termes opposés). BML se réfère à F.Schaeffer, mais il s’approprie de manière non critique cette notion de changement en oubliant que la vie c’est aussi la stabilité. Les forces conservatrices sont aussi forces de vie. La vie est faite de continuité et de discontinuité.
AN réfute la notion de postmodernité qui est pourtant au centre du livre. Bien des penseurs français reviennent sur cette notion et estiment que l’on est plutôt en ultramodernité ou en hypermodernité, c’est-à-dire dans une certaine forme de la modernité, mais pas en postmodernité.
AN estime que BML a une approche trop naïve de ce qu’il appelle la postmodernité, en assimilant la vérité à l’honnêteté, l’authenticité, la transparence (p.146). BML ne critique pas ces notions qu’il attribue aux postmodernes, et on peut même penser qu’il y adhère dans la mesure où il accepte aussi sans critique le fait que si « la notion de vérité change, alors la théologie change » (cite p.72 : « quand la notion de vérité change… la théologie change aussi »). BML confond impossibilité de connaître totalement et connaissance authentique. Seul Dieu connaît totalement, mais cela n’empêche que nous pouvons connaître de manière authentique.
Au sujet de l’apologétique, BML critique la formule « la Bible dit que… », et estime que « la Bible doit nous servir moins comme fondement de l’apologétique et plus comme composante du message en soi » (p.77). BML cite Actes 17 où dans le discours de Paul aux athéniens, ce dernier n’utilise par les Ecritures mais cite des auteurs païens. Mais BML oublie que Paul est saturé, imprégné des Ecritures et qu’il parle des idoles, du Dieu créateur et de la résurrection, notions plutôt étrangères à des païens et qui font référence aux doctrines des Ecritures. Si donc BML veut dire qu’il faut que nous soyons plus fins dans l’utilisation de l’Ecriture pour annoncer l’évangile, alors d’accord, mais sinon, AN craint que ce ne soit la mise de côté de la Bible. Crainte confortée par les expressions de BML page 80, lorsqu’il parle de la Bible comme textes poétiques et littéraires…
Conclusion d’AN : on a l’impression que BML fait très peu d’efforts pour comprendre les conservateurs (NDR : fondamentalistes, non pas au sens politique du terme), alors qu’il en montre beaucoup pour tous les autres. AN fait un développement sur deux notions d’annonce de l’évangile : Selon certains, il faudrait d’abord annoncer le Dieu d’amour avant le Dieu créateur, aller de la grâce au péché. Selon d’autres, il faudrait d’abord présenter le Dieu créateur, la notion de péché, la loi, avant d’annoncer le Dieu rédempteur et la grâce. AN estime que la seconde approche est la bonne, qu’il convient de commencer avec le problème de l’homme (péché) avant d’en venir à la solution divine (grâce). Il reconnaît toutefois que dans un souci pédagogique, on peut être sensible aux capacités d’accueil des auditeurs, et on va aller d’abord au « sauvé pour » avant d’en venir au « sauvé de ». Le problème avec BML c’est qu’il ne semble pas faire de différence entre la logique de l’évangile (d’abord l’annonce du péché puis de la grâce) et la stratégie de mise en œuvre (pédagogie cas par cas). On a l’impression que BML voudrait changer l’interprétation de l’évangile. Dans le concept de postmodernité, on ne justifie pas les fondements, et BML semble se placer dans ce droit fil de n’avoir pas de fondement.
Mini-débat (questions à l’orateur)
Suit un court temps de questions de la salle, non pour débattre mais pour éventuellement demander des précisions à l’orateur. – Question de Matthew Glock : quel était exactement la demande de la LLB et l’AEF aux orateurs ? – Réponse de S.Lauzet : lit la lettre adressée aux 4 orateurs, leur demandant d’analyser le livre RE de BML. – Question/remarque de JP.Civelli (pasteur de l’église libre) : sera-t-il impossible de dialoguer entre postmodernes et modernes ? les paradigmes changent, et l’analyse d’AN est sur un point de vue moderne.
Intervention de Lydia Jaeger :
LJ estime que la façon de procéder de LLB/AEF est la bonne, consistant à ne pas vouloir polémiquer mais à inviter des « experts » indépendants. Elle se présente comme systématicienne, plus philosophe que théologienne praticienne. Elle indique bien ne commenter que le livre RE, dit n’avoir pas lu d’autre livre de BML et donc ne présentera pas d’analyse de la pensée de BML, respectant en cela la commande de LLB/AEF.
Selon LJ, la thèse de BML consiste à changer la façon de vivre l’église et la façon d’annoncer l’évangile. Il affirme que la postmodernité rejette toute connaissance universelle et la toute-puissance de la raison, remplacée par une vision subjective des choses. Du coup on ne demande plus si c’est vrai mais si c’est authentique. 2 questions se posent : 1) son analyse de la situation est-elle juste ? 2) les conséquences pour l’évangélisation sont-elles bonnes ?
1) L’analyse de la situation de BML est-elle juste ?
D’abord, selon LJ ce n’est qu’une partie de la population qui est devenue postmoderne. La science garde une certaine crédibilité (vision moderne donc). BML a fait des études littéraires aux Etats-Unis, et c’est là que des penseurs français ont développé la notion de postmodernité (Foucault entre autres). Le contexte d’église dans lequel évolue LJ l’amène à constater que bien des gens ne sont pas dans la postmodernité (église de banlieue, marquée par des populations antillaises et africaines).
Puis, la postmodernité n’est pas rupture de la modernité, elle l’accompagne en fait. C’est le pôle irrationnel qui accompagne le pôle rationnel de la pensée apostate (sans Dieu). L’idole appelle sa contre-idole, et comme la pensée moderne idolâtre la raison, forcément il y a une revendication d’irrationalité (le romantisme en son temps était déjà une revendication d’irrationalité de ce type). Kant était déjà postmoderne, en ce sens que pour lui aucune connaissance n’était possible en matière de morale ou de religion.
La foi chrétienne n’est ni moderne (rationnelle) ni postmoderne (irrationnelle). BML ne fait pas d’analyse poussée de la postmodernité. On peut être d’accord avec BML lorsqu’il rejette la modernité (rationalité) mais le problème vient du fait qu’il ne rejette pas la postmodernité. LJ considère que la foi chrétienne accepte le fait que la raison autonome n’atteint pas la vérité. BML partage ce constat, mais il en déduit à tort qu’il n’y a donc pas de vérité absolue ou qu’on ne peut connaître de vérité absolue. LJ contredit BML sur ce point. Selon LJ, BML passe à côté du fait que la connaissance de la vérité nous est possible par révélation. Nous pouvons connaître réellement, mais pas complètement.
LJ cite la page 40 de RE où BML dit qu’il n’y a plus de critères pour savoir « qui est chrétien ». Mais LJ estime qu’il y a au moins 2 critères qui demeurent : Etre dans la grâce de Dieu (vise Galates, sans référence – NDR : probablement Galates 5,4 ?) Nos affirmations christologiques, selon 1 Jean 4 Tous ceux qui se disent chrétiens aujourd’hui ne le sont pas, ne remplissant pas ces critères fondamentaux.
LJ relève ensuite que BML exprime une grande méfiance contre la parole, le langage, car le discours fixe la raison. Mais dans la foi chrétienne, Dieu parle, c’est le Logos, et rien ne justifie cette méfiance. LJ rattache cette méfiance à du mysticisme et se dit frappée de ce que le mysticisme ait autant d’entrée jusques dans nos milieux évangéliques. Selon certains, la seule façon d’appréhender Dieu serait dans le silence mystique (NDR : cf. la promotion de la prière contemplative de BML, dans ses livres ou sur son site internet, comme aussi de prières jésuitiques, ou encore des labyrinthes ; ces sujets n’ont pas été évoqués). LJ revendique la prière biblique comme parole exprimée avant tout. LJ fait référence à la page 95 de RE, et s’inscrit en faux : la Parole de Dieu est intelligible. L’hérésie existe, toutes les paroles au sujet de Dieu ne se valent pas. D’après LJ, les formulations doctrinales du passé restent pertinentes (Nicée, Chalcédoine).
2) Les conséquences pour l’apologétique, pour une meilleure communication envers les non-croyants, sont-elles bonnes ?
LJ est d’accord avec BML sur le fait qu’on n’a pas besoin d’amener quelqu’un sur un terrain moderne avant de l’amener à la foi chrétienne (cf. p.146 de RE). Mais BML ne montre pas assez en quoi le postmoderne doit quitter sa postmodernité pour embrasser la foi chrétienne. Le message biblique doit toujours être présenté au postmoderne et à son relativisme pour qu’il se positionne devant le Créateur. LJ préconise une apologétique néo-calviniste (?). LJ affirme qu’il faut croire pour comprendre. La connaissance « insituée » est celle de Dieu et non des hommes, mais Dieu nous la révèle.
Mini-débat (questions à l’orateur)
– Question de P.Berthoud : le piétisme du XIXème siècle n’était-il pas aussi irrationalité (comme le romantisme d’une certaine manière) ?
– Réponse de LJ : elle rappelle qu’elle est de tradition piétiste (en Allemagne). D’après elle, le piétisme n’est pas irrationalité mais plutôt une pensée pas suffisamment aboutie. Elle rappelle que le mysticisme est une attitude visant la fusion expérimentale au divin, en dépassant la parole. Bien sûr, le mystique parle, mais par contradictions, et pour dépasser la parole.
Pause de midi
Reprise par un débat entre la salle et les 2 orateurs du matin.
– Question/remarque de JP.Civelli : la démarche de BML consiste surtout à expliquer au chrétien ce qu’est un homme d’aujourd’hui, dans le monde postmoderne. BML ne donne pas de réponse ; il faudra le dépasser, le livre RE étant insuffisant. Mais si les théologiens avaient répondu à ces questions que pose BML, ce livre n’aurait pas été nécessaire. Il estime d’ailleurs que l’on ne peut juger la théologie de BML sur ses écrits mais uniquement sur ses fruits (église florissante).
– Réponse d’AN : cite Matthieu 12,37 : « par tes paroles tu seras justifié, par tes paroles tu seras condamné », donc les paroles et encore plus les écrits peuvent être légitimement examinés pour considérer la théologie d’un chrétien qui enseigne. Si ce que dit BML n’est pas ce qu’il veut dire, il n’avait qu’à ne pas le dire. AN, sur la question posée, revient sur la notion d’autorité de la Bible de BML pour indiquer que le livre RE est flou à ce sujet, ce qui peut être inquiétant.
– Remarque de M.Glock : pense que BML veut que l’église change complètement.
– Question/remarque de PE.Chomel : remarque que les orateurs ont rempli ce qui leur avait été demandé en examinant le 1er livre de BML, mais fait remarquer que BML en a écrit bien d’autres depuis, et que dans « A new kind of christian » il décrit la pensée émergente à laquelle il se rattache comme se développant en cercles concentriques, chaque nouveau livre englobant et développant le précédent, il aurait été intéressant d’examiner tous les livres de l’auteur pour cerner sa pensée actuelle. Dans ce cadre-là d’ailleurs, les déclarations de BML au sujet de l’autorité de la Bible sont très inquiétantes ! L’intervenant demande aux orateurs si d’après ce qu’ils ont analysé il n’apparaît pas que BML ne veut pas seulement une église dans la postmodernité, mais bien une église postmoderne. BML n’est-il pas lui-même postmoderne, en ce sens qu’il veut en revenir à un tronc commun doctrinal mais n’en donne à aucun moment la moindre définition ?
– Réponse d’AN : BML dit qu’il veut une église dans la postmodernité ; il provoque, mais c’est vrai qu’il faudrait le lire plus largement. Le livre RE n’est pas vraiment dangereux, AN n’y a pas décelé d’hérésie. AN ajoute : « BML est trop rusé pour cela ». – Réponse de LJ : Elle estime qu’on peut arriver à un jugement pertinent sur un seul livre, sans tout connaître de l’auteur. Sur le tronc commun, s’il s’agit d’un fondement doctrinal tel que celui de l’Alliance Evangélique, d’accord, mais si le tronc commun que veut BML est plus large, alors pas d’accord. LJ indique qu’elle a regardé quelques pages de BML dans un autre de ses livres et en déduit que l’on peut avoir des craintes à ce sujet.
– Question/remarques de D.Oddon : cite les expressions employées par BML dans son livre « A new kind of christian » au sujet de l’autorité de la Bible, qui montrent à l’évidence que BML ne considère pas la Bible comme LA référence du chrétien : – Le chrétien postmoderne « relativise son propre point de vue moderne » en comprenant que « tout ce qu’il croit à propos de la Bible et du christianisme est seulement relatif et incertain » (« A New Kind of Christian », Brian McLaren, p 35) – « Il est faux et pharisaïque de considérer la Bible comme « l’encyclopédie de Dieu, le livre des lois de Dieu, le livre des réponses de Dieu » (p 52). – « La Bible ne devrait pas constituer notre unique autorité mais seulement une parmi d’autres, comme la tradition, la raison, des personnes exemplaires, des institutions qui ont gagné notre confiance, et l’expérience spirituelle (p 54 s) – » La Bible n’est pas l’infaillible Parole de Dieu et aucune doctrine ou théologie n’est absolue, aussi devons-nous aborder la Bible de façon moins rigoureuse » (p 56) – « L’autorité de la Bible ne réside pas dans le texte lui-même mais se situe sur un plan mystique, au-dessus et au-delà du texte. » (p 51) Il demande à LJ, philosophe, si la pensée émergente n’est pas éminemment hégélienne, et ne procède pas en ce sens d’une démarche non chrétienne. Il regrette par ailleurs que les orateurs ne s’expriment que sur le 1er livre de BML, et déplore vivement que VS n’ait pas été invité à la tribune, dans la mesure où VS a fait un travail de recherche plus complet sur BML. Un peu plus tard, D.Oddon demandera aussi aux orateurs si BML qui veut unifier la ligne libérale et la ligne conservatrice peut le faire sans apostasier (une personne dans la salle lance: « c’est politique » – NDR : la question n’est évidemment pas politique, et BML ne l’a pas présenté comme politique dans son séminaire à Paris en janvier 2006).
– Réponse A.Courtial : estime que VS a été invité suffisamment à l’avance et que leur récent mail précisant les raisons de leur non-présence au débat de ce jour ne semblent pas toutes valables. (NDR : voir le courrier de Vigi-Sectes sur http://tinyurl.com/qc8st ) – Réponse LJ : elle indique n’avoir pas lu Hegel et ne pas bien avoir compris la question concernant la pensée hégélienne. Elle précise que s’il s’agit de savoir si BML est hérétique, il est évident que la démarche entreprise, à savoir analyser un livre de l’auteur, n’est pas suffisante. Et que de plus ce n’est pas à elle de le dire (BML n’est pas de son église et n’enseigne pas à l’IBN). LJ n’a pas suivi le détail de la polémique au sujet de BML.
Intervention de David Brown :
Se présente comme praticien plus que comme théologien. Devant la polémique qui est apparue très tôt, il a eu envie de pleurer, car il se sentait placé devant 2 alternatives : Beaucoup de réflexion, mais sans base biblique : BML Des bases bibliques, mais sans réflexion : contradicteurs de BML DB s’est dit agacé par des expressions des polémistes (NDR : on peut supposer qu’il fait référence à VS, mais sans citer expressément), comme par exemple le fait qu’on attribue à BML beaucoup de sagesse humaine en renvoyant à Jacques 3,15 (sagesse « diabolique »), alors qu’il s’agit dans Jacques d’un autre contexte. Comme aussi cette expression « nous ne voulons ni église moderne, ni église postmoderne, mais l’église du nouveau testament ». DB justifie à cet égard BML en indiquant que beaucoup de questions sur notre vécu d’église n’ont pas de réponses directement bibliques.
DB relève 9 points positifs dans RE, et les liste rapidement (donne surtout les titres des chapitres qui lui paraissent pertinents dans les questions que BML pose).
Mais DB a essentiellement 2 critiques importantes à faire et s’y attarde plus longuement.
1) Relations avec la postmodernité : BML s’est « marié avec la postmodernité ». Avec Don Carson, DB croit que le terme de postmodernité a sa place, mais qu’il faudrait en définir les contours. Il rappelle que le postmodernisme n’existe pas, mais plutôt la postmodernité. En France la postmodernité est la position de repli des gens qui considèrent qu’il n’y a plus d’idéologie valable. Ce n’est donc pas un choix délibéré, et donc pas du « postmodern-isme« . BML voudrait en fait que l’église soit postmoderne, quitte à mettre de côté certains points doctrinaux fondamentaux. S’il ne s’agissait que de mieux cerner la missiologie et l’adapter, on pourrait être d’accord. Il faut certes être adapté à notre culture ambiante, mais il ne convient pas que notre culture change nos fondements. Dans la préface de « Generous orthodoxy », que DB a lu également, l’auteur de cette préface compare BML à Martin Luther et l’église émergente avec la Réforme sur le plan de l’importance du changement opéré ! BML ne refuse pas ces comparaisons dans son livre, donc il les endosse. Il ne se prend pas pour rien! Il veut effectivement opérer un changement en profondeur, qui touche aussi aux points doctrinaux.
2) Doctrine du salut et de la justification : On ne trouve nulle part la doctrine du salut, de la justification par la foi. Il est vrai que BML n’est pas théologien. Mais quand on lui pose une question « crois-tu à ceci ? », BML répond toujours « oui ». Citant CS.Lewis : « On ne peut savoir ce que quelqu’un croit si on ne sait pas ce qu’il rejette », DB affirme que BML dans son livre « Generous orthodoxy » ne rejette rien, sauf les différents « sola » de la Réforme (sola scriptura… et même un « sola T.U.L.I.P. » inventé par BML !). DB affirme donc qu’il y a un trou béant au centre de la théologie de BML et précise en particulier que nulle part chez BML il n’est fait mention de la mort expiatoire à la croix (substitution pénale). De plus, DB vise les pages 37 et 38 de RE où BML évoque la notion de Royaume de Dieu, plus vaste que l’église. Cette notion de royaume est reprise dans GO où l’on trouve en germe l’hérésie de l’universalisme. DB qui a creusé sur le sujet de l’église émergente, indique que le rejet de la doctrine fondamentale de la substitution pénale est chose très courante dans l’église émergente. Ainsi, Steve Chalke, leader le l’Eglise émergente en Grande-Bretagne, qui est très souvent cité par BML a écrit que la doctrine de la croix est un abus cosmique ou divin envers un enfant. Il a été convoqué par l’Alliance Evangélique Britannique qui s’est séparée de lui. L’absence de ce thème de la substitution et de la propitiation dans un livre qui veut réinventer l’église est très troublante.
Conclusion : Nous avons en France des gens capables de traiter de tels sujets correspondants aux questions posées par BML. Mais l’absence du sujet du salut dans ce qui se veut refondation de l’église est inquiétante. DB cite Luc Ferry, philosophe non chrétien : « la seule raison de la philosophie, c’est de trouver le salut ; pour cela, ce qu’on a trouvé de meilleur c’est le christianisme, mais c’est trop beau pour être vrai. » DB conclut en espérant que les éditeurs chrétiens réfléchiront bien avant d’éditer d’autres livres de BML, et son espoir est qu’ils n’en éditeront pas d’autres (NDR : cette mise en garde constitue bien une critique indirecte de l’édition de ce premier livre en France).
Intervention de Donald Cobb :
DC situe d’abord le livre dans la collection française Evangile et Culture, dont le but est notamment de faire réfléchir. Il résume ainsi la pensée de BML dans le livre RE : « comment serait une église délestée de l’héritage moderne ». Le mot d’ordre proviendrait de F.Schaeffer (cité dans RE). BML parle des outres et du vin, et cette présentation est juste selon DC. BML passe en revue nos activités ecclésiales pour voir si elles contribuent à diffuser le message, à sa mission au sein du monde. Dans l’ensemble, DC juge que ce sont des pistes intéressantes et stimulantes, poussant à l’innovation et la créativité dans l’église.
Quelques critiques néanmoins : – BML utilise la caricature, et son ambiguïté dans ses propos irrite et agace. BML demande une appréciation nuancée de la postmodernité alors qu’il n’applique pas lui-même cette « nuance » vis-à-vis des chrétiens. – On n’est jamais vraiment sûr de ce que BML veut vraiment dire. DC n’est pas convaincu que cela aide l’Eglise à formuler le message à annoncer. Ou alors ce pourrait être un message qui passe bien mais qui serait inconsistant. – Dans son analyse de modernité et postmodernité, BML fait preuve de naïveté. D’après BML, les postmodernes croient à la vérité mais ne supportent pas la façon dure dont les chrétiens l’affirment. Mais la postmodernité touche au statut de la vérité. BML : « le terme de vérité absolue n’a plus d’utilité ». C’est là le point le plus contestable du livre RE : la place de la vérité dans l’Eglise. BML dit que les différences, les divisions ecclésiales sont secondaires, et il ne cite que des détails formels dérisoires à l’appui de cette assertion. Le tronc commun doctrinal n’est jamais défini. On en ressort avec l’impression que toutes les spiritualités se valent, si elles se reconnaissent chrétiennes, et la meilleure serait celle qui les met toutes ensemble. DC cite la page 164 où BML fait allusion à un rapprochement du libéralisme et du conservatisme, sur la base d’une relativisation qui impliquerait de fait l’abandon d’éléments doctrinaux essentiels (NDR : cf. la remarque de D.Oddon plus avant). Page 127, BML donne l’impression que l’église ne devrait pas se crisper sur des aspects éthiques importants comme l’homosexualité ou l’avortement. Il met aussi sur le même plan théologie, art, littérature… reléguant la théologie au rang des activités humaines empreintes de subjectivisme et de relativisme.
Conclusion : la collection Evangile et culture vise à nous interroger, et non à nous apporter des réponses, et c’est bien ce que fait ce livre RE.
Débat entre la salle et les 4 orateurs, conduit par A.Courtial, qui pose la première question :
– A.Courtial : recommanderiez-vous la lecture de ce livre ? – DB : Non. Les membres de mon conseil ne comprendraient pas grand-chose (1 membre de conseil dans la salle confirme), plus par rapport à la façon de BML de dire les choses. – AN : je ne le déconseillerais pas. Une lecture critique, par des personnes mûres, peut être féconde car le livre stimule la réflexion. En soi il n’est pas nocif. – DC : conseille la lecture à un conseil d’église des premiers chapitres qui remettent en cause nos habitudes. Certaines sections ne seraient pas conseillées à la lecture.
– Intervenant inconnu : Les gens sont plus matures qu’on ne le croit ; qu’ils lisent le livre – Autre intervenante, du conseil d’église libre de Valence, suédoise d’origine : a lu le livre, non pas sous un point de vue théologique. Selon elle, le livre montre le monde dans lequel on vit. Elle se dit LA protestante dans la chorale catholique valentinoise… Se dit étonnée que la polémique survienne pour ce livre, alors que le livre précédent de la même collection était beaucoup plus révolutionnaire : « L’Eglise autrement ». – Autre intervenante : attentive aux recommandations faites par les orateurs et les mises en garde, mais a été très encouragée par le livre – Autre intervenante : ce livre donne de bonnes questions. A entendu parler de relations que BML entretiendrait avec le nouvel age et aimerait savoir ce qu’il en est vraiment pour être plus méfiante le cas échéant. – M.Glock répond à cette dernière question : Il précise qu’il connaît très bien BML et qu’il est donc qualifié pour répondre. Il indique qu’une femme joueuse de harpe s’est convertie aux Etats-Unis par le moyen de BML, et il se trouve qu’elle joue de la musique de style new-age et il y a un lien sur ce sujet sur le site de BML. M.Glock confirme que BML partage une certaine conception de la prière contemplative, sans pour autant être new-age. Lorsque BML était à Valence en janvier (à la LLB?) on lui a demandé s’il croyait à ces « gros mots » (sic : expression employée par MG) (NDR : M.Glock, américain, ne trouve plus les mots correspondants, que sont substitution, propitiation, expiation, employés un peu plus tôt par D.Brown ; son expression « gros mots » était très clairement méprisante, indiquant que ces notions n’ont pour lui que peu d’importance!), et BML a répondu qu’il y croyait (NDR : D.Brown a indiqué que BML répond généralement oui à ce genre de question, sans que ce soit déterminant car par ailleurs il montre qu’il ne rejette pratiquement rien, et qu’en ce sens sa doctrine est très floue ; par ailleurs, M.Glock oublie (?) de citer le soutien de BML à Alan Jones, ou encore le lien mis sur le site de l’église de BML vers Spiritual Teachings Directors, site d’œcuménisme syncrétiste ; c’était donc une réponse partielle et biaisée). – JP.Civelli : regrette qu’on ait pris de haut BML dans cette journée, notamment les orateurs. Il cite avec enthousiasme la vie d’église de BML, les gens qui vont et viennent avec un café et discutent pendant le culte… – Réponse de D.Brown : s’il y a polémique, il faut quand même se demander pourquoi ! Pour lui, la vie d’église de BML n’a rien de révolutionnaire, car sa vie d’église ressemble à cela. En même temps qu’il véhicule des sujets très intéressants, BML véhicule une doctrine qui n’est plus évangélique. Le cœur de la doctrine évangélique n’y est pas. – JP.Civelli : ce n’est pas le sujet des livres de BML (NDR : là encore, on peut rectifier : lorsqu’on veut refonder l’église, la réinventer, il est aberrant que la doctrine soit absente, comme évacuée ! par ailleurs, le livre de BML intitulé « Generous orthodoxy » n’est pas plus explicite sur le tronc commun doctrinal, et pourtant, le titre même « orthodoxy » montre que BML se place lui-même sur le terrain doctrinal mais sans rien définir, ce qui explique que DB pense que BML n’est plus sur le terrain évangélique). – AN : a beaucoup de respect pour le ministère de pionnier… mais il y a aussi des docteurs, placés dans l’Eglise pour garder le bon dépôt, et là il faudrait faire attention que les évangéliques ne méprisent pas trop ce ministère de docteur, à leur détriment. Il cite ensuite un chapitre du livre de Bernard-Henri Lévy « American vertigo » intitulé « L’église de Willow Creek » dans lequel BHL exprime son profond étonnement d’avoir trouvé une église sans aucun sens du sacré, du mystère, qui ressemble plus à une banque, sans le sens de la dignité et de la présence de Dieu (et BHL n’est pas a priori chrétien). – JP.Civelli regrette qu’il n’y ait pas eu d’orateur pour défendre vraiment BML. – LJ conclut en appréciant la démarche de la LLB et l’AEF d’avoir invité des théologiens et des praticiens, et non des polémistes (« d’ailleurs la polémique nous intéresse-t-elle ? » ajoute LJ).
S.Lauzet donne une conclusion générale, en remerciant la douceur des intervenants, même ceux du sud plus « enthousiastes ». Il rappelle la seule raison du livre à ses yeux : que nos églises se posent la question de savoir à quoi elles servent.
COMPTE-RENDU de Marc DERŒUX Directeur de la LLB France
Dans le journal de nouvelles de la Ligue – prière et action n°3 2006
Échos de la journée-débat autour du livre Réinventer L’Eglise, éd. LLB
Une quarantaine de personnes avaient répondu à l’invitation lancée par l’Alliance Evangélique Française et la Ligue pour la Lecture de la Bible France pour débattre autour du livre Réinventer L’Église du pasteur Brian McLaren sur le sujet de la croissance de l’Église.
Cette rencontre, tenue dans les locaux de l’Église Libre de Valence le mardi 19/09, a été rythmée par les interventions de quatre personnalités du monde évangélique, retenues pour leur compé tence en théologie et dans l’implantation d’églises. Lydia Jaeger (Institut Biblique de Nogent), David Brown (Groupes Bibliques Universitaires), Donald Cobb (Faculté de Théologie Réformée d’Aix-en-Provence) et Alain Nisus (Faculté de Théologie Évangélique de Vaux-sur-Seine) ont, comme il leur avait été demandé, apporté et commenté leur analyse du livre Réinventer L’Église.
La sortie de cet ouvrage avait suscité une vive polémique que les intervenants ont tenté de ramener à la raison. Il est vrai que son titre peut paraître provocateur, voire provoquant. En «réinventant l’église », Brian McLaren reste-t-il sur le terrain fondamental de la révélation divine? Pourtant, avec ce livre, l’auteur, passionné par l’évangélisation, ne fait qu’ouvrir des pistes pour que l’Église d’aujourd’hui continue d’être, demain encore, une Église vivante qui apporte la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Bien sûr, on pourra lui reprocher d’être trop ouvert, trop américain, trop naïf sur certains sujets, au risque parfois d’ébranler certaines convictions. Pédagogue, son profond désir réside dans sa volonté créative de rejoindre nos contemporains.
Son constat est simple: notre monde a changé. Mais qu’en est il de nos églises? Les mentalités et les manières de penser la vie, les croyances, les relations ont évoluées, obligeant nos communautés chrétiennes à repenser,« réinventer », nos pratiques d’église et notre façon de vivre l’évangélisation. Il ne s’agit pas de toucher au fond mais de trouver les formes adaptées pour atteindre nos contemporains. McLaren tente de repérer ce qui appartient à la culture d’église et ce qui relève, en dernière analyse, de l’Évangile.
Lors de cette journée-débat, de nombreux points positifs ont été relevés tant par les orateurs que par les participants. Des faiblesses demeurent néanmoins, en particulier l’analyse que McLaren donne du Post-modernisme. Pour l’auteur de Réinventer l’Église, la modernité a laissé place à la post-modernité, dont il faut accepter et donc utiliser les effets. Malheureusement, McLaren ne s’interroge pas suffisamment sur les dangers, les écueils qu’une telle affirmation peut engendrer, au risque d’être accusé de conformisme avec le monde.
Vous pouvez vous procurer les enregistrements des interventions de cette journée auprès de Radio Évangile (contact@radio-evangile.com)
Une publication devrait aussi suivre…
Marc DERŒUX Directeur de la LLB France
Note du webmaster du site Blogdei/voxdei :
Tous ces litres de salive pour dire une chose: le gars McLaren n’est PLUS évangélique. A quoi bon prendre la « caisse à outils » qu’il nous tend? N’avons-nous pas un miroir pour nous y regarder chaque matin, des ministères pour la direction de l’Eglise, et un Saint-Esprit pour coordonner les membres du Corps entre eux? Rendons au Saint-Esprit la prérogative ! Merci à Pascal-Eric pour ce compte rendu très intéressant !
La Cour de cassation a confirmé mercredi l’irresponsabilité pénale du meurtrier de Sarah Halimi, une sexagénaire juive tuée en 2017 à Paris. Kobili Traoré, 27 ans au moment des faits, ne sera donc pas jugé. Le caractère antisémite du crime n’est pas remis en question.
Il n’y aura pas de procès dans l’affaire Sarah Halimi. Cette sexagénaire juive était morte en 2017 après avoir été rouée de coup puis jetée de son balcon à Paris. La Cour de cassation, tout en entérinant le caractère antisémite du crime, a confirmé mercredi 14 avril l’irresponsabilité pénale du meurtrier, pris d’une « bouffée délirante » lors des faits.
Cette décision, qui ne remet pas en cause son hospitalisation psychiatrique ordonnée par la justice, a suscité déception et colère de représentants de la communauté juive.
« C’est un drame supplémentaire qui s’ajoute à cette tragédie », a déploré la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme). « Désormais, on peut, dans notre pays, torturer et tuer des juifs en toute impunité », a vivement réagi le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Francis Kalifat.
L’une des avocats de la famille Halimi, Me Muriel Ouaknine-Melki, a annoncé vouloir porter l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH).
Commentaire de Vigi-Sectes
Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, … La Bible – Esaïe 5:20
כי כה אמר יהוה צבאות אחר כבוד שלחני אל הגוים השללים אתכם כי הנגע בכם נגע בבבת עינו׃
Les magistrats sont-ils naïfs? indifférents? antisémites? ou un peu des 3 à la fois? Ils innocentent le mahométan malien Kobili Traoré, qui lui, sait trop bien obéir à son Gourou, Mahomet.
après avoir incanté ses passages coraniques démoniaques,
il tue une juive, au son de son cri de Jihad : « Allah Akbar »
et termine en utilisant le mensonge (Taquiah) pour s’en tirer indem.
Quel encouragement pour cette secte meurtrière en période de Ramadan, dans laquelle le Coran encourage le meurtre et la rançon.
« Quand les mois sacrés seront expirés,tuez les infidèles quelque part que vous les trouviez ! Prenez-les ! Assiégez-les ! Dressez pour eux des embuscades ! S’ils reviennent [de leur erreur], s’ils font la Prière et donnent l’Aumône (zakat), laissez-leur le champ libre ! Allah est absoluteur et miséricordieux. »
Cette soit-disant bouffée délirante n’est pas un délire passager mais c’est ni plus ni moins que l’enseignement de base de l’Islam et de Mahomet, et ses fruits que la France ne sait pas ou ne veut pas discerner et rejeter.
La bouffée délirante n’est pas dans le joint quotidien de ce consommateur de hashish, mais dans cette décision de « justice ».
Une nouvelle étape semble être franchie, dans l’acceptation de la charia et de ses fruits, au sein d’un pays, si fier de sa religion: La laïcité, une religion sans merci autant inintelligente qu’incompétente. La France de 2021 ressemble partiellement à l’Allemagne des années 30.
Notre association a déjà été en contact avec des mahométans mentant devant les autorités et parfaitement capable de leur laisser entendre ce qu’ils « aiment entendre ».
Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge. (La Bible – Jean 8:44)
3 questions se posent:
Qui sont ces dirigeants, magistrats, juges ou législateurs ? Quelles sont leurs valeurs, leur études, leur parcours? Sont-ils influencés par l’athlétisme et l’antisémitisme ou l’anti-judéo-christianisme séculier, toujours présent en maçonnerie et tendre avec l’Islam? Ou qu’est-ce que cette nation aveugle qui enfante et établit de telles lois indignes de justice et ignobles ?
A quoi pense le mahométan Kobili Traoré ou ses acolytes lavés du cerveau? Se définit-il en tant que musulman comme un « oppressé » qui doit se « défendre » des juifs, comme disent la plupart des mahométans subissant le propre malheur de leur foi en un faux prophète? Certains tuent alors lâchement des innocent(e)s. Le peuple Français trop islamisé, accepte-t-il de plus en plus cet argumentaire?
Combien de temps la communauté juive pourra-t-elle encore vivre ou survivre en Europe? A quand les perdrons nous tous, comme c’est déjà le cas dans les pays islamisés?
Tenter de répondre dévoile notre honte et notre malheur.
Fuyez, fuyez du pays du septentrion! Dit l’Éternel. Car je vous ai dispersés aux quatre vents des cieux, Dit l’Éternel. Sauve-toi, Sion, Toi qui habites chez la fille de Babylone! Car ainsi parle l’Éternel des armées: Après cela, viendra la gloire! Il m’a envoyé vers les nations qui vous ont dépouillés; Car celui qui vous touche touche la prunelle de son œil. Zac 2:6-8
motivé par l’amour de la vérité Beaucoup de musulmans ont appris qu’ils appartiennent à la religion la plus monothéiste sur terre, et ils le croient sincèrement. Nous avons examiné leurs écrits fondamentaux (le Coran, les hadiths, et la littérature musulmane de dévotion) pour remettre en cause cette affirmation. Bien que certaines de nos conclusions puissent choquer, nous demandons à tous nos lecteurs – et en particulier à notre auditoire musulman – de lire attentivement toute cette série, c’est à dire toutes les pièces recueillies, avant de tirer leurs propres conclusions.
Nous désirons que les musulmans sachent que la publication de cet article est motivée par l’amour de la vérité venant Dieu – un amour véritable qui se soucie suffisamment d’avertir les personnes en péril, et non par un genre d’amour apparemment chaleureux, mais seulement superficiel et sans discernement.
Notre prière au Dieu souverain et vivant, est que cette information soit utilisée pour aider le plus grand nombre à s’assurer d’avoir placé leur confiance en Lui uniquement.
« Ainsi parle l’Éternel: Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son cœur de l’Éternel! Béni soit l’homme qui se confie dans l’Éternel, Et dont l’Éternel est l’espérance!» (Jérémie 17:5,7 )
Introduction
En étudiant les traditions islamiques, il apparaît que la dévotion à Mahomet s’est intensifiée avec le temps. Au fil des siècles, les musulmans sont devenus de plus en plus obnubilés, voire parfois fanatisé dans cette dévotion, au point d’avoir même fini par déifier Mahomet . Beaucoup ont transformé un simple humain, faillible, en une sorte de dieu ou demi-dieu, de modèle surhumain.
Beaucoup de récits attribuent ce comportement obsessionnel et fanatique à l’époque de Mahomet et à ses propres partisans, sans que lui ne se soit jamais opposé à de tels actes.
Cela dit, d’autres musulmans nieront certainement la validité historique de ces récits, remettant en question leur véracité du fait de leur âge (certains de ces rapports ayant été rédigés plus de deux cents ans après la mort de Mahomet).
Mais même si ces anecdotes ne relataient pas d’événements véridiques, elles montrent tout de même les efforts fait par certains (dont beaucoup de musulmans) pour élever et déifier Mahomet .
Dans cette série d’articles, nous examinerons les données coraniques et islamiques pour voir comment Mahomet – un simple être humain mortel – est devenu un être divin. Certains voudront voir cette transformation se réaliser déjà de son vivant, d’autres la verront deux ou trois siècles plus tard. Au sommaire de cette nouvelle série :
1: La simple humanité de Mahomet
2: Déification implicite de Mahomet dans le Coran
3: Analyse de la Déification de Mahomet dans la tradition
4. Suite et fin.
1: La simple humanité de Mahomet
Commençons d’abord par analyser les témoignages montrant la simple humanité voire la fragilité de Mahomet . En effet, les déclarations du Coran sontclaires ; Il était seulement un humain, avec toutes les limites et les faiblesses inhérentes à chaque créature:
Et ils dirent: «Nous ne croirons pas en toi, jusqu’à ce que tu aies fait jaillir de terre, pour nous, une source; … ou que tu sois monté au ciel. Encore ne croirons-nous pas à ta montée au ciel, jusqu’à ce que tu fasses descendre sur nous un Livre que nous puissions lire». Dis-[leur]: «Gloire à mon Seigneur! Ne suis-je qu’un être humain-Messager?» S1. 17:90-93 2
Dis: « Je suis en fait un être humain comme vous. Il m’a été révélé que votre Dieu est un Dieu unique! Quiconque, donc, espère rencontrer son Seigneur, qu’il fasse de bonnes actions et qu’il n’associe dans son adoration aucun autre à son Seigneur». S. 18:110
Et ils dirent: « Pourquoi n’a-t-on pas fait descendre sur lui des prodiges de la part de son Seigneur?» Dis: « Les prodiges sont auprès d’Allah. Moi, je ne suis qu’un avertisseur bien clair»….Ne leur suffit-il donc point que Nous ayons fait descendre sur toi le Livre et qu’il leur soit récité? Il y a assurément là une miséricorde et un rappel pour des gens qui croient. S. 29:50-51
Dis: « Si je m’égare, je ne m’égare qu’à mes dépens; tandis que si je me guide, alors c’est grâce à ce que Mon Seigneur me révèle, car Il est Audient3 et Proche». S. 34:50
Mahomet était incertain de son propre son avenir:
Dis: « Je ne suis pas une innovation parmi les messagers; et je ne sais pas ce que l’on fera de moi, ni de vous. Je ne fais que suivre ce qui m’est révélé; et je ne suis qu’un avertisseur clair».S. 46:9
Mahomet lui-même a nié avoir connaissance de l’avenir, en disant que seul Allah connaît à la fois l’invisible et l’avenir:
Dis-[leur]: « Je ne vous dis pas que je détiens les trésors d’Allah, ni que je connais l’Inconnaissable, et je ne vous dis pas que je suis un ange. Je ne fais que suivre ce qui m’est révélé.» Dis: « Est-ce que sont égaux l’aveugle et celui qui voit? Ne réfléchissez-vous donc pas?» C’est Lui qui détient les clefs de l’Inconnaissable. Nul autre que Lui ne les connaît. Et Il connaît ce qui est dans la terre ferme, comme dans la mer. Et pas une feuille ne tombe qu’Il ne le sache. Et pas une graine dans les ténèbres de la terre, rien de frais ou de sec, qui ne soit consigné dans un livre explicite. S. 6:50, 59
Dis: « Je ne détiens pour moi-même ni profit ni dommage, sauf ce qu’Allah veut. Et si je connaissais l’Inconnaissable, j’aurais eu des biens en abondance et aucun mal ne m’aurait touché. Je ne suis, pour les gens qui croient, qu’un avertisseur et un annonciateur». S. 7:188
Les hadith réitèrent ce point:
Ibn Umar:
Le Prophète a dit, « Les clés de l’invisible sont cinq et personne ne les connaît sauf Allah : (1) Nul ne sait ce qui est dans le sein de la femme, sauf Allah: (2) Nul ne sait ce qui va arriver demain, sauf Allah, (3) Nul ne sait quand il va pleuvoir, sauf Allah, (4) Nul ne sait où il va mourir, sauf Allah (le sait), (5) et personne ne sait quand le temps sera accompli / établi, sauf Allah. » (Sahih Al-Bukhari, Volume 9, livre 93, n° 476)
Une autre source musulmane:
Aussi, quand une jeune fille a dit: « Le Messager d’Allah est parmi nous, lui sait de quoi demain sera fait», il lui a dit : « Abandonne ces mots, et dit ce que tu disais avant (un vieux poème arabe) »… (Ibn Qayyim al-Jauziyyah,)4
Aïcha, la plus jeune femme de Mahomet , avait fait de fermes remontrances envers ceux qui prétendaient que Mahomet connaissait le monde invisible:
Rapporté par Masruq:
Aisha dit: « Si quelqu’un vous dit que Mahomet a vu son Seigneur, c’est un menteur, car Allah a dit:« aucune vision ne peut le saisir» (6.103) Et si quelqu’un vous dit que Mahomet a vu le monde invisible, c’est un menteur, car Allah dit: » Personne n’a la connaissance de l’invisible, sauf Allah. » (Sahih Al- Bukhari, Volume 9, livre 93, n° 477)
Le Professeur Jeffery Lang, un converti à l’islam, a fait cette déclaration au sujet de la connaissance que Mahomet sur l’invisible et la difficulté qu’il a rencontrée avec la tradition postérieure qui lui accorde un tel pouvoir
(3) Le Coran déclare que le Prophète a été interrogé de manière récurrente sur la date du Jour du Jugement, et Dieu lui a ordonné maintes fois de répondre simplement, « Ce savoir n’appartient qu’à Dieu. » Dans les Hadiths, cependant, le Prophète fournit de nombreuses prédictions d’événements, qui préludent à sa venue. Et comme le Coran insiste tellement sur la façon dont le Prophète doit répondre à ces questions, je trouverais cela bizarre s’il offrait autant de détails et de révélation sur l’arrivée de l’Heure. (Lang, Losing My Religion: A Call For Help [Amana Publications, 2004], p. 250)
En notes de bas de page, il fournit toute une série de références qui nient expressément que Mahomet connaissait l’avenir: Sourates 7:187 ; 10:48-49 ; 27:71 ; 31:34 ; 32:28 ; 33:63 ; 34:29 ; 36:48 ; 43:85 ; 51:12 ; 67:25-26 ; 72: 25 ; 79:42-45. (Ibid., fn. 140)
Mahomet est si mortel qu’on lui reproche d’être un pécheur:
Nous avons fait descendre vers toi le Livre avec la vérité, pour que tu juges entre les gens, selon ce qu’Allah t’a appris. Et ne te fais pas l’avocat des traîtres. Et implore d’Allah le pardon car Allah est certes Pardonneur et Miséricordieux. Et ne dispute pas en faveur de ceux qui se trahissent eux-mêmes. Allah, vraiment, n’aime pas le traître et le pécheur.. S. 4:105-107
Qu’Allah te pardonne! [Mahomet ] Pourquoi leur as-tu donné permission avant que tu ne puisses distinguer ceux qui disaient vrai et reconnaître les menteurs? S. 09:43
Endure donc [Mahomet ], car la promesse d’Allah est vérité, implore le pardon pour ton péché et célèbre la gloire et la louange de ton Seigneur, soir et matin. S. 40:55
Sache donc [Mahomet ] qu’en vérité il n’y a point de divinité à part Allah et implore le pardon pour ton péché, ainsi que pour les croyants et les croyantes. Allah connaît vos activités (sur terre) et votre lieu de repos (dans l’au-delà). S. 47:19
En vérité Nous t’avons accordé [Mahomet ] une victoire éclatante, afin qu’Allah te pardonne tes péchés, passés et futurs, qu’Il parachève sur toi Son bienfait et te guide sur une voie droite; S. 48:1-2
Mahomet néglige les pauvres et des aveugles
Pour avoir commis ces péchés, il fut sévèrement châtié:
Et ne repousse pas ceux qui, matin et soir, implorent leur Seigneur, cherchant sa Face « Wajh». Leur demander compte ne t’incombe en rien, et te demander compte ne leur incombe en rien. En les repoussant donc, tu serais du nombre des injustes. S. 06:52
Il s’est renfrogné et il s’est détourné parce que l’aveugle est venu à lui. Qui te dit: peut-être [cherche]-t-il à se purifier? ou à se rappeler en sorte que le rappel lui profite? Quant à celui qui se complaît dans sa suffisance (pour sa richesse) tu vas avec empressement à sa rencontre. Or, que t’importe qu’il ne se purifie pas». Et quant à celui qui vient à toi avec empressement tout en ayant la crainte, tu ne t’en soucies pas. S. 80:1-10
L’érudit chrétien contemporain ‘Abdallah Abd al-Fadi a commenté ces textes:
Il a été rapporté que Ibn Umm Maktoum est venu vers Mahomet alors que ce dernier parlait avec la noblesse de Quraish, et lui a dit: « Récite-moi et apprends-moi ce que Dieu t’a appris. » Mahomet , cependant, ne lui accorda aucune attention et se détourna de lui. Il se dit en lui-même: « Ces grands hommes disent que seuls les garçons, les esclaves, et le bas de la société le suivent. » Mahomet fronça les sourcils, se détourna de lui avec dédain, et continua de parler aux nobles.
Il a été dit que al-Aqra Ibn Al-Habis Tamim et Uyaina Ibn Hisn Fazarite sont venus à Mahomet et le trouvèrent assis avec Suhaib, Bilal, Ammar et Khabab avec un groupe de croyants humbles. Lorsque ces hommes virent les pauvres gens autour de lui, ils les méprisèrent et dirent à Mahomet :
« Pourquoi ne pas t’asseoir ici, devant ces gens et bannir ces hommes ainsi que la puanteur de leurs vêtements,… et nous te suivrons. Nous préférerions que tu prennes place parmi nous, pour signifier notre supériorité sur les arabes. Des délégations arabes vont arriver à vous et nous allons avoir honte d’être vus avec ces esclaves [noirs]. Ainsi, lorsque nous venons à toi, bannis-les de notre présence, et lorsque nous aurons fini [de parler avec toi ], tu pourras t’assoir où tu voudras. »
Il accepta, ils dirent alors: « rédige-nous un contrat à cet égard. » Alors il a apporté une feuille et a demandé à Ali de l’écrire, mais après réflexion, il s’aperçut que c’était un piège. Alors, il a affirma que Gabriel avait interdit cela. Ibn ‘Abbas a dit:
Certains pauvres gens étaient avec le Prophète. Une partie de la noblesse a dit:
« Nous croyons en toi, mais quand nous arrivons pour prier, mettons ces hommes derrière nous. » Il était près d’accepter leur requête, mais quand il s’aperçut de l’injustice, il a annoncé qu’Allah lui avait interdit de le faire.
(Al-‘Fadi, Is the Qur’an Infallible? [Light of Life, PO Box 13, A-9503 Villach, Austria], pp. 362, 363).
Il se fait même menacer par Allah !
Ils ont failli te détourner de ce que Nous t’avions révélé, [dans l’espoir] qu’à la place de ceci, tu inventes quelque chose d’autre et (l’imputes) à Nous. Et alors, ils t’auraient pris pour ami intime. Et si Nous ne t’avions pas raffermi, tu aurais bien failli t’incliner quelque peu vers eux. Alors, Nous t’aurions certes fait goûter le double [supplice] de la vie et le double [supplice] de la mort; et ensuite tu n’aurais pas trouvé de secoureur contre Nous. S. 17:73-75
Ô Prophète! Crains Allah et n’obéis pas aux infidèles et aux hypocrites, car Allah demeure Omniscient et Sage. S. 33:1
Et s’il avait forgé quelques paroles qu’ils Nous avait attribuées, Nous l’aurions saisi de la main droite, ensuite, Nous lui aurions tranché l’aorte. Et nul d’entre vous n’aurait pu lui servir de rempart. S. 69:44-47
Mahomet : faillible, ordinaire et imparfait
Les hadiths témoignent aussi qu’il n’était pas plus qu’un être humain.
Rapporté par Abu Huraira:
Quand Allah a révélé le verset: « Prévenez vos parents les plus proches » l’Apôtre d’Allah se leva et dit: « Ô gens de Quraysh (avec des mots similaires) Sauvez-vous vous-mêmes! (de l’Enfer) carje ne peux pas vous sauver de la punition d’Allah, Ô Bani Abd Manaf ! Je ne peux pas te sauver de la punition d’Allah, Ô Safiya, la tante de l’Apôtre d’Allah ! je ne peux pas te sauver de la punition d’Allah, Ô Fatima … ! Demande-moi n’importe quoi de ma richesse, mais je ne peux pas te sauver de la punition d’Allah. » (Sahih Al- Bukhari, Volume 4, livre 51, n° 16)
Rapporté par Um al-‘Ala:
Histoire d’une femme d’Ansari ayant donné le serment d’allégeance au Prophète : Il a été décidé qu’ Uthman bin Mazun habitera avec eux, ‘Uthman est tombé malade et je l’ai soigné jusqu’à sa mort, et nous l’avons habillé de ses vêtements. Ensuite, le Prophète est venu à nous et j’ai dit (en m’adressant au cadavre): « Ô Abou As-Sa’ib, que la miséricorde d’Allah soit sur toi! Je témoigne de ce que Dieu t’a honoré. » Sur ce, le Prophète a dit: « Comment sais-tu qu’Allah lui a rendu hommage ? » J’ai répondu:« Je ne sais pas. Que mon père et ma mère soient sacrifiés pour toi, Ô Apôtre d’Allah ! Mais qui d’autre en est digne (sinon Uthman)? » Il a répondu: « Quant à lui, par Allah, la mort l’a rattrapé, et j’espère le meilleur pour lui. Par Allah, si je suis le Messager d’Allah, mais je ne sais (même) pas ce qu’Allah va me faire » Par Allah, je ne jugerai plus de la piété de quelqu’un après celui-ci. Cela m’a rendu triste, et dans mon sommeil, j’ai vu en rêve un ruisseau qui coule pour Uthman. Je suis allé à l’Apôtre d’Allah et lui en ai parlé. Il m’a fait remarqué, « ceci symbolise ses (bonnes) actions. » (Sahih Al- Bukhari, Volume 5, livre 58, n° 266)
Rapporté par Abu Huraira:
J’ai entendu l’Apôtre d’Allah dire: « Les bonnes actions d’une personne ne le feront pas entrer dans le Paradis. » (per ex. personne ne peut entrer au Paradis grâce à ses bonnes actions.) Ils (les compagnons du Prophète) ont répondu: « Pas même toi, Ô Apôtre d’Allah? » Il a dit: « Pas même moi, à moins qu’Allah m’accorde Sa grâce et sa miséricorde. » Alors, soyez modéré dans vos œuvres religieuses et faites celles qui relèvent de votre compétence. Aucun d’entre vous ne souhaite mourir, s’il est un bon pratiquant, il peut augmenter ses bonnes œuvres, et s’il est un malfaiteur, il peut se repentir vers Allah » (Sahih Al- Bukhari, Bukhari Volume 7, Livre 70, n° 577, voir aussi Volume 8, Livre 76, n° 470).
Négation catégorique d’être aussi grand que Moïse et Jonas:
Rapporté Abdullah:
Le Prophète a dit: « Personne n’a le droit de dire que je suis meilleur que Jonas … » (Sahih Al- Bukhari, Volume 6, Livre 60, n° 127)
Rapporté par Abu Huraira:
Le Prophète a dit: « Celui qui dit que je suis meilleurque Jonas bin Matta, est un menteur. » (Sahih Al- Bukhari, Volume 6, Livre 60, n° 128)
Un musulman et un Juif se querellaient, et le musulman a déclaré: « Par Celui qui a donné la supériorité de Mahomet sur tout le peuple !… » Le Juif dit: « Par Celui qui a donné à Moïse supériorité sur toutes les hommes! » Sur ce, le musulman leva la main et frappa le Juif. Le Juif est allé à l’Apôtre d’Allah et l’a informé de tout ce qui s’était passé entre lui et le musulman. Le Prophète a dit: « Ne me donnez pas la supériorité sur Moïse, car les gens vont tomber inconscients le Jour de la Résurrection, je serai le premier à reprendre conscience et voici, Moïse sera là, debout, se tenant au côtés du Trône. Je ne saurais pas s’il aura été l’un de ceux qui sont tombés inconscients puis retrouvé devant moi, ou s’il a été un de ceux exemptés par Allah (de tomber inconscient). »(voir hadith n° 524, Vol. 8) (Sahih Al- Bukhari, Volume 9, livre 93, n° 564)
Abraham: la meilleure des créatures:
Anas B. Malik a rapporté qu’une personne est venu au Messager d’Allah (que la paix soit sur lui) et lui dit:Ôtoi, le meilleur de la création, alors que le Messager d’Allah (que la paix soit sur lui) a dit: C’est Ibrahim (paix soit sur lui). (Sahih Muslim, Livre 030, n° 5841)
Contraste entre Mahomet et le Seigneur de Gloire, Jésus :
Mahomet avait désespérément besoin de la miséricorde de Dieu, alors que le Seigneur Jésus est la source de grâce, miséricorde, paix et salut pour tous ceux qui le reçoivent par la foi:
Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce; car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. (Jean 1:14, 16-17)
Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point. (Jean 14:27)
Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. (Jean 16:33)
Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ. (Romains 5:1)Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. (Romains 8:1)
Car il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix (Éphésiens 2:14-15)
et la grâce de notre Seigneur a surabondé, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. C’est une parole certaine et entièrement digne d’être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir en moi le premier toute sa longanimité, pour que je servisse d’exemple à ceux qui croiraient en lui pour la vie éternelle. (1 Timothée 1:14-16 )
Jean aux sept Églises qui sont en Asie: que la grâce et la paix vous soient données de la part de celui qui est, qui était, et qui vient, et de la part des sept esprits qui sont devant son trône, et de la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre! A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen! Apocalypse 1:4-6
Étant éternellement le Fils et bien-aimé de Dieu, Jésus est infiniment supérieur à toute la Création, incluant Moïse et Jonas:
Or, je vous le dis, il y a ici quelque chose de plus grand que le temple. (Matthieu 12:6)Les hommes de Ninive se lèveront, au jour du jugement, avec cette génération et la condamneront, parce qu’ils se repentirent à la prédication de Jonas; et voici, il y a ici plus que Jonas. La reine du Midi se lèvera, au jour du jugement, avec cette génération et la condamnera, parce qu’elle vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici, il y a ici plus que Salomon. (Matthieu 12:41-42 )
C’est pourquoi, frères saints, qui avez part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus, qui a été fidèle à celui qui l’a établi, comme le fut Moïse dans toute sa maison. Car il a été jugé digne d’une gloire d’autant supérieure à celle de Moïse que celui qui a construit une maison a plus d’honneur que la maison même. Chaque maison est construite par quelqu’un, mais celui qui a construit toutes choses, c’est Dieu. Pour Moïse, il a été fidèle dans toute la maison de Dieu, comme serviteur, pour rendre témoignage de ce qui devait être annoncé; mais Christ l’est comme Fils sur sa maison; et sa maison, c’est nous, pourvu que nous retenions jusqu’à la fin la ferme confiance et l’espérance dont nous nous glorifions. (Hébreux 3:1-6 )
C’est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon, aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d’avoir pour un temps la jouissance du péché, regardant l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Egypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération. Hébreux 11:24-26
En fait, Abraham s’est réjouit de savoir que Jésus-Christ allait venir:
En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. Maintenant, lui dirent les Juifs, nous connaissons que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et tu dis: Si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. Es-tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort? Les prophètes aussi sont morts. Qui prétends-tu être? Jésus répondit: Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien. C’est mon Père qui me glorifie, lui que vous dites être votre Dieu, et que vous ne connaissez pas. Pour moi, je le connais; et, si je disais que je ne le connais pas, je serais semblable à vous, un menteur. Mais je le connais, et je garde sa parole. Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour: il l’a vu, et il s’est réjoui. Les Juifs lui dirent: Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham! Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis. Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple. (Jean 8:51-59)
voir encore Jean 5:45-47
La mort :
Mahomet n’étant rien de plus qu’un simple humain, il a finalement dû mourir, comme tout le monde.
Mahomet n’est qu’un messager – des messagers avant lui sont passés -. S’il mourait, donc, ou s’il était tué, retourneriez-vous sur vos talons? Quiconque retourne sur ses talons ne nuira en rien à Allah; et Allah récompensera bientôt les reconnaissants. S. 3:144
En vérité tu mourras et ils mourront eux aussi; ensuite, au Jour de la Résurrection, vous vous disputerez auprès de votre Seigneur. S. 39:30-31
La mort de Mahomet a causé chocs et traumatismes pour ceux qui l’aimaient:
Rapporté par Aisha (l’épouse du Prophète) :
Mort de Mahomet, Istanbul, 1595
L’Apôtre d’Allah est mort alors qu’ Abu Bakr était à As-Sunah (Al-‘Aliya). Umar se leva et dit: « Par Allah ! L’Apôtre d’Allah n’est pas mort! » Umar (plus tard) a dit:« Par Allah ! Rien d’autre ne me vint à l’esprit, que cela » Il dit encore:« En vérité ! Allah le ressuscitera et coupera les mains et les jambes de certains. » Puis Abou Bakr vint et découvrit le visage de l’Apôtre d’Allah, l’embrassa et lui dit: « Que ma mère et mon père soient sacrifiés pour toi, (Ô Apôtre d’Allah), tu es bon dans la vie et dans la mort. Par Allah, dans les mains duquel est ma vie, qu’Allah ne vous fasse jamais goûter la mort deux fois. » Puis il sortit et dit:« Ô preneur serment ! Ne vous précipitez pas. » Lorsqu’Abou Bakr a parlé, Umar s’assit. Abu Bakr loua et glorifia Allah et dit: « très certainement, pour quiconque qui adorerait Mahomet , alors Mahomet est mort, mais pour celui qui adore Allah, alors Allah est vivant et ne mourra jamais » Puis il récita la déclaration d’Allah: -. ».. (Ô Mahomet ) En vérité tu mourras et ils mourront eux aussi; (39.30) Il récita également: – « Mahomet n’est qu’un messager – des messagers avant lui sont passés -. S’il mourait, donc, ou s’il était tué, retourneriez-vous sur vos talons? Quiconque retourne sur ses talons ne nuira en rien à Allah; et Allah récompensera bientôt les reconnaissants. » (S. 3.144)… Alors Abu Bakr conduisit le peuple d’une marche à suivre véridique, et les familiarisa avec le droit chemin qu’ils devaient suivre afin qu’ils sortent en récitant: – « Mahomet n’est qu’un messager – des messagers avant lui sont passés . (3.144) (Sahih Al- Bukhari, Volume 5, livre 57, n° 19)
Le Seigneur Jésus, en revanche, est celui qui a vaincu la mort par sa résurrection, ouvrant la voie de l’immortalité:
…notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort et a mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile. (2 Timothée 1:10b)
Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite en disant: Ne crains point! Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J’étais mort; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts. (Apocalypse 1:17-18 )
Je suis l’alpha et l’oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant. (Apocalypse 02:08)
Les hadiths même mettent les musulmans en garde de ne pas louer exagérément Mahomet :
Rapporté ‘ Umar:
J’ai entendu le Prophète dire: « N’exagérez pas en me louant comme les chrétiens ont loué le fils de Marie, car je ne suis qu’un esclave. Alors, appelez-moi l’esclave d’Allah et Son Apôtre. » (Sahih Al- Bukhari, Volume 4, livre 55, n° 654)
D’autres récits disent que Mahomet a donné de mauvais conseils, maudit ses frères musulmans par colère, aurait oublié des choses et même se faisait chercher les poux !
Par Anas bin Malik:
L’Apôtre d’Allah visitait Um-Haran-bint-Milhan, qui lui offrait des repas. Um-Haram était l’épouse de Ben-Ubada As-Samit. L’Apôtre d’Allah, l’a visité une fois et elle lui a donné à manger et a commencé à lui chercher des poux dans sa tête… (Sahih Al- Bukhari, Volume 4, livre 52, n° 47)
Par Aisha
Le Messager d’Allah (que la paix soit sur lui) était habitué à réparer ses sandales, coudre ses vêtements et se conduire à la maison comme n’importe qui d’entre vous se conduit dans sa maison. Il était un être humain, cherchant les poux dans ses vêtements, faisant la traite des brebis, et faisant ses propres tâches. Tirmidhi a transmise. (Tirmidhi Hadith, n° 1530 – ALIM CD -ROM Version)
Aïcha a rapporté que deux personnes ont visité le Messager d’Allah (que la paix soit sur lui) et deux d’entre eux ont parlé d’une chose dont je ne suis pas au courant, mais qui l’ennuyait, il a alors invoqué la malédiction sur eux et leur a jeté un sort, et quand ils sont sortis, j’ai dit: Le Messager d’Allah, le bien pourrait atteindre tout le monde, mais il ne saurait atteindre ces deux là. Il a dit: Pourquoi donc? J’ai dit: Parce que tu as invoqué malédiction et leur a jeté un sort. Il a dit: Ne savez vous pas ce que j’ai accordé avec mon Seigneur: Ô Allah, je suis un être humain. Transforme en source de pureté et de récompense les malédictions que j’invoque ou lance sur les musulmans. (Sahih Muslim, Livre 032, n° 6285)
Salim, L’esclave affranchi de Nasriyyin, dit: J’ai entendu Abu Hurayra dire avoir entendu le Messager d’Allah (que la paix soit sur lui) dire: Ô Allah, Mahomet est un être humain. Je perds mon sang-froid comme tout être humain le perd, et j’ai tenu une alliance avec toi que tu n’as pas voulu rompre: Lorsque je fais des problèmes à un croyant, ou invoque la malédiction sur lui et le bats, fait expiation (de ses péchés) parce qu’il sera près de toi le Jour de la Résurrection. (Sahih Muslim, Livre 032, n° 6293)
Rapporté de Rafi Khadij
Le Messager d’Allah (que la paix soit sur lui) est venu à Médine et le peuple était en train de greffer des arbres. Il a dit: Que faites-vous ? ils ont répondu: Nous les greffons, après quoi il a dit: Il est peut-être bon pour vous que vous ne le faisiez pas, alors ils ont abandonné cette pratique (et les dattiers) ont commencé à produire moins de fruits. Ils ont alors fait mention de ceci (au Prophète), après quoi il leur a dit: Je suis un être humain, donc quand je vous donne un ordre relatif à la religion, acceptez le, et quand je vous ordonne quelque chose selon mon opinion personnelle, gardez à l’esprit que je suis un être humain. Ikrima a rapporté qu’il a dit quelque chose comme ça. (Sahih Muslim, Livre 030, n° 5831)
Rapporté d’Abdullah Ibn Mas’ud:
L’Apôtre d’Allah (paix soit sur lui) a officié la prière. La version du narrateur Ibrahim est ainsi: Je ne sais pas s’il a augmenté ou diminué (les rak’ahs de prière). Quand il les a salués, on lui a demandé: Apôtre d’Allah, est-ce que quelque chose de nouveau s’est produit dans la prière? Il a répondu: Qu’est-ce qui se passe? Ils ont dit: Tu as prié tant de rak’a. Il a ensuite avancé son pied, fait face à la Qibla et a fait deux prosternations. Il a ensuite salué. Quand il se détourna (fini la prière), il tourna son visage vers nous et dit: Si quelque chose de nouveau s’était produit dans la prière, je vous aurais informé. Je ne suis qu’un être humain et j’oublie tout comme vous le faites, alors quand j’oublie, rappelez-le moi, et quand l’un de vous a des doutes sur sa prière, il doit viser à ce qui est correct, et compléter sa prière à cet égard, puis donner le salut et ensuite faire deux prosternations. (Sunan Abu Dawud, Livre 3, n° 1015)
Ces versets semblent être suffisamment clairs pour tout lecteur et montrent de manière directe que Mahomet est une simple créature et qu’il ne doit donc pas être adoré.
En fait, les musulmans sont furieux quand les non-musulmans les accusent d’adorer Mahomet . La citation suivante tirée d’un site musulman réfute cette ‘idée fausse’ :
Idée reçue n° 2: les Musulmans adorent Mahomet
Selon la croyance islamique, le prophète Mahomet était le dernier messager de Dieu.
Comme tous les prophètes et messagers de Dieu – Noé, Abraham, Moïse et Jésus – Il n’était qu’un être humain. Les chrétiens ont admis à l’hypothèse erronée que les Musulmans adorent Mahomet en formulant une analogie erronée – ils adorent Jésus, et ils assument que les Musulmans adorent Mahomet. C’est l’une des raisons pour lesquelles ils ont appelé les musulmans sous le nom incorrect « Mahométans » pendant tant d’années !
Mahomet , tout comme Jésus, n’a jamais revendiqué le statut divin. Il a appelé les gens à adorer uniquement le Dieu Tout-Puissant, et il a continuellement souligné son humanité afin que les gens ne tombent pas dans les mêmes erreurs que les chrétiens ont eu à l’égard de Jésus. Afin de prévenir sa déification, le Prophète Mahomet a toujours dit de se référer à lui comme « le Messager de Dieu et Son serviteur. »
Mahomet a été choisi comme dernier messager de Dieu — pour communiquer le message, non seulement en paroles, mais d’être un exemple vivant de ce message. Les musulmans l’aiment et le respectent parce qu’il était de la plus haute considération morale et il a apporté la vérité venant de Dieu – qui est le pur monothéisme de l’Islam. Même si l’islam était à ses premiers stades, Dieu a révélé que Mahomet était envoyé comme miséricorde pour toute l’humanité » – ainsi nous sommes informés que le message de l’Islam doit être très répandu.
Les Musulmans s’efforcent de suivre le grand exemple de Mahomet (paix soit sur lui) mais il ne l’adorent en aucun cas. De plus, l’Islam enseigne de respecter tous les prophètes et messagers de Dieu. Mais les respecter et les aimer ne signifie pas les adorer. Tous les vrais musulmans ont compris que toute adoration et prière ne doivent être dirigées que vers le Dieu tout-puissant. Inutile de dire qu’adorer Mahomet, ou un autre au coté du Dieu tout puissant est considéré comme le pire des péché dans l’Islam. Si quelqu’un affirme être musulman, mais prie et adore un autre que le Dieu tout puissant, alors cela annule et anéantit son Islam. La déclaration de foi de l’Islam montre clairement que les musulmans sont enseignés à n’adorer que Dieu.
Cette déclaration est la suivante: Il n’y a rien de divin ou digne d’être adoré sauf le Dieu tout-puissant, et Mahomet est le messager et servant de Dieu. »
Il semblerait donc que les musulmans ne rendent pas un culte à Mahomet ?
Ce que nous allons découvrir dans les 3 prochains articles choquera la plupart des chrétiens, et encore plus les musulmans. Malgré la « clarté » du Coran, et des narrations présentant Mahomet comme une créature mortelle, la piété islamique le déifie tout de même, et a fait de lui une sorte de dieu.
2 Remarquons que cette parole de Mahomet est équivoque! puisque finalement Mahomet est bien « monté au ciel sur un cheval nommé Pégaze … » et a bien communiqué un livre. Ce sera l’objet du prochain article.
3 Ce terme du Coran comme d’autres… n’est pas dans le dictionnaire. Une autre version du Coran (Muhammad Hamidullah) dit : « Il entend tout ».
4 Ibn Qayyim al-Jauziyyah, Zad-ul Ma’ad fi Hadyi Khairi-l ‘Ibad [Provisions for the Hereafter Taken From the Guidance of Allah’s Best Worshipper], translated by Jalal Abualrub, edited by Alaa Mencke & Shaheed M. Ali [Madinah Publishers & Distributors, Orlando Florida; First edition, October 2001], Volume 4, pp. 285-286)
Pour la plupart des musulmans, la Bible est corrompue :
Non seulement les milliers de copies des manuscrits en grec et hébreu divergent, mais de nombreuses traductions augmentent ces divergences. Ainsi, seul le Coran aurait été préservé intact et original au court des âges, et en une seule et unique langue, l’Arabe. C’est pour eux, la preuve irréfutable de son inspiration divine.
L’arabisant Christian Prince, affirme :
Considérons donc cette affirmation à la lumière des textes coraniques.
En vérité c’est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c’est Nous qui en sommes gardien. (Coran 15:9)
إنا نحن نزلنا الذكر وإنا له لحافظون
Les enseignants musulmans interprètent cet « Aya » (ce verset) comme une promesse divine de la préservation parfaite jusqu’au dernier détail du Coran .
Mais est-ce aussi de cette manière que les compagnons de Mahomet interprétaient cet aya. Est-ce que les premiers musulmans croyaient qu’Allah avait préservé miraculeusement leur texte le plus sacré? Nous examinerons les références historiques de l’Islam pour en avoir le cœur net.
I. Une brève histoire du Coran :
Mahomet a reçu sa première révélation en l’an 610. Il donna ensuite beaucoup de versets à conserver, et à archiver pendant les 20 années qui suivirent.
Ces versets étaient écrits sur des feuilles de palmier, des os d’animaux, des pierres plates et d’autres matériaux. Il n’y a pas eu de manuscrit complet du Coran pendant cette période
Les révélations coraniques ont cessé quand Mahomet est mort en l’an 632. Peu après sa mort, le Califat Abu Bakr devait réprimer une rébellion, et il fut obligé d’envoyer beaucoup de huffaz (ceux qui ont mémorisé des portions du Coran) pour combattre à la bataille de Yamama.
Beaucoup de huffaz moururent et les sources musulmanes nous disent que certaine portions disparurent à tout jamais.
Beaucoup (de ces passages) du Coran qui nous furent donnés d’enhaut étaient connus de ceux qui moururent le jour de Yamama … mais ils n’étaient ni connus de ceux qui leur survécurent, ni mis par écrit . Et, ni Had Abu Bakr Omar, ni Uthman n’avaient (à cette époque) compilé le Coran, et ces versets ne furent trouvés par personne après eux. (ibn Abi Dawud, Kitab al-Masahif)
Abu Bakr décida de rassembler ce qui restait du Coran afin de prévenir de plus amples pertes, et il assigna Zaid ibn Thabit à cette tâche. Après que Zaid eut complété son codex vers l’an 634, celui-ci resta entre les mains d’ Abu Bakr jusqu’à sa mort, puis fut transmis à Caliph Omar. Quand Omar mourut, il fut donné à Hafsa, une veuve de Mahomet (voir Sahih al-Bukhari 4986 pour de plus amples informations).
Durant le règne du Califat Uthman, environ 19 ans après la mort de Mahomet, des disputes survinrent concernant la récitation correcte du Coran. Uthman demanda à ce que la copie du Coran Hafsah et aussi les autres textes, soient rassemblés de sorte qu’une version officielle soit compilée. Zaid ibn Thabit, Abdullah bin az-Zubair, Sa’id bin al-As, et Abdur-Rahman bin Harith travaillèrent diligemment à l’établissement d’un texte révisé du Coran. Lorsque cela fut terminé … :
Uthman envoya à chaque province musulmane une copie de ce qu’ils avaient copié et ordonna que toutes les autres sources coraniques ̶ fragments de manuscrits ou copies entières ̶soient brûlées (Sahih al-Bukhari 4987). 1
Le Coran que nous avons aujourd’hui est issu du codex dit « Uthmanique ».
II. LITIGES parmi les disciples érudits Mahomet
Ce ne sont pas tous les musulmans qui approuvèrent le nouveau Coran. Certains des plus connus « réciteurs » de Mahomet ont rejeté la version de Zaid.
Mahomet a dit une fois à ses disciples …
… d’apprendre la récitation du Coran de quatre personnes : Abdullah bin Masud (il a commencé avec lui), l’affranchi d’Abou Hudhaifa, Mu’adh bin Jabal, et bin Ka’b Ubay (Sahih al-Bukhari 3808).
Il est intéressant de savoir qu’ibn Masud (le premier sur la liste de Mahomet) considérait que le Coran n’avait que 111 chapitres (la version actuelle en dispose de 114), les chapitres 1, 113 et 114 n’auraient donc pas du être inclus .
ibn Masud considérait ces chapitres comme les premières prières musulmanes et non pas comme une partie de la révélation coranique.
En partie à cause de cela (mais aussi à cause d’une centaine d’autres désaccords sur les textes), ibn Masud est allé jusqu’à qualifier la dernière édition du Coran de « tromperie ».
Il a dit :
« Le peuple s’est rendu coupable de tromperie dans la lecture du Coran. J’aime mieux lire selon la récitation de celui que j’aime [à savoir Mahomet] que de celle de Zaid ibn Thabit » (ibn Saad, Kitab al-Tabaqat al-Kabir, vol. 2, p. 444).
Il n’est pas surprenant qu’ibn Masud ait conseillé aux musulmans de rejeter la version du Coran de Zaid et de ne garder que leurs propres versions, et même de les cacher afin qu’elles ne soient pas confisquées par le gouvernement Uthmanique! Il a dit:
« Ô vous les musulmans! Éviter la copie du Mushaf et la récitation de cet homme. Par Allah! Quand j’ai accepté l’Islam, il était2, mais dans les reins d’un homme incrédule » (bin Zaid Thabit) et c’est à ce sujet qu’Abdullah bin Mas’ud a dit: « Ô gens du Al-Irak! Gardez les Musahifs qui sont avec vous, et dissimulez les. » (Jami at-Tirmidhi 3104 )
Mais ibn Masud n’était pas le seul enseignant et homme de confiance de Mahomet étant en désaccord avec le Coran de Zaid.
Ubay ibn Ka’b était un des meilleurs réciteurs de Mahomet et l’un des seuls musulmans ayant recueilli les sources du Coran de son vivant.
Pourtant, ibn Ka’b croyait que deux chapitres manquaient au Coran de Zaid (l’Édition d’ibn Ka’b avait 116 chapitres). Plus tard, les musulmans furent donc contraints de rejeter une partie de la récitation de ibn Ka’b:
Omar, un compagnon de Mahomet a dit : « Ubay était le meilleur d’entre nous dans la récitation (du Coran), et pourtant nous laissons une partie de ce qu’il récite. Ubay dit : » je l’ai pris de la la bouche du Messager d’Allah et ne le quitterai pas pour quoi que ce soit. (Sahih al-Bukhari )
En raison de ces différends entre les réciteurs proches de Mahomet, les musulmans sont confrontés à un dilemme :
En disant que le Coran dont nous disposons aujourd’hui a été parfaitement préservé, ils doivent conclure que Mahomet a mal choisi ses meilleurs élèves, car ceux-ci étaient en désaccord avec le texte d’aujourd’hui.
Si, au contraire, les musulmans pensent que leur prophète a su quel disciple sélectionner en vue de la récitation du livre le plus saint de l’islam, ils doivent conclure que le Coran que nous avons aujourd’hui est corrompu.
III. Chapitres manquants
Il n’en faut pas plus pour pouvoir rejeter l’affirmation selon laquelle le Coran a été parfaitement conservé. Cependant, nous pouvons aller plus loin en examinant brièvement certains autres problèmes.
Lorsque ibn Omar – un compagnon de Mahomet et fils du Calife Omar – entendit des gens déclarer qu’ils avaient mémorisé la totalité du Coran, il leur dit:
Qu’aucun de vous ne dise: « J’ai appris la totalité Coran, car comment connaîtrait-il ce qu’est la totalité du Coran, alors qu’une grande partie de celui-ci a disparu? Laissez-le plutôt dire: «J’ai appris ce qui reste de celui-ci» (Abu Obeid, Kitab Fada’il-al-Qur’an).
Si ibn Omar a estimé qu’il était impossible de connaître le Coran en entier (parce que «Une grande partie de celui-ci » avait disparu), comment les musulmans d’aujourd’hui pourraient-ils affirmer en posséder la totalité? Ne devraient-ils pas aussi dire qu’ils n’ont que ce qui en reste?
Un des compagnons de Mahomet, Abou Moussa, soutint l’affirmation d’ibn Omar en soulignant que les premiers musulmans avaient oublié deux sourates entières du Coran par paresse:
Abou Moussa al-Ash’ari envoya chercher les réciteurs de Bassorah. Ils vinrent à lui et ils étaient au nombre de trois cents. Ils récitaient le Coran et il leur dit: Vous êtes les meilleurs hommes des Bassora, car vous êtes au milieu d’eux, ceux qui récitent. Donc, continuez à réciter. Mais gardez à l’esprit que votre récitation pendant une longue période ne doit pas endurcir vos cœurs, comme se sont endurcis les cœurs de ceux qui étaient avant vous. Nous avions l’habitude de réciter une sourate qui ressemblait en longueur et en gravité à la Sourate Bara’at. Mais je l’ai cependant oubliée à l’exception de ce dont je me souviens « S’il y avait deux vallées pleines de richesses, pour le fils d’Adam, il souhaiterait encore une troisième vallée, et rien ne permettrait de combler l’estomac du fils d’Adam, si ce n’est de la poussière. Et nous avions l’habitude de réciter une sourate qui ressemblait à l’une des sourates du Musabbihat, et je l’ai oubliée… » ( Sahih Muslim 2286 )3
Le verset cité par Abou Moussa n’est pas dans le Coran aujourd’hui, cela signifie que les chapitres auxquels il fait référence n’ont jamais été retrouvés.
IV. Passages disparus
Nous savons en outre que de larges sections de certains chapitres sont manquantes. Un exemple : Aïcha, la femme de Mahomet a dit que près des deux tiers de la sourate 33 ont été perdus:
Aïcha a déclaré, « la Sourate al-Ahzab (xxxiii) était récitée au temps du Prophète avec deux cents versets, mais quand Uthman a écrit les codex, il était incapable de s’en procurer plus que ce qu’il contient aujourd’hui [73 versets] ». (Abu Obeid, Kitab Fada’il-al-Qur’an)
Selon Aïcha, les collectionneurs ne purent tout simplement pas trouver tous les versets de la Sourate 33. Pourquoi? Comme nous l’avons vu, beaucoup ont été tués à la bataille de Yamama. Apparemment, personne ne sachant l’ensemble de ce chapitre a survécu.
V. Versets manquants
Aïcha nous dit aussi que certains versets isolés du Coran ont disparu, et même de manière très surprenante :
Il a été rapporté que Aïcha a dit: « Le verset de la lapidation et de l’allaitement maternel des adultes [!] pour 10 fois a été révélé, et le papier était en ma possession, sous mon oreiller. Lorsque le Messager d’Allah est mort, nous étions préoccupés par sa mort, et un mouton domestique est entré et l’a mangé. » (Sunan ibn Majah 1944)
Les versets sur la lapidation des adultères et des adultes qui allaitent dix fois ne sont pas dans le Coran aujourd’hui. Pourquoi? Il semble que Aïcha seule en avait une copie, et des moutons l’ont mangé.
Fait intéressant, le Coran récité par les musulmans au moment de la mort de Mahomet ne contenait pas un, mais deux versets sur l’allaitement d’un adulte. Un verset avait été abrogé (remplacé) par l’autre verset, mais tous deux faisaient encore partie du Coran.
Aïcha a indiqué qu’il avait été révélé dans le Saint Coran que dix allaitements font le mariage illégal, puis cela a été abrogé par cinq allaitements, et l’apôtre d’Allah est mort avant que le temps soit(trouvé) de le mettre dans le Saint Coran (récité par les musulmans) (Sahih Muslim 3421).
Les musulmans qui croient que le Coran a été parfaitement conservé devraient être étonnés d’apprendre que le Coran qu’ils ont aujourd’hui ne contient aucun de ces 2 versets parlant d’allaitement.
VI. Phrases disparues
Sachant que des chapitres entiers, ainsi que de grandes portions de chapitres, et des versets entiers du Coran ont été perdus, il n’est pas surprenant que de courtes phrases aient été oubliées aussi. Prenons deux exemples :
Tout d’abord, la Sourate 33:6 commence ainsi :
Le Prophète a plus de droit sur les croyants qu’ils n’en ont sur eux-mêmes; et ses épouses sont leurs mères….
Ubay ibn Ka’b ainsi que d’autres parmi les premiers musulmans affirment que la phrase «et il est un père pour eux » est absente maintenant de ce verset.
Même le grand traducteur Yusuf Ali l’admet dans son commentaire. Ali écrit: «Dans certains Qira’ahs, comme celui d’Ubay ibn Ka’b, se trouvent aussi les mots «et il est un père pour eux » Ceci implique sa relation spirituelle et une connexion avec les mots «et ses épouses sont leurs mères» (Abdullah Yusuf Ali, La signification du Saint Coran, note 3674).
Il semble que Les musulmans furent lésés avec un verset incomplet.
Deuxièmement, si nous ouvrons une édition moderne du Coran, nous constatons que Sourate 2:238 commande aux musulmans :
Soyez assidus aux Salâts et surtout la Salât médiane (prière du midi); et tenez-vous debout devant Allah, avec humilité.
Mais, selon Aïcha, Mahomet récita ce verset comme suit:
Garde strictement (les cinq obligatoires) prières, et au milieu Salat, et Salat Al-Asr. Et se tenir devant Allah avec l’obéissance (Jami at-Tirmidhi 2982).
Par conséquent, le morceau de phrase «et Salat Al-Asr» est manquant dans les éditions modernes.
VII. Évaluation
Une analyse historique du Coran uniquement basée sur les écrits musulmans remet en question l’immuabilité du coran ; Le Coran a même changé de manière significative au fil des ans. Les preuves multiples montrent que des chapitres entiers, de grandes sections, des versets individuels ainsi que des phrases ont été oubliés, perdus ou mis de côté.
Les meilleurs enseignants et réciteurs de Mahomet ne purent se mettre d’accord sur les chapitres censés être dans le Coran. Uthman dut même brûler4 les premiers manuscrits afin de mettre fin aux différends entre les musulmans.
Quiconque a lu les sources musulmanes (par exemple Hadith, Tafsir, etc) sait que le Coran n’a pas été parfaitement préservé. Les érudits musulmans sont bien conscients de ces modifications et révisions, et pourtant ils enseignent que le Coran d’aujourd’hui est exactement le même que celui récité par Mahomet et ses compagnons, au détriment des musulmans moins instruits. En faisant cela, ils ré-écrivent l’histoire, et se mettent également en porte-à-faux avec certains des plus proches compagnons de Mahomet.5
La question se pose donc : Pourquoi les musulmans d’aujourd’hui s’accrochent-ils à une vision déformée de la réalité, soigneusement rejetée par les premiers disciples de Mahomet ?
Article tiré du site internet anglophone « Answering Muslim » : traduction libre.
1 Cette situation a été vérifiée en anglais sur un site internet islamiste : http://www.sunnipath.com
2 Certains détails de ces citations sont difficiles à comprendre, nous ne nous attacherons qu’au sujet principal : L’immuabilité du Coran.
3 Citation vérifiable en anglais aussi sur un site islamique: http://hadithcollection.com
5 Abu Bakr, Omar, Uthman, Aïcha, Abou Moussa, ibn Masud, Ubay ibn Ka’b, ibn Omar, et d’autres ne croient pas que le Coran ait été parfaitement préservé.
Il ne l’appréciait guère, comme nous le relate 2 événements de sa vie.
Le scribe qui en sait plus que lui
Abdullah Sa’d, un de ses 42 scribes, transcrivait les révélations de Mahomet, qui sont à la base du Coran.
Le dernier homme nommé [dans la liste des personnes à tuer] avait été l’un des scribes employés à Médine pour écrire les révélations. À plusieurs reprises, et avec le consentement de Mahomet, il changea les derniers mots des versets. Par exemple, quand Mahomet eut dit «Et Allah est puissant et sage», Abdullah Sarh suggéra «Et Allah est omniscient et sage», et le prophète ne faisait pas d’objection. Ayant observé une succession de telles altérations, Abdullah renonça à l’islam, du fait que si les révélations venaient vraiment de Dieu, elles ne n’auraient pu être changées sous l’influence d’un simple scribe comme lui. Après son apostasie (livre Ali Dashti « 23 ans, une étude de la carrière prophétique de Mahomet », page 98)
Il réalisa que l’inspiration de Mahomet, donc de l’Islam, n’était qu’une supercherie, et il retourna à La Mecque et en parla. Il devint une menace pour la crédibilité du Coran, qui fait d’ailleurs mention de la colère de Mahomet à son sujet :
Et quel pire injuste que celui qui fabrique un mensonge contre Allah ou qui dit: «Révélation m’a été faite», quand rien ne lui a été révélé. De même celui qui dit:
«Je vais faire descendre quelque chose de semblable à ce qu’Allah a fait descendre.» Sourate 6:93a
Les tafsirs (excégèses coraniques) de ce verset coranique, confirment que le scribe éprouva du mépris por les révélations du prophète:
Le verset (23:12) qui dit:
«Nous avons créé l’homme d’une extraction d’argile» a été révélé, et quand Mahomet a énoncé «… après Nous l’avons produit comme une autre créature (23:14) Abdallah, étonné des détails de la création de l’homme, s’est exclamé: « Béni soit Dieu le plus juste des créateurs! », . Le prophète a dit: «Écris-le, car c’est ainsi qu’il a été révélé». ‘Abdallah a douté et a dit : Si Mahomet est véridique, alors je reçois la révélation autant que lui, s’il est un menteur, ce que je dis vaut autant que ce qu’il dit.1
Après que Mahomet eut pris la Mecque, il voulu tuer ce moqueur, mais finalement, il se repentît et fût gracié. Les gens vivaient ou mouraient selon le bon plaisir du prophète. Cet homme n’avait commis aucun crime majeur, sauf de remettre en cause l’inspiration de Mahomet.
Chansons satiriques, pardon aléatoire
Mahomet a ordonné que Khatal, qui avait apostasié, soit tué, avec ses deux esclaves2. Elles avaient mis en chanson Mahomet, des années auparavant, mais elles n’étaient pas une menace, ni pour l’Islam, ni un nouvel état islamique. Finalement, les haddiths révèlent que « l’une a été tuée et que l’autre s’est enfuie jusqu’à ce que l’apôtre d’Allah, lui accorde l’immunité demandée« .
Les condamnations à mort par Mahomet étaient ordonnées à tort et à travers, et exécutées selon sa susceptibilité. Quiconque se moque de lui, doit en payer de sa vie, sauf si plus tard, il est de nouveau craint de tous, alors il pardonne. Cette manière d’agir contraste avec celle des serviteurs de Dieu ayant reçu l’ordre d’exécuter un jugement (cf. 1 Samuel 15:33 ; Josué 7:25).
1 Cité du célèbre Tafsir Anwar al-Tanzil wa Asrar al-Ta’wil par Abdallah Ibn Umar al-Baidawi.
2 Il était condamné, non pas parce qu’il avait aussi tué son esclave musulman, mais parce qu’il avait apostasié. La loi islamique ne permet pas qu’un homme musulman soit mis à mort pour avoir tué un esclave.
Le dimanche 25 septembre 2016, l’écrivain jordanien Nahed Hattar a été jugé à Amman en Jordanie, pour une caricature du paradis islamiste. Il était d’origine chrétienne, mais devenu athéiste. Il avait été arrêté le 13 août après avoir publié cette caricature sur son compte Facebook.
Accusé par les autorités d’ « incitation aux dissensions confessionnelles » et d’ « insulte à l’égard de l’islam », il fut libéré en septembre sous caution. Prétextant avoir voulu se moquer des terroristes de Daech, et de leur vision du paradis et de l’enfer, il a demandé une protection qui lui a été refusée, puis il a été assassiné en sortant du tribunal, à l’âge de 56 ans.
Réaction des frères musulmans
Ils ont condamné l’assassinat de Hattar, avec Dar al-Ifta, la plus haute autorité religieuse du pays:
La religion musulmane est innocente de ce crime odieux.
Quelle religion est alors responsable? Après les attentats de Charly Hebdo, en janvier 2015, c’était bien les ‘Frères musulmans’1, qui avaient organisés des manifestations dans la capitale jordanienne. Des affrontements avaient éclaté entre 2000 manifestants et les forces de l’ordre. La police anti-émeute avait du utiliser des matraques pour disperser la foule qui marchait vers l’ambassade de France, en scandant des slogans contre Charlie Hebdo, et contre les officiels jordaniens ayant participé à la marche d’unité à Paris.2
L’islam interdit toute représentation d’Allah. Les frère musulmans auraient-ils oublié les hadiths (Sahih al-Bukhari, 4:52:270, 5:59:369, 3:45:687, 4:52:271; Sahih Muslim, 19:4436) et le Coran qui condamne à mort ceux qui offensent le prophète?
Ceux qui offensent Allah et Son messager, Allah les maudit ici-bas, comme dans l’au-delà et leur prépare un châtiment avilissant…. Certes, si les hypocrites, ceux qui ont la maladie au cœur, et les alarmistes [semeurs de troubles] à Médine ne cessent pas, Nous t’inciterons contre eux, et alors, ils n’y resteront que peu de temps en ton voisinage. Ce sont des maudits. Où qu’on les trouve, ils seront pris et tués impitoyablement: (Coran Surate 33:57, 60-61. )
La caricature d’Hattar3 s’adresse-t-elle aux terroristes seulement… ou au message de l’Islam, et de manière non avouée, à son prophète?
Les promesses charnelles de Mahomet pour le paradis – dont nous parlerons ci-après – sont connues de tous, mais se faisait-il encore servir par Allah ? Trois histoires tirées des sources les plus respectées de l’Islam, permettront d’y répondre :
1) Après avoir vu nue la femme de son fils adoptif (Zayd), il eut l’envie de la « marier »
Une union avec la femme de son fils est portant punie de mort dans la loi4 de Moïse, mais Allah lui accorde la femme de son fils (adoptif, certes) … par « dignité », avec une nouvelle révélation:
Quand tu disais … : «Garde pour toi ton épouse et crains Allah», et tu cachais en ton âme ce qu’Allah allait rendre public. Tu craignais les gens, et c’est Allah qui est plus digne que ta crainte. Puis quand Zayd eut cessé toute relation avec elle, Nous te la fîmes épouser, afin qu’il n’y ait aucun empêchement pour les croyants d’épouser les femmes de leurs fils adoptifs, quand ceux-ci cessent toute relation avec elles. Le commandement d’Allah doit être exécuté. (Sura 3 33:37)
2) Allah autorise 4 épouses, mais 9 sont permises au prophète :
Non satisfait de ses 9 épouses légitimes, il abuse des esclaves, ses femmes Aïshah et Hafsah, lui en avaient fait quelques déboires. Il leur avait donc promis de ne plus découcher. Mais Allah vint à la rescousse afin que le prophète ne se prive de personne, malgré son serment.
O Prophète! Pourquoi, en recherchant l’agrément de tes femmes, t’interdis-tu ce qu’Allah t’a rendu licite? Et Allah est Pardonneur, Très Miséricordieux5. Allah vous a prescrit certes, de vous libérer de vos serments. (66:1-2)
O Prophète! Nous t’avons rendu licites tes épouses à qui tu as donné leur dot, ce que tu as possédé légalement parmi les captives [ou esclaves] qu’Allah t’a destinées, les filles de ton oncle paternel, les filles de tes tantes paternelles, … c’est là un privilège pour toi, à l’exclusion des autres croyants… (Sura 33:50)
Ici encore, Allah diffère du Dieu de Moïse, qui lui, interdit à l’homme de briser son serment, et qui hait les faux serments6, cf. Ecc 5:4.
3) Le paradis des musulmans est permissif :
C’est une coucherie perpétuelle, avec des jeunes filles aux poitrines généreuses, éternellement vierges, et où des petits garçons servent des coupes qui débordent.
Les pieux seront dans une demeure sûre, (51) parmi des jardins et des sources, Ils porteront des vêtements de satin et de brocart et seront placés face à face. C’est ainsi! Et Nous leur donnerons pour épouses des houris aux grands yeux. Ils y demanderont en toute quiétude toutes sortes de fruits. … Pour les pieux ce sera une réussite: jardins et vignes, (32) et des (belles) aux seins arrondis, d’une égale jeunesse, et coupes débordantes. (cf. Sura 44:51-55; 52:20; 55:54-56; 55:70-74; 56:35-38; 78:31-34)
4) Après ses disputes avec les juifs, Mahomet décide de changer la direction de la prière.
Encore une fois, Allah se soumet donc à sa volonté. C’est pourquoi, depuis cette date, ses adeptes n’adorent plus en direction de Jérusalem, mais se penchent 5 fois par jour vers la Kabbah, à la Mecque. C’est la direction qui plaît à Mahomet.
La Kabbah est l’endroit ou travaillait son grand-père comme gardien de temple.
L’islam nous montre un Allah toujours aux petit soins de Mahomet.
Enfin, sa femme Aïshah (il se frottait sur elle alors qu’elle n’avais que 6ans, le mariage a été pleinement consommé lorsqu’elle avait 9 ans), aussi appelée la mère des croyants, le résume et confirme cette caricature, au mieux :
Je sens que ton Seigneur se dépêche de combler tes souhaits et désirs. (Sahih Albukari 4788)
Toutes les convoitises lui sont autorisées. Et celles qui ne le sont pas maintenant (comme l’alcool créant des dérèglements trop gênants) le seront au paradis. En ceci, la caricature de Nahed Hattar ne dépeint que la réalité du paradis islamiste et la dévotion ridicule d’Allah soumis à la volonté d’un homme.
Le prophète semble ne pas avoir appris à vivre de manière sobre et équilibrée. Le fait qu’il ait perdu ses parents tôt et ait changé maintes fois de tutelle n’est peut-être pas étranger à un tel comportement.
C’est bien en cela que croient les terroristes de Daech7, mais c’est aussi tout simplement ce qu’enseigne l’Islam. Et les offensés l’ont bien compris.
Les caricatures de source islamiste
La plupart des musulmans (y compris à l’ouest) supportent difficilement la caricature de leur prophète, même quand celle-ci sont légitimes, mais les caricatures des juifs ou chrétiens sont parfaitement acceptables :
« Puis-je vous informer de ce qu’il y a de pire, en fait de rétribution auprès d’Allah ? Celui qu’Allah a maudit, celui qui a encouru Sa colère, et ceux dont Il a fait des singes, des porcs, et de même, celui qui a adoré le Tagut, ceux-là ont la pire des places et sont les plus égarés du chemin droit ». (Sourate 5:60, cf. S7.166, S2.65)
Cette caricature ne manifeste aucun respect pour sa victime. Elle n’a pas pour but de faire réfléchir, c’est une condamnation finale.
Jésus a appelé les pharisiens Race de vipère (Mat 23:33) marquant ainsi leur désobéissance et hypocrisie, mais il a dit aussi :
Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font… (Luc 23:34) … vous ne me verrez plus désormais, jusqu’à ce que vous disiez: Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur! (Mat 23:39)
La caricature pure, sans message de salut est néfaste. Car le premier message même s’il est vrai sera perçu comme de la haine. Exposer les mauvaises œuvres est biblique. Mais notre devoir va plus loin, il est aussi d’être ambassadeur de Christ, celui qui nous a délivrés et sauvés.
Le langage biblique est parfois caricatural mais il se veut surtout franc pour montrer notre errance, et salvateur. (Gal 3:1).
Une caricature doit nous faire réaliser notre état de péché qui nous entoure si facilement, et se diriger contre une idéologie pernicieuse, contre notre ignorance voire contre notre folie. C’est le modèle d’éducation donné au peuple juif.
Le paresseux plonge sa main dans le plat, Et il trouve pénible de la ramener à sa bouche. (Prov26:15)
Le problème de certaines sectes est le manque d’acceptation d’une critique qui pourtant pourrait leur être utile. Elle est souvent prise comme une attaque personnelle.
1 Encore récemment, une foule de 15 personnes se sont rassemblés à l’extérieur de l’Hôtel des Trois Pyramides au Caire. Deux assaillants masqués ont alors tiré à la chevrotine et aux pétards sur les touristes arabes israéliens qui déballaient leurs valises. Les dégâts ne sont que matériel. Les tireurs ont été identifiés comme proches des Frères musulmans.
3 Elle n’est que décrite textuellement dans la presse jordanienne, sans être publié en image telle quelle.
4 Le commandement du Lévitique 15:10-29 ci-dessous traite du « fils » et de la « belle fille », or, il s’agit pour Mahomet de son fils adoptif, le cas semble discutable, mais cette action de « se laisser donner » la femme de quiconque, est objectivement condamnable, et a créé à juste titre des troubles dans sa communauté, au point qu’il a rejeté la pratique de l’adoption. Tu ne découvriras point la nudité de ta belle-fille. C’est la femme de ton fils: tu ne découvriras point sa nudité.… Car tous ceux qui commettront quelqu’une de ces abominations seront retranchés …
5 Les attributs d’Allah,Pardonneur et Miséricordieux, ne sont qu’une carte blanche pour pécher contre la loi. Nous ne reproduisons pas toujours intégralement une telle moquerie du Dieu trois fois saint, en citant le Coran.
6Moïse dit aux enfants d’Israël tout ce que l’Éternel lui avait ordonné. Moïse parla aux chefs des tribus des enfants d’Israël, et dit: Voici ce que l’Éternel ordonne. Lorsqu’un homme fera un vœu à l’Éternel, ou un serment pour se lier par un engagement, il ne violera point sa parole, il agira selon tout ce qui est sorti de sa bouche. (No 30:1-3)
…et n’aimez pas le faux serment, car ce sont là toutes choses que je hais, dit l’Éternel. Zac 8:17 cf. Eze 16:59
7 Les musulmans sont en majorité pacifiques, mais ignorent ce qu’enseigne l’Islam, dans le Coran et les hadiths.
Elle est l’apanage de l’homme des derniers temps, sensuel et irréligieux:
Mais vous, bien-aimés, souvenez-vous des prédictions annoncées d’avance par les apôtres de notre Seigneur Jésus Christ. Ils vous disaient : À la fin des temps, il y aura des moqueurs qui marchent dans l’impiété selon leurs convoitises, les voilà les fauteurs de divisions, les êtres charnels dépourvus de l’esprit (Jude 1:17-18);
Les premiers chapitres des psaumes et des proverbes nous rappellent le chemin béni de l’homme sage craignant Dieu, qui contraste avec celui des moqueurs, stupides, qui refusent la connaissance :
Bienheureux est l’homme qui ne vit point selon le conseil des méchants, et qui ne s’arrête point dans la voie des pécheurs, et qui ne s’assied point au banc des moqueurs ; (Psaumes 1:1 ; cf. Proverbes 1:22)
En leur répondant, nous ne devons pas leur ressembler…
Ne réponds pas à l’insensé selon sa folie, de peur que tu ne lui ressembles toi-même.
mais plutôt les « remettre à leur place » par un même langage.
Réponds à l’insensé selon sa folie, afin qu’il ne se regarde pas comme sage. (Proverbes 26:4-5)
Langage de Dieu en face des moqueurs
La Bible nous surprendra par cette réponse:
Puisque vous rejetez tous mes conseils, Et que vous n’aimez pas mes réprimandes, Moi aussi, je rirai quand vous serez dans le malheur, Je me moquerai quand la terreur vous saisira, Quand la terreur vous saisira comme une tempête, Et que le malheur vous enveloppera comme un tourbillon, Quand la détresse et l’angoisse fondront sur vous. (Proverbes 1:25-27)
La moquerie n’est alors plus une tare, mais un trait de la gloire de Dieu :
Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils Et les princes se liguent-ils avec eux Contre l’Éternel et contre son oint? -Brisons leurs liens, Délivrons-nous de leurs chaînes! – Celui qui siège dans les cieux rit, Le Seigneur se moque d’eux. …
Moquerie et sarcasme dans les Ecritures
La parole de Dieu n’en est pas exempte. Paul cite et valide aussi une auto-critique caricaturale des crétois :
Crétois toujours menteurs, méchantes bêtes, ventres paresseux. (Tite 1:12)
Les proverbes caricaturent les tares, comme ici, la paresse
Le paresseux plonge sa main dans le plat, et il ne la ramène pas à sa bouche. (Proverbe 19:24 cf. 26:15 )
Conséquences d’une vile moquerie des choses saintes
Quand Ismaël, le fils d’Agar l’égyptienne, se moqua1 d’Isaac, Sarah les chassa alors tous les deux.
La parole de Dieu nous enseigne la gravité des conséquences de la moquerie. Elle relate l’histoire d’enfants se moquant sans raison du prophète Élisée, alors qu’il faisait du bien au peuple (ayant assaini les eaux). Ils furent maudits par ce serviteur de Dieu, et punis de mort par la « providence2 » .
… des petits garçons sortirent de la ville, et se moquèrent de lui. Ils lui disaient: Monte, chauve! monte, chauve! Il se retourna pour les regarder, et il les maudit au nom de l’Éternel. Alors deux ours sortirent de la forêt, et déchirèrent quarante-deux de ces enfants. (2 Roi 2 :23-24)
Achazia se moque du Dieu d’Israël en allant consulter Baal-Zebub. Dieu lui répond avec sarcasme et jugement.
Ainsi dit l’Éternel: Est-ce parce qu’il n’y a point de Dieu en Israël, que tu envoies consulter Baal-Zebub, dieu d’Ékron?… tu mourras certainement. (2 Roi 1:8 cf. v.10, 12)
Le langage des Écritures de la Nouvelle Alliance nous met aussi en garde.
Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. (Gal 6:7)
Sarcasme vertueux?
N’est-il pas vertueux de dévoiler la bassesse du moqueur, ou notre absence de vertu? La caricature peut aussi être ce langage « insensé » à l’extrême pour faire comprendre à une personne son état. La caricature fait alors office de prophète en pointant le péché manifeste.
Le dieu qui médite en voyage :
Et il arriva qu’à midi, Élie se moqua d’eux, et dit: Criez à haute voix, car il est un dieu; car il médite, ou il est allé à l’écart, ou il est en voyage; peut-être qu’il dort, et il se réveillera? (1Roi 18:27 )
Et Dieu, dont la colère est enflammée (Nombres 25:3), répond favorablement à la prière d’Élie (v.38) qui vient de se moquer des prophètes de Baal (dieu auquel une dévotion meurtrière est vouée. Jérémie 19:5).
Jonas, et son dédain pour les perdus
Jonas est triste à mourir à cause d’un peu d’ombre perdue, mais préférerait que Dieu perde les 120 000 hommes de Ninive, qu’Il a créé. Dieu lui permet de se reconnaître dans une scène qui peut être considérée comme caricaturale :
Et l’Éternel dit: Tu as pitié du ricin qui ne t’a coûté aucune peine et que tu n’as pas fait croître, qui est né dans une nuit et qui a péri dans une nuit. Et moi, je n’aurais pas pitié de Ninive, la grande ville … (Jonas 4:10-11)
Un chrétien peut caricaturer des vices, le péché que l’on doit haïr. Mais sans pour autant tomber dans le piège de l’orgueil. La charité doit accompagner la connaissance.
Pour ce qui concerne les viandes sacrifiées aux idoles, nous savons que nous avons tous la connaissance. La connaissance enfle, mais la charité édifie. Si quelqu’un croit savoir quelque chose, il n’a pas encore connu comme il faut connaître. Mais si quelqu’un aime Dieu, celui-là est connu de lui. (1 Cor 8:1-3)
Le danger de l’âme satiriste
La caricature n’est pas, en soi-même, une science noble ou un art à promouvoir. Le pasteur Richard Wurmbrand3 en répondant aux caricatures du christianisme du « manuel athée »4 la remets en cause.
Certains athées …. font une caricature de la religion.
Nous le regrettons. Les caricatures sont toujours dangereuses pour ceux qui les dessinent. Une jeune femme discutait un jour avec Hogarth, un grand artiste satiriste alors qu’il était à dessiner. Elle voulu apprendre à dessiner des caricatures. Hogarth a répondu: «Hélas, jeune dame, ce n’est pas une faculté à envier. Suivez mon conseil, et ne dessiner jamais des caricatures. A la longue, cette pratique m’a fait perdre la joie de la beauté. Je ne perçois jamais un visage, mais seulement ce qui le déforme. Je n’ai jamais la satisfaction de contempler le divin visage humain.5
Faire jaillir le défaut, comme par passion, ne peut être sain, par contre
… l’amour couvre toutes les fautes. (Proverbes 10:12b)
Le chrétien doit toutefois répondre à la caricature méchante sans utiliser le même langage, mais avec sagesse et humilité …
… Car c’est la volonté de Dieu qu’en pratiquant le bien vous réduisiez au silence les hommes ignorants et insensés, étant libres, sans faire de la liberté un voile qui couvre la méchanceté, mais agissant comme des serviteurs de Dieu. (1Pierre 2:15 – 16)
Particulièrement, quand il annonce l’évangile, il ne s’émeut pas de la moquerie et ne décourage pas. (cf. Actes 17:32)
Les religieux chez Charly Hebdo
Le magazine n’a de charité ou de sensibilité pour personne6. Il se moque gratuitement, souvent de manière obscène7, indifféremment, ce qui est vil ou vertueux. Cette satire est rarement objective, alors qu’elle pourrait (au passage), instruire avec intelligence sur ce qui est condamnable et sectaire.
Mais eux, semblables à des brutes… parlent d’une manière injurieuse de ce qu’ils ignorent (2 Pierre 2:12).
La motivation de bien des moqueurs, semble être de s’adonner à leurs sens sans discernement ni retenue avec l’arrogance de la liberté. Le plaisir est d’autant plus grand qu’on s’adresse aux autorités les plus hautes. Jude qualifie ce type d’injure ainsi :
… ces hommes aussi, entraînés par leurs rêveries, souillent pareillement leur chair, méprisent l’autorité et injurient les gloires… Eux, au contraire, ils parlent d’une manière injurieuse de ce qu’ils ignorent.. (Jude 1:8-10)
Exemple de Christ supportant la moquerie humaine
Et les pharisiens aussi, qui étaient avares, entendirent toutes ces choses, et il se moquèrent de lui. (Luc 16:14 cf. 23:36)
Il a répondu aux moqueurs par sa Parole prophétique (cf. 16 :17), son silence (cf. 23:9 et Psaume 22:8), son pardon : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font… (Luc 23:34)
C’est dans la crainte de Dieu et avec sobriété, que le larron repentant reprit son compère :
Mais l’autre le reprenait, et disait: Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes; mais celui-ci n’a rien fait de mal.
Encouragements pour une parole juste …
L’amour de la vérité se communique dans la charité. Il y a plusieurs manières de communiquer une « bonne parole ». Prétendre que seul le discours superficiel (bonnard et amical) soit valide pour tous, est une attitude naïve, contraire à l’enseignement général des Écritures.
Comment saurons nous répondre à la moquerie comme il se doit ?
Avec vérité et perspicacité pour éveiller celui qui se perd et l’appeler à la repentance (cf. 2Th 3:10 ; Actes 2:13, 14, 23, 38)
Avec patience dans le silence (cf. Jacques 1:1-5 ; 2Ti 2:24) sans faire de la moquerie une de nos armes
Sans rendre le mal pour mal, injure pour injures (cf. Ro 12:16-18 ; 1 Pierre 2:20-23 ; )
Communiquer avec sarcasme est parfois nécessaire. Oui, mais en étant au service de l’autre (Phi 2:3-5). Méditons Sa Parole (Psaume 1 :2) et restons en communion constante avec le Saint Esprit, sans … invoquer le feu du ciel (Luc 9:54).
Apprenons aussi nous-même à accepter le jugement, la critique,comme une instruction (c-à-dire la correction et la discipline, cf. proverbes 1:2,3,7) même quand celle-ci nous dérange. Certains utilisent avec profit « l’auto-caricature » mais sans tomber dans le dénigrement ou la non acceptation de soi.
…tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice. (Heb 12:11 )
… sinon rien
Si le moqueur ne reçoit aucune instruction (Prov 9:7-9), alors ne laissons pas la chair répondre (1Th 5:15), il vaut mieux garder le silence.
1 Dans Genèse 21:9 le terme tsachaq צָחַק généralement traduit par rire en français, est traduit par moquer dans la plupart des traductions littérales anglaises (KJV, LEB, Litv, MKJV, NASB, WEB, NKJV (dérision), CJB (s’amuser de)) ou allemandes ( ELB). C’est en tout cas le même terme hébreu utilisé dans les versets suivants Ge 19:14 Lot… sembla aux yeux de ses gendres qu’il se moquait, Ge 39:14 il nous a amené un homme hébreu pour se moquer de nous, Juges 16:25 Et ils appelèrent Samson de la maison des prisonniers; et il joua devant eux.
2 Remarquons que ni Dieu, ni le prophète ne demande à être vengé par ses disciples, la vengeance appartient à Dieu: Deu 32:35 A moi la vengeance et la rétribution… cf. Héb 10:30
3 Un chrétien qui a connu la torture pendant 14 années passées dans les prisons communistes de Roumanie,
4 Manuel distribué dans tous les pays socialistes, publié en 1961 par l’académie de Moscou
5 The Answer to the Atheist’s Handbook, traduction libre
6 Ce magazine cilble de la même manière, Christ ou Mahomet. Pourtant, aucun témoignage historique ne permet de critiquer Jésus quant à sa conduite.
7 La satire se dessine de manière lourde, vile et répétitive par des déviations sexuelles . Charly Hebdo fait la satire de tous: Christ « qui ne pouvait applaudir sur la croix » et Mahomet (dont la sexualité est souvent débattue).
Car tu as abandonné ton peuple, la maison de Jacob, Parce qu’ils sont pleins de l’Orient, Et adonnés à la magie comme les Philistins, Et parce qu’ils s’allient aux fils des étrangers. Le pays est rempli d’argent et d’or Ésaïe 2:6
De tout temps, les religions démoniaques orientales comme l’hindouisme ont influencé diverses civilisations.
La réincarnation
La doctrine la plus connue de l’hindouisme est la réincarnation. Et le Seigneur nous met en garde … La Bible est claire sur le sujet.
…. il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela le jugement, … Héb 9:27
Voici un court extrait de la brochure « Que penser de la réincarnation ? de J. M. NICOLE »1
C’est dans les religions de l’Inde que, depuis le 10e siècle avant Jésus-Christ, la théorie de la réincarnation s’est développée de la manière la plus systématique… Les justes souffrants sont en train d’expier des fautes commises dans une existence antérieure, les pécheurs qui échappent à leur punition dans cette vie se préparent une existence ultérieure douloureuse… La réincarnation s’est infiltrée dans certaines sectes chrétiennes. Les Manichéens (4e et 5e siècles) et plus tard les Albigeois (12e et 13e siècles) la préconisaient et y voyaient une possibilité de salut pour leurs auditeurs, imparfaitement dégagés des liens terrestres …
Cette croyance a largement influencé les sociétés du monde entier (surtout les cercles ésotériques et mystiques). Beaucoup de versets du Coran traduits semblent parler de résurrection, comme dans la Bible, mais en arabe, le Coran parle en fait de re-création, donc de réincarnation.
N’est-ce pas Lui qui commence la création, puis la refait, et qui vous nourrit du ciel et de la terre. Y a-t-il donc une divinité avec Allah? Dis : « Apportez votre preuve, si vous êtes véridiques! » Dis : « Nul de ceux qui sont dans les cieux et sur la terre ne connaît l’Inconnaissable, à part Allah ». Et ils ne savent pas quand ils seront ressuscités! S.27 :64-65.2
Ne voient-ils pas comment Allah commence la création puis la refait (la fait répéter)3? Cela est facile pour Allah. Dis : « Parcourez la terre et voyez comment Il a commencé la création. Puis comment Allah crée la génération ultime. Car Allah est Omnipotent ». S.29:19-20.
La majorité des traductions du Coran sont volontairement erronées, le texte arabe parle ici de (re)création ou « création plus tard ». Dans la Bible, Dieu a créé Adam et Eve, et nous sommes leur descendance. Dieu ne crée pas continuellement de nouveaux hommes à partir de la poussière, et des femmes de la côte des hommes. Un autre verset est tout aussi clair :
Et c’est Lui qui commence la création puis la refait (puis recommence); et cela Lui est plus facile. Il a la transcendance absolue dans les cieux et sur la terre. C’est Lui le Tout Puissant, le Sage. S.30:27.
Littéralement : Il (Allah) commence la création puis la reproduit. Combien de fois Allah doit-il reproduire sa création? Il ne s’agit pas de la résurrection chrétienne. La réincarnation dans l’Islam est encore clairement visible ici.
Comment pouvez-vous renier Allah alors qu’Il vous a donné la vie, quand vous en étiez privés? [vous étiez morts !] Puis Il vous fera mourir; puis Il vous fera revivre et enfin c’est à Lui que vous retournerez. S. 2:28
Encore une fois, presque toutes les traductions (françaises ou anglaises) mentent. Le français transforme le « vous étiez morts » en « vous en étiez privés / vous n’existiez pas » et le déplace en 2ème position. En arabe4, le cycle vies et morts est écrit littéralement ainsi :
1 – vous étiez mort; 2 – Allah donne la vie; 3 – Il fera mourir; 4 – Il fera revivre; 5 – On retourne à Allah (et après, … combien de répétitions?).
La traduction allemande Khoury5 respecte cet ordre d’étapes 1 à 5 : Mahomet essayait de convaincre ses contemporains d’une fausse doctrine. Embarrassé par ces histoires de réincarnation, certains commentateurs musulmans veulent noyer le poisson, en disant que « vous étiez mort » signifie :
Vous étiez un sperme, de la semence, etc. … mais un sperme n’est pas mort, il est bien vivant !
La vie est sortie de l’eau
Au début il n’y avait rien sauf Brahman. Ensuite Vishnu est sorti de l’eau, puis Vishnu crée Brahman, qui est le dieu créateur, qui fait le monde par son propre corps. Ensuite Shiva se met en colère et détruit tout sauf Brahman.
Dans le Coran, on a aussi cette notion de création à partir d’eau :
Ceux qui ont mécru, n’ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite, Nous les avons séparés et fait de l’eau, toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? (S21 :30)6
Ce verset contredit ce que les musulmans croient généralement :
– les djinns terrestres sont sortis du feu, les anges sont faits de lumière.
Pourquoi Mahomet affirme que toutes choses vivantes viennent de l’eau? Il adopte simplement les croyances populaires hindoues de son temps, tout comme nos contemporains de l’Ouest adoptent les mêmes croyances de l’orient (réincarnation) aujourd’hui.
Les première créatures
Certaines de ses croyances relatives au début du monde sont fantaisistes et ridicules, mélangeant créatures mythiques et guerres sans fin, comme dans l’hindouisme ou la mythologie grecque. Nous noterons que diverses théorie scientifiques actuelles de l’ouest font aussi appel à des théories de type science-fiction7 pour expliquer la naissance de la vie terrestre:
La Fatwa 93970 (Isamweb.net) répond ainsi à la question « Y avait-il de la vie avant Adam? »
Il y avait des créatures, et puis les anges disent qu’elles ont été corrompues par les djinns, et il y a eu un bain de sang, Allah a envoyé Satan et une armée, pour tuer les tueurs. Ils vivaient dans les montagnes d’une île.
Le site en question avance un verset du Coran
Lorsque Ton Seigneur confia aux Anges: «Je vais établir sur la terre un vicaire «Khalifa». Ils dirent: «Vas-Tu y désigner quelqu’un qui y mettra le désordre et répandra le sang, quand nous sommes là à Te sanctifier et à Te glorifier?»… (S2 :30)
Pourquoi Adam a-t-il dû répandre le sang (tuer)? Qui étaient ceux qui étaient sur terre avant? … La Librairie islamique en ligne8 nous informe ! Attention, cela reste incompréhensible mais cela devient coquasse !
On dit que la sentence était sur vingt-huit nations, … la plupart d’entre elles ont pour origine l’eau, l’air, le feu et la terre. Leurs corps sont comme des corps de lion et avec la tête d’un oiseau, ils ont des cheveux et des queues. Leur discours est un rugissement.
Il y a aussi une nation dont les gens ont deux visages, un devant et un derrière et de nombreuses pattes, et leur langage est comme le chant d’un oiseau.
Il y a aussi les djinns. La caractéristique des djinns, c’est une nation qui ressemble à des chiens avec des queues et leurs paroles sont des marmonnements incompréhensibles.
Il y a aussi une nation dans la création qui est comme de grands serpents avec des ailes, des pattes et des queues.
Il y a aussi une nation où chacun ressemble à la moitié d’un être humain, ils ont un œil, une main et une jambe, ils marchent en sautant et leurs paroles sont comme les paroles des chouettes.
Parmi eux se trouve une nation où chacun a des visages humains et des corps comme des tortues, et dans leurs mains sont des griffes et … leur discours sont comme les hurlements des loups.
Il y a aussi une nation où chacun a deux têtes et deux visages comme les visages d’un grand lion dont la langue n’est pas compréhensible,
et parmi eux se trouve une nation avec des visages ronds qui ont des cheveux blancs et des queues comme les queues de vaches bleues …
Il y a aussi une nation dans la création avec seulement des femmes, elles ont des cheveux et des seins, et il n’y a pas d’hommes.
La plupart des musulmans ignorent complètement ces récits ridicules de leur religion. Un enseignant9 musulman affirme :
L’information n’atteint pas le niveau de la vérité et il n’y a aucune preuve pour cela. Dans le Saint Coran ou la Sunna, ou la science moderne.
C’est une manière délicate de montrer sans le dire, que les sources de l’Islam non filtrées sont un ramassis de mensonges et de mythes. Et Il ajoute 3 mensonges de plus, en effet, ce musulman oublie que:
Le Coran parle de recréation / réincarnation et garde des traces des êtres préhumains et des guerres.
la science (moderne) des origines est aussi remplie d’énigmes et de fiction et mythes.
la Sunna (communauté islamique) avait et a encore des adhérents à ces doctrines. Nous présenterons les images d’un site qui prend ces récits très au sérieux.
Les sources autorisées de l’islam ne peuvent reprocher à certains d’y croire : Ibn Katheer, le commentateur10du Coran le plus ancien et respecté en parle :
« avant Adam, Allah ordonna aux djinns de tuer les Vim et les gens vécurent après eux, car ces créatures avaient tué d’autres créatures en faisant couler leur sang »
Ces créatures avaient tués qui exactement ? On retrouve de cycle perpétuel de mort et re-création de créatures qui elles-mêmes ont été tuées par les djinns. Le site11 marocain hibazoom illustre et commente toute une série de ces créatures. Ces nations se nomment : Djinn, Bin, Hin, Khin, Min, Din et Nis… en tout 28 nations.
Nous comprenons de ce noble verset coranique, qu’il y avait des créatures qui habitaient la terre avant notre maître Adam, et que ces créatures étaient corrompues et assoiffées de sang …
De nombreux érudits ont mentionné que ceux qui versent le sang sont les djinns, mais les djinns n’ont pas de sang ! De nombreux livres et interprétations scientifiques ont discuté du fait que d’autres créatures étaient sur terre avant les fils d’Adam, ainsi Ibn Katheer le mentionne dans son livre (Le commencement et la fin)
« … Après que la terre se soit stabilisée et qu’elle se soit refroidie et que la vie ait commencé à se répandre à la surface de la terre … c’était à l’époque appelée l’ère protozoaire (qui est l’époque de la première création d’une cellule vivante sur le visage de la terre, selon l’estimation des scientifiques … c’est-à-dire il y a 2,5 milliards d’années), …. Il y avait des créatures plus proches des mutants primitifs d’origine organique qui ne se reproduisent pas sexuellement… et puis la création de nouvelles créatures avec la même forme (comme le montre l’image). Quant à la façon dont elles sont créées, elles commencent sous la forme de grand ver qui accélère sa croissance jusqu’à ce qu’il prenne la forme d’un organisme semi-debout, puis se transforme pour ressembler à un singe debout dans une certaine mesure, vieillit et vieillit et meurt après cela, et ses parties se mélangent avec le sol pour se transformer en boue sale d’où émergent d’autres descendants, et ainsi l’espèce se multiplie …
C’était une combinaison de boue et d’écorce d’arbre, et elle poussait au fond de l’eau chargée d’algues et parfois mélangée aux plantes vasculaires sauvages. Dès qu’ils posaient les pieds sur le sol, ils se multipliaient à une vitesse terrible, et en touchant l’eau, leurs racines devenaient des créatures plus fortes qu’eux, jusqu’à ce qu’elles deviennent lourdes en raison de l’absorption des minéraux du sol pour renforcer leur tronc de bois et comme s’ils avaient eux-mêmes des membres qui bougeaient avec eux au lieu de l’écorce de bois par laquelle ils marchaient et devenaient supérieurs dans leur entité boisée .
Les Nis (ou Nas) : Nos ancêtres
Ce sont des créatures de transition, elles sont issues des pucerons et ont évolué pour devenir des créatures marchant à quatre pattes. Elles sont considérées comme les premières créatures spirituelles à posséder un esprit mais qui sont peu coûteuses et se sont développées en plusieurs autres créatures dans la mer, l’air et la terre … Ce sont les ancêtres des humains.
Les Nins
Dans l’image (des Mins), on reconnaît le mot Allah de qui forme un pictogramme de cette ancienne écriture arabe.
On retrouve le terme Naas (issue de Nis) dans le Coran, dans presque chaque verset de la dernière sourate An-Naas (114:1,2,3,5,6) ce qui signifie, hommes ou humanité. Elle traite aussi de protection, de djinn et de celui qui souffle dans les cœurs.
Nous arrêterons ces inepties ennuyeuses et conclurons :
Le terme « religion abrahamique », est aussi par définition trompeur, car les religions sont créées par l’homme.
Le Dieu d’Abraham, Isaac et Jacob est un Dieu vivant, que l’homme n’a pas inventé, mais qui nous a créé.
1Pour ceux qui veulent en savoir plus, nous conseillons le document : Que penser de la réincarnation ? de J. M. NICOLE, Editions de l’Institut Biblique de Nogent – 1980, ISBN 2-903100-11-X. Que nous avons sur notre site internet : vigi-sectes.org/que-penser-de-la-reincarnation/
3Pour ce verset et les suivants, la traduction allemande Zaïdan est plus honnête, nous la mettrons entre parenthèse : wie ALLAH die Schöpfung beginnen läßt, dann sie wiederholen läßt?!
4Si vous n’avez pas un arabisant qui vous aide à traduire, la traduction automatique de Google, quoi que de pauvre qualité, donne un meilleur résultat : « Comment pouvez-vous faire l’expiation pour Dieu, quand vous étiez mort, et il vous rend vivant? Puis il vous met à mort, puis il vous ressuscite, puis à lui vous reviendrez »
5Wie könnt ihr Gott verleugnen, (1) wo ihr tot waret und (2) Er euch lebendig gemacht hat? (3) Dann läßt Er euch sterben und (4) macht euch wieder lebendig, und dan (5) werdet ihr zu Ihm zurückgebracht.
6Traduction allemande : « Haben denn diejenigen, die ungläubig sind, nicht gesehen, daß die Himmel und die Erde eine einzige Masse waren? Da haben Wir sie getrennt und alles Lebendige aus dem Wasser gemacht. Wollen sie denn nicht glauben? » tout ce qui est vivant a été fait d’eau.
7La vie sur terre viendrait d’extra-terrestres. Il existerait non seulement des millions d’années nécessaires à la création mais aussi une multitude d’univers parallèles.
8al-maktaba.org/book/8620/31 nous ne reproduisons qu’un extrait, en enlevant le difficilement traduisible.
11http://hibazoom.com/m/news142970.html Il est très difficile de faire des recherches sur ce sujet aujourd’hui, seuls quelques sites internet islamistes en parlent, certains semblent sérieux, d’autres sont remplis de publicités diverses du type « sites de rencontres », et essayent de vendre leur matériel. On nage dans les « égouts de l’Islam » pour faire de telles recherches.
En Suisse, ce sont les éditions Enbiro qui ont publié ces fiches de matériel d’enseignement laïque sur différentes religions, entre autres l’Islam. Elles sont parsemées de vocabulaire religieux, mais « sonnent le glas » de la foi chrétienne, qui était jadis le fondement religieux de la Suisse.
Lorsque l’on parle de religions, on pense habituellement à des textes sacrés, à des doctrinesélaborées au cours des âges, à des préceptes moraux parfois en décalage avec la réalité sociale, ou encore à des rites jalonnant la vie personnelle ou communautaire. Mais il ne faudrait pas oublier le rôle essentiel joué par les religions dans l’histoire des arts, qui constituent une part importante du patrimoine de l’humanité.30
Selon le modèle laïque, aucune « religion31 » n’est « reconnue », elles sont de manière inavouée, toutes des mythes à mettre dans un même sac. Seul la religion laïque est intouchable et au dessus de tout.
Nous n’aborderons que quelques points de ce matériel scolaire, pour au moins vérifier si le « fait » religieux est enseigné de manière factuelle et historique. Il
La brochure sur l’Islam dans les « merveilles de l’Art sacré »,
Elle a retenu notre attention car c’est la religion la plus controversée :
a) Chacuns des 4 versets de cette sourate sont contredites dans d’autres versets du Coran ou par les hadiths. Nous ne développerons pas ces points, faute de place.
b) La foi islamique n’encourage pas la sincérité34 en général, les érudits musulmans enseignent que les musulmans doivent généralement se dire la vérité l’un à l’autre, à moins que le mensonge ne soit pour « aplanir les différences » ou « prendre le dessus sur un ennemi ». Allah n’est pas sincère, il se présente lui-même maintes fois comme « le meilleur dupeur35»
Il existe plusieurs formes de mensonge pour les musulmans qui sont autorisées dans certaines circonstances, la plus connue étant taqiyya (terme chiite). Ces circonstances sont généralement celles qui font avancer la cause de l’islam – dans certains cas, en gagnant la confiance des non-croyants afin de faire ressortir leur vulnérabilité et de les vaincre, ou de cacher sa foi lorsque c’est opportun.
Le Coran ne se lasse jamais de répéter la formule qui exprime l’unité d’Allah, et la 112ème Sourate, spécialement consacrée à ce sujet, aurait pour valeur, selon les musulmans, un tiers du livre entier.
Dans son commentaire, Zamakhshari a raconté que Mahomet avait déclaré: « Les sept cieux et les sept terres sont construits sur cette sourate, et quiconque la lit entre au paradis. » Or, malgré l’accent ainsi mis sur la doctrine de l’unité de Dieu par les musulmans et malgré le fait que c’est cette partie de leur credo qui fait leur fierté et leur gloire, la plupart des écrits décrivant la religion de Mahomet pour étudier sa conception d’Allah ont été négligés. Il est si facile d’être induit en erreur par un nom ou par des étymologies. Presque tous les écrivains prennent pour acquis que le Allah du Coran est le même être et possède les mêmes attributs que le Dieu du judéo-christianisme. Cette vue n’est pas correcte, et a pour une conséquence une attitude philosophique faussée à l’égard de cette religion.
d) Mahomet, sans être appelé dieu dans le Coran et les haddith, a les attributs d’un dieu au côté d’Allah. Allah doit se soumettre à sa volonté et doit prier pour lui.37
2) Le mot ahad est l’affirmation de l’unité et de l’unicité absolue de Dieu. Il signifie: « un », « unique » ou « seul »
Faux !
ahad se trouve 23 fois dans le Coran, dans 23 ayats (versets) et signifie toujours « un parmi d’autres», à l’exception de la sourate (2:102) où ahad, sous une forme de négation, signifie « aucun ou personne ».
La sourate 21:17 mentionne :
Si Nous avions voulu prendre une distraction, Nous l’aurions prise de Nous-mêmes, si vraiment Nous avions voulu le faire. (traduction française Hamidullah, majuscule originale)
Mais le texte arabe, ou les meilleurs traductions allemandes ou anglaises du Coran mettent « parmi nous ». Comme si Allah, n’est pas unique par sa nature. En gros, cette ayate est coquasse, Allah aurait-il besoin de se distraire avec des femmes(?). Voici un déni à l’unicité d’Allah, qui dit que s’il avait voulu passer « du bon temps » avec une partenaire sexuelle, il l’aurait prise parmieux.
C’est le terme Wahid qui signifie : unique, un seul38. On retrouve une similarité dans les Saintes Écritures en hébreu avec e. Ehad qui s’emploie pour notre Dieu trinitaire indique toujours une unité composée (Ge 2:24) et aussi wahid l’unicité comme celle du fils unique (jamais utilisé pour Dieu).
L’expression bien connue, allah hu akbar, signifie Allah est le plus grand (ou le plus large). Plus grand que qui ? Le fait de comparer ce dieu à d’autres montre qu’il n’est pas unique de par sa nature. Cette expression remonte au temps ou la Mecque était un sanctuaire d’idoles, il y avait 3 grand dieux : Lah et Baal (dieux de la lune) et Uzat leur fille. Lah était le plus grand.
3) Dans cette invocation calligraphiée en lettres dorées, Dieu est dit clément et miséricordieux
Faux ou tendancieux! Encore une fois, ce n’est pas de Dieu (tout court) dont parle le Coran, mais d’Allah. La laïcité, connue comme « incompétente » en religion a aussi manqué d’ « intelligence ».
Ensuite, Allah est tout sauf miséricordieux selon la source principale de l’Islam: Haddith et Coran. La miséricorde d’Allah est sectaire et machiste, sans merci pour les femmes et les esclaves, voir notre précédent article. L’influence de l’enseignement laïque discrédite les vertus et termes judéo-chrétiens, qui définissent notre vocabulaire depuis des siècles.
L’évangile laïque qui se répand à travers le monde veut encourager la miséricorde sociale de toute les religions. Une série de vidéos anglophone « The Secret Life of Muslims » faite par un cinéaste juif en quête d’espérance et de compassion pour un monde sans haine, montre comment nous sommes tous frères en notre humanité. Certains de ces clips montrent à juste titre, le ridicule de la haine de l’ouest contre les musulmans, et rappelle l’exemple de Mohammad Bezek39 qui soigne des enfants handicapés en phase terminale, abandonnés à la naissance aux USA. Cette œuvre rappellera aux athéistes et aux « chrétiens » du « chemin large » qui sont endormis le sens d’une religion non vaine. (Cf. Jacques 1:26-27).
Nous sommes tous descendant d’Adam et d’Ève et de Noé, et sommes soumis aux même lois. Cf. Ge 3:9-19, Ge 8:21-9:17. C’est un noble souhait dans l’humanisme de ce siècle que de vouloir terminer toute haine entre les hommes.
Bernard Prunneau dans son article « Afin que la croix de Christ ne soit pas rendue vaine » nous donne une définition d’un « évangile social » très présent dans le catholicisme romain.
« L’évangile social parle de la défense de la dignité et de la liberté de l’homme. La Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu rappelle que la culpabilité et la corruption de l’homme ont rendu nécessaire le sacrifice de Jésus, pour le dépouiller de sa vieille nature et faire de lui une nouvelle créature. Les religions n’ont aucune part dans cette vérité et, non seulement elles ne peuvent pas être d’autres voies « moins directes » pour monter vers Dieu, mais elles sont de réelles impasses et nous détournent de notre Créateur. La Bible, Parole de Dieu, le proclame de la Genèse à l’Apocalypse. Les religions du monde, même avec toutes leurs apparences de piété, d’humilité, de sagesse et de bonnes œuvres ne resteront, jusqu’au jour du glorieux retour sur terre de Jésus-Christ, que des chemins de ténèbres et des lieux de captivité. Notre Seigneur Jésus, Lui, est à jamais « la véritable lumière qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme » (Jean 1:9). Jésus est bien le seul Berger du troupeau, le seul Maître de la moisson, le seul Cep des sarments, le seul nom qui ait été donné aux hommes par lequel ils puissent être sauvés (Actes 4:12). »
4) Cette calligraphie est rédigée en arabe, langue qui se lit et s’écrit: de droite à gauche.
Correct : Enfin une information factuellement correcte, ce sera la seule de toute cette page d’enseignement sur l’Islam.
5) C’est le nom le plus usuel par lequel le Coran désigne Dieu : Allah
Faux ou tendancieux !
C’est ce qu’on enseigne aux naïfs pour les convertir à l’Islam. Mais les musulmans eux-mêmes refusent cette affirmation. Le gouvernement malaisien40 interdit aux chrétiens l’utilisation du terme Allah dans leur Bible, alors que c’est la pratique dans les pays ou l’Islam a été majoritaire pendant des siècles, comme en Malaisie ou en Indonésie.
« Allah » est une composition d’une préposition, et du nom d’un des dieux de la Kaba, alors que le terme « Dieu » n’est pas un nom propre et désigne un être différent par sa nature, ses actes et sa sainteté. Nous laisserons Christian Prince, de langue maternelle arabe, diplômé de Droit Civil et Canonique islamique (la fameuse Sharia), nous expliquer le terme Allah41 :
C’est pour cela que la lune se retrouve dans de nombreux drapeaux de pays majoritairement musulmans. Le nom communément utilisé pour le Dieu judéo-chrétien est Jahwe, et même ce terme est un attribut plutôt qu’un nom (qui serait insignifiant s’il ne voulait rien dire) : cela signifie « Je suis », son existence et éternité ne repose sur rien ni sur personne d’autre que lui-même.
Avant de pouvoir comprendre la personne d’Allah, nous devons d’abord comprendre son nom. Les musulmans essaient de nous faire gober qu’Allah est identique au Dieu du christianisme et de Moïse. Ils essaient même de nous convaincre qu’Allah42 est un mot araméen utilisé par Jésus. Quelle est la véracité de ces affirmations?
Lorsque le film «La passion du Christ» est sorti, il y a quelques années, les musulmans ont pris des extraits du film dans lequel Jésus parlait l’araméen en prononçant le nom de Dieu. Ils ont ensuite utilisé ces clips pour prouver leur affirmation que le nom Allah est vraiment araméen. Le mot araméen qu’ils essayaient d’adopter était Elah, ce El n’est pas le Al de Allah. Dans la surat du Coran 4:125, il y a deux termes pour Allah, mais ils ne veulent pas dire la même chose. Vous ne remarquerez pas de différence sauf pour une lettre, mais en réalité, leur différence est grande.
Le premier est للّ (lillah) et le second est ُهَللّٱ (Allah). En arabe, al signifie « le », si nous enlevons le Al d’Allah et le lil de lillah, il nous reste lah (dieu). En fait, lah était le nom du dieu de la lune, un dieu égyptien et un dieu adoré par les arabes. En français, lillah se traduit par « à dieu (ou au dieu de la lune) » et Allah par « le dieu (le dieu de la lune) ».
En arabe, al est toujours égal à « le » et il est attaché à des noms attribués à Dieu uniquement. C’est pourquoi les 99 noms d’Allah commencent par Al . Notez cependant que « le » ne fait pas partie du nom. C’est simplement un dispositif utilisé pour indiquer que le nom est unique à dieu – seul dieu peut recevoir cette distinction. Par exemple, nous ne pouvons pas dire «Le Mahomet», car Mahomet n’est qu’un nom pour une personne.
Il est intéressant de noter que le Messie s’appelle Al-Maseeh dans le Coran. Cela signifie qu’il est le seul Messie dans le monde entier. Il est le seul homme du Coran à avoir Al ou « Le » attaché à son nom.
Qui est ce Lah? C’est le dieu de la lune, mais comment Lah peut-il être le dieu de la lune si le Coran interdit de vénérer la lune et le soleil?
6) Dans le monde entier, les fidèles [musulmans]43 se tournent vers cette construction carrée pour louer Dieu [Allah]: la Kaaba
Faux et tendancieux :
Cette information est fausse au temps des premières mosquée. La direction de la prière (la qibla) a changé déjà 4 fois. Voir notre article précédent.44 Nous profiterons de cet enseignement pour montrer comment la science et l’histoire nous aident à juger de ce « fait religieux ».
Véracité des cours laïques sur le fait religieux
Ces cours laïques sur le « fait religieux » avouent ne pas avoir la prétention d’apporter un enseignement historique ni même d’aborder une dimension de véracité. On est bien d’accord ! Mais ils se dressent même contre l’histoire, la vérité et la science !
La presque totalité des points abordés par ce matériel scolaire montrent des lacunesd’une revue scientifique. La neutralité attendue aurait dû apporter plus de « compétences » dans la préparation du matériel scolaire.
La majorité des sectes n’essayent pas de comprendre objectivement leur propre histoire. Cette culture ne permet pas la critique, ni même une information neutre des faits. Des personnes portant des noms arabes ont participé à la rédaction de ce matériel scolaire. On soupçonne qu’une coloration ni scientifique, ni historique de leur religion ait été apportée. L’Islam selon ce cours est inoffensif. Tous ces cours servent de base aux adeptes de la laïcité « bien intentionnés » pour construire une paix superficielle entre les communautés religieuses, fondée sur du sable (Mat 7:26).
Importance de l’histoire en politique
Elle met en relief la vanité et l’absurdité des faux dieux, faux prophètes (Deutéronome 18:22). La Parole de Dieu nous exhorte à ne pas être amnésique du passé, par des « Rappelle-toi » (Apocalypse 3:3 ; Miché 6:5 ) ou « Souviens-toi » (Deutéronome 4:10 ; 8:2 ; 24:9 ; 25:17). Ce passé est un recueil d’histoires vivantes et de relation avec Dieu. Ce passé montre que Dieu n’est pas un Dieu de « religions, mythes, traditions » (fruit de notre imagination), mais un Dieu vivant qui interagit avec son peuple.
Le réseau de création et d’accompagnement pédagogiques canope.fr45 présente ainsi l’enseignement laïque des faits religieux, selon les valeurs de la République :
La Suisse copie la France dans sa démarche laïque. Dans son discours du 21 janvier 2015, le président de la République française a précisé :
« Les religions n’ont pas leur place dans l’école. Ce qui n’empêche pas qu’il y ait un enseignement laïque des religions. »
Une seule religion est donc permise à l’école. La laïcité, une religion – selon ses fondateurs – une philosophie nécessaire selon la plupart des gens.
Dans le cadre scolaire, l’expression est presque redondante : « les enseignements sont laïques », comme nous le rappelle la charte de la laïcité (article 12), or la laïcité n’interdit nullement de parler de religions à l’école, mais conduit à les aborder sous l’angle du savoir en se plaçant dans le registre de la connaissance et non dans celui de la transmission de la foi ou du partage d’expérience.
Angle su savoir? Certainement pas en tout sans ces fiches scolaires de suisse. Après des débats dans les années 1980, portés notamment par la Ligue de l’enseignement, et plusieurs rapports dont celui de l’historien Philippe Joutard en 1989, des premières mises en œuvre sont apparues dans les programmes d’histoire et de lettres en 1996. Le choix français, confirmé avec le rapport du philosophe Régis Debray en 2002, est en effet d’enseigner les faits religieux en passant par les disciplines scolaires. Le rapport Debray insistait sur la nécessité de les prendre en compte également dans les cours de langues, de sciences sociales, de philosophie (notion de religion) ou les disciplines scientifiques en croisant avec l’histoire des sciences, et désormais avec l’histoire des arts, puis par certains aspects avec l’enseignement moral et civique [2].
La position laïque n’est pas neutre et ne la jamais été : Les lois de la république sont mûries dans les ateliers des loges maçonnes. Les franc-maçons croient avoir été éclairés pendant leur initiation. Mais de quelle lumière parle-t-on, si l’on rejette la lumière qui vient d’en haut ?
32La seule religion qui n’est pas « vaine » selon la Bible, n’est pas une religion exerçant une office sacrale, à proprement dire, mais est la manifestation des œuvres de celui qui « aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté » (Jacques 1:26-27).
34Sourate 112 en francais : Dis: « Il est Allah, Unique. Allah, Le Seul à être imploré pour ce que nous désirons. Il n’a jamais engendré, n’a pas été engendré non plus. Et nul n’est égal à Lui. »
35Voir Coran 16:106; 3:28; 9:3; 66:2; 40:28; 2:225; 3:54 et haddiths authentiques Sahih Bukhari 52:269; 49:857; 84:64-65; 32:6303; 50:369, thereligionofpeace.com/pages/quran/taqiyya.aspx
37Voir le coran 33:56, ainsi que nos précédents articles dans la RD
38La plupart des informations que nous apporterons dans ce chapitre nous parviennent de nous études précédentes du Coran ou d’un érudit arabisant, en l’occurrence Christian Prince pour la définition des termes : CP est Diplômé de Droit Civil et Canonique islamique (la fameuse Sharia), il possède non seulement les compétences requises d’un juge siégeant dans un tribunal islamique, mais aussi les qualités d’un historien, linguiste et enfin d’un débatteur. Il analyse en profondeur les termes utilisés dans les Coran, les Haddiths et le Tafsir. Il est l’auteur de différent livres : La tromperie d’Allah » et « Le Coran et la science en profondeur » en anglais, et en français « Les secrets du prophète arabe ».
39Ce musulman a accueilli plus de 80 enfants en phase terminale dans le comté de Los Angeles. Mohamed Bzeek dit que l’islam « m’apprend que si quelqu’un a besoin de mon aide et que je peux aider, alors je dois l’aider ». Le Coran a en fait un tout autre discours sur les orphelins et Mahomet s’occupait surtout des orphelines, il a pris l’épouse de son fils adoptif pour femme.
40C’est ce que souhaitent aussi les musulmans en Indonésie, mais aucune loi n’a été faite dans ce sens.
41Prince, Christian. The Deception of Allah Volume 1 (p. 4). Kindle Edition. Traduction par vigi-sectes.
42NDLR : D’autre terme nous interpellent : Alhamdulillah (Coran 1.2) = « Louange à Allah ». Comment Allah peut-il dire « Louange à Allah ». Le Dieu unique parle donc de lui-même à la troisième personne.
43C’est nous qui rajoutons entre crochets des termes pour rendre la question plus explicite.
44Nous ne discuterons pas si montrer ses fesses en direction du temple de Jérusalem pour adorer une pierre noire en forme de vagin, est une réelle « louange » au Dieu de Moïse, Joseph, David et Salomon.
L’histoire et la science dérangent les sectes. Mais le judéo-christianisme repose sur un livre de connaissance du passé et du futur que l’histoire ne dérange pas.
45Seule la laïcité est autorisée à l’école. Voir reseau-canope.fr/les-valeurs-de-la-republique/enseignement-laique-des-faits-religieux.html