Transhumanisme

Nous vivons une époque où l’on prône à nouveau, parmi les valeurs importantes, celles de l’humanisme. Curieusement, dans nos milieux évangéliques des années soixante, certains de nos maîtres nous apprenaient à nous en méfier. Que diraient-ils aujourd’hui des développements du transhumanisme ? Posons quelques repères sur ces notions.

Humanisme

L’humanisme désigne deux réalités principales. D’un côté, une ligne de pensée qui prend pour fin la personne humaine en mettant ses valeurs au-dessus des autres. De l’autre, une donnée historique, un mouvement intellectuel de la Renaissance en Europe caractérisé par la mise en valeur de l’être humain et en particulier de la dignité de son esprit. Cette valorisation puise son inspiration aux sources gréco-latines et sa matière dans la culture classique, littéraire ou scientifique.
La mise en cause de l’humanisme, qui s’exprimait chez nous il y a une cinquantaine d’années, visait surtout sa première définition puisque cette doctrine aboutissait naturellement à un culte de l’homme et à une mise à l’écart de Dieu.
Par contre, pour ce qui est de l’humanisme historique, il nous paraîtrait difficile de ne pas y voir un progrès par rapport à la barbarie, et à l’oubli des productions de l’esprit humain tout au long de l’histoire.

Transhumanisme

Pour présenter le transhumanisme, un exemple nous semble utile. Dans un véhicule spatial, non seulement l’ensemble des instruments de navigation hypersophistiqués sont nécessaires pour la réussite du vol mais surtout la connexion permanente entre l’astronaute et la machine est indispensable au bon déroulement de la mission et au retour de l’équipage sur terre. En somme, dans cette aventure, c’est comme si l’homme et la machine, intimement reliés et unis, ne faisaient plus qu’un. Ce lien de plus en plus fort entre l’homme et la machine, cette imbrication même qui voit des implants techniques introduits jusque dans le corps humain, tout cela débouche sur la notion de « cyborg » (contraction de cybernetic organism), néologisme désignant un être hybride mi-homme mi-machine.
De la science fiction à une ?daine réalité, nous voyons apparaître en effet ne sorte d’homme nouveau dont les capacités )nt multipliées par les ajouts que lui apportent science et la technique. Le transhumanisme trouve là sa racine.

La science « augmente » l’homme

Les avancées scientifiques et technologiques nt connu un développement vertigineux au cours de ce dernier quart de siècle. Il concerne principalement quatre domaines : les NanotechDlogies (techniques de l’infiniment petit), les Nanotechnologies, l’Informatique et les sciences
la Connaissance. En 2002, aux États-Unis, ne cinquantaine de chercheurs ont établi un rapport (dénommé NBIC selon les initiales des quatre domaines) qui faisait le point des avances sur ces technologies considérées comme les us prometteuses. L’objectif de ce rapport était explicite : améliorer les performances humaines. ?marquons ici que depuis l’invention du levier, à aube de l’histoire humaine, toutes les machines que l’homme a fabriquées ont été faites pour augmenter ses possibilités naturelles. Mais dans l’optique du NBIC, projeté dans un futur sans limite, cet ambitieux programme est gouverné par eux idées : la convergence technologique et la singularité.

La convergence technologique

La première apparaît comme un processus inéluctable. La convergence entre les diverses technologies est déjà bien visible.
Ce sont les progrès dans la miniaturisation des instruments et de leurs performances, les avancées dans l’informatique, entre autres, qui ont conduit aux spectaculaires développements de la médecine.
L’augmentation prodigieuse des capacités de mémoire des ordinateurs a permis, en multipliant leur puissance de calcul, de résoudre des problèmes de plus en plus difficiles dans des temps de plus en plus courts. La robotisation des taches scientifiques, industrielles, économiques, et même quotidiennes n’a cessé de se développer et de gagner de nouveaux domaines. L’accélération de la vitesse à laquelle sont transmises, traitées et diffusées les informations et la possibilité pour chacun de les recevoir sur son « mobile », les communications diversifiées et accessibles à l’infini via Internet, tout cela nous dessine un monde de données innombrables en mouvement accéléré, à la fois passionnant de possibilités nouvelles et inquiétant d’aventures folles.
En effet, dans le développement que nous venons à peine d’esquisser, bien des éléments nous émerveillent. Mais d’autres nous semblent soulever des questions sérieuses. Nous les abordons avec le deuxième principe mis en avant par le transhumanisme : celui de la singularité.

La singularité

Dans le vocabulaire de ce mouvement, la singularité désigne le basculement de l’humanité dans une autre ère. La fortune de ce mot, nous la devons principalement à un personnage qui a joué un rôle important dans les développements de l’intelligence artificielle. Il s’agit de Ray Kurzweil, né en 1948 à New York, qui a inventé, dans les années 1970, un logiciel capable de lire les livres. Il dirige aujourd’hui le Singularity Institute for Artificial Intelligence et enseigne dans la toute nouvelle Singularity University, créée en 2009 en Californie avec l’appui de Google et de la NASA.
« Que faut-il entendre par singularité ? Pour Kurzweil, nous sommes à la veille d’un « saut » technologique tellement décisif — et définitif — que nul ne peut encore le décrire. Tel est le vrai sens du mot. Il nous invite à imaginer un horizon au-delà duquel le futur s’apparente à un trou noir inobservable. Son avènement résultera de la convergence et de l’accélération des nouvelles technologies, mais aussi et surtout des progrès de l’intelligence… L es transformations de l’humanité qui s’en suivront sont imprévisibles… On peut seulement dégager quelques uns des bouleversements attendus… Multiplication des machines intelligentes capables de se reproduire elles-mêmes… enchevêtrement généralisé de l’organique et du machinique, etc. La dernière étape du processus devrait être, selon Kurzweil, celle d’un « éveil » de l’univers entier à la conscience. Dans tous les cas, l’espèce humaine telle que nous la connaissons disparaîtra » (J.C. Guillebaud, La vie vivante Ed. Arènes, p. 126). Là, nous entrons dans un espace à explorer au sein duquel les règles ordinaires de la prospective ne s’appliquent plus. Il faut ici parler de prophétisme et de ceux qui, comme Kurzweil, en sont les hérauts, de technoprophètes.

Les techno-prophètes

Dans ses écrits, Kurzweil revendique pour l’homme la liberté de remodeler sa propre espèce. Il rejette toute sorte de freins, limites et interdictions qui, au nom de la prudence ou de l’éthique, empêcheraient l’homme d’aller plus loin. « Son dernier livre contient une profession de foi enflammée, qui coïncide avec celle du mouvement transhumaniste : « Nous voulons, proclame-t-il, devenir l’origine du futur, changer la vie au sens propre et non plus au sens figuré, créer des espèces nouvelles, adopter des clones humains, sélectionner nos gamètes, sculpter notre corps et nos esprits, apprivoiser nos gênes, dévorer des festins transgéniques, faire don de nos cellules souches, voir les infrarouges, écouter les ultrasons, sentir les phéromones, cultiver nos gênes, remplacer nos neurones, faire l’amour dans l’espace, débattre avec des robots, pratiquer des clonages divers à l’infini, ajouter de nouveaux sens, vivre vingt ans ou deux siècles, habiter la lune, tutoyer les galaxies. » (op. cit. p. 127).
Nous sommes loin de l’humanisme traditionnel, qui est considéré dans ce courant comme une vision fermée et dépassée de notre condition et de notre destinée. Cette vision, nous dit-on, est inspirée par une transcendance fondatrice d’ordre religieux (foi en un Dieu créateur) ou métaphysique qu’il faut rejeter au nom de la science. « Le transhumanisme, observe le philosophe et polytechnicien Jean-Pierre Dupuy (p.121), est typiquement l’idéologie d’un monde sans Dieu. »

Le retour du « meilleur des mondes » ?

Le transhumanisme nous apparaît donc comme une sorte de nouvelle utopie qui « vient combler le décalage existant entre les réalisations techniques dont l’homme s’est montré capable au cours de l’Histoire et l’infirmité meurtrière de son cheminement éthique, moral et politique. » (p. 129). Il professe une totale incrédulité envers la politique et le social, survivances inefficaces de la pensée humaniste, pour s’en remettre à la technique, seule capable de remédier aux mal-
heurs des hommes. Affranchies de toute préoccupation éthique, ses promesses veulent permettre de croire à de nouveaux lendemains qui chantent : « les OGM régleront le problème de la faim dans le monde ; un remodelage neurologique permettra de guérir les hommes de la violence qui les habite ; la vidéosurveillance fera disparaître la délinquance urbaine ; la banalisation de l’utérus artificiel parachèvera la libération des femmes ; le clonage rendra superflues les astreintes de la procréation sexuée, etc. » (pp. 135-136).
Cette soi-disant « amélioration » de l’espèce humaine fera immanquablement naître deux types d’humains : ceux qui auront été « améliorés », les « surhommes » (une minorité), et les autres composés de millions de « sous-hommes ». Il est difficile ici de ne pas évoquer le fameux livre d’AIdous Huxley, Le meilleur des mondes, avec son humanité constituée en cinq castes, depuis les Alpha (élite dirigeante) jusqu’aux Delta et Epsilon (classes inférieures). À quoi il faut ajouter la « Réserve des Sauvages ». Rappelons que ce texte date du début des années trente !

Qu’est-ce que l’homme ?

« L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant. » (Pascal, Pensées).
Borné dans sa nature, infini dans ses vœux – L’homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux. (Lamartine, Méditations poétiques) Beaucoup moins poétique, la définition de l’homme par les trans-humanistes s’énonce ainsi: une concrétion éphémère — et manipulable à loisir — de gènes et de cellules partout présentes dans la réalité organique… Les sentiments et les pensées qui nous habitent — peur, dépression, affection — résultent d’une combinaison changeante de substances comme la sérotonine ou l’ovocytine… Ce que nous appelions jusque-là la conscience, l’esprit ou l’âme ne sont rien de plus qu’une émergence aléatoire et mouvante produite par un réseau de connexions neuronales (p. 120-121)…
C’est bien trop peu pour nous.

Qu’est-ce que l’homme ?

C’est cette créature unique que Dieu a faite à son image. Cette admirable sculpture de glaise, soudain animée par un souffle de vie. Ce duo homme et femme, êtres de parole en dialogue d’admiration, d’amour et de sagesse. Ce couple regardant le monde, nommant les êtres et les choses, et cultivant leur jardin. Ce mammifère bipède capable de se reproduire, de penser le monde et de se penser lui-même. Cet être génial capable d’inventer et de construire des machines, de peindre des tableaux, de raconter son histoire, de chanter ses joies, ses rêves et ses souffrances, de s’organiser socialement, d’apprendre, de grandir, de se dépasser. Cet être enfin, misérable aimé de Dieu, capable de choisir le mal et de le faire, de penser des folies et de les réaliser, de devenir plus inhumain que les animaux, de le reconnaître, de s’en repentir et, saisissant la grâce, de renaître. Voici l’homme.
Albert SOLANAS
Membre du comité de rédaction, pasteur à la retraite, Église baptiste de Nîmes
Le lien fraternel de. 2012

Carl Gustav JUNG

Extrait du livre « la tour de Babel du Nouvel-Âge »,

disponible en anglais chez « Way of Life Literature ». (traduction d’un article de truedsicernment.com)

Carl Gustav Jung (1875-1961),

fondateur de la psychologie analytique, a été influent, non seulement dans la société en général, mais aussi dans le mouvement du Nouvel-Âge et dans presque tous les aspects du « christianisme ». Jung a influencé à la fois les modernistes et les évangéliques.

Ses écrits sont influents dans le mouvement contemplatif. Il a été promu par Paul Tillich, Morton Kelsey, John Sanford, Thomas Moore, Joseph Campbell, John Spong, Richard Foster, Agnes Sanford et Gary Thomas, pour n’en nommer que quelques-uns. La classification de Jung par type psychologique fournit les bases de la partie « Profils de personnalité » du programme SHAPE de Rick Warren, qui a été utilisé par d’innombrables églises et institutions.

C G Jung

Jung (prononcé Young) a été appelé « le psychologue du 21ème siècle » (Merill Berger, The Wisdom of the Dreams, couverture).

Ed Hird a affirmé:

« On pourrait dire sans exagérer que Carl Jung est le Père du néo-gnosticisme et du mouvement du Nouvel-Âge  » (Hird, « Carl Jung, Neo-Gnosticism and the Meyers-Briggs Temperament Indicator » (MBTI), « March 18, 1998; réimprimé dans Who’s Driving the Purpose Driven Church fr: qui conduit le mouvement guidé pour l’essentiel de James Sundquist, Annexe C).

Jeffrey Satinover affirme:

« L’impact direct et indirect de Jung sur le christianisme dominant – et donc sur la culture occidentale – a été incalculable. Il n’est pas exagéré de dire que les positions théologiques de la plupart des dénominations traditionnelles dans leur approche pastorale, ainsi que dans leurs doctrines et liturgies, sont devenues plus ou moins identiques à la théologie psychologique / symbolique de Jung « (Homosexualité et Politique de la Vérité , P. 240, cité par Ed Hird).

Jung a collaboré avec Sigmund Freud de 1907 à 1912, mais après une chute, ils se sont séparés.

Avec cette mode du Nouvel-Âge, Jung a exploré

  • l’hindouisme,
  • le bouddhisme,
  • le taoïsme,
  • le Ching,
  • l’astrologie,
  • le spiritisme,
  • le gnosticisme,
  • l’alchimie,
  • l’interprétation des rêves,
  • le symbolisme du mandala,
  • la théosophie,
  • la mythologie grecque
  • … et plus encore.

Il passa du temps en Inde à étudier les religions orientale et les pratiques populaire. Il écrivit la première introduction au bouddhisme zen. Il a rassemblé l’une des plus grandes collections d’écrits spiritualistes trouvés sur le continent européen (Jeffrey Satinover, The Empty Self, p.28).

Jung a utilisé les méthodes de divination de I-Ching dans les années 1920 1930 et le programme de formation de l’Institut Jung de Zurich comprenait à l’origine cette pratique (Richard Noll, The Jung Cult: Origines d’un mouvement charismatique, 1994, p. 333, cité par Ed Hird).

Dans une lettre à Freud, Jung déclarait:

«J’ai fait des calculs horoscopiques afin de trouver un indice du noyau de la vérité psychologique. … J’ose dire que nous devrions un jour découvrir en astrologie une bonne connaissance projetée intuitivement dans les cieux »(Richard Webster, Why Freud Was Wrong, 1995, page 385).

Dès 1911, Jung cita un théosophe pratiquant, G.R.S. Mead, « de manière régulière dans ses œuvres et tout au long de sa vie » (Richard Noll, The Jung Cult, p. 69).

Jung a été en communication avec des esprits toute sa vie.

Il a «pratiqué

  • la précognition,
  • la clairvoyance,
  • la psychokinésie
  • et le phénomène d’hanter»

(l’Encyclopédie Harper de l’Expérience mystique et paranormale).

Sa mère et sa grand-mère maternelle étaient des « médiums de fantômes ». Sa mère passait une grande partie de son temps dans sa chambre séparée,

« enthousiasmée des esprits qui, selon elle, lui rendaient visite la nuit » (« Carl Jung », Wikipedia).

Sa famille était fortement impliquée dans des séances de spiritisme. Pendant de nombreuses années, Jung a assisté à des séances avec sa mère et ses deux cousines (John Kerr, A Most Dangerous Method: The Story of Jung, Freud et Sabina Spielrein, 1993, p. 50, 54, cité par Ed Hird). Sa grand-mère, Augusta Preiswerk, « tomba dans une transe de trois jours à l’âge de vingt ans, au cours de laquelle elle communiquait avec les esprits de morts et faisait des prophéties »

(Harper’s).
Dans son jeune âge, Jung estimait avoir deux personnalités, l’une était lui-même, l’écolier, et l’autre était un homme du 18ème siècle. Cette autre personnalité, nommée Philémon, avait sa propre vie et parlait avec Jung. Évidemment, c’était un esprit familier.

Jung eut un coup dur suite à sa séparation d’avec Sigmund Freud, et fût presque suicidaire, il renouvela le contact avec cet esprit et Philémon qui devint son guide. Jung déclara:

«Philémon représentait une force qui n’était pas moi-même… Ce fut lui qui m’enseigna l’objectivité psychique « (James Sundquist, A Review of the Purpose Driven Life).

Philémon apparaissait à Jung comme «un vieillard avec des cornes de taureau … et des ailes d’un pêcheur» et comme Elijah et Salome. Celui-ci s’adressait à Jung en lui donnant le titre de Christ (C.G. Jung: psychologie analytique: notes du séminaire donné en 1925, Princeton University Press, 1989, p. 86, 98).

Après sa séparation d’avec Freud, il a souffert une crise de six ans «pendant laquelle il eu des fantasmes psychotiques» et expérimenta «de nombreux phénomènes paranormaux». Il s’immergea dans « le monde des morts » et écrivit le livre 7 Sermons pour les morts sous le nom d’un écrivain gnostique , Basilides.

Le père de Jung était pasteur, mais doutait. Jung rejetait ouvertement Christ.

Il affirma:

« Le Seigneur Jésus n’a jamais été suffisamment réel pour moi, jamais tout à fait acceptable, jamais tout à fait amical, car encore une fois, je pense à son homologue souterrain [se référant à un de ses rêve immoral récurrent]. … Le Seigneur Jésus m’ a paru en quelque sorte comme un dieu de la mort… Sans le révéler, son amour et sa gentillesse, dont j’ai toujours entendu des éloges, m’ont paru douteux « (Jung, Memories, Dreams, Reflections, p.13).

Il y a d’autres choses que Jung a dites en relation avec Christ qui sont encore plus affreuses, mais je ne désire pas les citer. Il suffira de dire qu’il était un blasphémateur malmené par des puissances démoniaques, et qui rejetait Christ au plus haut point.

Jung considérait toutes les religions comme des mythes, mais se sentait utile. Il croyait que le secret de la vie se trouvait

«au cœur mystique de toutes les religions» consistant en un «voyage de transformation» pour trouver son vrai soi, et l’harmoniser au Divin.

Jung a dit que l’homme devrait

« s’aimer soi-même, car ainsi il aime Jésus, parce que Jésus c’est « vous » »
(Bill Isley, «The Ragamuffin Gospel: A Critique», Lettre d’information de Psycho-hérésie Awareness Ministries, juillet-août 2003).

Jung a déclaré que

Jésus, Mani, Bouddha et Lao-Tse sont tous des «piliers de l’esprit»
et qu’il «ne pouvait préférer l’un ou l’autre»
(John Dourley, C.G. Jung et Paul Tillich, p. 65).

Jung croyait à l’«inconscient collectif», étant censé être la conscience universelle de l’humanité se situant au niveau du subconscient. Cela consiste apparemment en la somme de la pensée humaine depuis son évolution animale, et par la psychiatrie et la religion mystique, l’homme peut se plonger dans ce royaume. Jung a défini la conscience collective comme « le sédiment de toute l’expérience de l’univers de tous les temps, étant ainsi l’image de l’univers en formation depuis la nuit des temps.
(Documents recueillis sur la psychologie analytique, «La psychologie du processus inconscient», p. 432).

Ceci, bien sûr, est l’un des dogmes fondamental du Nouvel-Âge et, provient certainement de son étude des religions orientales et de diverses formes de mysticisme occulte, comme la Théosophie.

L’inconscient collectif est un mythe pur.

Richard Webster observe judicieusement que «l’inconscient n’est pas simplement une entité occulte dont l’existence réelle n’a aucune preuves palpables. C’est une illusion induite du langage – une sorte d’hallucination intellectuelle ».
(Richard Webster, Why Freud Was Wrong, p. 250, cité par Ed Hird).

Jung a cherché intensément à comprendre «le psyché» par l’interprétation des rêves. C’est une partie de la « psychologie profonde » qui cherche à comprendre les parties cachées ou profondes de l’expérience humaine.

Il a cru que les rêves reflètent à la fois l’inconscient personnel et l’inconscient collectif , et qu’ils contiennent autant de révélations que de fantasmes.

Jung s’est accroché à la croyance gnostique blasphématoire que le bien et le mal peuvent être conciliés.

« Pour Jung, le bien et le mal se sont transformés en deux principes cosmiques égaux, équilibrés qui appartiennent tous deux à une synthèse globale. La relativisation du bien et du mal par la réconciliation est le cœur des anciennes doctrines gnostiques qui se trouvent dans la spiritualité, donc la morale, de l’homme lui-même. D’où «l’union des opposés» (Satinover, Homosexualité et Politique de la Vérité, p. 240).

Jung s’est associé au principe de l’Église émergente Nouvel-Âgeuse selon lequel « deux chemins sont bons » (Dourley, C. G. Jung et Paul Tillich, p. 279). L’église émergente appelle ceci, « l’orthoparadoxie ».

Jung croyait en la réincarnation et « a tiré beaucoup de ses croyances dans le Livre tibétain des morts ».
(Harper’s Encyclopedia of Mysticism).

Jung croyait au pouvoir de la visualisation.

Il disait que de maintenir des images mentales de Jésus et de Marie avait le pouvoir de surmonter la négativité.
Plus tard dans la vie, Jung s’intéressa aux ovnis et écrivit un livre intitulé Les soucoupes volantes: un mythe moderne des choses vues dans les cieux.

Jung est resté marié à la même femme pendant 52 ans, mais il avait des relations adultères avec d’autres.

NDLR: Jung et Hitler

Et enfin, … on s’étonne que cet homme soit si référencé et admiré en psychologie, n’ayant lui même aucun discernement.

Jung avait certaines croyances communes à Hitler (Hindouisme) et s’est laissé en effet subjugué un temps par le National-Socialisme.

« Les Juifs ont en commun avec les femmes cette particularité .- étant physiquement plus faibles, ils doivent chercher les défauts de l’armure de leurs adversaires, et grâce à cette technique qui leur a été imposée tout au long des siècles, ils sont mieux protégés là où les autres sont plus vulnérables. En sa qualité de membre d’une race dont la culture est vieille de plus de trois mille ans, le Juif est psychologiquement plus conscient de lui-même que nous ne le sommes. C’est pourquoi, d’une manière générale, il est moins dangereux pour le Juif de déprécier son inconscient. En revanche, l’inconscient « aryen » contient des forces explosives et la semence d’un avenir encore à naître. Étant encore jeunes, les peuples germaniques sont parfaitement capables de produire de nouvelles formes de culture et cet avenir a son siège dans l’obscurité de l’inconscient de chaque individu où reposent des semences gorgées d’énergie et capables d’un éclat puissant. Le Juif, qui a quelque chose du nomade, n’a jamais produit et ne produira jamais une culture qui lui soit propre, car tous ses instincts et ses dons exigent pour se développer un peuple hôte, plus ou moins civilisé.
La race juive, dans son ensemble, possède – c’est du moins mon expérience – un inconscient qui ne peut être comparé à l’inconscient « aryen » que sous certaines réserves. À l’exception de quelques individus créateurs, le Juif moyen est déjà bien trop conscient et différencié pour porter en lui les tensions d’un avenir encore à naître. L’inconscient « aryen » a un potentiel supérieur à l’inconscient juif ; tel est l’avantage et le désavantage d’une jeunesse pas encore complètement sevrée de la barbarie. À mon avis, cela a été une grande erreur de la psychologie médicale d’appliquer sans discrimination des catégories juives- qui ne sont même pas valables pour tous les Juifs – à la chrétienté allemande et slave. 

Du coup, on est venu à qualifier le secret le plus précieux des peuples germaniques – leur profondeur d’âme créatrice et intuitive – de marécages banals et puérils 

tandis que mes avertissements se voyaient soupçonnés d’antisémitisme. Ce soupçon émanait de Freud. Or Freud ne comprenait pas la psyché allemande, pas plus d’ailleurs que ses épigones germaniques. Le grandiose phénomène du national-socialisme que le monde entier contemple étonné les a-t-il éclairés ?» (1)

1934, journal officiel de la psychothérapie allemande

Il a ensuite retourné sa veste comme beaucoup après 1940.

TV Percer le repli sectaire

Le Devoir

11 mars 2017 |Louise-Maude Rioux Soucy | Télévision

Il n’y a pas que la mécanique des coeurs qui puisse être difficile à comprendre, celle des esprits peut être tout aussi déroutante. C’est ce qui frappe d’abord dans Secte, mode d’emploi, une série de trois reportages qui documente le repli sectaire en le prenant par la racine, sans fard ni préjugé, ici, mais aussi à l’étranger, notamment en France et aux États-Unis.

De la Mission de l’Esprit-Saint aux raëliens en passant par la secte des davidiens ou l’Ordre du Temple solaire, le panorama est bien étayé. En ressortent quelques constantes: une offre irrésistible, un leader charismatique, une rhétorique blindée, une hiérarchie implacable, des exigences croissantes, jusqu’au détachement complet du reste de la société.

Entendre parler de la force de frappe du « judo mental » (et physique) pratiqué par le gourou Roch Thériault de la bouche de ses propres fils, ou encore du déchirement d’une femme qui a dû se couper d’une partie de sa famille en s’émancipant de la secte qui l’a vue grandir, bouleverse. Les témoignages sont d’autant plus forts qu’ils sont multiples, incarnés, et livrés sans fausse pudeur.

Les éclairages savants apportent plusieurs clés de compréhension, même s’ils se recoupent à l’occasion. Le recours aux archives est aussi très éclairant ; l’ajout de reconstitutions, vaguement galvaudées, l’est en revanche beaucoup moins. L’ensemble reste de très bonne tenue, ouvrant les esprits et surmontant les clichés habituels sur la question.

Secte, mode d’emploi

RDI, les trois prochains jeudis, 20 h

www.ledevoir.com/culture/television/493548/percer-le-repli-sectaire

Nouvel-Âge: Comment les âmes de nos enfants sont détruites

Une prise de position concernant la situation à l’école vue d’un point de vue chrétien
Du Prof. Dr. Reinhard Franzke, de Hanovre

Nous vivons à « l’époque de la tolérance », dit-on. Personne ne doit être discriminé
dans ce pays, ni les étrangers, ni les personnes de couleur, ni les homosexuels ou
lesbiennes, ni les musulmans. Une loi anti-discriminatoire devrait interdire et punir la
discrimination de tel groupe de personnes et de tel autre. Cette seule discussion pour
une loi anti-discriminatoire a valu que les groupes cités ci-dessus font à peine encore
l’objet de discrimination dans notre pays.

La suite …

Le « homecoming » du Pasteur David Demian (Canada )

David Demian est mystico-charismatique. Voici ses sites
Dans sa confession de foi, les points 5 et 6 sont étonnants.
L’unité est une force spirituelle qui peut:
  • soit libérer la puissance de l’esprit humain
  • ou libérer la puissance de l’Esprit de Dieu.

La puissance de l’esprit humain est activé quand les gens unissent leurs volontés à utiliser leurs dons et leurs talents pour « construire quelque chose », sans leur cœur étant remis à la volonté de Dieu.

En revanche, l’unité divine qui libère l’autorité de Dieu pour établir Son règne sur la terre, est activée par l’humilité et la soumission, suivant l’exemple de Jésus.

Voici clairement une fausse doctrine, c’est l’homme qui donne du pouvoir a Dieu.
Le point 9 de cette confession de foi, parle de prophéties, et ouvre une porte vers n’importe quoi en encourageant le croyant à accepter n’importe quelle prophétie.
Quand les croyants choisissent de s’aligner dans l’obéissance complète à la direction prophétique de Dieu, l’autorité de Dieu est libéré pour renverser des forteresses spirituelles, établir son royaume et des changements mesurables dans le monde dans lequel nous vivons.
Les « croyants » plus spirituels dépensent donc leur argent par des voyages à droite et à gauche, et sont sensuels. Pour faire partie du « reste », il faut donc pouvoir se payer un séminaire à Jerusalem, … ou emprunter pour le faire.
Un danger plus grand est-il imminent?
E.P.

Hypnose et relation d’aide chrétienne?

… dans la relation d’aide que je fais je n’utilise pas l’hypnose, je trouve qu’il y a des danger très importants. Comme je le constate ici au  Japon avec certains groupes [ pseudo-chrétiens ] qui font de la « relation d’aide ».

Ils utilisent  l’hypnose pour retrouver les « fautes des parents et ancêtres qui ont été oubliées » ou encore les fautes qui ont été oubliées par la personne même.

Pour valider leurs méthodes ils utilisent aussi des versets de la Bible.

Le résultat est la construction de faux souvenirs.

Le danger avec l’hypnose est que tu peux pendant la séance suggérer des idées ou situations à la personnes que celle-ci à la fin de séance va prendre comme réalité.

Ensuite avec l’aide de versets de la Bible on pousse les  personnes à demander pardon pour des fautes qu’elles n’ont pas commises. Les parents sont accusés de faux péchés.  Je viens de rencontrer une famille chrétienne qui a été détruite par cette  forme de « relation d’aide ». Leur filles ne veut plus les voir. (P.Z.)

Témoignage: Le regard glaçant du Dalai Lama

J’étais à Vichy,Dalai Lama occupée à rendre visite aux malades et personnes agées. Je me promenais, puis j’ai vu derrière moi un monsieur qui me regardait avec un regard glaçant et méchant. Je ne le connaissais pas. On m’a dit que c’était le Dalai Lama qui était de passage dans cette ville. J’étais tellement glacée au plus profond de moi, de cette rencontre, que je ne voulais plus revenir à cet endroit.

Je n’ai pas bien dormi la nuit dernière à cause de cette ancienne histoire, et voulais vous la raconter.

Signé: Une chrétienne humble et dévouée à la visite de personnes malades ou âgées.
Elle nous raconte cette histoire ancienne, plusieurs dizaines d’années plus tard.

le culte marial dans le catholicisme, l’église catholique depuis Vatican II

Conférence sur le catholicisme romain

Présentations sous formes de diaporama:

  • le culte marial dans le catholicisme
  • l’église catholique depuis Vatican II
  • Invitation pdf. Entrée libre
  • visitez le site: www.espaces-melody.org

Orateur:

  • Bernard PRUNNEAUX – spécialiste du catholiscisme

Lieu:

  • Les Espaces Mélody, RD 104, 07000 St Julien en St Alban

Dates

  • samedi 30 avril 2016 à 20h
    Le culte marial catholique.
    Doctrine et pratiques, les phénomènes surnaturels liés à cette dévotion.
  • dimanche 1° mai à 15h30
    l’église catholique depuis Vatican II
    La Bible et son interprétation
    Le salut par les sacrements
    Une organisation politico-religieuse
    Le dialogue interreligieux conduit par Rome.

La Route Droite en Ligne

 

RD2020-02

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