L’église Life Church de Craig Groeschel introduit des pratiques nouvel-âgeuses et contemplatives auprès de dizaines de millions de personnes par le biais de son application biblique YouVersion. lighthousetrailsresearch.com/blog/letter-to-the-editor-warning-craig-groeschels-life-church-introducing-new-age-contemplative-practices-to-tens-of-millions-through-its-youversion-bible-app Lettres à la rédaction 17 avril 2024 : article de lighthouse trails research, traduit de l’anglais par Vigi-Sectes
Note de Lighthouse Trails: La lettre suivante adressée à l’éditeur traite de préoccupations très légitimes et documentées concernant Life Church, l’une des plus grandes églises évangéliques d’Amérique avec plus de trois douzaines d’implantations dans tout le pays et un rayonnement mondial influent. Lighthouse Trails considère le pasteur principal de Life Church, Craig Groeschel, comme un bridger * (un pasteur ou un autre dirigeant évangélique qui jette un pont entre le christianisme et le Nouvel Âge/Nouvelle Spiritualité en promouvant des aspects et des pratiques du Nouvel Âge tout en s’en tenant extérieurement au christianisme orthodoxe).
Chers lecteurs de Lighthouse Trails :
Je suis un lecteur de votre bulletin d’information et j’ai acheté plusieurs de vos brochures et livres au cours des dernières années. Je me suis instruit pour savoir ce qui est conforme à la Bible et ce qui est erroné.
Je fréquente l’église Life Church avec le pasteur Craig Groeshcel. J’aime mon église et l’application biblique YouVersion depuis des années. Life Church est le créateur de l’application YouVersion Bible, qui a été créée en 2008. Mais au cours des deux dernières années, j’ai vu des erreurs se glisser à la fois dans mon église et dans l’application. Mon intention en vous écrivant est d’exposer les dévotionnels de prière contemplative qui sont promus par l’application qui a 750 millions de téléchargements en date du 11/2023 et qui est fortement promue par Life.church.
J’ai pris conscience de ce qui était promu pour la première fois lorsque le responsable de mon groupe de vie à l’église en ligne a fait la promotion de Practicing The Way, un cours de 8 semaines qui promettait d’aider à se connecter à un niveau intime avec Jésus. L’auteur était John Mark Comer, un grand partisan de la prière contemplative.
J’ai commencé à chercher ce qu’il y avait d’autre sur la plateforme YouVersion. J’ai trouvé le Catéchisme catholique, Practice the Presence of God du Frère Lawrence, Joyce Meyer, Kenneth Copeland, et une foule d’autres personnes qui n’ont rien à faire sur un site chrétien. J’ai trouvé un dévotionnel YouVersion sur la Lectio Divina. Il y en avait même un intitulé « Nearer Than We Imagine : Meditations on Practicing the Presence of God » (Méditations sur la pratique de la présence de Dieu). J’ai également trouvé une dévotion intitulée « Desert Father/ Poemen the Great » (Père du désert/Poemen le Grand). Le Project Bible propose également de nombreuses vidéos. Un autre dévotionnel sur YouVersion est tiré de la série télévisée The Chosen. La Passion Bible de la et la paraphrase The Message sont listées comme des choix que tout le monde peut faire pour lire avec leurs dévotionnels.
J’ai commencé à faire des recherches sur Life Church il y a quelques années, lorsque certains des orateurs invités venaient du camp de Parole de Foi. Des gens comme Steven Furtick et Mike Todd (pasteur de Transformational Church) ont été invités à prendre la parole. J’ai aimé mon église et le bien que je pensais qu’elle faisait. Mais mon pasteur venait d’une dénomination très libérale et avait fréquenté un séminaire très libéral. À quoi pouvais-je m’attendre ? J’ai écrit au personnel responsable du contenu et aux auteurs de l’application YouVersion Bible. Ils m’ont simplement répondu que l’application YouVersion Bible était téléchargée dans le monde entier, dans de nombreuses cultures différentes, et qu’ils considéraient les dévotionnels avec « une large lentille chrétienne ». Cela signifie probablement que tant qu’ils sont appelés chrétiens, tout va bien.
J’ai cherché l’application YouVersion Bible sur votre site et je n’ai rien vu à ce sujet. Pas grand-chose non plus sur Life.church ou sur notre pasteur. Il est peut-être temps de mettre l’accent sur cette application largement téléchargée pour ses hérésies dévotionnelles et ses faux enseignants.
Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués,
Marie
P.S. Vous pouvez faire des recherches sur la prière contemplative, la méditation et divers auteurs. L’hérésie est omniprésente ! Vous trouverez ci-dessous quelques liens d’invitation spécifiques de YouVersion qui sont d’autres exemples de mes préoccupations concernant l’application YouVersion Bible :
Notes
1 – « Rejoignez moi dans la lecture de Even Silence Is Praise (Même le silence est une louange) : https://www.bible.com/en/reading-plans/30961
2 – « Rejoignez-moi pour lire The Ruthless Elimination Of Hurry (L’élimination impitoyable de la précipitation) : https://www.bible.com/en/reading-plans/16928
3 – « Rejoignez-moi pour lire La danse divine » : https://www.bible.com/en/reading-plans/18555
4 – Participez à la lecture de Practicing the Way : https://www.bible.com/en/reading-plans/42239 (avec John Mark Comer)
5 – « Rejoignez-moi pour lire Nearer Than We Imagine : Meditations on Practicing the Presence of God » : https://www.bible.com/en/reading-plans/37918
6 – « Rejoignez-moi pour lire Intro To The Lectio Divina » : https://www.bible.com/en/reading-plans/17086
7 – Rejoignez-moi dans la lecture de Christian Mindfulness : https://www.bible.com/en/reading-plans/19329 .
NDLR : Un « Christ » qui fait son apprentissage sur terre est demande des conseils à ses disciples, est tout simplement le Maître Jésus (parmi d’autres maîtres) que nous présente le Nouvel-Âge. Ce film sulfureux fait couler de l’encre. Il présente un Jésus des abîmes qui n’est pas le fils de Dieu, le Saint de Dieu. Nous présenterons quelques articles sur le sujet.
Lors d’une conférence il n’y a pas si longtemps, on m’a demandé de faire une critique de la série télévisée The Chosen. Je l’ai fait, mais avant de commencer ma critique, j’ai informé le public que je n’avais pas regardé une seule image de la série, et j’ai pensé que cette révélation en contrarierait plus d’un. La réaction immédiate de ceux qui étaient épris de la série sur la vie du Christ a été de mépriser tout ce que je disais, en disant : « Il est comme ceux qui critiquent les livres, même la Bible, sans les avoir lus ! Je peux comprendre cela. J’ai eu de nombreuses discussions avec des personnes qui me disaient ce que la Bible disait sans l’avoir lue elles-mêmes, et je peux donc comprendre pourquoi ma première critique et son approche ont rebuté certaines personnes.
Depuis ma première critique, j’ai visionné quelques programmes, dont j’aborderai certains aspects. Cependant, je souhaite expliquer pourquoi je pense qu’il n’est pas nécessaire de regarder la série pour la rejeter. Ce faisant, mes explications feront appel à l’Écriture et à la raison à la lumière des paroles d’Isaïe : « Venez, et raisonnons ensemble, dit l’Éternel » (Isaïe:1:18).
Pourquoi n’est-il pas nécessaire de regarder The Chosen pour le critiquer, et en quoi cela serait-il différent de critiquer un roman sans l’avoir lu ? Tout d’abord, un roman est généralement défini comme « un récit fictif en prose de la longueur d’un livre, représentant typiquement des personnages et des actions avec un certain degré de réalisme ». En d’autres termes, il s’agit d’une histoire inventée. Pourtant, il doit être lu pour être évalué.
Ce n’est pas le cas de The Chosen. Il prétend être fidèle aux enseignements de la Bible, ainsi qu’une représentation fidèle des histoires et des personnages de la Bible. La Bible, cependant, se déclare inerrante et infaillible dans tout ce qu’elle enseigne, ainsi que l’autorité de Dieu dans tout ce qu’elle ordonne. C’est la parole de Dieu. Si elle condamne toute tentative de représentation visuelle du contenu et des personnages de la Bible (ce qu’elle fait), alors il n’est pas nécessaire de regarder L’Élu, car il prétend la représenter visuellement, en désobéissance directe avec les Écritures.
Tous les films bibliques sont des traductions et des interprétations visuelles des mots et des récits présentés dans la Bible. Si un chrétien savait que la Bible condamne les traductions et interprétations visuelles des Écritures, il n’aurait pas besoin d’évaluer un film ou une série vidéo sur la base de la Bible avant de les rejeter. Mais la Bible dénonce-t-elle de telles tentatives de traduction/interprétation par le biais d’un support visuel ?
Oui, elle le dénonce. Et elle le fait de plusieurs manières indiscutables. Mais avant d’évoquer les textes bibliques qui dénoncent de telles productions, je dois présenter quelques-uns des éléments qui entrent en jeu dans la production d’un film et qui doivent être pris en compte pour déterminer si les « films bibliques » peuvent être véritablement bibliques ou non. Ce sont des choses que je connais et que j’ai expérimentées en étudiant la réalisation de films dans une école supérieure et en travaillant pour les studios de la 20th Century Fox pendant un certain nombre d’années. J’ai ensuite fait carrière comme scénariste à Hollywood avant d’être sauvé et de passer quatre décennies dans le ministère chrétien avec Dave Hunt. Voici comment se déroule le processus. Un film commence par un scénario. Il s’agit soit d’une histoire originale, soit d’une adaptation à l’écran de l’œuvre de quelqu’un d’autre (comme la Bible). Le scénario ou script du film, en plus de présenter l’histoire ou l’intrigue, les personnages et les dialogues, consiste en des descriptions visuelles de ce qui se passe dans l’histoire du film. Par exemple, si une scène fait appel à un véhicule, une description est nécessaire pour que le directeur artistique ou l’accessoiriste puisse trouver le bon type de voiture pour une scène ou un objectif particulier. Si le scénario prévoit que la voiture soit accidentée, il faut décrire l’accident en détail pour qu’il soit unique et important pour l’intrigue. Ce n’est qu’un exemple de l’apport créatif nécessaire au processus de réalisation d’un film.
Bien que le scénariste soit le compositeur initial du script du film, des changements sont toujours apportés au script pendant le tournage. Ces changements sont généralement effectués par le réalisateur du film. Les raisons des changements par rapport au scénario original sont apparemment infinies : égo des acteurs, restrictions budgétaires, problèmes météorologiques, problèmes de localisation, égo du producteur exécutif, « idée inspirante » du caméraman pour filmer une scène, problèmes syndicaux, échecs des cascades, égo du metteur en scène, etc. L’auteur du film, pour l’essentiel, est le scénariste, même si les contributions d’interprétation proviennent également du réalisateur, des acteurs et d’une foule d’autres personnes créativement impliquées dans le processus de tournage.
Tous ces éléments, et bien d’autres encore, sont impliqués dans chaque tentative de traduction de la Bible en un film théâtral pour le grand écran et/ou la télévision. La question qui se pose donc à tout chrétien croyant en la Bible est la suivante : La Bible peut-elle être présentée par le biais d’un film et rester fidèle à ce que la Parole de Dieu dit à propos de Sa Parole ?
Eh bien, que dit-elle ? Proverbes:30:5-6 Toute parole de Dieu est pure ; il est un bouclier pour ceux qui se confient en lui. N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne et que tu ne sois trouvé menteur » (italiques ajoutés). Les paroles de Dieu sont Ses paroles, écrites par des hommes, Ses prophètes (2 Pierre:1:20-21).
« Ainsi donc, puisque nous sommes issus de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, à de l’argent ou à de la pierre, sculptés par l’art et par la main de l’homme » (Actes:17:29). (Actes:17:29, italiques ajoutés).
« Je déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que, si quelqu’un ajoute à ces choses, Dieu lui ajoutera les fléaux décrits dans ce livre : Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, de la ville sainte et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:18-19).
La Bible est la révélation de Dieu à toute l’humanité, et à Lui seul. « Je vous déclare, frères, que l’Évangile que j’ai prêché n’est pas d’après l’homme ; car je ne l’ai pas reçu d’un homme, et il n’est pas d’après l’homme. Car je ne l’ai reçu ni d’un homme, ni d’un maître, mais par la révélation de Jésus-Christ » (Galates:1:11-12).
Qu’en est-il alors d’un film « biblique » ? Comme pour d’autres projets théâtraux, une telle production naît principalement de l’interprétation par le scénariste de ce qui a été écrit dans les Écritures. À cela s’ajoutent les nécessités et les changements liés à la réalisation d’un film, tels que l’intrigue et les dialogues liés à l’intrigue, qui sont manifestement absents de la Bible et qui doivent donc être complétés par le scénariste afin de créer une production théâtrale.
Les descriptions des personnages sont limitées, au mieux, et doivent être ajoutées pour qu’un directeur de casting puisse sélectionner les acteurs. Dans le même ordre d’idées, comment interpréter le Dieu/homme sans péché, Jésus-Christ ? Les attributs parfaits et les caractéristiques justes du Fils de Dieu ne pourraient jamais être représentés par un acteur à l’écran. Lorsqu’une telle idée est incorporée au scénario, le résultat final est, au mieux, une contrefaçon du Christ. En fait, une telle tentative correspond à la définition même du blasphème, puisqu’on s’efforce d’appliquer à Jésus des caractéristiques humaines qui sapent son caractère divin.
J’espère que vous avez compris que tout effort de traduction de la Bible sur un support visuel doit aboutir à une véritable déformation de la Parole de Dieu, et c’est pourquoi de telles tentatives sont condamnées. Pour ceux qui ne comprennent pas ce que j’entends par « déformation » résultant de l’apport de l’homme, la question suivante se pose : « Que croyez-vous vraiment de la Bible ?
Comprenez-vous qu’elle est la communication directe de Dieu à l’humanité ? Vous rendez-vous compte que la Bible est totalement de Lui et vient de Lui ? Comprenez-vous que sans sa révélation divine sur lui-même et sur les êtres qu’il a créés, l’humanité finie et déchue ne dispose que d’opinions, de suppositions, de spéculations et autres au sujet de Jésus-Christ et de l’Évangile du salut ? Ces soi-disant contributions humaines ont conduit à la multitude de religions façonnées par l’homme qui prétendent donner des informations sur Dieu. Croyez-vous que la Parole de Dieu est « inspirée par Dieu » (c’est-à-dire qu’elle est inspirée par Dieu – 2 Timothée:3:15-17) ?
Croyez-vous à l’exhortation de l’apôtre Paul aux Thessaloniciens, inspirée par le Saint-Esprit ? « …la parole de Dieu que vous avez entendue de nous, vous l’avez reçue, non comme une parole d’homme, mais comme la vérité, la parole de Dieu, qui agit efficacement en vous qui croyez » (1 Thessaloniciens: 2:13) ?
Que pensez-vous de Luc:4:4:
« Il est écrit que l’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole de Dieu » (italiques ajoutés) ?
L’apôtre Paul, sous l’inspiration du Saint-Esprit, n’a pas mâché ses mots :
« Je m’étonne que vous vous éloigniez si vite de celui qui vous a appelés à la grâce du Christ, pour passer à un autre Évangile : Ce n’est pas un autre ; mais il y en a qui vous troublent et qui veulent pervertir l’Évangile du Christ. Mais si nous-mêmes, ou un ange du ciel, vous prêchions un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème. Comme nous l’avons déjà dit, je le répète maintenant, si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème » (Galates:1:6-9). (Galates 1:6-9, italiques ajoutés).
Tout croyant en Jésus-Christ doit parvenir à une véritable croyance biblique en sa Parole. Si ce que l’on enseigne à une personne au sujet de Jésus n’est pas conforme à la personne révélée dans les Écritures, ce personnage est un « autre Jésus », un « faux Christ », même si l’acteur est très attachant (2 Corinthiens:11:4, Matthieu:24:24).
Il en va de même pour tous les acteurs représentant des personnages bibliques.
Les films sont peut-être les médias les plus séduisants au monde. J’ai appris en tant que scénariste que la manipulation des émotions du public était la clé du succès au box-office : les faire rire, les faire pleurer, les effrayer, les réjouir, susciter leurs passions, leurs convoitises. En d’autres termes, contrôler leurs émotions. Ce pouvoir de persuasion par le biais du cinéma séduit des croyants qui, normalement, se rendraient compte qu’ils se font piéger par un personnage fictif à l’écran. Le commentaire le plus souvent formulé par ceux qui apprécient la série télévisée est le suivant : « J’aime beaucoup les qualités humaines dont fait preuve le Jésus de l’Élu. Il est si facile de s’identifier à lui ». D’autres ont dit la même chose à propos de leurs « disciples » préférés.
N’oubliez pas que ce qui est présenté dans la Bible provient entièrement du Saint-Esprit. C’est exactement ce que Dieu veut que nous sachions et que nous croyions. C’est ce qui distingue les croyants des soi-disant connaissances spirituelles de l’humanité : « Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité » (Jean:17:17).
Tout ce qui « ajoute » à cette vérité, aussi émouvant et « spirituel » soit-il, est condamné comme ayant corrompu la vérité de Dieu.
On m’a dit que mes écrits et mes prises de position contre les films « bibliques » (Showtime for the Sheep ; et « The Bible According to Hollywood ») arrivaient à un moment où l’industrie cinématographique « soutenait enfin le christianisme » et que, par conséquent, je « m’opposais à la cause du Christ ». Bien que cette objection puisse sembler raisonnable à beaucoup, il s’agit en fait d’une rationalisation qui ne tient pas compte de ce qui se passe inévitablement dans le processus cinématographique de traduction visuelle de la Bible. Elle témoigne également d’une méconnaissance de la culture hollywoodienne, qui n’est pas favorable au christianisme biblique. La seule motivation de Tinsel Town est le box-office – en d’autres termes (dans la version King James), le « lucre sale ». Et comme nous l’enseigne l’Écriture, « l’amour de l’argent est la racine de tous les maux » (1 Timothée 6:10).
Malgré cela, la série « The Chosen » est condamnée par la Bible avant tout parce qu’elle ajoute les idées de l’homme (ses croyances, ses concepts, ses points de vue, ses conceptions, ses images, ses perceptions, ses religions, et surtout ses sentiments, etc. ) à ce que Dieu seul a communiqué. Peu importe la portée de ces ajouts, même la plus petite contribution ne serait pas de Dieu, mais de l’homme.
Pour ceux qui ne voient toujours pas le problème, considérons un programme qui prétend, à grand renfort de publicité, aider les gens à mieux connaître Jésus et à reconnaître les similitudes avec le « Jésus des différentes religions ». Et si le Jésus que l’on nous présente n’était pas le Jésus biblique, mais plutôt un esprit produit dans le ciel ? Supposons qu’il soit le frère spirituel de Lucifer et que sa naissance terrestre ne soit pas le fait d’une vierge, mais qu’elle soit le fruit d’un rapport sexuel avec Marie par son dieu-père qui réside sur une planète proche d’une étoile appelée Kolob ? Et si ce « Jésus » avait travaillé pour devenir un dieu en prenant Marie, sa sœur Marthe et Marie-Madeleine comme épouses, et en produisant ainsi les enfants nécessaires pour qu’il devienne un dieu ? Et la divinité que ce Jésus a atteinte lui a permis de devenir le dieu de ce monde, prenant sa place parmi la multitude de dieux régnant sur de nombreux autres mondes ?
J’espère que vous vous dites : « Ce n’est pas le Jésus que je connais par la Parole de Dieu ! » Pourtant, c’est le « Jésus » auquel croit le producteur exécutif de The Chosen, Derral Eves, ainsi que la plupart des autres producteurs de la série, tels que Ricky Ray Butler et Jeffrey et Neil Harmon. Neil Harmon, cofondateur avec son frère Jeffrey de VidAngel (aujourd’hui ironiquement intitulé AngelStudios – voir Galates 1:8), le distributeur de The Chosen basé dans l’Utah, a déclaré que lui et son frère Jeffrey sont « des membres fidèles de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Nous aimons Jésus et nous aimons notre foi en Christ ».
Si c’était là le Jésus que la série The Chosen nous présente, y aurait-il lieu de s’inquiéter ? Comme certains ont pu le supposer, le Jésus décrit ci-dessus n’est pas le Jésus biblique, mais plutôt le Jésus du mormonisme, de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours et de la foi à laquelle appartiennent de nombreux producteurs de la série. Mais s’agit-il du Jésus de The Chosen ? Jusqu’à présent, les doctrines fondamentales du mormonisme n’ont pas été présentées clairement dans la série. Pourraient-elles l’être ? Oui, mais peut-être pas encore.
Oui, parce que le public de The Chosen a été conditionné à accepter tout ce que le scénariste, le réalisateur et les autres créateurs apportent, sans se soucier apparemment de l’exactitude biblique. Le programme qui a lancé la série, par exemple, était l’histoire de Marie Madeleine qui incluait la mort de son père lorsqu’elle était jeune, son viol par un soldat romain et l’échec de Nicodème lorsqu’il a tenté d’exorciser les démons de la jeune femme. Ces détails ne proviennent pas des Écritures, mais de l’imagination de ceux qui ont contribué au scénario. Pourtant, pour la plupart des spectateurs, dont peu ont lu la Bible, les images qu’ils ont vues ont été reçues comme si elles se trouvaient dans la Bible.
On m’a dit que les films bibliques incitaient les gens à lire la Bible. Mais qu’en est-il vraiment ? Que se passe-t-il lorsqu’ils ne trouvent pas les scènes du film telles que l’histoire de Marie-Madeleine ? En outre, la plupart des gens préfèrent regarder une histoire biblique hautement dramatisée sans se soucier du fait qu’il s’agit d’une fiction plutôt que de lire les paroles mêmes de l’Écriture. La mention « Basé sur une histoire vraie » est suffisante, même si la partie « basé sur » est une fabrication cinématographique.
J’ai interrogé de nombreux croyants qui avaient visionné des films soi-disant bibliques, et bien que la plupart de ces chrétiens connaissaient assez bien la Bible, j’ai été consterné de constater qu’ils croyaient en fait que de nombreuses scènes non bibliques de ces productions se trouvaient dans la Bible .
La difficulté à faire la distinction entre ce que l’on a pu lire dans la Bible et ce que l’on a vu à l’écran dans un film prétendument biblique est l’un des effets néfastes de la présentation visuelle du contenu biblique. Néanmoins, pourquoi un croyant en la Parole de Dieu se remplirait-il la tête de choses qui sont présentées comme bibliques par une société cinématographique, mais qui ne le sont pas ?
Mon commentaire « peut-être pas encore » est lié à la tentative continuelle du mormonisme de se présenter comme fondamentalement chrétien dans sa théologie. Depuis des années, l’organisation s’efforce d’être acceptée comme une dénomination chrétienne parmi d’autres. La seule façon d’y parvenir est que l’Église LDS commence par dissimuler ses croyances fondamentales et par truffer ses productions promotionnelles de toutes sortes de scènes et de personnages non bibliques. Plus ces corruptions sont acceptées, plus la porte s’ouvre à l’introduction de toutes les croyances, y compris les doctrines bizarres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Le fait qu’un scénariste/réalisateur évangélique (Dallas Jenkins) travaille sur The Chosen n’est pas étranger à cette situation. Son interview promotionnelle avec un apologiste mormon est un exemple classique d’œcuménisme obscur, c’est-à-dire qu’il fait de son mieux pour brouiller les pistes entre le christianisme biblique fondamental (qu’il prétend croire) et les enseignements sectaires de Joseph Smith et Brigham Young. Son œcuménisme est clairement exprimé dans ses propres mots :
« J’ai dit que de nombreux membres de la communauté LDS et moi-même aimions le même Jésus. Je le crois toujours. Cela m’a valu beaucoup d’ennuis, mais j’y crois toujours ».
Interrogé par ses disciples sur les jours précédant son retour, Jésus a dit : « Prenez garde que personne ne vous séduise » (Matthieu 24:4).
C’est une description pénétrante des jours que nous vivons, une époque où la « saine doctrine » a pratiquement disparu dans toute la chrétienté (2 Timothée:4:3).
La saine doctrine est le conseil complet et absolu de ce que Dieu a communiqué dans sa Parole. Tout ce que l’homme ajoute à cela dans sa tentative de représenter visuellement la parole de Dieu est une contrefaçon – une tromperie fictive.
Comme je l’ai mentionné au début de cet article, il n’est pas nécessaire de regarder les épisodes de The Chosen pour décider s’ils sont ou non soutenus par la Parole de Dieu. Tout ce qu’un chrétien croyant à la Bible doit entendre, c’est que la série télévisée tente de représenter les histoires et les personnages que l’on trouve dans les Écritures, ce qui aboutit inévitablement à ajouter toutes sortes de contenus à la Bible, dont l’action est clairement condamnée.
Pour ceux qui, malgré tout, s’enthousiasment pour The Chosen tout en prétendant connaître et aimer les Écritures, la série télévisée The Chosen commence par des informations sur Marie Madeleine qui ne se trouvent nulle part dans la Bible, comme nous l’avons indiqué, mais qui sont issues de l’imagination de tous les créateurs du film, des scénaristes au réalisateur, et tout au long de la chaîne de production. Que dire alors des ajouts au dernier épisode de la deuxième saison (bien que l’on trouve des exemples dans toute la série) ? On nous montre que les disciples sont chargés de produire les discours de Jésus (par exemple, contrôler les foules, distribuer des prospectus pour ses événements, monter une scène avec des rideaux pour sa présentation du Sermon sur la montagne).
Les Écritures nous disent-elles que la garde-robe de Jésus pour son apparition sur scène a été choisie par quatre femmes ? Jésus, ainsi que sa mère, s’est-il langui de son beau-père Joseph avant son sermon sur la montagne… ou ailleurs dans les Écritures ? Matthieu, comme on le voit tout au long de la série, était-il continuellement le conseiller en matière de contenu des sermons et des enseignements de Jésus ?
Jésus devait-il répéter avec anxiété sa prédication avant de délivrer ses enseignements à la foule ? Toutes ces choses se retrouvent dans The Chosen. Non seulement elles sont absentes de la Parole de Dieu, mais leur inclusion équivaut à un blasphème, c’est-à-dire à une caractérisation erronée et flagrante du Dieu manifesté dans la chair.
Ceux qui sont attirés par le Jésus des Elus ont été séduits par un personnage qui n’est pas le Dieu/Homme parfait présenté dans la Parole de Dieu, mais plutôt un Christ contrefait par l’homme, dont le ministère a dû être rendu possible par l’apport de ses disciples. Ce n’est pas le Jésus-Christ de la Parole de Dieu, inerrante, infaillible et toute suffisante, inspirée par Dieu. Ceux qui prétendent croire aux Écritures mais qui sont attirés par l’Élu doivent tenir compte de l’avertissement de grande portée de la Bible :
« Car il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes, qui feront de grands signes et des prodiges, au point de séduire, s’il était possible, les élus eux-mêmes. Je vous l’ai déjà dit » (Matthieu:24:24-25).
(Pour plus d’informations sur les problèmes liés à la traduction visuelle de la Bible, nous recommandons « Showtime for the Sheep » et « The Bible According to Hollywood ». Pour les documents relatifs au culte du mormonisme, nous recommandons The God Makers et « Mormon Fiction » [voir l’article de TBC d’août 2003]. Plus important encore, nous recommandons vivement la lecture du Psaume 119:1-176..)
De plus en plus de chrétiens lisent une paraphrase biblique controversée appelée : The Message. Nous lisons dans les premières pages ce qui suit :
The Message est une interprétation contemporaine de la Bible à partir des langues originales, conçue pour présenter le ton, le rythme, les événements et les idées dans un langage de tous les jours.
Le terme contemporain est défini ainsi dans la plupart des dictionnaires:
Qui vit à la même époque que quelqu’un d’autre, que celle où certains événements se produisent.
Qui appartient à l’époque présente, au temps présent
La parole de Dieu au contraire, et dès ses premiers mots, même ses premières lettres, traverse les siècles, et insuffle l’éternité dans nos cœurs. Elle nous met en garde de ce qui est contemporain:
Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. (Romains 12:2)
Quiconque lit cette paraphrase anglophone devrait être en mesure de voir rapidement comment les versets de l’Écriture ont souvent vu leur signification s’obscurcir, ou même être altérée. Des détails importants ont parfois été omis, tandis que des mots et des phrases trompeurs ont souvent été ajoutés. Pourquoi cette soi-disant traduction / paraphrase de la Bible a-t-elle tant de succès, d’où vient-elle, quelles sont les conséquences de son utilisation ?
Immer mehr Christen lesen eine umstrittene Bibelparaphrase namens: The Message. Auf den ersten Seiten lesen wir folgendes:
The Message ist eine zeitgemäße Wiedergabe der Bibel in den Originalsprachen, die so gestaltet ist, dass sie den Ton, den Rhythmus, die Ereignisse und die Ideen in Alltagssprache wiedergibt.
Der Begriff zeitgemäß wird in den meisten Wörterbüchern so definiert:
dem jeweiligen historischen Zeitraum entsprechend
Das Wort Gottes hingegen, und zwar von seinen ersten Worten, ja sogar von seinen ersten Buchstaben an, überdauert die Jahrhunderte und haucht unseren Herzen Ewigkeit ein. Es warnt uns vor dem, was zeitgemäß ist:
Und seid nicht gleichförmig dieser Welt, sondern werdet verwandelt durch die Erneuerung [eures] Sinnes, daß ihr prüfen möget, was der gute und wohlgefällige und vollkommene Wille Gottes ist. Rom 12:2
Jeder, der diese englische Paraphrase liest, sollte schnell erkennen können, dass Verse aus der Heiligen Schrift oft in ihrer sonst klaren Bedeutung verdunkelt oder sogar verändert wurden. Wichtige Details wurden manchmal weggelassen, während oft irreführende Wörter und Sätze hinzugefügt wurden.
Warum hat diese so genannte Bibelübersetzung / Paraphrase so viel Erfolg, woher kommt sie, was sind die Folgen ihrer Verwendung?
En Valais, des évangéliques critiqués pour avoir distribué des bibles dans une école / Article original : La Matinale. / le 28 avril 2023
Des bibles ont été distribuées par des évangéliques lundi au lycée collège de l’abbaye de Saint-Maurice, a appris la RTS. Ce geste a choqué des élèves de l’établissement, des parents, des professeurs, mais aussi l’Etat du Valais.
Le canton a exigé que le recteur du lycée collège transmette un e-mail d’excuses aux élèves. Le Service cantonal de l’enseignement a pris cette mesure dans la journée où il a été informé par la RTS des agissements de l’association Gédéons, spécialisée dans la distribution gratuite de bibles.
Cette organisation chrétienne évangélique aurait également diffusé des témoignages-vidéos de jeunes se disant « sauvés » par la croyance en Dieu.
Pour Jean-Philippe Lonfat, chef du Service cantonal de l’enseignement, ce geste est inadmissible et ne respecte pas les autres religions. « Cette association n’a pas respecté les consignes données. Elle a fait du prosélytisme », a-t-il fustigé vendredi dans La Matinale de la RTS. La permission de donner un Nouveau Testament aux élèves qui le désirent n’équivaut pas à une distribution de bibles, insiste-t-il.
Aucun commentaire de l’association
Jean-Philippe Lonfat dit également comprendre que ce geste ait heurté certaines sensibilités. « Même au secondaire II, les cours de religion n’existent plus ». Il précise encore que les Gédéons n’ont désormais plus leur place au sein de l’école valaisanne.
L’association, contactée, <…> ne fait aucun commentaire. Elle veut d’abord pouvoir s’entretenir avec le recteur du lycée collège de l’abbaye de Saint-Maurice.
A noter que les Gédéons ont déjà fait polémique pour des actions similaires à Fribourg, à Genève et au sein de l’armée suisse.
Romain Carrupt/hkr
Commentaire de Vigi-Sectes
Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. (La Bible, Jean 10:10)
L’intention de Vigi-Sectes en commentant cet article de presse n’est pas de faire des éclats, mais de réagir devant un changement sociétal nuisible qui inverse les valeurs traditionnelles de la Suisse, et devant lequel peux réagissent.
Qu’apprend-t-on du reste du monde?
L’ex-Roumanie athéiste et communiste appelait son dirigeant Ceausescu « notre Dieu laïc ». La Suisse a-t-elle déjà aussi baissé un genou devant un dieu, Laïc?
Il semble que les autorités et la presse reprennent depuis des décennies comme flèches à leur arc des opinions d’athéistes ou de musulmans menant à la déchristianisation et l’athéisme de l’Europe. Ceci n’est pas sans conséquences dans le reste du monde, et ne le sera pas en Suisse non plus.
Elle est Fondée à Boscopel (Wisconsin) en 1899, l’Association internationale de Gédéons, est l’association chrétienne la plus ancienne des Etats-Unis.
Leur distribution de Bible ou NT en l’occurrence ici, a permis de d’assoir les valeurs judéo-chrétiennes salvatrices que notre société a connues. Il est regrettable que différents médias (le 24h aussi) publient des informations factuelles, non suffisamment vérifiées. Les Gédéons ne sont pas une association attachée à une quelconque fédération évangélique.
Historique locale
Le Collège de l’Abbaye de St-Maurice a toujours reçu les Gédéons dans le passé. De par d’autres médias (24h), nous savons que des élèves musulman(e)s se sont sentis « importunés ». Notons toutefois que le Coran respecte l’Injil (le NT).
Nashville: Le berceau américain des Gédéons
Le siège central des Gédéons se trouve actuellement à Nashville (Tennessee), la ville tristement célèbre le 27 mars 2023, lorsqu’une fille transgenre a tué sans merci à l’arme de guerre 6 personnes innocentes dans une école chrétienne. (Il est communément accepté de nommer « garçon transgenre » une fille voulant devenir garçon. Transition souhaitée mais impossible et toujours inaboutie. Nous ne nous soumettrons pas à cet abus de langage, au prix de la vérité.)
Le mode de fonctionnement de la société aux USA comme en Europe se rigidifie sous l’égide de la religion laïque. La Parole de notre Créateur est ainsi de plus en plus mise à la porte des écoles, bien que seule barrière pour rendre à la jeunesse sa vie, sa protection et sa raison.
A l’heure où en Europe, la pornographie est en accès quasi libre pour certains enfants, sur les tablettes / natels de leur parents, et où l’on assiste à des viols et meurtres par des mineurs …
A l’heure où aux USA les meurtres de masse dans les écoles ou supermarchés se multiplient dans une société de plus en plus séculière …
A l’heure où en Suisse, les drogues dévastatrices comme le crack s’implantent à Genève et des drogues dites « douces » seront bientôt en vente libre …
Les jeunes sont livrés à eux même. Quel enseignement pourra arrêter la spirale d’une société rejetant les valeurs vraies de l’évangile.
La Suisse, un pays anciennement chrétien, en prend le pas comme un mouton, ignorant la foi et bénédiction de ses ancêtres fondateurs, et s’apprête assurément à connaître les malheurs que le reste du monde connaît déjà.
Les fruits meurtriers de l’athéisme: Analyse de David Wood (USA)
Dans les années 2014, David Wood, un ex-meurtrier en devenir, nous éclaire par son témoignage sur les conséquences de la folie de son cheminement dans l’athéisme:
Autour de cette boule de gaz chaud se trouve un pathétique grain de poussière cosmique que nous appelons la Terre et, sur toute la Terre, rampent ces faibles, égoïstes et autodestructeurs amas de cellules qui s’illusionnent constamment en pensant que ce qu’ils font est si important, alors que l’univers ne pourrait pas en avoir moins à faire, que vous aimiez votre prochain comme vous-même ou que vous torturiez à mort pour le plaisir, alors autant faire ce que vous avez envie de faire avec le peu de temps dont vous disposez, et qu’allez-vous faire mes amis athées de vos quelques 80 ans ?
Laissez-moi deviner, vous allez aller à l’école pendant un certain temps, puis trouver un emploi, travailler pendant quelques décennies, peut-être fonder une famille en cours de route, puis prendre votre retraite et mourir de vieillesse ou d’une maladie quelconque. C’est très original. Des libres penseurs, hein ?
Croyez-le ou non, certaines personnes ne veulent pas vivre comme du bétail, certaines personnes ne veulent pas suivre ce modèle que nous sommes tous censés suivre sans réfléchir.
Certains préfèrent défoncer la tête d’un homme, tirer dans un théâtre ou marcher dans un couloir d’école en poignardant des gens. Pourquoi ne le voudraient-ils pas ? Parce que c’est mal ? Qui le dit, votre grand-mère ?
Ou devraient-ils essayer de ne pas blesser les gens parce qu’ils ont une valeur intrinsèque ?
Moi qui pensais que les êtres humains n’étaient rien d’autre que des machines à reproduire de l’ADN. La plupart des gens ne veulent pas tuer et massacrer, mais pour ceux qui le veulent, notre civilisation est en train de détruire rapidement toute raison valable qu’ils pourraient avoir de résister à l’envie de tuer et de massacrer. Les jeunes font la queue pour danser sur la musique de leur ADN,
Son témoignage se révèle d’année en année, toujours plus vrai.
(*): Recharger son arme : c’est exactement ce que faisait Audrey Halle, lorsque son carnage a été stoppé dans l’école presbytérienne de Nashville. La transgenre désillusionnée a tué 3 enfants innocents, et 3 adultes dévoués et appréciés de tous dans cette école chrétienne.
Revenons sur la tuerie de la ville de Nashville, le berceau des Gédéons. Nashville est une ville très christianisé. Le détective Michael Collazo et l’officier Rex Engelbert ont éliminé l' »active shooter ». Les personnages politiques ou les policiers n’ont pas honte de leur héritage chrétien et de ses valeurs.
L’officier Rex Engelbert éduqué dans une école chrétienne , a reconnu publiquement la providence divine dans sa présence inhabituelle près de l’école à ce moment précis.
On notera du filmage de sa « body-cam » que son courage et zèle furent exceptionnelles, prenant les devants, il courait pour se mettre en première ligne au risque de sa vie, pour sauver des vies. Il est désormais l’exemple par excellence dans toutes les écoles de Police.
Conclusion: Où est le sectarisme?
Les Gédéons ou l’anti-judéo-christianisme d’une société laïque militante et séculaire teintée d’Islam?
David Wood, par amour de la vérité et par amour des endoctrinés, est aussi un chrétien courageux dénonçant l’athéisme et la secte de l’Islam. La montée en nombre de la religion islamiste dans un pays a toujours une conséquence, la société se tourne avec « innocence », pas à pas, vers ce qui ressemble à la Charia.
Pourquoi se faire porte parole de l’idéologie sectaire la plus meurtrière au monde, ou fermer les yeux sur les fruits de l’athéisme? Pourquoi ternir la distribution gratuite de NT dans une Abbaye et ne pas savoir « guérir » une jeunesse sans direction, dénudée et troublée?
La Bible, le livre inspiré d’en haut, retrace le plan de Dieu avec l’Homme, la promesse de sa venue et la réalisation de cette venue en Christ. Le cantique nationale Suisse retrace la foi judéo-chrétienne de ce pays, pays encore fructueux et béni, et vers lequel se tourne tous les frontaliers.
Que personne ne nous abuse, seule une religion folle, hautaine et intolérante ne peut entendre les Paroles du seul Sauveur.
Jésus a dit :
Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse.
ce site recense une collection de faits, d’opinions et de commentaires de survivants l’Église de Dieu mondiale d’Herbert W. Armstrong, Worldwide Church of God et de ses filles.
« De nombreux lecteurs se souviendront que lorsque le livre de David Robinson a été publié en 1980, il contenait de nombreuses allégations choquantes même pour certains des critiques de longue date d’Herbert W. Armstrong. Aucune accusation n’était plus surprenante que celle trouvée dans le dernier chapitre du livre. Robinson y accuse Herbert W. Armstrong d’avoir entretenu une relation sexuelle intime avec la plus jeune de ses deux filles pendant une période d’environ une décennie, à partir du début des années 1930. L’organisation Armstrong, par le biais de substituts, a tenté d’utiliser les tribunaux pour bloquer la distribution du livre de Robinson, mais a échoué lamentablement (Ambassador Report, Sept 1980). Il est cependant remarquable qu’en essayant d’empêcher la distribution du livre de Robinson, il n’a jamais été affirmé que l’allégation d’inceste était fausse. De même, Dorothy Mattson, la fille cadette d’Herbert W. Armstrong, ne s’est jamais présentée pour nier l’histoire d’inceste (et elle a refusé à plusieurs reprises de répondre aux questions du Rapport à ce sujet). Malgré tout cela, il semble qu’il y ait encore des gens qui préfèrent croire que l’histoire d’inceste a été fabriquée.
Rappelons brièvement les faits. En 1971, Garner Ted Armstrong rend visite à sa jeune sœur Dorothy. Il se doutait depuis longtemps du type de relation que son père et sa sœur entretenaient durant sa jeunesse. Ils discutent autour de quelques verres, puis Ted lui fait part sans détour de ses soupçons. Elle a fait plus qu’admettre ses allégations. Avec candeur, elle a raconté détail après détail choquant.
Pendant plusieurs années, Garner Ted Armstrong garde l’information pour lui. Mais Dorothy ne l’a pas fait. Elle a divulgué les mêmes informations à de nombreuses autres personnes, dont David Antion (le beau-frère de Garner Ted Armstrong) et Lois Chapman (qui avait été mariée à feu Richard Armstrong, le frère aîné de Ted).
L’histoire de Dorothy, telle que racontée à Ted et à d’autres, était qu’Herbert avait commencé à la caresser et à la peloter lourdement en 1933, alors qu’elle avait treize ans, à peu près au même moment où Herbert W. Armstrong prétend maintenant que Dieu l’utilisait pour fonder l’ère moderne de la seule vraie église. Mais il n’a commencé à aller « jusqu’au bout » avec elle que trois ans plus tard. Un jour, Dorothy est rentrée chez elle après un rendez-vous avec un jeune caissier de banque pour informer son père qu’elle venait d’être « à moitié violée ». À sa grande surprise, Herbert est en fait « ravi » de la nouvelle. Herbert décide qu’il est temps de lui montrer comment on fait vraiment. A partir de là, Herbert est allé « jusqu’au bout ». L’année 1936, Dorothy avait 16 ans. Étrangement, Dorothy a affirmé qu’Herbert était devenu par la suite un bon ami de l’employé de banque.
La relation incestueuse a duré des années, mais elle n’était apparemment pas agréable pour les deux parties. Dorothy a raconté à ses amis qu’une fois, dans une chambre d’hôtel, elle a si fortement protesté contre les abus d’Herbert que le directeur a frappé à la porte et a demandé la raison de tout ce bruit. Herbert s’empressa de l’informer que sa « jeune épouse » n’était pas très coopérative en raison de son inexpérience. Satisfait de l’alibi, le manager est parti. Dorothy a affirmé qu’Herbert l’a alors maîtrisée, et après l’avoir attachée au lit et bâillonnée, a commencé à la violer. Il est dommage qu’Herbert ait négligé d’inclure cet incident dans son livre God Speaks Out on the New Morality.
Pendant ces années, en plus de l’emmener dans des voyages d’affaires supposés être liés à l’église ou au ministère, il n’était pas rare qu’Herbert emmène Dorothy danser le vendredi soir. Lors d’une de ces occasions, elle lui demanda s’il s’inquiétait parfois qu’un membre de son église les voit. Il lui répondit que non, parce que, en fait, ils étaient trop stupides pour sortir danser le vendredi soir et qu’il les avait bien entraînés (à respecter le sabbat du vendredi au coucher du soleil au samedi au coucher du soleil).
Ces incidents ne sont qu’une partie de la terrible vérité que Dorothy a racontée à Garner Ted et à d’autres. Malgré les bouleversements de l’église, les disputes avec son père, les problèmes émotionnels personnels et la notoriété considérable de ses propres péchés, Ted ne dit rien du passé honteux de son père. Pas avant 1978.
Cette année-là, au cours d’une discussion animée entre Garner Ted Armstrong et son père, Herbert W. Armstrong a menacé de « détruire » Ted en rendant publiques certaines informations sur sa vie personnelle. Mais Ted a répondu en disant qu’il pouvait détruire HWA avec les informations qu’il avait. Ted a accusé son père en termes très clairs, en criant : « Tu as baisé ma soeur ! » Herbert, choqué par la connaissance de Ted de la relation incestueuse, ne peut que répondre : « Eh bien, il y a eu des moments dans ma vie où je me suis éloigné de Dieu ». La conversation entendue par Benny Sharp, associé de Garner Ted Armstrong, fut la dernière rencontre en face à face entre les deux hommes. Et Ted a depuis raconté comment le regard haineux qu’il a vu dans les yeux de son père lui a fait penser qu’ils ne se reverraient plus jamais.
Comme nous l’avons décrit en détail dans notre numéro de 1977, au début des années 70, Garner Ted Armstrong s’est entiché d’une étudiante de l’Ambassador College. L’affaire qui en a résulté a causé une grande confusion dans les échelons supérieurs de la Worldwide Church of God. L’ancien évangéliste de la Worldwide Church of God David Antion se rappelle comment, à l’époque, il a discuté du problème avec Herbert W. Armstrong. Pendant des années, Antion est resté perplexe devant l’analyse presque freudienne proposée. Herbert W. Armstrong a dit à Antion que Ted fantasmait simplement que la jeune femme était sa propre fille. Cette déclaration n’a eu aucun sens pour Antion jusqu’à des années plus tard. (En passant, il est intéressant de voir comment Ramona a affirmé qu’Herbert W. Armstrong a été, au fil des ans, très jaloux des prouesses sexuelles supposées de Garner Ted Armstrong).
La dernière rencontre entre Garner Ted Armstrong et son père en 1978 n’a pas été la seule fois où Herbert W. Armstrong a avoué l’allégation d’inceste. En 1980, Henry Cornwall, alors un assistant d’Herbert W. Armstrong, a lu le livre de Robinson peu après sa parution et a demandé directement à HWA si le chapitre sur l’inceste était exact. Herbert W. Armstrong lui a répondu que oui. Il a ensuite demandé à Cornwall que sa femme Ramona ne voie pas le livre et n’apprenne pas l’histoire de l’inceste. Malheureusement pour Herbert, Ramona avait déjà une copie du livre et était dans la pièce d’à côté en train d’écouter la discussion Cornwall-Herbert W. Armstrong. Peu de temps après, elle a également confronté Herbert W. Armstrong au sujet de l’allégation d’inceste. Et une fois de plus, Herbert a admis que c’était vrai, mais a supplié et plaidé avec Ramona de ne pas laisser ce fait se mettre en travers de leur mariage. La cause du problème, dit-il, avait été Loma, sa première femme. Compte tenu de la perversité du passé d’Herbert, il n’est pas étonnant que l’amour de Ramona commence à s’étioler.
On ne peut que spéculer sur ce que la première femme d’Herbert, Loma, savait de ce qui s’était passé pendant dix ans entre son mari et sa fille cadette, mais certaines personnes qui étaient alors proches de la famille Armstrong ont remarqué que vers la fin de sa vie, Loma n’était pas en bons termes avec Dorothy et que pendant la dernière année de sa vie, elle semblait avoir perdu toute volonté de vivre. Elle est décédée en 1967 des suites d’une maladie qui, selon de nombreuses personnes, aurait pu être guérie par la science médicale, si elle avait profité de cette aide. Il est intéressant de noter également que la grande préoccupation d’Herbert W. Armstrong pour le tour du monde a commencé juste à cette époque.
Ramona a rapporté à des amis comment les allégations de Robinson ont préoccupé l’esprit d’Herbert W. Armstrong pendant une période considérable. Elle a également rapporté avoir vu une déclaration dactylographiée destinée à être signée par Dorothy. Elle déclarait qu’elle (Dorothy) n’avait jamais eu de relation sexuelle avec son père. Le document était, et nous serions prêts à parier qu’il l’est toujours, non signé. Dorothy sait sans doute que signer une telle déclaration lui coûterait cher financièrement, ce qui lui enlèverait tout moyen de pression sur son père. (Lors d’un récent voyage à Big Sandy, au Texas, Herbert W. Armstrong aurait déclaré que ses filles lui montrent très peu d’affection et ne se soucient que de son argent).
Dorothy a déclaré que sa relation sexuelle avec son père a continué au début des années quarante. En 1943, Herbert a célébré la cérémonie au cours de laquelle Dorothy a épousé Vern Mattson, qui devait peu après servir à l’étranger dans les Marines. Cependant, Dorothy a raconté à des amis comment, au moment de ses fiançailles, Herbert lui a dit que son mariage ne devait pas mettre fin à leur relation spéciale.
Peu après la libération de Vern de l’armée, Herbert est en mesure de lui fournir un emploi au sein de son organisation en pleine expansion. Bien que Dorothy se soit éloignée de l’église de son père vers 1951, Vern a continué son association. Il était le directeur commercial de l’organisation avant l’ère d’Albert Portune.
Qu’est-ce qui l’a poussé à quitter la société Armstrong ? Était-ce alors qu’il a découvert l’horrible vérité sur sa femme et son beau-père ? La citation suivante tirée de la transcription d’une déposition d’Herbert W. Armstrong fournit un indice (l’avocat de Ramona pose une question sur la vente de la maison de Dorothy à la Worldwide Church of God) :
Q : L’a-t-elle vendue à l’église ?
MR. BROWNE : Objection car non pertinent, immatériel et constitutionnellement inadmissible. Les transactions entre des tiers et l’église ne regardent personne dans ce cas particulier et je vous demande de ne pas répondre.
LE TÉMOIN (Herbert W. Armstrong) : Je refuse de répondre.
MR. DECKTER : D’accord. Où lui avez-vous fourni un logement ?
R : Je lui ai fourni un logement depuis, de temps à autre, depuis… Maintenant, attendez une minute que je pense à l’année. Voyons voir, je ne sais pas. Cela a commencé dans les années 1950, depuis que Vern Mattson a démissionné de son poste de directeur commercial de l’église.
Avant de quitter le sujet, un autre extrait de déposition mérite d’être cité. L’avocat de Ramona posait à Herbert W. Armstrong quelques questions de fond concernant sa santé :
Q : Et souffrez-vous d’autres maladies ou problèmes chroniques autres que ceux dont nous avons discuté ?
R : Pas que je sache….. J’ai des difficultés à dormir depuis, oh, laissez-moi voir, depuis 1933.
C’est l’année où Herbert W. Armstrong a commencé à abuser de sa propre fille. Est-ce étonnant qu’il n’ait pas bien dormi depuis ? »
Quels sont (ou seront) les autres « écarts » de l’Église de Hillsong?
Ce n’est pas la Parole de Dieu qui règne chez Hillsong, mais les émotions et le péché toléré (viols, adultères). Le reportage suivant (anglais) de sept 2021 confirme les avertissements de tous les chrétiens qui sont au pieds du SEUL MAÎTRE.
Courrier d’un de nos lecteurs sur les sectes au Benin, au sujet de Jésus-Revient TV et des abominables fausses doctrines de la sécurité conditionnelle et de la perte du salut
Secte : Jésus-Revient TV. Plusieurs gourous, mais l' »évangéliste » béninois Jean Gratien Makounagnon en est une figure majeure, ainsi que l' »apôtre » béninois Abraham. Le prophète Jojapha du Cameroun fait aussi la promotion de ses enseignements, et le Camerounais David de Sion les propage beaucoup également.
Secte évangélique extrêmement dangereuse de par la capacité de ses membres à se déguiser en ministres de justice. Moi-même, qui suis chrétien né de nouveau, lisant quotidiennement la Bible, j’ai été séduit pendant des mois.
Elle prêche un autre Jésus, (2 Corinthiens 11:4) qui serait à la fois le Père, le Fils et le Saint-Esprit, et s’en sert pour justifier le baptême au nom de Jésus, à l’encontre de Matthieu 28:19.
Elle prêche un autre Evangile. Dans le véritable Evangile, on est sauvé uniquement par grâce, par moyen de la foi (Ephésiens 2:8-9).
Le salut est à 100 % l’œuvre de Dieu, et il est donc impossible au croyant né de nouveau de le perdre. Eux prêchent au contraire qu’un chrétien né de nouveau peut aller en enfer à cause des boucles d’oreille, du maquillage, du football, parce qu’il n’a pas reçu leur « baptême », des pantalons pour les femmes, des jeans… Ils pensent qu’un chrétien né de nouveau peut perdre son salut, et même qu’il peut le perdre plein de fois, et qu’il doit faire des efforts pour le conserver. Ils prêchent la sanctification et le dépouillement, mais ce n’est pas la sanctification et le dépouillement qui sauvent, bien qu’elles soient une conséquence du véritable salut.
C’est la foi en Jésus-Christ et Son œuvre. Vous voyez le problème ? Leur doctrine rend orgueilleux, méprisant, conduit à juger ses frères et ses sœurs, assèche le cœur (je l’ai moi-même expérimenté), rend peureux, faible, craintif même de la mort (alors que Jésus est venu nous en délivrer, Hébreux 2:15). Ce n’est pas le respect des commandements qui sauve, c’est le fait de devenir enfant de Dieu. Les commandements sont simplement le chemin pour mieux L’aimer, et mieux aimer son prochain, et nous montrent qu’il nous est impossible d’être juste par notre propre justice. Or eux croient qu’ils peuvent atteindre le respect de tous les commandements de Dieu, et même que c’est la condition pour être sauvé. Ils donnent plein de règles, mais ne donnent pas la force pour les faire (Romains 8:3). C’est l’amour qui nous donne la force de faire de mieux en mieux Ses commandements.
Or, il est difficile de voir de l’amour chez eux, surtout chez leur disciple David de Sion, qui a dit à d’autres « meurs un peu pour voir » (quel enfant de Dieu inspiré par le Saint-Esprit peut parler ainsi ? beaucoup de païens n’oseraient pas !), et qui a osé traiter d’autres chrétiens de « porcs spirituels ». Ils prêchent un évangile de désespoir et de condamnation, sauf pour les « happy few » qui seront entrés dans leur secte et leur auront obéi. De plus, ils semblent verser dans les pratiques occultes et le vaudou, et une de leurs adeptes a été baptisée dans la souffrance (ressemblant fort à un sacrifice satanique aux esprits des eaux). Jésus-Christ TV a dénoncé cela ici : voici leurs vidéos : https://www.youtube.com/watch?v=xUm4Wv7eby0&list=PLlP2VSkGk0tLEFtk5Nhs1nppJX8G06UGS
Je tiens à préciser que je ne les recommande pas car je suis en désaccord avec leurs doctrines. Notamment avec l’idée que le croyant né de nouveau pourrait perdre son salut [ … ]
Cependant, je leur rends grâce de m’avoir ouvert les yeux sur la nature de cette secte, moi qui croyais que c’étaient eux les vrais disciples de Christ Je compte sur vous pour dévoiler leur véritable nature. Il le faut ! Trop de captifs sont encore prisonniers de leurs griffes.
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2022-08-16:
il s’agit d’une secte internationale, ne se cantonnant donc pas uniquement au Bénin, loin de là.
Il y a de plus eu une division récente dans cette secte, entre les partisans de « l’apôtre Abraham », et ceux de « l’évangéliste Jean Gratien ».
Ce texte est une mise en ligne de notre périodique, La RD2010-04
que le prophète qui a eu un songe raconte ce songe, et que celui qui a entendu ma parole rapporte fidèlement ma parole. Pourquoi mêler la paille au froment ? Dit l’Éternel.. Jér. 23:28
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Éditorial
Le pasteur américain Rick Warren fait partie des personnalités les plus influentes aux États-Unis. Il est le fondateur de l’église de Saddleback, en Californie, qui compte 25.000 membres. Son livre Une vie motivée par l’essentiel1s’est vendu à plus de 25 millions d’exemplaires et a été l’outil de la campagne Quarante jours pour l’essentiel utilisé par de nombreuses églises évangéliques en France. Rick Warren a également été choisi par le président Barak Obama pour prononcer la prière lors de son investiture.
Il ne fait nul doute qu’un homme qui suscite autant d’éloges du monde entier, ainsi que ses écrits, mérite toute notre attention, car la Bible nous avertit :
Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. (2Tim. 4:3-4)
Pour ceux qui n’auraient pas lu les livres de Rick Warren ou qui n’en auraient pas fait une étude approfondie, nous reproduisons ici trois analyses du livre, Une vie, une passion, une destinée
par Pierre Oddon, (basée sur la traduction française – « améliorée » – du livre)
un extrait du dernier livre de W. Smith: Une Tromperie Merveilleuse, et Une vie motivée par l’essentiel par Scott Mc Carty qui nous présentent la vraie nature du message de Rick Warren. PS: Les analyses basées sur les versions anglaises du livre dévoilent une terminologie hérétique. Les retouches entre éditions / traductions conduisent à des conclusions plus critique qu’avec la version française ou allemande du livre.
P. de Bernard
Une vie, une passion, une destinée: Étude de Pierre Oddon
Pierre Oddon est auteur, conférencier et membre du comité directeur de Vigi-Sectes.
1. Ma position
Après avoir été personnellement formé — ou déformé —, par mille commentaires, la lecture et l’étude de la Parole de Dieu se sont imposées à moi vers l’âge de 45 ans comme seuls fondements d’une édification solide. Après plus de 20 ans de pratique je pense que c’est la meilleure approche de la Parole de Dieu. Quelques bons commentaires bibliques pourront, après et uniquement après, jouer le rôle de contrôle et d’enrichissement de nos propres découvertes. Je crois profondément que
Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement accompli pour toute bonne œuvre. (2 Tm 3:16-17)
2. Mes réticences
Les livres de recettes du genre de celui de Rick Warren, ne m’intéressent pas:Je ne crois pas aux techniques rapides qui transforment un canasson en cheval de course en 40 jours ni aux conversions qui consistent à « nouer des liens d’amitié avec Dieu » en prenant « un nouveau départ » (p106) qui est censé vous amener au ciel en faisant l’économie de la repentance et de la justification par la foi en Jésus Christ.
Plus on présente ces méthodes comme exceptionnelles, plus elles me paraissent suspectes. La conversion, quoique pas toujours instantanée, est un événement historique, auquel on peut se référer ; comme l’aveugle-né guéri par le Seigneur tous les authentiques croyants peuvent dire :
Je sais une chose, c’est que j’étais aveugle et que maintenant je vois ! (Jn 9);
la croissance spirituelle, quant à elle, me semble devoir suivre les règles divines de la croissance naturelle. Quelqu’un a dit : « si votre foi grandit comme un champignon, elle sera à peu près aussi solide. »
Des milliers de personnes assurent avoir été bénies par la lecture de ce livre répandu à plus de 25 millions d’exemplaires. Soit ! Mais qu’appelle-t-on au juste « bénédiction » ? Il y a des millions de personnes qui affirment avoir été bénies par la lecture des livres des Témoins de Jéhovah : de nombreux fumeurs ne fument plus ; des adultères ne trompent plus leurs femmes etc… et ces fruits sont incontestables. Ce n’est pas pour autant qu’ils démontrent le bien fondé des enseignements des Témoins de Jéhovah !
3. Quitter la liberté pour l’esclavage
Dans un autre de ses livres RW (pour Rick Warren) précise :
« Tous ceux qui désirent adhérer doivent suivre un cours pour se préparer à devenir membres, et ils doivent signer un contrat d’alliance. Les membres s’engagent par là à participer financièrement, à servir dans le cadre d’un ministère, à partager leur foi, et à suivre les responsables… Ceux qui ne respectent pas ce contrat d’alliance perdent la qualité de membres … » (The Purpose Driven Church, page 54, trad. Libre).
Vous êtes donc prévenus. Voici les possibles résultats de votre lecture :
• Vous quitterez votre assemblée pour signer « un contrat d’alliance » dans une « Église RW ». Vous ne quitterez pas votre assemblée parce qu’elle est infidèle à la Parole de Dieu, mais seulement parce qu’elle n’accepte pas le livre et les méthodes de RW… Vous pourrez aussi susciter une division dans votre église locale et diviser les enfants de Dieu rassemblés au lieu de réunir les enfants de Dieu dispersés (Cf. Jn 11:52).
Cela ne vous gêne-t-il pas quelque part ? Le fait qu’un livre, quel qu’il soit, supplante la Parole de Dieu, est pourtant un indicateur qui ne trompe pas.
• Vous devrez, obligatoirement, accepter une formation alors que vous ne participez peut-être pas aux études bibliques de votre église. Pourquoi ?
• Vous devrez, obligatoirement, remplacer votre participation volontaire à la collecte hebdomadaire de l’Église (1 Co 16.2) par un gros chèque représentant le 10% de vos revenus. Si cela est si bon pourquoi ne le faites-vous pas aujourd’hui sans y être forcé par un contrat signé ? (cf p 76).
• Vous allez vous engager à ne rien critiquer du système RW pour rester dans « l’unité ecclésiale », alors qu’aujourd’hui vous ne vous privez pas de critiquer votre assemblée. Pourquoi ?
• Vous allez vous engager par écrit à suivre ces nouveaux responsables que vous ne connaissez pas alors que vous avez peut-être été incapable de vous soumettre à vos actuels dirigeants. Pourquoi ? Que s’est-il donc passé ?
Avant de vous engager dans cette voie d’esclavage je vous conseille de vous placer devant le Seigneur dans la prière et de lire attentivement, et plusieurs fois, l’épître aux Galates… Et en particulier ce verset :
« Christ nous a placés dans la liberté en nous affranchissant; tenez-vous donc fermes, et ne soyez pas de nouveau retenus sous un joug de servitude. » (Ga 5.1)
… par un homme … ou par un système.
4. Je jette l’éponge
Pressé par plusieurs demandes j’ai profité de quelques jours de vacances pour entreprendre une lecture a priori facile et longue, qui s’est avérée finalement longue et fastidieuse à cause des constants contrôles et réflexions auxquels les affirmations de RW m’ont contraint.
Plutôt que de passer le reste de mes vacances à lire le livre en entier je déclare forfait au chapitre 13 car il n’est pas indispensable de boire un tonneau entier de vinaigre pour se rendre compte que ce n’est pas du bon vin. Heureusement que je n’avais pas signé le pacte [!] demandé en page 10 car j’aurais du boire le contenu du tonneau jusqu’à la dernière goutte. (Ps 15.4)
Les remarques qui suivent ne concernent donc que les 13 premiers chapitres et l’Appendice 2 auquel la page 9 renvoie.
5. À qui RW s’adresse-t-il ?
J’ai été très gêné par une ambiguïté constante car, au tiers du volume, je ne sais toujours pas à qui ce livre s’adresse : Aux chrétiens (= convertis) ou aux non-chrétiens (= non convertis).
Une réponse simple est de dire : « aux deux » ! Rassurez-vous, j’y ai pensé, mais cette imprécision est très regrettable car elle génère un flou et un malaise ; je n’ai pas trouvé, dans l’enseignement de RW, une différence nette entre une personne convertie et une personne inconvertie : les conseils donnés semblent être pour tous indifféremment.
Sur 40 chapitres d’un livre de 350 pages qui a la prétention de présenter « le plan prodigieux de Dieu pour vous » (p. 4 de couverture), n’y a-t-il aucune place pour la proclamation claire de l’évangile ? N’y a-t-il aucune place pour un chapitre qui nous parlerait de la réconciliation avec Dieu par la foi au sang répandu à Golgotha ? Un chapitre qui établirait clairement les bases d’un nouveau départ ? Un « avant » et un « après » ?
Ainsi les premiers chapitres pourraient traiter le thème du salut puis, dans une progression logique, le thème de la vie chrétienne. Mais il n’en est pas ainsi. Vu l’érudition de RW et sa maîtrise des techniques de communication, il est difficile de penser que c’est un oubli, il ne reste donc que la possibilité d’une volonté arrêtée et cela m’interpelle profondément.
Si l’enseignement donné est pour des personnes converties, « mortes et ressuscitées avec Christ », marchant par l’Esprit, le livre peut générer quelques progrès dans le chemin de la sanctification et de la consécration, car il contient de bonnes choses et des idées intéressantes.
Si l’enseignement est pour des personnes non converties « mortes dans leurs fautes et leurs péchés », alors l’enseignement donné fait croire que le salut est par les œuvres (pratiques, techniques, méditations, nouveau départ …) et c’est une immense tromperie. Soyons clairs : l’homme naturel le plus aimable n’est pas un « ami de Dieu » mais un « ennemi de Dieu » (Rom 5:10)
On comprend bien qu’on ne peut appliquer des promesses ou des exhortations à des personnes inconverties alors qu’elles s’adressent à des enfants de Dieu !
POURTANT CETTE AMBIGUITE CONSTANTE M’APPARAIT COMME UNE CARACTERISTIQUE FONDAMENTALE DU LIVRE ET DU MESSAGE
Dans un livre qui prétend être un cheminement de la mort à la vie, je n’ai pas trouvé — dans les 13 premiers chapitres — une notion claire de la perdition de l’homme, de la nécessité de la conversion et de la repentance, de l’acceptation personnelle de Jésus comme Sauveur, de la nécessaire réconciliation avec Dieu par l’œuvre de la croix.
Pourtant, de beaux versets bibliques, sont parfois cités mais je doute qu’ils permettent au lecteur inconverti de comprendre qu’il est perdu et qu’il a besoin d’un Sauveur.
Bien que mentionnée au moins 2 fois la croix de Jésus Christ apparaît plus comme un fait historique lointain qu’un passage obligé actuel pour le salut personnel. Le livre présente des techniques pour se rapprocher de Dieu et devenir l’ami de Dieu (p 93ss), que vous soyez converti ou pas, votre vie doit être une adoration constante, car « c’est l’idéal de Dieu » (p 95)
Dans l’encadré initial il est écrit : « Le Seigneur désire ardemment que vous découvriez la vie qu’il a prévue pour vous – ici sur terre et pour toujours dans l’éternité » (p5) et « Ce livre vous aidera à comprendre pourquoi vous vivez », (p 4 de couverture) ; il s’adresse donc à des inconvertis.
Mais tout de suite après
« C’est un guide de vie chrétienne pour les chrétiens du XXIème siècle » (page 4 de couverture) ;
Il s’adresse donc à des convertis : L’ambiguïté est établie en principe.
6. Citations de la Bible
La présentation ne facilite pas le contrôle
Volontaire ou pas la présentation du livre est un obstacle pour la vérification du bien-fondé des citations :
Les références ne sont, ni à la suite des citations, ni en bas de page, ni en fin de chapitre, mais en fin de volume. Cela montre, certes, qu’il y a beaucoup de versets cités, mais c’est aussi une complication pour celui qui, chaque fois, veut contrôler le texte exact.
De la même façon vous ne pouvez pas savoir (sans contrôler à la fin du livre) quelle traduction est utilisée, ni si c’est une traduction littérale ou paraphrasée.
Approche inductive ou déductive ?
« Le meilleur moyen de comprendre le plan de Dieu pour votre vie consiste à laisser les Écritures parler d’elles-mêmes. Aussi la Bible est-elle citée constamment dans cet ouvrage … » (p 9)
Cette approche, annoncée « inductive », est un principe excellent mais je ne l’ai pas vue appliquée dans ce livre. De très nombreuses fois j’ai constaté que les citations de la Bible ne servaient qu’à étayer les affirmations de l’auteur, ce que RW reconnaît par ailleurs (Approche déductive) (Voir un peu plus bas le paragraphe « changement de principe »)
Voici un exemple:
« Apporter du plaisir à Dieu s’appelle l’adoration » (p68) Cette nouvelle définition n’est pas le résultat ou l’aboutissement d’une étude biblique sur cette question : c’est une affirmation gratuite de l’auteur.
Un verset est cité pour appuyer la déclaration : « Le plaisir de l’Eternel est en ceux qui le craignent, en ceux qui s’attendent à sa bonté ». Mais en quoi cela démontre-t-il l’affirmation de RW ?
Pourtant cette « définition » très personnelle est développée maintes fois et est considérée comme définitivement établie:
– L’adoration est un mode de vie (p69) – Si vous dédiez votre travail au Seigneur… votre tâche deviendra un acte d’adoration (p 72) – Tout acte d’obéissance constitue une manifestation d’adoration (p 77) – Le cœur de l’adoration est la soumission (p 81)
La véritable adoration … se produit quand vous vous offrez totalement au Seigneur (p 82) (converti ou inconverti ?)
Pourtant une bien meilleure « définition » de l’adoration est donnée (p 77), mais cette fois seulement en rapport avec la louange :
« Nous louons le Seigneur pour ce qu’il est et nous le remercions pour ce qu’il a fait »
Je pense qu’il y a un mélange volontaire entre 2 notions liées aux mots grecs utilisés par l’Esprit de Dieu dans le NT: l’adoration (En grec : se prosterner, faire le chien couchant devant … Mt 4.10 etc.) et rendre culte/servir (Rm 12.1 etc.) qui est utilisé pour toutes sortes de services.
Des raisons pas raisonnables (p 345)
« Au départ, lorsqu’elle a été écrite, la Bible a compté onze mille deux-cents-quatre-vingts termes hébreux, araméens et grecs, alors qu’une traduction française classique n’en contient qu’environ 6000. Donc des nuances et des aspects du sens originel du texte peuvent nous échapper »
Ces déclarations me paraissent fantaisistes. l’impressionnante précision des 11.280 termes employés pourrait se discuter lorsque l’on connaît la complexité de la reconstitution des textes originaux à partir des différentes sources disponibles.
De plus, la langue française possède environ 100.000 mots; la traduction « en français courant » a fait un effort de simplification – par rapport aux traductions courantes – en se limitant à environ 30.000 mots. Une seule traduction fait exception:la Bible « en français fondamental »:Elle réalise « l’exploit » de faire une traduction compréhensible en utilisant seulement 3.500 mots. Que, dans cette édition destinée à des personnes peu lettrées, on perde la richesse de l’original, j’accepte; mais, pour les autres, le problème est inverse:Quel terme employer alors que l’unique terme hébreu correspond à plusieurs possibilités en français ?
Mais ce qui est plus étonnant, c’est qu’on fasse la somme des termes de 3 langues sources différentes pour la comparer à la somme des termes d’une seule langue cible ! Ce n’est pas sérieux. Si, avec le même genre de méthode, pour avoir un ordre de grandeur, on divise les 11.280 termes par 3, on arrive à 4.000 mots en moyenne pour les langues sources, (ce qui est certes inexact, le grec étant plus riche que l’hébreu) c’est à dire 1/3 de moins que le nombre – largement minoré – de la langue cible ! Et, sur ces mêmes bases fragiles d’analyse, la conclusion deviendrait le contraire de ce qui était affirmé. On pourrait, par exemple, écrire : « compte tenu de la richesse des langues cibles par rapport aux langues originales, nous pouvons donner plus de nuances que n’en comportaient les textes originaux ». Mais sont-ce là des approches acceptables ? Je ne le pense pas.
Changement de principe ? (p 345)
« Je n’ai pas toujours cité la totalité du verset, mais je me suis concentré sur le membre de phrase APPROPRIE, suivant en cela le modèle de Jésus et des apôtres qui reprenaient ainsi des passages de l’Ancien Testament. Ils citaient souvent une seule phrase POUR ETAYER LEURS PROPOS ».
Il est vrai que le Seigneur et les apôtres inspirés ont parfois cité des parties de verset de façon quelque peu déroutante. C’était dans la dépendance de l’Esprit de Dieu, mais lorsque j’expose les règles de l’herméneutique je ne présente pas cela comme une règle générale à appliquer, mais comme une exception au principe évident de citations faites dans leur contexte. Ne pas en tenir compte c’est la porte ouverte à toutes sortes d’excès, la possibilité de pouvoir justifier n’importe quoi.
Illustrons la méthode par un exemple: (sans rapport avec l’ouvrage de RW)
Affirmation (fausse) :
Pendant le temps de l’Église l’homme est justifié en accomplissant la loi de Dieu.
Le verset pour étayer :
« Ce sont ceux qui accomplissent la loi qui seront justifiés » (Rom. 2:13)
Ajoutez un renvoi en fin d’ouvrage (pour que vous ne puissiez pas vérifier immédiatement que le verset cité est en Romains 2 (et que la conclusion du chapitre est exactement l’inverse) et vous avez tous les ingrédients pour manipuler qui vous voulez.
Après avoir donné le bon conseil de « laisser les Écritures parler d’elles-mêmes » (p 9) RW présente un principe qui « fait parler l’Écriture » pour étayer ses propos (p 345) ! Cela génère une légitime suspicion.
Utilisation de plusieurs traductions (p 345)
Je suis loin d’être contre le principe de l’utilisation de différentes traductions, puisque j’en ai 40 sur mon bureau et que je les consulte très souvent ; néanmoins il y a des règles à respecter. J’aurais préféré qu’on n’utilise qu’une seule traduction et que, quand c’est indispensable pour mieux comprendre le sens, on utilise une version différente nommément citée, voire une traduction personnelle sur l’original. J’ai connu la méthode d’utilisation discutable de différentes traductions dans les écrits des « Témoins de Jéhovah » avant la parution de LEUR traduction en 1974: c’était clairement une technique sophistiquée pour étayer leurs fausses doctrines.
Exemple : Emploi de l’expression « rendre hommage » (Darby) s’il s’agit de Jésus et du verbe « adorer » (Segond) s’il s’agit de Dieu le Père, alors qu’il s’agit du même mot grec rendu différemment, et de façon récurrente, dans leurs traductions respectives.
Traduction littérale … DE L’ANGLAIS!
Lorsque, par exemple, vous trouvez en page 23 un verset cité en italique avec la mention « (Traduction littérale) » plusieurs penseront qu’il s’agit d’une transcription du texte original. Loin de là ! Si vous allez à la page … 345 vous apprendrez que c’est la traduction littérale DU TEXTE ANGLAIS utilisé par RW, lui-même étant déjà une traduction très libre, paraphrasée, du texte original:
« Toutefois, lorsqu’aucune des traductions (françaises) ne rendaient le SENS du texte anglais, nous avons simplement traduit littéralement [LE TEXTE DE RW ET NON LA BIBLE], en précisant dans les notes traduction littérale » (p 346).
Ne pensez-vous pas que cela peut tromper des lecteurs ?
On peut aussi se poser la question pourquoi aucune des 4 traductions françaises sélectionnées, considérées comme les meilleures parmi de nombreuses autres, ne rendent pas LE SENS du texte anglais de RW ? Poser la question c’est y répondre : Parce que le texte de RW n’est pas le texte de la Parole de Dieu.
Exemple page 93 :
« Il m’est difficile de comprendre que Dieu veut de moi pour ami intime, mais la Bible nous garantit : C’est un Dieu qui désire passionnément entretenir des relations avec toi »
J’ai de la peine à reconnaître ce soit-disant verset dans la traduction Darby reconnue comme littérale :
« Car l’Éternel dont le nom est Jaloux est un Dieu jaloux » (Ex 34:14).
Cette déclaration est faite dans un contexte d’idolâtrie profonde et de prostitution spirituelle. RW nous explique son principe de traduction (p 345) :
« j’ai délibérément employé des paraphrases qui vous aideront à voir la vérité de Dieu avec une nouvelle fraîcheur ».
Est-ce bien sûr ?
De plus il y a des personnes inconverties qui lisent cela puisque, p.106, RW fait clairement allusion à elles et leur conseille, non pas de se réconcilier avec Dieu par la repentance et la foi en Jésus-Christ, mais « … de prendre un nouveau départ : souvenez-vous que la balle est dans votre camp. Vous serez aussi proche de Dieu que vous choisirez de l’être ».
Ceci est faux, sauf si le pécheur repentant s’humilie devant Dieu et devient une nouvelle création en Jésus Christ.
7. Acceptable ?
La seconde mort du Christ vivant aux siècles des siècles ?
« Si vous voulez savoir à quel point vous comptez pour Dieu, regardez Christ, les bras ouverts sur la croix, et écoutez-le vous dire : « Je t’aime à ce point là ! JE PREFERE ENCORE MOURIR QUE VIVRE SANS TOI » (p 83)
(C’est moi qui met en majuscules).
Celui qui a offert sa précieuse vie, une fois pour toutes (Hb 10:10) ne l’offrira pas une seconde fois, ni pour vous ni pour un autre : il viendra seulement pour vous juger si vous n’avez pas cru (2 Th 1:8) ;
« Dieu donc, ayant passé par-dessus les temps de l’ignorance, ORDONNE maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent; parce qu’il a établi un jour auquel il doit juger en justice la terre habitée, par l’homme qu’il a destiné à cela, de quoi il a donné une preuve certaine à tous, l’ayant ressuscité d’entre les morts ». (Ac 17.30-31)
Des mantras chrétiens ?
« S’entraîner à rester dans la présence de Dieu est un ART, une habitude que vous pouvez développer »
et des mantras sont proposés :
« vous choisissez une brève formule ou une courte phrase qui peuvent être répétées à Jésus dans un souffle » (p 95).
Nous sommes ici dans les techniques orientales, utilisées aussi par le catholicisme.
Non merci, je n’ai pas besoin de lire la suite : C’est du vinaigre !
Ma communion avec le Père et avec son Fils Jésus Christ (1 Jn 1:3-4) m’amène à parler de nombreuses fois au Seigneur chaque jour, non pas comme une technique pour goûter la présence de Dieu, mais comme la conséquence naturelle de ma relation avec Dieu, de ma liberté d’enfant devant son Père.
Ni le salut par les œuvres, ni la communion par les œuvres ne trouvent une approbation dans la Parole de Dieu; ce sont des valeurs inversées.
8. En conclusion
Malgré les nombreuses bonnes choses que ce livre contient, l’orientation générale et le message général ne sont pas bons ; c’est bien le même esprit que celui des églises émergentes et en particulier de l’enseignement de Brian McLaren2.
Ce livre trouve bien sa place parmi les différentes techniques proposées par les différentes religions pour essayer de s’approcher de Dieu mais il édulcore et parfois voile le message de l’évangile que Paul prêchait partout (1 Co 15:1-4). Dans ses adieux aux anciens d’Éphèse Paul peut dire :
« Je n’ai rien caché des choses qui étaient profitables, en sorte que je ne vous eusse pas prêché et enseigné publiquement et dans les maisons, insistant et auprès des Juifs et auprès des Grecs sur la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ. » (Ac 20.20-21)
En aucun cas les mots de Paul ne peuvent s’appliquer à RW et au message de son livre. J’en déconseille donc la lecture ; il y a tellement mieux !
La religion voudrait être un chemin vers Dieu
L’Évangile est le chemin du Dieu Sauveur vers l’homme
Jamais la religion n’a sauvé personne
Techniques et pratiques restent vaines pour Dieu
Seul le sang répandu sur la croix par Jésus
Peut sauver à jamais celui qui est perdu.
P. Oddon
Une vie motivée par l’essentiel : pourquoi suis-je sur terre ? Étude de Scott McCarty
Scott McCarty est co-fondateur du CIFEM3, Grenoble, auteur et pionnier évangéliste. Les personnes qui souhaiteraient obtenir le travail de Scott McCarty et ses annotations en marge de l’ouvrage en question (sur des polycopiés) peuvent nous contacter.
Pourquoi cette évaluation ?
Les phénomènes que représentent Rick Warren et son église The Saddleback Church m’étaient connus de nom seulement via la presse; ils me sont désormais plus familiers à travers la lecture assidue du livre du frère Warren, Une Vie Motivée par l’Essentiel.
Au début de cet été un frère de la région parisienne que je connais depuis les années 70 me téléphona pour savoir si je connaissais le livre. Ma réponse étant négative, il m’en envoya une copie me demandant de « l’évaluer », parce qu’il était perturbé par le caractère et le contenu du livre de Warren, lequel fait « un tabac » (des millions d’exemplaires vendus) partout dans le monde; la France et son église locale sont ses soucis majeurs. Le magazine TIME aux États-Unis a désigné Warren comme une des 100 personnes les plus influentes dans le pays ! Cela signifie sûrement que Warren est « quelqu’un » et qu’il faut prendre en compte ce qu’il dit et écrit. Or, mon ami théoricien au CEA à Paris s’interrogeait sur le contenu du livre quand on le compare avec le Nouveau Testament.
Il sait que je suis diplômé en Grec koinè, ayant aussi étudié l’hébreu (4 ans) aux États-Unis, puis à Jérusalem. De plus il me sait doté d’une éducation théologique solide me permettant de lire ce livre et d’infirmer ou de confirmer ses craintes.
Pour évaluer l’écrit d’un autre, il faut connaître un peu le sujet en l’ayant étudié soi-même (c’est mon cas depuis 1958).
Évaluer = critiquer (sens littéraire) impose certaines exigences :
• Une connaissance du sujet. • Une objectivité = neutralité autant que possible. • Un espace dans le temps sans pression ni date d’échéance. • Une authentique expérience de la vie (sauvé à 16 ans en 1953, puis ayant travaillé dans le « monde » aux États-Unis et en France; engagement actif dans la prédication de la Parole de Dieu depuis 1955; missionnaire en Europe francophone depuis 1968). • Une absence de crainte du « qu’en dira-t-on ? » • Une capacité à donner à l’auteur le bienfait du doute sur des points secondaires. • Un désir que « le produit » aide le corps de Christ dans son évaluation du livre et dans son éventuelle utilisation.
Ai-je réussi à remplir les exigences que je me suis fixées ? Le Seigneur est juge, et je m’en remets à Lui. En tout cas j’ai prié afin d’être juste car une évaluation peut soit brouiller, soit éclairer le lecteur.
Permettez-moi aussi d’ajouter que je suis peut-être mieux positionné pour « évaluer » ce livre qu’un Français, parce que je suis Américain (vivant en France depuis 1971) et que je comprends bien la mentalité, l’enthousiasme et le but de Rick Warren. Bien des fois j’ai souri face à une expression ou une idée venant tout droit de l’American Way of Life et du monde évangélique américain en général. Si l’on ne comprend pas d’où vient Warren, son arrière-plan, son éducation, et son but, on risque d’être taxé d’anti-américanisme primaire, un simpliste négatif, ou incompétent sur les plans linguistique et théologique.
Quelle approche appliquer ?
La quasi-totalité des « évaluations » sont faites par quelques paragraphes, ou bien juste une page ou deux ciblant quelques points saillants. Je crois fortement que le Seigneur m’a fait comprendre que pour ce livre, cette « méthode » ne pourrait pas suffire.
Donc que faire ?
Une méthode claire, définie et juste m’est venue à l’esprit. Elle me protège des critiques selon lesquelles j’aurais ôté de leurs contextes une phrase, un mot, une référence biblique. Les photocopies attachées à cette introduction (autour de 340 pages du livre) l’illustrent sans ambiguïté. Elle est très simple, inductive, et j’espère fiable.
J’ai fait mes commentaires dans les marges, tout au long du livre, donc tout est dit dans le contexte.
Ainsi le lecteur peut lire Warren et moi-même en même temps. Pas de tricherie possible, sauf par inadvertance de ma part. Je ne plaide pas l’infaillibilité, mais j’ai essayé d’être juste. Car pour moi l’intégrité de Dieu Tri-Un, de Sa parole, et des principes néo-testamentaires au sujet de la vie chrétienne ont été attaqués. J’ai passé 50 heures ou plus pendant les 4 semaines de mon étude de ce livre. Il est évident que l’étroitesse des marges ne pouvaient recevoir toutes mes réflexions et évaluations. Il aurait fallu écrire un livre sur le livre !
Dans la vie le choix suivant s’impose:
suis-je théocentrique dans ma façon de concevoir et de vivre ma vie ou suis-je anthropocentrique ? Autrement dit, est-ce que je regarde d’En Haut, avec les conceptions de Dieu, vers le bas en direction de l’humanité ou est-ce que je regarde horizontalement l’humanité pour en extraire mes conceptions de Dieu et en déduire la vie qu’Il pourrait exiger ? L’individu qui possède une base théocentrique de la vie s’occupe des besoins et des douleurs-tragédies de l’humanité qu’il perçoit autour de lui, cf., Matthieu 18 avec Jean 17:4; Romains 9:1-3; 12:1-2; 2 Corinthiens 5:14-15:
Car l’amour du Christ nous étreint, en ce que nous avons jugé ceci, que si un est mort pour tous, tous donc sont morts, … il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité.
À l’inverse, celui qui a une vision anthropocentrique ne « s’occupe » pas correctement des affaires de Dieu, et donc l’humanisme adamique règne en maître.
En conséquence, les principes qui ont servi de guide dans ma lecture du livre de Warren ont été: Actes 17:11; Apocalypse 22:18–20 (le principe qui s’y trouve); Romains 11:36:
C’est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles! Amen!
Un résumé de points considérés comme essentiels:
Je vais partager ici en vrac un échantillon des faiblesses, voire les dangers, de certains propos précis de l’auteur. Vous trouverez mes commentaires in-situ dans les marges du livre de R. Warren, et vous pourrez juger par vous-mêmes de la valeur de mes «drapeaux rouges». Les soulignements en couleur dans le livre sont ma façon de dire que j’accepte de tout cœur ce que Warren propose sur un point précis. Il est évident que je n’ai pas souligné ou surligné chaque phrase du livre :
• C’est à la fin de la lecture du chapitre 40 que j’ai été saisi par le courant de fond de ce livre. Dans la deuxième moitié du livre, Warren emploie assez souvent le mot « profil » et cela froissait mon esprit sans qu’il me soit possible de dire pourquoi, jusqu’à ce que je réalise qu’il s’agit d’un terme du « marketing américain ».
• Il a pour objet de déterminer la physionomie mentale d’un individu au regard de ses aptitudes à réussir dans la vie. Et c’est là le principe philosophique qui sous-tend tout ce livre : réussir, réussir selon l’idéal américain. Ainsi le but chrétien est de réussir la vie spirituelle selon les critères de la réussite professionnelle humaine américaine, le tout habillé d’une « spiritualité » de consommation typiquement américaine. Pour cela, il existe aux USA une multitude de cours «comment réussir…».
• Warren donne sa recette. Pour moi, en tant qu’américain, voilà le fond philosophique du livre. Je n’accuse pas Warren d’agir / d’écrire toujours consciemment et volontairement de cette façon, mais les chrétiens américains, donc lui, sont SI imprégnés du vrai monde, subtilement bercé par le Malin (1 Jean 5:19), que le christianisme évangélique américain et « the americain way of life » ne font qu’un. Les preuves de cela se trouvent à la pelle dans le livre. Il faut connaître l’âme américaine, et ce n’est pas en faisant quelques années d’études là-bas qu’on la connaît; on est né avec, toute l’éducation est ainsi construite, la superficialité pénètre tout, le «succès» est à l’ordre du jour. Ce livre en souffre. C’est un livre d’humanisme « chrétien ». La vie de disciple est réduite à des formules et étapes dont la réussite est garantie (ce mot n’est peut-être pas utilisé mais le « parfum » en est partout).
• Le travail de contrôle de l’éditeur (soit américain, soit français, ou des deux) manque cruellement car il y a partout trop d’inepties sur le plan doctrinal, théologique ou psychologique. En prenant le livre tel quel, trop de gens iront tôt ou tard à la catastrophe à cause du décalage entre l’enseignement de Warren et celui du N.T. C’est hallucinant de proposer aux lecteurs la réussite en 40 jours avec la montagne de formules, étapes, phrases à apprendre. Soit l’indigestion, soit le découragement, soit l’orgueil en seront le résultat. La vie de disciple ainsi décrite dans ce livre se compare, pour moi, aux agriculteurs français du sud-ouest qui « gavent » leurs canards en un temps court pour qu’ils aient une belle apparence et un certain poids. C’est la politique de consommation fast food américaine: mangez sans trop vous poser de questions sur ce qui il y a dedans, et vous aurez une bonne santé sans trop dépenser !!
• Warren affirme trop souvent un principe comme vrai, donc comme facile et automatique, si le lecteur suit ses étapes. L’esprit aiguisé reconnaît vite la supercherie. Tactique dangereuse et un peu malhonnête. La fin visée ne justifie pas toujours ou rarement les moyens.
• Parfois Warren commet la faute même qu’il condamne quelques phrases auparavant ! Cela m’a sidéré. Il n’est pas toujours consistant ni logique. Les contradictions par rapport à la Bible sont trop nombreuses.
• J’ai été troublé par l’équivalence chez Warren des concepts «aisance / capacité» et «homme doué», lorsqu’il parlait des dons spirituels. Toute cette question de dons spirituels chez lui me désoriente (heureusement j’avais déjà personnellement étudié et avais écrit sur le sujet; cela me permet de pouvoir dénicher ses erreurs). Trop compliqué, peu clair, trop général.
• A cause de ma formation linguistique et doctrinale, je suis toujours très éveillé lorsqu’on utilise les mots « traduction littérale »4 concernant un verset ou un passage biblique. Trafiquer le texte biblique est un péché — point à la ligne ! Je n’ai trouvé qu’une seule soi-disant « traduction littérale » sur toutes les 27 étudiées avec minutie. Je ne sais pas si l’on peut employer le terme « blasphème » dans ce cas, mais je suis tenté par l’utilisation du terme. Warren a inventé des textes grecs bibliques qui n’existent même pas; donc ses « traductions » (sic) sont une création de son imagination. C’est de la fausse doctrine semée à travers cette duperie. Avec sa « réputation » de grand aux États-Unis, les ignorants et les crédules vont, en lisant ce livre, baser leur vie chrétienne sur des chimères ! Qui pourrait recommander ce livre avec la plus grave des lacunes : trafiquer les Saintes Écritures ? Je constate avec tristesse que même des « grands noms évangéliques américains » considérés comme des autorités, font de la publicité pour ce livre; cela montre qu’ils n’ont pas lu le livre avec discernement. Quelle menace pour la communauté évangélique, et singulièrement la communauté évangélique française qui a trop l’habitude d’emboîter le pas aux Américains.
• Je me lance en croisade contre quiconque touche à l’intégrité textuelle de ma Bible !
• Warren étant talentueux, c’est un communicateur hors pair et un vendeur né; il est doué avec le verbe. L’emballage est de qualité (sic) mais le contenu n’est pas toujours de la bonne nourriture. Toutefois, si ce livre est une image vraie de ses talents d’étudiant de la Bible, que le Seigneur ait pitié de ceux qui l’écoutent régulièrement ! Lorsque je lis un livre qui affirme vouloir améliorer / changer ma pauvre vie, j’attends des doses d’inspiration venant du Saint-Esprit lequel, en tant qu’auteur, ne trahit jamais son texte. Ce livre essaie d’informer mais il n’inspire pas, car la vraie inspiration est ancrée seulement dans la Vérité écrite. Cette caractéristique manque trop dans ce livre. Je sais fort bien que certains, voire beaucoup, témoigneront de ce que ce livre a réveillé leur vie. Cela ne change rien quant aux lacunes dangereuses du livre.
• Trop de généralisations et des inexactitudes offertes comme des vérités absolues que personne ne doit mettre en doute ! C’est cela qu’attend le chrétien moyen américain et peut-être tout autre lecteur où qu’il se trouve. « Dites-moi ce que je veux entendre et croire, soyez simple et pas trop compliqué, car je ne veux pas être obligé de réfléchir trop dans le cadre de mon étude personnelle de la Bible»
• Je ne plaisante pas du tout, et cette maladie a gagné des églises en France.
• Lorsque, dans certains passages, R. Warren condamne tous les livres qui avancent des solutions toutes faites, on est confondu car c’est ce qu’il fait sans sourciller ! Il y a quelque chose qui ne va pas.
• Il conseille même de faire des exercices spirituels par nos propres forces, lorsque seulement le Saint-Esprit peut les faire en nous.
• Sa discussion sur les talents proprement humains et les dons spirituels est un véritable mélange des deux, ce qui conduit à une confusion totale. Les pauvres gens qui n’ont pas beaucoup d’enseignement biblique sur la différence vont s’y perdre.
• Je suis choqué et très déçu par son ton exclusif, presque impérieux, lorsqu’il martèle page après page que ses « cinq objectifs » sont véritablement la voie de Seigneur, et qu’en les appliquant tout ira bien.
• J’ai l’impression que le Seigneur Jésus-Christ a dû prendre le siège arrière dans ce livre. En tapant ce commentaire, j’essaie de traduire l’impression que me laisse ce livre: C’est surtout la place importante qu’occupe le « vous »: vous devrez faire ceci et cela pour réussir. On mentionne, bien entendu, l’Esprit, mais Son rôle semble être négligeable.
• Lorsqu’on lit le Nouveau Testament le péché est partout, même parmi les chrétiens; regardez les épîtres de Paul qui en parlent librement mais qui donnent des solutions fiables. Warren a écrit un livre « rose » où tout va bien, donc il faut seulement faire mieux, de victoire en victoire en suivant aveuglément son programme. Comment régler des péchés ? Et la repentance ? C’est vrai qu’il parle longuement de la tentation, mais …
• J’ai trouvé sa façon de réduire la conversion uniquement à un acte de foi désincarné totalement anti-biblique, mais cela est américain. Où est la vraie repentance ? Et que faire avec Actes 20:21 ? Sur une même page il s’adresse aux païens puis aux convertis; parfois je ne savais pas exactement à qui il s’adressait. En tout cas l’Évangile n’est pas du tout (ou pas suffisamment ?) expliqué. Quelle confusion pour le lecteur néophyte !
• Comme ce livre semble avoir toutes les réponses et toutes les solutions, comment vivre la vie de disciple ? Un proche ami théologien m’a dit qu’il craint que ce livre ne remplace la Bible comme livre d’étude !
• L’exhortation à prier le Saint-Esprit, entendue dans une grande partie du monde évangélique et répétée dans ce livre, prouve pour moi que Warren n’a pas assez étudié sa Bible. Si je ne me trompe, il n’existe aucune prière au Saint-Esprit dans le Nouveau-Testament. Mon étude inductive du livre de l’Apocalypse où nous trouvons au Ciel l’adoration du Père et de l’Agneau a extrait 15 doxologies ou prières d’adoration, 9 sont dirigées uniquement au Père, 3 à l’Agneau, et 3 au Père et à l’Agneau ensemble. Pas de prière au Saint-Esprit! Comment peut-on avoir confiance en l’enseignement de RW sur la vie chrétienne, s’il ne comprend pas l’enseignement biblique sur la Trinité, la base de tout ?
Je base ma vie de prière sur le N.T. Nous avons le droit selon Jean 16:13 – 15 de demander au Père et au Fils que l’Esprit fasse ceci ou cela selon les volontés des Deux premiers, mais la prière et le chant au Saint-Esprit ne se trouvent pas dans le N.T., autant que je sache.
Quelques suggestions en guise de conclusion:
1. Il me semble que la prudence doit être de rigueur quant à la distribution de ce livre.
Cela veut dire qu’il ne doit en aucun cas être semé à tout vent. Sans une certaine éducation doctrinale et une bonne dose de discernement, le lecteur moyen risque d’absorber de mauvaises pilules «doctrinales» et pratiques qui à la longue lui feront énormément de mal. Je suis heureux de n’avoir pas eu ce genre de livre après ma conversion en 1953, car naïf comme je l’étais, un nouveau-né prêt à avaler un peu tout ce qui passait au nom de Jésus, je serais parti sur une fausse route. Une vie délicieuse avec le Maître de l’univers aurait été réduite en formules ! C’est dommage que les apôtres n’aient pas écrit leurs livres comme des œuvres de formules !
2. La vie chrétienne ne se réduit pas aux cinq objectifs fixés par Warren.
Cette vie est simple et compliquée en même temps, et il ne faut pas se tromper. Elle n’est surtout pas un paquet de cinq automatismes, et cela pour la simple raison que notre pèlerinage ici-bas se passe avec Une Personne Unique et notre relation avec Lui n’est mécanique pour rien au monde.
3. Warren parle d’un pèlerinage de 40 jours avec lui comme témoin, puis à la fin il propose que le lecteur étudie un chapitre par semaine. Cela fait 40 semaines ! Il faut qu’il décide ce qu’il veut. Effectivement il se peut que, dans certaines situations très limitées, ce livre puisse, peut-être, être étudié dans des groupes avec une très stricte surveillance, à condition que les leaders de ces groupes aient déjà relevé toutes les erreurs, voire mensonges, pour les dénoncer pendant l’étude. Ceci n’est pas en fin de compte une très bonne façon de procéder. Peut-être un responsable ou ancien pourrait-il prendre des titres-sujets du livre en vue d’étoffer son propre enseignement biblique, puis de prêcher et/ou enseigner les résultats. Il serait sage de ne pas enseigner les 40 chapitres tels quels.
4. Je ne peux pas recommander ce livre au grand public. Même sa présence dans les mains des responsables peu ancrés dans la bonne doctrine est un danger considérable. Je connais des frères en responsabilité qui ont déjà fait fausse route. La lecture des 300 pages attachées à cette introduction soutient largement mon refus de recommandation.
5. La vie chrétienne, si riche et enrichissante, n’est pas compliquée si l’individu suit le texte du N.T., mais elle n’est pas « cheap=bon marché ». La brader par rapport à Son Auteur est un acte de lèse- majesté. Notre frère doit revoir sa copie.
Étudier ce livre comme j’ai dû le faire pour travailler d’une manière soignée, et j’espère honnête, m’a fatigué et souvent découragé. Pourquoi ? Surveiller chaque phrase d’un livre n’est pas une tâche joyeuse, surtout lorsque l’auteur se donne comme le champion du «comment», alors qu’il y a trop d’erreurs et de faussetés. C’est terrible à dire, mais Daniel 5:25-28 me semble le mot final.
Voici l’écriture qui a été tracée: Compté, compté, pesé, et divisé. Et voici l’explication de ces mots. Compté: Dieu a compté ton règne, et y a mis fin. Pesé: Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé léger. Divisé: Ton royaume sera divisé, et donne aux Mèdes et aux Perses.
Que le Seigneur ait pitié de ceux qui ont avalé sans discernement le contenu de ce livre ou qui se sont dit, « Je ne prendrai que le bon. » C’est illusoire de penser de la sorte, car je connais déjà des frères qui acceptent ce livre et en l’acceptant démontrent qu’ils manquaient de discernement.
En relisant quelques pages de RW, je constate que je n’ai pas commenté dans les marges tout ce qui ne va pas dans ce livre. Toutefois, il y en a suffisamment pour signaler à l’individu ayant un esprit ouvert à la vérité que le loup semble s’habiller en mouton !
Un peu de levain fait lever toute la pâte. (Gal 5:9)
Ayant été un membre actif du Nouvel-Âge, j’ai immédiatement reconnu les sérieuses implications de celui-ci dans le mouvement purpose driven ( Motivé par l’essentiel) de Rick Warren. Me sentant appelé à mettre en garde l’Église contre une telle confusion spirituelle venant de ses enseignements, j’ai immédiatement quitté mon travail pour écrire Deceived on purpose6 (Trompé sur l’essentiel): Ce livre met à jour les implications du Nouvel-Âge dans ce mouvement.
Je n’ai pas qualifié Rick Warren, ni son mouvement, d’Églises de Nouvel-Âge, mais j’ai relevé les implications de celui-ci dans leurs enseignements, et les dangers qui en résultent pour l’Église.
Parce que les apologistes de Saddleback ont dénaturé mes avertissements, et parce que mes inquiétudes se sont intensifiées depuis ce livre, j’ai écrit une suite. Voici résumées brièvement mes dix préoccupations fondamentales.
1) Warren cite des dirigeants du Nouvel-Âge:
Au troisième chapitre d’ « une vie motivée par l’essentiel », Rick Warren introduit ses thèmes «espoir» et «objectif», il choisit contre tout entendement de les présenter en citant le Dr. Bernie Siegel7:
Celui-ci est un leader vétéran du Nouvel-Âge qui se vante publiquement d’avoir accepté un esprit-guide nommé George!
Il est clair que les lecteurs ne s’attendent pas à ce que Dieu ait inspiré Warren pour introduire ces thèmes en faisant référence à la «sagesse» de Bernie Siegel, un auteur et leader du mouvement du Nouvel-Âge. La Bible nous met en garde contre cette sagesse venant du monde et non de Dieu, qui peut faire tomber les croyants comme les incroyants, et les induire en erreur:
Cette sagesse n’est point celle d’en haut, mais elle est terrestre, charnelle, diabolique. … pensez plutôt à ne rien faire qui soit pour votre frère une pierre d’achoppement ou une occasion de chute. (Jacques 3:15, Romains 14:13b)
2) Rick Warren répand un faux message du Nouvel-Âge: « Dieu est en tout »8
Parmi les quinze différentes versions (anglaises) de la Bible que Rick Warren a utilisé dans son livre, il choisit de citer Éphésiens 4:6 dans une nouvelle traduction, la New Century Version (NCV) qui présente Dieu comme étant «en» tout, de la manière panthéistique du Nouvel-Âge. Selon ses dirigeants, cet enseignement est fondamental pour le Nouvel-Âge / Nouvelle Spiritualité. Il choisit une version qui a potentiellement induit en erreur des millions de lecteurs vers cette doctrine clé du Nouvel-Âge selon laquelle Dieu est «en» tout. Warren écrit:
La Bible dit: « Il règne sur tout et est omniprésent et est en tout» 9
Cela déforme complètement ce que l’apôtre Paul dit dans Éphésiens 4:6. Dans ces lettres, Paul n’écrit pas à l’ensemble du monde… Il indique clairement qu’il écrit aux « saints qui sont à Éphèse et aux fidèles en Jésus-Christ.» (Eph. 1:1) Selon une traduction correcte, Dieu n’est pas en tout le monde ni en tout, mais l’Esprit de Dieu habite seulement en ceux qui ont vraiment accepté Jésus-Christ comme leur Seigneur et Sauveur (Jean 14:15-17; Actes 5:3). Paul ne dit pas que Dieu est présent dans les non-croyants.
Comparez la (NCV) citée par Rick Warren (Il … est en tout) et la version la Darby ou la NBS:
• (Darby) Il …est au-dessus de tout, et partout, et en nous tous.• (NBS ) Il … est au-dessus de tous, par tous et en tous.10
3) Rick Warren et la traduction « The Message »:
Rick Warren cite la version The Message (d’Eugene Peterson) dans son livre plus que n’importe quelle autre version de la Bible. The Message est teintée d’implications avec le Nouvel-Âge. Dans son premier chapitre, cinq des versets cités viennent de celle-ci. Warren affirme que c’est une paraphrase de la Bible, mais il écrit souvent « la Bible dit »… lorsqu’il la cite. Voici un des nombreux exemples des implications du Nouvel-Âge dans le ‘Notre Père’. La où la plupart des traductions lisent « sur la terre comme au ciel », Peterson insère la phrase occulte :
Ce qui est en haut comme ce qui est en bas (Angl.: as above, so below).
La signification de cette maxime mystique occulte est révélée dans le livre As Above, So Below, un livre publié en 1992 par les éditeurs du Journal du Nouvel-Âge. Le rédacteur en chef Ronald S. Miller décrit comment cette maxime occulte /magique exprime la « vérité fondamentale sur l’univers » c.-à-d. l’enseignement que « nous sommes tous un » parce que Dieu est « immanent » ou « en » tout le monde et en tout. Miller écrit:
« Il y a des milliers d’années dans l’Égypte ancienne, le grand maître alchimiste Hermès Trismégiste, qu’on croit être un contemporain du prophète hébreu Abraham, a proclamé cette vérité fondamentale sur l’univers: »Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut: et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. » Cette maxime implique que le Dieu transcendant au-delà de l’univers physique et le Dieu immanent en nous-mêmes, sont un. Le Ciel et la Terre, esprit et matière, l’invisible et les mondes visibles forment une unité à laquelle nous sommes intimement liés. »
Miller continue en citant le chercheur Reshad Field:
« Ce qui est ‘en haut comme ce qui est en bas’ signifie que deux mondes sont instantanément perçus comme étant ‘un’ lorsque nous réalisons notre unité essentielle avec Dieu l’Unique et la multitude, le temps avec l’éternité, tout est Un. »
Cette expression vient du début de « La Table d’Émeraude » et englobe tout le système de la magie traditionnelle et moderne qui a été dans une formulation cryptique inscrite sur la tablette par Hermès Trismégiste. Tous les systèmes de magie se sont réclamés de fonctionner par cette formule.
«Ce qui est en haut est identique à ce qui est en bas… l’univers est le même que Dieu, Dieu est le même que l’homme. »
La plupart des références sur internet ou des écrits contenant cette maxime, décrivent ces termes comme ayant une source occulte / mystique / du Nouvel-Âge / ésotérique / magique.
Un tel enseignement est contraire à ce que la Bible enseigne: nous sommes « un » en Jésus-Christ lorsque nous nous repentons de nos péchés et l’acceptons comme notre Seigneur et Sauveur. Galates 3:26-28 stipule:
Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus Christ; vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus Christ.
4) Une vision déformée de la prophétie biblique:
Dans son livre, Rick Warren déconseille fortement l’étude de la prophétie. Il affirme que Jésus dit aux disciples:
Les détails de mon retour ne doivent pas vous inquiéter.
Contrairement à ce que Warren écrit, Jésus dit à ses disciples sur le mont des Oliviers que la compréhension des détails de son retour est très importante, il donne à ses disciples les enseignements prophétiques nécessaires afin qu’ils ne soient pas trompés à la fin des temps. Il prévient qu’il y aura de faux prophètes et de faux enseignements cherchant à troubler les détails de son retour. Il avertit afin qu’aucun de ses disciples, qu’aucun d’entre nous, ne se méprennent lors de l’arrivée de l’Antichrist. Il commence son long discours prophétique en disant,
« Prenez garde que personne ne vous séduise. »
et le termine en les avertissant:
« Veillez donc » , « Soyez sur vos gardes ». (Mat. 24:4,42,44)
Ayant abandonné le Nouvel-Âge, je trouve cette affirmation de Rick Warren sur le retour de Jésus très troublante: « les détails de mon retour ne doivent pas vous inquiéter ». Ces détails ont joué un rôle dans ma conversion: J’ai appris en lisant la Bible qu’un faux Christ se pointe à l’horizon et que j’en avais été un disciple pendant plusieurs années sans le savoir. La Bible étant claire et faisant autorité, j’ai pu un jour comprendre comment j’avais été trompé sur le vrai Jésus et Son vrai retour. En comprenant qu’il existe un faux Christ contrefaisant le vrai, j’étais alors en mesure de renoncer à celui-ci et de remettre ma vie à Christ.
5) Rick Warren et John Marks Templeton:
Rick Warren s’est prêté à son insu aux «objectifs» des sympathisants du Nouvel-Âge, comme John M. Templeton. Wayne Dyer – collègue d’un dirigeant du Nouvel-Âge (Neale Donald Walsch), enseigne à la télévision les principes de la Nouvelle Spiritualité à un public américain sans méfiance. Son sujet est The power of intention and purpose. Pendant que Dyer présentait habilement cette « Nouvelle Spiritualité » en parlant de la puissance de l’ « objectif », Rick Warren devait juger un « pouvoir de l’objectif » lors du concours de rédaction pour la Fondation Templeton (mouvement du Nouvel-Âge). John Templeton, avec ses enseignements massivement orientés vers le Nouvel-Âge et la métaphysique, croit en une ‘divinité partagée’ entre Dieu et l’humanité.
6) l’influence de Robert Schuller11 sur Rick Warren:
J’ai découvert que Rick Warren a été grandement influencé par Robert Schuller et qu’il a fréquemment utilisé de ses expressions, sans pour autant les lui attribuer. En 2004, lors de la promotion de son « Institut pour la réussite de direction d’Église », Schuller a affirmé que Warren était diplômé de son Institut. En outre,… le 4 avril 2004 , lors de l’émission the hour of power12, Schuller a décrit Warren comment étant venu à son Institut à chaque fois. Et la femme de Rick Warren, Kay, a été cité dans un article de Christianity Today disant que:
« Schuller a eu une profonde influence sur Rick. »
En lisant les anciens écrits de Schuller, cela est vite confirmé… Voici l’un des nombreux exemples : Dans son livre de 1982 Self-Esteem: The New Reformation (Estime de soi: la nouvelle réforme), Schuller écrit:
«Notre survie même en tant qu’espèce dépend de l’espoir. Et sans espoir, nous allons perdre l’espérance/foi de pouvoir s’en sortir (en anglais: hope & cope).
Vingt ans plus tard, Rick Warren écrit:
« L’espoir est aussi essentiel à notre vie que l’air et l’eau, pour tenir bon, il nous faut avoir une raison d’espérer ». (en anglais: hope & cope).
Un autre exemple se trouve dans la conclusion de son livre de 1995 L’Église motivée par l’essentiel :
« Acceptez le défi de devenir une église ‘motivée par l’essentiel’ , les plus grandes églises de l’histoire sont encore à bâtir ».
Cette déclaration est presque une citation littérale du livre de Schuller de 1986 « Votre Église a un avenir fantastique » qui cite un pasteur en disant:.
« Il y a dix ans, j’ai entendu le Dr Robert Schuller dire lors de sa conférence de leadership, ‘Les plus grandes des églises dans le monde sont encore à bâtir’ ».
Ce ne sont que deux des nombreux exemples où Rick Warren utilise, mais sans les citer, les écrits de Schuller… Plus je lis Schuller, plus je suis choqué de voir combien de raisonnements / idées / références / mots / termes / expressions et citations de Rick Warren, semblent être directement inspirés par les écrits et enseignements de Schuller.
7) La « nouvelle réforme » de Rick Warren & Robert Schuller et « le rêve de Dieu »:
La proposition de Rick Warren de « Nouvelle Réforme » et le God’s Dream (Rêve de Dieu) – un global P.E.A.C.E Plan (plan de paix mondiale) – sont étonnamment semblables à la « Nouvelle réforme » et « le rêve de Dieu » proposé par Robert Schuller pour « racheter la société ». La seule vraie différence est que Schuller l’a proposé vingt ans plus tôt dans son livre Self-Esteem: The New Reformation. Pour accomplir sa « nouvelle Réforme » dans l’Église, Schuller invoque fréquemment la métaphore du «rêve de Dieu» pour décrire «le grand plan de Dieu pour racheter la société. » Vingt ans plus tard, Warren proclamait aussi la « Nouvelle Réformation » dans l’Église. Pour mener à bien celle-ci, Warren a également invoqué la même métaphore. Warren décrit son nouveau Reformation P.E.A.C.E Plan comme le « rêve de Dieu » pour vous et le Monde. Il s’avère qu’il ressemble au PEACE Plan proposé par Neale Donald Walsch :… Conformément à l’engagement de Schuller de quarante ans pour son église, Rick Warren s’est aussi engagé pour quarante ans envers la communauté de Saddleback. Il a «cultivé» sa méga-Église fidèlement en implémentant tout ce qu’il avait appris de Schuller. Enfin, le concept de « rêve de Dieu » de Schuller est utilisé pour inspirer des millions de chrétiens à suivre le projet en 5 points P.E.A.C.E de Warren pour « changer le monde », un P.E.A.C.E Plan qui, sur papier, ressemble au PEACE Plan en 5 points proposé par Neale Donald Walsch et son « dieu » du Nouvel-Âge.
8) Le Nouvel-Âge accueille à bras ouvert la Nouvelle Réforme de Schuller:
Dans le livre de Neale Donald Walsch, paru en 2002, The New Revelations, Walsch loue le ministère de Robert Schuller et applaudit son appel pour une « Nouvelle Réforme ». Walsch décrit comment lui et son « dieu » en appellent aussi à une « Nouvelle Réforme ».
En fait, il félicite Schuller et croit que la Nouvelle Réforme peut fusionner avec son plan, pour aider à combler le fossé entre l’Église chrétienne et les enseignements du Nouvel-Âge/ Nouvelle Spiritualité. Il présente également sa nouvelle réforme sous la forme d’un Plan de PAIX (PEACE) en 5 points sous forme d’un acronyme, un peu comme le plan de PAIX (P.E.A.C.E) de Rick Warren en 5 points.
Dans Les nouvelles révélations: Une conversation avec Dieu, Walsch, lors une conversation avec son « dieu », déclare:
« Le révérend Robert H. Schuller, le serviteur Chrétien américain qui a fondé la célèbre Cathédrale de Cristal…a déclaré il y a vingt ans dans son livre ‘Self-Esteem: The New Reformation’ dont nous avons besoin est une seconde réforme au sein de l’Église, pour la faire dévier de son message de peur et de culpabilité, de vengeance, de damnation, vers une théologie de l’estime de soi. »
Walsch cite Schuller:
« l’église a profondément failli a générer cette qualité humaine qui se trouve chez ceux qui transforment notre monde en une société sûre et saine. »
Walsch continue sa conversation avec son « dieu » ainsi:
« M. Schuller a poursuivi en suggérant que les chrétiens sincères et les gens d’église peuvent trouver un point de départ théologique en vue d’un accord universel, s’ils peuvent reconnaître le droit universel et la nécessité absolue de chacun d’être traité avec un immense respect, simplement parce qu’il ou elle est un être humain! »
Walsch appelle ensuite Schuller un «ministre extraordinaire» et le cite à nouveau en disant:
«En tant que chrétien, théologien et homme d’Église dans la tradition réformée, je dois croire qu’il est possible pour l’église d’exister, même s’il se peut qu’elle soit une grave erreur en substance, stratégie, style ou esprit. »
Walsch ajoute:
« Mais, [Schuller] a dit, en fin de compte »les théologiens doivent avoir leur standards internationaux, universels, inter-confessionnaux, interculturels, interraciaux.: Rev Schuller a été profondément perspicace dans ses observations et incroyablement courageux à les rendre publics. J’espère qu’il est fier de lui! Je suggère que la déclaration suivante: »Nous sommes tous un. Notre chemin n’est pas le meilleur, mais simplement un autre. » soit un standard de théologie pour ces organisations internationales, universelles, interconfessionnelles, interculturelles.
Cela peut devenir l’évangile d’une Nouvelle Spiritualité.
Je ne crois pas en une pure coïncidence lorsque que Neale Donald Walsch, Robert Schuller et Rick Warren lancent de même un appel pour une nouvelle réforme.
Je ne crois pas non plus que ce soit une coïncidence de voir Walsch et son « dieu » s’identifier à Schuller et de proposer la Réforme de Schuller comme un prototype de son plan P.E.A.C.E.
Enfin, je ne crois pas non plus que ce soit une coïncidence quand Warren a également utilisé la Réforme de Schuller comme prototype de son plan P.E.A.C.E et que le Nouvel-Âge comme Warren ont mis au point un plan PEACE en 5 étapes, pour encourager leurs appels communs pour une nouvelle réforme.
D’autres dirigeants du Nouvel-Âge, comme Bernie Siegel et Gerald Jampolsky ont également fait l’éloge de Robert Schuller et approuvent ses écrits et enseignements. Jampolsky et Schuller ont réciproquement approuvés leurs livres. Dans son livre Self-Esteem: The New Reformation, Schuller cite favorablement Jampolsky et fait l’éloge de ce dirigeant du Nouvel-Âge pour pour sa «théologie profonde. »
Or, c’est Jampolsky qui m’a introduit à l’enseignement A Course in Miracle (Un Cours En Miracles) quand j’étais dans le Nouvel-Âge.
Je devais découvrir par la suite, à mon grand étonnement, que ce même cours était donné en 1985 dans la Cathédrale de Cristal de Schuller. J’apprenais que Schuller est en relation continue avec son «cher ami» Gerald Jampolsky, depuis les années 80 jusqu’à nos jours.
Il n’est pas étonnant que Bernie Siegel – un responsable du Nouvel-Âge, cité par Rick Warren dans son livre, ait été un membre de longue date du comité des conseillers du cours de Jampolsky A Course in Miracle à la base du New Age Attitudinal Healing Centers.
9) Les conséquences de l’influence Schuller sur Rick Warren:
Il est devenu évident pour moi que Rick Warren a intégré graduellement les plans Robert Schuller et ses enseignements dans l’Église Évangélique, que ce soit par « le rêve de Dieu », Dieu « en » tout, la « Nouvelle Réforme», ou d’autres choses …
Il semblait que l’un des objectifs non déclarés de Rick Warren était de populariser les enseignements de Robert Schuller dans l’aile traditionnellement «fondamentaliste» de l’Église.
Beaucoup de croyants qui semblent faire confiance à Rick Warren ne font pourtant pas confiance à Robert Schuller.
La séduction magique de « Rick Warren » semble être en mesure de faire accepter les enseignements de Robert Schuller aux croyants qui, autrement, ne les auraient jamais acceptés, venant de Schuller. Pourtant, le fondement spirituel du modèle purpose driven peut être trouvé dans les écrits et enseignements du ministère de Schuller pendant cinquante ans.
Pendant que Warren et d’autres dirigeants ou organisations chrétiennes forgent de nouvelles alliances Purpose-Driven autour du monde, le véritable architecte est tranquillement assis dans son bureau à la Cathédral de Cristal.
J’ai trouvé très ironique que des pasteurs évangéliques apprennent ou parlent à l’Institut Schuller de direction d’Église qui marchent, pendant que le cours A Course in Miracle (Nouvel-Âge) avait lieu également. Apparemment, ces pasteurs pensaient que Schuller savait ce qu’il faisait, parce qu’il avait une grande église « qui marche », et ils en voulaient une aussi.
10) Une préoccupation sérieuse – Un avertissement sobre:
J’ai conclu mon livre précédant en soulignant qu’il n’est pas trop tard pour Rick Warren de reconnaître qu’il a été influencé par Robert Schuller et par les enseignements du Nouvel-Âge. Ceux-ci visent à faire dériver l’Église vers une Nouvelle Spiritualité. Warren pourrait ouvrir les yeux de beaucoup s’il commençait à exposer les différences entre le christianisme biblique et les enseignements trompeurs du Nouvel-Âge et de cette nouvelle Spiritualité. C’est un sobre avertissement concernant Rick Warren et d’autres responsables chrétiens qui continuent à dénier la menace bien réelle de cette séduction spirituelle pernicieuse, mettant sérieusement en danger beaucoup de ceux qui leurs font confiance.
… Malheureusement, si ceux-ci tombent dans la toile du Nouvel-Âge, plutôt que de la mettre en lumière, ils entraîneront dans leur chute de nombreuses personnes sincères.
Ce sera l’aveugle conduisant l’aveugle, car ils s’enfoncent de plus en plus dans le fossé trompeur du Nouvel-Âge et de sa nouvelle spiritualité. Les chrétiens sans discernement, qui pensent être sur «la voie étroite » et préparer le retour de Christ, découvriront trop tard avoir été en fait sur le chemin large, en train de préparer la voie de l’Antichrist.
Il n’est pas trop tard pour que chacun soit prévenu et mis en garde contre cette tromperie sans que la personne de Rick Warren soit attaquée personnellement. Lorsque mon livre Deceived on Purpose a été publié en août 2004, je savais que le livre serait controversé.
Les implications du Nouvel-Âge abordées, en particulier l’influence de Robert Schuller sur Rick Warren, n’avaient pas à ma connaissance, été soulevées auparavant.
Comme déjà mentionné, mes craintes ne concernent pas des problèmes personnels (Matthieu 18) entre Rick Warren et moi-même. Le livre de Warren ayant été vendu et distribué à des millions de personnes, j’ai approché Warren et ses lecteurs dans cette même arène publique. Mes observations restent respectueuses et soutenues par l’Écriture et des sources primaires.
Dans son précédent livre « l’Église. Une passion, une vision » , Warren a écrit:
« J’essaie d’apprendre des critiques. »
C’est pourquoi, j’avais espéré qu’il considérerait sérieusement les implications du Nouvel-Âge, que j’avais mises en évidence dans son modèle « Motivé par l’essentiel ».
• Allait-il commencer à voir ce que le Nouvel-Âge faisait vraiment ?
• Allait-il faire quelques ajustements dans sa façon de présenter les choses ?
• Allait-il reconnaître la nécessité de protéger l’Église du Nouvel-Âge et de la Nouvelle Spiritualité ?
En fin de compte, mon analyse « Trompé dans l’essentiel » n’était pas centrée sur la personne de Rick Warren, mais concernait bien les projets de notre adversaire spirituel, celui que la Bible appelle Satan et « le dieu de ce monde» (2 Corinthiens 4:4).
l’adversaire utilise les dirigeants d’églises sans discernement comme Robert Schuller, Rick Warren et d’autres pour atteindre ses objectifs habilement conçus: Le Nouvel-Âge & la Nouvelle Spiritualité.
Warren et son personnel de Saddleback allaient-il reconnaître à quel point ils étaient utilisés ?
Et qu’allait être leur réponse à mon livre, s’il y en a une ? il n’a pas fallu attendre longtemps…
Warren Smith (ne pas confondre avec Rick Warren)
Ndlr: La suite de ce 2ème ouvrage de W. Smith montre que Saddleback ne put fournir de réponses profondes aux problèmes cités, ni faire d’ajustements. Pire encore, Warren a été sans pitié à l’égard d’un de ses fidèles défenseurs, qui a documenté sans le savoir ses liens avec des éléments du Nouvel-Âge.
2 Voir mon étude sur « Réinventer l’Église » de Brian McLaren sur http://www.vigi-sectes.org
3 Centre d’Information et de Formation à l’Evangélisation et à la Mission
4 Ndlr : Par traduction littérale, les traducteurs français entendaient « traduction littérale de l’anglais » (cf analyse de Pierre Oddon sur le sujet).
5 Titre original: A Wonderful Deception, The Further New Age Implications of the Emerging Purpose Driven Movement: Lighthouse Trails Publishing . http://www.lighthousetrails.com
7 Ce docteur Siegel ne cache pas avoir invité en lui, un esprit qui s’appelle George, et qui le sert à chaque instant. Dans ce même chapitre Rick Warren dit que Job et Esaïe, des auteurs de la Bible, inspirés, sont dépressifs. On fait donc place au serviteur du démon, un spiritiste, et on continue comme il se doit, en rejetant comme malade ceux que le Seigneur a choisis pour nous enseigner !
8Voir la version originale en anglais. La version française reprend la BFC: Dieu règne sur tous, agit par tous
10 πᾶς = « tous » ou « tout » ? Bien que les 2 sens soient possible en grec, la Vulgate, les versions syriaque et arabe, l’édition d’Alcala, et certaines copies, mettent, «en chacun de nous », la copie d’Alexandrie, et la version éthiopienne, mettent simplement « dans tous ».
11 Ndlr: Robert H. Schuller (84) est à la fois un « télévangéliste » moderne et aussi un franc-maçon (du 33ème degré) actif sur la scène du Nouvel-Âge, ayant eu comme mentor Norbert Vincent Peale, lui aussi franc-maçon (du 33ème degré). R. H. S. a fondé la « Cathédral de Cristal » en 1955. Celle-ci est depuis peu insolvable avec une une montagne de dettes de 36 millions d’Euros. Auparavant le nombre des membres était de 10.000, maintenant seulement 1000 personnes assistent régulièrement aux cultes. Il y a 2 ans, un diffèrent est apparu entre R. H. Schuller et son fils R. A. Schuller (56). Schuller junior n’a pas pu reprendre le contrôle de la mega-church comme prévu. C’est donc sa sœur – Sheila Schuller Coleman – qui fait office d’administrateur en chef, et de directeur du ministère de la mission.
12 Ndlr: « L’heure du Pouvoir » – Cette émission télévisée est retransmise en Europe, mais a beaucoup perdu en popularité aux USA.