Jésus en tant qu’enfant: socialement ouvert – ou ermite?

Le magazine « Le Monde des Religions » du 09-10/2018 publie comme thème  principal : « s’effacer pour mieux se retrouver, silence, méditation, solitude, retraite ». Jésus aimait-il être solitaire? La question suivante m’est venu à l’esprit il y a quelques semaines:

Comment était la vie sociale Jésus, avant son ministère publique?

Certains chrétiens disent qu’il riait avec tous, en mettant la main sur l’épaule de chacun(e)… et imaginent des tas de choses, pas forcément bibliquement fondées. D’autres le voit comme un ermite. Peut-on répondre à cette question, sans se faire une « visualisation » propre de Jésus que l’on calque sur notre manière de vivre contemporaine, libérée ou religieuse, bref, … sans « aller au delà des Écritures »?

Un des rares textes évoquant son enfance donne indirectement un élément de réponse:

Luc 2:42-46  Et quand il eut douze ans, comme ils étaient montés à Jérusalem, selon la coutume de la fête, et qu’ils avaient accompli les jours de la fête, comme ils s’en retournaient, l’enfant Jésus demeura dans Jérusalem; et ses parents ne le savaient pas. 

Mais croyant qu’il était dans la troupe des voyageurs, ils marchèrent le chemin d’un jour et le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances; et ne le trouvant pas, ils s’en retournèrent à Jérusalem à sa recherche. Et il arriva qu’après trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant. 

Cette phrase « … ils marchèrent le chemin d’un jour et le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances » nous montre que, pour ses parents, il était tout à fait normale que Jésus passe du temps en compagnie de sa famille et des connaissances; Si ce ne fût pas le cas, Joseph et Marie n’aurait pas fait une journée de marche sans lui.

Jésus en tant qu’enfant n’était donc pas isolé, austère au contact social, mais bien en contact régulier avec ses proches. On en restera là. Apprenons à faire de même.

Dix Doctrines de la Parole de Foi, mesurées aux Écritures

Après que l’Éternel eut adressé ces paroles à Job, il dit à Éliphaz de Théman: Ma colère est enflammée contre toi et contre tes deux amis, parce que vous n’avez pas parlé de moi avec droiture comme l’a fait mon serviteur Job. (Job 42:7)

Danny Frigulti, l’auteur de cet article en anglais, est diplômé de l’Université de l’État de Fresno (USA) et est professeur retraité. Depuis plus de trente ans, il a comparé les doctrines de la Parole de Foi à l’Écriture, afin de tester l’exactitude biblique de la Parole de Foi. Il est l’auteur de: Le faux Évangile de Guérison et prospérité mis en lumière (angl. Exposed: The False Faith Healing-Prosperity Gospel)

(Texte de Lighthouse Trails Publishing, avec autorisation, traduction par Vigi-Sectes)

Depuis les années 1970, un mouvement croissant et captivant d’enseignement de la foi a saturé le monde. Ce mouvement continue de souligner les « Écritures de Foi » comme fondement pour encourager les chrétiens à avoir une foi forte et inébranlable en parlant, en confessant ou en affirmant la Parole de Dieu en vue d’obtenir la santé et la richesse.

La plupart des gens se réfèrent à ce mouvement en le nommant « Parole de foi », et beaucoup utilisent Romains 10:8 et 17 pour jeter les bases de leur foi.

Que dit-elle donc? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Or, c’est la parole de la foi, que nous prêchons… 
Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ. 

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Dossier Chindaï

Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus Christ est venu en chair. Celui qui est tel, c’est le séducteur et l’antéchrist. Prenez garde à vous-mêmes, afin que vous ne perdiez pas le fruit de votre travail, mais que vous receviez une pleine récompense.
2 Jean 1:7-9


La Cellule pour les Dérives Sectaires dans les communautés catholiques réagit désormais par cette lettre de manière publique et médiatique.
Notons qu’il ne s’agit pas d’une « tentative d’infiltration ». Le Chindaï (FIMB, Académie de la non-violence) infiltre les prélats, les jésuites et le milieux catholiques avec succès depuis au moins une dizaine d’années.


Voici un extrait du journal ‘La Vie’ – Article de 2015-04: « À l’école [jésuite] Le Caousou, on développe la méditation » (tiré du site jesuites.com)

Comment se passent les temps de méditation ?
Ils commencent par un rituel d’entrée pour marquer une rupture et de sortie pour que la transition avec le travail ne soit pas trop violente: on éteint la lumière ou on fait teinter une clochette. En 15 minutes, on déroule des exercices de respiration, d’éveil corporel (on se frotte les bras, les épaules, pour se « dépoussiérer » et on agit au passage sur des zones liées au stress), de visualisation (par exemple, on imagine que l’on boit un verre d’eau, puis le trajet de l’eau dans notre corps…).

Le dialogue contemplatif est une forme ignatienne. La respiration y a sa place, mais à partir d’un support visuel ou auditif, on lance un cercle de parole et de partage. Au « premier tour », chacun exprime ce qu’il a ressenti immédiatement, puis au deuxième tour, chacun élabore à partir de ce que les autres ont dit.
Nous utilisons aussi des outils comme la « bulle », empruntée au chindaï, un art martial non violent: on monte les bras vers le ciel, on forme une bulle autour de soi, à laquelle on associe un élément, une couleur. En les accompagnant par la parole, on aide les enfants à se recentrer, à descendre à l’intérieur d’eux-mêmes et à retrouver un certain calme.
Quelles sont les vertus de ces exercices ?
Ils permettent aux enfants de mieux se connaître eux-mêmes… »