Par charentelibre.fr avec AFP, publié le 25 avril 2023 à 15h40, modifié à16h33
Les corps de plus de 80 fidèles d’une secte ont été exhumés près de la ville côtière de Malindi, au Kenya. Sous l’emprise de leur gourou présumé, ils se seraient laissés mourir de faim « pour rencontrer Jésus ».
Le macabre décompte se poursuit dans la forêt de Shakahola, dans l’est du Kenya : 16 nouveaux corps de membres d’une secte prônant un jeûne extrême ont été retrouvés ce mardi, portant le bilan à 89 morts dans cette affaire qui suscite l’horreur et l’indignation. Ce bilan – dans lequel figurent des enfants – est provisoire alors que les recherches se poursuivent sur le site de ce qui est désormais appelé le « massacre de la forêt de Shakahola ».
« Nous ne savons pas combien de fosses communes, combien de corps nous allons découvrir »,
a déclaré le ministre de l’Intérieur Kithure Kindiki, en visite sur place en début d’après-midi, annonçant la découverte de six nouveaux corps après une dizaine plus tôt dans la matinée.
34 survivants
Un total de 34 personnes ont par ailleurs été « retrouvées vivantes », a-t-il ajouté. Le ministre a évoqué la possibilité d’engager des poursuites pour « terrorisme » contre Paul Mackenzie Nthenge, le « pasteur » autoproclamé de ce groupe appelé Eglise Internationale de Bonne Nouvelle (Good News International Church) qui prônait de jeûner pour rencontrer Jésus.
Lundi, le président William Ruto l’avait qualifié de « terroriste » et promis des mesures sévères contre ceux « qui veulent utiliser la religion pour faire avancer une idéologie louche et inacceptable ».
Morgue pleine
Depuis plusieurs jours, des enquêteurs retournent la terre rouge d’une vaste zone de « bush » de 325 hectares, non loin de la ville côtière de Malindi, où pourraient se trouver des dizaines de fosses communes. Un enquêteur a affirmé lundi que jusqu’à six personnes avaient été enterrées dans la même tombe, tandis que d’autres corps ont été retrouvés à même le sol.
L’afflux de corps d’ores et déjà retrouvés a saturé la morgue de l’hôpital du sous-comté de Malindi, a expliqué l’administrateur de l’établissement, Said Ali. « La morgue de l’hôpital a une capacité de 40 corps », a-t-il souligné, indiquant que la Croix Rouge avait été sollicitée pour fournir des containers réfrigérés. Des équipes sont également engagées dans un contre-la-montre pour retrouver des survivants.
« Chaque jour qui passe, il y a une très forte possibilité que d’autres meurent », a prévenu Hussein Khalid, directeur exécutif de l’ONG Haki Africa qui avait alerté la police sur les agissements de l’Eglise Internationale de Bonne Nouvelle.« L’horreur que nous avons vue ces quatre derniers jours est traumatisante. Rien ne vous prépare à des fosses peu profondes contenant des enfants », a-t-il ajouté. Selon la Croix Rouge kényane, 212 personnes ont été signalées disparues à son bureau de recherche installé sur place.
Failles et scandale
Cette affaire suscite de nombreuses interrogations sur des failles de la part des autorités policières et judiciaires, qui connaissaient le« pasteur » mis en cause depuis plusieurs années. Ancien chauffeur de taxi qui avait créé son église en 2003, Paul Mackenzie Nthenge avait été arrêté en 2017, accusé de « radicalisation » car il prônait de ne pas mettre les enfants à l’école, affirmant que l’éducation n’est pas reconnue dans la Bible.
Il avait à nouveau été arrêté en mars après que deux enfants étaient morts de faim sous la garde de leurs parents, qui les avaient ensuite enterrés. Il avait été libéré contre une caution de 100.000 shillings kényans (environ 670 euros). Il est en détention après s’être rendu à la police le 14 avril, après le début des recherches dans la forêt de Shakahola. Il a comparu le lendemain devant un tribunal, et doit à nouveau être entendu le 2 mai.
Ce scandale a également ravivé le débat sur le contrôle des cultes au Kenya, pays majoritairement chrétien, où des « pasteurs », « Églises » et autres mouvements religieux marginaux défraient la chronique. M. Kindiki a affirmé dimanche que ce massacre devait amener à « non seulement à la plus sévère des punitions pour le ou les auteurs de l’atrocité […], mais aussi à une réglementation plus stricte (y compris l’auto-réglementation) de chaque église, mosquée, temple ou synagogue à l’avenir ».
Commentaire de Vigi-Sectes
Ce triste événement nous rappelle le suicide collectif orchestré par un ex-pasteur nommé Jim Jones, au Guyana, dans lequel plus de 900 adeptes avaient mis leur foi.
Paul Mackenzie Nthenge : Un loup dans la bergerie !
Qu’on s’avise, ces « pasteurs » auto-proclamés ne représentent en rien les valeurs chrétiennes. L’éducation est hautement reconnue dans les Ecritures. C’est pourquoi les premières universités de l’Ouest de renom comme Cambridge et Yale se sont construisirent sur les fondements de monastères dont les enseignants étaient des religieux. Le monde judéo-chrétien est le plus lettré qui soit, et non la mort collective, mais plutôt « la Vie » est le chemin à prendre.
L’Eternel dit à Abraham :
Devant cette confusion croissante, ne nous trompons pas de bon berger. Jésus a dit :
Il y a quatre ans, par la bonne providence de Dieu, je me suis retrouvé dans une ville surpeuplée et poussiéreuse d’Afrique de l’Ouest. L’un de mes premiers amis fut le commerçant qui se trouvait en face de mon immeuble. C’était un musulman dévot qui fréquentait assidûment la mosquée. Contrairement à la plupart des autres hommes de la ville, il pouvait facilement tenir une conversation en arabe.
Son commerce florissant lui a permis d’économiser suffisamment d’argent pour effectuer le prestigieux pèlerinage de La Mecque, en Arabie saoudite. Il a rapporté une robe de prière blanche d’une ville où je ne serai jamais autorisé à entrer. L’acte de dévotion le plus incroyable que je l’ai vu accomplir est le jeûne fidèle qu’il pratique chaque année pendant le mois de Ramadan.
Bien qu’il fusse respecté en ville comme un bon musulman, nous qui le connaissions savions que tout n’allait pas pour le mieux dans son âme troublée. Dans sa quête du salut, Allah ne lui offrait aucun repos. Je priais pour qu’il apprenne à connaître le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, le seul vrai Dieu qui est tout à fait désirable.
J’ai lui écrivit cette lettre pour plaider avec les hommes et les femmes agités comme lui, qui cherchent désespérément la justice et la satisfaction.
Cher Adam,
Je dois dire que votre zèle religieux m’étonne. Lorsque les chrétiens de mon pays regardent les musulmans jeûner, nous nous sentons parfois comme des mauviettes. Nous savons que vous, les Africains, êtes mieux adaptés à votre climat rigoureux que nous, les Américains, mais nous n’arrivons pas à imaginer comment vous faites pour survivre pendant douze heures sous une chaleur de 40 degrés, non seulement sans eau, mais en crachant toute la salive qui s’accumule dans votre bouche. Si la vie éternelle se gagne par la souffrance, alors vous l’aurez certainement avant moi.
Je veux partager franchement avec vous en tant qu’ami. Vous comprendrez mon respect et mon amour pour vous en tant que personne et pour tous ceux qui suivent l’islam en quête de salut. Je suis conscient que ma compréhension de l’islam est limitée et imparfaite et que tous les musulmans ne sont pas d’accord avec ce que je vois dans la religion qu’ils suivent, mais que cela ne vous empêche pas d’écouter mon cœur. Permettez-moi de partager avec vous ce que la sainte parole de Dieu dit au sujet du jeûne qui lui plaît.
Adam, votre jeûne augmente votre confiance en vous, mais le jeûne qui plaît à Dieu exprime notre confiance en lui.
Lorsque vous avez réussi à terminer un mois de Ramadan, comment vous sentez-vous dans votre peau ? N’ai-je pas raison de dire que vous êtes plus sûr de votre capacité à atteindre le paradis ? N’espérez-vous pas davantage que vos bonnes actions fassent pencher la balance de la justice en votre faveur ?
Lorsque les chrétiens jeûnent comme Jésus l’a ordonné, cela ne pourrait pas être plus différent.
Il satisfait l’âme en manque
Le jeûne chrétien est l’expression de notre confiance en Dieu pour le salut et la satisfaction. Convaincus de notre dépravation et de notre besoin de Dieu, nous mettons de côté les choses qui nous offrent de vaines promesses de salut – des choses auxquelles nous pouvons nous accrocher par nos propres forces – et nous fuyons vers Dieu pour le salut et la satisfaction que l’on ne trouve qu’en lui. Lorsque nous nous privons de nourriture ou d’un autre plaisir terrestre, nous croyons activement que Dieu lui-même peut nous satisfaire bien mieux que n’importe quoi d’autre.
Il est assez ahurissant de penser que Dieu condescendrait à satisfaire nos cœurs humains mendiants, mais c’est vrai ! Il prend plaisir à le faire. C’est ce que dit le Psaume 107:9 :
Car il a satisfait l’âme altérée, Il a comblé de biens l’âme affamée.
Nous croyons que la meilleure chose dont Dieu puisse combler nos âmes affamées, c’est de Lui-même. Nous jeûnons donc et, ce faisant, nous finissons par perdre la foi en nous-mêmes.
Le jeûne met le cœur à l’épreuve et nous montre à quel point nous sommes inconstants et hypocrites. Si nous prétendons aimer Dieu plus que tout, mais que nous sommes malheureux lorsque nous avons faim, nous constatons que nous aimons en fait la nourriture plus que nous ne le pensions. Vous pouvez penser à cela de la manière suivante : pendant votre jeûne, vous avez revêtu une belle robe de prière blanche sans faire d’ablutions. La saleté des champs qui s’accroche à votre peau n’est que couverte, et le Dieu qui voit tout et qui sait tout est dégoûté. Dans notre jeûne, nous enlevons à la fois la robe et les vêtements qui se trouvent en dessous, et nous demandons à Dieu de nous laver de toutes les saletés qui sont révélées dans nos cœurs.
Un jeûne qui plaît à Dieu
Votre jeûne augmente votre confiance parce qu’il augmente votre réserve de propre justice – la seule réserve en laquelle vous avez de l’espoir. Mais le jeûne qui plaît à Dieu nous fait mieux comprendre notre injustice et nous pousse à nous tourner vers la grande réserve de miséricorde et de vie de Dieu. Écoutez comment le prophète David l’a exprimé dans le Psaume 36.7-9 :
Éternel! ta bonté atteint jusqu’aux cieux, Ta fidélité jusqu’aux nues. Ta justice est comme les montagnes de Dieu, Tes jugements sont comme le grand abîme. Éternel! tu soutiens les hommes et les bêtes. Combien est précieuse ta bonté, ô Dieu! A l’ombre de tes ailes les fils de l’homme cherchent un refuge. Ils se rassasient de l’abondance de ta maison, Et tu les abreuves au torrent de tes délices. (Psalms 36:6-9)
Dieu veut rassasier votre âme de sa vie, Adam, mais il ne le fera pas tant que vous n’aurez pas faim. Malheureusement, votre jeûne vous donne l’impression d’être rassasié.
De même que l’homme qui vient de manger un grand bol d’igname pilée n’a plus d’appétit pour la meilleure des viandes, de même celui qui trouve satisfaction dans son jeûne n’aura plus de désir pour Dieu.
Le jeûne vous fait sentir que vous n’avez pas besoin de l’aide de Dieu parce que vous croyez que vous pouvez gagner le paradis par vos bonnes actions. Mais la sainte parole de Dieu dit deux choses en réponse : premièrement, que même des règles bien respectées …
« ils sont sans aucun mérite et contribuent à la satisfaction de la chair. » (Colossiens 2:23),
et deuxièmement, que même les bonnes choses que nous faisons sont comme des chiffons souillés pour Dieu :
… Et toute notre justice est comme un vêtement souillé;… (Ésaïe 64:5).
Tout est accompli
Adam, si le Dieu grand et puissant veut que les hommes deviennent justes, pensez-vous vraiment qu’il va laisser des hommes faibles accomplir cette tâche par leurs propres forces ? Certainement pas. Dieu lui-même a entrepris le salut de l’humanité en envoyant le Messie mourir pour les péchés du monde. Ses dernières paroles sur la croix – « Tout est accompli » (Jean 19:30) – nous rappellent que notre jeûne n’ajoute rien à notre salut ; il ne fait qu’ajouter à notre plaisir de voir celui qui donne le salut.
Vous comprenez maintenant que nos différences dans la manière de jeûner reflètent des différences fondamentales dans la manière dont nous comprenons notre Dieu. Vous jeûnez pour compenser vos mauvaises actions (sourate 7:7-8), parce qu’Allah, le plus indulgent et le plus miséricordieux, a décrété que les hommes doivent gagner une place parmi les fidèles au paradis par des actes – le jeûne, la prière, l’aumône, le pèlerinage et la confession (sourate 23:102-103, 2:207, 39:61).
Vous jeûnez parce que vous vous accrochez à l’espoir qu’Allah a prédéterminé que vous irez au paradis (sourate 2:284, 4:88 ; Sahih Al-Bukhari, volume 9, livre 93, numéro 641 ; Sahih Al-Bukhari, volume 8, livre 77, numéro 611), et que votre traversée du pont glissant de l’enfer (Sahih Bukhari volume 009, livre 093, hadith numéro 532B) ne montrera pas que vos bonnes actions sont inutiles.
Vous jeûnez, même si vous savez que votre jeûne imparfait peut être la raison pour laquelle Allah vous traitera comme un infidèle (Sourate 86:8-9). Si vous cherchez dans votre Coran, vous découvrirez qu’Allah n’habite pas votre paradis ; Ce paradis est plein de plaisirs, mais Allah n’y est pas lui-même. Il est donc naturel que vous ne le désiriez pas dans votre jeûne.
En résumé, vous devez jeûner parce que c’est ainsi qu’Allah a ordonné aux musulmans de vivre, et s’ils échouent, ils hériteront du feu éternel de l’enfer. Il ne peut pas vous offrir et ne vous offrira pas l’assurance d’une vie future. Même l’intercession de Mohammed en votre faveur ne vous est pas assurée (sourate 2:48, 6:51). Tout ce qu’Allah vous propose, ce sont des ordres. Pour vous motiver, il vous offre la peur ; pour vous justifier, il vous offre la menace.
Écoutez son invitation
Adam, nous craignons Dieu nous aussi, mais nous ne jeûnons pas pour l’apaiser ; nous jeûnons pour nous réjouir de lui. Nous savons que sa colère brûle contre les impies. Nous n’osons pas nous approcher de lui sans être revêtus d’une robe de justice. Mais ce n’est pas en jeûnant que nous devenons justes. C’est en Jésus le Messie, le Fils divin qui a été envoyé par Dieu pour porter sa juste colère envers les pécheurs, que nous devenons justes.
Considérez un instant ce Messie – celui dont tous les prophètes ont parlé (Luc 24:25). En tant que Dieu le Fils, il est parfait dans sa sainteté et incapable de supporter le péché en sa présence, mais il veut être en communion avec l’humanité qu’il a créée à son effigie (Genèse 1:26-28 ; Jean 17:24).
Considérez son amour : bien qu’il n’ait pas connu le péché, il est devenu péché afin que nous puissions devenir la justice de Dieu en lui (2 Corinthiens 5:21).
Considérez sa grâce : bien que riche, il s’est fait pauvre pour nous, afin que nous devenions riches par sa pauvreté (2 Corinthiens 8:9).
Considérez son humilité : bien que l’égalité avec Dieu lui revienne de droit, il s’est dépouillé lui-même et a pris la forme d’un serviteur (Philippiens 2:6-7). C’est vrai, le Dieu tout-puissant qui a créé l’humanité et toute la création est né comme un bébé.
Il a vécu une vie parfaite, subissant toutes les épreuves et les tentations que nous connaissons. Puis, dans la démonstration d’injustice la plus choquante de l’histoire, il s’est soumis à une mort de torture et de honte dans laquelle il a pris la pleine punition pour notre péché, Dieu le Père déversant sa fureur sur son Fils innocent à notre place. Mais considérez aussi sa gloire. Il est maintenant exalté et porte un nom avec lequel personne ne peut rivaliser. Au nom de Jésus, tout genou au ciel et sur la terre fléchira un jour (Philippiens 2:9-11).
Écoutez l’invitation qu’il vous adresse :
« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recebez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes. Car mon joug est doux et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28-30).
Il est lui-même la grande joie à laquelle nous aspirons. Il est la joie de nos cœurs et celui qui aime nos âmes. Il est notre justice et notre salut, et nous n’avons rien d’autre à rechercher que de [le servir et] nous réjouir davantage en lui. C’est pourquoi nous jeûnons.
Le chef spirituel tibétain a présenté hier ses excuses à un petit garçon pour lui avoir demandé de lui «sucer la langue», il y a quelques semaines à l’occasion d’une audience. S’il dit l’avoir fait pour taquiner l’enfant, la vidéo de l’incident, devenue virale, a choqué plus d’un internaute.
Es gibt einen Weg, der dem Menschen richtig erscheint, aber sein Ende ist der Weg des Todes. (Spr 16:25)
Willst du eine Runde drehen?
Stellen Sie sich eine unterirdische Welt aus Beton und Stahl vor, mit Treppen und Tunneln und gerade genug Licht, um die Zeichen an den Wänden zu sehen. Stellen Sie sich vor, es gäbe Menschen, die ihr ganzes Leben lang dort unten leben und nie an die Oberfläche durften, und diesen Menschen würde von ihrer Geburt an gesagt, dass diese Welt alles ist, was existiert. Würden sie dann nicht glauben, was man ihnen sagt? Werden sie nicht versuchen, so zu leben, als ob es wahr wäre? Plötzlich stolpert ein verrückter Mann die Treppe hinunter und sagt zu den Menschen hier
Wisst ihr nicht, dass ihr unter der Erde seid? Wisst ihr nicht, dass sich direkt hinter dieser Treppe eine wunderbare Welt befindet?
Die Leute antworteten ihm, sie sagten : Wir verstehen unsere Welt auch ohne dein Geschwafel über eine andere, geh zurück in deine fliegende Spaghettiwelt, du Narr. Wir sind die Erleuchteten hier unten und dann lehnten sie die Welt da oben ab und sanken noch ein bisschen tiefer in die Welt da unten.
Als ich fünf Jahre alt war … hatte ich einen Hund namens Goliath. Eines Tages erhielt meine Mutter einen Anruf, sie drehte sich zu mir um, hatte Tränen in den Augen und teilte mir mit, dass Goliath von einem Bus überfahren worden war. Ich sah sie an und dachte mir: « Na und, es ist doch nur ein Hund », aber meine Mutter war traurig und ich konnte nicht verstehen, warum. Mir fiel bald auf, dass andere Leute traurig wurden, wenn etwas starb, und das kam mir wirklich seltsam vor: Weinen ändert nichts daran, dass es tot ist, warum weint man dann? Mir fiel auch auf, dass die Menschen meine erstaunliche Einsicht in die Natur der Realität nicht teilten. Ich erinnere mich daran, wie ich mit acht Jahren an einem See saß und Ameisen beobachtete, die sich in perfekter Formation aneinanderreihten, und mir plötzlich völlig klar wurde, dass Ameisen die Welt beherrschen und uns Menschen vorgaukeln, dass wir das Sagen haben. Können Sie sich vorstellen, wie mächtig und genial sie sein müssen, wenn sie es geschafft haben, die gesamte menschliche Bevölkerung zu täuschen? Ein paar Jahre später fand ich heraus, dass Haustiere tatsächlich den Planeten kontrollieren. Immer wenn mir eine Katze oder ein Hund in die Augen schaute, dachte ich, dass sie mit mir kommunizierten und leise damit prahlten, dass sie viel intelligenter seien als die Menschen. So verbrachte ich einen Teil meiner Jugend damit, mit Tieren zu sprechen und ihnen zu sagen: « Ich weiß, was hier vor sich geht, ich bin dir auf der Spur », aber ich bin aus dieser Dummheit herausgewachsen.
Als ich in der 10. Klasse war, …
war ich überzeugt, dass ich das Wetter kontrollieren konnte. Ich wusste nicht, wie ich das Wetter kontrollieren konnte, ich wusste nur, dass ich es konnte. Es fing an zu regnen und ich dachte:
Okay, wie habe ich das gemacht?
Ich hatte auch die Fähigkeit, die Zeit zu kontrollieren, aber ich wusste noch nicht, wie ich diese Fähigkeit einsetzen sollte. In jenem Sommer starb mein bester Freund aus der Grundschule. Jimmy hatte immer davon gesprochen, Para-Segeln zu gehen, und als er endlich die Gelegenheit dazu hatte, riss sein Gurtzeug und er stürzte in den Tod. Als ich davon erfuhr, nachdem ich an seine Tür geklopft hatte, hatte ich die gleiche Reaktion wie beim Tod meines Hundes Goliath, nämlich: « Na und? ». Aber dieses Mal war es anders, es schien mich zu beunruhigen, dass Jimmy starb, und so begann ich mich zu fragen, ob etwas mit mir nicht stimmt. Nachdem ich mehrere Monate lang darüber nachgedacht hatte, wurde mir klar, warum ich anders war: Ich hatte mich auf eine höhere Stufe der Menschheit entwickelt. Diese traurigen kleinen Emotionen, die der Rest von euch hat, sind wie verkümmerte Schwänze, die von unseren primitiven Lebensformen übrig geblieben sind, aber die Menschheit 2.0 war da und eure früheren Modelle waren nun veraltet.
Im folgenden Jahr hatte ich eine lebensverändernde Erfahrung. Ich war mitten in der Nacht auf der Flucht vor der Polizei, die mich von drei Seiten umzingelt hatte. Die vierte Seite war der Mahoning-Fluss, also sprang ich hinein, schwamm hinüber und begann, mir meinen Weg durch die Bäume auf der anderen Seite zu bahnen. Schließlich kam ich aus einem Waldstück heraus und befand mich im Garten von jemandem. Vor mir lag ein wunderschöner Garten. Ich begann, um den Garten herumzugehen, aber dann hielt ich inne, um zu philosophieren. Ich dachte:
Die Leute in diesem Haus sind mir egal, warum mache ich mir also die Mühe, nicht auf ihr Gemüse zu treten, warum bin ich so höflich? weil ich einer Gehirnwäsche unterzogen wurde, deshalb. Ich habe jahrelang gegen das Gesetz verstoßen, und doch hat die Gesellschaft mein Verhalten die ganze Zeit über manipuliert, Größe war durch Mittelmäßigkeit verunreinigt worden.
Als ich durch diesen Garten stapfte, verspürte ich einen unglaublichen Freiheitsrausch. Die Welt hat uns alle an der Leine, einer Leine aus Regeln, ‘tu dies, tu das nicht’, aber es ist eine Leine, die sofort abrutscht, sobald wir erkennen, dass wir nichts tun müssen, was uns jemand sagt. Natürlich muss man, wenn man sich wirklich von seinen Betreuern befreien will, anscheinend das Gegenteil von dem tun, was einem gesagt wurde. Ich gehe unter.
Mit 18 habe ich angefangen, mich mit dem Bau von Bomben zu beschäftigen, nichts Ausgefallenes, ich hatte eine Ausgabe des N-August-Kochbuchs. Ich habe gelernt, wie man Rohrbomben herstellt, ich habe gelernt, wie man einen selbstgebauten Granatwerfer zusammenbaut, ich habe ein Buch über Verkleidungen gekauft, damit ich nicht erkannt werde, aber das kam mir alles ein bisschen amateurhaft vor, also beschloss ich, auf dem College Chemie zu studieren, wo ich lernen kann, etwas Anspruchsvolleres zu bauen, aber meine Pläne, Bombenleger zu werden, musste ich auf Eis legen, weil es wichtigere Dinge im Leben gibt, jeder kann einen Haufen beliebiger Leute in die Luft jagen, man kennt sie nicht.
Wenn man das Leben satt hat und am seidenen Faden der Gesellschaft hängt, muss das Töten viel näher bei einem selbst beginnen. Mein Vater war der einzige Verwandte, den ich im Umkreis von ein paar hundert Meilen hatte, also musste er natürlich sterben, und ich hatte einen Kugelhammer, der das erledigen würde. Interessanterweise verlangsamten mich einige meiner erstaunlichen Einsichten in die Natur der Realität tatsächlich. Mein Vater saß neben mir auf der Couch und ich war kurz davor, ihn zu Tode zu prügeln, ich hatte den Hammer unter einem Kissen, aber plötzlich wurde mir klar, dass er meine Gedanken las; und nicht nur er, jeder auf der Welt las meine Gedanken, ich war Teil eines Experiments und Milliarden von Menschen waren daran beteiligt, sie warteten alle darauf, zu sehen, was ich tun würde, und sobald ich meinen Vater angriff, würden die Wände hochgehen, die Beobachter würden hereinstürmen und das Experiment wäre vorbei. Während mein Vater also meine Gedanken liest, übertrage ich meine Gedanken auf ihn, während wir dort sitzen. Er sieht fern, ich denke:
Sieh mich an, während du meine Gedanken liest. Sieh mich sofort an, oder ich werde dir den Kopf zerplatzen lassen.
Schließlich kanalisierte ich zu ihm: ‘Du hältst mich für dumm, darauf falle ich nicht herein’, dann stand ich auf und ging hinaus, aber es war noch nicht vorbei. Nach einer Weile kehrten meine Sinne zu mir zurück und ich betrat das Schlafzimmer meines Vaters gegen zwei Uhr morgens, am Erntedanktag. Ich stand mit dem Hammer über ihm und versuchte, an eine falsche Sache zu denken, die er mir jemals angetan hatte; nichts fiel mir ein. Also zog ich meinen Arm zurück und schlug mit allen 230 Pfund auf ihn ein. Ich wusste nicht, wie schnell Blut aus dem Kopf eines Menschen fließen kann. Ich schlug so lange auf ihn ein, bis ich sicher war, dass er tot war, und dann ging ich nach draußen und fuhr weg. Diesmal gab es keinen Freiheitsrausch, ich habe nichts mehr gespürt.
Habe ich schon erwähnt, dass ich Atheist war?
Ich verstehe, dass die meisten von euch Atheisten da draußen ein ganz normales Leben führen, aber ich kann nie verstehen, warum ihr das wollt. Überlegen Sie mal, wir haben dieses riesige Universum und hier drüben ist eine winzig kleine Krabbe einer Galaxie. In einem der Spiralarme dieser Galaxie befindet sich eine völlig unscheinbare Kugel aus heißem Gas. Um diese Kugel aus heißem Gas kreist ein erbärmlicher Fleck kosmischen Staubs, den wir Erde nennen, und überall auf der Erde krabbeln diese schwachen, selbstsüchtigen, selbstzerstörerischen Zellklumpen herum, die sich ständig einbilden, dass das, was sie tun, so wichtig ist, aber das Universum könnte sich nicht weniger dafür interessieren, ob man seinen Nächsten liebt wie sich selbst oder ob man sich zum Spaß zu Tode quält, also könnte man mit dem bisschen Zeit, das man hat, auch tun, wozu man Lust hat, und was werden meine atheistischen Freunde mit ihren 80 Jahren oder so tun? Lassen Sie mich raten: Sie werden eine Weile zur Schule gehen, dann einen Job annehmen, ein paar Jahrzehnte lang arbeiten, vielleicht nebenbei eine Familie gründen, sich dann zur Ruhe setzen und an Altersschwäche oder einer Krankheit sterben. Wie originell. Freidenker, was? Ob Sie es glauben oder nicht, manche Menschen wollen nicht wie Vieh leben, manche Menschen wollen nicht diesem Muster folgen, das wir alle gedankenlos befolgen sollen. Manche würden lieber einem Mann den Schädel einschlagen oder ein Theater in die Luft jagen oder durch einen Schulflur laufen und Leute abstechen.
Warum sollten sie das nicht tun? Weil es falsch ist? Sagt wer, Ihre Großmutter? Oder sollten sie versuchen, Menschen nicht zu verletzen, weil Menschen einen inneren Wert haben? Ich dachte, der Mensch sei nichts weiter als eine Maschine zur Vermehrung der DNA. Die meisten Menschen wollen nicht töten und abschlachten, aber für diejenigen, die es tun, zerstört unsere Zivilisation schnell jeden wichtigen Grund, dem Drang zum Töten und Abschlachten zu widerstehen. Junge Menschen stehen Schlange, um zur Musik ihrer DNA zu tanzen, und alles, was man jetzt noch tun kann, ist zu hoffen, dass sie angegriffen werden, wenn sie anhalten, um nachzuladen, oder dass sie einen großen Fehler begehen, wenn ihr Blutbad beginnt.
Ich habe einen großen Fehler gemacht, als mein Blutbad begann; ich habe unterschätzt, wie viel Schaden der menschliche Kopf aushalten kann, zertrümmerte Schädel können anscheinend von Ärzten wieder zusammengeflickt werden. Mein Vater hatte einen Hirnschaden, aber er überlebte den Angriff. Ich wurde in eine psychiatrische Klinik und später ins Gefängnis gebracht.
Im Gefängnis kann man sich zurücklehnen und über die Dinge nachdenken, die man getan hat. Man hat viel Zeit, sich zurückzulehnen und nachzudenken:
Warum bin ich erwischt worden? Was kann ich tun, um beim nächsten Mal nicht erwischt zu werden?
Und ohne all die leeren, sich wiederholenden Aufgaben, die dich normalerweise geistig ruhig stellen, hast du viel Zeit, um herauszufinden, was für dich am wichtigsten ist. Das Wichtigste für mich war, kein Sklave von Menschen zu sein, für die ich nichts als Verachtung übrig hatte, aber Menschen hatten mich im Laufe meines Lebens auf verschiedene Weise kontrolliert, und das bedeutete, dass ihnen eine Lektion erteilt werden musste.
Ich hatte schon seit dem Kindergarten eine Liste von Menschen, die brutal ermordet werden sollten, aber gelegentlich beschlichen mich Zweifel. Ich habe mich gefragt
hat irgendetwas davon einen Sinn?
Nichts ist wirklich wichtig, was macht es also für einen Unterschied, ob ich alles tue, was ich geplant habe, oder ob ich gar nichts tue; es gibt hier kein blaues Band für die richtige Entscheidung, weil es kein Recht gibt. Aber wenn ich anfange zu denken, dass das Leben ohne Leine genauso sinnlos ist wie das Leben an der Leine, dann verliere ich den Verstand. Ich konnte die Dinge bis zu einem gewissen Grad geistig zusammenhalten, weil ich etwas zu tun hatte, aber wenn das, was ich zu tun hatte, sinnlos war, dann war es auch sinnlos, die Dinge zusammenzuhalten. Ich stand also am Abgrund, und es gab keinen Ausweg, aber das Leben hat die Angewohnheit, uns genau im richtigen Moment eine Alternative zu geben.
[Singt: Wenn ein Mann ein leerer Peddle ist, sollte er auf seinem Meddle sein, doch ich bin zerrissen, nur weil ich annehme, dass ich eine Art Mensch sein könnte, wenn ich nur ein Herz hätte]
Als ich in Block E im Gefängnis war, traf ich einen Christen … namens Randy, einen Mann, der sich selbst wegen 21 Straftaten angezeigt hatte. Randy schien wie aus einer anderen Welt zu sein; wenn es im Schlafsaal eine Schlägerei gab, schaute er nicht zu, sondern drehte seinen Kopf weg und betete, dass sie aufhört, unsere Hauptunterhaltungsquelle, und er betete dagegen; Christen brachten mich zum Lachen.
Randy lag eines Abends auf seiner Pritsche und las in seiner Bibel, und ich ging auf ihn zu und sagte:
Weißt du, warum du die Bibel liest? Du liest die Bibel, weil du in den Vereinigten Staaten geboren bist. Wenn du irgendwo anders geboren wärst, würdest du an etwas anderes glauben. Wärst du in China geboren, wärst du Buddhist, wärst du in Indien geboren, wärst du Hindu, wärst du in Saudi-Arabien geboren, wärst du Moslem, weil Leute wie du das glauben, was man ihnen vorgibt zu glauben.
Ich habe inzwischen gehört, dass andere Atheisten dasselbe in fast genau denselben Worten gesagt haben, also nehme ich an, dass dies eine gängige atheistische Ansicht über Christen ist, die in ihrem Ausmaß an Heuchelei urkomisch ist. Ich glaube, dass das Universum ohne Grund aus dem Nichts explodiert ist, dass sich das Leben von selbst gebildet hat, dass das Bewusstsein ein natürliches Produkt von Teilcheninteraktionen in unserem Gehirn ist, dass moralische Werte nichts anderes als gesellschaftliche Indoktrination sind und dass die Anhänger Jesu eine Geschichte über seine Auferstehung von den Toten erfunden haben, weil sie seine Botschaft verbreiten wollten. Ich habe das alles geglaubt, ohne auch nur im Entferntesten eine sorgfältige Untersuchung der Beweise anzustellen, was bedeutet, dass ich vieles von dem geglaubt habe, was mir erzählt wurde, aber ich zeige mit dem Finger auf die Christen, warum? Weil es viel einfacher ist, sich über jemand anderen lustig zu machen, als die schwierige Arbeit zu machen, einen kohärenten, gut begründeten Glauben zu entwickeln.
Als ich mich über Randy lustig machte, passierte etwas Interessantes: Er schlug zurück. Viele Christen ziehen sich zurück, wenn man anfängt, mit ihnen zu streiten, sie wollen keine Szene machen, aber Randy setzte sich auf seine Pritsche und begann, mich wegen einiger Dinge, die ich sagte, in Verlegenheit zu bringen. Ich war total schockiert, ich wusste nicht, was los war. Ich bin der klügste, fortschrittlichste Mensch, den die Welt je gesehen hat, und Abend für Abend, wenn wir uns stritten, nahm Randy mich einfach mit in die Schule, und er war nicht klüger als ich, er hatte keine besonderen Kenntnisse oder Abschlüsse, er war kein Wissenschaftler oder Philosoph, er hatte nur die lästige Angewohnheit, alles in Frage zu stellen, was ich sagte, und wenn ich versuchte, seine Fragen zu dem, was ich sagte, zu beantworten, wurde ihm und mir klar, dass viele meiner Überzeugungen, wenn man sie in Worte fasste, wirklich sehr dumm klangen. Dinge, die unhinterfragt vollkommen sinnvoll waren, ergaben in Frage gestellt überhaupt keinen Sinn.
Unsere Streitereien frustrierten mich so sehr, dass ich nach anderen Wegen suchte, Randy zu besiegen. Ich machte mich über ihn lustig, weil er als Kind missbraucht worden war. Ich sah seine 12-jährige Schwester im Besuchsraum und sagte einige Dinge über sie (die ich hier nicht wiederholen werde). Ich habe ihn so lange geärgert, bis er wütend wurde, und als er wütend wurde, sagte ich
Sieh dich an, du wirst wütend auf mich, und du nennst dich einen Christen.
Seltsamerweise wurden Randy und ich Freunde. Wir blieben die ganze Nacht auf, spielten Karten, warfen eine Klopapierrolle herum, als wäre sie ein Fußball, und stritten natürlich über die Bibel. Aber ich suchte immer noch nach Möglichkeiten, ihn in irgendetwas zu besiegen, und so gerieten wir in die allererste Fastenschlacht der Welt; es war keine Schlacht für ihn, er versuchte nicht, mich in irgendetwas zu übertrumpfen, aber ich versuchte ganz sicher, ihn zu übertreffen. Randy fastete über lange Zeiträume mit nichts als Wasser. Nach einer Weile schloss ich mich ihm an, und jedes Mal, wenn er sein Fasten beendete, begann ich mein eigenes Fasten und fastete dann ein paar Tage länger als er. Bei unserem ersten Austausch fastete Randy eine Woche lang; ich wusste, dass er nichts aß, weil er mir alle seine Essenstabletts gab. Als er fertig war, sagte ich:
Na gut, ich mache zehn Tage.
Ich hatte noch nie in meinem Leben einen Tag lang nichts gegessen, aber ich fastete zehn Tage lang, nur damit ich wusste, dass ich den Christen besiegt hatte.
Wir gingen hin und her, wobei ich immer ein paar Tage länger durchhielt als er. Schließlich fragte er mich: « Hey, wie kommt es, dass du immer ein bisschen länger fastest als ich? Sind wir in einer Art Wettbewerb, von dem ich nichts weiß? » Ich sagte: « Nein, das ist mir gar nicht aufgefallen, das ist wohl Zufall. Randy fastete 40 Tage lang; 32 Tage ernährte er sich nur von Wasser, den Rest fügte er Flüssigkeiten wie Cool Aid hinzu. Er erzählte mir, dass Jesus 40 Tage lang gefastet hat, deshalb hat er die Zahl 40 gewählt. Ich sagte, na gut, ich mache 42. Sogar sechs Wochen mit nichts als Wasser und Wut;
Ich wollte Randy und Jesus schlagen. Am 11. Tag meines Fastens kam ein Wärter herein und sagte mir, ich solle meine Sachen packen. Ich war zuvor ohnmächtig geworden und hatte mir auf dem Weg nach unten den Kopf gestoßen. Das medizinische Personal kannte meine psychische Vorgeschichte und dachte, ich würde versuchen, mich zu Tode zu hungern. Aber sie hatten gesehen, dass ich genug Gewicht verloren hatte, um zu erkennen, dass es ein Problem gab, und das Blutdruckmessgerät, das die Krankenschwester mir an den Finger gesteckt hatte, zeigte an, dass ich tot war, also musste ich meine Bücher, Philosophie und Wissenschaft, die apologetischen Bücher, die Randy mir gegeben hatte, zusammenpacken und in mein neues Zuhause gehen – eine Zelle mit einer Kamera, in der ich Tag und Nacht beobachtet werden kann.
Ich lebte den Traum, verlor durch das Fasten etwa 40 kg, bekam am ganzen Körper einen furchtbaren Ausschlag, der sich wie Giftefeu anfühlte, er heißt Gürtelrose und wird durch Vitaminmangel verursacht. Ich hatte Blackouts, bekam einen Tunnelblick, der Arzt im Gefängnis sagte, er würde mich an eine Sonde anschließen, der Sozialarbeiter sprach davon, mich in meine dritte psychiatrische Klinik einzuweisen, und wenn ich nicht gerade las, dachte ich nur daran, Leute in den Wald zu bringen und ihnen die Haut abzuziehen, aber in meiner einsamen Zelle fand ich einen neuen Sinn. Da mir eine Bibliothek zur Verfügung stand und ich sonst nichts zu tun hatte, bot sich mir die perfekte Gelegenheit, mich auf einen epischen Showdown mit Randy vorzubereiten. Ich konnte die Bibel studieren, neue Argumente zusammenstellen, zurück in den E-Block gehen und den Glauben meines Freundes zerstören.
Ich bat den Kaplan um einige Bibelstudien, und er gab mir eine Reihe von Studien über das Johannesevangelium mit benoteten Aufgaben. Da sitze ich nun, ein sich rapide verschlechternder Atheist, in einer schlecht beleuchteten Zelle, mache meine Bibel-Hausaufgaben und bekomme Einsen. Ich habe seit Tagen nichts mehr gegessen und lese, dass Jesus sagt
Ich bin das Brot des Lebens, wer zu mir kommt, wird nie mehr hungern.
Ich bin besessen davon, mich von einer Gesellschaft zu befreien, die mich in einer Zelle von sechseinhalb Fuß gefangen hält, und ich lese:
Wenn der Sohn dich frei macht, wirst du wirklich frei sein.
Ich frage mich, wie lange mein Körper aushält, was ich ihm antue, bevor mein Herz aufhört zu schlagen, und ich lese:
Ich bin die Auferstehung und das Leben; wer an mich glaubt, wird leben, auch wenn er stirbt.
Irgendwie unheimlich, wenn ein Buch zu einem spricht über… was weiß ich, ich dachte immer, Katzen würden zu mir sprechen.
Ich lag auf dem Rücken,
… Tag für Tag, und dachte über das Leben, die Theologie und die Philosophie nach, … begannen drei Dinge mein gesamtes Glaubenssystem zu erschüttern. Erstens: Das so genannte Design-Argument traf mich schließlich. Ich betrachtete eine Mauer und sah, wie die Ziegelsteine angeordnet waren, und ich dachte mir,
Wenn mir jemand sagen würde, dass diese Ziegel in dieser Reihenfolge durch einen Prozess entstanden sind, der keine Intelligenz voraussetzt, würde ich ihm eine Ohrfeige geben, und doch glaubte ich, dass sich das Leben ohne Intelligenz gebildet hat, obwohl die einfachste lebende Zelle unvorstellbar komplizierter ist als ein paar auf einer Mauer gestapelte Ziegel.
Warum habe ich die außergewöhnliche Behauptung, das Leben sei spontan aus dem Nicht-Leben entstanden, blindlings akzeptiert, ohne sehr gute Beweise zu verlangen?
Zweitens habe ich herausgefunden, wie die Apostel Jesu starben; die meisten von ihnen gingen mit der Behauptung in den blutigen Tod, sie hätten ihn von den Toten auferstehen sehen. Meine Erklärung für den Ursprung des Christentums war immer gewesen, dass die Apostel eine Geschichte erfunden hatten, um seine Botschaft zu verbreiten, aber jetzt ergab meine Erklärung keinen Sinn mehr. Wenn man bereit ist, für etwas zu sterben, muss man auch daran glauben. Wenn ein Terrorist sich in die Luft sprengt, ist er offensichtlich aufrichtig. Die Jünger, die Apostel mussten also glauben, wofür sie sterben, aber das bedeutet, dass sie davon überzeugt waren, dass sie Jesus von den Toten auferstanden gesehen hatten. Wenn jemand bereit ist, sein Leben für etwas hinzugeben, dann normalerweise für eine Ideologie, die er von jemand anderem bekommen hat, und diese Ideologie kann wahr oder falsch sein. Die Jünger starben für etwas, das sie gesehen hatten. Was hätte so viele verschiedene Menschen davon überzeugen können, dass sie alle einen auferstandenen Mann gesehen haben? Einen Zeugen könnte ich damit erklären, dass er verrückt ist, aber sie alle? Irgendetwas ging hier vor sich, und ich musste es herausfinden, aber ich konnte keine Erklärung dafür finden, warum sie dieses Maß an Vertrauen hatten, außer dass sie ihn tatsächlich gesehen hatten.
Drittens begann ich mir Sorgen zu machen, dass Jesus tatsächlich besser sein könnte als ich. Wenn Sie kein kompletter moralischer Relativist oder vielleicht einer der neuen Atheisten sind, ist es für Sie wahrscheinlich offensichtlich, dass Jesus besser ist als ich, aber ich war damals nicht der klarste Denker in moralischen Fragen, so dass es für mich sehr schwierig war, das zu verstehen. Das Problem, das dabei auftauchte, ist folgendes: Ich hatte zwei Überzeugungen, die einfach nicht zusammenpassten. Einerseits glaubte ich, dass der Mensch ein Klumpen von Zellen ist, ein sinnloser Klumpen von Zellen, dass alles, was wir tun, sinnlos ist. Andererseits glaubte ich, dass ich der beste und wichtigste Mensch auf der ganzen Welt sei. Wie ist es möglich, der beste, wichtigste, wertloseste Zellklumpen zu sein? Wenn es so etwas wie einen besten Menschen geben sollte, dann müsste es so etwas wie einen Maßstab für das Gute geben, und das würde so etwas wie Gott erfordern, und dann wäre jemand wie Jesus besser als ich.
Meine Überzeugungen brachen also auf der Ebene der Fundamente zusammen, und wenn das Fundament zu bröckeln beginnt, bricht alles zusammen. Ich ging von dem Glauben, dass ich der beste Mensch der Welt war, zu dem Gedanken über, dass ich der schlechteste Mensch der Welt war, und in einem Moment der Klarheit traf mich der Gedanke, dass ich ein Typ bin, der einmal meinen Freund gewürgt hat, bis blutiger Schaum aus seinem Mund kam. Ich habe ihn mit einer Schaufel geschlagen, weil er nicht mit mir einverstanden war, ich weiß nicht einmal mehr, worum es ging. Ich habe zugesehen, wie der Freund meiner Mutter sie geschlagen hat, und ich habe keinen Finger gerührt, um ihr zu helfen. Nicht, weil ich Angst hatte, ich wog 200 Pfund und hatte eine Waffe, ich hätte ihn jederzeit aufhalten können, es war mir einfach egal, und ich war stolz darauf, dass es mir egal war.
Ich dachte darüber nach, was ich meiner Familie angetan hatte und was ich mir selbst antat. Sie brachten mir jeden Tag etwas zu essen, und ich war am Verhungern, weil ich es nicht essen wollte. Es gibt andere hungernde Menschen auf der Welt, aber die können wenigstens klar denken; ich saß da und dachte darüber nach, wie man Menschen quält. Meine Haut wurde gelb, ich kratzte mich blutig, was für einen Sinn hatte es zu denken, dass ich in allem der Beste bin?
Als ich über diese Situation nachdachte, fühlte es sich an, als wäre ich gerade unbarmherzig in den Boden gestampft worden, und als ich das dachte, fing ich an, es mit dem kleinen Krankenhausaufenthalt etwa anderthalb Jahre zuvor zu vergleichen. Ich geriet in eine Schlägerei mit sieben Typen; ich sage das nicht, um hart zu sein, das haben sie gewonnen. Ich habe einen von ihnen erwischt, er hat mich mit einer Pistole geschlagen und ihn mit diesen Pistolen geschlagen und dann sind seine sechs Freunde auf mich losgegangen und haben mich zu Boden geworfen und mir dann abwechselnd mit Fußtritten auf den Kopf geschlagen. Aber ich verglich das mit der Situation, in der ich mich befand, und dachte, dass es mir am nächsten Tag wieder gut ging, ich hatte Kratzer am Hals, mir war schwindelig, als ich herumlief, ich hatte meinen Arm in einer Schlinge, aber es ging mir gut. Gegen sieben Typen zu kämpfen ist ein Witz im Vergleich zu dem, was ich in dieser Zelle durchgemacht habe. Ich fühlte mich, als wäre ich gerade in den Boden gestampft worden, und als ich dachte, dass ich mich wie in den Boden gestampft fühlte, hatte ich einen weiteren Flashback.
Eines Abends war ich auf dem Heimweg vom Haus eines Freundes, als ein Gewitter aufzog. Es regnete so stark, dass ich kaum etwas sehen konnte, überall schlugen Blitze ein, und ich schaute auf und sagte spöttisch:
Soll mir das Angst machen? Soll mir das etwa Angst machen? Wenn du willst, dass ich an dich glaube, kommst du besser hierher und überzeugst mich.
Das war nicht ernst gemeint, aber in Anbetracht der Umstände im Gefängnis musste ich mich fragen, ob Gott das ernst genommen hatte. Normalerweise wäre das keine Option gewesen, so habe ich nicht gedacht, aber da mein ganzes Weltbild zusammenbrach, war ich nicht in der Lage, Alternativen auszuschließen. Aber es gibt ein Problem: Wenn es einen Gott gab, der in all das verwickelt war, wenn Recht und Unrecht nicht nur nützliche Fiktionen waren, dann war ich in allerlei Schwierigkeiten, nicht nur für das, was ich getan hatte, sondern für das, was ich war. Wie soll der schlechteste Mensch der Welt jemals das Richtige tun? Es gibt keinen magischen Schalter, den ich umlegen kann und der mir sagt: « Oh, jetzt kümmere ich mich um andere Menschen ».
Wie sollte ich also irgendetwas richtig machen können? Und dann wurde mir klar, dass es zwei Möglichkeiten gibt: Entweder bin ich gewalttätig, egoistisch und gefühllos und das ist einfach so, oder es gibt jemanden, der Menschen wie mir helfen kann. Entweder bin ich total verkorkst und muss damit leben, oder es gibt jemanden, der mit so etwas umgehen kann, und wenn man anfängt, so zu denken, würde ich sagen, dass man ungefähr zwei Zentimeter davon entfernt ist, Christ zu werden, denn wenn wir uns fragen
wer von allen Menschen hatte jemals die Fähigkeit, psychisch, spirituell und moralisch zerrüttete Menschen zu nehmen und ihnen neues Leben zu geben?
Wir hatten eine Liste mit einer Person, es gibt eine Person auf der Liste, er ist derjenige, der sagte:
Ich bin die Tür, wenn jemand durch mich hineingeht, wird er gerettet werden und wir werden ein- und ausgehen und Weide finden. Der Dieb kommt nur, um zu stehlen, zu töten und zu zerstören; ich bin gekommen, damit sie das Leben haben und es in Fülle haben.
Ich wusste nicht, was Jesus war, wer er behauptete zu sein, aber ich wusste, dass es entweder Jesus oder nichts war, es war Jesus oder nichts. Wenn jemand Gottes Gütesiegel hat, dann derjenige, der von den Toten auferstanden ist. Die Geschichte ist voll von toten Optionen; Jesus ist die letzte lebende Option.
Ich beugte mich also auf meiner Pritsche nieder, ohne mir über irgendetwas sicher zu sein, und betete, ich wusste nicht, wie ich beten sollte, aber ich betete und sagte
Gott, ich weiß nicht, ob ich morgen noch an dich glauben werde, aber ich glaube jetzt schon an dich. Wenn du irgendetwas mit mir machen kannst, dann kannst du es gerne tun,
und dann fuhr ich mit der Art von Sündergebet fort, das ich in diesen Bibelstudien gelesen hatte, und als ich mich nach diesem Gebet aufsetzte, sah die ganze Welt anders aus, als hätte alles eine andere Farbe. Zum ersten Mal seit vielen Jahren wollte ich niemanden verletzen, und ich hatte das seltsame Gefühl, dass ich irgendwie die ganze Zeit die Wahrheit gekannt hatte. Gott hat das Universum erschaffen, aber wir sind etwas Besonderes, wir sind nach Gottes Bild geschaffen, aber wir lehnen Gott ab, und indem wir Gott ablehnen, versuchen wir, sein Bild, das wir tragen, zu verdrehen und zu bearbeiten.
Jahrelang war ich bereit, alles für eine Art von Freiheit zu opfern, nur eine Freiheit von äußerer Kontrolle. Es ist eine falsche Freiheit, denn am Ende benutzen wir sie nur, um uns selbst zu erniedrigen und zu zerstören; wir trüben das Bild Gottes, damit wir nicht daran erinnert werden, was wir sind und welche Verantwortung wir tragen. Die wahre Freiheit besteht darin, dass wir nicht die Neigung und das Verlangen haben, uns gegen unseren Schöpfer zu wenden – das ist die wahre Freiheit.
Nachdem ich gebetet hatte, fühlte ich mich, als hätte ich mein ganzes Leben lang gekämpft – nicht im übertragenen Sinne, sondern körperlich – und als hätte ich endlich die Chance, mich hinzusetzen und auszuruhen.
Diese Ruhe ist nie verschwunden. Wie C.S. Lewis es ausdrückte
Ich glaube an das Christentum, weil ich glaube, dass der Sohn auferstanden ist, nicht nur, weil ich es sehe, sondern weil ich durch ihn alles andere sehe. »
Viele Menschen erzählen in ihren Zeugnissen, was passiert ist, nachdem sie Christen geworden sind; darüber können wir ein anderes Mal sprechen. Im Moment möchte ich nur erklären, warum ich Christ bin, und mein Grund, Christ zu sein, hat sich nie geändert. Ich stehe auf den Worten dessen, der von den Toten auferstanden ist, weil es keinen anderen Platz gibt, auf dem ich stehen kann, und um Ihnen zu zeigen, dass Jesus Christus gestern, heute und in Ewigkeit derselbe ist, schließe ich meine Geschichte mit den Worten eines anderen Christen von vor fast 2000 Jahren. Der Apostel Paulus versuchte, das Christentum auszulöschen, bevor er Jesus auf der Straße nach Damaskus begegnete. Kurz vor seinem Tod schrieb er einen Brief an seinen Freund Timotheus und sagte
« Mit Worten, die von Tausenden anderer Christen im Laufe der Jahrhunderte nachgeahmt werden können,
… danke ich Christus Jesus, unserem Herrn, der mir die Kraft gegeben hat, dass er mich für treu hielt und mich auf seinen Dienst verwies. Obwohl ich einst ein Gotteslästerer, ein Ankläger und ein gewalttätiger Mensch war, wurde mir Gnade zuteil, weil ich in Unwissenheit und Unglauben handelte. Die Gnade unseres Herrn hat sich reichlich über mich ergossen, zusammen mit dem Glauben und der Liebe, die in Christus Jesus herrschten. Hier ist ein vertrauenswürdiger Spruch, der volle Zustimmung verdient. Christus Jesus kam in die Welt, um Sünder zu retten, von denen ich der schlimmste bin, aber gerade deshalb wurde mir Barmherzigkeit erwiesen, damit ich, der schlimmste aller Sünder, Christus Jesus seine grenzenlose Geduld als Beispiel für diejenigen zeigen konnte, die an ihn glauben und das ewige Leben empfangen würden. Dem ewigen, unsterblichen, unsichtbaren König, dem einzigen Gott, geben wir die Ehre und die Herrlichkeit in Ewigkeit. Amen
Transcription (Youtube) du témoignage d’un ex-athée.
Ce témoignage d’une crudeur choquante, montre les fruits de l’athéisme lorsqu’il est assumé jusqu’au bout. La guérison et métamorphose de David Wood est miraculeuse. Il est aujourd’hui un apologète au service du seul Seigneur et Maître. Jésus-Christ. (vigi-sectes)
Il y a une voie qui semble droite à un homme, Mais sa fin est le chemin de la mort. (Prov 16:25)
Il y a un chemin qui paraît droit à l’homme, Mais sa fin est le chemin de la mort. (Prov 16:25)
Envie de faire un tour ?
Imaginez un monde souterrain
… fait de béton et d’acier, d’escaliers et de tunnels, avec juste assez de lumière pour voir les panneaux sur les murs. Supposez qu’il y ait des gens qui vivent là toute leur vie et qui n’ont jamais été autorisés à se rendre à la surface, et qu’on leur ait dit dès leur naissance que ce monde est tout ce qui existe. Ne croiront-ils pas ce qu’on leur dit de croire ? Ne vont-ils pas essayer de vivre comme si c’était vrai ? Soudain, un homme fou descend les escaliers en titubant et dit aux gens ici présents
Vous ne vous rendez pas compte que vous êtes sous terre ? Ne savez-vous pas qu’il y a un monde extraordinaire juste en haut de ces escaliers ?
Les gens lui ont répondu, ils ont dit
Nous comprenons très bien notre monde sans que tu en parles, retourne à ton monde de spaghettis volants, imbécile. C’est nous qui sommes éclairés ici-bas
puis, rejetant le monde d’en haut, ils se sont enfoncés un peu plus dans le monde d’en bas.
Quand j’avais cinq ans …
j’avais un chien qui s’appelait Goliath. Un jour, ma mère a reçu un appel téléphonique, elle s’est tournée vers moi, les larmes aux yeux, et m’a annoncé que Goliath avait été écrasé par un bus. Je l’ai regardée et je me suis dit : « Et alors, ce n’est qu’un chien », mais ma mère était triste et je n’arrivais pas à comprendre pourquoi. J’ai rapidement remarqué que d’autres personnes étaient tristes lorsque quelque chose mourait, ce qui m’a semblé vraiment bizarre ; pleurer ne va pas changer le fait que l’objet est mort, alors pourquoi pleurer ? J’ai également remarqué que les gens ne partageaient pas ma vision étonnante de la nature de la réalité. Je me souviens d’avoir observé, à l’âge de huit ans, au bord d’un lac, des fourmis s’agençant en formation parfaite. Il m’est soudain apparu clairement que les fourmis gouvernaient le monde et qu’elles nous avaient trompés, nous les êtres humains, en nous faisant croire que c’était nous qui commandions. Avez-vous une idée de la puissance et de l’intelligence qu’elles doivent avoir pour avoir réussi à tromper l’ensemble de la population humaine ? Quelques années plus tard, j’ai compris que les animaux domestiques contrôlaient en fait la planète. Chaque fois qu’un chat ou un chien me regardait dans les yeux, je pensais qu’il communiquait avec moi, se vantant silencieusement d’être beaucoup plus intelligent que les humains. J’ai donc passé une partie de ma jeunesse à parler aux animaux en leur disant : « Je sais ce qui se passe ici, je vous surveille », mais j’ai fini par oublier cette bêtise.
Lorsque j’étais en seconde, …
j’étais convaincu que je contrôlais la météo. j’étais convaincu que je contrôlais la météo. Je ne savais pas comment je contrôlais le temps, je savais juste que je le faisais. Il se mettait à pleuvoir et je me disais :
OK, comment j’ai fait ça ?
J’avais aussi la capacité de contrôler le temps, mais je ne savais pas encore comment l’utiliser. Cet été-là, mon meilleur ami de l’école primaire est mort. Jimmy avait toujours parlé de faire de la paravoile, il en a finalement eu l’occasion et son harnais s’est rompu ; il a fait une chute mortelle. Lorsque j’ai appris la nouvelle après avoir frappé à sa porte, j’ai eu la même réaction que lorsque mon chien Goliath est mort, à savoir : et alors ? Mais cette fois-ci, c’était différent, j’avais l’impression que la mort de Jimmy devait me déranger, alors j’ai commencé à me demander si quelque chose n’allait pas mal chez moi. Après y avoir réfléchi pendant plusieurs mois, j’ai compris pourquoi j’étais différent : j’avais évolué vers un stade supérieur de l’humanité. Ces petites émotions tristes que vous avez tous sont comme des résidus de nos formes de vie primitives, mais l’humanité 2.0 était arrivée et vos anciens modèles étaient désormais obsolètes.
L’année suivante, j’ai vécu une expérience qui a changé ma vie.
Je fuyais la police au milieu de la nuit et j’étais encerclé de trois côtés. Le quatrième côté était la rivière Mahoning, alors j’ai sauté dans l’eau et j’ai commencé à me frayer un chemin à travers les arbres de l’autre côté. J’ai fini par sortir d’un coin de bois et je me suis retrouvé dans le jardin de quelqu’un. J’ai commencé à marcher autour du jardin, mais je me suis arrêté pour philosopher. Je me suis dit :
Je ne me soucie pas des habitants de cette maison, alors pourquoi est-ce que je fais des pieds et des mains pour éviter de marcher sur leurs légumes, pourquoi est-ce que je suis si courtois ? parce que j’avais subi un lavage de cerveau, voilà pourquoi. J’ai enfreint la loi pendant des années et pourtant la société a manipulé mon comportement pendant tout ce temps, la grandeur a été polluée par la médiocrité.
Alors que je me frayais un chemin dans ce jardin, j’ai ressenti une incroyable bouffée de liberté. Le monde nous tient tous en laisse, une laisse faite de règles, « fais ceci, ne fais pas cela », mais c’est une laisse qui se détache dès que nous reconnaissons que nous ne sommes pas obligés de faire tout ce que quelqu’un nous dit de faire. Bien sûr, si vous voulez vraiment vous libérer de vos maîtres, il semble que vous deviez faire le contraire de ce qu’on vous a dit. La descente.
J’ai commencé à étudier la fabrication de bombes à 18 ans, rien d’extraordinaire. J’ai appris à fabriquer des bombes artisanales, j’ai appris à assembler un lance-grenades, j’ai acheté un livre sur les déguisements pour ne pas être reconnu, mais tout cela me semblait un peu amateur. J’ai donc décidé d’étudier la chimie à l’université pour apprendre à fabriquer quelque chose d’un peu plus sophistiqué, mais mon projet de devenir poseur de bombes a dû être mis en suspens parce qu’il y a des choses plus importantes dans la vie, n’importe qui peut faire exploser un groupe de personnes au hasard, vous ne les connaissez pas.
Si vous en avez assez de la vie, d’être au bout des ficelles de la société, la tuerie doit commencer bien plus près de chez vous.
Mon père était le seul parent que j’avais à quelques centaines de kilomètres à la ronde, il fallait donc qu’il meure et j’avais un marteau à tête sphérique qui ferait l’affaire. Il est intéressant de noter que certaines de mes découvertes étonnantes sur la nature de la réalité m’ont en fait ralenti. Mon père était assis à côté de moi sur le canapé et j’étais sur le point de le battre à mort, j’avais le marteau sous un coussin, mais j’ai soudain réalisé qu’il lisait dans mon esprit ; et pas seulement lui, tout le monde dans le monde lisait dans mon esprit, je faisais partie d’une expérience et des milliards de personnes étaient dans le coup, ils attendaient tous de voir ce que j’allais faire et dès que j’attaquerais mon père, les murs se lèveraient, les observateurs se précipiteraient et l’expérience serait terminée. Alors que mon père lit dans mon esprit, je lui transmets mes pensées pendant que nous sommes assis là. Il regarde la télévision, je pense :
Regarde-moi pendant que tu lis dans mes pensées. Regarde-moi tout de suite ou je vais t’éclater la tête.
Finalement, je lui ai dit : « Tu me prends pour un idiot, je ne me laisserai pas faire », puis je me suis levé et je suis parti, mais ce n’était pas fini. Au bout d’un moment, j’ai « retrouvé mes esprits » et je suis entré dans la chambre de mon père vers deux heures du matin, le jour de Thanksgiving (journée américaine du remerciement). Je me tenais au-dessus de lui avec le marteau et j’essayais de penser à une seule mauvaise chose qu’il m’avait faite, mais rien ne me venait à l’esprit. J’ai donc retiré mon bras et je l’ai frappé de tout mon poids. Je ne savais pas à quelle vitesse le sang pouvait sortir de la tête de quelqu’un. J’ai continué à le frapper jusqu’à ce que je sois sûr qu’il était mort. Il n’y a pas eu d’élan de liberté cette fois-ci, je n’ai plus rien ressenti.
Ai-je mentionné que j’étais athée ?
Je comprends que la plupart d’entre vous, athées, vivent une vie parfaitement normale, mais je n’ai jamais compris pourquoi vous voudriez le faire. Pensez-y, nous avons cet univers massif et par ici un tout petit bout de galaxie. Dans l’un des bras spiraux de cette galaxie se trouve une boule de gaz chaud tout à fait banale.
Autour de cette boule de gaz chaud se trouve un pathétique grain de poussière cosmique que nous appelons la Terre et, sur toute la Terre, rampent ces faibles, égoïstes et autodestructeurs amas de cellules qui s’illusionnent constamment en pensant que ce qu’ils font est si important, alors que l’univers ne pourrait pas en avoir moins à faire, que vous aimiez votre prochain comme vous-même ou que vous torturiez à mort pour le plaisir, alors autant faire ce que vous avez envie de faire avec le peu de temps dont vous disposez, et qu’aller faire, amis athées, de vos quelques 80 ans ?
Laissez-moi deviner,
vous allez aller à l’école pendant un certain temps, puis trouver un emploi, travailler pendant quelques décennies, peut-être fonder une famille en cours de route, puis prendre votre retraite et mourir de vieillesse ou d’une maladie quelconque. C’est très original. Des libres penseurs, hein ? Croyez-le ou non, certaines personnes ne veulent pas vivre comme du bétail, certaines personnes ne veulent pas suivre ce modèle que nous sommes tous censés suivre sans réfléchir. Certains préfèrent défoncer la tête d’un homme, tirer dans un théâtre ou marcher dans un couloir d’école en poignardant des gens.
Pourquoi ne le feraient-ils pas ? Parce que c’est mal ? Qui le dit, votre grand-mère ? Ou devraient-ils essayer de ne pas blesser les gens parce qu’ils ont une valeur intrinsèque ? Moi qui pensais que les êtres humains n’étaient rien d’autre que des machines à propager l’ADN. La plupart des gens ne veulent pas tuer et massacrer, mais pour ceux qui le font, notre civilisation est en train de détruire rapidement toute raison valable qu’ils pourraient avoir de résister à l’envie de tuer et de massacrer. Les jeunes font la queue pour danser sur la musique de leur ADN, il ne vous reste plus qu’à espérer qu’ils se fassent plaquer lorsqu’ils s’arrêtent pour recharger ou qu’ils fassent une énorme bourde au début de leur bain de sang.
J’ai commis une énorme erreur lorsque mon bain de sang a commencé ; j’ai sous-estimé la quantité de dommages que la tête humaine pouvait endurer, les crânes écrasés peuvent apparemment être reconstitués par les médecins. Mon père a subi des lésions cérébrales, mais il a survécu à l’attaque. J’ai été emmené dans un hôpital psychiatrique, puis en prison.
La prison est un endroit où l’on peut s’asseoir et réfléchir aux choses que l’on a faites.
Vous avez tout le temps de vous asseoir et de penser :
pourquoi me suis-je fait prendre ? Quelles mesures puis-je prendre pour éviter de me faire prendre la prochaine fois ?
et sans toutes les tâches répétitives vides qui vous maintiennent habituellement dans un état de sédation mentale, vous avez tout le temps de déterminer ce qui est le plus important pour vous. Le plus important pour moi était de ne pas être l’esclave de personnes pour lesquelles je n’avais que du mépris, mais des personnes m’avaient contrôlé de diverses manières tout au long de ma vie et cela signifiait qu’il fallait leur donner une leçon.
Depuis le jardin d’enfants, j’avais une liste de personnes qui allaient être brutalement assassinées, mais des doutes s’insinuaient parfois. Je me demandais
ces personnes ont-elles un intérêt ?
Rien n’est vraiment important, alors quelle différence cela fait-il que je fasse tout ce que j’ai prévu ou que je ne fasse rien du tout ; il n’y a pas de ruban bleu pour prendre la bonne décision parce qu’il n’y a pas de bonne décision. Mais lorsque j’ai commencé à penser que la vie sans laisse était aussi insignifiante que la vie en laisse, j’ai commencé à perdre la tête. J’étais capable de tenir le coup jusqu’à un certain point mentalement parce que j’avais quelque chose à faire, mais si ce que j’avais à faire ne servait à rien, alors tenir le coup ne servait à rien. J’étais donc au bord du gouffre et il n’y avait rien d’autre à faire que de le franchir, mais la vie a le don de nous offrir une alternative au bon moment
[Chantant : Quand un homme est un pédalo vide, il devrait être sur son séant, et pourtant je suis déchiré juste parce que je présume que je pourrais être un peu humain si seulement j’avais un cœur].
Quand j’étais dans le bloc E de la prison, j’ai rencontré un chrétien
… nommé Randy, un type qui s’était rendu à la justice pour 21 délits. Randy semblait venir d’un autre monde ; il y avait une bagarre dans le dortoir et il ne la regardait pas, il détournait la tête et priait pour qu’elle s’arrête, notre principale source de divertissement et il priait contre elle ; les chrétiens me faisaient craquer.
Randy était allongé sur sa couchette en train de lire sa Bible un soir et je me suis approché de lui et lui ai dit :
Sais-tu pourquoi tu lis la Bible ? Tu lis la Bible parce que tu es né aux États-Unis. Si tu étais né ailleurs, tu aurais cru en quelque chose d’autre. Si vous étiez né en Chine, vous seriez bouddhiste, si vous étiez né en Inde, vous seriez hindou, si vous étiez né en Arabie saoudite, vous seriez musulman parce que les gens comme vous croient tout ce qu’on leur dit de croire.
Depuis, j’ai entendu d’autres athées dire la même chose, presque exactement dans les mêmes termes. J’en déduis donc qu’il s’agit d’un point de vue athée commun sur les chrétiens, ce qui est hilarant par son niveau d’hypocrisie. Je crois que l’univers a explosé de nulle part sans raison, que la vie s’est formée d’elle-même, que la conscience est un produit naturel des interactions entre les particules dans notre cerveau, que les valeurs morales ne sont rien d’autre qu’un endoctrinement de la société et que les disciples de Jésus ont inventé une histoire sur sa résurrection des morts parce qu’ils voulaient que son message se répande. J’ai cru à tout cela sans avoir fait le moindre examen approfondi des preuves, ce qui signifie que j’ai cru à beaucoup de choses qu’on m’avait dites, mais je pointe du doigt les chrétiens, pourquoi ?
Il s’est passé quelque chose d’intéressant lorsque je me suis moqué de Randy : il s’est défendu. Beaucoup de chrétiens se mettent en retrait si vous commencez à discuter avec eux, ils ne veulent pas provoquer une scène, mais Randy s’est assis sur sa couchette et a commencé à me mettre dans l’embarras à propos de certaines des choses que je disais. J’étais totalement choqué, je ne savais pas ce qui se passait. Je suis l’être humain le plus intelligent et le plus avancé que le monde ait jamais vu et, nuit après nuit, lorsque nous nous disputions, Randy me prenait juste pour une école, et il n’était pas plus intelligent que moi, il n’avait pas de connaissances ou de diplômes spéciaux, il n’était pas un scientifique ou un philosophe, il avait juste la fâcheuse habitude de remettre en question tout ce que je disais, et lorsque j’essayais de répondre à ses questions sur ce que je disais, il devenait clair pour lui et pour moi que beaucoup de mes croyances, lorsqu’elles étaient exprimées, semblaient vraiment très stupides. Des choses qui avaient un sens parfait lorsqu’elles n’étaient pas remises en question n’avaient aucun sens lorsqu’on les interrogeait.
Nos disputes m’ont tellement frustré que j’ai commencé à chercher d’autres moyens de vaincre Randy. Je me suis moqué de lui parce qu’il avait été victime d’attouchements lorsqu’il était enfant. J’ai vu sa sœur de 12 ans au parloir et j’ai dit des choses sur elle (que je ne vais pas répéter ici). J’ai continué à l’embêter jusqu’à ce qu’il s’énerve et quand il s’énervait, je lui disais
Regarde-toi, tu te mets en colère contre moi, tu te prétends chrétien.
Curieusement, Randy et moi sommes devenus amis. Nous passions des nuits entières à jouer aux cartes, à lancer un rouleau de papier toilette comme s’il s’agissait d’un ballon de football et, bien sûr, à nous disputer au sujet de la Bible. Ce n’était pas une bataille pour lui, il n’essayait pas de me surpasser en quoi que ce soit, mais j’essayais certainement de le surpasser. Randy jeûnait pendant de longues périodes en ne buvant que de l’eau. Au bout d’un certain temps, je me suis joint à lui, et chaque fois qu’il terminait un jeûne, je commençais le mien et le prolongeais de quelques jours. Pour notre premier échange, Randy a jeûné une semaine ; je savais qu’il ne mangeait pas parce qu’il me donnait tous ses plateaux-repas. Lorsqu’il a terminé, j’ai dit : « D’accord, je vais faire dix jours de jeûne :
D’accord, je vais faire dix jours.
Je n’avais jamais passé un jour sans manger de ma vie, mais j’ai fait dix jours d’affilée, juste pour savoir que j’avais battu le chrétien.
Nous avons fait des allers-retours, je passais toujours quelques jours de plus que lui. Finalement, il m’a demandé : « Comment se fait-il que tu jeûnes toujours un peu plus longtemps que moi ? Sommes-nous dans une sorte de compétition que je ne connais pas ? » J’ai répondu que non, que je n’avais même pas remarqué, que c’était une coïncidence. Randy a jeûné 40 jours ; il a passé 32 jours en ne buvant que de l’eau, puis il a ajouté des liquides comme Cool Aid pour le reste. Il m’a dit que Jésus avait jeûné 40 jours, c’est pourquoi il a choisi le chiffre 40. J’ai dit d’accord, je vais en faire 42. Même six semaines avec rien d’autre que de l’eau et de la rage ;
j’allais battre Randy et Jésus.
Au 11e jour de mon jeûne, un garde est entré et m’a dit de préparer mes affaires. Je m’étais évanoui plus tôt et je m’étais cogné la tête en descendant. Le personnel médical connaissait mes antécédents en matière de santé mentale et pensait que j’essayais de mourir de faim. J’essaie de vaincre le chrétien, ils pensent que j’essaie de me suicider très lentement, mais ils ont vu que j’avais perdu suffisamment de poids pour se rendre compte qu’il y avait un problème et le tensiomètre que l’infirmière a mis sur mon doigt a indiqué que j’étais mort. J’ai donc dû emballer mes livres, la philosophie et la science, les livres d’apologie que Randy m’a donnés et me rendre dans ma nouvelle maison – une cellule avec une caméra où l’on peut me surveiller jour et nuit.
Vivant le rêve, j’ai perdu environ 40 kg en jeûnant, j’ai développé une horrible éruption cutanée sur tout le corps, cela ressemblait à du sumac vénéneux, cela s’appelle le zona, c’est causé par une carence en vitamines. J’avais des trous de mémoire, une vision en tunnel, le médecin de la prison disait qu’il allait me nourrir par sonde, l’assistante sociale parlait de m’envoyer dans mon troisième hôpital psychiatrique et quand je ne lisais pas, je ne pensais qu’à emmener des gens dans les bois et à leur arracher la peau, mais j’ai trouvé une nouvelle raison d’être dans ma cellule solitaire. Avec une bibliothèque à ma disposition et rien d’autre à faire, j’avais l’occasion parfaite de me préparer à un affrontement épique avec Randy. Je pouvais étudier la Bible, élaborer de nouveaux arguments, retourner à l’E-Block et détruire la foi de mon ami.
J’ai demandé à l’aumônier des études bibliques, il m’a donné une série d’études sur l’évangile de Jean avec des devoirs notés. Me voici donc, athée en pleine déchéance, assis dans une cellule mal éclairée, en train de faire mes devoirs bibliques et d’obtenir des A. Je n’ai pas mangé depuis des jours. Je n’ai pas mangé depuis des jours et je lis que Jésus dit
Je suis le pain de vie, celui qui vient à moi n’aura jamais faim.
Je suis obsédé par l’idée de me libérer d’une société qui m’a enfermé dans une cellule d’un mètre cinquante et je lis :
Si le fils vous libère, vous serez vraiment libres.
Je me demande combien de temps mon corps pourra supporter ce que je lui fais subir avant que mon cœur ne s’arrête et je lis :
Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt.
C’est un peu flippant quand un livre vous parle de… que sais-je, j’avais l’habitude de penser que les chats me parlaient.
Allongé sur le dos, jour après jour, je réfléchissais à la vie, à la théologie et à la philosophie.
… trois choses ont commencé à déstabiliser tout mon système de croyances.
Tout d’abord, ce que l’on appelle l’argument de la conception m’a finalement frappé. Je regardais un mur et la façon dont les briques étaient disposées et je me suis dit,
Pourtant, je croyais que la vie s’était formée sans intelligence, alors que la cellule vivante la plus élémentaire est incroyablement plus compliquée que quelques briques empilées sur un mur.
Pourquoi ai-je accepté aveuglément l’affirmation extraordinaire selon laquelle la vie est née spontanément de la non-vie sans exiger de très bonnes preuves ?
Deuxièmement, j’ai découvert comment les apôtres de Jésus sont morts ; la plupart d’entre eux sont allés jusqu’à leur mort sanglante en affirmant qu’ils l’avaient vu ressuscité des morts. Mon explication de l’origine du christianisme avait toujours été que les apôtres avaient inventé une histoire pour pouvoir diffuser son message, mais maintenant mon explication n’avait plus de sens. Si vous êtes prêt à mourir pour quelque chose, vous devez y croire. Lorsqu’un terroriste se fait exploser, il est manifestement sincère. Les disciples, les apôtres devaient donc croire en ce pour quoi ils mouraient, ce qui signifie qu’ils étaient convaincus d’avoir vu Jésus ressuscité d’entre les morts. Habituellement, lorsque quelqu’un est prêt à donner sa vie pour quelque chose, c’est pour une idéologie qu’il a reçue de quelqu’un d’autre et cette idéologie peut être vraie ou fausse. Les disciples mouraient pour quelque chose qu’ils avaient vu. Qu’est-ce qui a pu convaincre tant de personnes différentes qu’elles avaient toutes vu un homme ressuscité ? Je pourrais expliquer un témoin en disant qu’il est fou, mais tous ? Il se passait quelque chose ici et je devais le découvrir, mais je n’arrivais pas à expliquer pourquoi ils avaient ce niveau de confiance, si ce n’est qu’ils l’avaient réellement vu.
Troisièmement, j’ai commencé à m’inquiéter que Jésus puisse être meilleur que moi. Si vous n’êtes pas un relativiste moral complet ou peut-être l’un des nouveaux athées, il est probablement évident pour vous que Jésus est meilleur que moi, mais je n’étais pas le plus clair des penseurs sur les questions morales à l’époque, et il m’a donc été très difficile de me faire une idée de la situation. Voici le problème qui est apparu : J’avais deux croyances qui n’allaient pas ensemble. D’une part, je pensais que les êtres humains étaient des amas de cellules, des amas de cellules sans signification, que tout ce que nous faisions était inutile. D’autre part, j’étais persuadé d’être la personne la meilleure et la plus importante au monde. Comment est-il possible d’être le meilleur, le plus important des amas de cellules sans valeur ? S’il devait y avoir une sorte de meilleure personne, cela nécessiterait quelque chose comme une norme de bien et cela nécessiterait quelque chose comme Dieu, et alors quelqu’un comme Jésus serait meilleur que moi.
Mes croyances s’effondraient donc au niveau des fondations
et une fois que les fondations commencent à s’effriter, tout commence à s’écrouler. Je suis passé de la croyance que j’étais la meilleure personne au monde à la pensée que j’étais la pire personne au monde, et dans un moment de clarté, tout m’a frappé en pensant que je suis un gars qui a un jour étranglé mon ami jusqu’à ce que de la mousse sanglante sorte de sa bouche. Je l’ai frappé avec une pelle parce qu’il n’était pas d’accord avec moi, je ne me souviens même pas de quoi il s’agissait. Je regardais le petit ami de ma mère la battre et je ne levais pas le petit doigt pour l’aider. Pas parce que j’avais peur, je pesais 90 kilos et j’avais une arme, j’aurais pu l’arrêter à tout moment, mais je m’en fichais et j’étais fière de m’en ficher.
J’ai pensé à ce que j’avais fait à ma famille, à ce que je me faisais à moi-même. Ils m’apportaient de la nourriture tous les jours et je mourais de faim parce que je ne la mangeais pas. Il y a d’autres personnes affamées dans le monde, mais au moins elles ont les idées claires ; moi, je restais là à penser à torturer des gens. Ma peau jaunissait, je me grattais jusqu’au sang, quel sens cela avait-il de penser que j’étais le meilleur en quoi que ce soit ?
Quand je pensais à cette situation, j’avais l’impression qu’on venait de me piétiner sans relâche, et quand j’ai pensé à cela, j’ai commencé à comparer avec le petit séjour à l’hôpital environ un an et demi plus tôt. Je me suis battu avec sept gars ; je ne dis pas cela pour être dur, ils ont gagné cette fois. J’ai eu l’un d’entre eux, il m’a frappé avec un pistolet et je l’ai frappé avec ces mêmes pistolets, puis ses six amis se sont jetés sur moi, m’ont mis à terre et m’ont donné à tour de rôle des coups de pied dans la tête. Mais je comparais cela à la situation dans laquelle je me trouvais, je me disais que j’allais bien le lendemain, j’avais des égratignures au cou, j’avais des vertiges en marchant, j’avais mon bras en écharpe, mais j’allais bien. Se battre contre sept gars est une plaisanterie comparée à ce que j’ai vécu dans cette cellule. J’avais l’impression qu’on venait de me piétiner et quand j’ai pensé que j’avais l’impression d’avoir été piétiné, j’ai eu un autre flash-back.
Un soir, alors que je rentrais à pied de chez un ami, un orage a éclaté. La pluie était si forte que je pouvais à peine voir, les éclairs frappaient partout et j’ai levé les yeux et me suis moquée en disant : « Est-ce que c’est censé m’effrayer ?
Est-ce que c’est censé me faire peur ? Si tu veux que je croie en toi, tu ferais mieux de venir ici et de me faire croire.
Je n’étais pas sérieux, mais compte tenu de ma situation dans la prison, j’ai commencé à me demander si Dieu l’avait pris au sérieux. Normalement, cela n’aurait pas été une option, je ne pensais pas comme ça, mais comme toute ma vision du monde s’écroulait, je n’étais pas en mesure d’écarter les alternatives. Mais il y a un problème : s’il y avait un Dieu dans tout cela, si le bien et le mal n’étaient pas simplement des fictions utiles, j’étais dans le pétrin, non seulement pour ce que j’avais fait, mais aussi pour ce que j’étais. Comment la pire personne au monde pourrait-elle jamais faire ce qui est juste ? Il n’y a pas d’interrupteur magique que je puisse actionner et « oh maintenant je me soucie des autres ». Alors comment allais-je faire quelque chose de bien ? Et puis j’ai compris qu’il y avait deux possibilités : soit je suis violent, égoïste et insensible et c’est comme ça, soit il y a quelqu’un qui peut aider les gens comme moi. Soit je suis complètement dérangé et je dois vivre avec ça, soit il y a quelqu’un qui peut s’occuper de ce genre de choses, et quand vous commencez à penser comme ça, je dirais que vous êtes à deux doigts de devenir chrétien, parce que quand on se demande
qui, parmi tous ceux qui ont jamais existé, avait la capacité de prendre des personnes psychologiquement, spirituellement et moralement brisées et de leur donner une nouvelle vie ?
Nous avions une liste d’une personne, il y a une seule personne sur la liste, c’est celui qui a dit :
Je suis la porte, si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé et nous entrerons, nous sortirons et nous trouverons des pâturages. Le voleur ne vient que pour voler, tuer et détruire, moi je suis venu pour qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en abondance.
Je ne savais pas ce qu’était Jésus
qui il prétendait être, mais je savais que c’était Jésus ou rien, c’était Jésus ou rien. Si quelqu’un a le sceau d’approbation de Dieu, c’est bien celui qui est ressuscité d’entre les morts. L’histoire est remplie d’options mortes ; Jésus est la dernière option vivante.
Je me suis donc incliné sur ma couchette, sans être sûr de grand-chose, et j’ai prié, je ne savais pas comment prier, mais j’ai prié et j’ai dit
Dieu, je ne sais pas si je croirai en toi demain, mais je crois en toi maintenant. Si tu peux faire quoi que ce soit avec moi, tu es le bienvenu,
et j’ai continué avec la prière du pécheur que j’avais lue dans ces études bibliques, et quand je me suis levé après cette prière, le monde entier m’a semblé différent, comme si tout était d’une autre couleur. Pour la première fois depuis de nombreuses années, je ne voulais plus faire de mal à personne et j’avais l’étrange sentiment d’avoir toujours su la vérité. Dieu a créé l’univers, mais nous sommes quelque chose de spécial, nous sommes créés à l’image de Dieu, mais nous rejetons Dieu et, en rejetant Dieu, nous nous efforçons de tordre et de travailler son image que nous portons.
Pendant des années, j’étais prêt à tout sacrifier pour une sorte de liberté, juste une liberté par rapport à un contrôle extérieur. C’est une fausse liberté, car nous finissons par l’utiliser pour nous dégrader et nous détruire ; nous ternissons l’image de Dieu pour qu’on ne nous rappelle plus ce que nous sommes et les responsabilités que nous partageons. La vraie liberté se trouve dans le fait de ne pas avoir ce penchant et ce désir de se retourner contre notre créateur, c’est ça la vraie liberté.
Après avoir prié, j’ai eu l’impression d’avoir combattu, non pas au sens figuré, mais physiquement, toute ma vie, et d’avoir enfin eu l’occasion de m’asseoir et de me reposer.
Ce repos n’a jamais disparu.
Comme l’a dit C.S. Lewis
Je crois au christianisme parce que je crois que le fils est ressuscité, non seulement parce que je le vois, mais parce qu’à travers lui, je vois tout le reste.
Dans leurs témoignages, de nombreuses personnes racontent ce qui s’est passé après être devenues chrétiennes, nous pourrons en parler une autre fois. Pour l’instant, je veux simplement expliquer pourquoi je suis chrétien et la raison pour laquelle je suis chrétien n’a jamais changé. Je m’appuie sur les paroles de celui qui est ressuscité des morts parce qu’il n’y a pas d’autre endroit où se tenir, et juste pour vous montrer que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et à jamais, je conclurai mon histoire avec les paroles d’un autre chrétien d’il y a près de 2000 ans. L’apôtre Paul a tenté d’anéantir le christianisme avant de rencontrer Jésus sur le chemin de Damas. Peu avant sa mort, il a écrit une lettre à son ami Timothée et a déclaré en des termes qui peuvent être repris par des milliers d’autres chrétiens au cours des siècles,
je remercie le Christ Jésus, notre Seigneur, qui m’a donné la force de me considérer comme fidèle, en m’orientant vers son service. Bien que j’aie été autrefois un blasphémateur et un homme violent, j’ai bénéficié de la miséricorde parce que j’ai agi dans l’ignorance et l’incrédulité. La grâce de notre Seigneur s’est répandue sur moi en abondance, ainsi que la foi et l’amour qui régnaient dans le Christ Jésus. Voici une parole digne de confiance qui mérite d’être pleinement acceptée. Le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le pire, mais c’est pour cette même raison qu’il m’a été fait miséricorde afin que, moi, le pire des pécheurs, le Christ Jésus puisse montrer sa patience illimitée comme un exemple pour ceux qui croiraient en lui et recevraient la vie éternelle. Quant au roi éternel, immortel et invisible, le seul Dieu, nous l’honorons et le glorifions pour les siècles des siècles. Amen »
C’est une référence à l’Evangile de Luc Ch 10 v39 qui nous décrit Marie , sœur de Marthe et de Lazare, aux pieds du Seigneur Jésus pour écouter sa Parole.
En référence à ce célèbre passage des Saintes Ecritures, où le Christ , tout en reprenant Marthe de trop s’agiter, affirme que Marie « a choisi la bonne part qui ne lui sera point ôtée », cette chaine propose des Livres audio chrétiens, des chants de louanges et des films chrétiens . Plusieurs ouvrages étant épuisés et non réédités , ce patrimoine spirituel précieux mais quasi introuvable est ainsi sauvegardé . De plus l’auteur de ce site , Lettres Classiques de formation , et spécialiste du grec biblique, fera paraître régulièrement des articles , concernant ses réflexions et méditations sur des passages de la Bible . Tous les ouvrages ne pouvant être mis en voix, un site internet « mediathequechretienne.fr » a été créé pour proposer le word , le pdf des œuvres, avec une interface avec ce site youtube.
ce site recense une collection de faits, d’opinions et de commentaires de survivants l’Église de Dieu mondiale d’Herbert W. Armstrong, Worldwide Church of God et de ses filles.
« De nombreux lecteurs se souviendront que lorsque le livre de David Robinson a été publié en 1980, il contenait de nombreuses allégations choquantes même pour certains des critiques de longue date d’Herbert W. Armstrong. Aucune accusation n’était plus surprenante que celle trouvée dans le dernier chapitre du livre. Robinson y accuse Herbert W. Armstrong d’avoir entretenu une relation sexuelle intime avec la plus jeune de ses deux filles pendant une période d’environ une décennie, à partir du début des années 1930. L’organisation Armstrong, par le biais de substituts, a tenté d’utiliser les tribunaux pour bloquer la distribution du livre de Robinson, mais a échoué lamentablement (Ambassador Report, Sept 1980). Il est cependant remarquable qu’en essayant d’empêcher la distribution du livre de Robinson, il n’a jamais été affirmé que l’allégation d’inceste était fausse. De même, Dorothy Mattson, la fille cadette d’Herbert W. Armstrong, ne s’est jamais présentée pour nier l’histoire d’inceste (et elle a refusé à plusieurs reprises de répondre aux questions du Rapport à ce sujet). Malgré tout cela, il semble qu’il y ait encore des gens qui préfèrent croire que l’histoire d’inceste a été fabriquée.
Rappelons brièvement les faits. En 1971, Garner Ted Armstrong rend visite à sa jeune sœur Dorothy. Il se doutait depuis longtemps du type de relation que son père et sa sœur entretenaient durant sa jeunesse. Ils discutent autour de quelques verres, puis Ted lui fait part sans détour de ses soupçons. Elle a fait plus qu’admettre ses allégations. Avec candeur, elle a raconté détail après détail choquant.
Pendant plusieurs années, Garner Ted Armstrong garde l’information pour lui. Mais Dorothy ne l’a pas fait. Elle a divulgué les mêmes informations à de nombreuses autres personnes, dont David Antion (le beau-frère de Garner Ted Armstrong) et Lois Chapman (qui avait été mariée à feu Richard Armstrong, le frère aîné de Ted).
L’histoire de Dorothy, telle que racontée à Ted et à d’autres, était qu’Herbert avait commencé à la caresser et à la peloter lourdement en 1933, alors qu’elle avait treize ans, à peu près au même moment où Herbert W. Armstrong prétend maintenant que Dieu l’utilisait pour fonder l’ère moderne de la seule vraie église. Mais il n’a commencé à aller « jusqu’au bout » avec elle que trois ans plus tard. Un jour, Dorothy est rentrée chez elle après un rendez-vous avec un jeune caissier de banque pour informer son père qu’elle venait d’être « à moitié violée ». À sa grande surprise, Herbert est en fait « ravi » de la nouvelle. Herbert décide qu’il est temps de lui montrer comment on fait vraiment. A partir de là, Herbert est allé « jusqu’au bout ». L’année 1936, Dorothy avait 16 ans. Étrangement, Dorothy a affirmé qu’Herbert était devenu par la suite un bon ami de l’employé de banque.
La relation incestueuse a duré des années, mais elle n’était apparemment pas agréable pour les deux parties. Dorothy a raconté à ses amis qu’une fois, dans une chambre d’hôtel, elle a si fortement protesté contre les abus d’Herbert que le directeur a frappé à la porte et a demandé la raison de tout ce bruit. Herbert s’empressa de l’informer que sa « jeune épouse » n’était pas très coopérative en raison de son inexpérience. Satisfait de l’alibi, le manager est parti. Dorothy a affirmé qu’Herbert l’a alors maîtrisée, et après l’avoir attachée au lit et bâillonnée, a commencé à la violer. Il est dommage qu’Herbert ait négligé d’inclure cet incident dans son livre God Speaks Out on the New Morality.
Pendant ces années, en plus de l’emmener dans des voyages d’affaires supposés être liés à l’église ou au ministère, il n’était pas rare qu’Herbert emmène Dorothy danser le vendredi soir. Lors d’une de ces occasions, elle lui demanda s’il s’inquiétait parfois qu’un membre de son église les voit. Il lui répondit que non, parce que, en fait, ils étaient trop stupides pour sortir danser le vendredi soir et qu’il les avait bien entraînés (à respecter le sabbat du vendredi au coucher du soleil au samedi au coucher du soleil).
Ces incidents ne sont qu’une partie de la terrible vérité que Dorothy a racontée à Garner Ted et à d’autres. Malgré les bouleversements de l’église, les disputes avec son père, les problèmes émotionnels personnels et la notoriété considérable de ses propres péchés, Ted ne dit rien du passé honteux de son père. Pas avant 1978.
Cette année-là, au cours d’une discussion animée entre Garner Ted Armstrong et son père, Herbert W. Armstrong a menacé de « détruire » Ted en rendant publiques certaines informations sur sa vie personnelle. Mais Ted a répondu en disant qu’il pouvait détruire HWA avec les informations qu’il avait. Ted a accusé son père en termes très clairs, en criant : « Tu as baisé ma soeur ! » Herbert, choqué par la connaissance de Ted de la relation incestueuse, ne peut que répondre : « Eh bien, il y a eu des moments dans ma vie où je me suis éloigné de Dieu ». La conversation entendue par Benny Sharp, associé de Garner Ted Armstrong, fut la dernière rencontre en face à face entre les deux hommes. Et Ted a depuis raconté comment le regard haineux qu’il a vu dans les yeux de son père lui a fait penser qu’ils ne se reverraient plus jamais.
Comme nous l’avons décrit en détail dans notre numéro de 1977, au début des années 70, Garner Ted Armstrong s’est entiché d’une étudiante de l’Ambassador College. L’affaire qui en a résulté a causé une grande confusion dans les échelons supérieurs de la Worldwide Church of God. L’ancien évangéliste de la Worldwide Church of God David Antion se rappelle comment, à l’époque, il a discuté du problème avec Herbert W. Armstrong. Pendant des années, Antion est resté perplexe devant l’analyse presque freudienne proposée. Herbert W. Armstrong a dit à Antion que Ted fantasmait simplement que la jeune femme était sa propre fille. Cette déclaration n’a eu aucun sens pour Antion jusqu’à des années plus tard. (En passant, il est intéressant de voir comment Ramona a affirmé qu’Herbert W. Armstrong a été, au fil des ans, très jaloux des prouesses sexuelles supposées de Garner Ted Armstrong).
La dernière rencontre entre Garner Ted Armstrong et son père en 1978 n’a pas été la seule fois où Herbert W. Armstrong a avoué l’allégation d’inceste. En 1980, Henry Cornwall, alors un assistant d’Herbert W. Armstrong, a lu le livre de Robinson peu après sa parution et a demandé directement à HWA si le chapitre sur l’inceste était exact. Herbert W. Armstrong lui a répondu que oui. Il a ensuite demandé à Cornwall que sa femme Ramona ne voie pas le livre et n’apprenne pas l’histoire de l’inceste. Malheureusement pour Herbert, Ramona avait déjà une copie du livre et était dans la pièce d’à côté en train d’écouter la discussion Cornwall-Herbert W. Armstrong. Peu de temps après, elle a également confronté Herbert W. Armstrong au sujet de l’allégation d’inceste. Et une fois de plus, Herbert a admis que c’était vrai, mais a supplié et plaidé avec Ramona de ne pas laisser ce fait se mettre en travers de leur mariage. La cause du problème, dit-il, avait été Loma, sa première femme. Compte tenu de la perversité du passé d’Herbert, il n’est pas étonnant que l’amour de Ramona commence à s’étioler.
On ne peut que spéculer sur ce que la première femme d’Herbert, Loma, savait de ce qui s’était passé pendant dix ans entre son mari et sa fille cadette, mais certaines personnes qui étaient alors proches de la famille Armstrong ont remarqué que vers la fin de sa vie, Loma n’était pas en bons termes avec Dorothy et que pendant la dernière année de sa vie, elle semblait avoir perdu toute volonté de vivre. Elle est décédée en 1967 des suites d’une maladie qui, selon de nombreuses personnes, aurait pu être guérie par la science médicale, si elle avait profité de cette aide. Il est intéressant de noter également que la grande préoccupation d’Herbert W. Armstrong pour le tour du monde a commencé juste à cette époque.
Ramona a rapporté à des amis comment les allégations de Robinson ont préoccupé l’esprit d’Herbert W. Armstrong pendant une période considérable. Elle a également rapporté avoir vu une déclaration dactylographiée destinée à être signée par Dorothy. Elle déclarait qu’elle (Dorothy) n’avait jamais eu de relation sexuelle avec son père. Le document était, et nous serions prêts à parier qu’il l’est toujours, non signé. Dorothy sait sans doute que signer une telle déclaration lui coûterait cher financièrement, ce qui lui enlèverait tout moyen de pression sur son père. (Lors d’un récent voyage à Big Sandy, au Texas, Herbert W. Armstrong aurait déclaré que ses filles lui montrent très peu d’affection et ne se soucient que de son argent).
Dorothy a déclaré que sa relation sexuelle avec son père a continué au début des années quarante. En 1943, Herbert a célébré la cérémonie au cours de laquelle Dorothy a épousé Vern Mattson, qui devait peu après servir à l’étranger dans les Marines. Cependant, Dorothy a raconté à des amis comment, au moment de ses fiançailles, Herbert lui a dit que son mariage ne devait pas mettre fin à leur relation spéciale.
Peu après la libération de Vern de l’armée, Herbert est en mesure de lui fournir un emploi au sein de son organisation en pleine expansion. Bien que Dorothy se soit éloignée de l’église de son père vers 1951, Vern a continué son association. Il était le directeur commercial de l’organisation avant l’ère d’Albert Portune.
Qu’est-ce qui l’a poussé à quitter la société Armstrong ? Était-ce alors qu’il a découvert l’horrible vérité sur sa femme et son beau-père ? La citation suivante tirée de la transcription d’une déposition d’Herbert W. Armstrong fournit un indice (l’avocat de Ramona pose une question sur la vente de la maison de Dorothy à la Worldwide Church of God) :
Q : L’a-t-elle vendue à l’église ?
MR. BROWNE : Objection car non pertinent, immatériel et constitutionnellement inadmissible. Les transactions entre des tiers et l’église ne regardent personne dans ce cas particulier et je vous demande de ne pas répondre.
LE TÉMOIN (Herbert W. Armstrong) : Je refuse de répondre.
MR. DECKTER : D’accord. Où lui avez-vous fourni un logement ?
R : Je lui ai fourni un logement depuis, de temps à autre, depuis… Maintenant, attendez une minute que je pense à l’année. Voyons voir, je ne sais pas. Cela a commencé dans les années 1950, depuis que Vern Mattson a démissionné de son poste de directeur commercial de l’église.
Avant de quitter le sujet, un autre extrait de déposition mérite d’être cité. L’avocat de Ramona posait à Herbert W. Armstrong quelques questions de fond concernant sa santé :
Q : Et souffrez-vous d’autres maladies ou problèmes chroniques autres que ceux dont nous avons discuté ?
R : Pas que je sache….. J’ai des difficultés à dormir depuis, oh, laissez-moi voir, depuis 1933.
C’est l’année où Herbert W. Armstrong a commencé à abuser de sa propre fille. Est-ce étonnant qu’il n’ait pas bien dormi depuis ? »
Quels sont (ou seront) les autres « écarts » de l’Église de Hillsong?
Ce n’est pas la Parole de Dieu qui règne chez Hillsong, mais les émotions et le péché toléré (viols, adultères). Le reportage suivant (anglais) de sept 2021 confirme les avertissements de tous les chrétiens qui sont au pieds du SEUL MAÎTRE.
Courrier d’un de nos lecteurs sur les sectes au Benin, au sujet de Jésus-Revient TV et des abominables fausses doctrines de la sécurité conditionnelle et de la perte du salut
Secte : Jésus-Revient TV. Plusieurs gourous, mais l' »évangéliste » béninois Jean Gratien Makounagnon en est une figure majeure, ainsi que l' »apôtre » béninois Abraham. Le prophète Jojapha du Cameroun fait aussi la promotion de ses enseignements, et le Camerounais David de Sion les propage beaucoup également.
Secte évangélique extrêmement dangereuse de par la capacité de ses membres à se déguiser en ministres de justice. Moi-même, qui suis chrétien né de nouveau, lisant quotidiennement la Bible, j’ai été séduit pendant des mois.
Elle prêche un autre Jésus, (2 Corinthiens 11:4) qui serait à la fois le Père, le Fils et le Saint-Esprit, et s’en sert pour justifier le baptême au nom de Jésus, à l’encontre de Matthieu 28:19.
Elle prêche un autre Evangile. Dans le véritable Evangile, on est sauvé uniquement par grâce, par moyen de la foi (Ephésiens 2:8-9).
Le salut est à 100 % l’œuvre de Dieu, et il est donc impossible au croyant né de nouveau de le perdre. Eux prêchent au contraire qu’un chrétien né de nouveau peut aller en enfer à cause des boucles d’oreille, du maquillage, du football, parce qu’il n’a pas reçu leur « baptême », des pantalons pour les femmes, des jeans… Ils pensent qu’un chrétien né de nouveau peut perdre son salut, et même qu’il peut le perdre plein de fois, et qu’il doit faire des efforts pour le conserver. Ils prêchent la sanctification et le dépouillement, mais ce n’est pas la sanctification et le dépouillement qui sauvent, bien qu’elles soient une conséquence du véritable salut.
C’est la foi en Jésus-Christ et Son œuvre. Vous voyez le problème ? Leur doctrine rend orgueilleux, méprisant, conduit à juger ses frères et ses sœurs, assèche le cœur (je l’ai moi-même expérimenté), rend peureux, faible, craintif même de la mort (alors que Jésus est venu nous en délivrer, Hébreux 2:15). Ce n’est pas le respect des commandements qui sauve, c’est le fait de devenir enfant de Dieu. Les commandements sont simplement le chemin pour mieux L’aimer, et mieux aimer son prochain, et nous montrent qu’il nous est impossible d’être juste par notre propre justice. Or eux croient qu’ils peuvent atteindre le respect de tous les commandements de Dieu, et même que c’est la condition pour être sauvé. Ils donnent plein de règles, mais ne donnent pas la force pour les faire (Romains 8:3). C’est l’amour qui nous donne la force de faire de mieux en mieux Ses commandements.
Or, il est difficile de voir de l’amour chez eux, surtout chez leur disciple David de Sion, qui a dit à d’autres « meurs un peu pour voir » (quel enfant de Dieu inspiré par le Saint-Esprit peut parler ainsi ? beaucoup de païens n’oseraient pas !), et qui a osé traiter d’autres chrétiens de « porcs spirituels ». Ils prêchent un évangile de désespoir et de condamnation, sauf pour les « happy few » qui seront entrés dans leur secte et leur auront obéi. De plus, ils semblent verser dans les pratiques occultes et le vaudou, et une de leurs adeptes a été baptisée dans la souffrance (ressemblant fort à un sacrifice satanique aux esprits des eaux). Jésus-Christ TV a dénoncé cela ici : voici leurs vidéos : https://www.youtube.com/watch?v=xUm4Wv7eby0&list=PLlP2VSkGk0tLEFtk5Nhs1nppJX8G06UGS
Je tiens à préciser que je ne les recommande pas car je suis en désaccord avec leurs doctrines. Notamment avec l’idée que le croyant né de nouveau pourrait perdre son salut [ … ]
Cependant, je leur rends grâce de m’avoir ouvert les yeux sur la nature de cette secte, moi qui croyais que c’étaient eux les vrais disciples de Christ Je compte sur vous pour dévoiler leur véritable nature. Il le faut ! Trop de captifs sont encore prisonniers de leurs griffes.
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2022-08-16:
il s’agit d’une secte internationale, ne se cantonnant donc pas uniquement au Bénin, loin de là.
Il y a de plus eu une division récente dans cette secte, entre les partisans de « l’apôtre Abraham », et ceux de « l’évangéliste Jean Gratien ».