Si toutes les organisations religieuses sont approuvées de Dieu, pouvoir s’identifier alors au plus grand nombre d’entre elles, devrait être l’idéal pour Dieu. Par contre, si le Seigneur honore seulement un organisme rédempteur – l’église qu’il a planifiée, et pour laquelle son Fils est mort (Actes 20:28) – il est alors logique que l’affiliation à tout système religieux humainement conçu, soit opposée à la volonté de Dieu.
Parfois, on nous interroge sur la nature de la franc-maçonnerie (la loge maçonnique). Cette institution est-elle simplement une organisation fraternelle innocente, qu’un chrétien pourrait joindre impunément? Ou bien est-t-elle issue d’une nature religieuse?
Il y en a même parmi les chrétiens – qui soutiennent qu’il n’y a rien d’intrinsèquement mauvais dans la Loge Maçonnique.
N’importe qui, étudiant soigneusement la franc-maçonnerie, découvrira, par une enquête approfondie, que cette institution est très religieuse. Les témoignages suivants émanant des autorités maçonniques compétentes apporteront suffisament de preuves du caractère religieux de cette soit-disant «société secrète».
Témoignage maçonnique:
Dr. Albert G. Mackey était peut-être l’autorité la plus reconnue sur la franc-maçonnerie de tout temps. Son encyclopédie monumentale de la franc-maçonnerie est une œuvre standard chez les maçons. De ce volume, nous citons:
«Je ne suis pas disposé à céder, sur le caractère religieux de la franc-maçonnerie, autant que l’ont fait des frères plus timides. Bien au contraire, je soutiens, sans aucune sorte d’hésitation, que la franc-maçonnerie est, dans tous les sens du mot, sauf un, et qu’elle est la moins philosophique, une institution éminemment religieuse – qu’elle n’est redevable qu’à l’élément religieux qu’elle contient pour son origine et pour sa perténuité, et que sans cet élément religieux, elle ne serait guère digne d’être cultivée par les sages et les bons « (1874, p.640).
Charles Albert Snodgrass, un maçon du 32 defré, a écrit:
«Peu de maçons, s’il en existe, quel que soit leur rang ou leur rang, ont toujours beaucoup appris de sa philosophie profonde, de sa signification religieuse ou de sa foi, ou de ses vérités scientifiques et spirituelles» (Lumière du Sanctuaire de l’Arche Royale, p. ix).
M. Snodgrass a en outre affirmé que la franc-maçonnerie est «une confrérie enseignant une foi spirituelle par l’allégorie, et la science morale par des symboles» (p. « Son but est d’inculquer la révérence due au Dieu Tout-Puissant et la véritable fraternité parmi les hommes » (p.162).
Ces citations parlent avec éloquence. Une autre autorité en la matière est encore plus explicite.
« Nous sommes donc inévitablement conduits à la conclusion que la maçonnerie n’est pas d’origine humaine, mais d’origine divine … Maintenant, mes frères, réalisons que Dieu est l’auteur de notre grande et glorieuse institution, que ses vérités divines étaient révélé par Lui aux premiers représentants de notre race – que ces principes donnés par Dieu ont été adoptés et pratiqués dans tous les âges du monde, et que la maçonnerie est infinie, éternelle et spirituelle, et que pour être des Maçons en œuvres et en vérité, l’esprit de la maçonnerie doit demeurer en nous et dominer sur nos vies »(Moniteur Taylor-Hamilton de la Maçonnerie symbolique, pp 14, 20).
Un numéro du magazine « Le Nouvel Age (The New Age) », le journal officiel de Scottish Rite Masons, affirme que les Maçons …
« apprennent à ériger un Temple plus durable que le granit ou le marbre – un Temple composé de pierres vivantes, un bâtiment spirituel, une maison non faite avec de mains d’hommes, Eternel et dans les Cieux » (avril 1953, p.228).
Une comparaison de cette citation avec 2 Corinthiens 5:1 et 1 Pierre 2:5 révélera que l’auteur maçonnique a tiré ses descriptions de la Bible.
Des citations comme celles-ci pourraient être multipliées maintes fois. Mais celles-ci sont certainement suffisantes, pour établir clairement que les principaux érudits de la foi maçonnique considèrent leur système comme une religion, et personne de bien informé ne peut le nier.
Symbolisme maçonnique
Même sans les confessions précédentes des autorités maçonniques, une considération des divers symboles formant le tissu de la maçonnerie révélerait l’essence religieuse de ce système.
Le chef d’une loge locale est dénommé le «maître adorateur» ( cela contraste avec Matthieu 23:8-10), et, parmi les autres officiers, il y a le Diacre principal et le Diacre junior. Parmi les Maçons « chrétiens », le Vénérable Maître est un symbole du Rédempteur, Jésus-Christ (Snodgrass, p.47).
Il y a 33 degrés en maçonnerie, en commençant par l’Apprenti Entré et culminant avec le Souverain Grand Inspecteur général. Les trois premiers degrés sont connus sous le nom de Blue Lodge Masonry. Ces trois degrés sont très importants car, comme l’exprime Snodgrass, c’est «là où nous avons vu la lumière pour la première fois» (page 40).
Pouvez-vous imaginer un homme ayant été chrétien pendant vingt ans, rejoigne la loge maçonnique et confesse qu’ici
«il a vu la lumière pour la prenmière fois»?
Comment une telle confession pourrait-elle refléter le verset Colossiens 1:13 ?
Quand le maçon atteint le degré d’Apprenti Entré, on dit qu’il est passé « des ténèbres à la lumière ». En recevant le second degré, il est dit qu’il est venu de l’ignorance dans la connaissance (Tennessee Craftsman, p.38£)
Encore une fois, nous demandons comment un enfant de Dieu peut-il participer à une telle moquerie des Écritures?
Le troisième degré de la franc-maçonnerie, connu sous le nom de Maître Maçon, est basé sur le meurtre présumé de Hiram Abiff, un citoyen de l’ancienne Phénicie, un contemporain du roi Salomon d’Israël.
Selon l’Ancien Testament, le roi de Tyr a envoyé Hiram pour aider Salomon dans la construction du temple. La tradition maçonnique allègue que Salomon, le roi de Tyr, et Hiram ont signé un accord solennel pour ne jamais révéler la « parole » secrète du mystérieux Maître (mot de passe), jusqu’à ce que le temple soit achevé. Ce mot était censé être le vrai nom de Dieu!
L’histoire maçonnique
…continue ainsi: Un jour, avant l’achèvement du temple, Hiram a été attaqué par trois fripons qui ont exigé de connaître la parole cachée. Quand il a refusé de la leur dire, Hiram a été assassiné. Dans la cérémonie maçonnique, le Vénérable Maître, jouant le rôle de Salomon, ressuscitera Hiram (joué par le candidat) d’entre les morts, en utilisant une poignée de mains secrète désignée comme « la forte proignée de la patte du lion », et lui administrera le « Cinq points de communion ».
Mais ce mythe maçonnique contredit l’authentique récit biblique. Dans l’Ancien Testament, il est clair que Hiram a achevé l’ouvrage du temple dont il était chargé (voir 1 Rois 7:40, 2 Chroniques 4:11). Il n’a pas été tué avant – comme le raconte la légende maçonnique .
La chambre de la loge maçonnique est généralement située à l’étage supérieur, car les hauts lieux sont sacrés et particulièrement appropriés à des fins religieuses (Tennessee Craftsman, p.19). La loge est censée représenter l’univers tandis que la couverture de la loge symbolise le ciel, « où tous les bons maçons espèrent enfin arriver » ( Tennessee Craftsman, p.21) – y compris les maçons juifs, les maçons musulmans, etc. Comment est-ce qu’un chrétien pourraient s’associé à une telle erreur?
Le symbole maçonnique, contenant l’équerre, le compas et la lettre «G», est un autre exemple du symbolisme religieux de la franc-maçonnerie. Le compas signifie «foi» et l’équerre «raison» (Snodgrass, p.28). Le « G » est synonyme de géométrie; en fin de compte, il s’agit d’une référence au « Grand Géométricien de l’univers » (Mackey, page 302), à savoir, Dieu.
Référence des Écritures citées:
Actes 20:28; 1 Corinthiens 5: 1; 1 Pierre 2: 5; Matthieu 23: 8-10; Colossiens 1:13; 1 Rois 7:40; 2 Chroniques 4: 11
Article de Jackson, Wayne. « Is Freemasonry a Religious Institution? » ChristianCourier.com. Access date: March 19, 2018. Traduction Vigi-Sectes https://www.christiancourier.com/articles/755-is-freemasonry-a-religious-institution
Dans son « Message1 de Nouvel An du Grand Maître – 2012 », Jean-Michel Mascherpa, Grand Maître de la « Grande Loge Suisse Alpina » annonce :
Deux phrases de nos rituels m’ont souvent interpellé :
« celui qui est dans les ténèbres, voulant se diriger lui-même sans guide, s’égare et se perd » ou encore « Comment pourrions-nous savoir où aller si nous ne savons pas d’où nous venons ?».
Nous acquiescerons volontiers la pertinence de ces déclarations, mais nous les préciserons avec les apports de la Bible 2, qui seule nous relate l’histoire de l’humanité et de sa relation avec son Créateur.
Nous ferons dans cet article une courte excursion à Jérusalem pour visiter le « Hall des francs-maçons » dans une « carrière de Salomon » ; le roi Salomon étant, selon eux, le premier franc-maçon biblique3. Nous aborderons aussi le sujet de la pierre dans la franc-maçonnerie sous l’éclairage de l’Ancien et du Nouveau Testament; la pierre pouvant être un symbole religieux ou mystique qui a fasciné bien des auteurs4.
Lumières sur le « Hall des Francs-maçons »
Il y a à Jérusalem, sous la vieille ville, un réseau de caves de 9000 m2, nommées «Les carrières de Salomon »5 dont l’entrée est proche de la porte de Damas. Ce réseau souterrain fut découvert par hasard en 1854 par le bibliste américain Dr. James Turner Barclay6 alors qu’il se promenait avec son fils et son chien en dehors des murs de la vieille ville. En 1867, l’archéologue Sir Charles Warren7 a introduit l’idée que des francs-maçons s’y réunissaient. Warren était membre d’une loge maçonnique ayant pour « patron » le Roi Salomon. Il nomma l’un de ces halls «le hall des francs-maçons». On trouve dans ce hall l’enseigne suivante (en anglais):
Les membres des sociétés franc-maçonnes font partie des nombreux touristes européens et des visiteurs venant voir la cave de Sédécias après sa redécouverte en hiver 1854. Les francs-maçons considèrent Salomon comme le premier franc-maçon biblique, et puisque cette cave était communément reconnue comme la carrière utilisée par Salomon pour la construction du premier temple, ils ont tenu des cérémonies traditionnelles, au siècle dernier, dans la pièce principale de la cave.
Salomon, communément regardé comme le plus grand des bâtisseurs de la Bible, a-t-il utilisé ce hall comme « atelier / ou salle de discussion » ?
Sa sagesse vint-elle au contact d’autres sages et érudits ?
Était-il un Grand Maître initié et initiant dans les secrets de la franc-maçonnerie ?
L’Humanité est-elle un temple symbolique en construction, fait d’hommes et de femmes, polis et travaillés comme le furent les pierres des carrières de Salomon ?
Autant de questions auquel cet article tentera de répondre.
Franc-Maçonnerie et culture judéo-chrétienne
On trouve dans la franc-maçonnerie des traces de l’héritage judéo-chrétien, par exemple :
Les Francs-Maçons tirent leurs traditions des bâtisseurs médiévaux qui se sont organisés en confréries pour protéger et transmettre leur savoir. Cette connaissance leur permettait de construire les grandes cathédrales en l’honneur de l’Etre supérieur. Les Francs-Maçons se considèrent comme des bâtisseurs modernes d’un temple symbolique. Ils construisent le temple de l’humanité et de la tolérance. Ils se réunissent régulièrement dans leurs loges et s’encouragent ainsi mutuellement.
[brochure de la Grande Loge Suisse Alpina, « La Fraternité »] Hans Bühler – Franc-Maçon
Le vocabulaire : Grand maître, frère, fraternité, temple
des personnages communs : Salomon, Hiram (artisan du premier temple)
Le symbolisme maçonnique qui nous rappelle le symbolisme biblique, dans les instruments du temple, les mémoriaux.
La volonté de faire des bonnes œuvres, la notion de pierre brute et de pierre taillée.
D’ailleurs, aux États-Unis particulièrement , on rencontre des pasteurs protestants francs-maçons ; mais peut-on réellement être franc-maçon et chrétien, comme le pensent les maçons ?
Avant d’aborder le sujet de cette carrière, considérons un des symboles les plus importants de la FM : La pierre.8
Lapierre : brute ou taillée ?
Ci-dessous, on distingue une pierre brute et une pierre taillée devant le pupitre du « Vénérable Maître » d’une loge italienne.
Avant d’avoir la possibilité de s’investir vraiment dans cette noble tâche qu’est la construction du temple de l’humanité, il est urgent de commencer par travailler sur soi. Quelle noble cause que de vouloir construire le Temple de l’Humanité, mais n’est-il pas plus sage de commencer par construire son propre temple intérieur, son être, sa personnalité. Et cela passe bien évidemment par la taille de la pierre brute, travail suggéré si fortement par l’initiation. 9
En clair il faut travailler sur soi avant de s’occuper de plus grands projets.
Considérons maintenant l’enseignement biblique relatif aux pierres taillées ou non taillées. Commençons pas l’Ancien Testament :
Voici l’ordre donné par Dieu à Moïse à la sortie du pays d’Égypte :
Si tu me construis un autel de pierre, tu ne le feras pas en pierres taillées,car en passant ton ciseau sur la pierre, tu la rendrais profane. (Exode 20:23-24 ; voir De 27:5-6 ; Josué 8:31)
Pourquoi Dieu nous refuserait-il une si noble intention que de tailler la pierre ? Ce commandement est expliqué clairement :, travailler la pierre la rendrait profane ! En clair, à ce moment précis, Dieu refuse l’œuvre de l’homme.
L’homme est pécheur par nature et il ne peut s’approcher de Dieu par ses œuvres quelles qu’elles soient.
... car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. (Genèse 3:19)
Nous devons d’abord reconnaître notre nature déchue afin de pouvoir reconnaître Sa nature divine. Ces autels – lieux d’adoration – étaient des institutions temporaires. Par contre, plus tard, lorsque Salomon bâtit le temple, les pierres extraites de la carrière furent taillées :
Les ouvriers de Salomon, ceux de Hiram, et les Guibliens, les taillèrent, …on se servit de pierres toutes taillées, et ni marteau, ni hache, ni aucun instrument de fer, ne furent entendus dans la maison pendant qu’on la construisait. (1 Roi 5:18 ; 6:7)
Le temple fut construit pour que Dieu vienne habiter parmi son peuple, alors seulement, les pierres furent taillées ! Ce taillage de pierres semble en contradiction avec le commandement donné environ 480 années avant. La signification de ces deux événements est révélée dans la nouvelle alliance, … L’homme ne peut s’approcher de Dieu au prix de son travail, ni s’élever vers Lui par des initiations. Seule la grâce de Christ, qui est venu et s’est donné lui-même pour nous, nous permet d’entrer en relation avec Dieu. Seule l’acceptation de Jésus Christ comme Sauveur nous transforme (Jean 1:12) ; seul le baptême du Saint- Esprit nous constitue en un seul corps, en une maison spirituelle.
Nous avons tous été baptisés d’un seul Esprit pour être un seul corps;(1 Co 12.13) et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, êtes édifiés en une maison spirituelle … (1Pierre 2:5 DBY)
La lettre de Paul aux Éphésiens (2:8-10) révèle que le pardon de Dieu ne se gagne pas. Le Salut que Dieu nous offre est un cadeau. Les œuvres ne sont que la conséquence d’un salut gratuit et accepté par la foi.
En effet, c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est pas par les œuvres, afin que personne ne puisse se vanter. En réalité, c’est lui qui nous a faits; nous avons été créés en Jésus-Christ pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance afin que nous les pratiquions.
Le christianisme, dans son message fondamental diffère totalement de celui de la franc-maçonnerie : L’homme naturel – considéré comme une pierre brute – ne peut se tailler, se polir lui-même, ni s’élever pour s’approcher du Divin.
La sagesse de Salomon
Ayant hérité d’un Royaume, Salomon connaissait sa faiblesse et la responsabilité qui lui était confiée : « je ne suis qu’un jeune homme, je n’ai point d’expérience ». Il n’a pas cherché le conseil d’une « loge » de conseillers, mais s’est adressé au Dieu de ses pères, et le pria de lui accorder la sagesse …
Ton serviteur est au milieu du peuple que tu as choisi, peuple immense, qui ne peut être ni compté ni dénombré, à cause de sa multitude. Accorde donc à ton serviteur un cœur intelligent pour juger ton peuple, pour discerner le bien du mal! Car qui pourrait juger ton peuple, ce peuple si nombreux? Cette demande de Salomon plut au Seigneur.
Et le Seigneur lui donna une sagesse qui fut légendaire.
Et Dieu lui dit: Puisque c’est là ce que tu demandes, puisque tu ne demandes pour toi ni une longue vie, ni les richesses, ni la mort de tes ennemis, et que tu demandes de l’intelligence pour exercer la justice, voici, j’agirai selon ta parole. Je te donnerai un cœur sage et intelligent, de telle sorte qu’il n’y aura eu personne avant toi et qu’on ne verra jamais personne de semblable à toi. (1Roi 3:8-12)
La renommée de sa sagesse atteignit même les terres lointaines de Séba, au sud de l’Éthiopie.
La reine de Séba apprit la renommée que possédait Salomon, à la gloire de l’Éternel, et elle vint pour l’éprouver par des énigmes. … La reine de Séba vit toute la sagesse de Salomon, et la maison qu’il avait bâtie,… Hors d’elle même, elle dit au roi: C’était donc vrai ce que j’ai appris dans mon pays au sujet de ta position et de ta sagesse! (1 Roi 10:1-6 )
Non seulement les livres historiques de la Bible témoignent de cette rencontre, mais aussi les évangiles y font référence :
La reine du Midi se lèvera, au jour du jugement, avec les hommes de cette génération et les condamnera, parce qu’elle vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon; et voici, il y a ici plus que Salomon.
Nous ne savons pas quelles furent les questions de la reine de Séba, mais « Salomon répondit à toutes » de sorte que la reine dû conclure que Salomon puisait cette sagesse en son Dieu.
Je ne le croyais pas, avant d’être venue et d’avoir vu de mes yeux. Et voici, on ne m’en a pas dit la moitié. Tu as plus de sagesse et de prospérité que la renommée ne me l’a fait connaître. …. Béni soit l’Éternel, ton Dieu, …. . (1 Rois 10:3, 7, 9)
Salomon a écrit beaucoup de proverbes, ceux-ci sont présents dans la Bible et témoignent encore aujourd’hui de sa sagesse exceptionnelle. Combien de problèmes de société serait résolus si on les mettait en pratique !
Le Salomon que nous présente la Bible est très différent de celui auquel se réfèrent les maçons :
Salomon s’adressait à l’Éternel, à un Dieu personnel et unique.
Le temple qu’il a bâti a été fait sous l’impulsion et les directives de l’Éternel (2 Samuel 7:12-13b), non de sa propre volonté ou de celle de David.
Il a été témoin des miracles de son Dieu lors de l’inauguration du temple (1 Roi 8:10-13)
Il n’a pas puisé sa sagesse en Orient ou en l’Égypte, mais Dieu la lui a donnée.
La sagesse de Salomon surpassait la sagesse de tous les fils de l’Orient et toute la sagesse des Égyptiens. (1 Roi 4:30)
Voyons maintenant ce que dit la franc-maçonnerie
La franc-maçonnerie est une « pratique » pour préparer des individus à éveiller leur conscience et leurs dons, afin de travailler à la construction d’un monde nouveau, là où ils sont et avec leurs talents. « l’homme vrai et noble, dans lequel s’équilibrent le céleste et le terrestre. » Marco Badilatti p.24
Aujourd’hui, les valeurs humanistes et multi-religieuses de la franc-maçonnerie sont populaires. L’ancien Grand Maître Walter von Ins affirme :
quand personne ne détient la vérité, les hommes en sont nécessairement réduits à communiquer entre eux. P.4
La tolérance de ce siècle tolère tout, sauf la vérité10. Quel contraste avec l’exclusivisme du Christ – le seul Homme sans péché.
Jésus lui dit: «C’est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. On ne vient au Père qu’en passant par moi. »
Que croire ? En qui croire ?
Les Carrières de Salomon, sont le support de beaucoup de fables. Dans la tradition rabbinique, Les juifs anciens, pensent que cette « cave de Sédécias » lui a permis de quitter la ville, le rabbin Rashi rajoute à ces contes que la cave allait de la maison du Roi jusque dans la plaine de Jéricho. Ici encore ce ne sont que des spéculations infondées11. Bien qu’il soit généralement admis que c’est de celles-ci que Salomon s’est servit pour construire le premier temple, cette simple thèse est encore en attente de preuves archéologiques.
Il est plus probable qu’elles aient été utilisées par Hérode le Grand pour la construction du second temple. Que Salomon ait eu dans un de ces halls des rencontres « maçonniques » est le pur fruit de imagination; elle ne repose sur aucun fondement, ni historique ni biblique.
De même, les francs-maçons ne se basent pas sur les paroles claires de la Bible , la vraie carrière, ni sur Jésus-Christ, la Pierre angulaire. Cette pierre devient pour eux « une pierre d’achoppement ». Voici comment Dieu en annonce sa venue par le prophète Esaïe (8:12-14 ; 28:16).
C’est l’Éternel des armées que vous devez sanctifier, c’est lui que vous devez craindre et redouter. Et il sera un sanctuaire, mais aussi une pierre d’achoppement,un rocher de scandale pour les deux maisons d’Israël, un filet et un piège pour les habitants de Jérusalem.
C’est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l’Éternel: Voici, j’ai mis pour fondement en Sion une pierre, une pierre éprouvée, une pierre angulaire de prix, solidement posée; celui qui la prendra pour appui n’aura point hâte de fuir. …
Cette pierre qui fait obstacle n’apporte visiblement pas l’harmonie. Elle nous confronte a un choix.
La pierre rejetée par les bâtisseurs
C’est toute notre génération qui se « conforme au siècle présent » (Romains 12:2) donc à l’humanisme ambiant, mais qui se refuse à venir à Celui qui « a été fait pour nous sagesse » (1 Corinthiens 1:30 ). Le « Merveilleux-Conseiller » (Ésaïe 9:6 ), dont la sagesse est beaucoup plus grande que celle de Salomon :
Jésus a dit « Je suis … La vérité » (Jean 14:6 ), et il promet « la vérité vous rendra libres » (Jean 8:32). Il continue à inviter chacun à venir à Lui des extrémités de la terre.
Que bâtissons-nous de nos pierres et pour qui ? Un « temple de l’Humanité » à la gloire de qui et dans quel but ? Les hommes de Babel voulaient «se donner un nom »,
Allons! bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre.
Le résultat fut opposé à leur attente : Leur langage fut confondu et ils se dispersèrent sur toute la face de la terre. Cette tour de Babel est une image du temple de l’humanité maçonnique.
Le temple : de Jérusalem, de l’humanité
Travailler à la gloire du Grand Architecte de l’Univers, c’est admettre l’existence d’une puissance supérieure à celle de l’homme. La Franc-Maçonnerie refuse de donner un nom ou une forme anthropomorphique à ce concept. Mais, travailler à la gloire du Grand Architecte de l’Univers, ce n’est pas croire à l’existence d’une divinité, c’est accepter de consacrer une partie de son temps et de son énergie à l’Humanité ou plus simplement à son prochain, qu’il soit Franc-Maçon ou non. (Michel Martin. ibid p.13)
Les autels dont nous parle l’Ancien Testament étaient provisoires, et même le temple de Jérusalem n’est pas une finalité en soi.
Les Juifs dirent à Jésus: «Il a fallu 46 ans pour construire ce temple et toi, en 3 jours tu le relèverais!» Cependant, lui parlait du temple de son corps.
Le temple que Jésus bâtit aujourd’hui est de tout autre nature. Il est à la gloire de Dieu, il est composé uniquement de pierres vivantes. En Jésus, nous sommes réconciliés avec Dieu. Il est la tête de l’Église, et elle en est le corps
En effet, c’est en lui que tout a été créé dans le ciel et sur la terre, le visible et l’invisible, trônes, souverainetés, dominations, autorités. … Il est la tête du corps qu’est l’Église… (Colossiens 1:16-18)
De même que ses contemporains l’ont rejeté, beaucoup ne croient pas en celui qui seul peut sauver aujourd’hui : Jésus Christ. Les hommes voudraient rendre gloire au « grand Architecte de l’univers », mais ils ne veulent accepter sa révélation en Jésus Christ comme le Fils de Dieu ni l’accepter comme le seul Sauveur
Approchez-vous de lui, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu; et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus Christ. Car il est dit dans l’Écriture: Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse; et celui qui croit en elle ne sera point confus.
L’honneur est donc pour vous, qui croyez. Mais, pour les incrédules, La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale; ils s’y heurtent pour n’avoir pas cru à la parole. (1Pierre 2:4-8a)
Le franc-maçon, l’humaniste ou l’athée doivent savoir que Salomon ne travaillait pas à ce temple symbolique de l’Humanité. Salomon rendait gloire à son Dieu, un Dieu personnel qui écoute, répond et agit.
Quand Pierre et Jean parlaient au peuple à cause d’un miracle qu’« ils » avaient fait, (Actes 3 et 4) ils annoncèrent clairement que c’était au nom de Christ que ce miracle avait eu lieu. Il s’agissait de ce même Christ que les juifs avaient rejeté mais que Dieu avait ressuscité d’entre les morts.
Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l’angle.Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. (Actes 4:11-12)
Quelle erreur que de rejeter le seul et véritable Maître,
et de refuser le seul et unique fondement : Jésus Christ !
3 Cf citation faite plus bas dans l’article mais aussi : http://www.mastermason.com/fmisrael/sedecias.htmlhttp://veritablenouvelordre.forum-phpbb.ca/t226-le-roi-salomon-fondateur-de-la-franc-maconnerie-universelle
5 Salomon avait encore soixante-dix mille hommes qui portaient les fardeaux et quatre-vingt mille qui taillaient les pierres dans la montagne, … Le roi ordonna d’extraire de grandes et magnifiques pierres de taille pour les fondements de la maison (1 Roi 5:15-17). Le mot montagne en hébreu, peut aussi dire, mont ou colline. Mais les juifs nomment cette carrière « la cave de Sédécias » en faisant référence à la fuite dudit roi, lorsque Jérusalem fut assiégée par les Chaldéens. (Jérémie 52:7-8)
6James Turner Barclay : évangéliste et premier missionnaire de l’ « American Christian Missionary Society » à Jérusalem
7 Warren était un des premiers archéologues européens de Terre Sainte, et en particulier du Mont du Temple. En tant qu’agent du Fond d’Exploration de la Palestine , en 1867 il a arpenté le Temple d’Hérode et fait des fouilles à Jérusalem. Ses découvertes sont enregistrées dans deux livres: « Le temple ou la Tombe » et « Sous Jérusalem ». Il a été élu Maître fondateur de la Loge Quatuor Coronati n °2076, en 1884 .
8 Nous faisons écho à une brochure (image de gauche) de présentation de la Grande Loge Suisse Alpina, « La Fraternité » qui préface ainsi : « Le but de cette brochure est de donner un reflet de l’esprit qui de nos jours, anime les Loges maçonniques suisses. « …Chacune de ces pages est illustrée de photos de « pierres non taillées »
9 Loge : Le Réveil Anicien – Orient du Puy en Velay
10 La tolérance moderne propose une conception nouvelle de la vérité : Il n’y a pas de vérité absolue ; Toute vérité est relative et subjective.
11 Certains disent encore que le tabernacle y était caché, et qu’une goutte du sang de Christ y est tombée. Impossible ! Il n’existe qu’une entrée de cette carrière (hors des murs de la vielle ville), sans aucun passage vers la ville. Il y a une épaisseur d’au moins 10 m de roc impénétrable, entre le plafond de la cave et les plus proches fondations rocheuses de la ville.
THONON-LES-BAINS Rencontre avec Philippe Charuel, grand maître de la Grande Loge de France
LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ I MERCREDI 14 MARS 2018
Photo : Philippe Charuel, 63 ans, a été initié en 1984 à Annecy. Ex-VRP multicartes, il a été élu à la tête de la Grande Loge de France en 2015.
Les francs-maçons sortent du bois. Et c’est plutôt inédit pour cette société qui cultivait jusque-là la discrétion et le secret. Si la franc-maçonnerie lève un coin de voile, c’est officiellement pour réhabiliter son image, écornée par les médias.
L’Annécien Philippe Charuel, grand maître de la Grande Loge de France, donnait lundi soir une conférence à Thonon sur la manière d’être franc-maçon au XXIe siècle. Prolixe, il en donnera près d’une centaine durant l’année, dont une à Ferney-Voltaire le 9 avril.
Que représente la franc-maçonnerie aujourd’hui ?
«On compte actuellement 185 000 francs-maçons en France. La Grande Loge de France est la deuxième en nombre, elle accueille 34 000 personnes dans 950 loges. En Haute-Savoie, il y a 12 loges de cette obédience et une trentaine au total.»
Qu’est-ce que la franc-maçonnerie ?
«C’est une démarche initiatique pour répondre à la question du sens de la vie, de l’existence, et ce, dans une volonté de dépassement de soi, dans l’idée aussi de progresser, d’améliorer ses imperfections au contact des autres […] Concrètement, une loge compte entre 30 et 50 personnes qui se réunissent deux fois par mois pour présenter des travaux, appelés aussi « planches », et chacun apporte ensuite son point de vue sur le sujet. Des fils conducteurs sont donnés sur l’année et chaque loge participe également à des travaux nationaux, qui font l’objet de synthèses. Elles sont non seulement un enrichissement pour soi, mais intéressent aussi le Parlement, l’Académie des sciences ou des lettres…»
À vous entendre, la franc-maçonnerie serait derrière les plus grandes avancées sociétales…
« Oui, les francs-maçons sont à l’origine de la Révolution française, de la Constituante, de la déclaration des Droits de l’Homme, de la Sécurité sociale, du droit de vote des femmes, des lois sur le planning familial ou l’avortement … Les francs-maçons ont toujours travaillé sur les valeurs morales, éthiques, républicaines, sans idéologie, ni dogme.»
Quels sont les sujets en réflexion actuellement ?
«Le transhumanisme, le handicap, la fin de vie… Entre autres. Si nous avons toujours œuvré dans la discrétion, c’est parce que l’on ne travaille pas dans l’immédiateté, mais de façon intemporelle. Au grand jour, nous serions contraints d’entrer dans la cadence de la surconsommation.»
Cette mature correspond à une crise des vocations et à un besoin de renouvellement ?
«Non, pas du tout. Si avant, nous fonctionnions beaucoup par cooptation, il suffit désormais de faire acte de candidature auprès d’une loge, avec un CV, une lettre de motivation et un extrait de casier vierge. Passé ce premier filtre, une enquête est menée par trois frères et à l’issue, il y a une audition. Ce n’est pas très compliqué. Certaines catégories socio-professionnelles étaient jusque-là surreprésentées, comme les journalistes, les médecins et l’ensemble des professions libérales. Depuis mon élection, j’ai essayé d’introduire ceux qui l’étaient moins : enseignants, agriculteurs ou capitaines d’industrie que l’on considérait comme des affairistes dénués de réflexion humaniste, ce qui était une erreur.»
Propos recueillis par Trek BORLET
Philippe Charuel animera la même conférence lundi 9 avril à 20h30, à ‘Orangerie du château de Ferney à Ferney-Voftaire. Inscription obligatoire via conference.9avril2018(a)gmail.com
Surtitrage de l’article dans par un cadre:
« Les francs-maçons ont toujours travaillé sur les valeurs morales, éthiques, républicaines, sans idéologie, ni dogme»
LE CHIFFRE: 380 €
C’est le coût d’une cotisation annuelle à la Grande Loge de France.
En sont toutefois exonérés les plus de 80 ans et les étudiants.
Note de Vigi-Sectes:
Le livre suivant nous éclaire sur l’origine, l’histoire et les croyances de la Franc-Maçonnerie.
Auteur: Paul Ranc La Franc-maçonnerie sous l’éclairage biblique, Editions Contrastes, Saint-Légier, 1989
Extrait du CHAPITRE IV: La Franc-Maçonnerie a-t-elle une doctrine?
La neutralité théologique ou philosophique n’existe pas et la Franc-Maçonnerie comme tous les autres mouvements ésotériques ou occultes n’y échappent pas…
Le Siècle des Lumières ( « Aufklärung ») est le siècle des philosophes déistes (Voltaire, Rousseau, Diderot, Kant), celui de la prétendue émancipation de l’homme. La philosophie des Lumières se caractérise par le rejet du Dieu trinitaire, le refus de tout dogme chrétien, mais aussi par le fait d’amener l’individu à réfléchir en lui-même et par lui-même sur la finalité de la vie humaine. Autrement dit, la philosophie des Lumières est avant tout une anthropologie excluant toute théologie. Dieu n’est plus transcendant, mais il est immanent. Il n’est plus une réalité objective, il devient subjectif. Les philosophes des Lumières n’aspirent qu’à la liberté. Non pas la vraie liberté, celle que Christ donne, mais la liberté de l’homme sans Dieu. Désormais, les Droits de l’homme – , la Liberté, Egalité, Fraternité – remplaceront les Droits de Dieu – et l’Amour-Agapé. Cette pseudo-liberté, en fait un véritable esclavage, va en définitive libérer les passions et les fantasmes de l’homme avec les résultats que l’on connaît.
… Aujourd’hui encore, l’idéalisme, en réalité l’utopie, de la Franc-Maçonnerie est très vivace. Par le moyen de maçons bien placés dans la hiérarchie gouvernementale, la Franc-Maçonnerie poursuit sans relâche son combat pour un monde meilleur – , pour une terre nouvelle – . Mais l’histoire, et plus encore la Bible, ne montrent-elles pas que ce combat est sans issue, déjà voué à l’échec? Le péché n’est-il pas la source de toutes les inégalités des hommes?
Les expériences de mort imminente : un point de vue biblique
Orateur: Jacques LEMAIRE, Pasteur retraité, membre du comité directeur de Vigi-Sectes, directeur du Centre de Formation Chrétienne.
3 sessions:
09:00 – 10:20
10:40 – 12:00
14:00 – 15:20
La traduction des Témoins de Jéhovah: une falsification !
(avec Référence à la dernière edition de la NWT de 2013 en anglais, aux 2 versions de la Kingdom Interlinear et à la TMN en une dizaine d’autres langues.)
Jésus, le plus grand Homme de tous les temps?
15:40 – 17:00 & 17:20 – 19:00:
Orateur: Eric PODICO, Ingénieur, membre du comité directeur de Vigi-Sectes
Peut-on être chrétien et Franc-Maçon?
20:00 – 21:30
Orateur: Frank VAN MUYLEM, pasteur de l’Église Protestante, Évangélique « Temple du Bon Berger »,
membre du comité directeur de Vigi-Sectes
Lieu de la rencontre:
Bd Emile-Jaques-Dalcroze 13
1211 Genève (en face du parking St Antoine) voir Google Map – GPS : 46.19876, 6.15021
en Bus [36] Liszt; [3][5][7] M. d’art et d’histoire; [3][5][7][NO] Athénée
Les orateurs seront traduits en simultané : français – anglais. Il y aura des temps de pause, questions – réponses, cantiques.
Des traités, livres ou documents apologétiques de source chrétienne seront mis à disposition (gratuits, à vendre ou à emprunter), ainsi que divers documents à consulter sur place émanant des mouvements que nous mettons en lumière.
La conférence est gratuite et ouverte à tous. Notre souhait est de reprendre « les œuvres infructueuses des ténèbres » (Eph 5:11) , en faisant connaitre « les saintes lettres qui peuvent rendre sage à salut » (2 Tim 3:15) afin de « croître dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. » (2 Pierre 3:18).
« Vivre d’amour et d’eau fraîche… », ça ne semble déjà pas beaucoup et pourtant, pour Dominique Verga, c’est déjà trop. Cette Liégeoise assure ne vivre que d’amour. Adepte du « respirianisme », elle aurait arrêté de manger et de boire depuis plus de trois ans. Un remède miracle, selon elle, une arnaque, d’après de nombreux scientifiques. Rencontre avec de l’électricité dans l’air.
L’air de Liège n’a jamais trop tenté le grand public. Située à près d’une centaine de kilomètre à l’est de Bruxelles, la ville de la Meuse ne possède pas vraiment le sex-appeal des métropoles indé de l’époque comme Hambourg, Séville ou Copenhague. Et pourtant, elle est bourrée d’énergie. Du moins, c’est ce que pense Dominique Verga qui se nourrit de son « prana » et avec qui j’ai pris rendez-vous sur place, après une première rencontre par Skype.
« Nous sommes ce que nous mangeons »
C’est une femme de petite taille, au cheveux gris courts, mais loin de la maigreur, qui m’accueille à la gare de Liège-Guillemins. Souriante, elle m’explique dans la voiture qui mène à son domicile, qu’elle habite sur l’une des sept collines qui entourent Liège. « Comme à Rome », indique-elle avant de s’engager sur l’autoroute.
Nous entrons chez elle par la cuisine, et je suis étonnée d’y apercevoir des fruits et une casserole encore sur les plaques de cuisson. Je comprends mieux lorsque j’aperçois les deux fils de Dominique – deux jeunes hommes – se balader dans la maison : eux n’ont apparemment pas encore été touchés par la grâce. Elle me mène dans une grande pièce où se trouvent deux sofas blancs posés l’un près de l’autre, une table de massage, un bureau avec un ordinateur et quelques chaises. Des peintures d’astres ornent les murs, fidèles à l’esthétique du mouvement. Dominique m’explique qu’un de ses fils les peint. Avant de commencer l’interview, Dominique me donne un verre d’eau et s’assied en tailleur sur la chaise en face de la mienne. Lorsqu’elle me parle – surtout au début de l’interview – elle ferme souvent les yeux ou regarde ailleurs, comme si elle était dans ses pensées, une façon de se « connecter au divin », m’indique-t-elle.
Introduit en occident dans les années 1970 par l’américain Wiley Brook, le respirianisme a été largement diffusé par l’Australienne Ellen Greve, aussi connue sous le nom de « Jasmuheen ». Le principe ? Arrêter totalement de se nourrir, voire de boire, et atteindre un état « supérieur » grâce à la nourriture cosmique : le prana. Une pratique dangereuse, qui a conduit plusieurs adeptes à la mort. La gouroute trouve cependant une explication à ces échecs : pour Jasmuheen, les adeptes n’auraient pas suivi correctement les préceptes du « maître » et leur nourriture cosmique aurait été polluée par des « interférences néfastes ». Elle utilise les mêmes arguments pour expliquer son échec à une expérience sceptique menée en Australie, durant laquelle elle fut enfermée sans boire ni manger par une chaîne de télévision. Le test tourna court, le médecin en charge du suivi de l’émission jugeant son état de santé trop préoccupant dès le quatrième jour.
Je demande à Dominique de m’expliquer ce qu’est le respirianisme d’après sa propre expérience. Elle commence son exposé – qu’elle appuie avec des schémas – par le terme « respirien », traduit du mot anglais « breatharian » et qui signifie « vivre de prana ». Le prana est du sanskri, que l’on pourrait traduire par « souffle vital respirant ». « Nous sommes ce que nous mangeons », poursuit-elle. « Chacun de nous – y compris les animaux, les objets et les plantes – est composé d’énergie et chacun a un taux vibratoire plus ou moins haut. Plus le taux vibratoire est haut, mieux la personne, l’animal ou la chose se porte. Nous sommes aussi la mémoire de ce que nous mangeons. Si nous mangeons de la viande, le taux vibratoire est très bas puisque l’animal n’a probablement pas eu une vie et une mort paisible. Nous mangeons sa mémoire qui a souffert. C’est pour cela que nous devons faire attention à tout ce que nous mettons dans notre corps. »
Dominique me demande d’imaginer un escalier : tout en bas de l’escalier se trouve la matière. Dans le cas de la nourriture, c’est tout ce qui est animal (la viande, le poisson etc.). Puis, sur la marche supérieure se trouvent les légumes cuits. Selon le principe énergétique, manger des légumes cuits est déjà mieux que de manger des animaux (ou des « cadavres », comme Dominique les nomme), mais ce n’est pas idéal puisqu’à la cuisson, les légumes perdent de leur vibration. Mieux vaudrait manger des légumes crus. La plus haute marche est de vivre de l’énergie pure, qui aurait le taux vibratoire le plus haut. Pour Dominique, l’ascension vers cette plus haute marche s’est faite naturellement : elle n’a jamais mangé de viande, et son seul « tort » a été de manger des légumes cuits. D’après elle, la sensation de faim lui a toujours été étrangère, et depuis l’enfance, elle a dû élaborer des excuses pour sauter les repas. Certains considèrent ça comme des signes de troubles de l’alimentation, mais pas Dominique, qui voit cela comme le signe de son « élection ».
Ici la voix
Bien plus tard, après avoir travaillé pendant 20 ans comme consultante en entreprise – un travail qu’elle détestait – elle tombe gravement malade. Après avoir séjourné pendant des mois dans un hôpital psychiatrique, elle est à bout. « J’étais dans le noir pendant des mois », témoigne-t-elle. « Je prenais beaucoup de médicaments. Puis, une nuit, j’ai reçu un cadeau divin dans la forme d’une voix qui m’a dit d’arrêter tous mes médicaments. Pendant que j’entendais cette voix, j’ai eu une sensation de chaleur, de lumière et beaucoup d’amour en moi. C’était la nuit la plus importante de mon existence. En acceptant de mourir j’ai accepté de vivre. J’ai décidé de faire ce que la voix me disait et j’ai jeté tous mes médicaments. J’ai aussi brûlé mes ordonnances. Par la suite, j’ai eu des douleurs atroces, mais ma certitude de guérir m’a convaincue de continuer sur cette voie. La deuxième nuit, j’ai reçu un deuxième message : la voix me disait d’arrêter de manger. À ce moment-là, je ne mangeais déjà presque plus rien, alors j’ai arrêté de manger. »
Dominique est contactée par « la voix » une troisième fois, quelques temps plus tard. Bonne nouvelle, elle est autorisée à manger, mais seulement cru. Pendant toute une année, elle alterne donc 6 à 8 jours de jeûne avec des jours de crudivorisme, toujours en buvant beaucoup d’eau. Elle découvre l’état de grâce lorsque qu’elle cesse de manger 6 jours de suite. Elle affirme alors avoir atteint un état supérieur, et s’être « ouverte à une autre dimension » : « Mon corps était tout à fait guéri. Mes médecins n’en revenaient pas. Ils m’ont ordonné une prise de sang. Tout était redevenu normal. J’étais au paradis, mais mes enfants étaient inquiets pour moi. J’ai donc fait des recherches sur Internet et je suis tombée sur Erika Witthuhn, qui est aussi dans le prana. Je l’ai contactée et elle m’a rassurée que le fait que je puisse vivre sans boire ni manger – ni dormir d’ailleurs – était tout à fait normal. C’est comme ça que j’ai découvert ce que c’était de vivre de prana. »
Un an après avoir entamé son processus de guérison, Dominique rencontre Domenico Provenzano, auteur d’un livre sur le respirianisme, lors d’un festival pranique. « La question qu’il m’a posée était : « As-tu rencontré Dieu dans ta vie ? ». Ça m’a chamboulée. J’ai enfin compris que j’étais en présence du divin depuis toujours mais que je ne m’étais pas encore rendue compte. »
« Vivre à l’état pranique, c’est un état de conscience que nous sommes Amour », continue-t-elle. « Se reconnecter à l’Amour permet de guérir de toute maladie. Quand on est malade ou qu’on a des peurs, c’est qu’on est déconnecté de l’Amour. Il faut alors se reconnecter et dire « oui » à la vie. C’est cette connexion au divin qui réduit et supprime les causes des maladies. En étant nourris de conscience, nous sommes au taux maximum de vibration, ce qui fait qu’on a plus besoin d’autre nourriture. Il est important d’harmoniser le corps, l’énergie, le mental, l’émotionnel et le spirituel pour avoir cet état de conscience. L’état pranique, c’est surtout un état de liberté, de choix par rapport à la nourriture ou le sommeil. Je fais le choix de dormir ou de boire par exemple, mais je n’en ai pas besoin. »
« Quand tu te remplis d’amour, tu n’as plus besoin de manger »
Si Dominique semble avoir vécu une guérison miraculeuse, ce n’est pas le cas de tous les adeptes. De nombreux médecins mettent fermement en garde contre cette pratique, et rappellent qu’il est humainement impossible de survivre sans nourriture et sans eau pendant une aussi longue période. Dans une interview donnée à L’Obs, le président de la Miviludes (mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), Serge Blisko, médecin de formation, met en garde contre ce mouvement. « Il suffit de voir des hommes et des femmes souffrant d’anorexie ou sortant d’une grève de la faim pour conclure de l’absurdité scientifique du « respirianisme » », rappelle-t-il.
Dominique elle-même met en garde contre la pratique du jeûne sec non-encadré. « Il faut être dans une certaine dynamique pour achever l’état pranique ». Avec Domenico, elle accompagne des personnes en groupe de 20-30 personnes qui souhaitent s’initier au prana lors d’ateliers payants. « Lorsque la source d’amour me remplit, je n’ai plus besoin de quoi que ce soit d’autre. Les gens ont un besoin de remplir leur vide par de la nourriture, mais aussi par le sexe, le sport ou les drogues, d’autres distractions, etc. Le fait même de manger est une compensation pour ressentir du plaisir. Mais ce besoin est un rapport malsain. Il faut d’abord ressentir cet état de plénitude de l’Amour, et au fur et à mesure qu’on est rempli par l’Amour, le fait de « devoir » manger et boire va diminuer naturellement jusqu’à ce qu’on soit à l’état du prana, à savoir que l’Amour se sera substitué à la nourriture. »
Aujourd’hui, Dominique ne travaille plus en tant que consultante. Elle est maître reiki et donne des soins, entre autres ce qu’elle appelle « l’accueil du verbe » pour accompagner les personnes en souffrance à s’autonomiser et qu’ils se connectent à ce qu’elle appelle « l’énergie d’Amour ». Dominique organise également un festival pranique francophone une fois par an avec des ateliers, des conférences et des soins. Un moyen de diffuser la bonne parole, et d’élargir une communauté, qui compterait quand même 40 000 adeptes dans le monde, selon Jasmuheen. Un mouvement surveillé de près par le centre d’informations et d’avis sur les organisations sectaires nuisibles (CIAOSN) en Belgique, qui constate la hausse inquiétante des dérives sectaires dans le domaine de la santé. Des chiffres qui font peur pour des mouvements qui profitent majoritairement de la détresse psychologique des plus fragiles. Pourtant, « lorsqu’on est dans l’état pranique et qu’on combine le plan matériel avec le spirituel, on est libre et on n’est plus manipulable puisqu’on n’a plus peur ». Paraît-il.
Transcript (Youtube) of the testimony of a former atheist
There is a way that seems right to a man, But its end is the way of death. (Prov 16:25)
Want to go for a ride?
Imagine an underground world made of concrete and steel, stairways and tunnels, just enough light to see the signs on the walls. Suppose there were people who live down there all their lives and were never allowed to visit the surface and that these people were told from the time they were born that this world is all that exists. Won’t they believe what they’re told to believe? Won’t they try to live like it’s true? Suddenly a mad man stumbles down the stairs and says to the people here
Don’t you realize that you’re underground? Don’t you know that there’s an amazing world right up those stairs?
A tomb, no matter how spacious is still a tomb. The people answered him, they said
We understand our world just fine without you rambling about another, go back to your flying spaghetti world fool. We’re the enlightened ones down here
and then rejecting the world above, they sunk a little deeper into the world below.
When I was five years old …
I had a dog named Goliath. One day, my mother received a phone call, she turned to me, it was tears in her eyes and informed me that Goliath had been run over by a bus. I looked at her and thought to myself ‘So what, it’s just a dog’, but my mother was sad and I couldn’t figure out why. I soon noticed that other people got sad when something die, it seemed really weird to me; crying isn’t going to change the fact that it’s dead so why are you crying? I also noticed that people didn’t share my amazing insight into the nature of reality. I remember sitting beside a lake when I was eight years old watching ants matching in perfect formation and it suddenly became entirely clear to me that ants rule the world and then tricked us human beings to think that we are in charge. Do you have any idea how powerful and brilliant they must be if they had managed to deceive the entire human population? Few years later, I figured out that pets actually control the planet. Whenever a cat or a dog would look me in the eyes, I would think that it was communicating with me, silently bragging that they were much more intelligent than humans are. So part of my youth was spent talking to animals telling them ‘I know what’s going on here, i’m on to you’, but I grew out of that silliness.
By the time I was in 10th grade …
I was convinced that I controlled the weather. I didn’t know how I controlled the weather, I just knew that I did. It would start raining and I would think :
okay, how did I do that?
I also had the ability to control time but I didn’t know how to use this ability yet. That summer, my best friend from elementary school died. Jimmy had always talked about going Para-sailing, he finally got the chance and his harness broke; he plummeted to his death. When I heard about it after knocking on his door, I had the same reaction I had when my dog Goliath died namely; so what?. But this time was different, it seemed like I should be bothered by Jimmy dying, so I started wondering if something might be wrong with me. After pondering this for several months, I realized why I was different; I had evolved to a higher stage of humanity. These sad little emotions the rest of you have are like vestigial tails leftover from our primitive life forms but humanity 2.0 had arrived and you earlier models were now obsolete.
The following year, I had a life changing experience.
I was running from the police in the middle of the night and they had me surrounded on three sides. The fourth side was the Mahoning river, so I jumped in and swarm across and started walking my way through the trees on the other side. I eventually emerged from a patch of woods and I found myself in someone’s backyard. In front of me was a beautiful garden, I started to walk around the garden but then I stopped to philosophize. I thought :
I don’t care about the people in that house, so why am I going out of my way to avoid stepping on their vegetables, why am I being so courteous? because I had been brainwashed, that’s why. I’ve been breaking the law for years and yet society has been manipulating my behavior all along, greatness had been polluted by mediocrity.
As I stunt my way through that garden, I had an incredible rush of freedom. The world has all of us on a leash, a leash made of rules, ‘do this, don’t do that’, but it’s a leash that slips right off as soon as we recognize that we don’t have to do anything anyone tells us to do. Of course, if you really want to break free from your handlers, seems like you have to do the opposite of what you’ve been told. Going down.
Started studying bomb building when I was 18, nothing fancy, I got a copy of the N-August cook book. I learnt how to make pipe bombs, I learnt to put together a home-made grenade launcher, I bought a book on disguises so I won’t be recognized but it all felt a bit amateurish so I decided to become a chemistry major in college where I can learn to build something a little more sophisticated, but my plans of becoming a bomber had to be put on hold because there are more important things in life, anyone can blow up a bunch of random people, you don’t know them.
If you’re sick of life, dangling at the end of society’s puppet strings, the killing has to start much closer to home.
My dad was the only relative I had within a few hundred miles so he obviously needed to die and I had a ball pin hammer that would do the trick. Interestingly, some of my amazing insights into the nature of reality actually slowed me down. My dad was sitting beside me on the couch and I was about to beat him to death, I had the hammer under a cushion, but I suddenly realized that he was reading my mind; and not just him, everyone in the world was reading my mind, I was part of an experiment and billions of people were in on it, they’re all waiting to see what I would do and as soon as I attacked my dad, the walls would rise up, the observers would rush in and the experiment would be over. So as my dad is reading my mind, i’m channeling my thoughts to him as we sit there. He’s watching television, i’m thinking :
look at me while you’re reading my mind. Look at me right now or i’m going to burst your head open.
Finally I channelled to him, ‘you think i’m stupid, i’m not falling for this’, then I got up and walked out, but it wasn’t over. After a while, my senses returned to me and I walked into my dad’s bedroom at about two O’clock in the morning, thanksgiving day. I stood over him with the hammer and I tried to think of one wrong thing he had ever done to me; nothing came to mind. So I drew back my arm and came down on him with all 230 pounds. I didn’t know how fast blood could come out of somebody’s head. Kept hitting him until I was sure he was dead and I walked outside and drove away. There’s no rush of freedom this time, I didn’t feel anything anymore.
Did I mention that I was an atheist?
I understand that most of you atheists out there live perfectly normal lives but I can never understand why you would want to. Think about it, we’ve got this massive universe and over here is a tiny little crawl of a galaxy. Out of one the spiral arms of this galaxy is a thoroughly unremarkable ball of hot gas. Circling this ball of hot gas is a pathetic speck of cosmic dust we call earth and crawling all over the earth are these feeble, selfish, self-destructive lumps of cells constantly deluding themselves into thinking that what they do is so important but the universe couldn’t conceivably care less, whether you love your neighbour as yourself or you torture to death for fun, so you might as well do whatever you feel like doing with the little bit of time you’ve got, and what are my atheist friends going to do with your 80 years or so? Let me guess, you’re going to go to school for a while then get a job, work for a few decades, maybe pick up a family along the way, then retire and die of old age or some illness. How original. Free thinkers huh? Believe it or not, some people don’t want to live like cattle, some people don’t want to follow this pattern that we’re all expected to mindlessly follow. Some would rather bash a man’s head in or shoot up a theater or walk down a school hallway stabbing people.
Why shouldn’t they? Because it’s wrong? Says who, your grandma? or should they try not to hurt people because people have intrinsic value? Here I thought that human beings are nothing but machines for propagating DNA. Most people don’t want to kill and slaughter but for those who do, our civilization is rapidly destroying any significant reason they might have for resisting the urge to kill and slaughter. Young people are lining up to dance to the music of their DNA, all you can do now is hope that they get tackled when they stop to reload or that they make some huge blunder when their bloodbath begins.
I made a huge blunder when my bloodbath began; I underestimated the amount of damage the human head could endure, crushed skulls can apparently be pieced back together by doctors. My dad had brain damage but he survived the attack. I was taken to a mental hospital and later to jail.
Jail is a place to sit back and reflect on the things you’ve done.
You’ve got plenty of time to sit back and think :
why did I get caught? What steps can I take to avoid getting caught next time?
and without all of the empty repetitive tasks that ordinarily keep you mentally sedated, you’ve got plenty of time to figure out what’s most important to you. The most important thing to me was not being a slave to people for whom I had nothing but contempt, but people had controlled me in various ways throughout my life and this meant that they would need to be taught a lesson.
I had a list of people going back to kindergarten who were going to be brutally murdered but doubts occasionally crept in. I would ask myself
is there a point to any of these?
Nothing really matters, so what difference does it make whether I do everything i’ve been planning or I do nothing at all; there’s no blue ribbon for making the right decision here because there is no right. But when I would start to think that life off the leash was just as meaningless as life on the leash, I start to lose my mind. I was able to hold things together to some extent mentally because I had something to do, but if what I had to do was pointless, then holding things together was pointless. So I was at an edge and there was nowhere to go but over it, but life has a way of giving us an alternative at just the right moment
[Singing: When a man’s an empty peddle, he should be on his meddle, yet i’m torn apart just because i’m presuming that I could be kind of human if I only had a heart]
When I was in E Block in the jail, I met a Christian
… named Randy, a guy who had turned himself in for 21 felonies. Randy seemed like he was from another world; there would be a fight in the dorm and he wouldn’t watch, he would turn his head away and pray for it to stop, our main source of entertainment and he’s praying against it; Christians cracked me up.
Randy was lying on his bunk reading his bible one night and I walked up to him and said:
do you know why you’re reading the bible? You’re reading the bible because you were born in the United States. If you had been born anywhere else, you would have believed in something else. If you had been born in China, you would be a Buddhist, if you had been born in India, you would be a Hindu, if you had been born in Saudi Arabia, you would be a Muslim because people like you believe whatever you’re told to believe.
I’ve since heard other atheists saying the same thing in almost exactly the same words so I take it this is a common atheist view of Christians which is hilarious in its level of hypocrisy. I believe that the universe exploded out of nowhere for no reason, and that life formed on his own and that consciousness was a natural product of particle interactions in our brains and that moral values were nothing but societal indoctrination, and Jesus’ followers made up a story about him rising from the dead because they wanted his message to spread. I believed all of these without anything remotely resembling a careful investigation of the evidence which means I believed a lot of what I had been told but i’m pointing a finger at the Christian, why? Because it’s much easier to make fun of someone else than to do the difficult work of putting together a coherent well grounded believe set.
Something interesting happened when I made fun of Randy; he fought back. Lots of Christians will go into retreat mode if you start arguing with them, they don’t want to cause a scene but Randy sat up on his bunk and proceeded to embarrass me about some of the things I was saying. I was totally shocked, I didn’t know what was going on. I am the smartest, most advanced human being the world has ever seen and night after night when we’re arguing, Randy was just taking me to a school, and he wasn’t smarter than me, he didn’t have any special knowledge or degrees, he wasn’t a scientist or a philosopher, he just had an annoying habit of questioning everything I would say, and when I would try to answer his questions about what I was saying, it would become clear to him and to me that many of my beliefs when put into words sounded really really stupid. Things that made perfect sense when unquestioned made no sense at all when questioned.
I became so frustrated by our arguments that I began looking for other ways to defeat Randy. I made fun of him for getting molested when he was a child. I saw his 12 year old sister in the visiting room and I said some things about her (that i’m not going to repeat here). I keep messing with him till he got upset and when he got upset, I’d say
look at you, getting angry at me, you call yourself a Christian.
Oddly enough, Randy and I became friends. We would stay up all night playing cards, throwing a roll of toilet paper around like it’s a football, and of course arguing about the bible. But I was still looking for ways to defeat him at something so we got into the world’s first ever fasting battle; it wasn’t a battle for him, he wasn’t trying to out-do me at anything but I was certainly trying to out-do him. Randy would fast for long periods of time with nothing but water. After a while, I joined in, and whenever he would complete a fast, I would start my own fast and then go a few days longer than he did. For our first exchange, Randy fasted one week; I knew he wasn’t eating because he gave me all his meal trays. When he was finished, I said:
alright, i’m going ten days.
I had never gone a day without food in my life but I went ten days straight just so I would know that I had beaten the Christian.
We went back and forth with me always going a few days longer than he did. Eventually he asked me ‘hey, how come you always fast a little longer than I do? Are we in some sort of competition that I don’t know about? » I said no I hadn’t even noticed, just coincidence I guess. Randy fasted 40 days; he went 32 days on nothing but water and then he added liquids like Cool Aid for the rest. He told me that Jesus had gone 40 days, that’s why he picked the number 40. I said alright, i’m going 42. Even six weeks with nothing but water and rage;
I was going to beat Randy and Jesus.
On the 11th day of my fast, a guard came in and told me to pack my stuff. I had passed out earlier and hit my head on the way down. The medical staff knew my mental health history and they thought I was trying to starve myself to death. I’m trying to beat the Christian, they think that i’m trying to commit suicide really really slowly but they had seen that I had lost enough weight to realize that there was a problem and the blood pressure monitor that the nurse put on my finger said that I was dead so I had to pack up my books, philosophy and science, the apologetic books that Randy gave me and head to my new home- a cell with a camera where I can be watched day and night.
Living the dream, I lost about 80 pounds from fasting, I developed a horrible rash all over my body, it felt like poison ivy, it’s called Shingles, it’s caused by vitamin deficiency. I was having blackouts, I was getting tunnel vision, the doctor at the jail said he was going to tube feed me, the social worker was talking about having me sent to my third mental hospital and when I wasn’t reading, all I could think about was taking people out to the woods and peeling their skin off but I found renewed purpose in my lonely cell. With a library at my disposal and nothing else to do, I had a perfect opportunity to prepare for an epic showdown with Randy. I could study the bible, put together new arguments, go back to E-Block and destroy the faith of my friend.
I asked the chaplain for some bible studies, he gave a series of studies on the gospel of John with graded assignments. So here I am, a rapidly deteriorating atheist, sitting in a poorly lit cell, doing my bible homework, getting straight As. I haven’t eaten in days and I read about Jesus saying
I am the bread of life, he who comes to me will never go hungry.
I’m obsessed with liberating myself from a society that has me trapped in a six and a half plain foot cell and I read:
the son sets you free, you’ll be free indeed.
I’m wondering how long my body can take what i’m doing to it before my heart stops and I read :
I am the resurrection and the life; he who believes in me will live even though he dies.
Kind of creepy when a book talks to you about…what do I know, I used to think that cats were talking to me.
Lying on my back, day after day, reflecting on life and theology and philosophy,
… three things started to destabilize my entire belief system.
First, what’s called the design argument finally hit me. I was looking at a wall and how the bricks were arranged and I thought to myself,
if someone told me that these bricks went into this order by some process that didn’t involve intelligence, I would smack them in the mouth, and yet I believed that life formed without intelligence when the most basic living cell is unimaginably more complicated than some bricks stacked on a wall.
Why did I blindly accept the extraordinary claim that life arose spontaneously from non-life without demanding some very good evidence?
Second, I found out how Jesus’ apostles died; most of them went to their bloody death claiming that they had seen him risen from the dead. My explanation for the origin of christianity had always been that the apostles made up a story so that they could spread his message but now my explanation wasn’t making sense. If you’re willing to die for something, you have to believe it. When a terrorist blows himself up, he’s obviously sincere. So the disciples, the apostles had to believe what they’re dying for, but this means that they were convinced that they had seen Jesus risen from the dead. Now, usually, when someone is willing to lay down their life for something, it’s for an ideology that they got from someone else and that ideology could be true or false. The disciples were dying for something that they saw. What could have convinced so many different people that they had all seen a resurrected man? I could explain one witness by saying he’s crazy, but all of them? Something was going on here and I had to figure it out but I couldn’t come up with any explanation for why they had that level of confidence other than they actually saw him.
Third, I started worrying that Jesus might actually be better than me. Now if you’re not a complete moral relativist or maybe one of the new atheists, it’s probably obvious to you that Jesus is better than me but I wasn’t the clearest thinker on moral issues back then so getting my mind around this was very difficult. Here’s the problem that emerged: I had two beliefs that just didn’t go together. On the one hand, I believed that human beings are lumps of cells, meaningless lumps of cells, that everything we did was pointless. At the same time, I believed that I was the best, most important person in the entire world. How is it possible to be the best, most important worthless lump of cells? If there were to be some sort of best person, that would require something like a standard of good and that would require something like God, and then someone like Jesus would be better than me.
So my beliefs were breaking down at the foundational level,
and once the foundations start crumbling, everything starts coming down. I went from believing that I was the best person in the world to thinking that I was the worst person in the world, and in a moment of clarity, it all just hit me thinking i’m a guy who once choked my friend until bloody foam came out of his mouth. I hit him with a shovel because he disagreed with me, I don’t even remember what it was about. I used to watch my mum’s boyfriend beat her and I wouldn’t lift a finger to help her. Not because I was scared, I was 200 pounds and I had a gun, I could have stopped him at anytime, I just didn’t care and I was proud of the fact that I didn’t care.
I thought about what I had done to my family, what I was doing to myself. They brought me food every single day and I was starving to death because I wouldn’t eat it. There are other starving people in the world but at least they can think straight; I sat there thinking about torturing people. My skin was turning yellow, I was scratching myself bloody, what sense did it make to think that I am the best in anything?
When I was thinking about that situation, it feels like I had just been stomped relentlessly into the ground, and when I thought that, I started comparing it with the little hospital stay about a year and a half earlier. I got into a fight with seven guys; i’m not saying that to be tough, they won that one. I got one of them, he hit me with a gun and hit him with these guns and then his six friends got on me, and got me on the ground and then took turns soccer kicking me in the head. But I was comparing that to the situation I was in, I was thinking, I was okay the next day, I had scratches on my neck, I was dizzy walking around, I had my arm in a sling but I was okay. Fighting seven guys is a joke compared to what I was going through in that cell. I feel like I had just been stomped into the ground and when I thought that I felt like I had been stomped into the ground, I had another flashback.
One night I was walking home from a friend’s house and a storm hit. The rain was so bad I could barely see, lightning was striking all over the place and I looked up and mockingly said:
is that supposed to scare me? If you want me to believe in you, you better come down here and make me believe.
I wasn’t serious but given my circumstances in the jail, I had to start wondering if God had taken it seriously. That normally wouldn’t have been an option, I didn’t think like that but since my entire world view was crumbling, I wasn’t in a position to dismiss alternatives. But there’s a problem; if there was a God involved in all of these, if right and wrong weren’t merely useful fictions, I was in all kinds of trouble, not just for what I had done but for what I was. How is the worst person in the world going to ever do the right thing? There’s no magic switch that I can flip and « oh now I care about other people ». So how was I going to do anything right? And then it hit me that there are two possibilities; either i’m violent and selfish and uncaring and that’s just the way things are or there’s someone who can help people like me. Either i’m all messed up and I just had to live with that or there was someone who could deal with this sort of thing, and when you start thinking like that, I would say you are about two inches away from becoming a Christian because when we ask ourselves
who out of anyone ever, who had the ability to take psychologically, spiritually and morally shattered people and give them new life?
We had a list of one, there’s one person on the list, he’s the one who said :
I am the door, if anyone enters through me, he would be saved and we’ll go in and out and find pasture. The thief comes only to steal, and kill and destroy, I came that they may have life and have it abundantly.
I didn’t know what Jesus was,
who he claimed to be but I knew that it was Jesus or nothing, it was Jesus or nothing. If anyone has God’s stamp of approval, it’s the guy who rose from the dead. History is filled with dead options; Jesus is the last living option.
So I bowed down on my bunk, not sure of much of anything and I prayed, I didn’t know how to pray but I prayed and I said
God, I don’t know if i’m going to believe in you tomorrow but I believe in you right now. If you can do anything with me, you’re welcome to it,
and then I continued with the kind of sinner’s prayer that I had read in those bible studies, and when I sat up from that prayer, the entire world looked different, like everything was a different color. For the first time in a lot of years, I didn’t want to hurt anyone, and I had a strange sense that I had somehow known the truth all along. God created the universe but we’re something special, we’re created in God’s image, but we reject God and in rejecting God, we strive to twist and work His image which we bear.
For years, I was willing to sacrifice everything for a kind of freedom, just a freedom from external control. It’s a false freedom because we just end up using it to degrade and destroy ourselves; tarnishing the image of God so that we won’t be reminded of what we are and what responsibilities we share. True freedom is found in not having this inclination and desire to turn against our creator, that’s the true freedom.
After I prayed, I felt like I had been fighting; not figuratively fighting, I mean physically brawling my entire life and that I finally had a chance to sit down and rest.
That rest never went away.
As C.S Lewis put it
« I believe in Christianity because I believe that the son has risen, not only because I see it but because by it, I see everything else. »
Lots of people in their testimonies will share their stories of what happened after they became a Christian, we can talk about that some other time. Right now I just want to explain why i’m a Christian and my reason for being a Christian has never changed. I stand on the words of the who rose from the dead because there is no other place to stand, and just to show you that Jesus Christ is the same yesterday and today and forever, i’ll conclude my story with the words of another Christian from nearly 2000 years ago. The apostle Paul tried to annihilate Christianity before he met Jesus on the road to Damascus. Shortly before his death, he wrote a letter to his friend Timothy and said In words that can be echoed by thousands of other Christians over the centuries:
I thank Christ Jesus our lord who has given me strength that he considered me faithful, pointing me to his service. Even though I was once a blasphemer, and a prosecutor and a violent man, I was shown mercy because I acted in ignorance and unbelief. The grace of our Lord has poured out on me abundantly along with the faith and love that reigned in Christ Jesus. Here is a trustworthy saying that deserves full acceptance. Christ Jesus came into the world to save sinners of whom I am the worst but for that very reason, I was shown mercy so that then me, the worst of sinners, Christ Jesus might display his unlimited patience as an example for those who would believe in him and receive eternal life. As for the king eternal, immortal, invisible, the only God, we honour, glory forever and ever. Amen ».
Pour faciliter les relations entre l’État et les responsables religieux, un rapport de Fondapol suggère de créer des « cultes représentatifs » en fonction de « critères objectifs ».
Les récentes rencontres avec des religieux à l’Élysée ont montré la nécessité pour les pouvoirs publics de se donner des règles pour savoir qui inviter.
Quelle est la proposition ?
Comment utiliser les religions au service « du bien-être social de la population », sans renoncer bien sûr au principe de laïcité ? C’est à cette question délicate, à laquelle est de plus en plus confronté l’État, que le juriste Thierry Rambaud, professeur de droit public à la Sorbonne, tente de répondre dans une note publiée pour le think tank Fondapol.
Il recommande aux pouvoirs publics de faire preuve de rigueur sur le fond, en identifiant des « valeurs essentielles » que tous les citoyens et tous les cultes doivent respecter (dignité de la personne, l’égalité entre les individus, la liberté de conscience, etc.), et souple sur la forme en renouant un contact régulier avec les cultes.
Pour une meilleure efficacité, il préconise de l’individualiser, mais aussi de l’institutionnaliser « à travers le recours au droit conventionnel et la notion de cultes représentatifs ». Concrètement, des « conventions » seraient signées entre le premier ministre et ces derniers, identifiés sur la base de « critères objectifs »comme le nombre de fidèles, le degré d’organisation institutionnelle, mais aussi le « respect des valeurs républicaines ».
Quel est le contexte ?
Fin décembre, lorsque Emmanuel Macron a souhaité inviter à l’Élysée les responsables religieux, son entourage a découvert avec effarement le flou dans lequel s’organisent ces rencontres, y compris lorsqu’il s’agit des traditionnels « vœux aux autorités religieuses ». Qui inviter : le responsable de l’instance officielle ou aussi la figure la plus connue du grand public ? Et jusqu’où élargir la rencontre ?
En vertu de la loi de 1905, la République française « ne reconnaissant aucun culte », aucune frontière ne peut être tracée entre des entités reconnues comme « religions » et d’autres considérées comme des « sectes ». « Si le critère du nombre était adopté, il faudrait ajouter l’Église apostolique arménienne », souligne un proche du dossier, qui signale que ce pourrait être aussi le cas des « hindous, s’ils s’organisaient à l’échelle nationale ».
Mais d’autres facteurs – historiques, ou parfois politiques – président parfois aux invitations. À Lyon, le groupe Concorde et Solidarité, qui réunit autour du maire « les représentants des grandes religions œuvrant ensemble à la paix sociale », inclut également les évangéliques, les anglicans ou les Coptes. « Vu le nombre de leurs fidèles en France, cela obligerait l’État à aller jusqu’aux sikhs ou aux Témoins de Jéhovah. Ce qui serait cette fois source de blocage avec catholiques et protestants… », observe cette source.
Pour résoudre ce casse-tête, l’Élysée s’est fixé « une règle imparfaite mais précise » : n’inviter que les 6 membres en titre de la Conférence des responsables de cultes en France (CRCF), les laissant libres de choisir eux-mêmes « un accompagnateur ». Une règle appliquée le 21 décembre, et à nouveau le 4 janvier lors des vœux, et qui devrait encore être utilisée pour la future instance de dialogue promise par le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb.
Quelles réactions ?
Recteur de la Grande mosquée de Paris et régulièrement invité jusque-là, Dalil Boubakeur a bruyamment manifesté son mécontentement devant ce qu’il considère comme le signe d’une « marginalisation voire d’une ostracisation » de « l’institution religieuse musulmane la plus emblématique de France ».« Ce n’est pas nous qui avons choisi qui envoyait qui », a rétorqué l’Élysée, rapporte un « indiscret » d’Europe 1-le JDD. « Nous avons invité tous les représentants des cultes via leur organisation représentative. »
« Il ne faut pas que nous soyons trop nombreux si nous voulons que le dialogue soit constructif », argue de son côté le pasteur François Clavairoly, président de la Fédération protestante de France, qui approuve le critère retenu. « La question s’est posée d’inclure d’autres cultes, voire la Libre-pensée. Mais jusqu’où aller ? Les membres de la CRCF se connaissent, s’estiment, ils ont partagé des moments forts et appris à travailler ensemble. »
Comme tous les responsables religieux – catholiques en tête –, le président de la FPF met en garde : « la CRCF n’est pas un front uni des religions ». « Mais sa représentativité est tout à fait satisfaisante, y compris en ce qui concerne les courants au sein des différents cultes », poursuit-il, en rappelant qu’il y a nommé l’an dernier à ses côtés Christiane Enamé, vice-présidente de la FPF et secrétaire adjointe de l’Église évangélique Martin-Luther-King à Créteil (Val-de-Marne).
Les méthodes des coachs sont de plus en plus en décalage avec les véritables attentes profondes des individus. atlantico.fr, Pascal Neveu
Pascal Neveu est directeur de l’Institut Français de la Psychanalyse Active (IFPA) et secrétaire général du Conseil Supérieur de la Psychanalyse Active (CSDPA). Il est responsable national de la cellule de soutien psychologique au sein de l’Œuvre des Pupilles Orphelins des Sapeurs-Pompiers de France (ODP).
Selon les positions exprimées dans un article du New-Yorker, comment est-ce que la quête (impossible?) d’un « moi » fantasmé, d’un « moi amélioré », que tentent d’imposer les méthodes et les gourous du développement personnel, loin d’atteindre l’objectif initial s’est transformée peu à peu en une sorte d’auto mutilation psychologique? Quelles en sont les conséquences ?
Le marché du développement personnel n’a jamais été aussi florissant à travers le monde. Aux Etats-Unis, c’est 10 milliards d’euros dépensés par an, au profit de nombreux gourous (certaines personnes dépensent jusque 10000 dollars, et passent des milliers d’heures afin de travailler sur eux).
Et ce marché, hélas, est dirigé par nombre de psy, « bardés » de diplômes (afin de se protéger de toute critique, brandissant alors leurs diplômes ?) qui vendent tout et n’importe quoi. Alors que le Pape Jean-Paul II écrivait que « Le XXIème sera mystique ou ne sera pas… » nous sombrons dans le fantasme d’un Moi amélioré inquiétant. Mais ne sommes-nous pas dans une pensée transhumaniste qui fait que scientifiquement l’homme amélioré existe déjà avec des technologies impressionnantes. Aussi, quand le psy finalement se prend pour un Dieu qui va vendre ce fameux « Moi » fantasmé, dicté par la société qu’allons-nous devenir ?
Telle fut la réussite du livre « The Secret », publié en 2006 par l’Australienne Rhonda Byrne, vendu à plus de 20 millions d’exemplaires ! Comme d’autres auteurs avant elle, Byrne a combiné une interprétation littérale de certains versets du nouveau testament (Matthieu 21:22, «Tout ce que vous demanderez dans la prière, vous le recevrez»). L’utilisation de la pensée positive religieuse fonctionne très bien outre-atlantique.
Exemple : quand Tom Cruise apparaissait dans le film « Magnolia », fort contesté car trop en lien et en phase avec l’Eglise de scientologie (mouvement sectaire dont il est membre), il interprétait le rôle d’un gourou de la séduction masculine. Nous souhaitons tous devenir ce que la société réclame : le meilleur amant, la plus belle femme correspondant aux critères de la mode, le meilleur manager, le meilleur cuisinier… en fait être Top dans tous les domaines. Il suffit de suivre les émissions télé : « Top chef », « Incroyable talent », « The voice », « Danse avec les stars »… la liste est longue.
Partir d’un potentiel à développer… afin de devenir ce qui n’est peut-être finalement pas nous… un rêve qui peut devenir un cauchemar. Car tous les coachs, gourous, détenteurs des meilleures techniques de développement personnel sont prêts à vendre leur dernier ouvrage, leur meilleur accompagnement. Alors que le mois de Janvier est la période des bonnes résolutions, dont on sait statistiquement que seulement 10% seront tenues… le marché est relancé face à ce que les américains appellent «Desperately Seeking Self-Improvement: Une année dans le mouvement d’optimisation».
On vend des techniques d’exploration du développement de la sagesse, à l’amélioration des prouesses athlétiques et intellectuelles, en lien avec la spiritualité, mais aussi l’expression facile de la créativité, la capacité à obtenir la richesse et surtout atteindre le plaisir de la vie. On vend même des œufs de Yoni, des inserts vaginaux en pierre qui prétendent renforcer les muscles du plancher pelvien des femmes et emporter «l’énergie négative». Vous pouvez choisir la couleur de la pierre… Seul le but est à atteindre ! Ce qui fait que certains en sont sortis se décrivant comme ayant été des femmes et des hommes possédés, ne se reconnaissant plus dans leur sincère désir d’explorer leur Vrai Moi.
Nous sommes tous atteints d’une « pathologie » qui se nomme le Moi Idéal. D’où vient-il ? Tout simplement du fait d’avoir été pensé, dit et nommé avant que d’être. Car avant que l’enfant ne prenne conscience de son Moi, vers 7-9 mois, à travers l’expérience du miroir, où il se reconnaît enfin… il a été fantasmé et pensé dès sa conception, durant la grossesse et dès ses premières interactions où, de manière normale, traditionnelle, affective, on s’imagine pour lui ce qu’il va devenir, allant de son caractère à son futur travail en passant par ses passions… C’est un comportement humain.
C’est cet idéal que nous avons toutes et tous reçu de manière inconsciente et qui va être cultivé par la suite… au sein d’une éventuelle fratrie, mais également à l’école, dans les compétitions sportives ou autres…
Le « peut faire mieux » du bulletin scolaire…, aux « objectifs » professionnels…, sans oublier les conquêtes amoureuses avec le mythe du « prince charmant et de la princesse »… Tout est idéal… une quête fantasmée inatteignable. L’atteinte narcissique est violente si nous ne devenons pas ce Moi fantasmé… Sentiment de nullité, efforts multipliés pour des résultats jugés médiocres. Cette quête tant de la perfection, mais surtout d’un Idéal dont nous ne parvenons pas à faire le deuil, en tout cas à nous réapproprier la dynamique, ne peut que nous détruire. Combien sombrent en dépression narcissique, voire finissent par se suicider, se pensant avoir raté leur vie ?
Comment les réseaux sociaux et le sentiment d’obligation de partager ses réussites en permanence avec le monde aggravent en quelque sorte ce phénomène ?
Hélas, comme cette réalisation d’un Idéal du Moi fantasmé doit obtenir validation dans le regard de l’autre (et pas que les parents), ce désir satisfait doit être obtenu à travers les réseaux sociaux. D’une part par les commentaires compatissants d’amis, mais aussi comparaison via des applications. Des applications comme les objectifs de « Lifetick » ou de « Joe » sont sensées aider à rester organisé et à partager nos progrès sur les médias sociaux. Ces applications et leur diffusion interactive sur réseaux sociaux blâment l’horreur et la honte de ne pas avoir répondu aux attentes élevées que nous nous étions fixées.
Des adolescentes qui sont de plus en plus mécontentes de leur corps, au nombre croissant d’hommes qui souffrent de dysmorphie musculaire… une épidémie d’angoisse paralysante chez les étudiants universitaires, attisée par le phénomène de «présentation perfectionniste» envahit les médias sociaux, et crée un véritable clivage social face à celles et ceux auxquels ont une série de triomphes enviables.
D’où cette fameuse auto-mutliation et dépression narcissique. Nous vivons dans une période de perfectionnisme, et la perfection est une idée qui tue, car nombre de personnes souffrent et meurent sous la torture du « Moi fantastique » qu’ils ne parviennent pas à devenir.
Comment l’expliquer ?
– par la nature : Les études montrent que nous sommes câblés pour voir la vie comme une histoire dans laquelle nous jouons. Même si nous souhaitons la coopération entre nous, nous devons en même temps respecter la hiérarchie et donc un statut convoité : aller de l’avant et devenir performants !
– par la culture : Les Grecs défendent l’idée que nous devons nous efforcer à réaliser nos plus grands potentiels, tout comme le christianisme qui précise que le salut passe par le meilleur de nous, sans oublier Freud qui défend la nécessité de la satisfaction de ses désirs, sans culpabilité… nous portons en nous un narcissisme ambitieux, d’estime de soi.
– par l’économie : La survie dans une économie mondialisée et hyperconcurrentielle, où les travailleurs ont moins de protections et sont plus licenciables que jamais, exige que nous essayions de devenir plus rapides, plus intelligents et plus créatifs.
Les réseaux sociaux encadrent donc les relations humaines comme une compétition constante pour la popularité et l’approbation de ce que nous sommes.
Comment expliquer cette névrose en remontant à l’origine ? Est-ce que tout ne commence pas, peut-être par le mensonge communément admis des parents à leurs enfants qui leur disent qu’ils « peuvent tout faire dans la vie » ?
Freud a bien résumé cette problématique à travers une phrase célèbre « Wo Es war, soll Ich werden » (Là où était le ça, le Moi doit advenir). Quand il écrit ces lignes il ne veut pas moins dire que l’enfant ne sait pas encore qui il est, qu’il possède en lui un potentiel infini, mais qui va advenir, en fonction du socle éducatif, culturel, environnemental au sein duquel il va évoluer.
Socle enfermant ou ouvrant. Aussi, tout est à jouer. Quand les parents disent à leurs enfants qu’ils « peuvent tout faire dans la vie », c’est à la fois une vérité, tout comme c’est un mensonge.
Mais, même si toute rencontre peut éveiller, réveiller des « potentiels » endormis, mis en jachère, et les activer, nous voyons bien que nous sommes inconsciemment ancrés dans cette dualité du devenir possible… de cet idéal, telle cette impossible étoile à atteindre. Je pense que le plus important est avant tout d’arrêter de se faire une idée de ce que les autres pensent.
Certes, le premier autre est la mère, le second autre est le père… mais même si les parents continuent à nourrir leurs enfants d’un mensonge finalement si affectueux, bien intentionné, leur disant qu’il n’y a « pas de limites » et leur dire : « Soyez n’importe quoi », ceci laisse à l’enfant et au futur adulte un champ des possibles raisonnable et à faire résonner en eux… précisément leur dire, leur apprendre qu’il n’y a pas de course à la réussite.
Que la plus belle réussite… c’est qu’ils soient heureux.
Quelles sont les autres forces culturelles qui ont pollué la logique initiale du « self help » ?
Notre société actuelle n’est que culte de la performance. Depuis plusieurs années, mais de manière grandissante, j’entends mes patients, mais aussi des amis, se plaindre de plus en plus d’un culte de la performance et de la rentabilité. A certains niveaux, ils me parlent de leurs coachs, tout en me disant qu’ils sentent un décalage entre le travail analytique entrepris et les outils mis à disposition pour leur développement personnel dans un but de réalisation en total décalage avec qui ils sont.
Je n’ai jamais entendu un analysant me dire que le travail personnel effectué avec eux, dans la prise de contact avec leur Moi profond, leur vrai Moi n’était pas la meilleure sécurité psychologique face à un Moi idéal, artificiel, défendu par des valeurs qui finissaient par leur échapper. Je ne pense pas qu’il faille opposer différentes techniques.
Vous évoquez des forces. S’il en est une qui me semble la plus importante, et c’est ce dont il s’agit… c’est celle du Moi en lien avec sa pulsion de vie. Le « self help » essentiel… c’est avant tout être en accord avec soi. Se fixer des objectifs raisonnables, bien évidemment ne pas se laisser aller… mais je reste convaincu que face à certaines pertes de repères spirituels, notre meilleure église est en nous… et que la plus belle cathédrale, la plus belle réalisation, la plus belle œuvre à construire… c’est Nous… ce Moi qui est le seul capable à ressentir s’il est heureux.
Lao-Tseu n’écrivait-il pas « L’échec est le fondement de la réussite » ? Il est une seule technique de développement personnel à vivre. Plonger au fond de soi, s’explorer, pénétrer cette intériorité inconnue, ouvrir les portes de Soi… mais rester Soi et ne pas se comparer à autrui, même s’il peut nous révéler ce que nous sommes mais aussi ce que nous ne serons jamais. Simplement être Soi et continuer à se découvrir, avec plaisir, curiosité et intérêt, pour advenir… C’est le travail d’une vie !
Quatre adeptes d’une philosophie récemment assimilée en cour à une « secte » ont été arrêtés cette semaine et accusés de fraude fiscale pour avoir entraîné 50 personnes à fausser leurs déclarations de revenus.
Jean-Marc Paquin, 47 ans, de Laval, Pierre Cardin, 62 ans, de Montréal, Guylaine Tremblay, 54 ans, de Contrecoeur, et Sylvain Quirion, 57 ans, de Montréal, ont été arrêtés par la GRC à la suite d’une enquête de l’Agence du revenu du Canada (ARC). Tous ont été relâchés contre promesse de respecter une série de conditions en attendant leur comparution.
Dans un communiqué, l’ARC affirme qu’ils auraient conseillé à 50 individus de déclarer frauduleusement des pertes totalisant 19 millions de dollars, ce qui a permis d’éluder ou de tenter d’éluder le paiement d’un million de dollars en impôts.
Les suspects adhéraient à une philosophie conspirationniste apparentée à celle des « Freemen on the Land » ou des « Citoyens souverains », qui font de nombreux adeptes au Canada et aux États-Unis. Selon un mandat de perquisition de l’ARC, Paquin et Cardin justifiaient leurs actes par une théorie nébuleuse selon laquelle le Canada aurait fait faillite en 1933 et serait maintenant une entreprise appartenant aux États-Unis, qui auraient créé une « entité » économique pour chaque individu né sur leur territoire.
Les enquêteurs croient qu’à eux seuls, Cardin et Paquin auraient propagé leur stratagème auprès d’une bonne centaine de personnes lors de conférences payantes dans des hôtels d’Ottawa, Toronto, Laval et Québec.
« C’EST COMME UNE SECTE »
Paquin avait déjà été poursuivi au civil parce qu’il avait acheté une Porsche Cayenne grâce à un prêt qu’il avait cessé de rembourser, en se basant sur des arguments rappelant ceux de ses conférences. Il prétendait que chaque individu posséderait une « entité juridique » cachée associée à son acte de naissance, qui détiendrait un patrimoine caché lui aussi, ce qui pouvait le dispenser de payer la voiture avec de l’argent réel.
En 2014, le juge de la Cour du Québec Henri Richard l’avait condamné à 27 000 $ en dommages pour avoir fait perdre le temps de tout le monde.
« Vous adhérez à quelque chose de complètement ésotérique, vous vivez sur une autre planète juridique et vous vous encrassez dans cette croyance-là. J’ai de la peine pour vous, vous allez mourir pauvre à cause de ça », avait martelé le juge.
« C’est comme une secte qui vous a lavé le cerveau. Vous ne voyez pas la réalité terrestre, qu’un paiement, ça se fait par chèque ou par argent. »
Paquin s’était lancé en pleine cour dans des incantations en anglais qui, croyait-il, allaient forcer le juge et la partie adverse à se plier à sa volonté. « Non, ça vous l’avez assez couvert. Vous ne l’avez pas couvert ad nauseam, vous l’avez couvert ad vomitum ! », avait coupé le juge.
Paquin avait affirmé qu’il souhaitait plaider coupable puisqu’on ne le laissait pas procéder comme il l’entendait. « Plaider coupable de quoi ? Vous n’êtes accusé de rien, vous n’êtes pas devant une cour criminelle, mais devant un tribunal civil », avait soupiré le juge, avant de le condamner aux dommages.
Le prochain procès de Paquin se tiendra devant une cour criminelle, où il aura le loisir de plaider coupable ou non coupable.
Philippe Lamy a été condamné en appel à 4 ans de prison ferme et un suivi socio-judiciaire de 5 ans pour abus de faiblesse, agressions sexuelles et exercice illégal de la médecine. Il avait placé sous son emprise plusieurs personnes, dont trois femmes devenues ses objets sexuels
La cour d’appel de Bordeaux a alourdi la peine à laquelle avait été condamné Philippe Lamy par le tribunal correctionnel de Libourne. La juridiction a rendu son arrêt ce mardi après-midi. Elle a déclaré cet homme de 42 ans coupable de toutes les poursuites dont il faisait l’objet: abus de faiblesse, agressions sexuelles et exercice illégal de la médecine. En répression, elle l’a condamné à quatre ans de prison ferme auxquels s’ajoute la révocation d’un sursis précédent de 14 mois de prison, confirmant ainsi le jugement de première instance. En plus, elle a ajouté une peine complémentaire de suivi socio-judiciaire d’une durée de 5 ans comprenant une injonction de soins, l’obligation d’indemniser les parties civiles et l’interdiction d’entrer en contact avec elles.
Il leur ordonne d’arrêter leur traîtement
Philippe Lamy a ainsi été reconnu coupable d’avoir placé sous son emprise trois femmes fragiles et malades, entre 2012 et 2014, dans le Libournais. Trois femmes dont ce « magnétiseur » a abusé de la faiblesse, leur ordonnant d’arrêter leurs traitements médicaux pour les remplacer par des gélules « magnétisées » par ses soins et faisant d’elles ses objets sexuels. L’une des victimes était alors atteinte d’un cancer.