La presse autrichienne s’amuse de la situation, qui a tout de même coûté 95.000 euros.
L’affaire est embarrassante. Un « chasseur de mauvaises ondes » avait été embauché par un grand hôpital de Vienne pour effectuer « un nettoyage énergétique » du bâtiment, ont découvert, consternées, les autorités sanitaires autrichiennes tandis que la presse locale s’en amusait vendredi. L’affaire a même suscité l’ironie du diocèse de Vienne qui a estimé, dans un tweet, qu' »une simple bénédiction aurait été moins coûteuse ».
95.000 euros. Le spécialiste en « exploration de conscience » recruté pour purifier le grand hôpital du nord de la capitale, un établissement flambant neuf, avait en effet décroché un contrat d’un montant de 95.000 euros. Révélée par la presse, l’anecdote a aussitôt provoqué la révocation de la chargée de ce vaste chantier en voie d’achèvement. L’ouverture de l’hôpital est prévue en fin d’année. Quant au médium, il s’agit d’un concessionnaire automobile de métier qui fait également profession de « neutraliser les flux d’énergie non naturelle », voire de mettre en place autour des bâtiments des périmètres de protection bloquant les énergies négatives, selon le tabloïd Krone Zeitung qui cite ses états de service.
« Lamentable ». L’affaire est encore plus « lamentable » s’agissant d’un lieu de science, s’est agacée l’opposition municipale. « Vu le fiasco de ce chantier », qui a accumulé les déboires au fil des ans, « le coup des énergies positives n’a pas dû bien fonctionner », observait le quotidien Die Presse.
Rédaction Europe1.fr avec AFP