Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.
Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’en mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. (La Bible – Exode 20:3-6)
La Pachamama ou « Terre-Mère », est une déesse de la cosmogonie andine pré-inca (amérique du sud). C’est une déesse à la mode proche de la mère nature contemporaine.
Le magazine Catholic Herald Institute, relate l’incident et les conséquences ainsi:
La Pachamama, une divinité païenne de la fertilité sous la forme d’une femme nue et enceinte, a été introduite dans l’église Santa Maria de Traspontina lors du synode amazonien d’octobre 2019 pour être utilisée lors d’événements, de rituels et pour honorer les expressions de la spiritualité amérindienne.
La statue a cependant été jetée dans le Tibre par Alexander Tschugguel, un Autrichien qui considérait sa présence dans une église catholique comme une violation du premier des dix commandements.
M. Tschugguel a expliqué son geste dans un podcast « Merely Catholic » pour le Catholic Herald, que l’on peut écouter ici.
Le pape François a présenté ses excuses aux personnes offensées par le fait que les statues aient été jetées dans le Tibre, et a déclaré qu’elles avaient été exposées dans l’église « sans intention idolâtre ».
Le souverain pontife a réitéré son enseignement controversé selon lequel toutes les religions sont divinement inspirées par Dieu.
Plus récemment, dans un message adressé à un rassemblement interreligieux pour la paix à Paris, le pape François a écrit en septembre dernier que l’inspiration divine est présente dans chaque foi.
Il a déclaré à la Communauté de Sant’Egidio que les gens doivent « être guidés par l’inspiration divine présente dans chaque foi, afin de se joindre à l’ »imagination de la paix« entre tous les peuples ».
Il a ajouté : « La tâche urgente des religions est de promouvoir des visions de paix, comme vous le démontrez ces jours-ci à Paris. En tant qu’hommes et femmes de cultures et de croyances religieuses différentes, vous avez fait l’expérience de la puissance et de la beauté de la fraternité universelle. C’est la vision dont notre monde a besoin aujourd’hui ».
Les propos du pape font écho à ceux qu’il avait tenus à Singapour quelques semaines plus tôt, lorsqu’il avait déclaré : « Il n’y a qu’un seul Dieu, et chacun d’entre nous a un langage pour arriver à Dieu. Certains sont cheikhs, musulmans, hindous, chrétiens, et ce sont des chemins différents ».
Il a ajouté : « Ils sont comme des langues différentes pour arriver à Dieu : « Ils sont comme des langues différentes pour arriver à Dieu, mais Dieu est Dieu pour tous… Puisque Dieu est Dieu pour tous, alors nous sommes tous des enfants de Dieu ».
Ce pluralisme religieux est controversé parmi les catholiques, qui estiment qu’il remet en question la doctrine catholique selon laquelle le Christ est le seul Sauveur du monde et qu’il compromet les efforts missionnaires visant à amener les gens à la foi.
Lorsque François a utilisé un langage similaire lors d’une réunion interconfessionnelle au cours d’un voyage au Kazakhstan en 2022, l’évêque auxiliaire Athanasius Schneider d’Astana a mis en garde contre le risque de créer un « supermarché des religions ».
Bien que le pape François ait cité le pape saint Jean-Paul II pour justifier sa position, en embrassant le pluralisme religieux, il se sépare de son prédécesseur ainsi que des enseignements du pape Benoît XVI.
La dénonciation du pluralisme religieux par ses prédécesseurs s’est peut-être manifestée de la manière la plus explicite dans leur traitement du père Jacques Dupuis, théologien jésuite belge, en raison de son livre de 1997 intitulé Toward a Christian Theology of Religious Pluralism (Vers une théologie chrétienne du pluralisme religieux).
La Congrégation pour la doctrine de la foi, dirigée à l’époque par le cardinal Joseph Ratzinger, a publié une « notification », avec le consentement du père Dupuis, pour dire que son livre « contenait des ambiguïtés et des difficultés notables sur des points doctrinaux importants, qui pourraient conduire un lecteur à des opinions erronées ou nuisibles ».
La notification disait que bien qu’il soit « légitime de soutenir que l’Esprit Saint accomplit le salut chez les non-chrétiens », il n’y avait aucun fondement dans la théologie catholique pour considérer les autres religions comme des « voies de salut »… parce qu’elles « contiennent des omissions, des insuffisances et des erreurs concernant les vérités fondamentales sur Dieu, l’homme et le monde ».
Confirmée par saint Jean-Paul II en 2001 et publiée avec chaque édition du livre, la notification déclare que Jésus-Christ est « l’unique et universel médiateur du salut pour toute l’humanité ».
(Extrait de l’article 10 janvier 2025 en ligne.)
Conclusion de Vigi-Sectes:
Le papi qui parle de « religions » ne connait pas la nature et l’essence de la foi. (jean 1:11-14)
Ce fils de serpent se fait idolâtre en vénère des divinités étrangères (Exode 20:3-6), ses excuses son vaines, …
Car, sachez-le bien, aucun impudique, ou impur, ou cupide, c’est-à-dire, idolâtre, n’a d’héritage dans le royaume de Christ et de Dieu. (Eph_5:5)
Et il enfonce le clou et s’affirme dans son pluralisme de travaux religieux que nous appelerons de « pierres taillées ».
Souvenons nous de la suite des 10 commandements :
Si tu m’élèves un autel de pierre, tu ne le bâtiras point en pierres taillées; car en passant ton ciseau sur la pierre, tu la profanerais. (Exo 20:25)