La Bible enseigne-t-elle que la Terre est plate ?

Image rapportée par un adepte de la terre plate

Il existe quelques rares francophones conspirationnistes qui diabolise la NASA et croient en une terre plate. Le calendrier lunaire biblique ou l’œil curieux de chaque enfant permettra d’observer la lune dans toutes ses phases, et de ne voir qu’une planète sphérique. Et l’on pourrait d’office mettre fin à toute discussion inutile sur la platitude des planètes. Nous publions tout de même cet article pour dénoncer plusieurs choses :

  • 1) Cette pseudo-science qui est aussi malheureusement pseudo-biblique
  • 2) Une instrumentalisation athéiste de cette théorie de conspiration, voulant mettre la Bible au barreau des pseudo-sciences.

Article traduit, raccourci et commenté de l’anglais du site https://answersingenesis.org/ par Vigi-Sectes


par le Dr. Danny R. Faulkner

Présenté dans Answers in Depth

Également disponible en espagnol

Introduction

Comme je l’ai déjà dit, la croyance que la terre est plate s’est rapidement développée ces derniers temps, en grande partie grâce à sa diffusion sur d’innombrables sites Internet et à l’influence des médias sociaux. Malheureusement, de nombreux chrétiens sont devenus la proie de cette croyance, induits en erreur et persuadés que la Bible enseigne que la terre est plate et que, jusqu’à il y a cinq siècles, l’Église enseignait également que la terre était plate. Dans cet article, j’examinerai plusieurs passages bibliques censés enseigner que la terre est plate, et je montrerai que ce n’est pas le cas. Mais avant de le faire, je dois répondre à deux fausses hypothèses mentionnées ci-dessus – que l’église a historiquement enseigné que la terre est plate et que cela a changé il y a 500 ans.

Comme l’a démontré avec brio le médiéviste Jeffrey Burton Russell1, contrairement à une idée reçue, l’Église médiévale n’enseignait pas que la terre était plate. Thomas d’Aquin a introduit la pensée aristotélicienne dans l’enseignement de l’Église médiévale.

Au quatrième siècle avant J.-C., Aristote enseignait clairement que la terre était sphérique. Au début du deuxième siècle avant J.-C., Ératosthène a mesuré avec précision la circonférence de la terre sphérique. L’Almageste de Claudius Ptolémée, datant du début du deuxième siècle de notre ère, fournit un modèle utile pour calculer la position des corps célestes. Bien que ce modèle soit géocentrique, il ne prône pas une terre plate, mais se fonde sur une terre sphérique. Les travaux d’Aristote, d’Ératosthène et de Ptolémée étaient tous largement disponibles et discutés à la fin de la période médiévale et ont continué à l’être pendant la transition vers la Renaissance. Compte tenu de la clarté de l’histoire, pourquoi est-il si communément admis aujourd’hui que la plupart des gens, et en particulier l’Église, pensaient que la terre était plate ?

Étant donné la clarté de l’histoire, pourquoi croit-on si souvent aujourd’hui que la plupart des gens, et en particulier l’Église, pensaient que la terre était plate ?

Cette idée fausse remonte facilement aux écrits de deux sceptiques de la fin du XIXe siècle, John William Draper et Andrew Dickson White, qui ont inventé la thèse du conflit. La thèse du conflit soutient que la religion en général, et le christianisme en particulier, freinent le progrès. Selon cette thèse, l’Europe médiévale était en proie à des superstitions (le christianisme) qui empêchaient le progrès intellectuel, et ce n’est qu’après que la raison de l’homme se soit réaffirmée à la Renaissance que l’homme s’est peu à peu affranchi des dogmes religieux, ce qui a donné naissance au siècle des Lumières.

Il est vrai qu’il y a quatre siècles, l’inquisition de l’Église catholique romaine s’est opposée à l’enseignement de la théorie héliocentrique de Galilée [NDLR: … sans s’opposer à cette même théorie héliocentrique lorsqu’elle émanait de Copernic en 1543, l’Eglise, comme la communauté scientifique, avait des soucis bien plus affirmés avec la personnalité et la théologie de Galilée]. Selon cette thèse du conflit, ce serait le prétendu enseignement géocentrique de la Bible qui aurait poussé l’Église catholique romaine à s’opposer à Galilée.

Cependant, l’histoire démontre que l’affaire Galilée était une bataille entre deux théories [ou référentiels] scientifiques – le géocentrisme et l’héliocentrisme – et la Bible n’a joué qu’un rôle très mineur dans ce conflit2. La thèse du conflit a donc réinterprété l’affaire Galilée, pour en faire quelque chose qu’elle n’était pas.

Les promoteurs de la thèse du conflit ont également réinterprété l’histoire de Christophe Colomb. La plupart des gens persistent aujourd’hui à croire qu’à l’époque de Christophe Colomb, presque tout le monde pensait que la terre était plate. Selon l’histoire, Christophe Colomb était l’une des rares personnes à penser que la terre était sphérique, et il avait compris que sur une terre sphérique, on pouvait naviguer vers l’ouest à partir de l’Europe pour atteindre l’Inde et la Chine. On suppose que Colomb a dû faire face à de fortes objections de la part de ceux qui pensaient que la terre était plate pour obtenir le soutien nécessaire à son expédition. Finalement, selon l’histoire, Colomb réussit à effectuer un voyage vers le Nouveau Monde et, à son retour en Europe, les gens se rendirent compte que Colomb avait raison : la terre était ronde et non plate. Vraiment ? En quoi le fait de naviguer de l’Europe aux Caraïbes et de revenir en Europe prouve-t-il que le monde est sphérique ? Ce n’est pas le cas. En réalité, personne n’a dit à Christophe Colomb qu’il ne pouvait pas atteindre l’Extrême-Orient en naviguant vers l’ouest. Tout le monde savait que c’était possible, car tout le monde savait que la Terre était sphérique. Le problème, c’est que la Terre est très grande. La plupart des gens comprenaient que la distance entre l’Europe et l’Extrême-Orient en direction de l’ouest était bien plus grande qu’en direction de l’est (un simple coup d’œil sur n’importe quel globe terrestre le prouve). La question n’était pas de savoir s’il était possible d’atteindre l’Asie en allant vers l’ouest, mais plutôt de savoir dans quelle mesure c’était faisable. On pensait que l’océan entre l’Europe et l’Asie était vaste et qu’il n’y avait que peu ou pas de terres entre les deux. À l’époque de Christophe Colomb, les voyages en haute mer étaient très risqués et les navires naviguaient rarement plus de trois jours hors de vue de la terre. Un voyage vers l’ouest à travers l’océan jusqu’en Asie aurait pris des mois, sans possibilité de réapprovisionnement ou de sauvetage en cours de route en cas de problème.

Les faits historiques réfutent l’histoire communément admise de Christophe Colomb. Aujourd’hui, la plupart des travaux en faveur d’une Terre plate reprennent et développent sans esprit critique cette vision erronée. Le mouvement en faveur d’une Terre plate a vu le jour au milieu du XIXe siècle, à l’époque où la thèse du conflit était développée. Alors que les sceptiques ridiculisaient la Bible en prétendant qu’elle enseignait que la terre était plate, les premiers adeptes de la terre plate ont bêtement accepté cette fausse affirmation. Il ne fait aucun doute que le récent regain d’intérêt des chrétiens pour la Terre plate a été alimenté par la croyance (fausse) que la Bible enseigne que la Terre est plate. Ceux qui se sont ralliés au mouvement de la Terre plate ces derniers temps ignorent apparemment que ceux qui ont promu la thèse du conflit ont avancé les mêmes arguments pour discréditer la Bible. Cela pourrait être ironique, ou peut-être ne l’est-il pas. Il est possible que certains promoteurs de la Terre plate le fassent aujourd’hui pour discréditer à nouveau la Bible et le christianisme. Si c’est le cas, les chrétiens qui ont été induits en erreur en croyant que la terre est plate sont bêtement tombés dans le piège. Examinons les Ecritures pour voir ce qu’elles disent. Nous constaterons que les promoteurs de la Terre plate ne les traitent pas mieux qu’ils ne traitent l’histoire.

NDLR : Réponse de Job à Bildad de Schuach :

En Français, 3 versets bibliques parlent du « cercle » de la terre. Le texte de Job date d’avant Abraham, on le suppose comme écrit en gros de 1700 ans avant J.C

Job prit la parole et dit: […] Il étend le septentrion sur le vide, Il suspend la terre sur le néant. […] Il a tracé un cercle à la surface des eaux, Comme limite entre la lumière et les ténèbres. (Job 26:1,7,10)

Les textes les plus anciens de la Bible montrait que la terre était comprise comme une sphère, bien avant Ptolémée qui a développé le système géocentrique.

Ce verset du livre Esaïe est écrit env. 700 avant J.C.

40:22  Lui, qui est assis au-dessus du cercle de la terre, et ses habitants sont comme des sauterelles, qui étend les cieux comme une toile légère, et qui les déploie comme une tente pour y habiter;

Le terme hébreux pour disque existe et est différent ! cf. Zec_5:7  Et voici, un disque de plomb fut soulevé: et il y avait là une femme assise au milieu de l’épha.

Le terme sphère n’apparait pas dans la Bible, mais ce cercle de la terre n’est définitivement pas un disque .

La Bible enseigne-t-elle que la Terre a un bord ?

Presque tout le monde comprend qu’une sphère n’a pas de bord. En effet, nous pouvons voyager indéfiniment autour d’une sphère sans jamais atteindre une limite ou un bord. D’autre part, si la terre est plate, elle doit avoir un bord quelque part, à moins que la terre ne soit un plan infini. Cependant, peu de gens aujourd’hui suggèrent cette dernière hypothèse, et personne dans l’Antiquité ne l’a fait. Les sceptiques de la Bible aiment à souligner que l’expression « quatre coins de la terre » apparaît trois fois dans la Bible. Les sceptiques affirment qu’il doit s’agir d’une terre plate et carrée, ce qui prouve que la Bible enseigne une terre plate.

À tout le moins, raisonnent-ils, cela montre que les auteurs de la Bible croyaient à l’une des cosmologies de terre plate du monde antique, prouvant ainsi que la Bible n’est pas inspirée, mais que les personnes qui l’ont écrite ne faisaient que refléter la vision du monde de leur époque. Il existe quelques exemples de cosmologies de la terre plate dans le monde antique, mais elles consistaient toujours en une terre plate et ronde.

Un cercle était considéré comme une forme beaucoup plus parfaite qu’un carré, c’est pourquoi aucune des anciennes cosmologies de la terre plate n’implique une terre carrée. Si la cosmologie de la Bible était une terre plate et carrée, elle aurait été en contradiction avec toutes les autres cosmologies anciennes de terre plate. Par conséquent, cette tentative des sceptiques de prétendre que la Bible enseigne une terre plate ne correspond pas (jeu de mots) aux faits de l’histoire.

Si les versets qui mentionnent les quatre coins de la terre ne font pas référence à une terre plate, à quoi font-ils référence ?

Si les versets qui mentionnent les quatre coins de la terre ne font pas référence à une terre plate, à quoi se réfèrent ils ? Commençons par Apocalypse 7:1, qui parle de quatre anges se tenant aux quatre coins de la terre et retenant les quatre vents de la terre. Même les plus fervents adeptes de l’interprétation hyper-littérale de la Bible reconnaissent les fréquents éléments poétiques et l’utilisation d’images dans le livre de l’Apocalypse. Il en va de même pour les nombreuses occasions où des nombres apparaissent dans le livre de l’Apocalypse. Dans ce seul verset, le nombre quatre apparaît trois fois. Dans chaque cas, les choses mentionnées sont intimement liées, de sorte qu’il y a une correspondance univoque entre chacun des trois groupes de quatre.

Les quatre vents font référence aux quatre directions d’où peuvent venir les vents : le nord, le sud, l’est et l’ouest. Nous utilisons souvent cette nomenclature aujourd’hui, en disant par exemple que le vent vient « de l’ouest ». La répétition du chiffre quatre (« quatre anges … quatre coins … quatre vents ») associe chaque ange et chaque coin à l’une des quatre directions de la boussole. Il n’y a donc aucune raison d’interpréter littéralement ces quatre coins, surtout lorsque cela ne correspond à aucune cosmologie.

L’expression « quatre coins de la terre » était probablement une expression idiomatique à l’époque de l’apôtre Jean, tout comme elle l’est aujourd’hui en anglais, désignant tous les endroits éloignés de la terre. C’est ce qui ressort du contexte d’Apocalypse 20:7-8, l’autre occurrence de l’expression « quatre coins de la terre » dans le livre de l’Apocalypse (la version King James utilise ici le mot « quart » plutôt que « coin », bien que le mot grec soit le même dans Apocalypse 7:1 et 20:7-8). Les expressions idiomatiques d’une langue peuvent être difficiles à traduire dans une autre langue, car une traduction littérale peut être dénuée de sens dans la langue cible (imaginez comment une traduction littérale de notre expression idiomatique « You’re pulling my leg ! = Tu tire ma jambe » serait comprise dans d’autres langues). Il est probable que l’expression idiomatique anglaise « the four corners of the earth » (les quatre coins de la terre), qui fait référence aux régions les plus éloignées de la terre, découle d’Apocalypse 20:7-8. L’évaluation du contexte permet de conclure que c’est également le sens de l’expression « les quatre coins de la terre » dans Ésaïe 11:12, la troisième apparition de cette expression dans la Bible. L’utilisation de cette expression est généralement considérée comme idiomatique.

Les sceptiques bibliques utilisent fréquemment ces trois versets pour affirmer que les Écritures enseignent que la terre est plate.

Si certains promoteurs de la Terre plate utilisent ces trois versets, beaucoup ne le font pas. Pourquoi ? Ils se rendent probablement compte qu’une terre carrée avec des coins ne correspond pas à leur modèle d’une terre ronde et plate. Il s’agit là d’une omission notable. Comment les chrétiens qui croient en une terre plate parce qu’ils croient sincèrement que c’est ce que la Bible enseigne traiteraient-ils ces trois versets ? Ils les interpréteraient probablement comme je l’ai fait. Cependant, une fois que l’on admet que certains passages bibliques censés enseigner une terre plate sont idiomatiques, il est difficile de prétendre que des passages similaires ne le sont pas également. Par exemple, l’expression « extrémités de la terre » apparaît 28 fois dans la version King James et, si elle est prise au pied de la lettre, elle suggère que la terre a un bord, ce qui exclurait une terre sphérique.

Cependant, une évaluation critique de chacune de ces 28 occurrences de l’expression « extrémités de la terre » dans leurs contextes respectifs montre clairement que cette expression est également une expression idiomatique. Par exemple, dans 12 des 28 occurrences, le mot hébreu ‘ep̄es (« extrémité, fin ») utilisé en construction avec ‘ereṣ (« terre »), prouve que les auteurs bibliques entendent cette expression comme une référence aux confins du monde habitable. Le fait que cette expression soit parfois utilisée pour parler non pas des parties éloignées de la terre elle-même, mais plutôt des personnes qui habitent ces endroits éloignés (par exemple, Psaume 67:7 ; 98:3 ; Isaïe 45:22) plaide fortement contre le fait que cette expression soit utilisée pour indiquer que la terre a un bord physique.

Les hauteurs de la Bible enseignent-ils que la Terre est plate ?

L’argument le plus étrange selon lequel la Bible enseigne que la terre est plate repose sur Daniel 4:11, qui se lit comme suit,

L’arbre croissait et devenait fort, sa cime atteignait le ciel, et on le voyait jusqu’à l’extrémité de toute la terre.

Cette description est répétée presque mot pour mot dans Daniel 4:20. Les sceptiques et les adeptes de la terre plate expliquent que sur une terre sphérique, il ne serait pas possible qu’un arbre soit visible de toute la terre, mais qu’un tel arbre pourrait être visible n’importe où sur une terre plate. Mais quel est le contexte de ces versets ? Le quatrième chapitre de Daniel est le récit du deuxième rêve de Nabuchodonosor. Le verset 4 cite directement les paroles de Nebucadnetsar déclarant qu’il a eu un rêve. Les versets 10 à 17 citent Nebucadnetsar décrivant le contenu de son rêve. Notez qu’il s’agit d’un rêve. Avec leurs éléments sauvages et fantastiques, les rêves ne sont pas des déclarations sur la réalité, et encore moins sur la cosmologie. Il est remarquable que quelqu’un puisse interpréter le contenu du rêve d’un roi païen consigné dans les Écritures comme une preuve que la Bible enseigne que la terre est plate.3 Les versets 19 à 27 contiennent l’interprétation du rêve de Nebucadnetsar par Daniel, et les versets 28 à 37 relatent l’accomplissement du rêve. La clé de l’interprétation du rêve est l’identification de Nabuchodonosor avec l’arbre de son rêve (versets 20-22). Immédiatement, on devrait voir que puisque l’arbre représente Nabuchodonosor, il ne s’agit pas d’un arbre littéral (bien que, s’agissant d’un rêve, l’arbre ne serait pas littéral de toute façon). En outre, l’accomplissement littéral du rêve n’implique aucunement un arbre, ce qui renforce la nature non littérale de l’arbre. Même si le rêve reflétait correctement la cosmologie de Nabuchodonosor (en supposant qu’il pensait que la terre était plate), il ne constitue pas une preuve que la Bible enseigne que la terre est plate. La Bible ne fait que rapporter la pensée de Nabuchodonosor…

Pour ceux qui insistent pour prendre tout ce qui se trouve dans la Bible au pied de la lettre, cela pose de nombreux problèmes. Par exemple, Isaïe 66:1 déclare que le ciel est le trône de Dieu, mais Ezéchiel et Jean ont clairement indiqué que le trône de Dieu est dans le ciel. Les deux ne peuvent pas être littéralement vrais. En outre, Dieu est esprit (Jean 4:24) et ne possède donc pas de corps physique. Les nombreux exemples d’anthropomorphisme dans la Bible, suggérant que Dieu a des mains (Psaume 8:3 ; Isaïe 66:2) ou des yeux (Proverbes 15:2), ne sont manifestement pas littéraux. Il y a également une incohérence dans l’argument de la terre plate. Les adeptes de la terre plate pensent que le firmament est un dôme transparent au-dessus de la terre et qu’il est donc incurvé. D’autre part, aucune masse d’eau n’est incurvée, mais toutes les mers ont des surfaces planes. Mais Jean a décrit une mer de verre, qui, selon tout autre usage, doit être plate, alors pourquoi celle-ci est-elle courbe ?

Les partisans de la terre plate utilisent un autre verset qui ne contient pas le mot rāqîa’, mais un mot apparenté. Il s’agit de Job 37:18, où Elihu demande à Job,

As-tu avec lui étendu le ciel, qui est fort, et comme un miroir en fusion ? (KJV)

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles il faut être prudent dans l’interprétation de ce verset. Tout d’abord, ce verset s’inscrit dans une unité textuelle (Job 37:14-18), qui utilise poétiquement les phénomènes météorologiques pour illustrer la puissance et la sagesse écrasantes de Dieu – il ne s’agit donc pas d’enseigner la cosmologie. Deuxièmement, il s’agit des paroles d’Elihu, et non de Dieu. Bien que la Bible soit inspirée, tout ce qui y est consigné n’est pas nécessairement vrai. Il s’agit d’un compte rendu véridique des paroles d’Élihu, car Dieu a jugé bon de préserver le discours d’Élihu, mais cela ne signifie pas qu’Élihu s’exprimait de manière infaillible. Par conséquent, si les paroles d’Élihu contiennent des informations cosmologiques, elles reflètent simplement sa compréhension et pas nécessairement la réalité. Troisièmement, le livre de Job contient un langage et des expressions idiomatiques qui lui sont propres et dont beaucoup sont difficiles à traduire. En outre, Job, en tant que poésie hébraïque ancienne, présente de nombreux exemples d’images et de langage phénoménologique. Job 37:18 contient un cas particulièrement difficile d’imagerie.

Remarquez que le mot « ciel » apparaît dans ce verset plutôt que « firmament ». En effet, le mot hébreu rāqîa ‘ ne figure pas dans le texte, mais c’est šeḥāqîm (le pluriel de šaḥaq) qui est utilisé. Que signifie ce mot hébreu ? Il apparaît sous ses différentes formes 21 fois dans l’Ancien Testament. Il apparaît cinq fois dans le livre de Job, comme dans Job 37:18. Dans les quatre autres occurrences, la version King James le traduit par « nuages » (Job 35:5 ; 36:28 ; 37:21 ; 38:37). Notons que l’un de ces quatre autres versets (Job 37:21) se situe dans le contexte littéraire immédiat du discours d’Élihu. De plus, dans ce même contexte, Élihu utilise deux autres mots hébreux pour décrire les nuages (‘ānān en 37:15, et ‘āb en 37:16). Par conséquent, šeḥāqîm dans Job 37:18 devrait probablement être traduit par « nuages » également. En conséquence, Elihu n’aborde même pas la cosmologie ; il commente plutôt les phénomènes météorologiques.

Qu’en est-il du terme « miroir » ? Il s’agit d’un terme archaïque désignant un miroir, et c’est pourquoi les traductions les plus modernes le rendent ainsi. Le mot « fondu » est un peu trompeur, car aujourd’hui nous pourrions penser qu’il s’agit d’un état chaud et liquide. Dans l’Antiquité, les miroirs étaient faits de métal poli, généralement du bronze. Les miroirs étaient fabriqués par coulage, de sorte que lorsqu’ils étaient coulés, ils étaient fondus, mais lorsqu’ils étaient utilisés, ils étaient solidifiés. La terminologie utilisée ici se réfère probablement à la manière dont le miroir était fabriqué, de sorte qu’aujourd’hui, il vaudrait mieux traduire par « miroir coulé » (comme dans de nombreuses traductions modernes de la Bible).

Qu’en est-il de l’expression « qui est fort » ? Dans la version King James, elle modifie le mot « ciel “ (ou, comme nous l’avons vu, le mot qui devrait être traduit par ”nuages »). Cependant, dans le texte hébreu, l’expression sous-jacente à la traduction (« qui est fort ») modifie le mot traduit par « miroir ». Elihu ne dit donc pas que le ciel (ou les nuages) est solide, mais il le compare à un miroir solide (ferme ou dur). C’est logique, car aujourd’hui encore, nous parlons d’un « ciel de plomb » pour désigner un ciel très couvert. Il est clair qu’Elihu ne parle pas d’un dôme solide au-dessus de la terre.

Discussion

Cette brève étude des passages pertinents de l’Ancien Testament ne montre pas clairement que la rāqîa ‘ est un dôme solide au-dessus de la terre. Au contraire, la rāqîa ‘ est probablement ce que nous appellerions aujourd’hui l’espace et une grande partie de l’atmosphère terrestre. En outre, les passages bibliques censés indiquer que la terre est plate ne font rien de tel. Dans ces conditions, pourquoi les tenants de la terre plate et les sceptiques pensent-ils que la rāqîa ‘ est un dôme dur entourant une terre plate ? Le développement de cette fausse idée a une longue histoire, que je ne peux que résumer brièvement ici.

La Septante était une traduction de l’Ancien Testament de l’hébreu au grec, datant du troisième siècle avant Jésus-Christ. La nécessité de cette traduction était due au fait que de nombreux Juifs de l’époque ne pouvaient plus parler ou lire l’hébreu. C’était particulièrement vrai pour les Juifs de la Diaspora, dont beaucoup vivaient à Alexandrie, en Égypte, où la traduction de la Septante a été réalisée. Alexandrie était une grande ville grecque et un centre d’apprentissage et de culture grecque. Par conséquent, les habitants d’Alexandrie, y compris les Juifs, étaient fortement hellénisés : les Juifs d’Alexandrie étaient donc familiarisés avec la science de l’époque.

La cosmologie grecque de l’époque reposait sur une terre sphérique concentrée à l’intérieur d’une sphère solide et transparente beaucoup plus grande, sur laquelle étaient fixées les étoiles (la sphère céleste). Le soleil, la lune et les cinq planètes visibles à l’œil nu se déplaçaient sur des sphères plus petites à l’intérieur de la sphère céleste. Le mot grec stereoma, qui désigne quelque chose de dur, était utilisé pour décrire la sphère céleste. Comme les Juifs hellénisés de l’époque connaissaient cette cosmologie, ce n’est pas un hasard si la Septante a traduit rāqîa ‘ par stereoma, apparemment dans le but de s’adapter à la cosmologie de l’époque. Les premiers écrits juifs connus qui abordent la cosmologie datent de la période médiévale et reflètent la cosmologie médiévale décrite ci-dessus. Par conséquent, nous ne savons pas en quelle cosmologie spécifique croyaient les anciens Hébreux. Cependant, le mot grec choisi par les traducteurs de la Septante est un indice fort de ce que pensaient au moins les juifs hellénisés du monde antique. Il s’agissait probablement d’une terre sphérique centrée sur la sphère céleste. C’est très différent d’un dôme voûté au-dessus d’une terre plate, comme le prônent les adeptes de la terre plate.

Plusieurs siècles après la traduction de la Septante, Jérôme a traduit l’Ancien et le Nouveau Testament en latin. Jérôme a choisi le mot latin firmamentum pour traduire rāqîa’, un mot analogue au mot grec stereoma. Le modèle de la sphère céleste dure et transparente des anciens Grecs était encore la cosmologie dominante à l’époque de Jérôme. Par conséquent, il s’est accommodé de cette cosmologie et a approuvé la lecture de la Septante sur ce sujet. Bien plus tard, les traducteurs des premières versions anglaises de la Bible se sont contentés de translittérer le choix de Jérôme en anglais par firmament. Cela a causé des problèmes depuis lors, car les gens reconnaissent le mot firm dans ce mot et supposent que le rāqîa ‘ doit être quelque chose de dur. Cependant, comme nous l’avons déjà vu, plutôt que de se référer à quelque chose de nécessairement dur, le mot rāqîa ‘ se réfère probablement à quelque chose qui a été étalé. C’est pourquoi de nombreuses traductions anglaises modernes rendent le mot rāqîa ‘ par « étendue ». C’est une bonne traduction, car elle va à l’essentiel du sens probable de rāqîa ‘. Certaines traductions modernes rendent rāqîa ‘ par « ciel ». C’est également une bonne traduction, car le ciel que nous voyons au-dessus de nous englobe le sens probable de la rāqîa’, comme nous l’avons vu précédemment.

Aujourd’hui, il est communément admis que la cosmologie soit-disant présentée dans la Bible est celle d’un dôme dur au-dessus de la terre, soutenu par des piliers. Il est clair que cette idée est en contradiction avec les faits. Tout d’abord, la Bible n’enseigne pas explicitement de cosmologie. Il est possible d’assembler certains passages pour déterminer la cosmologie possible, mais il faut se garder de lire dans ces passages des interprétations provenant de sources extérieures.

Notre approche doit être celle de l’exégèse, qui consiste à tirer de l’Écriture le sens probable, plutôt que celle de l ‘eiségèse, qui consiste à lire un sens dans l’Écriture. Comme nous le verrons, c’est une approche eiségétique qui a conduit à la croyance erronée selon laquelle la Bible enseigne l’existence d’un dôme solide au-dessus de la terre. Je reconnais que je ne suis pas à l’abri de cette difficulté, mais le fait de reconnaître la tentation d’interpréter l’Écriture à travers la lentille de facteurs externes permet au moins d’être sur ses gardes. Permettez-moi de souligner à nouveau que la Bible ne soutient explicitement aucune cosmologie. C’est une bonne chose, et c’est conforme à la sagesse de Dieu. Si Dieu avait approuvé dans les Écritures une cosmologie ancienne, ceux qui croyaient à une autre cosmologie ancienne auraient rejeté la Bible au motif que la cosmologie de la Bible était erronée. L’homme moderne aurait certainement avancé cet argument, car les cosmologies modernes diffèrent de toutes les cosmologies anciennes. Mais qu’en serait-il si Dieu avait approuvé la cosmologie moderne ? Les gens, jusqu’à une époque relativement récente, auraient alors rejeté la Bible, parce que, dans leur esprit, elle enseignait une cosmologie erronée.

Deuxièmement, bien qu’il ne s’agisse pas d’une source inspirée, Josèphe reflète fréquemment la pensée des Juifs du premier siècle de notre ère. Josèphe a vécu en Israël, et non à Alexandrie, mais ses écrits montrent des signes d’hellénisation. Sa secte ayant été la seule à survivre à la persécution et à la destruction qui ont eu lieu en 70 après J.-C., son œuvre a été reconnue comme représentative des Juifs de son époque. Cependant, Josèphe a déformé les idées des autres sectes et a présenté sa propre secte sous son meilleur jour. Cette sorte de déformation s’étend même à la présentation des croyances religieuses des autres sectes. Nous devons donc être très prudents lorsque nous utilisons Josèphe. Ceci étant dit, que révèlent les écrits de Josèphe sur la cosmologie de certains Juifs de l’Antiquité ? Son récit du deuxième jour de la création est compatible avec la cosmologie grecque de son époque, mais pas avec la cosmologie de la voûte en forme de dôme.

Troisièmement, la cosmologie de l’Occident pendant toute la période médiévale était celle des Grecs anciens, et non une voûte en forme de dôme sur une terre plate. C’est dans le cadre de cette cosmologie que l’astronome Claudius Ptolémée, au deuxième siècle de notre ère, a développé son modèle pour expliquer le mouvement des planètes. Le modèle ptoléméen a été renversé (ainsi que les autres éléments de la cosmologie grecque antique) il y a seulement quatre siècles en faveur de cosmologies plus modernes, telles que la théorie héliocentrique.

Si la voûte en forme de dôme n’est pas la cosmologie de la Bible, comment tant de gens ont-ils pu penser qu’elle l’était ?

Si la voûte en forme de dôme n’est pas la cosmologie de la Bible, comment tant de gens en sont-ils venus à penser qu’elle l’était ? Cette idée est née de trois développements au cours du dix-neuvième siècle. Tout d’abord, l’archéologie moderne a commencé sérieusement au dix-neuvième siècle. Les interprétations des premières fouilles au Proche-Orient indiquaient une cosmologie à voûte en forme de dôme, ce qui a amené les archéologues et les historiens à conclure à tort qu’il s’agissait de la cosmologie du Proche-Orient ancien.

Deuxièmement, l’hypothèse documentaire propose que le Pentateuque ait été écrit bien après l’époque de Moïse (et nombre de ses partisans doutent de l’existence même de Moïse). Selon l’hypothèse documentaire, quatre documents différents sont apparus dans la première moitié du premier millénaire avant J.-C., et ces sources ont été expurgées beaucoup plus tard, pendant la période intertestamentaire. On suppose que les Juifs ont puisé une grande partie de leur cosmologie, de leur cosmogonie et de leur histoire ancienne dans les anciennes cultures du Proche-Orient, et que ces éléments se reflètent dans les récits de la création et du déluge de la Genèse. Il est donc devenu à la mode d’interpréter les passages bibliques en fonction de la supposée cosmologie dominante de la voûte en forme de dôme.

Troisièmement, la thèse du conflit affirme que le christianisme a freiné le développement de la pensée tout au long du Moyen-Âge, et que ce n’est que lorsque l’homme a été libéré des contraintes de la Bible pendant la Renaissance que la raison de l’homme a permis un renouveau de l’apprentissage. Une partie des arguments avancés contre le christianisme dans le cadre de la thèse du conflit était que l’Église et la Bible enseignaient que la Terre était plate et entourée d’une voûte en forme de dôme.

Comme nous l’avons démontré ailleurs, l’Église n’a jamais enseigné que la terre était plate. Un mensonge aussi flagrant devrait remettre en question l’affirmation selon laquelle la voûte en forme de dôme est également la cosmologie biblique. La gravure de Flammarion est une représentation très célèbre de la voûte en forme de dôme au-dessus de la terre plate. La plupart des gens pensent qu’il s’agit d’une œuvre d’art médiévale, mais elle date des années 1880. Il est difficile de trouver des représentations médiévales de la supposée cosmologie de la Bible (dôme voûté/terre plate), car on n’y croyait pas au Moyen-Âge. L’influence de la gravure de Flammarion utilisée par les promoteurs de la thèse du conflit ne peut être surestimée. Cette seule représentation semble avoir fait plus que tout autre chose pour promouvoir la fausse idée que la cosmologie médiévale était une voûte en forme de dôme au-dessus d’une terre plate

La voûte en forme de dôme n’était même pas la cosmologie dominante dans l’ancien Proche-Orient. Si l’on souhaite interpréter la cosmologie de la Bible en termes de cosmologie du Proche-Orient ancien, il faut d’abord décider quelle cosmologie utiliser. Malheureusement, de nombreux spécialistes de la Bible ont été trompés par la thèse du conflit en pensant que la cosmologie de la Bible est celle d’une voûte en forme de dôme sur une terre plate, ce qui a conduit à de nombreuses représentations, aux XXe et XXIe siècles, d’une terre plate surmontée d’une voûte en forme de dôme soutenue par des piliers.6 Cependant, de telles représentations ont commencé à apparaître au XIXe siècle, après les dégâts causés par la thèse du conflit. Cette ligne de pensée a gagné beaucoup de terrain ces dernières années. Par exemple, la Nouvelle version internationale de la Bible, publiée pour la première fois en 1984, traduisait à l’origine le rāqîa ‘ par « ciel », mais l’édition mise à jour publiée en 2011 l’a traduit par « voûte ». Encore une fois, cette fausse compréhension de la cosmologie biblique par certains spécialistes de la Bible (des spécialistes qui, dans l’ensemble, ont été trompés par la thèse du conflit) est relativement récente.

Pour aggraver le problème, les chrétiens qui soutiennent la thèse de la terre plate utilisent les représentations des théologiens contemporains qui dépeignent à tort la cosmologie biblique comme une terre plate sous une voûte en forme de dôme comme une preuve de ce que la Bible enseigne. Par conséquent, ils sont victimes deux fois de la thèse du conflit, une fois en adoptant une terre plate, et une fois en acceptant la fausse cosmologie de la voûte en forme de dôme. Encore une fois, ce concept de cosmologie biblique ne provient pas de sources anciennes, mais est apparu à la fin du dix-neuvième siècle pour tenter de discréditer la Bible. Ceux qui soutiennent la Terre plate en croyant que c’est ce que la Bible enseigne sont tombés dans un piège. Ironiquement, alors qu’ils sont apparemment motivés pour défendre la Bible, ils ont été piégés en utilisant les mêmes faux arguments que les sceptiques.

Conclusion

Il est clair que la Bible n’enseigne pas que la terre est plate.

J’ai examiné ici les passages bibliques que les tenants de la terre plate utilisent généralement pour affirmer que la Bible enseigne que la terre est plate. Il existe d’autres passages que les partisans de la terre plate utilisent occasionnellement.

Cependant, la fréquence d’utilisation de ces passages est bien moindre que celle des versets que j’ai examinés ici. En outre, ces versets restants exigent généralement que l’on suppose que la terre est plate pour commencer… Il est clair que la Bible n’enseigne pas que la terre est plate.

Ce sont les sceptiques de la Bible qui ont introduit cette fausse affirmation au 19e siècle. Il est regrettable que des croyants bibliques déclarés aient récemment adopté ce faux argument et aient continué à promouvoir la terre plate. Si l’on ajoute à cela les nombreux problèmes scientifiques et d’observation, la théorie de la terre plate est réfutée …

Notes de bas de page

  1. Jeffrey Burton Russell, Inventer la Terre plate : Columbus and Modern Historians, New York, NY : Praeger, 1991.
  2. J. Owen, « The Nature of the Neo-Darwinian Evangelicals’ Criticism of Young-Earth Creationists : Personal Reflections on a Tale of Misadventures with History », Answers Research Journal 9 (2016) : 299-316.
  3. Bien que je reconnaisse la doctrine de l’inerrance biblique, il est nécessaire de comprendre que la propriété d’inerrance ne s’étend qu’à l’exactitude de l’enregistrement de l’Écriture, et non à l’exactitude des choses enregistrées. En d’autres termes, l’Écriture rapporte fidèlement, avec une fréquence relative, les inexactitudes et les mensonges contenus dans les discours des personnes qu’elle cite. Ainsi, si l’inerrance garantit que les détails du rêve de Nabuchodonosor sont fidèlement représentés dans le texte biblique, elle ne garantit pas (ni même n’implique) que ce que Nabuchodonosor a vu dans son rêve était le reflet exact de la réalité.
  4. Danny R. Faulkner, The Created Cosmos : What the Bible Reveals about Astronomy (Green Forest, AR : Master Books, 2016), 39-43.
  5. Par exemple, voir Wayne Horowitz, Mesopotamian Cosmic Geography Warsaw, IN : Eisenbrauns, 1998.
  6. Si la terre était soutenue par des piliers, cela contredirait Job 26:7, qui nous dit que Dieu a suspendu la terre à rien.

Cara Psikologis / Cara Spiritual

« Dengan izin dari Martin dan Deidre Bobgan. »
Diterjemahkan dari bahasa Inggris oleh Vigi-Sectes.
Bagian-bagian yang dikutip dari The Myth of Psychotherapy oleh Thomas Szasz.
Hak Cipta © 1978 oleh Thomas Szasz.
Dicetak ulang atas izin Doubleday and Company, Inc.

Jalan Psikologis/Jalan Spiritual
Copyright © 1979
Martin dan Deidre Bobgan

Asli diterbitkan oleh Bethany House Publishers
Diterbitkan ulang dengan izin 2023
EastGate Publishers
4137 Primavera Road
Santa Barbara, CA 93110
ISBN 978-0941717-31-1

Didedikasikan dengan penuh kasih kepada anak-anak kami, Greg, Margot, Raymond, dan Janet

Martin Bobgan adalah Dekan Administratif Divisi Pendidikan Berkelanjutan di Santa Barbara City College. Beliau menerima gelar B.A., B.S., dan M.A. di bidang Administrasi Pendidikan dari University of Minnesota, dan gelar Ed. D dalam bidang Psikologi Pendidikan dari University of Colorado. Sebelum memegang posisinya saat ini, Martin adalah seorang penyuluh perguruan tinggi dan universitas serta instruktur sesi musim panas di bidang Psikologi Pendidikan. Deidre Bobgan menerima gelar B.S. di bidang Bahasa Inggris dari University of Minnesota dan M.A. dari University of California. Keluarga Bobgan adalah salah satu direktur di Counseling Ministry, Living Faith Center, Santa Barbara, California.

Pengakuan

Kami sangat berterima kasih kepada Pdt. Herman Grams atas dorongan dan keyakinannya ketika kami mengajarkan prinsip-prinsip yang ada dalam buku ini dan mengembangkan pelayanan konseling rohani di gereja kami. Kent Norman, Associate Professor Psikologi di University of Maryland, atas kritiknya yang penuh doa dan ekstensif terhadap draf awal buku ini. Terima kasih juga kami ucapkan kepada Ibu Evalyn Stafford yang telah mengulas naskah buku ini.

Catatan Penulis

Meskipun sangat disarankan untuk membaca buku ini dari awal hingga akhir dengan cara yang normal, namun tidak perlu melakukannya. Beberapa pembaca mungkin ingin melewatkan penelitian yang disajikan di Bagian Satu hingga Tiga dan mulai membaca di Bagian Empat untuk membaca tentang berbagai pendekatan psikoterapi. Pembaca lainnya mungkin ingin memulai dari Bagian Enam untuk membaca tentang kontras dan perbandingan antara cara psikologis dan cara spiritual. Meskipun urutan dalam buku ini adalah urutan yang logis, salah satu bagian dapat dibaca dengan sendirinya.

Pendahuluan

Ada cara psikologis dan cara spiritual untuk kesehatan mental-emosional. Cara psikologis adalah cara psikoterapi, yang secara sederhana merupakan pengobatan gangguan mental-emosional dengan cara-cara psikologis buatan manusia. Melalui penerapan teknik-teknik yang didasarkan pada teori-teori psikologis, seorang psikoterapis berusaha membantu seseorang untuk mengubah sikap, perasaan, persepsi, nilai, dan perilaku. Psikoterapis adalah individu yang terlatih dan berlisensi untuk melakukan berbagai macam terapi. Mereka termasuk orang-orang seperti psikiater, psikoanalis, psikolog klinis, konselor pernikahan dan keluarga, dan beberapa pekerja sosial. Selain itu, banyak individu yang mempraktikkan psikoterapi tanpa lisensi dan banyak sistem self-help yang baru adalah psikoterapi dalam praktiknya tanpa diberi nama seperti itu.

Jalan rohani yang benar, di sisi lain, didasarkan pada Alkitab. Daripada menggunakan teori-teori manusia, konselor rohani bersandar pada kebenaran Allah. Melalui sarana-sarana alkitabiah seperti kasih, mendengarkan, penerimaan, belas kasihan, pengajaran, dan dorongan, konselor rohani menuntun seseorang untuk menerapkan prinsip-prinsip alkitabiah ke dalam kehidupannya untuk mengembangkan pola pikir dan perilaku yang lebih menyerupai Kristus.

Meskipun cara spiritual telah ada selama ribuan tahun, namun cara psikologis relatif baru. Selama delapan puluh tahun terakhir, ketika orang-orang mulai lebih mempercayai cara psikologis daripada cara spiritual, psikoterapi menggeser pelayanan konseling spiritual. Saat ini orang-orang dengan sepenuh hati percaya bahwa psikoterapi, yang dibalut dengan berbagai macam gaya dan corak, mengandung rahasia dan jawaban untuk penyembuhan jiwa-jiwa yang bermasalah. Banyak orang yang yakin akan kekuatan penyembuhan dari psikoterapi meskipun tidak ada bukti yang kuat akan keefektifannya. Mereka percaya banyak hal tentang psikoterapi yang tidak benar atau belum pernah terbukti.

Dibujuk oleh klaim para psikoterapis, orang-orang ini tidak mempercayai atau bahkan mempertanyakan keabsahan klaim tersebut.

Kebanyakan orang tidak menyadari bahwa psikoterapi adalah sistem kepercayaan yang mirip dengan agama. Kepercayaan psikoterapi dan kepercayaan agama sama-sama bertumpu pada landasan iman. Banyak aspek dari sistem kepercayaan psikoterapi yang akan dikaji dalam buku ini dan beberapa pertanyaan berikut ini: Apakah psikoterapi benar-benar berhasil? Apakah psikoterapi didasarkan pada fakta yang dapat diamati dan diverifikasi atau pada teori dan interpretasi yang subyektif? Sejauh mana psikoterapi merupakan pengobatan, filosofi, atau agama? Atas dasar ideologi apakah berbagai sistem psikoterapi didirikan? Apakah kekristenan dan psikoterapi benar-benar cocok? Akhirnya, pertanyaan tentang orang Kristen sebagai konselor akan diperiksa dan sebuah tantangan diberikan kepada gereja untuk mengembalikan praktik asli dalam melayani jiwa-jiwa yang bermasalah.

Sebagian besar orang Kristen setuju bahwa Alkitab adalah dasar bagi kesehatan mental-emosional, tetapi sangat sedikit yang percaya bahwa Alkitab cukup untuk menangani semua gangguan mental-emosional yang disebabkan secara nonorganik. Banyak orang di dalam gereja yang percaya bahwa Alkitab memberikan prinsip-prinsip pencegahan untuk kesehatan mental-emosional, tetapi ragu untuk menerima bahwa Alkitab mengandung kekuatan pemulihan. Kami berpendapat bahwa Allah dan Firman-Nya menyediakan dasar yang sepenuhnya memadai untuk kesehatan mental-emosional dan bahwa Alkitab adalah tempat penyimpanan balsem penyembuhan untuk semua gangguan mental-emosional yang tidak disebabkan secara organik. Untuk mendukung posisi ini, sebagian besar dari buku ini dikhususkan untuk mengekspos kelemahan-kelemahan psikoterapi yang berbeda dengan konseling rohani yang didasarkan pada prinsip-prinsip dan kuasa Alkitab. Kami tidak menentang, dan juga tidak mengkritik, seluruh bidang psikologi, tetapi lebih kepada praktik psikoterapi yang didasarkan pada ideologi yang bertentangan dengan Alkitab.

Kami percaya bahwa semua gangguan mental emosional yang tidak berhubungan dengan organik memiliki solusi yang bersifat rohani dan berpusat pada Kristus, dan bukannya solusi yang bersifat psikologis dan berpusat pada diri sendiri. Namun, karena psikoterapi telah menjadi bagian yang tidak terpisahkan dari budaya kita, posisi ini dapat menimbulkan reaksi yang ekstrim dari banyak orang, termasuk orang-orang Kristen yang melalui pelatihan atau keterlibatan profesional saat ini memiliki kepentingan dan komitmen dalam bidang psikoterapi. Namun demikian, buku ini dimaksudkan untuk memberikan sebuah alternatif spiritual di bidang penyembuhan mental-emosional dan dorongan untuk pemulihan pengobatan spiritual untuk menyembuhkan orang-orang yang menderita gangguan mental-emosional.


Daftar Isi edisi cetak

Bagian Satu Psikoterapi: Membantu atau Membahayakan

  • Popularitas Psikoterapi
  • Apakah Psikoterapi Membantu?
  • Mungkinkah Psikoterapi Berbahaya?
  • Pasar Psikoterapi
  • Orang Kristen dan Psikoterapi

Bagian Dua Pikiran/Tubuh? … Tubuh / Pikiran?

  • Interaksi yang rumit
  • Pikiran / Tubuh
  • Tubuh / Pikiran
  • Tubuh / Pikiran: Kesalahan Diagnosis dan Perlakuan yang Salah
  • Pikiran, Tubuh, atau Manusia Seutuhnya?

Bagian Ketiga Psikoterapi: Pertanyaan, Kritik, Kritik

  • Sains atau Pseudosains?
  • Model Medis dan Penyakit Mental
  • Kebingungan Diagnostik

Bagian Empat Aliran-aliran yang Tercemar

  • Empat Aliran Psikoterapi
  • Psikoanalisis
  • Terapi Jeritan
  • Pertemuan
  • Est
  • Arica
  • Meditasi Transendental
  • AnehAltars

Bagian Lima Malaikat Cahaya

  • Makam Putih
  • Terapi yang Berpusat pada Klien
  • Terapi Realitas
  • Analisis Transaksional

Bagian Enam Cara Psikologis / Cara Spiritual

  • Manusia Seutuhnya
  • Iman, Harapan, dan Cinta
  • Konseling Spiritual
  • Bagian Tujuh Wadah yang Rusak dan Air Hidup
  • Penolakan terhadap Air Hidup
  • Diencerkan, Tercemar, atau Murni?

Bagian Satu: Psikoterapi: Membantu atau Membahayakan

1. Popularitas Psikoterapi

Psikoterapi (cara psikologis) adalah bisnis besar di Amerika. Sebagai sebuah negara, kami menghabiskan sekitar 17 miliar dolar setiap tahun untuk kesehatan mental.1 Meskipun sulit untuk memberikan angka yang pasti, hampir sepuluh persen, atau sekitar dua puluh juta orang, pernah atau sedang menjalani terapi. Sebuah laporan terbaru dari Komisi Presiden untuk Kesehatan Mental menunjukkan bahwa profesi psikologis sekarang percaya bahwa dua puluh lima persen dari populasi membutuhkan bantuan profesional.2 Pada kenyataannya, permintaan untuk terapi sangat besar sehingga telah melebihi jumlah psikoterapis terlatih yang tersedia.3

Popularitas psikologi dan psikoterapi terus melambung tinggi. Perry London dalam artikelnya « The Psychotherapy Boom » menunjukkan bahwa psikologi adalah jurusan yang paling populer di kalangan mahasiswa Amerika. Dia lebih lanjut melaporkan:

Namun, tidak ada cabang psikologi yang telah berkembang begitu pesat, dilakukan dengan sangat baik secara komersial, atau menunjukkan sedikit sekali tanda-tanda kemunduran seperti halnya psikoterapi. Jika para psikolog secara umum telah berbuah dan berkembang biak, para psikoterapis secara khusus telah berkembang biak tak terkira.4

Sehubungan dengan masa depan, ia memprediksi, « … seluruh bisnis terapi akan terus berkembang, kecuali terjadi bencana ekonomi atau penindasan politik, untuk menjadi industri jasa utama dalam masyarakat yang didominasi oleh industri jasa. »5 Selanjutnya, ia mengatakan, « … seluruh bisnis terapi akan terus berkembang, kecuali terjadi bencana ekonomi atau penindasan politik, untuk menjadi industri jasa utama dalam masyarakat yang didominasi oleh industri jasa.

Psikoterapi modern berumur kurang dari delapan puluh tahun, tetapi selama periode waktu ini telah mempengaruhi dan mengubah cara berpikir manusia modern tentang dirinya sendiri dan tentang makna kehidupan. Ia telah dilatih selama bertahun-tahun untuk memiliki kepercayaan yang besar terhadap psikoterapi untuk penyembuhan masalah mental emosional. Tidak hanya memiliki keyakinan akan hal itu, dia telah dikondisikan untuk percaya bahwa jika dia meragukan, mempertanyakan, atau menentang psikoterapi, pasti ada sesuatu yang salah dengannya. Dia telah dituntun untuk percaya bahwa hanya orang yang tidak berpikir dan naif yang memiliki pemikiran seperti itu dan bahwa orang yang cerdas dan berpengetahuan menerima psikoterapi sebagai « balsem Gilead » yang menyembuhkan.

Pada awalnya, baik teori maupun praktik psikoterapi dipertanyakan dan bahkan diejek oleh para dokter medis, menteri, dan banyak orang lainnya. Namun sekarang kegemaran ini telah merasuki setiap lapisan masyarakat sehingga meragukan atau tidak setuju sama saja dengan berpikiran sempit, tidak cerdas, atau bahkan mungkin neurotik. Lagipula, siapakah kita untuk mengkritik atau menentang sesuatu yang tampaknya sangat berguna seperti psikoterapi?

Dari awal psikoterapi pada pergantian abad, definisi psikoterapi untuk gangguan mental-emosional telah berkembang secara progresif hingga mencakup beragam penyakit ringan. Dengan demikian, jumlah orang yang dianggap membutuhkan bantuan telah meningkat secara dramatis. Laporan Kelompok Studi Ralph Nader tentang Institut Kesehatan Mental Nasional mengungkapkan pandangan bahwa « sebagian besar orang yang dicap ‘sakit jiwa’ sama sekali tidak sakit. »6

Penulis The Madness Establishment berpendapat, « Jelas bahwa dari puluhan juta orang yang diperkirakan oleh para pejabat NIMH dan pihak lain membutuhkan perawatan psikiatri, hanya sebagian kecil saja yang menderita masalah yang oleh sebagian besar pihak berwenang dianggap sebagai ‘penyakit jiwa’. » 7

Namun demikian, psikoterapi sedang dicari oleh masyarakat yang sensitif (dan sebagian besar tidak sakit) yang mencari solusi psikologis untuk kecemasan internal yang sering kali tidak memiliki pembenaran eksternal yang nyata. Banyak sekali orang yang mendatangi terapis untuk berbagai macam ketidaknyamanan yang hanya mewakili satu bentuk kecemasan atau lainnya. Beberapa orang bahkan pergi karena mereka curiga bahwa pasti ada sesuatu yang lebih besar dalam hidup ini daripada apa yang mereka alami. Jerome Frank menyatakan:

… terlalu banyak orang saat ini yang memiliki terlalu banyak uang dan tidak cukup banyak hal yang dapat dilakukan, dan mereka beralih ke psikoterapi untuk mengatasi kebosanan yang diakibatkannya. Psikoterapi memberikan hal baru, kegembiraan, dan sebagai sarana untuk memperbaiki diri, cara yang sah untuk menghabiskan uang. Saat ini, banyak orang yang mencari psikoterapi untuk mengatasi ketidaknyamanan yang oleh masyarakat yang kurang mampu dianggap sebagai hal yang sepele.8 Psikoterapi adalah cara yang sah untuk mengatasi ketidaknyamanan yang mungkin dianggap sepele oleh masyarakat yang kurang mampu.

Para psikoterapis, pada gilirannya, sangat ingin menangani masalah-masalah ini. Menurut kelompok penelitian Ralph Nader, « Sejumlah besar profesional kesehatan mental mengambil posisi bahwa setiap orang yang masuk ke kantor mereka membutuhkan terapi, seringkali terapi jangka panjang, yang sering kali berlangsung selama beberapa tahun dengan biaya ribuan dolar. »9

Catatan Frank:

« Literatur psikoterapi kita tidak banyak membahas tentang kekuatan penebusan penderitaan, penerimaan atas nasib seseorang dalam hidup, bakti kepada orang tua, kepatuhan pada tradisi, pengendalian diri, dan kesederhanaan. » 10

Leo Rosten meyakini judul artikelnya, bahwa « Ketidakbahagiaan Bukanlah Penyakit ». Dia mengatakan:

Sampai 30 tahun yang lalu, tidak ada yang mempertanyakan hak Anda untuk tidak bahagia. Kebahagiaan dianggap sebagai berkah, bukan jaminan. Anda diizinkan untuk menderita rasa sakit, atau jatuh ke dalam suasana hati, atau mencari kesendirian tanpa dianalisis, ditafsirkan, dan dimaki-maki.11

Banyak orang mencari psikoterapi untuk membuat mereka bahagia, untuk melepaskan diri dari rasa sakit dalam hidup, dan untuk menemukan pemenuhan dan kepuasan. Selama mereka mencari psikoterapi dengan harapan dan ekspektasi, popularitas psikoterapi akan terus melambung tinggi.

2. Apakah Psikoterapi Membantu?

Psikoterapi memang populer dan mahal, tetapi apakah secara umum bermanfaat? Psikoterapis, pasien, orang tua, pendeta, dan masyarakat tampaknya berpikir demikian. Namun, benarkah demikian? Hingga sekitar tahun 1950, asumsi umum yang ada adalah bahwa psikoterapi memang berhasil dan tentu saja bermanfaat. Jawabannya ditunjukkan oleh kesaksian para psikoterapis dan pasien. Para psikoterapis menghasilkan ribuan buku, dan para pasien memberikan kesaksian tentang pemulihan, penyesuaian diri, dan peremajaan. Pasien sembuh dari rasa tidak aman dan insomnia, mereka menyesuaikan diri dengan situasi keluarga, dan mereka diselamatkan dari keputusasaan dan depresi. Media memperkuat kesaksian-kesaksian ini dengan meromantisasi sang psikoterapis dan menganggapnya sebagai « penyelamat » bagi jiwa-jiwa yang bermasalah.12

Kebenarannya adalah bahwa selama kita bergantung pada pernyataan subjektif individu daripada penelitian yang terkumpul, kita dapat membuktikan apa saja yang kita inginkan. Dan apa yang « terbukti » hingga sekitar tahun 1950 berdasarkan kesaksian pribadi adalah bahwa psikoterapi merupakan metode yang sangat berhasil untuk mengobati penyakit dan ketidakmampuan menyesuaikan diri manusia.

Pada tahun lima puluhan, lebih banyak penelitian mulai dilakukan dan pada tahun 1952 Hans J. Eysenck, seorang sarjana Inggris terkemuka, menerbitkan sebuah monograf yang mengevaluasi efektivitas psikoterapi. Meskipun risalah ini dianggap sebagai penghinaan oleh banyak orang, namun dianggap sebagai inspirasi oleh orang lain. Teknik yang digunakan Eysenck telah menjadi dasar untuk berbagai studi pencarian ulang sejak publikasi artikelnya.

Eysenck membandingkan kelompok pasien yang diobati dengan psikoterapi dengan orang-orang yang hanya diberi sedikit atau tanpa pengobatan sama sekali. Dia mencatat dua puluh empat laporan berbeda tentang hasil psikoterapi, yang mencakup total 8.053 kasus. Dari jumlah tersebut, 760 diobati dengan psikoanalisis dan 7.293 dengan psiko-terapi eklektik, yang merupakan kombinasi dari berbagai teknik psikoterapi.

Eysenck menemukan bahwa tingkat perbaikannya adalah 44 persen untuk mereka yang menerima psikoanalisis, 64 persen untuk mereka yang diobati dengan berbagai teknik psikoterapi, dan 72 persen untuk mereka yang tidak menerima terapi khusus sama sekali.13 Dengan kata lain, persentase yang lebih besar pada pasien yang tidak menjalani psikoterapi mengalami perbaikan dibandingkan mereka yang menjalani terapi. Kita tidak hanya terkesan dengan jumlah pasien yang terlibat, tetapi juga tercengang dengan hasilnya!

Dari penelitiannya, Eysenck menyimpulkan bahwa « kira-kira dua pertiga dari sekelompok pasien neurotik akan sembuh atau membaik dalam waktu sekitar dua tahun setelah timbulnya penyakit mereka, apakah mereka diobati dengan psikoterapi atau tidak. »

Karena studinya gagal membuktikan keuntungan psikoterapi daripada tidak ada pengobatan, ia berkomentar, « Dari sudut pandang penderita neurotik, angka-angka ini menggembirakan; dari sudut pandang psikoterapis, angka-angka ini hampir tidak dapat disebut sangat mendukung klaimnya. »14

Kami tidak berusaha meyakinkan pembaca bahwa psikoterapi tidak berhasil sama sekali. Kami hanya menunjukkan masa transisi dari penggunaan testimoni ke penggunaan penelitian sebagai dasar untuk menentukan keefektifan psikoterapi. Selain itu, kami menggunakan monograf yang satu ini sebagai contoh dari penelitian yang diikuti dan berlanjut hingga saat ini, yang menunjukkan kelemahan yang mungkin terjadi pada praktik psikoterapi yang dulu diagung-agungkan secara naif.

Kesimpulan dari penelitian Eysenck mengejutkan dan mempermalukan dunia psikoterapi. Para psikoterapis telah begitu tertipu oleh kesaksian dan begitu percaya diri dengan teknik dan keberhasilan yang tampak sehingga mereka menjadi marah kepada Eysenck dan menolak untuk mempercayai hasil penelitiannya. Sanggahan dan reaksi tertulis segera menyusul, tetapi monograf tersebut telah membuat tanda dan pintu keraguan telah diketuk terbuka. Citra psikoterapi yang tadinya mulia telah ternodai oleh teknik perbandingan yang sederhana. Seluruh bidang telah mulai dibedah oleh perangkat penelitian yang pada akhirnya dapat membocorkan informasi yang cukup untuk mengarah pada devaluasi sepenuhnya.

Meskipun pada saat itu hanya sedikit media yang mempublikasikannya dan hanya sedikit orang di luar bidang psikologi yang membaca penelitian ini, kotak Pandora telah dibuka. Satu monograf dari Eysenck ini memulai sebuah gerakan kecil namun pasti menuju analisis yang cermat terhadap ritual dan romantisme psikoterapi.

Lima belas tahun kemudian pada tahun 1967, Eysenck melaporkan:

Sampai saat ini, belum ada bukti nyata mengenai efektivitas psikoterapi-seperti yang diakui bahkan oleh para analis dan psikoterapis terkemuka-meskipun dengan pencarian lebih lanjut, bukti tersebut mungkin akan ditemukan.15

Dua peneliti lain, Truax dan Carkhuff, setuju:

… setelah melakukan tinjauan yang seksama terhadap literatur penelitian yang relevan, kini tampak bahwa Eysenck pada dasarnya benar dalam mengatakan bahwa rata-rata konseling dan psikoterapi yang dipraktikkan saat ini tidak menghasilkan peningkatan klien yang lebih besar dibandingkan dengan yang diamati pada klien yang tidak menerima konseling khusus atau perlakuan psikoterapi.16

Sejumlah penelitian sejak Eysenck telah menggunakan metodenya untuk membandingkan pasien yang diobati dan yang tidak diobati. Selain itu, berbagai metode dan teknik lain telah digunakan untuk mengevaluasi psikoterapi. Sekarang kita dapat membuat daftar sejumlah besar penelitian di kedua sisi masalah ini. Beberapa penelitian menunjukkan bahwa pasien yang tidak dianalisis, tidak diobati, tidak dikonseling, dan tidak diterapi menjadi lebih baik pada tingkat yang sama atau pada tingkat yang lebih besar daripada pasien yang diobati, dikonseling, dan diterapi. Penelitian lain menunjukkan bahwa psikoterapi memang membuat perbedaan dan pasien yang diterapi memiliki tingkat pemulihan yang lebih tinggi daripada mereka yang tidak diterapi.

Dalam « Studi Komparatif Psikoterapi », para penulis meneliti tiga puluh tiga penelitian yang terkontrol dengan baik yang membandingkan orang yang diobati secara psikoterapi dengan orang yang tidak diobati secara psikoterapi. Dua puluh dari penelitian ini mendukung psikoterapi, tetapi tiga belas menunjukkan tidak ada perbedaan yang signifikan dalam perbaikan antara kelompok individu yang diobati dan yang tidak diobati.17

Semua peneliti setuju bahwa pasien akan sembuh dengan atau tanpa psikoterapi. Seorang peneliti bahkan percaya bahwa « Semua gangguan mental… tidak berkelanjutan… sebagian besar, jika tidak semua, pada akhirnya akan hilang bahkan tanpa intervensi terapi. »18

Pertanyaannya kemudian tetap ada. Apakah lebih banyak pasien yang sembuh dengan terapi atau tanpa pengobatan terapeutik? Jika peluang seseorang untuk sembuh lebih besar dengan terapi, seberapa besar peluang keberhasilannya? Dalam upaya mereka untuk memahami efektivitas psikoterapi, para peneliti menyadari besarnya pertanyaan-pertanyaan ini dan sulitnya menentukan nilai dan hasil dari berbagai bentuk pengobatan psiko-terapeutik secara memadai.

Dalam buku Psychotherapy for Better or Worse, para penulis menyimpulkan bahwa

« Pertanyaan mendesak yang ditekan oleh publik-Apakah psikoterapi berhasil? »-tidak terjawab. »19

Salah satu penulis, Suzanne Hadley, di tempat lain menyatakan:

… pertanyaan itu sendiri, « Apakah psikoterapi berhasil? » merupakan pendekatan yang paling sederhana dan sulit untuk mendapatkan jawaban. Para klinisi telah gagal untuk sepakat di antara mereka sendiri tentang apa yang dimaksud dengan psikoterapi yang « berhasil » – atau gagal; juga tidak ada kesepakatan tentang apa yang termasuk psikoterapi dan bukan psikoterapi.20

Pernyataan seperti itu menunjukkan bahwa kita terlalu naif sejak awal dan perlu mengambil sikap yang lebih obyektif.

Bukanlah tujuan kami untuk mengulas sejumlah besar penelitian yang mendukung atau menentang kemanjuran psikoterapi. Namun, poin pentingnya adalah bahwa, jika pada suatu waktu dalam sejarah psikoterapi, orang-orang bergantung pada « cerita dari mulut ke mulut » untuk mendukung asumsi bahwa psikoterapi merupakan usaha yang sangat sukses, sekarang banyak yang menyadari bahwa hal tersebut hanyalah sebuah asumsi yang didasarkan pada ketidaktahuan dan antusiasme, opini subjektif dan desas-desus.

Kami tidak berusaha membuktikan bahwa psikoterapi berhasil atau tidak berhasil. Kami hanya menekankan bahwa penelitian ini membenarkan pergeseran dalam pemikiran kita, dari keyakinan yang tidak diragukan lagi terhadap psikoterapi menjadi keraguan yang masuk akal. Siapa pun yang masih percaya pada gagasan romantis tentang kekuatan penyembuhan yang luar biasa dari psikoterapi tidak sesuai dengan kenyataan yang ada dalam penelitian terbaru.

3 – Mungkinkah Psikoterapi Berbahaya?

Terkait dengan pertanyaan tentang hasil positif dari psikoterapi adalah masalah kemungkinan efek negatif. Beberapa orang memandang psikoterapi seperti halnya mereka memandang penggunaan suplemen vitamin: meskipun pada saat terbaiknya vitamin dapat membantu, namun pada saat terburuknya vitamin tidak berbahaya. Tampaknya ini adalah pandangan umum tentang psikoterapi: psikoterapi dapat membantu, tetapi setidaknya tidak menyakiti siapa pun. Menurut penelitian terbaru, pandangan seperti itu salah.

Dalam literatur medis, ada sebuah kata yang digunakan untuk efek merugikan yang tidak terduga dari penggunaan obat atau perawatan medis lainnya. Kata ini adalah iatrogenik. Sebagai contoh, seseorang mungkin datang ke dokter medis dengan flu, menerima antibiotik, dan kemudian menderita reaksi negatif terhadap antibiotik tersebut. Efek negatif ini disebut efek iatrogenik. Ini adalah hasil pengobatan yang merugikan, meskipun tidak terduga.

Efek yang sama terlihat dalam berbagai penelitian di bidang psikoterapi. Meskipun perbaikan dapat terjadi selama pengobatan, pasien juga dapat menjadi lebih buruk atau memburuk akibat terapi. Psikoterapi dapat membantu seseorang, tetapi juga dapat membahayakan. Sebuah buku karya Richard B. Stuart yang berjudul Trick or Treatment, How and When Psychotherapy Fails (Trik atau Pengobatan, Bagaimana dan Kapan Psikoterapi Gagal) dipenuhi dengan penelitian dan ulasan yang menunjukkan … « bagaimana praktik psikoterapi saat ini sering kali membahayakan pasien yang seharusnya mereka bantu. »21

Dalam kesimpulannya, Stuart mengatakan:

Penelitian ekstensif yang diulas dalam buku ini telah menunjukkan bahwa, dibandingkan dengan pasien yang tidak menerima perawatan atau perawatan yang sangat terbatas, mereka yang menerima perawatan rawat inap dan rawat jalan memiliki peluang kecil untuk mengalami peningkatan yang nyata, peluang yang sangat besar untuk mengalami sedikit atau tidak ada perubahan, dan peluang yang sangat kecil untuk mengalami kemunduranPenelitian ekstensif22.

Satu kelompok peneliti mensurvei 150 « dokter ahli, ahli teori, dan peneliti » mengenai efek negatif psikoterapi. Mereka menerima tujuh puluh tanggapan, yang menurut mereka « mewakili spektrum pemikiran kontemporer dari beberapa pemikir terbaik di bidang psikoterapi. »23

Para peneliti menyimpulkan:

Jelas bahwa efek negatif dari psikoterapi sangat dianggap oleh para ahli di bidang ini sebagai masalah yang signifikan yang membutuhkan perhatian dan kepedulian dari para praktisi dan peneliti.24

Kami tidak berusaha mendramatisir efek iatrogenik psikoterapi dengan mengutip berbagai angka persentase dari berbagai penelitian. Angka-angka tersebut berkisar dari yang sangat kecil hingga yang sangat besar.25 Angka rata-rata dalam literatur tampaknya sekitar sepuluh persen, tetapi bahkan hal itu pun dipertanyakan. Yang penting di sini adalah gagasan bahwa kebanyakan orang tidak pernah menduga adanya efek seperti itu dari psikoterapi sampai para peneliti membawa kemungkinan tersebut ke perhatian kita. Lagipula, bagaimana mungkin berbicara dan mendengarkan dapat menyakiti siapa pun?

Meskipun ada ketidaksepakatan mengenai jumlah kerusakan yang mungkin terjadi dalam psikoterapi, tidak diragukan lagi bahwa kerusakan dapat dan memang terjadi. Kita tidak sepenuhnya memahami mengapa dan bagaimana, tetapi kita tahu bahwa efek negatif dapat terjadi akibat terapi. Karena kemungkinan ini, seseorang pernah menyarankan agar setiap terapis diharuskan memasang tanda di atas pintunya yang berbunyi: « Psikoterapi dapat membahayakan kesehatan mental Anda. »

4 – Pasar Psikoterapi

Di pasar psikoterapi, ada sekitar 200 pendekatan terapi yang berbeda dan lebih dari 10.000 teknik spesifik yang tersedia bagi konsumen.26 Morris Parloff melaporkan:

Sekolah-sekolah baru terus bermunculan, digembar-gemborkan dengan klaim bahwa mereka memberikan pengobatan, perbaikan, atau manajemen yang lebih baik untuk mengatasi masalah dan kegelisahan pada masa itu. Tidak ada sekolah yang pernah menarik diri dari lapangan karena gagal memenuhi klaimnya, dan sebagai konsekuensinya, semua terus hidup berdampingan.27

Semua terus ada dan semua mengklaim keberhasilan meskipun faktanya berbagai teknik, serta teori yang mendasari mereka, sering kali bertentangan satu sama lain. Sebagai contoh, satu teknik terapi mungkin mendorong kebebasan dari tanggung jawab sementara yang lain mungkin menempatkan nilai yang tinggi pada tanggung jawab pribadi. Orang sekarang dituntun pada kesimpulan bahwa semua jenis terapi dapat berhasil, tidak peduli seberapa konyol atau jahatnya terapi tersebut. Namun, seperti yang telah kita lihat, orang juga bisa sembuh tanpa terapi sama sekali.

Jumlah terapi berkembang sangat pesat, sedemikian rupa sehingga sulit membayangkan suatu bentuk psikoterapi yang belum dipikirkan dan dipraktikkan. Bentuk-bentuk psikoterapi tersebut berkisar dari yang sangat sederhana, seperti membohongi pasien dengan mengatakan kepadanya bahwa ia menjadi lebih baik (bahkan ketika terapis tahu bahwa ia tidak menjadi lebih baik) hingga yang secara fisik aktif yang mengharuskan pasien untuk muntah, mau atau tidak mau.

Kami telah menyarankan bahwa kita dapat membuat sebuah teori dan memberinya judul yang sederhana, seperti « Teori X », atau judul esoterik yang tidak dimengerti oleh siapa pun, seperti « Terapi Osmotik ». Untuk membuatnya dapat dijual, kita dapat memilih beberapa konsep yang tersedia dari teks psikologi mana pun. Kemudian untuk membuatnya lebih menarik, kita dapat menambahkan beberapa struktur trinitas yang mirip dengan id, ego, dan superego dari Freud; atau Orangtua, Dewasa, dan Anak dari Harris; atau Sullivan tentang aku yang baik, aku yang buruk, dan aku yang tidak baik; atau Glasser tentang realitas, tanggung jawab, dan benar-salah.

Selanjutnya, kita perlu menulis buku sederhana tentang hal itu yang dapat dengan mudah dipahami oleh masyarakat umum, mendirikan sebuah institut (sebaiknya di Los Angeles atau New York) dan mempekerjakan staf. Kemudian, setelah keberhasilan awal, kami akan menghubungi media dan memberi tahu dunia tentang kemenangan kami yang tak tertandingi, mengabaikan atau menyembunyikan kegagalan kami, dan menjanjikan keajaiban yang tak tertandingi berupa kebahagiaan, penyesuaian diri, solusi untuk masalah pribadi, dan bahkan penyembuhan fisik. Akhirnya, kita harus memberi ruang bagi orang-orang yang kesepian, bosan, frustrasi, dan diliputi kecemasan yang akan berduyun-duyun datang ke pintu kita.

Kami tidak menuduh semua psikoterapis tidak jujur atau hanya mengarang terapi yang tidak jelas. Kami hanya menunjukkan betapa mudah tertipu dan putus asanya orang-orang. Mereka telah begitu diindoktrinasi tentang perlunya berbondong-bondong mendatangi beberapa penyembuh psikologis untuk menghilangkan kecemasan dan rasa bersalah sehingga mereka bergegas masuk tanpa pemahaman tentang keterbatasan atau potensi bahaya.

Banyak yang menyebut psikoterapi sebagai penyembuhan; yang lain menganggapnya sebagai kutukan. Yang terburuk, psikoterapi dianggap sebagai distorsi dan penipuan yang hanya didasarkan pada kesaksian dan harapan para terapis dan klien mereka. Yang terbaik, psikoterapi diklaim sebagai balsem universal untuk seluruh umat manusia. Namun, karena hasil dari psikoterapi masih dipertanyakan dan tidak dapat diprediksi, pandangan yang paling obyektif adalah: psikoterapi membantu beberapa orang dengan risiko merugikan orang lain.

Mempertimbangkan bukti-bukti dari studi penelitian, yang menunjukkan keraguan akan keberhasilan dan kemungkinan kegagalan serta dampak negatifnya, sungguh mengagumkan bahwa mayoritas masyarakat menaruh kepercayaan yang begitu besar pada sistem yang didukung oleh sedikit bukti dan membayar harga yang begitu mahal untuk mendapatkan tanah yang dijanjikan. Kita semua harus menerima sebagian kesalahan atas penipuan besar-besaran ini. Media telah menyajikan psikoterapi secara tidak kritis melalui kacamata berwarna merah jambu dan kita telah menerimanya sebagai « cawan suci kesehatan ».

Meskipun banyak yang bermaksud baik, para psikoterapis adalah pihak yang harus menerima kesalahan dan tanggung jawab terbesar. Bagaimana mungkin mereka dengan begitu mudahnya menjajakan dagangan mereka di pasar manusia dengan semangat dan kepercayaan diri yang tinggi, tanpa secara kritis memeriksa hasilnya dan memperingatkan konsumen akan bahaya kemunduran serta kecurigaan akan keberhasilan? Konsumen perlu diperingatkan tentang potensi bahaya dan kemungkinan penyembuhan yang terbatas.

Sejak munculnya psikoterapi, kita belum pernah mendapatkan kritik yang begitu keras terhadapnya, atau kecurigaan akan keberhasilannya, atau kekhawatiran akan tingkat bahayanya. Thomas Szasz dalam bukunya yang terbaru, Mitos Psikoterapi, menyatakan:

Maksud saya adalah bahwa banyak, mungkin sebagian besar, yang disebut prosedur psikoterapi berbahaya bagi yang disebut pasien… dan bahwa semua intervensi dan proposal semacam itu harus dianggap sebagai kejahatan sampai terbukti sebaliknya.28

Lebih jauh lagi, Michael Scriven, anggota Dewan Tanggung Jawab Sosial dan Etika Asosiasi Psikologi Amerika, mempertanyakan « pembenaran moral untuk mengeluarkan psikoterapi, mengingat keadaan studi hasil yang akan membuat FDA melarang penjualannya jika itu adalah obat. »29

5 – Orang Kristen dan Psikoterapi

Dengan adanya bukti-bukti yang kontradiktif ini, mengapa orang, khususnya orang Kristen, begitu percaya pada psikoterapi? Mengapa ketika orang Kristen mengalami masalah dalam hidup mereka, mereka menjadi tergila-gila dengan hal ini? Mengapa sekolah-sekolah dan perguruan tinggi Kristen menawarkan teori-teori ini sebagai fakta? Mengapa para pendeta dan pendeta begitu mudahnya merujuk jemaat mereka yang memiliki masalah kepada psikoterapis profesional yang berlisensi?

Kami ingin menunjukkan bahwa orang-orang Kristen mungkin secara alamiah mencurigainya pada awalnya. Namun, sekarang setelah mereka menerimanya secara tidak kritis, mereka tampaknya enggan untuk memiliki pandangan yang skeptis. Mungkinkah, dalam upaya untuk mengatasi citra mereka yang sebelumnya berpikiran sempit, mereka telah menjadi naif? Atau apakah karena mereka takut untuk menantang sistem yang tidak sepenuhnya mereka pahami? Atau karena prinsip-prinsip psikoterapi dan psikologi terkadang telah terjalin dengan sangat erat dengan prinsip-prinsip Alkitab sehingga orang Kristen tidak dapat memisahkan keduanya? Mungkin banyaknya jumlah orang yang memiliki masalah telah mendorong para hamba Tuhan dan kita semua untuk merujuk orang-orang yang sarat dengan masalah.

Namun, alasan utama mengapa orang Kristen menaruh kepercayaan yang begitu besar pada psikoterapi mungkin karena mereka telah kehilangan kepercayaan pada solusi spiritual untuk gangguan mental-emosional. Dalam sebuah buku yang berjudul Krisis dalam Psikiatri dan Agama, O. Hobart Mowrer mengajukan sebuah pertanyaan yang tajam:

« Apakah agama evangelis telah menjual hak kesulungannya untuk sebuah pondok psikologis yang berantakan? »30

Sudah waktunya bagi orang Kristen untuk melihat secara objektif dan penuh doa pada hak kesulungan dan kekacauan pondok.

Bagian Dua: Pikiran/Tubuh? … Tubuh/Pikiran?

6. Interaksi yang Rumit

Kompleksitas pikiran manusia menunjukkan kemampuan Pencipta kita yang luar biasa, bukan hanya untuk menciptakan satu desain dasar, tetapi juga untuk membuat setiap orang menjadi unik. Karena kompleksitas rancangan Tuhan dan perbedaan individu yang sangat beragam, pengetahuan manusia tentang pikiran dan emosi sangat terbatas. Seperti yang ditunjukkan oleh penelitian pada bab-bab sebelumnya, ada lebih banyak pertanyaan sekarang dibandingkan sebelumnya tentang efektivitas psikoterapi, dan ada kekhawatiran yang cukup besar tentang potensi bahayanya.

Selain studi yang mencoba untuk menentukan hasil dari pengobatan psikoterapi, para peneliti juga telah menyelidiki kemungkinan penyebab gangguan mental emosional. Dua kelompok penyebab umum adalah penyebab psikologis dan biologis, yang pertama berkaitan dengan pikiran dan yang kedua dengan tubuh. Selain itu, kedua hal ini tidak saling terpisah karena adanya interaksi yang rumit antara aspek fisik dan mental-emosional seseorang.

Untuk menunjukkan hubungan intim antara pikiran dan tubuh, pertama-tama kita akan melihat bagaimana pikiran mempengaruhi tubuh. Selanjutnya, kita akan melihat bagaimana tubuh mempengaruhi pikiran dan memeriksa beberapa temuan penelitian tentang penyebab fisik dari gangguan mental-emosional. Terakhir, kita akan membahas masalah-masalah yang melekat pada kesalahan diagnosis dan perlakuan yang salah, yang diakibatkan oleh asumsi penyebab psikologis yang tidak tepat, dan bukannya menyelidiki kemungkinan penyebab fisik dari kerusakan perilaku.

7 – Pikiran / Tubuh

Komplikasi dari hubungan yang erat antara pikiran dan tubuh ditunjukkan dalam efek plasebo yang menakjubkan. Untuk memahami efek yang mengejutkan ini, bayangkan seseorang datang ke dokter dengan gejala seperti sakit kepala dan sakit perut. Setelah memeriksa pasien secara menyeluruh dan tidak menemukan ada yang salah secara fisik, dan setelah mewawancarai pasien dan memutuskan bahwa gejala-gejala tersebut mungkin disebabkan oleh rasa khawatir dan stres, dokter akan memberikan obat tiruan atau plasebo. Obat tiruan ini sering kali berupa tablet gula susu yang dibuat agar terlihat seperti obat asli. Pil yang tampak seperti obat yang tidak memiliki kekuatan penyembuhan itu sendiri mungkin memiliki efek yang luar biasa pada pasien. Seringkali sakit kepala berhenti dan sakit perut menghilang. Reaksi luar biasa ini, yang disebut efek plasebo, sudah dikenal oleh para dokter dan disebut dalam berbagai penelitian medis. Frederick Evans mengatakan:

Dokter yang peka dan terampil dalam mempraktikkan seni pengobatan akan memaksimalkan efek plasebo, dan dengan demikian membantu pasiennya dengan risiko seminimal mungkin. Obat-obatan seperti morfin dapat membuat ketagihan. Pil gula tidak demikian.1

Plasebo telah terbukti berhasil untuk masalah fisik dan mental. Evans mengatakan sehubungan dengan masalah fisik, « Dengan demikian, plasebo mengurangi rasa sakit yang hebat menjadi setengahnya untuk sekitar satu dari tiga pasien yang menderita. »

Dia juga mengatakan bahwa sepertiga dari pasien « akan mengalami pengurangan rasa sakit yang sama baiknya dengan morfin dan plasebo. »2

Selain itu, pasien yang menderita gangguan mental, seperti depresi, telah menunjukkan perbaikan melalui penggunaan plasebo. Beberapa penelitian menunjukkan bahwa pasien yang mengalami depresi ringan telah menunjukkan perbaikan yang sama dengan plasebo seperti halnya dengan obat biasa.3

Meskipun plasebo telah menunjukkan kekuatan sugestifnya dalam meredakan gejala-gejala pada gangguan emosional dan fisik, plasebo tidak memiliki efek yang sama pada gangguan mental-emosional yang ekstrem. Menurut penelitian, plasebo tidak memiliki nilai yang signifikan pada kasus-kasus ekstrem.4 Hal ini seharusnya tidak mengejutkan kita karena mereka yang memiliki gangguan ekstrem tidak memiliki kesadaran untuk menerima kekuatan sugesti yang menyertai pil palsu dan mereka yang mengalami kecemasan kronis mungkin tidak terbuka terhadap sugesti harapan. Bagaimanapun, efek plasebo bukanlah kekuatan pil gula susu; itu adalah kekuatan sugesti, disertai dengan keyakinan pada sistem atau pada dokter yang memberikan obat palsu tersebut.

Selain elemen sesederhana plasebo dan pengaruhnya terhadap tubuh dan pikiran, ada sejumlah faktor mental-emosional lain yang mempengaruhi kondisi tubuh. Salah satu contoh kuatnya pengaruh emosi seseorang dalam proses penyembuhan tubuh adalah tertawa. Kesembuhan Norman Cousins yang ajaib dari penyakit serius pada jaringan ikat melibatkan penggunaan humor dan tawa.

Dia menemukan bahwa « sepuluh menit tawa perut yang tulus memiliki efek anestesi dan akan memberi saya setidaknya dua jam tidur tanpa rasa sakit. »

Kemudian dia berkata, « Saya sangat gembira dengan penemuan bahwa ada dasar fisiologis untuk teori kuno bahwa tertawa adalah obat yang baik. »5

Hubungan antara tubuh dan pikiran dan khususnya kemungkinan pengaruh kondisi mental-emosional terhadap penyakit sedang dipelajari oleh sejumlah orang. Dokter medis Meyer Friedman dan Ray H. Rosenman dalam buku mereka yang berjudul Type A Behavior and Your Heart mengaitkan kepribadian dan penyakit jantung. Mereka membandingkan orang Tipe A, yang merupakan individu yang kompetitif, agresif, dan suka bekerja keras, dengan orang Tipe B, yang santai. Mereka menemukan bahwa orang Tipe A lebih rentan terhadap serangan jantung dibandingkan orang Tipe B. Mereka menegaskan, « Kami percaya bahwa penyebab utama arteri koroner dan penyakit jantung adalah reaksi emosional yang kompleks, yang kami sebut sebagai Pola Perilaku Tipe A. »6

Mereka juga menyelidiki hubungan antara kolesterol dan perilaku dan menyimpulkan bahwa « tidak diragukan lagi bahwa kadar kolesterol serum dapat bervariasi secara langsung dengan intensitas Pola Perilaku Tipe A. »7 Karena pengamatan mereka mengenai hubungan sikap mental dan pola emosional dengan kesehatan jantung, mereka mengusulkan pedoman dan saran untuk mengubah perilaku untuk mengurangi risiko penyakit jantung.

Stres jelas merupakan faktor yang dapat memengaruhi kesejahteraan fisik seseorang. Ada hubungan yang kuat antara stres dan penyakit. Meskipun tidak selalu jelas bagaimana hal itu terjadi, penelitian dengan jelas menunjukkan bahwa stres sering kali menyebabkan penyakit. Bahkan dimungkinkan untuk memprediksi penyakit berdasarkan jumlah stres dalam kehidupan seseorang.8 Meskipun beberapa stres adalah normal dan alami, terlalu banyak stres dapat menyebabkan malapetaka pada tubuh.

Kenneth Pelletier dalam sebuah artikel berjudul « Pikiran sebagai Penyembuh, Pikiran sebagai Pembunuh » melaporkan, « Masalah medis dan psikologis yang disebabkan oleh stres telah menjadi masalah kesehatan nomor satu dalam satu dekade terakhir. Salah satu teks medis standar memperkirakan bahwa 50 hingga 80 persen dari semua penyakit berawal dari stres. »9

Dalam menggambarkan bagaimana stres dapat memiliki efek yang begitu kuat pada individu, Pelletier menjelaskan, « Stres dapat mengubah aktivitas gelombang otak seseorang, keseimbangan endokrin dan imunologi, suplai dan tekanan darah, laju dan pola pernapasan, serta proses pencernaan. »10

Bahkan, James Hassett melaporkan bahwa sekitar sepertiga dari orang dewasa di negara ini memiliki tekanan darah tinggi dan bahwa « Lebih dari 90 persen dari kasus-kasus ini didiagnosis sebagai ‘hipertensi esensial’-sebuah istilah halus yang berarti tidak ada yang benar-benar mengetahui apa penyebabnya. »11

Norman Cousins membahas hubungan antara pikiran dan tubuh dalam sebuah artikel berjudul « Plasebo Misterius: Bagaimana Pikiran Membantu Pengobatan Bekerja ». Dia percaya bahwa efek plasebo membuktikan bahwa pikiran dan tubuh tidak dapat dipisahkan. Dia mengatakan:

Upaya untuk mengobati sebagian besar penyakit mental seolah-olah mereka benar-benar bebas dari penyebab fisik dan upaya untuk mengobati sebagian besar penyakit tubuh seolah-olah pikiran sama sekali tidak terlibat harus dianggap kuno dalam terang bukti baru tentang cara tubuh manusia berfungsi.12

Faktor mental-emosional dapat memperburuk dan meningkatkan kesehatan fisik. Ada banyak dukungan untuk penyakit psikosomatis dan kesehatan psikosomatis.

Interaksi antara pikiran dan tubuh menimbulkan pertanyaan seperti « ayam dan telur ». Mana yang lebih dulu muncul, penyakit fisik atau kondisi mental-emosional? Mana yang menjadi penyebab dan mana yang menjadi akibat? Apakah pikiran yang menyebabkan masalah tubuh atau sebaliknya? Kita harus berhati-hati dengan dua titik ekstrem di sini. Satu ekstrem adalah bahwa semua masalah biologis disebabkan oleh kondisi psikologis dan yang lainnya adalah bahwa semua masalah mental disebabkan oleh kondisi biologis.

8 – Tubuh / Pikiran

Ada keseimbangan yang rumit antara mental-emosional dan faktor biologis yang berkontribusi pada kondisi seseorang secara keseluruhan. Meskipun gangguan emosional yang tidak terlalu parah dapat disebabkan oleh faktor lingkungan dan hubungan, terdapat indikasi kuat bahwa masalah mental-emosional yang ekstrem berasal dari faktor biologis.

Saat kita melihat faktor-faktor seperti faktor keturunan, penyakit fisik, kerusakan otak, penyakit otak, dan teori-teori biokimia, kita akan menemukan bahwa gangguan mental-emosional tertentu memang memiliki asal-usul biologis. Ketika kita memeriksa beberapa gangguan yang disebabkan oleh biologis ini, kita harus mempertanyakan nilai psikoterapi sebagai sarana penyembuhan. Lebih jauh lagi, jika beberapa gangguan mental-emosional disebabkan oleh faktor biologis, maka muncul pertanyaan tentang gangguan mana dan berapa banyak yang berasal dari faktor biologis.

Pertanyaan-pertanyaan ini penting untuk dipertimbangkan karena kebanyakan orang tidak mengetahui penelitian terbaru di bidang ini dan masih dipengaruhi oleh propaganda psikoterapi. Mereka percaya pada asal-usul psikologis dari semua gangguan mental-emosional yang tidak memiliki dasar organik yang jelas, karena mereka telah terpapar pada keberhasilan psikoterapi yang tampak seperti yang digambarkan di media dan bukan kegagalan psikoterapi seperti yang dipublikasikan di jurnal dan buku.

Citra romantis psikoterapi adalah distorsi yang sering kali didasarkan pada fiksi dan bukan fakta. Orang sering kali lebih suka mempercayai fiksi yang mudah dicerna daripada kebenaran yang kurang enak didengar. Masyarakat umum jarang membaca penelitian dan media jarang mengungkapkannya. Oleh karena itu, citra romantis psikoterapi tidak sejalan dengan hasil penelitian.

Untuk melihat apa yang dikatakan oleh penelitian mengenai kemungkinan penyebab biologis dari gangguan mental-emosional, kita perlu mempertimbangkan dua kelas utama gangguan. Yang pertama adalah neurosis, yang sekarang lebih sering disebut sebagai kecemasan. Yang kedua adalah psikosis, yang merupakan label untuk beberapa gangguan mental emosional yang ekstrem.

Di sini kita terutama akan membahas reaksi psikotik, karena reaksi inilah yang membantu kita untuk fokus pada penyebab biologis dan psikologis serta pengobatannya. Selain itu, kasus-kasus psikotik, karena ekstremitasnya, jauh lebih mudah diidentifikasi daripada kasus neurotik.

Genetika

Genetika telah digunakan untuk menyelidiki kemungkinan dasar biologis dari beberapa gangguan mental emosional. Sejumlah penelitian telah mengamati hubungan antara skizofrenia dan faktor keturunan. Skizofrenia, salah satu dari beberapa gangguan psikotik, adalah diagnosis yang paling umum pada pasien gangguan jiwa yang dirawat di rumah sakit. Jika kita dapat menunjukkan bahwa skizofrenia dapat diwariskan, maka kita telah menetapkan penyebab genetik atau biologis dari gangguan psikotik ini.

Banyak penelitian telah dilakukan terhadap orang tua penderita skizofrenia dan keturunannya. Berbagai penelitian menunjukkan bahwa skizofrenia cenderung diturunkan dari orang tua kepada anak-anak mereka. Pada kasus-kasus di mana anak-anak dibesarkan di rumah yang sama dengan orang tua yang menderita skizofrenia, faktor lingkungan bisa jadi berkontribusi terhadap kondisi anak-anak, begitu juga dengan faktor genetik. Bagaimanapun juga, orang tua memberikan pengaruh psikologis kepada anak-anak mereka, dan anak-anak cenderung mencontoh orang tua mereka.

Namun, penelitian lebih lanjut dilakukan terhadap anak-anak dengan orang tua yang menderita skizofrenia di mana anak-anak tersebut telah ditempatkan di panti asuhan, baik saat lahir atau tidak lama kemudian. Dalam kasus tersebut, para peneliti memiliki kesempatan untuk melihat efek dari faktor keturunan di luar pengaruh lingkungan skizofrenia. Penelitian-penelitian ini bahkan secara lebih dramatis menekankan pentingnya faktor keturunan.

Barbara Fish dalam sebuah editorial di American Journal of Psychiatry berkomentar, « Kami baru mulai memahami betapa luasnya pengaruh genetik skizofrenia. »13

Seymour S. Kety dan rekan-rekannya melaporkan, « Temuan ini memberikan dukungan untuk teori transmisi genetik kerentanan terhadap skizofrenia, namun juga menyiratkan kebutuhan faktor lingkungan non genetik untuk pengembangan penyakit skizofrenia klinis. »

14

14

Untuk mengetahui dilema antara faktor keturunan dan lingkungan ini, penelitian dilakukan terhadap anak kembar identik dan kembar fraternal yang ditempatkan di panti asuhan. Secara umum, kembar identik secara biologis sama, sedangkan kembar fraternal sama seperti saudara-saudara lainnya dalam sebuah keluarga. Karena kesamaan biologis kembar identik, mereka berdua seharusnya mewarisi penyakit mental lebih sering daripada kembar fraternal. Dan, pada kenyataannya, penelitian menunjukkan bahwa skizofrenia ditemukan secara signifikan lebih sering pada kembar identik daripada kembar fraternal. Insiden kembar fraternal yang mewarisi skizofrenia sama dengan insiden kembar identik dan kembar fraternal dalam satu keluarga.

Faktor lingkungan dihilangkan ketika kembar identik dipisahkan tidak hanya dari orang tua biologis mereka, tetapi juga dari satu sama lain. Dalam kasus seperti itu, insiden kembar identik yang mewarisi skizofrenia masih lebih tinggi dibandingkan dengan kembar fraternal yang memiliki gangguan yang sama.15 Dengan demikian, hasilnya secara umum menunjukkan bahwa apakah anak biasa atau kembar identik tetap tinggal di keluarga yang sama dengan orang tua mereka yang menderita skizofrenia atau ditempatkan di panti asuhan, faktor keturunan adalah faktor yang signifikan dalam kehidupan mental-emosional mereka di masa depan.

Dalam sebuah buku yang melaporkan penelitian tentang anak kembar dan faktor genetik yang berkontribusi pada skizofrenia, penulis menyatakan bahwa agar seseorang dapat mengidap skizofrenia yang sebenarnya, ia harus rentan secara genetik sebelum faktor lingkungan tampaknya dapat menyebabkan gangguan tersebut.16 Peneliti lain, Leonard Heston, menyimpulkan dari penelitian ekstensifnya dalam bidang ini, « Pentingnya faktor genetik dalam perkembangan skizofrenia saat ini sudah tidak dapat disangkal lagi. » 17/p>

Selain faktor keturunan sebagai faktor penyebab skizofrenia, penelitian menunjukkan bahwa faktor ini juga merupakan faktor yang berpengaruh pada gangguan manik-depresif dan gangguan depresi psikotik. Gangguan-gangguan ini telah ditemukan menurun dalam keluarga, bahkan ketika anak-anak dari orang tua yang mengalami gangguan telah diadopsi sejak lahir.18 Bukti juga mendukung pengaruh genetik pada beberapa bentuk neurosis, seperti neurosis kecemasan. Setelah meninjau berbagai penelitian di bidang ini, Gary Miner menyimpulkan bahwa mungkin ada banyak variasi genetik yang dapat berkontribusi pada kecenderungan biologis terhadap neurosis.19 Setelah meninjau berbagai penelitian di bidang ini, Gary Miner menyimpulkan bahwa mungkin ada banyak variasi genetik yang dapat berkontribusi pada kecenderungan biologis terhadap neurosis.19

Berapa banyak bentuk gangguan mental-emosional yang memiliki asal-usul dalam susunan genetik individu masih belum diketahui. Namun, fakta bahwa faktor genetik yang membuat seseorang memiliki kecenderungan untuk mengalami gangguan mental mengindikasikan penyebab biologis sebagai unsur yang kuat dalam serangkaian keadaan yang kompleks yang berkontribusi terhadap gangguan tersebut. Bisa jadi, seperti halnya beberapa orang terlahir dengan kecenderungan terhadap penyakit jantung, kanker, diabetes, hipoglikemia, dan sebagainya, seseorang dapat mewarisi gangguan fisik yang dapat menyebabkan gangguan mental-emosional.

Teori Biologi Lainnya

Bidang penyelidikan lain yang telah membantu dalam memahami apakah beberapa gangguan mental-emosional disebabkan oleh biologis atau psikologis adalah studi tentang dampak penyakit tubuh pada kehidupan mental. Semua jenis penyakit fisik dapat menimbulkan masalah mental-emosional. Penyakit-penyakit ini menimbulkan gejala-gejala yang biasanya dianggap sebagai gejala psikologis dan bukannya gejala fisik.

Terkait dengan ide ini adalah teori yang mengacu pada kerusakan otak yang mungkin terjadi selama periode prenatal atau selama proses kelahiran. Para pendukung teori ini berpendapat bahwa suatu gradien cedera dapat terjadi, yang pada kondisi terburuknya akan menyebabkan kematian saat lahir atau tidak lama setelahnya, tetapi sebaliknya akan membuat seseorang rentan terhadap berbagai kemungkinan kerusakan otak lainnya, termasuk kelumpuhan otak, epilepsi, dan gangguan mental-emosional.20

Teori-teori terbaru cenderung menunjukkan dasar biokimiawi untuk beberapa gangguan mental-emosional. Menurut artikel « It’s Not AH in Your Head » oleh Seymour Kety, teori biokimia bukanlah hal yang baru. Ia mengatakan bahwa pendekatan biokimia terhadap gangguan mental dapat ditelusuri hingga ke seorang dokter ahli biokimia hampir 100 tahun yang lalu bernama Thudichum, yang membuat hipotesis bahwa zat-zat beracun yang terfermentasi dalam tubuh menyebabkan berbagai bentuk kegilaan. Teori-teori yang ada pada saat itu diabaikan demi psikoanalisis dan bentuk-bentuk psikoterapi lainnya.21

Penggunaan obat-obatan yang baru-baru ini ditemukan untuk mengurangi gejala gangguan mental mengilhami minat baru pada asal-usul biokimia dari masalah mental-emosional. Kety mengamati, « … selama dua dekade terakhir, banyak indikasi substansial yang mengungkapkan bahwa penyakit mental yang serius ini memiliki dasar-dasar biokimiawi. »22

Keefektifan obat-obatan dalam meringankan beberapa gejala skizofrenia, seperti mendengar suara-suara dan tidak dapat membedakan fakta dan fantasi, telah dibuktikan baik di dalam maupun di luar rumah sakit jiwa. Philip May, dalam bukunya Treatment of Schizophrenia, membandingkan metode-metode pengobatan pasien skizofrenia dan menemukan bahwa penggunaan obat-obatan, terutama fenotiazin, lebih efektif dalam meredakan gejala-gejala tersebut dibandingkan dengan psikoterapi, sengatan listrik, tanpa pengobatan, atau bahkan kombinasi antara psikoterapi dan obat-obatan.23 Yang cukup menarik adalah bahwa May menemukan bahwa « psikoterapi saja tampaknya hanya memberikan efek yang kecil, atau bahkan efek yang sedikit merugikan, » dan psikoterapi hanya memberikan sedikit manfaat daripada tidak ada pengobatan sama sekali.24

Depresi dan psikosis manik-depresif juga tampaknya merespons secara positif terhadap penggunaan obat-obatan. Litium digunakan sebagai bentuk perawatan pemeliharaan untuk orang yang menderita psikosis manik-depresif. Meskipun lithium tidak menyembuhkan penyakitnya, lithium tampaknya dapat menstabilkan pikiran dan mengurangi gejala selama pasien melanjutkan pengobatan. Penggunaan lithium untuk manik-depresi telah dibandingkan dengan penggunaan insulin oleh penderita diabetes. Dengan demikian, kegunaan obat yang tampak jelas menunjukkan adanya masalah biokimia pada mereka yang menderita psikosis manik-depresif, dan juga pada mereka yang menderita skizofrenia.

Walaupun kami telah menyebutkan penggunaan obat-obatan untuk menunjukkan dasar biologis dari gangguan mental-emosional tertentu, kami jelas tidak merekomendasikan obat-obatan sebagai cara untuk meredakan atau mengendalikan perilaku, karena adanya kemungkinan kerusakan di masa depan. Faktanya, tampaknya ada konsumsi obat-obatan yang berlebihan oleh orang-orang dengan gangguan kejiwaan.

Sering kali orang-orang ini mengonsumsi apa yang disebut Frank Ayd, Jr. sebagai « ramuan farmakologis », yang terdiri dari « satu atau lebih neuroleptik, antidepresan, antiparkinson, satu atau lebih obat penenang ringan, hipnotis, dan mungkin psikostimulan. »

25

Selain itu, banyak orang mengobati diri sendiri dengan obat yang dijual bebas, beberapa di antaranya melawan efek samping obat yang diresepkan. Selain itu, sejumlah orang yang tidak diketahui jumlahnya secara teratur menikmati alkohol. Peringatan lain datang dari Thomas Szasz:

« Anda akan melihat hari di mana cedera yang disebabkan oleh thorazine dan lithium akan menjadi salah satu masalah kesehatan masyarakat yang utama di negara ini. »26

Satu-satunya tujuan dalam membahas penggunaan terapi obat saat ini adalah untuk memberikan dukungan pada penekanan biologis daripada psikologis dalam menentukan kemungkinan penyebab gangguan mental, karena pendapat umum telah bias dalam mendukung penyebab psikologis, sosiologis, dan lingkungan. Bukti lebih lanjut untuk mendukung teori biokimia dan biologis mengenai penyebab gangguan mental-emosional telah dikemukakan oleh Elliot Valenstein dalam sebuah artikel berjudul « Fantasi Fiksi Ilmiah dan Otak. » Dia melaporkan bahwa semakin banyak yang dipelajari tentang biokimia sirkuit otak melalui teknik pewarnaan otak. Para peneliti Swedia telah mengidentifikasi jalur dopamin, yang merupakan zat kimia yang mentransmisikan impuls dari satu saraf ke saraf lainnya.27 Sistem dopamin membantu mengatur gairah emosional, dan tampaknya penderita skizofrenia memiliki jumlah reseptor dopamin yang sangat banyak. Valenstein menyimpulkan:

Semua bukti ini (dan masih banyak lagi) menunjukkan bahwa ada sirkuit dopamin yang memainkan peran penting dalam perilaku normal dan abnormal dengan menyesuaikan respons sistem sensorik-motorik.28 Semua bukti ini menunjukkan bahwa ada sirkuit dopamin yang memainkan peran penting dalam perilaku normal dan abnormal dengan menyesuaikan respons sistem motorik.28

Ahli alergi Ben Feingold, dalam bukunya Mengapa Anak Anda Hiperaktif, mengusulkan penjelasan biokimia lain untuk perilaku abnormal. Ia percaya bahwa salisilat, zat-zat yang berhubungan dengan salisilat, dan bahan tambahan makanan yang umum, seperti rasa dan warna buatan, dapat menyebabkan perubahan perilaku.29 K.E. Moyer melaporkan bahwa agresi dapat merupakan respons alergi terhadap serbuk sari, obat-obatan, atau makanan. Alergen tersebut memengaruhi sistem saraf dan dapat menimbulkan gejala ringan, seperti mudah tersinggung, hingga gejala berat, seperti reaksi agresif psikotik.30

Ada berbagai teori biologis lain mengenai kemungkinan penyebab gangguan mental-emosional tertentu. Beberapa di antaranya menyebutkan adanya nutrisi yang buruk. Pengamatan terhadap pola makan pasien skizofrenia telah menunjukkan tingginya tingkat konsumsi gula rafinasi, tepung terigu, dan minuman berkafein.31 Selain gizi, ada juga yang berpendapat bahwa penyebabnya adalah kekurangan enzim yang diturunkan. E. Fuller Torrey mengusulkan racun lingkungan, logam berat, dan virus tertentu dengan masa laten yang panjang sebagai faktor penyebab skizofrenia.32 Kami jelas belum mencapai kesimpulan yang pasti mengenai penyebab sebenarnya dari gangguan mental. Namun, mungkin saja ada beberapa faktor biologis, yang masing-masing berkontribusi pada suatu bentuk gangguan emosional.

Pendapat biologis yang cukup ekstrim mengenai skizofrenia diambil oleh sejumlah peneliti, termasuk Torrey, seorang psikiater yang melakukan penelitian mengenai kelainan imunologi pada penderita skizofrenia. Setelah menyebutkan beberapa mitos skizofrenia dalam artikelnya « Skizofrenia: Sense and Nonsense, » ia menyatakan, « Karena skizofrenia sudah pasti merupakan penyakit otak-bukti-bukti yang ada sudah sangat banyak. » Yang ia maksud dengan penyakit otak adalah penyakit otak organik. Ia melanjutkan, « Bagian otak yang sakit tampaknya adalah sistem limbik dan/atau bagian atas batang otak. »33 Bagian otak yang sakit tampaknya adalah sistem limbik dan/atau bagian atas batang otak.

Teknik psikoterapi telah sangat dihargai karena klaim para psikoterapis dan kesaksian subjektif dari klien mereka, sehingga mereka terus digunakan sebagai obat utama untuk gangguan mental-emosional. Meltzoff dan Kornreich menyatakan:

Literatur terapi berlimpah dengan testimoni yang diilustrasikan oleh laporan kasus yang dipilih dengan cermat dan menakjubkan yang memukau mata dan memikat imajinasi.34

Meski sudah ada penelitian, masih ada representasi psikoterapi yang sederhana dan tidak jujur. Para psikoterapis umumnya mengabaikan hubungan tubuh/pikiran dan, menurut Torrey, « masih mengobati skizofrenia dengan psikoterapi dan psikoanalisis, meskipun pengobatan tersebut sebagian besar telah didiskreditkan di seluruh dunia. »35 Torrey berpendapat bahwa « tidak ada secuil pun bukti ilmiah yang menyatakan bahwa pengalaman psikologis (masa kanak-kanak awal atau sebaliknya) menyebabkan skizofrenia yang sesungguhnya, atau bahwa ada penderita skizofrenia yang sesungguhnya yang pernah disembuhkan dari penyakit tersebut. »36/p>

Meskipun berbagai penelitian telah dilakukan mengenai hubungan antara biologis dan gangguan mental-emosional dengan hasil yang berbeda-beda, tampaknya ada lebih banyak dukungan sekarang ini dibandingkan sebelumnya terhadap teori-teori biologis. Kita tahu bahwa ada penyebab biologis dari beberapa gangguan mental-emosional, tetapi kita tidak tahu apakah itu satu-satunya penyebab, penyebab utama, atau beberapa dari sekian banyak faktor yang berkontribusi. Penelitian mengindikasikan bahwa faktor biologis terlibat: jumlah keterlibatannya masih belum dapat ditentukan.

Penelitian semacam ini setidaknya membuat kita mempertanyakan gambaran yang diterima secara umum mengenai asal-usul psikologis dari gangguan mental-emosional, bahkan ketika tidak ada penyebab organik yang jelas.

9 – Tubuh / Pikiran: Kesalahan Diagnosis dan Perlakuan Salah

Hubungan intim antara tubuh dan pikiran telah menyebabkan kesalahpahaman dan kesalahan diagnosis sepanjang sejarah psikoterapi. Masalah gangguan biologis yang dianggap sebagai masalah psikologis dan diperlakukan seperti itu adalah kerangka suram dalam lemari terapi. Kebanyakan psikoterapis ingin mengabaikan atau melupakan sejarah dalam melihat dan mengobati gejala-gejala psikologis yang sebenarnya merupakan hasil dari penyakit fisik.

Pada suatu masa dalam sejarah, ada penyakit fisik yang dianggap sebagai gangguan mental karena gejala mental yang menyertainya. Dua contohnya adalah paresis umum, yang disebabkan oleh spirochete sifilis yang menyerang otak, dan psikosis pellagrous, yang disebabkan oleh kekurangan asam nikotinat. Dalam kedua kasus tersebut, banyak orang yang menderita penyakit-penyakit ini diberi label skizofrenia dan dirawat dengan tepat. Kisah berikut ini hanyalah salah satu dari sekian banyak riwayat kasus yang melibatkan kesalahan diagnosis.

Seorang wanita berusia dua puluh dua tahun menunjukkan gejala-gejala tertentu yang mirip dengan gejala skizofrenia. Alih-alih menyarankan pemeriksaan fisik yang komprehensif, psikiater yang merujuknya mendiagnosis kondisinya sebagai skizofrenia dan menanganinya dengan tepat. Namun, kemudian diketahui bahwa depresi dan halusinasinya disebabkan oleh psikosis pellagrous, yang disebabkan oleh diet ketat dan kondisi kelaparan yang nyaris terjadi

37

Mengirim seseorang ke rumah sakit jiwa alih-alih mengobati masalah fisiknya tidak hanya mencegah kemungkinan penyembuhan, tetapi juga menambah kengerian pada penderitaan penyakit itu sendiri. Dapatkah Anda bayangkan jumlah orang yang menderita penyakit fisik seperti itu dan diperlakukan sebagai orang gila karena ketidaktahuan akan masalah yang sebenarnya? Bahkan penyakit Parkinson pun pernah dianggap sebagai gangguan jiwa dan diobati dengan cara psikoterapi.

Hal ini menimbulkan masalah kesalahan diagnosis dan kecenderungan untuk merujuk orang ke psikoterapis. Telah dan masih ada banyak sekali orang yang secara keliru dirujuk ke psikoterapi yang sebenarnya menderita gangguan fisik. Sejumlah orang, yang perilaku neurotik dan psikotiknya disebabkan oleh gula darah rendah, telah diobati dengan psikoterapi karena gangguan tersebut tidak dikenali sebagai hipoglikemia. Seorang wanita berusia dua puluh enam tahun menderita gejala depresi dan kecemasan. Selama satu tahun penuh sebelum dokter mendiagnosis kondisinya sebagai hipoglikemia, ia telah mengonsumsi obat penenang dan menemui psikoterapis secara teratur. Selain itu, ia pernah dirawat di rumah sakit dua kali karena pikiran untuk bunuh diri yang terus menerus.38

Allen Bergin dalam artikel « Psikoterapi Bisa Berbahaya » menyebutkan seorang pasien wanita yang memiliki beberapa masalah fisik dan dirawat oleh seorang psikoterapis. Dia melaporkan, « Meskipun dia memiliki gelar M.D., dia tidak pernah menyarankan pemeriksaan fisik. Pemeriksaan medis selanjutnya mengungkapkan bahwa ia menderita anemia dan metabolisme yang rendah. »39

Contoh lain dari kesalahan diagnosis, perlakuan buruk, dan mimpi buruk yang menyertainya ditemukan dalam buku ahli bedah saraf I. S. Cooper yang berjudul The Victim Is Always the Same One, bagian yang paling menyedihkan dari buku ini berkaitan dengan dua gadis kecil yang menderita penyakit langka distonia, yang merupakan penyakit neurologis yang melibatkan gerakan otot yang tidak disengaja, terutama pada lengan dan kaki. Sebelum akhirnya diketahui bahwa mereka benar-benar menderita dystonia, kedua gadis kecil itu dan orang tua mereka mengalami teror psikoterapi yang nyaris tak ada habisnya, semuanya atas nama diagnosis, pengobatan, dan bantuan.

Semua dokter dan pekerja sosial yang terlibat hanya memikirkan faktor psikologis saat mereka mengamati gejala-gejala yang tampak, yang terdiri dari gerakan aneh saat berjalan dan gerakan lengan yang aneh dan tidak beraturan. Gejala-gejala ini dianggap oleh para profesional sebagai perilaku aneh, yang menurut mereka mengindikasikan bahwa gadis-gadis itu terganggu secara emosional dan secara simbolis memerankan pergulatan batin dan kecemasan. Melalui berbagai wawancara, para orang tua dianggap sebagai orang yang neurotik, tertekan, dan cemas. Tidak ada yang berhenti untuk mempertimbangkan bahwa para orang tua ini secara alami mengkhawatirkan anak-anak mereka dan diagnosis yang mereka dengar.

Kedua orang tua dan anak perempuan tersebut menjalani psikoterapi individu dan terapi kelompok selama berminggu-minggu dan berbulan-bulan, dan salah satu anak perempuan tersebut bahkan dirawat di rumah sakit jiwa. Semakin banyak gejala yang muncul, semakin para profesional mengatakan kepada orang tua bahwa mereka tidak bekerja sama dan ada penolakan terhadap terapi. Seorang anak mengalami penderitaan karena diwawancarai di depan kamera televisi dan di depan dokter-dokter lain, dan yang terburuk, ia tidak diizinkan untuk bertemu dengan orangtuanya, yang dianggap dapat merusak terapi dengan kehadiran mereka sendiri.

Akhirnya, secara tidak sengaja, salah satu ahli saraf di rumah sakit secara tidak sengaja melihat anak tersebut dan mengidentifikasi apa yang ia derita-dystonia. Sepanjang periode waktu ini, Cooper melaporkan, para psikiater, psikolog, pekerja sosial, dan terapis kelompok menunjukkan rasa percaya diri yang luar biasa terhadap apa yang mereka lakukan. Orang mungkin bertanya-tanya tentang seberapa besar kerusakan psikologis yang mereka berikan atas nama terapi.

Meskipun ini tampaknya merupakan kisah yang terisolasi, namun hal ini sama sekali tidak aneh. Dalam sebuah artikel berjudul « Dystonia: Gangguan yang Sering Salah Didiagnosis sebagai Reaksi Konversi, » ahli saraf Ronald P. Lesser dan Stanley Fahn menyatakan bahwa dari catatan 84 pasien yang benar-benar mengalami distonia, 37 di antaranya pada awalnya didiagnosis mengalami gangguan jiwa. Mereka melaporkan, « Pasien-pasien ini telah menerima berbagai macam terapi kejiwaan, termasuk psikoanalisis hingga 2 tahun, psikoterapi psikoanalisis, terapi perilaku, hipnosis, dan farmakoterapi. « 41

Kasus-kasus sebelumnya hanyalah contoh dari apa yang dapat terjadi di area abu-abu tubuh/pikiran. Banyak orang yang telah diberikan perawatan psikoterapi tanpa hasil dan bahkan dirawat di rumah sakit karena mereka menderita beberapa penyakit fisik atau dari kelainan yang diwariskan seperti distonia. Tragedi dari semua itu terus berlanjut bahkan sampai hari ini.

10 – Pikiran, Tubuh, atau Manusia Seutuhnya

Otak jelas merupakan pusat dari hubungan pikiran-tubuh karena otak mengendalikan setiap sistem organ dalam tubuh. Selain itu, otak juga merespons setiap sistem organ di dalam tubuh. Interaksi antara tubuh dan pikiran dan pikiran dan tubuh adalah proses yang kompleks, dan teka-teki ini menghalangi kita untuk mengetahui banyak hal yang sebenarnya tentang penyebab perilaku manusia. Pengetahuan kita terbatas karena rahasia perilaku manusia terkunci dalam hubungan pikiran-tubuh dan khususnya di otak. Michael Chase, dalam sebuah artikel berjudul « The Matriculating Brain, » menulis, « Otak manusia, untuk semua keintiman kita dengannya, telah menyerah lebih sedikit pada penelitian ilmiah dibandingkan dengan bulan yang jauh, bintang-bintang, dan dasar samudra, atau proses-proses yang sangat intim seperti pengkodean genetik, reaksi kekebalan tubuh, atau kontraksi otot. » 42 Pengetahuan kita terbatas.

Telah terjadi pemisahan yang tidak menguntungkan antara pikiran dan tubuh. Apa yang umumnya terjadi adalah bahwa perhatian utama dokter medis adalah pada tubuh dan psikoterapis pada pikiran. Pemisahan pikiran dari tubuh adalah cara yang naif dalam menangani orang yang utuh. Faktanya, manusia seutuhnya juga mencakup roh. Tubuh, pikiran dan jiwa harus dipertimbangkan dalam setiap masalah yang dialami seseorang. Manusia adalah makhluk yang utuh, yang terdiri dari kombinasi yang kompleks antara tubuh, pikiran, dan jiwa. Setiap sistem yang hanya memperhatikan salah satu, seperti tubuh atau pikiran, tanpa mempertimbangkan ketiganya, dan terutama bagian spiritual dari manusia, tidak akan dapat melayani manusia seutuhnya.

Bagian Ketiga: Psikoterapi: Pertanyaan, Kritik, Kritik

11 – Sains atau Pseudosains?

Para psikoterapis mengklaim bahwa mereka dapat memberikan pola perilaku yang menguntungkan untuk kehidupan sehari-hari, kesadaran baru akan kemungkinan-kemungkinan untuk menemukan jati diri, dan penyesuaian diri terhadap kehidupan dan keadaan. Mereka berusaha menangani fenomena internal seperti pikiran, ketakutan, dan kecemasan serta perilaku lahiriah seperti interaksi sosial, penarikan diri, dan agresi. Dalam upaya untuk menilai perilaku dan membawa perubahan, psikoterapi diselimuti oleh subjektivitas. Namun, para pendukungnya menyebutnya ilmiah dan membungkusnya dengan terminologi medis. Kemudian, dipentaskan sebagai ilmu pengetahuan dan mengenakan pakaian kedokteran, psikoterapi tanpa malu-malu tampil menurut interpretasi pribadi, dipengaruhi oleh banyak sistem teori yang sering kali saling bertentangan. Apakah psikoterapi itu ilmu pengetahuan atau takhayul?

Apakah itu objektif atau subjektif? Apakah itu fakta atau rekayasa? Pertanyaan-pertanyaan seperti itu penting karena kita telah belajar untuk mempercayai hampir semua hal yang berlabel sains. Masyarakat kita memiliki kegemaran akan sains, karena sains telah mengangkat kita keluar dari kebiasaan dan membawa kita ke bulan dan bahkan membantu kita menjelajahi planet-planet yang jauh. Kita telah dibuat terkesan, terkejut, dan bahkan terpukau oleh keajaiban sains di abad ke-20 ini. Ilmu pengetahuan dan teknologi yang menyertainya telah mendorong kita menuju cara hidup yang lebih nyaman, meskipun belum tentu menuju kondisi pikiran yang damai.

Sains telah membuat kita merasa berpengetahuan, karena telah memungkinkan kita untuk menemukan dan menjelaskan banyak hukum alam dan fisik alam semesta. Demikian juga, kita ingin sekali memiliki hukum-hukum yang sama untuk menggambarkan susunan mental-emosional-perilaku manusia. Oleh karena itu, karena psikoterapi telah mengidentifikasikan dirinya dengan ilmu kedokteran dan diberi label sebagai ilmu perilaku, kami menganggapnya ilmiah dalam menggambarkan, menganalisis, dan mengobati kondisi manusia.

Jika memang psikologi dan psikoterapi itu ilmiah, maka mereka akan mendapatkan rasa hormat dan perhatian kita. Namun, jika tidak, kita memiliki alasan untuk mempertanyakan dan meragukan pernyataan dan metode mereka yang berani. Kita cenderung menyamakan kata ilmiah dengan konsep-konsep seperti kejujuran, ketepatan, dan keandalan. Oleh karena itu, meskipun banyak disiplin ilmu di luar bidang sains yang mungkin membuat kita terpesona dan tertarik, namun mereka tidak dapat membuat kita percaya seperti halnya sains.

Karena psikoterapi didasarkan pada prinsip-prinsip psikologi, maka masuk akal untuk bertanya apakah psikologi itu sendiri dapat dianggap sebagai sebuah ilmu pengetahuan. Dalam upaya untuk mengevaluasi status psikologi, American Psychological Association menunjuk Sigmund Koch untuk merencanakan dan mengarahkan sebuah penelitian yang disubsidi oleh National Science Foundation. Studi ini melibatkan delapan puluh sarjana terkemuka dalam menilai fakta, teori, dan metode psikologi. Hasil dari usaha yang sangat luas ini kemudian diterbitkan dalam tujuh volume seri yang berjudul Psychology: Sebuah Studi tentang Ilmu Pengetahuan.1

Setelah memeriksa hasilnya, Koch menyimpulkan, « Saya pikir pada saat ini benar-benar dan akhirnya jelas bahwa psikologi tidak bisa menjadi ilmu yang koheren. »2 (Huruf miring). Dia lebih lanjut menyatakan bahwa kegiatan seperti persepsi, motivasi, psikologi sosial, psikopatologi, dan kreativitas tidak dapat dengan tepat diberi label « ilmu pengetahuan. »3 (Huruf miring). »3 Dia menyarankan, « Sebagai awal dari kerendahan hati terapeutik, kita mungkin akan kembali menyebut psikologi dan berbicara sebagai pengganti studi psikologi. »4 (Huruf miring).

Sigmund Koch menggambarkan khayalan yang selama ini kita derita dalam berpikir tentang psikologi sebagai sebuah ilmu pengetahuan.

Harapan akan adanya ilmu psikologi menjadi tidak dapat dibedakan dari fakta ilmu psikologi. Seluruh sejarah psikologi selanjutnya dapat dilihat sebagai usaha ritualistik untuk meniru bentuk-bentuk sains untuk mempertahankan khayalan bahwa ia sudah menjadi sains.5 (Huruf miring).

Jika psikologi « tidak dapat menjadi ilmu yang koheren », begitu juga dengan psikoterapi, yang bertumpu pada dasar-dasar psikologis. Salah satu alasan mengapa psikoterapi tidak dapat disebut sebagai ilmu yang koheren adalah karena psikoterapi memperlakukan manusia yang tidak hanya unik, tetapi juga memiliki kehendak bebas. Selain itu, terapis dan pasien masing-masing memiliki keunikan tersendiri dan interaksi mereka memberikan dimensi variabilitas tambahan. Ketika seseorang menambahkan waktu dan keadaan yang berubah, tidak mengherankan jika hubungan terapeutik lolos dari ketelitian ilmu pengetahuan.

Dalam mengomentari keunikan manusia, Gordon Allport mengatakan bahwa « merupakan pernyataan yang benar secara universal, dan oleh karena itu merupakan sebuah hukum, bahwa pola-pola pribadi individualitas adalah unik. »6 Dalam mempertimbangkan dilema antara ilmu pengetahuan dan individualitas pribadi, ia menyatakan:

Manusia, apa pun dia, adalah sebuah organisasi yang konsisten secara internal dan unik dari proses-proses tubuh dan mental. Namun karena ia unik, ilmu pengetahuan menganggapnya memalukan. Ilmu pengetahuan, katanya, hanya berurusan dengan hukum-hukum yang luas, yang lebih disukai adalah hukum-hukum yang universal… Individualitas tidak dapat dipelajari dengan ilmu pengetahuan, tetapi hanya dengan sejarah, seni, atau biografi.7

Kita dapat menambahkan lebih lanjut, individu tidak hanya lolos dari rumus-rumus ilmu pengetahuan, tetapi bahkan menentang deskripsi sastra. Namun, jika kita harus memilih di antara keduanya, tampaknya sastra lebih mampu mengungkapkan manusia. Bahasa, bukan rumus, yang paling baik menggambarkan manusia. Bahasa dan sastra, bukan teori kepribadian dan psikoterapi, yang dapat menggambarkan manusia dengan lebih baik dan memberikan pandangan sekilas ke dalam jiwanya.

Prediksi

Salah satu kegagalan utama psikoterapi sebagai sebuah ilmu adalah dalam bidang prediksi. Dalam fisika dan kimia, kita dapat memprediksi apa yang akan terjadi dalam situasi tertentu. Kita bahkan dapat berbicara tentang probabilitas terjadinya peristiwa tertentu. Namun, dalam psikoterapi, sistemnya rusak pada tingkat prediksi. Kita tidak tahu mengapa beberapa orang menjadi lebih baik dan beberapa lebih buruk; kita bahkan tidak dapat memprediksi mana yang akan menjadi lebih baik dan mana yang akan memburuk.

Banyak penelitian tentang penilaian klinis dan pengambilan keputusan mengungkapkan bahwa para ahli memiliki kekurangan substansial dalam kemampuan memprediksi. Einhorn dan Hogarth menyatakan bahwa « jelas bahwa baik tingkat pelatihan dan pengalaman profesional maupun jumlah informasi yang tersedia bagi para klinisi tidak serta merta meningkatkan akurasi prediksi. »8 Hal yang mengejutkan dari semua ini, menurut para peneliti, adalah bahwa meskipun terdapat kekeliruan yang besar pada penilaian profesional, orang-orang tampaknya memiliki kepercayaan yang tak tergoyahkan terhadapnya.

Untuk menghindari masalah prediksi ini, beberapa orang menyebut psikoterapi sebagai ilmu pengetahuan pasca-diktat, bukan ilmu pengetahuan pra-diktat. Seorang psikolog mengakui, « Sejak zaman Freud, kita harus bergantung pada teori-teori pasca-diktekan-yaitu, kita telah menggunakan sistem teori kita untuk menjelaskan atau merasionalisasi apa yang telah terjadi sebelumnya. »9 Dengan demikian, para psikoterapis tidak dapat memprediksi masa depan kesehatan mental-emosional klien mereka dengan penuh keyakinan. Mereka hanya dapat melihat masa lalu seseorang dan menebak bagaimana dia bisa seperti itu. Psikoterapi bahkan tidak boleh diberi label post-diktat karena penjelasan perilaku dan hubungannya dengan masa lalu bersifat subjektif dan interpretatif, bukan objektif dan dapat diandalkan.

Apakah Penelitian Menjadikan Psikoterapi sebagai Ilmu Pengetahuan?

Kebingungan lebih lanjut mengenai psikoterapi dan ilmu pengetahuan berkaitan dengan penggunaan metode penelitian ilmiah untuk menyelidiki keberhasilan atau kegagalan suatu teori atau prosedur pengobatan. Beberapa orang beranggapan bahwa psikoterapi adalah sebuah ilmu pengetahuan karena adanya penelitian yang dilakukan di lapangan. Meskipun benar bahwa pencarian ulang menggunakan metode ilmiah, tidak berarti bahwa apa pun yang diselidiki adalah ilmiah. Banyak praktik yang tidak ilmiah dan bahkan dipertanyakan, seperti E.S.P., bioritme, pembacaan ujung jari, dan fenomena psikis ala Uri Geller, sedang diselidiki dengan prosedur penelitian ilmiah. Metode ilmiah telah digunakan untuk menyelidiki segala sesuatu mulai dari seni hingga Zen dan dari doa hingga politik. Kita tentu tidak akan menyebut semua hal tersebut sebagai « sains. »

Teori dan Fakta

Bertrand Russell pernah berkata, « Ilmu pengetahuan, sejak zaman Arab, memiliki dua fungsi: (1) memungkinkan kita untuk mengetahui berbagai hal, dan (2) memungkinkan kita untuk melakukan berbagai hal. »10

Bisakah psikoterapi memenuhi syarat sebagai sebuah ilmu pengetahuan dalam hal apa yang dilakukannya? Apakah psikoterapi memungkinkan kita untuk mengetahui dan melakukan? Jika kita menerjemahkan « mengetahui » menjadi fakta dan « melakukan » menjadi pengobatan, kita dapat menentukan status ilmiah psikoterapi. Efektivitas pengobatan psikoterapi telah dibahas di Bagian Satu. Apakah itu berhasil, seberapa baik cara kerjanya, dan seberapa besar kerugiannya masih menjadi pertanyaan. Sekarang mari kita lihat fakta dan teori psikoterapi.

Salah satu perbedaan utama antara psikoterapi dan ilmu pengetahuan adalah pengembangan dan dukungan teori masing-masing. Teori-teori ilmiah menyusun fakta-fakta yang dapat diamati, objektif, dan dapat diverifikasi ke dalam hubungan sebab-akibat.11 Teori-teori psikoterapi dan teori-teori kepribadian, di sisi lain, mengatur dan menyarankan hubungan sebab-akibat dari gagasan, wawasan, dan intuisi yang bersifat subyektif.

Pertanyaan tentang teori ilmiah dan pseudosaintifik ini menggelitik Karl Popper, yang dianggap sebagai salah satu pemikir paling berpengaruh di zaman kita. Ketika ia menyelidiki perbedaan antara teori-teori fisika, seperti teori gravitasi Newton dan teori relativitas Einstein, dan teori-teori tentang perilaku manusia, ia mulai merasa bahwa teori Freud tentang psikoanalisis dan teori Adler tentang psikologi individu tidak dapat benar-benar dianggap ilmiah.12

Meskipun teori-teori tersebut tampaknya dapat menjelaskan atau menafsirkan perilaku, namun teori-teori tersebut bergantung pada penafsiran subjektif. Bahkan klaim pengamatan klinis tidak dapat dianggap objektif atau ilmiah karena hanya merupakan interpretasi yang didasarkan pada teori-teori yang sudah diketahui oleh pengamat.13 Teori-teori ini bergantung pada konfirmasi daripada kemampuan pengujian. Jika seseorang mencari verifikasi atau konfirmasi, dia akan menemukannya dengan teori mana pun. Namun, jika dia mencoba untuk menguji sebuah teori, dia akan mencoba untuk menyangkalnya.

Popper berkata, « Setiap pengujian yang sesungguhnya terhadap suatu teori adalah upaya untuk memalsukannya, atau untuk menyangkalnya. »14 (Huruf miring). » Sebagai contoh, jika seseorang menguji coba mobil yang baru saja didesain, ia tidak hanya mengemudikan mobil tersebut di jalan yang mulus untuk memverifikasi apakah mobil tersebut berfungsi dengan baik atau tidak. Dia juga akan mengemudikannya dalam kondisi yang buruk dan mengujinya untuk melihat apa yang tidak berfungsi. Dia benar-benar akan mencoba menemukan apa, jika ada, yang salah dengan mobil tersebut, bukan hanya apa yang benar. Popper menyatakan, « Bukti yang mengukuhkan seharusnya tidak dianggap sebagai bukti kecuali jika bukti tersebut merupakan hasil dari pengujian teori yang sesungguhnya. »15 (Huruf miring).

Lebih jauh lagi, Popper percaya bahwa teori-teori yang dirumuskan oleh Freud dan Adler, « meskipun berpura-pura sebagai ilmu pengetahuan, pada kenyataannya lebih mirip dengan mitos-mitos primitif daripada ilmu pengetahuan; lebih mirip dengan astrologi daripada astronomi. »16

Ia juga mengatakan, « Teori-teori ini menggambarkan beberapa fakta, namun dengan cara seperti mitos. Teori-teori ini berisi saran-saran psikologis yang paling menarik, tetapi tidak dalam bentuk yang dapat diuji. »17

Jerome Frank juga menyebut psikoterapi sebagai mitos psikoterapi karena « mereka tidak dapat dibantah. »18

E. Fuller Torrey dalam bukunya The Mind Game tampaknya setuju dengan mengatakan, « Teknik-teknik yang digunakan oleh para psikiater Barat, dengan beberapa pengecualian, berada pada bidang ilmiah yang sama persis dengan teknik yang digunakan oleh para dukun. »19

Ide bahwa psikoterapis mengetahui banyak hal tentang perilaku manusia juga merupakan sebuah mitos. Sejujurnya, mereka hanya mengetahui sedikit dan telah membuktikan lebih sedikit lagi. Robert Rosenthal mengatakan, « Namun selama berabad-abad upaya yang dilakukan, tidak ada bukti yang meyakinkan untuk meyakinkan kita bahwa kita memahami perilaku manusia dengan sangat baik. »20

Penjelasan tentang perilaku manusia hampir seluruhnya merupakan teori yang tidak dapat diverifikasi berdasarkan introspeksi, interpretasi, dan imajinasi.

Manusia telah mengembangkan banyak teori subjektif dengan dukungan faktual yang sangat sedikit. Variasi dari teori-teori ini termasuk analitik, psikoanalitik, psikologis sosial, medan, konstitusional, diri, dan lain sebagainya. Di dalam teori-teori ini terdapat teori-teori lain tentang tema-tema seperti seksualitas kekanak-kanakan, ketidaksadaran, mimpi, dan motivasi. Orang mungkin berpikir bahwa teori-teori ini akan membentuk sebuah badan pengetahuan. Namun, teori-teori kepribadian dan teori-teori psikoterapi tidak cocok satu sama lain, karena mereka sering bertentangan satu sama lain baik dalam prinsip dan aplikasi, maupun dalam terminologi.

Sigmund Koch berpendapat bahwa psikologi bukanlah sebuah disiplin yang bersifat kumulatif atau progresif, di mana pengetahuan ditambahkan pada pengetahuan. Sebaliknya, apa yang ditemukan oleh satu generasi « biasanya mencabut hak-hak fiksi teoretis dari masa lalu. » Alih-alih menyempurnakan dan menentukan generalisasi yang lebih besar dari masa lalu, para psikolog justru sibuk menggantinya. Koch menyatakan, « Sepanjang sejarah psikologi sebagai ‘ilmu’, pengetahuan hard yang telah disimpan secara seragam bersifat negatif. »21 (Huruf miring.)

Para pencipta penjelasan-penjelasan teoretis ini telah menjadi tergila-gila dan sombong dengan skema-skema inovatif mereka seolah-olah teori-teori ini merupakan realitas, padahal, pada kenyataannya, setiap teori hanya merupakan impresi seseorang tentang realitas, yang telah diterima oleh orang lain. Teori-teori ini hanya merupakan gagasan dan keyakinan tentang realitas, bukan realitas itu sendiri. Teori-teori ini hanyalah pengandaian imajinatif, bukan fakta yang telah terbukti.

Mempelajari teori-teori tentang perilaku dan kepribadian manusia sangat berbeda dengan mengetahui fakta-fakta. Sudah terlalu lama kita meyakini bahwa teori-teori tersebut adalah faktual. Kita harus keluar dari jurang opini, kontradiksi, dan konsepsi yang belum terbukti. Kita harus berhenti berbicara tentang teori-teori ini seolah-olah mereka mewakili realitas dan, lebih buruk lagi, bertindak seolah-olah mereka benar. Kita harus menyadari bahwa ada banyak subjektivitas, sentimentalitas, takhayul, dan bahkan perdukunan di dalam istana pasir teoritis ini.

Ambillah teks apa pun tentang perilaku atau kepribadian atau psikoterapi dan periksalah untuk melihat seberapa banyak teori subjektif dan seberapa sedikit fakta objektifnya. Kemudian hapus semua halaman yang berisi teori-teori dan lihat apa yang tersisa. Dalam banyak kasus, hampir tidak ada yang tersisa. Kami tidak mengatakan bahwa teori-teori psikoterapi secara sengaja tidak jujur, menipu, atau tidak benar; kami hanya menunjukkan kesalahan umum dalam berpikir. Psikoterapi bukanlah ilmu yang koheren, tetapi sebuah disiplin yang didasarkan pada banyak teori dan sedikit fakta yang dapat diverifikasi.

Selain kebingungan antara teori dan fakta, perhatikan bahwa teori psikoterapi selalu mencakup tingkat perilaku manusia yang paling dalam dan mendalam, sementara fakta psikoterapi mengungkapkan hal yang paling dangkal. Fakta-fakta yang dapat diverifikasi tidak hanya sedikit dan jarang ditemukan; fakta-fakta tersebut hanya mencakup aspek-aspek yang paling jelas dari manusia. Seringkali mereka terdengar sedikit konyol. Sebagai contoh, sebuah fakta tentang perilaku manusia adalah seperti ini: manusia berkomunikasi satu sama lain melalui bahasa.

Semakin dalam seseorang menyelami jiwa manusia, semakin teoritis jadinya. Kemudian untuk menjelaskan tingkat yang lebih dalam ini, psikoterapis menggunakan banyak jargon dan metafora, bahasa dan simbol psikoterapi. Namun demikian, kita mungkin merasa nyaman dengan teori-teori kepribadian dan psikoterapi karena teori-teori tersebut tampaknya menjelaskan atau mengkategorikan perilaku. Namun, hanya karena kita merasa nyaman, bukan berarti teori-teori tersebut dapat diverifikasi melalui pengujian ilmiah yang objektif. Mungkin kita menyukai teori-teori tersebut karena mereka membantu kita mengatur sikap kita dan dengan mudah menjelaskan ciri-ciri perilaku dan tindakan.

Dihadapkan pada perilaku manusia tanpa kerangka acuan membuat seseorang merasa tidak aman. Jerome Frank menunjukkan, « Langkah pertama untuk mendapatkan kendali atas fenomena apa pun adalah dengan memberinya nama. »22

Juga, dia mengatakan bahwa kita « perlu menguasai beberapa kerangka kerja konseptual untuk memungkinkan kita … mempertahankan kepercayaan diri kita sendiri. »23

Kita membutuhkan nama; kita membutuhkan kata-kata dan pikiran. Kita membutuhkan Batu Rosetta untuk menguraikan simbol-simbol misterius dan tindakan jiwa manusia.

Tanpa hal tersebut kita merasa lemah, tidak efektif, dan tidak berdaya; namun dengan teori-teori psikoterapi kita merasakan stabilitas, arah, dan kekuatan. Kita menginginkan dan membutuhkan teori-teori untuk memenuhi kebutuhan untuk memahami dan memahami apa yang kita lihat dan alami; tanpa teori-teori tersebut kita merasa tidak berdaya. Oleh karena itu, manusia menciptakan dan memanipulasi simbol-simbol untuk keamanannya sendiri dan kemudian mempercayai dan bertindak berdasarkan simbol-simbol tersebut seolah-olah itu adalah kenyataan.

Namun, kita tidak punya alasan untuk merasa berkuasa hanya karena aspek-aspek perilaku manusia telah diberi nama, digambarkan, dan dikategorikan. Penamaan dan deskripsi perilaku manusia tidak serta merta membawa pengetahuan dan pemahaman. Ada jurang pemisah yang besar antara membicarakan perilaku manusia dan mengubahnya. Teori psikoterapi hanyalah sebuah kombinasi dari kata-kata yang subjektif namun terdengar ilmiah. Karl Menninger pernah berkata, « Tetapi skizofrenia bagi saya hanyalah sebuah kata dalam bahasa Yunani yang bagus yang digunakan oleh beberapa psikiater agar terdengar ilmiah dan membuat para kerabat terkesan. » 24

Banyak dari teori-teori ini memiliki kosakata yang kosong dan tidak jelas, yang tidak dapat dijelaskan dan didefinisikan. Namun, kita tergoda oleh sistem psikoterapi yang terdengar ilmiah yang terkadang hanya « sebuah cerita yang diceritakan oleh orang bodoh, penuh dengan suara dan amarah, yang tidak berarti apa-apa. » (Macbeth, Babak V, Adegan V)

12 – Model Medis dan Penyakit Mental

Sering kali orang merujuk pada apa yang disebut model medis untuk membenarkan penggunaan psikoterapi. Dalam menggunakan model medis, mereka beranggapan bahwa penyakit mental dapat dipikirkan dan dibicarakan dengan cara dan istilah yang sama dengan penyakit medis. Lagi pula, menurut mereka, keduanya disebut « penyakit ».

Dalam model medis, gejala fisik disebabkan oleh beberapa agen patogen. Sebagai contoh, demam dapat disebabkan oleh virus; hilangkan agen patogen dan Anda akan menghilangkan gejalanya. Atau, seseorang mungkin mengalami patah kaki; aturlah kakinya sesuai dengan teknik yang telah dipelajari dan kakinya akan sembuh. Kami yakin dengan model ini karena telah bekerja dengan baik dalam pengobatan penyakit fisik. Dengan mudahnya model ini dipindahkan dari dunia medis ke dunia psikoterapi, banyak orang yang percaya bahwa masalah mental sama dengan masalah fisik.

Penerapan model medis pada psikoterapi berasal dari hubungan antara psikiatri dan kedokteran. Karena psikiater adalah dokter medis dan karena psikiatri adalah spesialisasi medis, maka model medis diterapkan pada psikiatri seperti halnya pada kedokteran. Lebih jauh lagi, psikiatri dibungkus dengan hiasan medis seperti kantor di klinik medis, rawat inap pasien, layanan diagnostik, resep obat, dan perawatan terapeutik. Kata terapi sendiri menyiratkan perawatan medis. Perluasan lebih lanjut dari penggunaan model medis ke semua psikoterapi menjadi mudah setelah itu.

Praktik kedokteran berurusan dengan aspek fisik dan biologis seseorang; psikoterapi berurusan dengan aspek sosial, mental, dan emosional. Jika dokter medis berusaha untuk menyembuhkan tubuh, psikoterapis berusaha untuk meringankan atau menyembuhkan penderitaan emosional, mental, dan bahkan spiritual serta membangun pola perilaku sosial yang baru. Terlepas dari perbedaan tersebut, model medis terus digunakan untuk mendukung kegiatan psikoterapis.

Selain itu, model medis mendukung gagasan bahwa seseorang dengan masalah sosial atau mental adalah sakit. Dan dengan penuh simpati kita memberi label orang sakit jiwa dan kita mengkategorikan semua masalah mental di bawah istilah kunci penyakit jiwa. Thomas Szasz menjelaskannya sebagai berikut:

Jika sekarang kita mengklasifikasikan bentuk-bentuk perilaku pribadi tertentu sebagai penyakit, hal ini dikarenakan kebanyakan orang percaya bahwa cara terbaik untuk menanganinya adalah dengan menanggapinya seolah-olah itu adalah penyakit medis

25

Orang percaya hal ini karena mereka telah dipengaruhi oleh model medis dan bingung dengan terminologi. Mereka berpikir bahwa jika seseorang dapat memiliki tubuh yang sakit, maka ia juga dapat memiliki pikiran yang sakit. Tetapi, apakah pikiran adalah bagian dari tubuh? Atau bisakah kita menyamakan pikiran dengan tubuh? Para penulis The Madness Establishment mengatakan, « Tidak seperti banyak penyakit medis yang memiliki etiologi yang dapat diverifikasi secara ilmiah dan metode pengobatan yang diresepkan, sebagian besar ‘penyakit mental’ tidak memiliki penyebab yang ditetapkan secara ilmiah atau pengobatan yang terbukti ampuh. »26 Penyakit mental tidak memiliki penyebab yang ditetapkan secara ilmiah atau pengobatan yang terbukti ampuh.

Psikoterapi berurusan dengan pikiran, emosi, dan perilaku, tetapi tidak dengan otak itu sendiri. Psikoterapi tidak berurusan dengan biologi otak, tetapi dengan psikologi pikiran dan perilaku sosial individu. Dalam dunia kedokteran kita memahami apa itu tubuh yang sakit, tetapi apa paralelnya dalam psikoterapi? Jelas bahwa dalam psikoterapi, penyakit mental tidak berarti penyakit otak. Jika penyakit otak yang dimaksud, orang tersebut akan menjadi pasien medis, bukan pasien mental. Szasz dengan sangat tajam merujuk pada « penipu kejiwaan » yang « mendukung keinginan bersama yang dimiliki secara budaya untuk menyamakan dan mengacaukan otak dan pikiran, saraf dan kegelisahan. »27

Penting untuk memahami perbedaan ini untuk menghargai perbedaannya.

Asumsi bahwa penyakit medis dan penyakit mental adalah sama dibahas lebih lanjut oleh Szasz dalam bukunya The Myth of Mental Illness. Ia mengatakan:

Sudah menjadi kebiasaan untuk mendefinisikan psikiatri sebagai spesialisasi medis yang berkaitan dengan studi, diagnosis, dan pengobatan penyakit mental. Ini adalah definisi yang tidak berguna dan menyesatkan. Penyakit mental adalah mitos belaka.

Dia melanjutkan:

Saya berpendapat bahwa, saat ini, gagasan bahwa seseorang « memiliki penyakit mental » secara ilmiah melumpuhkan. Hal ini memberikan persetujuan profesional terhadap rasionalisasi yang populer-yaitu, bahwa masalah dalam hidup yang dialami dan diekspresikan dalam istilah yang disebut gejala kejiwaan pada dasarnya mirip dengan penyakit tubuh.28

Meskipun yang satu dapat diakibatkan oleh yang lain, penyakit medis dan penyakit mental tidaklah sama. Biologis dan psikologis tidak sama. Yang satu berkaitan dengan proses organik dan yang lainnya dengan pikiran dan kehidupan emosional. Kita seharusnya menolak kata penyakit setelah kata mental sejak awal.

Penggunaan model medis dalam psikoterapi tidak mengungkapkan kebenaran; sebaliknya, hal ini hanya menyamarkan psikoterapi dengan topeng terminologi medis dan pada akhirnya membingungkan semua orang. E. Fuller Torrey mengatakan:

… model medis dari perilaku manusia, ketika dibawa ke kesimpulan logisnya, tidak masuk akal dan tidak berfungsi. Model ini tidak menjawab pertanyaan-pertanyaan yang diajukan kepadanya, tidak memberikan pelayanan yang baik, dan mengarah pada arus absurditas yang layak untuk sirkus Romawi.29

Kesalahan dalam menerapkan terminologi medis pada kehidupan mental menyebabkan pemikiran dan respon yang salah. Kata medis sendiri mengandung arti pengobatan yang disarankan, karena jika kita berurusan dengan suatu penyakit, maka pengobatan medis akan tersirat. Oleh karena itu, setiap kali seseorang menyarankan agar Anda percaya pada psikoterapi karena Anda percaya pada pengobatan, ingatlah bahwa penyakit medis dan penyakit mental tidaklah sama.

13 – Kebingungan Diagnostik

Satu lagi bidang penyelidikan adalah diagnosis. Karena salah satu sifat dari sebuah ilmu adalah menyediakan sarana pengukuran yang valid, maka masuk akal untuk mengajukan pertanyaan berikut ini. Apakah teori dan teknik psikoterapi memungkinkan seseorang untuk secara akurat menentukan kondisi mental-emosional seseorang melalui tes diagnostik atau wawancara pribadi?

Pengujian Diagnostik

Sejumlah tes diagnostik telah dikembangkan dan digunakan oleh para psikoterapis. Banyak orang menganggap bahwa karena ini adalah tes, maka tes-tes tersebut bersifat ilmiah dan karenanya akurat. Namun, apakah tes-tes tersebut akurat dan apakah tes-tes tersebut memberikan kredibilitas pada psikoterapi sebagai sebuah ilmu pengetahuan? Kita cenderung menganggap tes sebagai instrumen objektif yang memberikan informasi yang benar tentang individu. Ini adalah generalisasi yang tidak berlaku untuk semua tes dan khususnya tidak berlaku untuk tes yang digunakan oleh psikoterapis.

Pertanyaan yang paling penting tentang tes adalah validitasnya. Validitas sebuah tes adalah integritasnya; yaitu, apakah tes tersebut mengukur apa yang dikatakannya mengukur atau apakah tes tersebut mengungkapkan apa yang diklaimnya untuk diungkapkan? Dalam bahasa yang sederhana, apakah tes tersebut melakukan apa yang dikatakannya? Apakah tes kecepatan mengetik benar-benar mengukur kecepatan mengetik seseorang? Apakah tes prestasi aritmatika mengukur prestasi seseorang dalam bidang aritmatika? Apakah tes kestabilan emosi benar-benar mengukur kestabilan tersebut?

Ketika kami mengukur berbagai tingkat perilaku dan kepribadian manusia dengan tes, kami menemukan bahwa semakin dangkal kualitas yang diukur, semakin tinggi integritas tes tersebut. Sebaliknya, semakin dalam kualitas yang diukur, semakin rendah integritasnya. Tes kinerja, seperti mengetik dan ketangkasan jari, memiliki tingkat integritas yang tinggi, sedangkan tes kepribadian memiliki tingkat integritas yang rendah. Aspek-aspek perilaku yang paling dangkal biasanya dapat diuji dengan cukup akurat, sedangkan -lapisan terdalam dari kepribadian kita tidak cocok untuk diuji‖.

Sayangnya, kita tampaknya menempatkan tes kinerja dan tes kepribadian dalam kategori yang sama dan memiliki kepercayaan diri pada keduanya. Karena kita telah mengikuti tes di sekolah dan telah dibiasakan untuk percaya bahwa tes adalah tes, maka kita tidak membedakannya sebagaimana mestinya. Beberapa tes dapat dipercaya, namun ada juga yang tidak. Ada kemungkinan besar integritas yang buruk pada tes kepribadian.

Psikoterapis sering kali mengandalkan tes kepribadian dalam mendiagnosis dan merawat klien mereka. Tes-tes ini disebut inventori kepribadian dan teknik proyektif. Teknik proyektif, seperti Rorschach dan Tes Apersepsi Tematik, menyajikan gambar visual atau gambar yang memiliki makna ambigu sehingga orang yang mengikuti tes memiliki berbagai kemungkinan respons subjektif, yang seharusnya dapat mengungkap jati dirinya.

Tes kepribadian rentan terhadap berbagai macam distorsi. Selain sifat subjektif dari tes itu sendiri, orang yang mengevaluasi jawaban mungkin secara tidak sengaja mempengaruhi penilaiannya dengan aspek-aspek kepribadiannya sendiri, bias, dan ide-ide yang sudah terbentuk sebelumnya tentang peserta tes. Evaluasinya mungkin didasarkan pada aspek sosial-keuangan, pendidikan, budaya, atau fisik daripada kondisi mental-emosional orang tersebut. Selain itu, kehalusan dalam interaksi antara penguji dan peserta ujian dapat mempengaruhi tanggapan. Bahkan, jenis kelamin pemeriksa telah terbukti mempengaruhi respons wanita yang telah mengikuti Rorschach.30

Satu eksperimen yang melibatkan penggunaan perangkat proyektif dilakukan di mana dokter yang berpengalaman diminta untuk membedakan respons dari beberapa jenis orang, termasuk penderita neurotik kecemasan, penderita skizofrenia paranoid, penderita depresi, dan penderita dungu dewasa. Menurut laporan Richard Stuart dalam Trick or Treatment: Bagaimana dan Kapan Psikoterapi Gagal, berikut ini

Para juri berhasil membedakan jawaban dari pasien dewasa yang dungu, namun hanya benar separuh dari waktu dengan pasien yang lain.31

Dengan demikian, selain integritas tes itu sendiri yang terkenal buruk, para psikoterapis dapat memperparah masalah melalui kesalahan interpretasi dan kesimpulan yang keliru.

Karena integritas yang buruk dan subjektivitas yang terlibat dalam mengevaluasi respons, kita harus melihat dengan kecurigaan dan memandang dengan ketidakpercayaan berbagai kesimpulan dan pernyataan yang muncul dari mulut para psikoterapis yang didasarkan pada penggunaan tes semacam itu. K.B. Little melaporkan bahwa, bahkan dalam kondisi terbaiknya, prediksi yang didasarkan pada penggunaan perangkat proyektif « sebagian besar hanya membuang-buang waktu. »32 Szasz memperingatkan:

Dalam lebih dari dua puluh tahun bekerja di bidang kejiwaan, saya tidak pernah mengenal seorang psikolog klinis yang melaporkan, berdasarkan tes proyektif, bahwa subjeknya adalah « orang yang normal dan sehat secara mental. » Meskipun beberapa penyihir mungkin selamat dari pencelupan, tidak ada « orang gila » yang selamat dari tes psikologis … tidak ada perilaku atau orang yang tidak dapat didiagnosis secara masuk akal oleh psikiater modern sebagai tidak normal atau sakit.33

Teknik proyektif yang paling terkenal dan paling diidolakan adalah tes noda tinta Rorschach. Tes ini telah digunakan selama lebih dari lima puluh tahun dan dikembangkan oleh Hermann Rorschach, seorang psikiater Swiss. Tes ini menyediakan sepuluh kartu, masing-masing dengan bercak tinta yang simetris secara bilateral. Lima dari kartu-kartu ini berwarna hitam dan putih, dan lima kartu lainnya berwarna. Pemeriksa menunjukkan kartu-kartu ini kepada seseorang dan memintanya untuk menggambarkan apa yang dilihatnya. Penguji kemudian mengevaluasi respons dari individu tersebut.

Simbol-simbol agama yang disebutkan selama tes Rorschach umumnya akan dinilai sebagai respons yang tidak normal. Dalam buku Interpretasi Rorschach: Teknik Lanjutan, penulis menyatakan:

Konten agama hampir tidak pernah ada dalam catatan normal. Kemunculannya dikaitkan dengan keprihatinan mendalam tentang masalah kebaikan dan kejahatan, keprihatinan yang, hampir selalu, merupakan layar untuk dan pemindahan rasa bersalah yang disebabkan oleh keasyikan seksual. Isi agama dapat digunakan untuk menyimpulkan masalah seksualitas yang kritis dan tidak terselesaikan [Respons] Respons [Agama] paling sering terjadi di antara penderita skizofrenia, terutama pasien dengan waham yang berkaitan dengan agama.34

Akan sangat menarik untuk mengetahui berapa banyak orang Kristen yang tidak menaruh curiga telah mengikuti tes Rorschach dan dengan demikian « diobati » untuk keasyikan seksual.

Semua orang tampaknya tahu tentang instrumen yang dianggap « ajaib » ini, tetapi hanya sedikit yang mempertanyakan nilainya. Selama pertengahan tahun 60-an, setidaknya satu juta orang per tahun mengikuti tes ini. Hal ini membutuhkan sekitar lima juta jam administrasi dan penilaian dengan biaya sekitar $25.000.000 per tahun.35 Meskipun telah terjadi sedikit penurunan, Rorschach terus diberikan sekitar satu juta kali per tahun dan dengan adanya inflasi, total biaya yang dikeluarkan tidak diragukan lagi lebih tinggi dibandingkan pada tahun 60-an.36 Meskipun para psikoterapis mengetahui adanya penelitian yang mengungkap buruknya integritas dari tes ini, mereka tetap menggunakannya dengan harapan dapat menemukan paling tidak satu petunjuk yang tersembunyi mengenai makna dari diri seseorang. Namun, apa yang sebenarnya mereka temukan? Apakah mereka menemukan harta karun atau apakah harta karun itu sulit dipahami seperti pot emas? Dalam klaimnya untuk mengukur atau setidaknya mengungkapkan tingkat kepribadian terdalam, Rorschach bahkan tidak memberikan kita kemampuan untuk membedakan emas palsu dengan yang asli.

Arthur Jensen meringkas status tes Rorschach dalam Buku Tahunan Pengukuran Mental.

Terus terang, konsensus penilaian yang memenuhi syarat adalah bahwa Rorschach adalah tes yang sangat buruk dan tidak memiliki nilai praktis untuk tujuan apa pun yang direkomendasikan oleh para pemujanya

37

Tes Rorschach dan tes kepribadian lain yang berintegritas buruk telah digunakan terlalu lama. Namun, masih butuh waktu yang lebih lama lagi sebelum tes-tes tersebut ditinggalkan. Selama grafik astrologi, kalender bioritmik, dan mantra tetap populer, Rorschach dan tes-tes serupa akan tetap memiliki daya tarik mistiknya.

Wawancara Diagnostik

Pengujian diagnostik memiliki validitas yang rendah karena sifat tes yang subyektif dan kemungkinan salah tafsir oleh pemeriksa. Wawancara pribadi juga memiliki validitas yang rendah karena alasan yang sama. Wawancara diagnostik rentan terhadap berbagai kemungkinan miskomunikasi, gagasan yang sudah terbentuk sebelumnya, dan respons yang terdistorsi atau sadar diri terhadap situasi yang dibuat-buat.

Diagnosis psikoterapi pada umumnya merupakan hasil akhir dari sebuah proses yang disebut dengan penilaian klinis, dan seringkali hanya satu orang yang membuat penilaian tersebut. Namun, seorang terapis dapat melihat seorang individu tertentu sebagai individu yang relatif sehat dan dapat menyesuaikan diri dengan baik, sementara terapis lain dapat melihat orang yang sama sebagai orang yang sangat terganggu.38 Seorang klien yang mencari pertolongan juga dapat memberikan respon yang sama sekali berbeda terhadap beberapa pewawancara, tergantung pada kepribadian masing-masing. Lebih jauh lagi, tidak ada definisi yang disepakati untuk banyak istilah psikologis seperti stabilitas atau ketidakstabilan emosi dan normalitas atau ketidaknormalan. Dengan demikian, pertanyaan tentang validitas hampir tidak ada artinya sejak awal.

Sifat subjektif dari diagnosa melalui wawancara melibatkan karakteristik tertentu dari klien dan pewawancara. Karena wawancara adalah proses interpersonal, karakteristik klien yang tidak relevan dapat mempengaruhi penilaian akhir. Beberapa faktor yang ditemukan dapat mendistorsi evaluasi adalah: status sosial ekonomi klien, dengan orang dari kelas bawah lebih mungkin didiagnosis mengalami gangguan berat daripada orang dari kelas menengah; kesamaan kepribadian antara klien dan pewawancara; sikap klien terhadap wawancara dan psikoterapis; karakteristik fisik klien; ketegangan saat diwawancarai; dan suasana hati klien pada hari itu.

Karakteristik individu dari pewawancara juga dapat mendistorsi diagnosis akhir dengan cara-cara berikut. Setiap pewawancara memiliki ekspektasi tertentu mengenai jawaban dan terkadang dengan cara yang sangat halus dan tidak disengaja akan memunculkan jawaban tertentu terhadap pertanyaannya. Pewawancara dapat mengajukan pertanyaan-pertanyaan yang mengarahkan terkait dengan orientasi teoritis dan minat mereka sendiri dan dapat mengarahkan seluruh wawancara ke arah ini, sehingga kehilangan banyak tanggapan yang menyeimbangkan. Bahkan jika mereka berhati-hati untuk menghindari pertanyaan-pertanyaan yang mengarahkan, mereka tetap dapat menafsirkan setiap jawaban sesuai dengan bias teori mereka sendiri.

Kesalahan lain dapat berasal dari pengamatan yang tidak akurat, penalaran yang buruk, bias pribadi, kesalahan penafsiran perilaku, kemiripan yang tampak di antara klien, dan bahkan suasana hati, kesehatan mental, dan kondisi fisik pewawancara saat ini.

40

Dengan berbagai macam gangguan yang mungkin terjadi dan yang diperlukan, sungguh menakjubkan bahwa psikoterapis dapat merasa sangat percaya diri dengan diagnosis mereka. Dan juga mengagumkan bahwa masyarakat begitu mudah menerima label yang mengikuti diagnosis. Label-label seperti manik-depresif, skizofrenia, psikotik, dan neurotik sangat mempengaruhi kehidupan mereka yang telah dicap sakit jiwa.

Sejumlah penelitian telah dilakukan di mana klien telah diwawancarai dan didiagnosis oleh para profesional dan non-profesional. Dari empat belas penelitian yang membandingkan akurasi diagnosis psikolog dan non-psikolog, enam penelitian menunjukkan tidak ada perbedaan dalam hal akurasi di antara kedua kelompok tersebut. Lima penelitian menunjukkan keandalan yang lebih besar dalam evaluasi psikolog, tetapi tiga penelitian mengungkapkan bahwa non-psikolog lebih baik dalam mendiagnosis.41 Penelitian lain menunjukkan bahwa ilmuwan fisika mengungguli psikolog dalam membuat diagnosis psikoterapi dan penelitian lain menunjukkan bahwa ibu rumah tangga Protestan mengungguli para profesional.42 Penelitian lain menunjukkan bahwa ibu rumah tangga Protestan lebih baik dalam membuat diagnosis psikoterapi.43 Penelitian lain menunjukkan bahwa ibu rumah tangga Protestan lebih baik dalam membuat diagnosis psikoterapi.

Membedakan yang Waras dari yang Tidak Waras

Jika psikoterapi adalah sebuah ilmu pengetahuan, maka akan ada cara yang dapat diandalkan, obyektif dan akurat untuk setidaknya membedakan orang yang waras dan tidak waras. David Rosenhan dari Stanford University melakukan eksperimen yang unik dan menarik terkait pertanyaan ini. Dalam eksperimen tersebut, delapan sukarelawan waras, termasuk Rosenhan, tiga psikolog, satu dokter anak, satu ibu rumah tangga, dan seorang pelukis, masuk ke dua belas rumah sakit jiwa dengan cara mengeluh bahwa mereka mendengar suara-suara.

Selain dari gejala palsu yang terbatas, nama samaran, dan pekerjaan fiktif dari pihak mereka yang pekerjaannya mungkin menarik perhatian, para sukarelawan menampilkan diri mereka dengan jujur. Hubungan keluarga, pekerjaan, dan sekolah yang sebenarnya diceritakan, dan perasaan positif maupun negatif dijelaskan. Dengan demikian, selain dari sedikit identitas yang ditutup-tutupi dan gejala-gejala awal yang palsu, para pasien semu berperilaku dan menceritakan diri mereka apa adanya. Faktanya, tergantung pada masing-masing sukarelawan untuk meyakinkan staf bahwa ia cukup waras untuk dibebaskan; dengan demikian mereka sangat termotivasi untuk menunjukkan perilaku teladan agar dapat dipulangkan sesegera mungkin.43

Meskipun laporan staf tentang pasien palsu termasuk pernyataan seperti « ramah, » « kooperatif, » dan « tidak menunjukkan indikasi abnormal, » staf rumah sakit, termasuk psikiater, perawat, dan petugas, secara seragam gagal mendeteksi kewarasan di antara pasien palsu, yang bertindak dan berbicara secara normal. Di sisi lain, beberapa pasien yang asli justru terlihat mencurigakan. Rosenhan melaporkan bahwa ketika mereka awalnya membuat catatan yang akurat, 35 dari 118 pasien mengutarakan kecurigaan mereka. Mereka bahkan mengatakan bahwa pasien-pasien palsu itu adalah wartawan atau profesor yang sedang melakukan investigasi di rumah sakit tersebut.44

Sebaliknya, staf rumah sakit melihat pasien melalui label diagnosis awal sehingga semua tindakan dan perkataan selanjutnya dilihat dalam konteks gambaran konseptual yang terdistorsi tersebut. Para pasien semu menulis pengamatan harian tentang kegiatan di rumah sakit. Pada awalnya mereka melakukannya secara rahasia. Kemudian, karena sudah jelas bahwa tidak ada staf yang mencurigai, mereka menulis catatan mereka secara terbuka. Para staf hanya menganggap pencatatan tersebut sebagai bagian dari perilaku mereka yang terganggu, gejala delusi atau perilaku kompulsif. Tindakan normal lainnya terkadang disalahpahami dalam hal diagnosis awal. Ketika seorang perawat melihat seorang sukarelawan mondar-mandir di lorong-lorong, ia bertanya apakah ia merasa gelisah; keluhannya adalah bahwa ia bosan.45

Selain tidak mengakui kewarasan mereka saat masuk dan selama masa rawat inap, para staf juga tidak mengakui kewarasan mereka saat mereka dipulangkan. Di sebelas dari dua belas rumah sakit, pasien pseudo dirawat dengan diagnosis skizofrenia dan kemudian dipulangkan dengan diagnosis skizofrenia « dalam masa remisi ». Pada kasus kedua belas, diagnosisnya adalah psikosis manik-depresif baik pada saat masuk maupun keluar rumah sakit.46 Orang mungkin memaklumi kekeliruan besar di rumah sakit di bawah rata-rata, tetapi Rosenhan meyakinkan kita bahwa tiga dari dua belas rumah sakit tersebut berada di peringkat teratas dan memiliki program residensi yang disetujui AMA.47 Di antara kedua belas rumah sakit tersebut, tiga rumah sakit memiliki program residensi yang disetujui AMA.47

Rosenhan berpendapat bahwa mungkin salah satu alasan mengapa para psikiater dan perawat gagal mendeteksi kewarasan adalah karena kehati-hatian. Mungkin mereka lebih takut salah mendiagnosis ke arah kewarasan daripada ke arah kegilaan. Oleh karena itu, dia memutuskan untuk melakukan eksperimen lanjutan dengan cara yang terbalik. Dia memilih sebuah rumah sakit penelitian dan pendidikan di mana para stafnya sudah terbiasa dengan hasil penelitian sebelumnya dan telah membual bahwa mereka akan mendeteksi pasien-pasien semu jika mereka berada di sana.

Rosenhan memberi tahu rumah sakit bahwa ia akan mengirimkan satu atau lebih pasien palsu selama tiga bulan ke depan. Para staf sepakat untuk menilai semua pasien baru dengan skala 10 poin untuk menentukan apakah mereka palsu atau tidak. Dari 193 pasien yang dirawat untuk perawatan psikiatri selama periode waktu tersebut, 41 pasien diberi label palsu oleh setidaknya satu anggota staf, 23 pasien dianggap mencurigakan oleh setidaknya satu psikiater, dan 19 pasien diberi label « mencurigakan » oleh psikiater dan satu anggota staf lainnya. Pada akhir diagnosa dan evaluasi, Rosenhan mengungkapkan bahwa dia tidak mengirim pasien palsu ke rumah sakit tersebut.48 Pada akhir diagnosa dan evaluasi, Rosenhan mengungkapkan bahwa dia tidak mengirim pasien palsu ke rumah sakit tersebut.48

Rosenhan menyimpulkan dari kedua penelitian ini, « … proses diagnostik apa pun yang begitu mudahnya menghasilkan kesalahan besar seperti ini tidak dapat menjadi proses yang sangat dapat diandalkan. »49

Selain itu, ia mengakui, « Kita sekarang tahu bahwa kita tidak dapat membedakan kegilaan dari kewarasan. »50 Michael Taylor dan Richard Abrams mengevaluasi 620 orang yang dirawat di unit kejiwaan rumah sakit universitas negeri dan menemukan bahwa kesalahan diagnosa kejiwaan terjadi secara luas. Mereka melaporkan, « Sebanyak empat perlima dari mereka yang didiagnosis skizofrenia mungkin tidak menderita skizofrenia sama sekali. »51 Dalam banyak hal, penelitian ini memalukan dan mengganggu para psikoterapis, dan seharusnya membuat kita mempertanyakan seluruh sistem diagnosis serta pengobatan psikoterapi.

Tidak Bersalah Karena Alasan Kegilaan

Sejumlah masalah serius muncul dengan kesalahan diagnosis, salah satunya berkaitan dengan sistem pengadilan kita. Terkait dengan kegilaan kriminal, Rosenhan mengajukan pertanyaan ini:

Betapa banyak orang yang berpura-pura gila untuk menghindari konsekuensi kriminal dari perilaku mereka, dan, sebaliknya, berapa banyak orang yang lebih suka diadili daripada hidup tanpa henti di rumah sakit jiwa – tetapi secara keliru dikira menderita gangguan jiwa

52

Sistem peradilan kami mengizinkan pembelaan « tidak bersalah karena alasan kegilaan ». Alasan di balik pembelaan ini adalah bahwa orang yang mengalami gangguan jiwa tidak dapat dimintai pertanggungjawaban atas perilakunya. Beban pembuktian ada di pihak pembela, dan metode pembuktiannya adalah melalui diagnosis psikoterapi. Pengadilan mengakui psikiater dan psikolog klinis sebagai ahli profesional dalam hal ini. Asumsi pengadilan adalah bahwa ahli profesional dapat membedakan orang waras dan tidak waras. Asumsi ini berlaku baik di dalam maupun di luar ruang sidang.

Mengenai sistem yang tidak masuk akal yang membiarkan orang lolos dari pembunuhan, psikiater Abraham Halpern mengatakan, « Saya prihatin terhadap masyarakat, tetapi saya harus mengakui bahwa saya juga prihatin terhadap profesi saya, dengan psikiatri yang menjadi bahan tertawaan dari satu pantai ke pantai lainnya. »53

Jay Ziskin, seorang psikolog dari Universitas Negeri California, mengungkapkan keraguannya tentang validitas diagnosis dalam kasus-kasus kriminal:

Diagnosis psikiatri lebih sering salah daripada benar. Bahkan lebih besar kemungkinannya untuk salah ketika mencoba menilai kondisi mental pada beberapa waktu sebelum pemeriksaan.54

Sejauh ini kita telah melihat bahwa diagnosis psikoterapi merupakan bencana baik dalam hal integritas tes yang buruk maupun kesalahan diagnosis oleh para profesional. Jika kita menerapkan kesimpulan ini ke pengadilan, sangat menakutkan untuk memikirkan berapa banyak pengakuan gila yang telah divalidasi oleh psikoterapis dan berapa banyak lagi yang belum divalidasi. Yang juga menakutkan adalah kelemahan sistem yang dipercaya oleh pengadilan untuk membedakan orang waras dan tidak waras, namun gagal melakukannya.

Setelah mempelajari sekelompok 240 orang yang telah dinyatakan gila oleh pengadilan, para penulis The Criminal Personality55 merasa bahwa, dari semua orang ini, hanya sekitar tiga persen yang secara mental terlalu terganggu untuk bertanggung jawab atas tindakan mereka. Sisanya melakukan kejahatan mereka karena pilihan yang disengaja. Kemudian, ketika mereka terlihat akan dihukum, mereka berpura-pura sakit jiwa.

Setelah enam belas tahun penelitian, para penulis menyatakan, « Penjahat melakukan yang terbaik untuk meyakinkan orang lain tentang kegilaannya. Begitu dia berhasil melakukannya dan dimasukkan ke rumah sakit jiwa, dia berusaha menunjukkan kepada orang lain bahwa dia tidak lagi sakit. »56

Mereka menemukan bahwa sejumlah orang ini sebenarnya telah mempelajari psikologi dan implikasi hukumnya untuk menjadi ahli dalam menghasilkan gejala yang tepat pada waktu yang tepat. Dalam mengulas pengamatan ini di Psychology Today, Michael Serrill melaporkan, « Bahkan para pengkritik mereka yang paling keras sekalipun tidak mempertanyakan pernyataan Yochelson dan Samenow bahwa subjek mereka tidak sakit jiwa, atau setidaknya tidak sakit jiwa seperti yang dikatakan pada awalnya. » 57

Kesimpulan

Psikoterapi adalah sebuah sistem yang tidak hanya salah mendiagnosis di pengadilan di bawah sumpah, tetapi juga di depan umum dan tanpa hukuman. Ada banyak sekali kesalahan diagnosis dan penganiayaan dalam psikoterapi. Di mana seharusnya ada kekhawatiran, di situ ada keyakinan. Namun demikian, baik diagnosis maupun pengobatan saat ini diserang lebih banyak daripada sebelumnya dan oleh lebih banyak orang terkemuka daripada sebelumnya sejak psikoterapi menguasai jiwa publik. Salah satu kelompok peneliti mengatakan, « Sayangnya, para psikoterapis sendiri sering kali menjadi sasaran ‘serangan’ terhadap psikoterapi dengan klaim-klaim yang berlebihan dan tidak berdasar mengenai penerapan dan potensinya. »58

Alih-alih mengenali kekeliruan psikoterapi, kita telah memujinya sebagai ilmu pengetahuan dan mempercayai kesimpulan, teori, dan metode diagnosisnya. Meskipun mengaku sebagai ilmu pengetahuan dan meskipun berusaha menyelaraskan diri dengan dunia medis dan menerapkan model medis, namun tidak memiliki objektivitas dan kemampuan untuk diuji. Meskipun mengklaim untuk memberikan pengetahuan tentang kondisi manusia, psikoterapi hanya mengungkapkan sedikit fakta yang nyata dan mengisi kekosongan dengan sekumpulan teori. Psikoterapi secara konsisten gagal membedakan berbagai gangguan kepribadian melalui diagnosis. Lebih jauh lagi, psikoterapi juga selalu gagal membedakan antara orang waras dan gila. Psikoterapi bukanlah ilmu yang koheren baik dalam prinsip maupun dalam teori, diagnosis, atau pengobatan.

Bagian Empat: Sungai yang Tercemar

14 – Empat Aliran Psikoterapi

Dari Kitab Kejadian hingga Wahyu, air yang mengalir melambangkan pembersihan, penyembuhan, dan kehidupan. Empat sungai yang murni dan memberi kehidupan mengalir dari Taman Eden. Air kehidupan mengalir keluar dari gunung batu untuk menopang anak-anak Israel di padang gurun. Yesus menawarkan air kehidupan kepada perempuan Samaria di sumur. Ia kemudian menyatakan kepada para pengikut-Nya, « Barangsiapa percaya kepada-Ku, seperti yang tertulis dalam Kitab Suci, dari dalam perutnya akan mengalir sungai-sungai air hidup » (Yohanes 7:38). Dalam kitab Wahyu, rasul Yohanes mencatat penglihatannya:

Dan ia menunjukkan kepadaku suatu sungai air kehidupan yang murni, yang jernih bagaikan kristal, yang keluar dari takhta Allah dan Anak Domba. (Wahyu 22:1)

Yesus berkata, « Barangsiapa haus, baiklah ia datang kepada-Ku dan minum » (Yohanes 7:37). Yesus tidak berbicara tentang kehausan secara harfiah, tetapi kehausan rohani, karena Dia tahu bahwa kehausan seperti itu hanya dapat dipuaskan dengan kehidupan rohani. Ketika Yesus memberikan kehidupan, Dia membawa pembersihan dan penyembuhan bagi jiwa, yang mencakup pikiran, kehendak, dan emosi.

Manusia setidaknya sama hausnya akan kehidupan dan kesehatan mental-emosional seperti yang pernah mereka alami. Namun, dalam pencarian mereka yang haus, mereka telah dituntun kepada empat aliran yang tercemar dan bukannya kepada Sungai Air Hidup. Empat aliran yang tercemar ini mewakili empat model atau aliran utama psikoterapi. Setelah menyajikan penjelasan singkat tentang masing-masing dari keempat aliran tersebut, kita akan membahas beberapa bentuk psikoterapi dan ide-ide yang dikandungnya.

Aliran pertama yang tercemar adalah model psikoanalisis, yang didasarkan pada karya Sigmund Freud. Ia percaya bahwa orang-orang yang minum dari Sungai Air Hidup itu sakit. Dia memutuskan untuk merancang aliran lain, yang menekankan pada faktor mental dari perilaku manusia dan menggambarkan individu yang didominasi oleh dorongan naluriah, dorongan biologis, serta keinginan dan motif yang tidak disadari. Dasar dari pandangan ini adalah keyakinan bahwa perilaku kita ditentukan pada usia yang sangat dini. Gagasan ini dikenal sebagai determinisme psikis, yang bertentangan dengan konsep kehendak bebas dalam Alkitab.

Aliran kedua yang tercemar adalah model behavioristik, yang juga menekankan determinisme daripada kehendak bebas dan tanggung jawab pribadi. Model ini mengatakan bahwa kebebasan memilih hanyalah ilusi. Model ini menolak studi introspektif tentang manusia dan menekankan pada perilaku eksternal dan perilaku yang dapat diamati. Alih-alih mengeksplorasi fenomena psikis dalam sebagai penyebab penjelasan, model ini berfokus pada hasil behavioristik luar. Sementara model psikoanalitik berbicara tentang determinisme psikis, model behavioristik mengusulkan determinisme biologis, genetik, dan lingkungan. Dua nama yang terkait dengan model ini adalah John Watson dan B. F. Skinner.

Aliran psikologi ketiga yang tercemar memberi kita model humanistik tentang manusia. Aliran ini lebih baru dan muncul sebagai « kekuatan ketiga » dalam psikologi pada tahun 1960-an di bawah kepemimpinan Gordon Allport, Abraham Maslow, dan Carl Rogers. Berlawanan dengan dua aliran pertama, model humanistik menganggap manusia sebagai makhluk yang bebas dan mengarahkan diri sendiri, bukan ditentukan. Satu tema pemersatu dari model ini adalah diri, yang melibatkan konsep diri, individualitas, pencarian nilai-nilai, pemenuhan pribadi, dan potensi pertumbuhan pribadi. Di permukaan kedengarannya bagus, tetapi fokusnya adalah pada diri sendiri dan bukan pada Tuhan; sumber pertumbuhan adalah diri sendiri dan bukan pada Sungai Air Hidup.

Aliran keempat dan yang paling baru adalah model eksistensial atau transpersonal manusia. Model ini, seperti model humanistik, menganggap manusia sebagai agen bebas yang bertanggung jawab atas hidupnya. Model ini menempatkan kepercayaan pada pengalaman batin individu untuk menghadapi masalah-masalah terdalamnya. Salah satu tema penting dari model eksistensial adalah kematian. Tema-tema seperti apa yang ada di balik kematian, makna kematian, dan tujuan serta nilai kehidupan dieksplorasi dalam aliran ini. Meskipun model eksistensial memberi kita pandangan religius tentang manusia, model ini mendorong individu untuk melepaskan diri dari pola-pola lama dan menciptakan nilai-nilainya sendiri, agamanya sendiri, dan tuhannya sendiri. Para psikoterapis eksistensial bersikap kritis terhadap siapa pun yang bergantung pada keyakinan agama atau otoritas di luar dirinya.1

Menarik bahwa psikoterapi membutuhkan waktu yang sangat lama untuk « menemukan » sifat religius manusia. Psikoterapi pada awalnya menganggap agama sebagai kelemahan atau kekurangan, di satu sisi, atau mitos, di sisi lain. Namun, hanya karena psikoterapi telah beralih ke sifat religius manusia, ini tidak berarti bahwa psikoterapi membuat orang kembali kepada Tuhan. Psikoterapi tidak mengarah kepada penyembahan kepada Tuhan Abraham, Ishak, dan Yakub, dan juga tidak mendorong kepercayaan kepada Alkitab sebagai Firman Tuhan yang diilhami.

Kita tidak membutuhkan psikoterapis aliran keempat yang baru dan berorientasi pada agama untuk memberi tahu kita tentang sifat religius manusia. Gereja telah mengetahuinya sepanjang waktu. Dan, kita khususnya tidak membutuhkan mereka karena mereka memiliki tuhan yang berbeda dan injil yang berbeda. Yang kita perlukan adalah datang ke Sungai Air Hidup dan belajar untuk meminum kekuatan hidup yang diberikan secara cuma-cuma oleh Sang Pencipta dan Pemelihara kita.

Dari keempat aliran yang tercemar tersebut mengalir lebih dari 200 pendekatan psikoterapi. Bukanlah tujuan kami untuk memeriksa semua sistem ini, melainkan untuk menggambarkan pendekatan-pendekatan yang representatif untuk memberikan gambaran menyeluruh mengenai psikoterapi yang dijual untuk meredakan gangguan mental-emosional. Selain itu, kami tidak berusaha untuk menempatkan psikoterapi berikut ini ke dalam satu aliran karena tumpang tindih sering terjadi.

Kami telah mengecualikan pendekatan psikoterapi behavioristik seperti modifikasi perilaku karena penekanannya pada aspek-aspek eksternal kepribadian. Namun, dengan tidak memasukkan pendekatan-pendekatan tersebut bukan berarti kami mendukungnya, melainkan hanya membatasi ruang lingkup buku ini pada bentuk-bentuk psikoterapi yang berkaitan dengan proses-proses psikis batin. Namun, kami dapat menyebutkan secara sepintas bahwa seorang penulis melaporkan, « Sebuah penelitian besar yang baru-baru ini dilakukan dengan cermat menemukan sedikit perbedaan hasil antara psikoterapi tradisional dan terapi perilaku. »2

15 – Psikoanalisis

Sigmund Freud adalah nama yang paling menonjol dalam semua psikoterapi. Dia telah mengembangkan serangkaian teori yang kompleks untuk menggambarkan kepribadian manusia dan mencoba memahami dan mengobati gangguan mental-emosional. Dasar dari teori-teori ini adalah apa yang Freud gambarkan sebagai bagian bawah sadar dari pikiran. Bagian bawah sadar dari jiwa adalah apa yang tersembunyi dari kita dan tidak terbuka untuk pengetahuan langsung kita. Analogi yang biasa digunakan adalah gunung es, dengan sebagian besar pikiran terendam dan tersembunyi.

Freud percaya bahwa bagian bawah sadar dari pikiran, bukan alam sadar, mempengaruhi semua pikiran dan tindakan seseorang. Bahkan, ia percaya bahwa alam bawah sadar tidak hanya memengaruhi, tetapi juga menentukan segala sesuatu yang dilakukan seseorang. Determinisme psikis seperti itu dianggap oleh Freud telah terbentuk di dalam ketidaksadaran selama lima tahun pertama kehidupan. Bukti yang dianggapnya sebagai keberadaan alam bawah sadar ditemukan dalam mimpi, fobia, dan selip lidah. Fobia adalah ketakutan yang tidak rasional, sedangkan selip lidah adalah mengatakan sesuatu yang tidak secara sadar ingin dikatakan.

Sejak Freud mengajukan doktrin ketidaksadaran dan teori-teori yang berkaitan dengannya, karyanya telah diterima dan dikagumi secara luas dan secara signifikan mempengaruhi penulisan dan pemikiran abad ini. Namun, konstelasi teori tentang jiwa manusia ini sebenarnya hanyalah sekumpulan fantasi seseorang. Teori-teori ini telah diangkat dari fantasi menjadi fakta, diterima sebagai kebenaran Injil, dan diterapkan pada hampir semua bidang usaha manusia. Mari kita ingat bahwa kita berurusan dengan opini yang belum terbukti, bukan fakta; dengan ide, bukan kenyataan.

Freud menemukan psikoanalisis sebagai metode untuk mengobati gangguan mental-emosional dan khususnya untuk menyelidiki bagian bawah sadar dari pikiran. Psikoanalisis telah mempengaruhi sebagian besar psikoterapi kontemporer dan merupakan salah satu sistem yang paling sakral. Psikoanalisis hanyalah salah satu dari sekian banyak nama merek, namun dianggap sebagai Cadillac-nya pengobatan dan dikenal sebagai sumber utama psikoterapi Barat.

Metode psikoanalisis seharusnya mengungkap ketidaksadaran melalui proses asosiasi bebas dan analisis mimpi. Dalam asosiasi bebas, yang merupakan aktivitas utama dalam psikoanalisis, pasien mengungkapkan kehidupan pikiran dan mimpinya. Melalui ritual verbalisasi dan deskripsi mimpi yang tidak terkendali ini, individu secara teoritis menyingkap ketidaksadarannya kepada analis, yang pada gilirannya diharapkan mendapatkan pemahaman mendalam ke dalam jiwa pasien.

Orang-orang terus menerus menunjukkan kepercayaan diri dan ketidaktahuan mereka tentang subjektivitas psikoanalisis dan bentuk psikoterapi lainnya dengan bertanya kepada terapis tentang arti mimpi mereka. Jawaban yang jujur untuk setiap pertanyaan yang berkaitan dengan arti mimpi adalah tidak ada yang benar-benar tahu. Dalam Alkitab, Yusuf mengakui bahwa ia tidak dapat menafsirkan mimpi, tetapi hanya Tuhan yang dapat menjelaskan arti mimpi. Hanya karena Freud dan banyak orang lain telah menawarkan penafsiran mimpi, bukan berarti ada keabsahan dari praktik ini.

Pada saat ini kita tidak tahu apa arti mimpi dan bagaimana mimpinya berasal. Teori-teori mimpi berkisar dari sebab-akibat oleh dorongan naluri hingga aktivitas elektrokimia belaka.3 Penipuan yang tidak menguntungkan adalah bahwa para analis sering memberikan interpretasi subyektif mereka sendiri terhadap mimpi seolah-olah mimpi itu adalah kebenaran obyektif. Dan melalui proses ini, lapisan subjektivitas lain ditambahkan ke dalam psikoterapi dan banyak orang semakin tertipu untuk mempercayai apa yang tidak benar.

Seperti hampir semua konsep psikoterapi, interpretasi dari asosiasi bebas adalah pendapat murni yang tidak tercemar dan tidak terbukti. Ini sebenarnya adalah jenis teori yang paling longgar yang didasarkan pada simbol-simbol yang diciptakan dan kesimpulan yang tidak jelas. Ini adalah kumpulan ide yang kabur, kabur, dan lembut yang tidak pernah terbukti tetapi disebarkan sebagai kebenaran. Ini adalah ekspedisi perburuan ke hal yang tidak diketahui. Untuk menunjukkan hal ini dan untuk menunjukkan polusi dalam aliran pemikiran psikoanalisis, mari kita periksa beberapa teori dasar Freud.

Landasan dari proses psikoanalisis adalah serangkaian teori yang berkisar pada ketidaksadaran. Di dalam teori ketidaksadaran terdapat teori seksualitas kekanak-kanakan dan di dalam labirin teori seksualitas kekanak-kanakan terdapat teori kompleks Oedipus. Oleh karena itu, untuk memahami apa sebenarnya psikoanalisis itu, setidaknya kita harus melihat sekilas tentang teori seksualitas kekanak-kanakan dan, khususnya, kompleks Oedipus. Tujuan kami dalam menjelaskan teori-teori ini bukanlah untuk mengejutkan atau mengejutkan, tetapi untuk mengungkapkan formulasi olok-olok yang menjadi dasar psikoanalisis dengan bangga berdiri.

Teori seksualitas kekanak-kanakan telah memikat pikiran banyak orang dan dengan mudah menggoda imajinasi. Kompleks Oedipus, teori di dalam teori, adalah sebuah tur nyata dari penalaran subjektif, terdistorsi, dan tidak jujur yang disajikan sebagai kebenaran. Hal ini melibatkan perasaan nafsu, pembunuhan, dan inses.

Menurut teori seksualitas kekanak-kanakan, beberapa tahun pertama kehidupan sangat menentukan semua yang terjadi setelahnya. Freud percaya bahwa selama lima atau enam tahun pertama kehidupan, setiap manusia di seluruh dunia dan sejak awal mula manusia dihadapkan pada tahap-tahap perkembangan tertentu. Kegagalan untuk berhasil melewati tahap-tahap ini atau mengalami trauma selama salah satu tahap ini seharusnya mengakibatkan kerusakan yang tidak dapat dijelaskan pada jiwa seseorang. Freud mengidentifikasi empat tahap tersebut sebagai tahap oral, anal, phallic, dan genital.

Dalam perkembangan normal, empat tahap seksualitas kekanak-kanakan mengikuti satu sama lain dan terjadi pada usia-usia tertentu. Tahap oral berlangsung dari lahir hingga delapan belas bulan; tahap anal dari delapan belas bulan hingga tiga tahun; tahap phallic dari tiga hingga lima atau enam tahun; dan tahap genital berlangsung hingga masa pubertas. Keempat tahap tersebut berkaitan dengan seksualitas, dan Freud mengaitkan karakteristik orang dewasa dan gangguan mental-emosional dengan pengalaman masa kanak-kanak dalam berbagai tahap tersebut. Tiga tahap pertama akan dipaparkan di sini, khususnya tahap phallic dengan kompleks Oedipus-nya.

Selama tahap perkembangan mulut, segala sesuatu berpusat di sekitar mulut dan aktivitasnya, yang terutama mengisap, menggigit, mengunyah, dan meludah. Freud mengaitkan semua ini dengan seksualitas dan membandingkan menghisap dengan hubungan seksual. Dia juga menganggap aktivitas kekanak-kanakan seperti mengisap jempol atau jari kaki sebagai bentuk awal dari masturbasi pada masa kanak-kanak.

Selama tahap anal, pusat perhatian bergeser ke ujung bawah saluran usus. Di sini sekali lagi aktivitas utama, yaitu buang air besar, terkait dengan seksualitas. Seperti halnya kenikmatan yang berhubungan dengan mengisap dan mengunyah, ada kenikmatan dalam tindakan mengeluarkan kotoran. Dan tindakan ini, menurut Freud, berhubungan dengan kenikmatan seksual.

Tahap perkembangan ketiga disebut tahap falik, dan pusat perhatiannya adalah organ genital. Pada tahap inilah kita melihat air yang gelap dan berlumpur dari aliran psikoanalisis Freud. Dalam tahap perkembangan ini, Freud mengidentifikasi apa yang disebutnya sebagai kompleks Oedipus. Dia menganggapnya sebagai salah satu penemuan terbesarnya karena dianggap dapat diterapkan secara universal pada manusia. Dia berkata, « Setiap pendatang baru di planet ini dihadapkan pada tugas untuk menguasai kompleks Oedipus; siapa pun yang gagal melakukannya akan menjadi korban neurosis. » 4 Setiap orang yang baru tiba di planet ini dihadapkan pada tugas untuk menguasai kompleks Oedipus; siapa pun yang gagal melakukannya akan menjadi korban neurosis.

Karena kompleks Oedipus merupakan interpretasi Freud terhadap drama Yunani berjudul Oedipus Rex karya Sophocles, mari kita telaah legenda ini dan melihat apa yang dilakukan Freud dengan drama tersebut. Drama ini dibuka dengan kerumunan orang yang mencari bantuan dari Oedipus, Raja Thebes, karena wabah penyakit misterius telah melanda negeri itu. Oedipus memberi tahu kerumunan orang bahwa dia telah mengirim Creon untuk meminta nasihat dari peramal di Delphi. Creon kembali dengan berita bahwa wabah penyakit akan mereda ketika pembunuh Laius, mantan Raja Thebes, telah ditemukan dan dibuang.

Saat kisah ini terungkap, kita mengetahui bahwa beberapa tahun sebelumnya peramal Delphi telah meramalkan bahwa setiap anak laki-laki yang lahir dari Raja Laius dari Thebes akan membunuhnya. Menanggapi ramalan tersebut, Laius mengambil anak laki-lakinya yang masih bayi, menusuk kakinya dengan paku, dan meninggalkannya di atas gunung untuk mati. Namun, anak itu tidak mati, melainkan ditemukan oleh seorang gembala yang menamainya Oedipus. Gembala tersebut kemudian membawa Oedipus kepada Raja dan Ratu Korintus yang tidak memiliki anak, yang kemudian membesarkan Oedipus sebagai anak mereka sendiri.

Ketika Oedipus menjadi seorang pemuda, dia kebetulan mencari informasi dari peramal di Delphi, yang meramalkan bahwa dia akan membunuh ayahnya sendiri dan menikahi ibunya. Karena ia mencintai satu-satunya orang tua yang ia kenal, ia memutuskan untuk tidak kembali ke rumah agar tidak melakukan tindakan menjijikkan tersebut. Sebaliknya, dia berbalik dan pergi ke arah lain. Ketika dia melakukan perjalanan di sepanjang jalan pegunungan yang sempit, sebuah kereta bertemu dengannya dari arah yang berlawanan. Karena keduanya tidak dapat berpapasan, pengendara kereta dengan kasar memerintahkan Oedipus untuk minggir. Oedipus menyingkir, namun ketika roda kereta menabrak kakinya, dia bereaksi dengan membunuh kusir dan penunggangnya. Meskipun Oedipus tidak mengenalinya, pengendara kereta itu adalah ayah kandungnya sendiri, Laius.

Kemudian, setelah tiba di Thebes, Oedipus memecahkan teka-teki Sphinx dan mendapatkan hadiah berupa tangan Ratu Jocasta yang baru saja menjanda. Tanpa menyadari bahwa wanita itu adalah ibunya, Oedipus pun menikahinya. Ketika kisah ini berakhir dan kebenaran dari hubungan tersebut diketahui, Jocasta menggantung dirinya sendiri dan Oedipus menusuk matanya sendiri dengan peniti dari pakaiannya dan menjadi buta hingga akhirnya dibuang ke tempat pembuangan.

Kisah ini adalah sebuah tragedi klasik dalam arti bahwa karakter utama membawa kehancurannya sendiri. Namun, tidak seperti analisis Freud,

Oedipus mencintai dan menghormati orang tua yang membesarkannya. Meskipun dia memang membunuh ayah kandungnya dan menikahi ibunya sendiri, dia melakukannya tanpa mengetahui bahwa dia adalah anak mereka. Freud memutarbalikkan legenda terkenal ini untuk menunjukkan ide luar biasa yang lebih merupakan kesaksian atas imajinasinya sendiri daripada kebenaran universal tentang umat manusia. Sekarang kita akan melihat bagaimana Freud mengubah Oedipus Rex menjadi Oedipus kompleks dan bagaimana ia memutarbalikkan sebuah legenda menjadi sebuah realitas yang seharusnya.

Freud memutarbalikkan legenda ini dengan menyatakan bahwa selama tahap perkembangan phallic setiap anak laki-laki berkeinginan untuk membunuh ayahnya dan melakukan hubungan seksual dengan ibunya, dan setiap anak perempuan berkeinginan untuk membunuh ibunya dan melakukan hubungan seksual dengan ayahnya. Freud mengaitkan keinginan-keinginan ini dengan semua anak berusia antara tiga dan enam tahun. Menurut teori ini, baik anak laki-laki maupun perempuan pada awalnya mencintai ibunya dan membenci ayahnya karena dia adalah saingan untuk mendapatkan perhatian ibunya. Gagasan ini bertahan dalam diri anak laki-laki sampai akhirnya, secara tidak sadar, ia menginginkan kematian atau ketidakhadiran ayahnya, yang ia anggap sebagai saingannya, dan ingin melakukan hubungan seksual dengan ibunya.

Namun, sistem ini berbeda untuk anak perempuan. Freud mengatakan bahwa selama perkembangan awal seorang anak perempuan, ia menemukan bahwa anak laki-laki memiliki organ seks yang menonjol, sementara ia hanya memiliki rongga. Menurut teori Freud, anak perempuan menganggap ibunya bertanggung jawab atas kondisinya, yang menyebabkan permusuhan. Oleh karena itu, ia mengalihkan cintanya dari ibunya kepada ayahnya karena ayahnya memiliki organ yang berharga, yang ingin ia bagi dengan sang ayah melalui hubungan seks.

Kegilaan itu belum selesai, karena Freud menggambarkan bagaimana permusuhan dan sensualitas ini diselesaikan. Dalam kisah Freud yang suram dan gila, penuh dengan fantasi dan rekayasa, anak laki-laki itu menyelesaikan kompleks Oedipus melalui ketakutan akan pengebirian. Anak laki-laki tersebut, menurut Freud, secara tidak sadar takut ayahnya akan memotong penisnya sebagai hukuman atas hasrat seksualnya terhadap ibunya. Ketakutan ini berhasil membawa anak laki-laki melewati tahap perkembangan ini dengan membuatnya menyerah atau mundur dari hasrat birahinya yang tidak disadari.

Sementara itu, sang gadis, takut ibunya akan melukai organ genitalnya karena hasrat seksualnya yang ditujukan kepada ayahnya. Namun, dalam skema liar Freud, si gadis merasa bahwa ia telah dikebiri dan dengan demikian akhirnya menginginkan organ seks pria. Kecemasan pengebirian perempuan menghasilkan apa yang disebut Freud sebagai « kecemburuan penis ». Menurut Freud, setiap wanita hanyalah seorang pria yang dimutilasi yang menyelesaikan kecemasan pengebiriannya dengan menginginkan organ seks pria.

Untuk lebih memperparah keyakinan Freud yang aneh, beberapa analis menerapkan konsep yang disebut « fellatio » dari tahap perkembangan oral. Fellatio, sebuah konsep analitik yang paling disucikan, secara harfiah berarti « menghisap ». Menurut para analis tersebut, seorang wanita mungkin sangat menginginkan organ seks pria sehingga dia ingin memilikinya dengan mulutnya. Menurut teori ini, seorang wanita dapat, karena kondisinya yang disebut dimutilasi, secara tidak sadar berkeinginan untuk memasukkan organ yang berharga ke dalam mulutnya untuk mengimbangi penis yang dia inginkan. Tidak ada pernyataan pelengkap yang dibuat tentang laki-laki dalam tahap perkembangan phallic. Kejanggalan dan chauvinisme ekstrim dari teori Freud semakin terdistorsi oleh para analis yang menggabungkan fellatio dengan kecemburuan penis. Konsep fellatio mungkin merupakan prisma yang dapat digunakan oleh psikiater untuk menganalisis pasien wanita yang tidak menaruh curiga.

Apakah Anda melihat bagaimana Freud membangun sistem superioritas genital untuk pria dan inferioritas genital untuk wanita? Ia tidak hanya menunjuk superioritas seksual pada laki-laki, tetapi ia juga menggambarkan perempuan sebagai sesuatu yang dimutilasi, dengan rongga dan bukannya organ yang menonjol dan kuat. Apakah Anda melihat apa yang dilakukan Freud terhadap separuh umat manusia? Terapi itu sendiri menekankan semacam seksualitas aneh yang hanya bisa berasal dari pikiran seorang chauvinis laki-laki. Tentu saja, pandangan Freud tentang manusia tidak sesuai dengan kisah penciptaan di mana « Allah menciptakan manusia itu menurut gambar-Nya, menurut gambar Allah diciptakan-Nya dia; laki-laki dan perempuan diciptakan-Nya mereka; dan Allah melihat segala sesuatu yang diciptakan-Nya itu, sungguh amat baik » (Kej. 1:27,31).

Freud kemudian mendalilkan bahwa jika kompleks Oedipus diselesaikan dengan baik, maka orang tua yang menyukai sesama jenis akan menjadi model bagi sang anak.

Namun, jika tetap tidak terselesaikan, hal ini dapat terus mempengaruhi perilaku selanjutnya melalui bagian bawah sadar pikiran. Mitos ini, yang diangkat ke tingkat realitas, seharusnya dapat menjelaskan gangguan mental-emosional tertentu. Seksualitas kekanak-kanakan dengan kompleks Oedipus-nya adalah tongkat ramalan psikoanalis. Ekspedisi perburuannya ke masa lalu psikis dilihat melalui lensa seksualitas kekanak-kanakan.

Dalam menjelajahi kemah psikoanalisis, kita telah sampai pada pelataran luar ketidaksadaran menuju pelataran dalam seksualitas kekanak-kanakan, dan akhirnya masuk ke dalam tempat suci psikoanalisis, yaitu kompleks Oedipus. Saat teori Freud diungkap, kita melihat nafsu, inses, kecemasan pengebirian, dan, bagi seorang wanita, kecemburuan terhadap penis. Dan Freud yakin bahwa semua ini secara psikologis ditentukan pada usia lima atau enam tahun. Dapatkah Anda memikirkan penjelasan yang lebih mengerikan, bengkok, dan bahkan setan untuk seksualitas manusia dan gangguan mental daripada teori sentral Freud tentang seksualitas kekanak-kanakan? Tanggapan Thomas Szasz adalah ini: « Dengan keahlian retorika dan kegigihannya, Freud berhasil mengubah mitos Athena menjadi kegilaan orang Austria. » Dia menyebutnya sebagai « transformasi Freud atas kisah Oedipus dari legenda menjadi kegilaan. »5

Melalui elemen drama Yunani, Freud telah meyakinkan dunia bahwa setiap anak dipenuhi dengan hasrat untuk melakukan inses dan pembunuhan, setiap anak menginginkan hubungan seksual dengan orang tua yang berbeda jenis kelamin, setiap anak secara tidak sadar menginginkan orang tua sesama jenisnya mati, dan setiap anak dihadapkan pada kecemasan pengebirian. Dia telah berhasil melakukan penipuannya pada umat manusia sehingga orang-orang yang cerdas tidak hanya mempercayai mitos itu sebagai kenyataan, tetapi juga terlibat dalam kegilaannya sebagai terapis atau pasien. Orang-orang terus berduyun-duyun ke sofa psikoanalisis sebagai domba-domba yang akan disembelih, banyak dari mereka yang tidak mengetahui apa yang ada di depan mata mereka. Dan kita terus mendengar bagaimana negara ini membutuhkan lebih banyak orang yang terlatih dalam bidang ini untuk membantu kita kembali ke kesehatan mental-emosional.6

Pengangkatan legenda ini dari mitos menjadi kebenaran seharusnya ditolak selamanya pada awalnya. Namun sebaliknya, interpretasi Freud yang aneh dan penerapannya yang universal diterima dengan penuh semangat sebagai kebenaran dan dielu-elukan sebagai sumber keselamatan psikologis bagi jiwa-jiwa yang bermasalah. Pikiran yang jatuh yang « menangkap seekor agas dan menelan seekor unta » terbuka lebar dan mempercayai sebuah kebohongan. Pikiran yang tidak dapat menggunakan iman yang cukup untuk percaya kepada Tuhan dan Juruselamat pribadi ini mengambil lompatan iman yang sangat besar dan dengan sepenuh hati menerima Injil keselamatan Freudian. Karena tidak dapat menerima « iman yang pernah disampaikan kepada orang-orang kudus, » pikiran yang jatuh ini mengkanonisasi Sigmund Freud, mempercayai dan memproklamirkan mimpinya yang mustahil, dan menyembah mimpi buruk yang menjijikkan!

Manusia kontemporer menolak konsep Alkitab tentang dosa universal, tetapi menerima doktrin fantasi masa kanak-kanak tentang inses dan pembunuhan. Dia menolak pemikiran tentang sifat kejatuhan manusia seperti yang dijelaskan dalam Alkitab, tetapi percaya pada alam bawah sadar yang kuat, yang dimotivasi oleh seksualitas kekanak-kanakan. Dia mempercayai mereka yang mengkhotbahkan bahwa kompleks Oedipus, kecemasan pengebirian, dan kecemburuan penis (untuk wanita) secara psikis menentukan seluruh kehidupan setiap individu.

Sekali lagi kita perlu mengingat bahwa panorama gagasan Freud hanyalah teori. Janganlah kita mencampuradukkan teori dan fakta. Janganlah kita mengacaukan realitas dengan penjelasan sesat dari seseorang tentangnya. Meskipun ada bagian dari pikiran kita yang tampaknya tidak dapat kita akses secara langsung, bukan berarti teori Freud tentang ketidaksadaran adalah benar. Dan meskipun ada kebenaran dalam gagasan bahwa semua bayi dimulai dengan hubungan intim dengan ibu mereka dan bahwa anak-anak mencontoh diri mereka sendiri setelah orang tua sesama jenis mereka, tidak berarti penjelasan Freud benar. O. Hobart Mowrer memperingatkan kita akan « kelemahan internal psikoanalisis, baik sebagai struktur formal maupun sebagai sebuah sistem praktik. » 7

Karena teori Freud bergantung pada ketidaksadaran yang tidak diketahui dan tidak terlihat, tidak ada cara untuk membuktikan atau menyangkal teori tersebut. Namun, dapat dikatakan bahwa saat ini terdapat lebih banyak kritik dan berkurangnya kepercayaan terhadap teori-teori Freud dibandingkan sebelumnya. Bahkan, Mowrer juga menyatakan dalam bukunya The Crisis in Psychiatry and Religion, « Hari ini kita dapat mengatakan, tanpa takut akan adanya kontradiksi, bahwa psikoanalisis tidak ‘sukses’, di negara ini atau negara lainnya. »8 (Huruf miring dari penulis).

E. Fuller Torrey dalam bukunya The Death of Psychiatry mengatakan, « Psikiatri sedang sekarat sekarang karena akhirnya telah mekar penuh dan, dengan demikian, ternyata tidak dapat bertahan. »9 E. Fuller Torrey dalam bukunya The Death of Psychiatry mengatakan, « Psikiatri sedang sekarat sekarang karena akhirnya telah mekar penuh dan, dengan demikian, ternyata tidak dapat bertahan.

Sejumlah penjelasan mengenai bagaimana dan mengapa Freud mengemukakan teori-teori yang tidak biasa seperti teori seksualitas kekanak-kanakan dan kompleks Oedipus telah dikemukakan. Banyak yang meyakini bahwa teori-teori tersebut merupakan hasil dari masa kecil Freud yang terdistorsi dan gangguan mental-emosional yang dialaminya. Dalam sebuah surat kepada seorang teman, tertanggal 15 Oktober 1897, Freud mengakui keterlibatan emosionalnya dengan ibu dan pengasuhnya dalam serangkaian kenangan dan mimpi yang mengalir.10 Kemudian dia mengumumkan, « Saya telah menemukan, dalam kasus saya sendiri juga, jatuh cinta pada ibu dan cemburu pada ayah, dan sekarang saya menganggapnya sebagai peristiwa universal pada masa kanak-kanak. »11 Freud menyebut kompleks Oedipus-nya sendiri sebagai suatu kondisi neurosis, « histeria saya sendiri. » 12

Teori Freud, dengan demikian, merupakan proyeksi dari penyimpangan seksualnya sendiri terhadap seluruh umat manusia. Dia memilih untuk membagikan neurosisnya kepada dunia sebagai suatu hal yang mutlak secara psikologis. Carl Jung, salah satu rekan terdekat Freud, melaporkan bahwa Freud pernah berkata kepadanya, « Jung, berjanjilah padaku untuk tidak pernah meninggalkan teori seksual, itu adalah hal yang paling penting dari semuanya. Kita harus menjadikannya sebuah dogma, sebuah benteng yang tak tergoyahkan. »13 Mowrer menggambarkan Freud sebagai « Peniup seruling yang memperdaya kita ke dalam kesalahpahaman dan praktik-praktik yang serius. »14 Dia telah menggiurkan pikiran, menggoda hati, dan memberikan kekeliruan pada manusia Barat. Inilah orang yang menyebut mereka yang percaya kepada Tuhan sebagai « orang sakit » dan kemudian menawarkan sebuah pandangan yang sakit tentang manusia, berdasarkan mitos yang menyimpang dan teori tentang bagian dari pikiran yang tidak pernah dilihat oleh siapa pun.

Determinisme Psikis

Di dalam teori ketidaksadaran tidak hanya terdapat teori seksualitas kekanak-kanakan, tetapi juga teori determinisme psikis. Menurut teori ini, kita menjadi seperti sekarang ini karena pengaruh alam bawah sadar terhadap seluruh kehidupan kita. Freud percaya bahwa « kita ‘dihidupi’ oleh kekuatan-kekuatan yang tidak diketahui dan tidak terkendali. »15 Kekuatan-kekuatan ini, menurut Freud, berada di alam bawah sadar dan mengendalikan kita dalam arti mempengaruhi semua yang kita lakukan. Dengan demikian, kita adalah boneka dari ketidaksadaran yang tidak diketahui dan tak terlihat, yang dibentuk oleh kekuatan-kekuatan ini selama enam tahun pertama kehidupan kita. Ketika kita berpindah dari satu tahap perkembangan psikoseksual ke tahap perkembangan lainnya, jiwa kita dibentuk oleh orang-orang di lingkungan kita dan terutama oleh orang tua kita.

Determinisme psikis menetapkan proses menyalahkan yang dimulai dari alam bawah sadar dan berakhir pada orang tua. Freud menghilangkan tanggung jawab seseorang atas perilakunya dengan mengajarkan bahwa setiap orang telah ditentukan sebelumnya oleh ketidaksadarannya, yang telah dibentuk oleh perlakuan yang diberikan oleh orangtuanya selama beberapa tahun pertama kehidupannya. Hasil dari perlakuan orang tua ini, menurut Freud, dapat berupa perilaku abnormal, yang ia gambarkan dengan kata-kata buruk seperti fiksasi oral, sadis, obsesif-kompulsif, dan kompleks Oedipus yang tidak terselesaikan.

Makna dari istilah-istilah psikoterapis ini tidaklah penting karena semua itu hanyalah teori. Semua itu hanyalah label hukuman yang digunakan untuk mengutuk dan menghancurkan individu tertentu. Selain itu, psikoterapis ini menyangkal tanggung jawab individu dan menjebloskannya ke dalam penjara yang nyaris tanpa pintu keluar, di mana psikoanalis memegang satu-satunya kunci yang seharusnya. Jika kerusakan psikis terjadi, satu-satunya jalan keluar adalah melalui ritual « penyihir id », psikoanalis, yang merupakan imam besar dan memiliki akses ke misteri tempat suci psikoanalisis, yang berisi kompleks Oedipus. Untuk diselamatkan dari kekacauan batin, jiwa-jiwa yang putus asa mencari dukun simbol, retorika, dan metafora ini.

Setiap teori dalam kerangka psikoanalisis hanya didasarkan pada teori lain hingga seseorang menemukan dirinya dalam labirin yang rumit dengan teori kecemasan pengebirian dan kecemburuan penis dalam teori Oedipus dalam teori seksualitas kekanak-kanakan dalam teori ketidaksadaran, dengan teori determinisme psikis yang melingkupi genangan air.

Teori-teori dalam teori yang terkait dengan teori adalah benang yang digunakan Freud, sang penenun ulung, untuk menenun jaring penipuan yang begitu rumit sehingga kita terjebak di dalamnya. Kita dibingungkan oleh kata-kata dan dibingungkan oleh bahasa. Kita tidak tahu bagaimana cara memverifikasi atau menyanggah sistem subjektivitas yang membingungkan dan mengutuk kita tanpa bukti. Hal ini mirip dengan menyekop asap.

Seluruh skema ketidaksadaran adalah fantasi di dalam fantasi dan kebohongan di dalam kebohongan. Ini adalah permainan Alice in Wonderland di mana seseorang dapat memberikan kata-kata dengan makna apa pun yang dipilihnya.

« Ketika saya menggunakan sebuah kata, » kata Humpty Dumpty, dengan nada agak mencemooh, « kata itu berarti sesuai dengan apa yang saya pilih – tidak lebih dan tidak kurang. »

« Pertanyaannya adalah, » kata Alice, « apakah Anda bisa membuat kata-kata memiliki banyak arti. » « Pertanyaannya adalah, » kata Humpty Dumpty, « yaitu menjadi penguasa-itu saja. » 16

Alkitab mengatakan dalam Amsal 22:6,

« Didiklah orang muda menurut jalan yang patut baginya, maka pada masa tuanya ia tidak akan menyimpang dari jalan itu. »

Alkitab sangat mendukung pengaruh dari pelatihan awal. Namun, ada perbedaan besar antara dipengaruhi dan ditentukan. Kita tidak terjebak dengan didikan awal kita jika kebetulan buruk, dan kita juga tidak dapat menjamin bahwa seseorang dengan didikan yang baik akan menjadi baik. Namun, kita telah diyakinkan oleh kekeliruan Freud bahwa jenis pelatihan awal tertentu dapat memperbaiki perilaku abnormal pada orang dewasa. Jadi, jika orang dewasa tidak dapat menyesuaikan diri dengan baik, kami menyimpulkan bahwa ia pasti memiliki pola asuh yang buruk di masa kecilnya.17

Victor dan Mildred Goertzel menyelidiki kekeliruan ini. Dalam buku mereka yang berjudul Cradles of Eminence, mereka melaporkan tentang lingkungan awal lebih dari empat ratus pria dan wanita terkemuka di abad ke-20 yang telah mengalami berbagai macam cobaan dan kesengsaraan selama masa kanak-kanak mereka.18 Sungguh mengherankan dan bahkan mengejutkan untuk menemukan hambatan-hambatan lingkungan yang telah diatasi oleh orang-orang yang seharusnya secara psikis telah ditentukan sebagai orang yang gagal menurut formula Freudian. Alih-alih dirugikan oleh keadaan awal yang tidak menguntungkan, mereka menjadi luar biasa dalam berbagai bidang usaha dan berkontribusi banyak bagi umat manusia. Apa yang mungkin merupakan kutukan lingkungan tampaknya bertindak sebagai katalisator untuk melahirkan kejeniusan dan kreativitas. Penelitian ini bukanlah sebuah argumen untuk pengasuhan yang buruk; ini adalah sebuah argumen untuk menentang determinisme psikis.

Seseorang tidak perlu terjebak dalam pola perilaku negatif yang terbentuk di tahun-tahun awal kehidupannya, karena Alkitab menawarkan cara hidup yang baru. Tanggalkanlah manusia lama, kenakanlah manusia baru. Yesus berkata kepada Nikodemus, « Kamu harus dilahirkan kembali, » dan di tempat lain Ia berkata bahwa anggur yang baru tidak dapat dimasukkan ke dalam kantong yang lama. Yesus menawarkan kehidupan baru dan awal yang baru. Seseorang yang telah dilahirkan kembali memiliki kapasitas rohani untuk mengalahkan cara-cara lama dan mengembangkan cara-cara baru melalui tindakan Roh Kudus, buah Roh, dan pengudusan orang percaya. Kita bertanya-tanya mengapa begitu banyak orang yang telah melepaskan pengharapan akan kekristenan karena keputusasaan dari determinisme psikis.

Gagasan determinisme psikoanalisis benar-benar bertentangan dengan doktrin Alkitab tentang kehendak bebas. Dari determinisme Freud, dapat disimpulkan bahwa seseorang tidak bertanggung jawab atas perilakunya. Lagi pula, jika perilakunya telah ditentukan sejak usia enam tahun oleh kekuatan-kekuatan yang tidak terlihat di alam bawah sadarnya, bagaimana mungkin ia dapat bertanggung jawab atas apa yang dilakukannya?

Alkitab mengajarkan bahwa manusia memiliki kehendak bebas dan bertanggung jawab atas tindakannya. Jika hal ini tidak benar, mengapa Allah memberi kita perintah untuk diikuti? Adalah suatu kebodohan jika kita memberikan perintah kepada orang-orang yang sudah diprogram untuk merespons dengan cara-cara yang sudah ditentukan. Lebih jauh lagi, jika manusia tidak bertanggung jawab atas perbuatannya, mengapa Allah menetapkan sistem hukuman untuk berbagai pelanggaran dalam Perjanjian Lama? Jika seseorang tidak bertanggung jawab, maka ia tidak dapat dimintai pertanggungjawaban dan oleh karena itu, ia tidak boleh dihukum. Akhirnya, jika manusia tidak bertanggung jawab atas apa yang dilakukannya, apakah arti dari pengampunan?

Paham determinisme psikis dengan kebebasan dari tanggung jawab yang menyertainya bertentangan dengan Firman Allah. Kita memiliki kehendak bebas dan Allah bertanggung jawab atas apa yang kita lakukan. Determinisme psikis telah menyebabkan kebangkrutan moral yang pada gilirannya menyebabkan kegagalan mental yang rumit. Manusia memiliki kehendak bebas. Dia dapat memilih untuk mengikuti hukum-hukum Tuhan dan mendapatkan keuntungan secara intelektual dan emosional dari hal tersebut. Kehendak bebas yang diberikan Tuhan kepada kita belum digantikan oleh determinisme yang tidak disadari.

Determinisme psikis mendukung kecenderungan alamiah dalam hati manusia untuk menyalahkan keadaan atau orang lain atas tindakan kita. Pola ini muncul di Taman Eden ketika Adam menyalahkan Hawa dan Hawa menyalahkan ular. Dalam mendukung kecenderungan alamiah untuk melemparkan kesalahan ke tempat lain, psikoanalisis memberikan penjelasan dan dasar pemikiran yang luas untuk perilaku menyimpang. Yang benar adalah bahwa mereka yang mengatakan bahwa mereka tidak memiliki kehendak bebas adalah berbohong, membodohi diri mereka sendiri, atau benar-benar menyerah pada kekeliruan psikoanalisis. Dengan menyangkal tanggung jawab yang terlibat dalam kehendak bebas, seseorang dapat melakukan apa yang dia inginkan; yaitu, dia dapat menggunakan kehendak bebasnya dengan kedok determinisme psikis.

Sebuah studi ekstensif mengenai kepribadian kriminal menyatakan bahwa penjahat melakukan kejahatan karena pilihan yang disengaja.19 Hal ini bertentangan dengan ide determinisme psikis dan apa yang biasa disebut sebagai pandangan psikoterapi modern yang cenderung menyalahkan lingkungan dan melepaskan tanggung jawab dari individu. Sebagian protes terhadap studi kepribadian kriminal terjadi karena mereka yang melakukan dan melaporkan studi tersebut menempatkan kesalahan atas perilaku yang salah kembali pada penjahat itu sendiri. Contoh dari tanggapan semacam ini adalah tanggapan dari Simon Dinitz, seorang sosiolog dari Negara Bagian Ohio. Dia mengatakan, « Mereka menempatkan kesalahan kembali pada individu dan pemikirannya yang kacau. Dan mereka bahkan tidak dapat memberikan penjelasan yang baik mengapa pemikirannya begitu kacau. »20

Tanggung jawab atas perilaku seseorang, kriminal atau tidak, bukanlah ide yang populer di banyak kalangan psikologis dan sosiologis.

Di sisi lain, ada beberapa orang yang percaya bahwa individu bahkan mungkin bertanggung jawab atas kegilaannya sendiri karena ia memilih kegilaan sebagai cara berperilaku. Jung menyebut gangguan mental tertentu sebagai bermain-main atau berpura-pura.21 William Glasser menjelaskan prosedur yang digunakan oleh G.L. Harrington, mantan gurunya. Menurut Glasser, Harrington mengatakan:

Rumah sakit adalah untuk orang gila. Setiap orang yang gila telah memutuskan pada suatu waktu untuk menjadi gila, telah memutuskan bagaimana dia akan bertindak ketika dia gila dan, ketika dia memutuskan untuk tidak menjadi gila, dia tidak akan menjadi gila. Dia akan membuat keputusan secara sadar seperti halnya Anda memutuskan apakah akan minum teh atau kopi untuk makan malam….22

Dengan demikian, ada beberapa orang yang percaya pada tanggung jawab individu sejauh seseorang bertanggung jawab untuk memilih kegilaannya sendiri.

Moralitas

Pandangan Freud tentang moralitas adalah bahwa gangguan psikologis terjadi karena campur tangan masyarakat terhadap kebutuhan biologis naluriah individu. Freud berkata, « … kita tidak mungkin memberikan dukungan kepada moralitas konvensional [yang] menuntut lebih banyak pengorbanan daripada yang sepadan. »23

Freud merasa bahwa gangguan mental-emosional disebabkan oleh individu yang terlalu keras terhadap dirinya sendiri dan bahkan mendorong orang untuk membebaskan diri dari hambatan-hambatan untuk memuaskan nalurinya. Freud berpendapat bahwa standar moral seseorang terlalu tinggi dan kinerjanya terlalu baik. Oleh karena itu, ia berusaha untuk menetralkan hati nurani orang tersebut.

Akibatnya, sikap moral Freud adalah sikap permisif terhadap tindakan dan pengekangan individu. Secara khusus, ia merasa bahwa percabulan bebas akan menjadi obat pencegahan dan psikoprofilaksis yang bagus untuk pikiran. Bahkan, ia percaya pada hubungan langsung yang kuat antara kehidupan seks seseorang dan gangguan mental-emosional. Dia berkata, « … faktor-faktor yang muncul dalam kehidupan seksual merupakan penyebab terdekat dan secara praktis paling penting dari setiap kasus penyakit saraf. »24

Namun, Freud memperingatkan agar tidak melakukan masturbasi untuk hubungan seksual karena kemungkinan tertular sifilis dan gonore. Namun kemudian dia menyarankan, « Satu-satunya alternatif adalah hubungan seksual bebas antara laki-laki muda dan perempuan terhormat; tetapi ini hanya dapat dilakukan jika ada metode pencegahan yang tidak berbahaya, » yang dia maksudkan adalah kontrasepsi. Dengan demikian, satu-satunya keberatan Freud terhadap perzinahan bebas adalah kemungkinan penyakit kelamin dan kehamilan. Sedikit sekali dia mengantisipasi masyarakat permisif kita saat ini yang telah mencapai gambaran terapeutiknya yang hebat tentang percabulan bebas. Sedikit yang dia sadari tentang revolusi seksual yang mengikuti dugaannya. Sedikit yang ia ketahui bahwa permisifitas seksual yang terjadi kemudian akan menjadi penyebab lebih banyak gangguan mental-emosional daripada menyembuhkannya.

Posisi Alkitab tentang percabulan sudah jelas: dilarang. Larangan-larangan dalam Alkitab bukanlah kutukan, seperti yang Freud ingin kita percayai; larangan-larangan itu membawa kesehatan dan kesembuhan. Jika pembatasan-pembatasan seperti itu menyebabkan gangguan mental, mengapa Sang Pencipta menetapkannya? Percabulan bebas, bukan pengekangan yang alkitabiah, yang menyebabkan kekacauan pada diri manusia. Kita melihat buktinya dalam tingkat perceraian dan aborsi yang tinggi, yang keduanya menimbulkan penderitaan mental-emosional dan stres.

Bertentangan dengan apa yang diyakini oleh kaum Freud, bukan kebebasan dalam bidang ini yang menuntun pada penyesuaian diri, melainkan tanggung jawab dan pengekangan diri. Bertindak bertentangan dengan Firman Tuhan bukan hanya dosa, tetapi juga merupakan kesehatan mental yang buruk. Dengan demikian, percabulan bersifat psikopat, bukan psikopat. Pengekangan yang alkitabiah menuntun pada kesehatan mental yang baik, dan prinsip-prinsip alkitabiah adalah balsem untuk kecemasan.

Kegagalan sistem moralitas Freud adalah sikap permisif, dan sikap permisif ini tidak hanya merasuki pemikiran Freud, tetapi juga pemikiran banyak orang yang mengikutinya. Hal ini menjadi bagian tak terpisahkan dari sikap publik tentang isu-isu sosial, politik, dan ekonomi serta seks. Sebagai contoh, hal ini memengaruhi dan mempengaruhi banyak pemikiran dan pengajaran di bidang disiplin anak. Seorang profesor yang terpengaruh oleh Freud pernah berkata, « Jangan pernah memukul anak sampai dia cukup dewasa untuk memahaminya dan ketika dia cukup dewasa untuk memahaminya, jangan pernah memukul anak. » Benjamin Spock menyebarkan sikap permisif tanpa memukul dalam buku terlarisnya, Baby and Child Care26, dan jutaan orang tua yang bermaksud baik menerima kebodohan Freud ini tanpa pertanyaan.

Tidak diragukan lagi bahwa sikap Spock yang tidak mau memukul bertentangan dengan Alkitab, seperti yang dikatakan dalam Amsal 13:24: « Siapa menghardik dengan tongkat, benci kepada anaknya, tetapi siapa mengasihi anak, menghajarnya sejak dini. » Disiplin adalah bentuk kasih. Sebaliknya, sikap permisif berarti ketidakpedulian atau kebencian. Juga, dalam Amsal 22:15 kita diberitahu, « Kebodohan tertanam dalam hati orang kecil, tetapi tongkat didikan akan menjauhkannya dari pada dia. »

Ketika Spock menyadari jenis kerusakan yang ditimbulkan oleh nasihatnya dalam pengasuhan anak, dia mengakui bahwa dia dan para profesional lainnya sebenarnya telah membujuk publik bahwa mereka adalah satu-satunya orang « yang tahu pasti bagaimana seharusnya anak-anak dikelola. »27 Lebih lanjut dia mengakui:

Ini adalah perampasan kejam yang kami para profesional lakukan terhadap para ibu dan ayah. Tentu saja, kami melakukannya dengan niat yang terbaik… . Kami tidak menyadari, sampai semuanya terlambat, bagaimana sikap sok tahu kami telah meruntuhkan rasa percaya diri para orang tua.28

Sungguh merupakan kabar baik bahwa ia telah menarik kembali doktrin pro-permisif yang sebelumnya. Dia sekarang berkata, « Ketidakmampuan untuk bersikap tegas, menurut saya, adalah masalah paling umum yang dihadapi orang tua di Amerika saat ini. » 29

Ia lebih lanjut menyatakan, « … kepatuhan orang tua [terhadap anak] tidak menghindari ketidaknyamanan; hal itu justru membuatnya tak terelakkan. »30 Dia juga menyatakan, « … kepatuhan orang tua [terhadap anak] tidak menghindarkan ketidaknyamanan. »30

Walaupun kedua sikap ekstrem permisif dan ketat dapat merugikan anak, Alkitab memberikan keseimbangan yang tepat di antara keduanya. Kita tidak membutuhkan Freud atau para pengikutnya untuk mengajari kita tentang disiplin anak.

Kegagalan Freudian

Setelah memeriksa teori-teori yang dikembangkan oleh Sigmund Freud dan praktik serta sikap yang mengikutinya, dapatkah kita mengatakan bahwa Freud telah memberikan kita obat mujarab untuk kesehatan mental-emosional? Apakah teori-teorinya merupakan solusi untuk masalah manusia? Apakah seksualitas kekanak-kanakan benar-benar tongkat ajaib yang selama ini kita cari? Tawaran Freud dan para pengikutnya tidak lebih dari sekadar pengganti buatan manusia untuk kebenaran rohani yang telah diberikan oleh Sang Pencipta kepada umat manusia dalam Firman-Nya dan melalui kehidupan Putra-Nya Yesus. Setelah bertahun-tahun terlibat dalam dunia psikiatri, Mowrer menyimpulkan:

Saya menjadi semakin yakin … akan ketidakbenaran dasar dari premis-premis utama Freud dan, secara harfiah, membaca diri saya sendiri kembali ke dalam posisi yang paling tidak secara longgar dapat diidentifikasi sebagai Yudeo-Kristen.31

Mowrer menyadari bahwa « tidak ada sedikitpun bukti bahwa individu yang mengalami psikoanalisis mendapatkan manfaat dari pengalaman tersebut secara permanen. »

Bahkan, ia meramalkan kejatuhan kerajaan psikoanalisis:

« Psikoanalisis berada dalam kondisi keruntuhan virtual dan akan segera mati. »33

Thomas Szasz menyatakan:

Pengobatan psikiater biasa sangat tidak berharga dan menakutkan sehingga siapa pun yang menawarkan metode baru yang didasarkan pada premis untuk menyingkirkan seluruh persenjataan terapeutik ini pasti akan terlihat berbelas kasihan.34

Freud pertama kali memitoskan psikoterapi, kemudian ia memodifikasinya, mengilmiahkannya, dan memperdagangkannya. Dia meninggalkan kita sebuah obat universal yang seharusnya menyembuhkan umat manusia. Namun, ketika kita melihat lebih dekat, kita melihat sebuah sistem yang sering digambarkan hanya sebagai racun kelas menengah kulit putih, kelas menengah, dan barat. Aktivitas utamanya yaitu asosiasi bebas tidak begitu bebas, karena pasien memberi tahu terapis apa yang menurutnya ingin didengar oleh terapis. Jay Haley berpendapat, « Produksi pasien selalu dipengaruhi oleh terapis, itulah sebabnya mengapa pasien dalam analisis Freudian memiliki mimpi dengan konten seksual yang lebih jelas. »35

Untuk berpartisipasi dalam ritual psikoanalisis, seseorang harus « bergaul secara bebas », menyerahkan kehendak bebasnya, setuju untuk ditentukan oleh masa lalunya, menyalahkan orangtuanya, menjadi tergantung pada terapis, mengizinkan terapis untuk menggantikan orangtua dan Tuhan, mendewakan seks dan merendahkan agama, dan yang terpenting, membayar sejumlah besar uang dalam jangka waktu yang lama, meskipun tidak ada bukti bahwa jimat Freudian ini memiliki nilai apa pun.

Ketika seseorang menyarankan psikoanalisis, berhati-hatilah. Dan waspadalah terhadap intrusi dan pengaruh ide-ide ini ke dalam berbagai merek psikoterapi yang ada saat ini, karena sebagian besar dari mereka sangat dipengaruhi oleh pemikiran Freudian. Fantasi Freudian telah disaring ke dalam hampir semua dunia psikoterapi. Dalam karya Dante’s Inferno, terdapat sebuah tanda di atas pintu masuk neraka (hades) yang berbunyi, « Buanglah semua harapan, kamu yang masuk ke sini. » Kami percaya bahwa itu adalah cara yang aman bagi orang Kristen untuk memandang psikoanalisis.

16 – Terapi Jeritan

Di dalam air berlumpur dari aliran psikoanalisis terdapat banyak anak sungai dari teori Freud, dan di antaranya mengalir terapi yang dipertanyakan yaitu Primal Scream, yang diciptakan oleh Arthur Janov. Janov menumpangkan teorinya pada konsep-konsep dasar seperti faktor penentu perilaku yang tidak disadari, pengaruh besar dari tahun-tahun formatif awal pada perilaku saat ini, dan kebutuhan untuk kembali ke masa lalu untuk mengungkap trauma awal yang terkubur di alam bawah sadar.

Ada sedikit ragi psikoanalisis di hampir setiap buku psikoterapi, namun Primal Therapy memiliki rasa Freudian yang sangat kuat. Namun, Janov menemukan sentuhan baru pada kerangka kerja Freudian. Dia telah mengambil dasar-dasarnya dan menambahkan beberapa kegembiraan, drama, dan rangsangan untuk ekspresi kekerasan. Dia telah mempopulerkan perjalanan psikis ke masa lalu dan mengklaim tingkat kesembuhan 95 persen bagi para pelanggannya.36

Segera setelah Janov menyelesaikan gelar doktornya di bidang psikologi dari Claremont Graduate School pada tahun 1960, ia membuka praktik pribadinya. Awal mula Terapi Primal terjadi pada sebuah sesi dengan seorang mahasiswa yang ia panggil Danny Wilson. Dalam sesi ini, Wilson bercerita kepada Janov tentang seorang pelawak yang aksinya terdiri dari berkeliling panggung dengan mengenakan popok, minum dari botol bayi, dan berseru, « Ibu! Ayah! Ibu! Ayah! » Komedian tersebut mengakhiri aksinya dengan membagikan kantong plastik, muntah ke dalam kantong, dan mengundang penonton untuk melakukan hal yang sama. Karena Wilson sangat terpesona dengan aksi tersebut, Janov menyarankan agar ia berteriak « Mommy » dan « Daddy » seperti yang dilakukan oleh sang komedian. Meskipun Wilson awalnya menolak, dia akhirnya menyerah dan mulai berteriak, « Mommy! Ayah! Ibu! Ayah! » Beberapa menit berikutnya menjadi dasar bagi sistem terapi baru Janov.

Janov menyadari bahwa Wilson menjadi sangat kesal dan mulai berputar-putar kesakitan, dengan nafasnya yang menjadi cepat dan tidak teratur. Kemudian Wilson memekik, « Ibu! Ayah! » Gerakannya menjadi lebih kejang dan akhirnya dia mengeluarkan jeritan yang menusuk, seperti jeritan kematian. Dan dengan jeritan ini, Janov meluncurkan Terapi Primal yang saat ini banyak dicari. Janov mulai mencobanya pada klien lain dan mengembangkan teorinya. Kemudian, ia menerbitkan deskripsi metodologinya dalam bukunya Primal Scream pada tahun 1970, yang telah terjual lebih dari 200.000 eksemplar.37

Untuk memberikan terapi mereknya, Janov harus membangun fasilitas khusus yang kedap suara untuk melindungi masyarakat dari teriakan yang menusuk telinga dan verbalisasi kekerasan yang diekspresikan selama sesi berlangsung. Dia kemudian membuka Primal Institute di Los Angeles untuk mengadakan sesi terapi dan melatih para terapis. Baru-baru ini ia membuka institut kedua di New York, dan, meskipun awalnya ia sendiri yang mengarahkan semuanya, ia telah menyerahkan operasi utama institutnya kepada putra dan mantan istrinya.38 Namun demikian, Janov masih mempertahankan pengaruhnya yang berwibawa sebagai paus Primal.

Terapi Primal saat ini merupakan salah satu bentuk terapi yang sangat populer bagi mereka yang mampu membayar biaya sebesar $6.600. Permintaannya begitu besar sehingga banyak psikoterapis yang membaca buku Janov dan kemudian menawarkan pengobatan serupa. Namun, Janov akan menganggap mereka tidak sah dan tidak memenuhi syarat jika mereka belum disertifikasi oleh institusinya.

Kata-kata suci Terapi Primal adalah Primal Pain, yang selalu ditulis dengan huruf besar untuk penekanan. Di sekitar kata-kata inilah doktrin utama Terapi Primal berputar. Menurut Janov, seiring pertumbuhan anak, ia mengalami dilema antara menjadi dirinya sendiri dan menyesuaikan diri dengan harapan orang tuanya. Selama periode perkembangan ini, anak mengakumulasi rasa sakit akibat luka-luka dari kebutuhan yang tidak terpenuhi, seperti tidak diberi makan saat lapar, tidak diganti bajunya saat basah, atau diabaikan saat membutuhkan perhatian. Rasa Sakit Primal terjadi sebagai hasil dari konflik antara kebutuhan diri dan harapan orang tua. Melalui proses pertumbuhan karena konflik terus terjadi, akumulasi Primal Pain menghasilkan apa yang disebut Janov sebagai « Kolam Rasa Sakit Primal ».

Ketika Kolam menjadi cukup dalam, hanya satu kejadian lagi yang seharusnya mendorong anak tersebut ke dalam neurosis. Satu kejadian penting ini disebut sebagai « Adegan Primal utama ». Janov berpendapat:

Adegan Primal utama adalah peristiwa yang paling menghancurkan dalam kehidupan anak. Ini adalah momen kesepian yang sedingin es, kesepian kosmik, yang paling pahit dari semua pencerahan. Ini adalah saat ketika dia mulai menemukan bahwa dia tidak dicintai apa adanya dan tidak akan dicintai.39

Pada titik inilah anak akhirnya menyerah untuk menjadi dirinya sendiri demi mendapatkan cinta orang tuanya. Dalam proses mendapatkan persetujuan orang tua, anak tersebut seharusnya menutup perasaannya yang sebenarnya dan menjadi diri yang tidak nyata. Janov menyebut ketidakterkaitan dengan perasaan seseorang sebagai « neurosis ».

Janov percaya bahwa Primal Scene terjadi antara usia lima dan tujuh tahun dan terkubur di alam bawah sadar. Individu membangun jaringan pertahanan untuk melawan kesadaran bahwa rasa sakit itu ada. Dia mengembangkan gaya hidup yang menyembunyikan asal mula rasa sakit dan hanya melepaskan ketegangan yang disebabkan oleh rasa sakit, tetapi dia tidak dapat menghilangkannya.

Perhatikan di sini, seperti halnya proses Freudian tentang menyalahkan dan perjalanan ke masa lalu, penyebab Janov adalah orang tua dan solusinya dapat ditemukan di masa lalu. Dalam kedua teori tersebut, hanya dengan kembali ke tahun-tahun awal yang dapat menyembuhkan kecemasan masa kini. Janov tidak hanya menentukan satu penyebab neurosis: rasa sakit yang tersumbat; tetapi juga menawarkan satu obat, satu-satunya obat di seluruh dunia untuk neurosis: Terapi Primal.

Janov berteori bahwa untuk dapat disembuhkan, penderita neurotik harus kembali ke Adegan Primal utamanya di mana dia memutuskan untuk melepaskan diri dan perasaannya yang sebenarnya dengan imbalan kemungkinan mendapatkan kasih sayang orang tua. Dia harus mengalami emosi, peristiwa, dan harapan orang lain serta rasa sakit yang menyertainya agar dapat disembuhkan. Pengalaman kembali ke Adegan Primal dan menderita Rasa Sakit Primal disebut « Primais ». Primais adalah bagian penting dari proses penyembuhan menurut Janov.

Dalam membaca buku Janov, kita melihat tidak adanya sukacita dalam diri para Primais. Mereka tampaknya secara universal dipenuhi dengan emosi negatif manusia seperti kemarahan, ketakutan, kesepian, dan penolakan. Meskipun Terapi Primal melibatkan baik berbicara dan merasakan, perasaan adalah yang tertinggi. Jalan masuk dan keluar dari neurosis, menurut Janov, adalah melalui perasaan. Dia berkata, « Neurosis adalah penyakit perasaan. » 40

Terapi Primal, seperti kebanyakan terapi kontemporer lainnya, menjanjikan kesembuhan yang cepat. Terapi ini melibatkan tiga minggu terapi individu intensif, diikuti dengan enam bulan sesi kelompok mingguan, dan puncaknya adalah satu minggu terapi privat intensif. Setelah itu, pasien bebas melakukan Primals sendiri. Selama tiga minggu pertama terapi individu, pasien biasanya melakukan Primal pertamanya. Setelah itu, ia terus melakukan lebih banyak Primal selama sesi kelompok pasca periode. Terapis melakukan semua yang dia bisa untuk mendorong pasien untuk berhubungan dengan rasa sakit internalnya. Sejumlah alat peraga, seperti botol bayi, tempat tidur bayi, mainan yang bisa diemong, foto-foto orang tua seukuran aslinya, dan bahkan simulator kelahiran yang terbuat dari ban dalam, telah digunakan selama sesi ini.

Dalam sesi kelompok, hanya ada sedikit interaksi di antara mereka yang hadir. Primal adalah raja dan pengalaman individu adalah yang tertinggi. Seperti yang bisa Anda bayangkan, akan tampak seperti kekacauan dan hiruk-pikuk jika Anda berada dalam kelompok seperti itu. Bayangkan beberapa orang dewasa sedang menghisap botol bayi, yang lain memeluk boneka, yang lain lagi di tempat tidur bayi berukuran dewasa, seorang pria berdiri dengan alat kelaminnya yang terbuka, dan seorang wanita dengan payudara terbuka. Lalu ada simulator kelahiran bagi mereka yang ingin merasakan pengalaman Primals yang sampai ke rahim dan proses kelahiran. Selain itu, bayangkan tiga puluh atau empat puluh orang dewasa di lantai, tersedak, meronta-ronta, menggeliat, berdeguk, tersedak dan meratap. Dengarkan isak tangis dan pekikan, « Ayah, bersikaplah baik! » « Ibu, tolong! » « Aku benci kamu! Aku benci kamu! » « Ayah, jangan sakiti aku lagi! » « Ibu, aku takut! » Dan semua ini diselingi oleh jeritan yang sangat keras dan menusuk.

Apakah Terapi Primal benar-benar membawa kestabilan emosi ke dalam kehidupan seseorang? Janov dengan antusias mengklaim tingkat kesembuhannya mencapai 95 persen. Tapi, itu tergantung pada siapa Anda bertanya. Seperti halnya banyak bentuk terapi, ada banyak testimoni, tetapi sedikit penelitian yang dapat diverifikasi. Beberapa kritikus Janov menuduh para pasien secara sadar atau tidak sadar memalsukan Primals. Tidak diragukan lagi, ada beberapa self-hypnosis dan sifat mudah tertipu yang terlibat. Yang lain telah memperingatkan bahwa jenis perawatan ini dapat menyebabkan kerusakan psikologis atau psikosis permanen. Beberapa mantan pasien bahkan menyebutnya sebagai pencucian otak secara emosional.

Jika seseorang mendengarkan testimoni dari para pelanggan yang puas, orang mungkin akan terkesan dengan klaim-klaim gemilang tentang penyembuhan emosional dan penghapusan sakit kepala migrain, maag, radang sendi, kram menstruasi, dan asma. Janov menyatakan bahwa banyak perubahan fisik yang dramatis yang dihasilkan dari terapinya. « Sebagai contoh, » katanya, « sekitar sepertiga dari wanita yang berdada agak rata secara independen melaporkan bahwa payudara mereka membesar. »41

Janov mengklaim bahwa Terapi Primal adalah obat untuk semua ketika ia menyatakan, « Tetapi Terapi Primal harus dapat menghilangkan semua gejala atau premis – bahwa gejala adalah hasil dari Nyeri Primal – tidak valid. »42 (Huruf miring).

Testimoni semacam itu tidak didukung oleh penelitian yang tidak memihak. Karena Janovs menguasai institut dan tidak mengizinkan tim peneliti dari luar untuk melakukan penelitian, keberhasilan atau kegagalan Terapi Primal tidak dapat ditentukan selain dari subjektivitas testimoni yang berkisar dari yang memuji sampai yang menyalahkan. Tanpa validasi dari luar dari kelompok peneliti yang objektif, kita tidak dapat mengetahui sejauh mana bantuan atau kerusakan yang terjadi.

Psikoterapi yang sakit, sakit, sakit ini hanyalah salah satu dari sejumlah terapi serupa yang menarik banyak orang dewasa yang ingin mencari penghiburan bagi jiwa yang bermasalah. Tidak mungkin untuk mengatakan berapa banyak yang mengikuti Terapi Primal atau salah satu dari « teman dan relasinya ». Primal Institute sendiri memiliki banyak pendaftaran setiap bulannya meskipun biayanya $6.600.

Terapis lain, Daniel Casriel, dalam bukunya A Scream Away from Happiness menjelaskan metode terapi teriakan kelompoknya.43 Dia mengklaim bahwa ribuan orang per minggu terlibat dalam bentuk pertemuan kelompok yang sangat mengandalkan teriakan dan ketegasan verbal. Selama sesi Casriel, anggota kelompok berpegangan tangan dan diperintahkan untuk berteriak. Selain penggunaan teknik teriakan, ada banyak dorongan untuk menegaskan diri sendiri secara verbal. Sebagai contoh, pemimpin menginstruksikan para peserta untuk menegaskan diri mereka sendiri melalui kontak mata dengan mata, dengan pernyataan agresif seperti « Saya berhak! » yang diulang-ulang. Setelah sedikit latihan, mereka harus menegaskan diri mereka sendiri dengan berteriak berulang kali, « Saya berhak! » diselingi dengan kata-kata kotor.44 Semakin tegas, semakin baik; semakin banyak ventilasi perasaan agresif dan negatif, semakin baik.

Leonard Berkowitz, yang telah mempelajari kekerasan dan agresi secara ekstensif, tidak setuju dengan gagasan bahwa mengeluarkan perasaan agresif seseorang adalah hal yang baik. Para terapis yang mendorong ekspresi aktif dari emosi negatif seperti itu disebut « ventilasi ». Terapi mereka, menurut Berkowitz, merangsang dan memberi penghargaan pada agresi dan « meningkatkan kemungkinan terjadinya kekerasan berikutnya. »45 Dia menyatakan, « Bukti-bukti menunjukkan bahwa mendorong orang untuk bersikap agresif adalah hal yang tidak cerdas, meskipun, dengan maksud yang baik, kita ingin membatasi perilaku tersebut pada batas-batas psikoterapi. »46

Berkowitz mengkritik penolakan terhadap kecerdasan dalam teori-teori ini serta pandangan populer yang dipegang oleh para penganut ventilasi dan yang lainnya bahwa menekan perasaan kita adalah hal yang tidak sehat. Dia percaya bahwa « dalam jangka panjang, masalah sosial dan manusia hanya dapat diselesaikan dengan kecerdasan. »47 Dalam jangka panjang, masalah-masalah sosial dan manusia hanya dapat diselesaikan dengan kecerdasan.

Mengenai popularitas terapi semacam itu, dia menyindir, « … kebanyakan ahli ventilasi berada di Pantai Timur dan Barat, tetapi terutama di California; Saya menganggapnya sebagai bagian dari kontribusi California terhadap Impian Amerika, bersama dengan Hollywood dan Disneyland. »48

Kita tidak tahu terapi apa yang dibayar oleh orang-orang Kristen, tetapi orang-orang Kristen yang putus asa dan naif sama mungkinnya untuk menjalani terapi ventilasi seperti yang lainnya. Janov, Casriel, dan yang lainnya tidak hanya memanfaatkan fantasi Freud, tetapi juga pada sifat mudah tertipu masyarakat. Orang-orang yang putus asa untuk melarikan diri dari kekosongan dan kesepian hidup bersedia mempercayai janji-janji langsung atau tersirat yang didukung oleh gelar dan jabatan atau lembaga dan dewan direksi. Maka, fantasi mengikuti fantasi dan kita kembali ke fatamorgana janji-janji kosong dan kesaksian, yang muncul seperti oasis di padang pasir keputusasaan.

17- Pertemuan

Ada banyak psikoterapi kontemporer dan cenderung berkembang setiap tahunnya. Gerakan perjumpaan mencakup berbagai bentuk terapi dan pendekatan kelompok, termasuk kelompok-T, kelompok kesadaran, pelatihan kepekaan, dan Gestalt.

Ada keragaman dalam pertemuan sehingga sulit untuk menjelaskan secara singkat semua pendekatan. Ukuran kelompok dapat berkisar dari dua hingga ratusan. Metodologi yang digunakan pun beragam, mulai dari yang terstruktur hingga yang hampir tidak memiliki format sama sekali. Beberapa kelompok bersifat konservatif dan hanya menggunakan pertukaran verbal yang terkendali dengan banyak perlindungan bagi para peserta; kelompok-kelompok lain beroperasi dengan cara yang hampir tanpa batasan. Beberapa melatih individu dalam bisnis dan industri, dan yang lainnya memberikan kesempatan untuk pengalaman seksual. Beberapa bertemu secara mingguan atau bulanan; yang lainnya adalah maraton intensif.

Secara umum, perjumpaan dapat dikontraskan dengan psikoanalisis dengan beberapa cara berikut. Sementara dalam psikoanalisis penekanannya adalah pada masa lalu, ketidaksadaran, dan pikiran; perjumpaan mengagungkan masa kini, kesadaran, dan tubuh. Pengalaman langsung lebih penting dalam perjumpaan daripada pengalaman tidak langsung atau pengalaman intelektual atau wawasan. Sementara psikoanalisis melibatkan hubungan jangka panjang antara terapis dan pasien, perjumpaan adalah situasi kelompok dengan berbagai interaksi jangka pendek atau jangka panjang. Berbeda dengan psikoanalisis, kebanyakan orang yang berpartisipasi dalam encounter tidak menderita gangguan emosional yang ekstrem. Masalah mereka biasanya adalah masalah perkawinan, pekerjaan, atau penyesuaian diri. Sebagian lainnya hanya merasa bosan, kesepian, atau mencari pengalaman baru dan baru.

Dalam hal moralitas, perjumpaan hanya menetapkan sedikit batasan dalam bertindak, mengasihi, dan menghidupi. Seseorang dapat hidup, mengasihi, dan bertindak dalam sebuah kelompok perjumpaan dengan sedikit batasan. Arthur Burton melaporkan:

Banyak klien mengatakan kepada saya bahwa mereka pergi ke pusat kelompok pertemuan tidak hanya untuk pertemuan itu sendiri tetapi untuk kesempatan luas untuk pengalaman seksual yang dapat ditemukan di sana. Salah satu pusat pertemuan yang terkenal menawarkan pemandian di mana mandi telanjang campuran adalah aturannya setelah sesi itu sendiri.49

Tindakan perjumpaan didasarkan pada « Jika terasa menyenangkan, lakukanlah! » Encounter mendorong tindakan dan hubungan yang bersifat eksperimental dan eksplorasi. Para peserta memiliki kesempatan untuk bereksperimen dengan berbagai mitra dalam percakapan dan keintiman serta untuk mengeksplorasi tindakan dan respons yang belum pernah dicoba sebelumnya.

Salah satu asumsi dasar dari sebagian besar kelompok pertemuan adalah bahwa secara emosional sangat bermanfaat untuk bersikap transparan dan terbuka. Pengungkapan diri telah menjadi hal yang mutlak dalam gerakan pertemuan dan mempengaruhi semua yang dikatakan dan dilakukan. Oleh karena itu, kosakata biasanya terbuka lebar, dan penggunaan kata-kata dengan empat huruf didorong dan berfungsi sebagai tanda pencapaian. Bahkan wanita yang lebih tua, yang sebelumnya mungkin tidak pernah mendengar beberapa ungkapan atau mengetahui pengalaman yang terkait dengan kata-kata tersebut, ikut berpartisipasi dalam kata kata ini. Lencana perjumpaan verbal ini sering ditampilkan agar semua orang dapat mendengarnya, karena seseorang tidak dapat benar-benar merasa « di dalam » kecuali dia mengekspresikan dirinya dengan bahasa perjumpaan seperti itu.

Jika seseorang dalam sebuah kelompok perjumpaan menentang atau menolak untuk bertindak dan berbicara, ia didorong oleh kelompok « untuk terus maju. » Jika ia terlalu banyak menolak, ia akan ditolak sebagai orang yang tegang, tidak nyata, kaku, palsu, dan plastis. Kata-kata ini bersama dengan sejumlah kata sifat lainnya digunakan untuk meyakinkan orang tersebut bahwa alasannya keliru dan keengganannya tidak perlu. Lagipula, semua orang melakukannya; mengapa Anda tidak? Selain itu, hal ini baik untuk Anda-atau begitulah yang mereka inginkan untuk Anda percayai.

Salah satu bentuk pertemuan yang ekstrem adalah maraton, di mana pengalaman yang sangat intensif berlangsung selama berjam-jam dalam satu waktu selama dua atau tiga hari. Teori di balik maraton adalah bahwa, ketika pengalaman berlanjut dari jam ke jam, emosi dan sistem pertahanan normal akan melemah hingga hanya orang yang sebenarnya yang harus dihadapi. Kita hampir tidak dapat melihat bagaimana tubuh yang lelah, terkuras secara emosional dan kelelahan secara fisik mewakili orang yang sebenarnya, tetapi itulah teori di balik bentuk kegilaan yang intensif ini.

Bertentangan dengan kepercayaan yang dimiliki orang-orang terhadap olahraga maraton, penelitian tidak pernah menunjukkan bahwa teori atau terapi ini memiliki keabsahan dalam kenyataannya. Klaim bahwa maraton intensif jangka pendek membawa perubahan jangka panjang pada individu tidak pernah terbukti. Selain itu, banyak psikolog telah mengindikasikan bahwa menurunkan sistem pertahanan psikologis yang normal dapat mengakibatkan gangguan psikotik atau bahkan bunuh diri. Psikiater Arthur Burton menyebut maraton sebagai « bentuk pertemuan yang histeris. »50

Bentuk pertemuan yang paling aneh adalah pertemuan telanjang. Mendiang Abraham Maslow, seorang psikolog humanistik terkenal, percaya bahwa dengan ketelanjangan dalam kelompok, « orang akan menjadi lebih spontan, tidak terlalu dijaga, tidak terlalu defensif, tidak hanya tentang bentuk punggung mereka, tetapi juga lebih bebas dan lebih polos tentang pikiran mereka. »51

Paul Bindrim, pencetus terapi kelompok maraton telanjang, percaya bahwa terapi ini merupakan terobosan nyata dalam pendekatan untuk meningkatkan kualitas manusia. Salah satu penemuan terapeutiknya untuk meringankan pikiran yang bermasalah disebut « melihat selangkangan ». Ini terdengar, dan memang, mencurigakan seperti Freudian. Ini adalah tahap perkembangan phallic dengan sentuhan baru. Selangkangan, menurutnya, adalah fokus dari banyak penggantungan. Teknik ini melibatkan satu anggota telanjang yang berbaring telentang dengan kaki terbuka lebar dan anggota kelompok lainnya menatap area genital-anal yang terbuka untuk waktu yang lama. Aktivitas seperti itu seharusnya menjadi dorongan yang menyegarkan bagi setiap orang yang terlibat, sebuah salep yang nyata bagi jiwa yang gelisah. Tentu saja tidak ada penelitian yang mendukung pernyataan liar seperti itu.

Baik bentuk-bentuk pertemuan yang ekstrem maupun yang tidak terlalu ekstrem telah membekas dalam masyarakat kita dan terus memengaruhi pemikiran dan tindakan banyak orang. Daniel Casriel meramalkan, « Saya yakin bahwa interaksi kelompok yang terorganisir akan segera meledak menjadi sebuah kekuatan yang sangat besar di Amerika Serikat. »52 Carl Rogers percaya bahwa « seluruh gerakan menuju pengalaman kelompok yang intensif dalam segala bentuknya memiliki arti yang sangat besar, baik untuk hari ini maupun hari esok. »53 Dia menyebut pengalaman kelompok yang intensif ini sebagai « salah satu perkembangan yang paling menarik pada masa kini. »54 Mempertimbangkan pengaruh yang sangat besar dari gerakan perjumpaan ini, kita perlu melihat secara obyektif hasil-hasilnya. Apakah gerakan ini memiliki efek positif atau negatif pada individu? Apakah ini merupakan metode yang valid dan berguna untuk membantu orang lain?

Klaim penyembuhan dan pertolongan dalam pertemuan tersebar luas, tetapi apakah itu benar-benar berhasil? Dalam sebuah buku berjudul Encounter Groups: First Facts, para penulis melaporkan sebuah penelitian ekstensif yang dilakukan dengan mahasiswa Universitas Stanford. Karena persyaratan masuk ke Stanford tinggi dan mahasiswanya cerdas, orang akan mengharapkan peluang keberhasilan terapi menjadi jauh lebih tinggi daripada populasi pada umumnya. Para peserta ini juga memiliki harapan yang tinggi untuk perbaikan.55

Penulis penelitian ini memilih sebagian besar psikiater dan psikolog sebagai pemimpin. « Semuanya adalah pemimpin kelompok yang sangat berpengalaman, dan secara seragam dihargai oleh rekan-rekan mereka sebagai yang terbaik dalam pendekatan mereka. »56 Dengan demikian, kelompok peserta yang terpilih dan pemimpin yang dipilih secara khusus seharusnya menunjukkan hasil yang positif dalam hal keefektifan perjumpaan.

Tujuh belas kelompok pertemuan terpisah dibentuk untuk penelitian ini dan mewakili sepuluh pendekatan teoritis yang berbeda. Para siswa ditugaskan ke dalam kelompok-kelompok tersebut secara acak. Selain itu, dibentuk pula kelompok kontrol yang terdiri dari siswa yang tidak menerima perlakuan. Penelitian dilakukan terhadap semua peserta dan kelompok kontrol beberapa minggu sebelum kelompok pertemuan dimulai, kemudian beberapa saat setelah pengalaman pertemuan, dan akhirnya enam sampai delapan bulan kemudian.

Setelah enam bulan, setiap partisipan dan kontrol diminta untuk menggambarkan perubahan yang mereka rasakan dalam pandangan dan perilaku mereka. Menurut para penulis, tidak ada perbedaan yang signifikan antara siswa yang telah menerima pengalaman perjumpaan dengan yang tidak. Kerabat dan teman yang dekat dengan masing-masing partisipan dan kontrol juga diminta untuk mendeskripsikan perubahan perilaku pada siswa. Mereka yang dekat dengan peserta pertemuan menilai 80 persen dari mereka telah membuat beberapa perubahan positif. Namun, mereka yang dekat dengan kelompok kontrol menilai 83 persen dari mereka mengalami peningkatan. Sekali lagi, tidak ada perbedaan yang signifikan antara kedua kelompok tersebut, tapi sungguh sebuah wahyu!

Tidak lama setelah pengalaman perjumpaan, 65 persen dari kelompok perjumpaan melaporkan adanya perubahan positif dan sebagian besar dari mereka percaya bahwa perubahan tersebut akan bertahan lama. Sebuah rasio dibuat antara mereka yang menilai pengalaman tersebut tinggi dan mereka yang menilai pengalaman tersebut buruk. Rasio tak lama setelah pengalaman tersebut adalah 4,7 banding 1. Namun, terlepas dari kenyataan bahwa sebagian besar mengharapkan perubahan tersebut akan bertahan lama, setelah enam bulan rasio tersebut menurun menjadi 2,3 banding 1.57 Jelas bahwa antusiasme terhadap manfaat perjumpaan telah berkurang.

Hasil yang paling mengganggu dari penelitian ini adalah tingkat kematian peserta pertemuan. Para penulis menyatakan:

Kami memasukkan orang ke dalam kategori ini hanya jika kami menemukan bukti bahaya psikologis yang serius enam sampai delapan bulan setelah kelompok berakhir dan jika kami merasa bahwa kesulitan psikologis mereka secara wajar dapat dikaitkan dengan pengalaman kelompok tersebut.

58

Tingkat korban, yang tidak termasuk mereka yang menunjukkan perubahan negatif, adalah 9 persen. Mempertimbangkan kelompok siswa dan pemimpin yang terpilih yang terlibat, keinginan para pemimpin untuk menjadi sukses karena perbandingan yang akan dibuat, dan definisi konservatif yang digunakan untuk korban, 9 persen tampaknya sangat tinggi. Para penulis penelitian menyimpulkan, « Tampaknya kelompok pertemuan kurang efektif daripada psikoterapi individu dalam mengubah individu dan agak lebih mungkin menyebabkan kerusakan. »59 Penulis penelitian menyimpulkan, « Tampaknya kelompok pertemuan kurang efektif daripada psikoterapi individu dalam mengubah individu dan agak lebih mungkin menyebabkan kerusakan. »59

Korban psikis, termasuk gangguan mental, perceraian, dan bahkan bunuh diri sebagai akibat dari pertemuan tersebut, telah diketahui tetapi tidak banyak dipublikasikan. Jerome Frank memperingatkan, « Dengan demikian, kelompok-kelompok semacam itu dapat dengan mudah menjadi latihan untuk saling mengeksploitasi dan dapat merusak beberapa peserta. »60 Tampaknya, dengan hasil penelitian ekstensif yang sekarang dilakukan di bidang pertemuan, beberapa perlindungan konsumen sudah saatnya dilakukan. Ketika kita menggabungkan potensi bahaya dari pertemuan dengan kemungkinan kecil untuk berhasil, kita akan bertanya-tanya mengapa orang menghabiskan waktu yang berharga dan membayar uang untuk itu.

Dengan adanya kemungkinan jatuhnya korban jiwa dan kerusakan psikologis pada peserta, kita akan berharap bahwa para pemimpin pertemuan dapat mengenali kemungkinan jatuhnya korban jiwa dan menyarankan mereka untuk tidak berpartisipasi. Namun, penemuan lain yang mengganggu dari penelitian yang baru saja dilaporkan adalah bahwa para pemimpin kelompok adalah yang paling tidak mampu mengidentifikasi orang-orang yang menjadi korban. Penilaian pemimpin kelompok dan anggota kelompok dievaluasi. Kesimpulannya adalah bahwa penilaian pemimpin kelompok tentang korban dalam kelompoknya sendiri tidak dapat diandalkan seperti penilaian rekan-rekannya. Para penulis menyatakan:

Persepsi polisi mengenai siapa yang terluka jauh lebih dapat diandalkan; pada kenyataannya, persepsi ini lebih akurat daripada kriteria tunggal lainnya.61

Pertemuan adalah pengalaman sintetis dan artifisial. Harapannya adalah bahwa seseorang akan berubah dalam situasi khusus ini dan kemudian keluar dari kehidupan sebagai pekerja yang lebih baik, pasangan yang lebih baik, orang tua yang lebih baik, orang yang lebih baik. Namun, selain dari testimoni, penelitian tidak mendukung gagasan tersebut. Rodney Luther mengatakan:

Kami prihatin bahwa 25 hingga 40 persen orang yang dikirim ke daerah rawan tidak mendapatkan apa-apa dan sangat mungkin kehilangan aset perilaku yang sangat berharga. Bahkan dalam perang yang sebenarnya, rasio menang-kalah sebesar ini tidak mungkin dibenarkan.62

Sayangnya, para pemimpin dalam gerakan perjumpaan terlalu menekankan keberhasilan berdasarkan testimoni dan mengabaikan kegagalan. Mereka yang mengalami gangguan mental-emosional atau bahkan bunuh diri diabaikan begitu saja, seperti halnya kita melihat jumlah korban jiwa dalam perang yang terjadi lebih dari 500 tahun yang lalu. Seperti yang dikatakan oleh mendiang Fritz Perls:

Jadi, jika Anda ingin menjadi gila, bunuh diri, memperbaiki diri, « bergairah », atau mendapatkan pengalaman yang akan mengubah hidup Anda, itu terserah Anda. . .. Anda datang ke sini atas kehendak bebas Anda sendiri.63

Ini adalah cara pemimpin untuk mengatakan bahwa jika sesuatu terjadi pada peserta, itu bukanlah kesalahan pemimpin; kecuali jika itu baik dan kemudian dia dapat mengambil pujian. Sigmund Koch mengatakan dalam sebuah artikel, « Citra Manusia dalam Kelompok Pertemuan, »

… gerakan kelompok adalah perjalanan paling ekstrem sejauh ini dari bakat manusia untuk mereduksi, mendistorsi, mengelak, dan memviralkan realitasnya sendiri.64

Meski moralitas perjumpaan masih dipertanyakan (« Jika terasa menyenangkan, lakukanlah. ») dan meskipun ada hasil yang negatif dalam kehidupan orang-orang dan bahkan korban jiwa, bisnis perjumpaan telah masuk ke dalam ranah kekristenan. Tanpa memeriksa spektrum yang luas dari pelatihan kepekaan dan perjumpaan, gereja telah mengadopsi teknik-teknik kelompok perjumpaan di banyak bidang dan telah mengundang gerakan perjumpaan ke dalam struktur sosialnya. Arthur Burton mengatakan tentang gerakan perjumpaan:

Saya sungguh-sungguh serius ketika saya mengatakan bahwa hal ini mungkin akan segera mewakili penekanan Yudeo-Kristen pada individualisasi yang diterapkan pada sejumlah besar orang yang tidak lagi secara formal menjadi Kristen tetapi ingin menjadi manusia sepenuhnya. Kaum religius profesional telah merasakan hal ini lebih dulu daripada kita semua dan ini mungkin menjelaskan partisipasi mereka yang mendalam dalam pekerjaan perjumpaan.65

Ini adalah keadaan yang menyedihkan. Gerakan perjumpaan tidak hanya memiliki moralitas yang tidak alkitabiah, tetapi juga merupakan pengganti yang salah untuk realitas penyelamatan Alkitab dan Kekristenan. Pergeseran dari pikiran ke indera, dari akal budi ke emosi, dan dari roh ke tubuh, pemuliaan pengungkapan diri dan pendewaan terhadap pengalaman langsung ini tidak pernah terbukti menjadi penawar bagi penyakit-penyakit manusia. Siapa pun yang meninggalkan Air Hidup untuk minum dari kolam pertemuan yang pecah adalah seperti Esau yang menukar hak kesulungannya dengan sepanci kacang.

18 – Est

Dalam beberapa tahun terakhir, pasar telah dibanjiri dengan sejumlah besar psikoterapi pop. Kegilaan baru-baru ini dari gelombang baru pondok psikologis ini adalah salah satu yang telah berkembang dengan pesat sehingga patut mendapat perhatian kita. Ini adalah kombinasi dari pemikiran psikologis dan filosofis yang dibungkus menjadi sebuah sistem psikoterapi yang menyangkal sebagai psikoterapi. Namun, ia menjanjikan seperti, bertindak seperti, dan menjual seperti psikoterapi lainnya di pasar, hanya saja lebih dari itu.

Tidak adanya sebutan resmi sebagai psikoterapi hanyalah perlindungan yang diperlukan bagi pendirinya yang tidak memiliki lisensi atau pelatihan untuk berlatih di lapangan. Namun demikian, negara bagian Hawaii mengatakan bahwa ini adalah bentuk psikoterapi dan oleh karena itu membutuhkan kehadiran psikolog berlisensi atau M.D. untuk mengawasi setiap sesi.66

Nama konglomerasi pemikiran Timur dan psikoterapi Barat ini adalah est, yang merupakan singkatan dari Erhard Seminar Training. Est dikembangkan dan disebarkan oleh Jack Rosenberg, yang menggunakan nama samaran Werner Hans Erhard setelah ia meninggalkan istri dan keempat anaknya. Sebelum menemukan est, Erhard memiliki berbagai pekerjaan di bidang penjualan mobil, majalah, dan ensiklopedia. Dalam perjalanannya, ia terlibat dalam Scientology dan menjadi instruktur di Mind Dynamics, yang secara kebetulan gulung tikar dan dituntut oleh Negara Bagian California atas klaim palsu dan karena mempraktikkan pengobatan tanpa lisensi.

Selama karir penjualannya, Erhard menunjukkan kemampuan yang luar biasa dalam mengatur, melatih, dan memotivasi tenaga penjualan. Dia sekarang menggunakan bakat luar biasa ini dalam pengemasan dan komersialisasi est. Kemampuan organisasi dan psikosales-nya telah menciptakan kultus di California, yang kini telah mendunia, dengan nilai jutaan dolar. Setelah para pemeluk est yang antusias menerima pelatihan promosi di seminar pascasarjana Erhard, mereka membentuk tenaga penjualan raksasa yang tidak dibayar.

Sistem transformasi diri ini diberikan dalam kursus selama enam puluh jam, yang berlangsung selama dua akhir pekan berturut-turut dan dijual dengan harga $300. Karena hanya ada sedikit interaksi pribadi antara pelatih dan peserta pelatihan, mereka melatih 250 hingga 300 orang sekaligus. Saat ini lebih dari 160.000 orang telah mengikuti kursus ini, dan diperkirakan ada sekitar 3.000 orang lagi yang mengikuti pelatihan ini setiap bulannya.

Est tampaknya lebih mengandalkan metode daripada konten. Konten bukanlah pesan, « medium adalah pesan, » dan medium adalah metode bersenjata yang kuat yang digunakan untuk memaksa subjek yang tidak menaruh curiga ke dalam sistem kepercayaan baru. Metode ini begitu kuat sehingga peserta pelatihan yang miskin dan mudah tertipu dipukul untuk mempercayai apa pun merek regenerasi instan yang mungkin diberikan oleh Erhard dan para asistennya yang militeristik.

Namun demikian, isinya sangat penting karena menempatkan sebagian besar lulusan est ke dalam posisi filosofis dan moral yang baru. Pada awalnya, est adalah sebuah sistem yang sesuai dengan apa yang dihargai dan diinginkan oleh kelas menengah. Ada penekanan pada penerimaan diri sendiri, karena setiap peserta belajar bahwa dia sempurna apa adanya. Selain itu, elemen tanggung jawab individu membuatnya terdengar hampir seperti Kristen.

Bersamaan dengan kemungkinan-kemungkinan positif ini, isinya adalah kumpulan dari Freud, Jung, Analisis Transaksional, Gestalt, psikologi akal sehat, dan filosofi Timur, yang dibungkus dengan gula untuk dijual di pasar kelas menengah. Buku ini telah dikemas dengan mempertimbangkan konsumen, sama seperti semua hal lain yang Erhard jual selama karirnya.

Salah satu asumsi dasar dari est adalah pesan anti alkitabiah bahwa dunia ini tidak memiliki makna atau tujuan. Karena asumsi ini, banyak waktu dihabiskan untuk meruntuhkan sistem kepercayaan seseorang. Para peserta pelatihan belajar bahwa kepercayaan mereka bukan hanya tidak penting, tetapi juga merupakan penghalang bagi pertumbuhan. Jika mereka berani mencoba untuk mendukung suatu keyakinan, mereka akan diejek dan dibuat terlihat bodoh di depan seluruh peserta. « Kepercayaan, » kata Erhard, « adalah sebuah penyakit. »67 Bukan kepercayaan melainkan pengalaman yang paling utama. Menurut Erhard:

Kebenaran yang diyakini adalah kebohongan. Jika Anda mengabarkan kebenaran, Anda berbohong. Kebenaran hanya bisa dialami. . . . .

Bagian yang mengerikan dari hal ini adalah bahwa kebenarannya sangat mudah dipercaya, orang biasanya mempercayainya daripada mengalaminya.68

Menurut Newsweek, « Tujuan est adalah untuk membuat setiap peserta pelatihan mengalami ‘kepuasan’ menjadi pencipta alam semesta subjektifnya sendiri yang terdiri dari sensasi, emosi, dan ide. »69 Pengalaman ini adalah sine qua non dari est yang disebut dengan « memahami ». Ini adalah pengalaman puncak dari pondok psikopat ini. Ketika Anda « mendapatkannya », Anda telah tiba. Anda sekarang menjadi bagian dari kelompok elit khusus. Menurut est, siapa pun yang belum « mendapatkannya » tidak dapat mengetuk « itu », karena mereka belum mengalaminya sendiri.

Tujuan utama dari est adalah agar orang « mengerti », namun bagaimana seseorang tahu kapan dia mengerti? Mark Brewer, seorang jurnalis yang menyelidiki est, melaporkan pengalamannya di Psychology Today. Dia berkata, « Ketika Anda tahu bahwa Anda adalah seorang yang memiliki anus mekanis, Anda telah ‘mendapatkannya’. »70

Itulah yang dibayar dan dipercaya oleh ribuan orang.

Untuk melanggengkan dan memperluas sistemnya, Erhard memiliki metode periklanan dari mulut ke mulut yang halus. Di akhir sesi, para lulusan didorong untuk mengajak orang lain untuk mengikuti pelatihan. Namun, mereka diperingatkan untuk tidak mendiskusikan isi atau metode pelatihan dengan calon pelanggan baru, karena pengetahuan sebelumnya dapat menghalangi mereka untuk « mengerti ». Alasan lainnya adalah bahwa pelatihan ini tidak dapat dijelaskan; pelatihan ini hanya dapat dialami. Oleh karena itu, ketika peserta pelatihan baru datang, mereka tidak tahu apa yang sebenarnya mereka hadapi.

Dan, apa yang mereka hadapi adalah sebuah sistem yang dirancang dengan sangat jahat yang diperhitungkan untuk mengubah sejumlah besar orang dan meyakinkan mereka untuk merekrut orang lain ke dalam keyakinan yang baru mereka temukan. Erhard sangat sukses dalam permainan ini dan telah merebut hati dan pikiran mereka yang berada di kelas menengah ke atas. Pendukung est termasuk dokter terkemuka, pengacara, profesor universitas, aktor film, dan bahkan eksekutif perusahaan.

Sekarang mari kita lihat metode jahat dari est. Semuanya dimulai dengan sekitar 250 hingga 300 orang di sebuah hotel mewah. Ukuran kelompok tidak boleh diabaikan, karena jumlah yang besar memberikan suasana yang kondusif untuk penggunaan psikologi massa. Kelompok duduk dan pelatihan dimulai. Para peserta diinstruksikan dalam peraturan rumah untuk seminar: tidak boleh berbicara kecuali dipanggil, tidak boleh merokok, makan, membuat catatan, bergerak, atau meninggalkan ruangan, bahkan untuk pergi ke kamar mandi. Perampasan ini adalah awal dari metode transformasi dari ketidaktahuan menjadi « mengerti » dan dari keraguan menjadi kesetiaan seperti zombie kepada est. Dan karena janji-janji yang tersirat dan langsung dan karena $ 300 telah dibayarkan, para pendaftar menerima dan mengikuti peraturan yang ada.

Menurut laporan langsung dari para peserta seminar, para pemimpin seminar lebih mirip agen Gestapo daripada yang lainnya. Mereka sering menanggapi ketidaksepakatan atau pertanyaan jujur dari para peserta pelatihan dengan intimidasi dan cemoohan. Para peserta pelatihan diserang secara kilat dari sistem kepercayaan mereka sendiri dan diperdaya ke dalam sistem kepercayaan est. Keyakinan tidak ada gunanya kecuali, tentu saja, keyakinan itu adalah keyakinan yang benar.

Seorang pemimpin dilaporkan telah berkata, « Kami akan membuang seluruh sistem kepercayaan Anda… . Kami akan meruntuhkan kalian dan menyatukan kalian kembali. » Ketika seorang peserta pelatihan bertanya tentang mempercayai sesuatu, ia diinterupsi oleh seorang pemimpin yang berteriak, « Jangan berikan sistem kepercayaanmu… . Itu tidak akan berhasil! Itu sebabnya seluruh hidup Anda tidak berhasil. »71

Mark Brewer melaporkan bahwa seorang pemimpin mengatakan kepada sekelompok peserta pelatihan bahwa mereka « tidak memiliki harapan. Mereka tidak tahu apa yang mereka lakukan, tidak tahu bagaimana menjalani hidup, berjuang, putus asa, bingung. Mereka adalah bajingan! »72 Bahkan, mereka terus-menerus disebut sebagai « bajingan » selama pelatihan berlangsung.

Membayar $300 untuk membuat sistem kepercayaan seseorang diejek dan digantikan oleh pengalaman pribadinya sendiri sebagai segalanya dan akhir dari kehidupan sudah cukup buruk, tetapi untuk terus disebut sebagai « bajingan » di atasnya seharusnya lebih dari yang bisa ditoleransi oleh siapa pun yang waras.

« Wahyu » besar lainnya dari est adalah bahwa pikiran kita seperti mesin. Seorang pemimpin menyatakan, « Anda adalah mesin. Sebuah mesin! Tidak ada yang lain selain mesin sialan! »73 (Huruf miring.) Jadi, dengan $300 Anda tidak hanya disebut « bajingan », tetapi juga « bajingan mekanik. »

Setelah berjam-jam beradu mulut seperti ini, sang pemimpin tiba-tiba datang untuk menyelamatkan dan memberikan latihan meditasi kepada para pendengarnya untuk menunjukkan kepada mereka bagaimana, terlepas dari kenyataan bahwa mereka hanyalah mesin, mereka dapat mengendalikan pengalaman mereka sendiri, « menciptakan ruang mereka sendiri. » Latihan lain yang digunakan sang pemimpin sangat mirip dengan Terapi Primal. Latihan ini melibatkan para peserta berbaring di lantai dan masing-masing mengalami pengalamannya sendiri dan merasakan perasaannya sendiri. Seorang penulis buku est menggambarkannya sebagai: « Dua ratus lima puluh orang dalam berbagai bentuk emosi, melampiaskan dengan bebas untuk muntah, gemetar, terisak, tertawa histeris, mengamuk. »74

Saat pelatihan mendekati akhir dan mencapai nada dan puncak yang tepat, individu tersebut belajar bahwa dia adalah orang yang dia inginkan. Dia belajar untuk menerima model manusia estian sebagai orang yang telah memilih secara bebas untuk menjadi siapa dan apa dirinya. Peserta pelatihan hanyalah seorang « bajingan » karena dia tidak menyadari bahwa dia telah benar-benar memilih untuk menjadi dirinya sendiri.

Jika kita tidak mengakui bahwa kita adalah bajingan karena di suatu tempat di dalam sistem kepercayaan kita, kita berpegang teguh pada « tidak baik menjadi bajingan », maka kita benar-benar bajingan. Dan tidak ada bedanya. Seorang bajingan adalah seseorang yang menolak untuk menjadi seorang bajingan.75

Para peserta harus menyadari melalui pelatihan ini bahwa mereka sempurna apa adanya. Erhard berkata, « Saya pikir Anda sempurna apa adanya. »76 Kata Erhard, « Saya pikir Anda sempurna apa adanya. »76

Newsweek melaporkan, « Puncak dari pelatihan ini terjadi ketika setiap orang menyadari bahwa ia bebas untuk mengubah pengalaman melalui prisma kesadarannya sendiri. »77

Namun, mereka « mengerti » setelah berjam-jam dibujuk, lalu dibingungkan, dan akhirnya diyakinkan. Hasilnya lebih disebabkan oleh omelan selama berjam-jam yang dibarengi dengan kelelahan fisik, ketegangan mental, dan kantung kemih yang membengkak, bukan karena persetujuan yang jujur dan rasional. Hanya setelah berjam-jam kelelahan dan kekurangan serta kebosanan dan kejengkelan barulah « pencerahan » itu terjadi.

Dalam menceritakan pengalamannya, seorang lulusan mengatakan:

Bagi saya, hal itu menjadi membosankan, tidak masuk akal, melelahkan. Kursi saya menjadi sel penjara. Dari semua kejeniusan yang telah dilakukan, saya memutuskan, yang paling jenius adalah membuat orang duduk dan tidak melakukan apa pun dan menyadari betapa sulitnya duduk dan tidak melakukan apa pun.78

Penulis yang sama mengatakan bahwa jika dia tidak membayar biaya yang tidak dapat dikembalikan di muka, dia tidak akan kembali setelah akhir pekan pertama.79

Est adalah proses indoktrinasi dan sugesti hipnotis yang disebabkan oleh keadaan aneh yang mirip dengan maraton pertemuan, di mana seseorang direduksi ke posisi impotensi dan kerentanan tanpa menyadarinya. Jika bukan karena fakta bahwa orang-orang secara sukarela mengikuti pelatihan ini, maka dengan mudah akan memenuhi syarat untuk prediksi terburuk dari novel 1984 karya George Orwell. Jika seseorang diharuskan mengikuti pelatihan semacam itu di luar keinginannya, maka ia akan terekspos sebagai pencucian otak yang sebenarnya. Namun demikian, karena pencucian otak dilakukan secara sukarela, maka hal ini dianggap sebagai bentuk pertolongan yang dapat diterima oleh para pendukungnya. Richard Farson mengungkapkan keprihatinannya:

Ketika orang belajar, seperti yang saya yakini, bahwa memaksa, melecehkan, merendahkan, memenjarakan, dan melelahkan orang « demi kepentingannya » adalah hal yang dapat diterima, bahkan mungkin perlu, dan kita memiliki dilema klasik antara cara dan tujuan, dan saya khawatir, merupakan prakondisi bagi fasisme.80

Namun demikian, para penggemar est jauh melebihi jumlah pelanggan yang tidak puas. Pengabdian dan kesetiaan pada est yang mengikuti pengobatan cepat ini sungguh luar biasa. Dilaporkan bahwa antara 6.000 dan 7.000 lulusan melakukan pekerjaan sukarela untuk est setiap tahun.81 Antusiasme para lulusan untuk est terbukti dalam persentase yang tinggi dari mereka yang berpartisipasi dalam seminar pascasarjana.82

Apakah ini benar-benar bekerja? Apakah ada yang namanya penyembuhan cepat yang menghasilkan kelegaan yang cepat, cepat, dan cepat? Dapatkah seseorang mengubah hidupnya dalam dua akhir pekan? Apakah ada hasil jangka panjang dari pengalaman jangka pendek seperti itu? Kesaksian para lulusan est akan dengan tegas menjawab, « Ya. » Namun, tidak ada penelitian yang mendukung kesaksian tersebut. Tidak ada yang dilakukan dengan kelompok kontrol, dan, terutama, tidak ada penelitian yang dilakukan untuk mengevaluasi perubahan positif dalam perilaku yang diamati oleh orang lain ketika para peserta kembali ke dunia nyata.

Namun demikian, publik yang akan memilih kekonyolan batu peliharaan akan memilih omong kosong yang tidak dapat dimengerti dan psikogarble untuk « mendapatkannya ». Est hadir pada waktu yang tepat dalam sejarah untuk mengisi kekosongan yang ditinggalkan oleh kepercayaan agama dan janji-janji kemakmuran yang tidak terpenuhi. Est memenuhi beberapa keanehan yang tidak jelas yang disebabkan oleh ketidakmampuan untuk menemukan makna dalam hidup dan kebutuhan untuk mengikuti seorang guru atau nabi.

Banyak orang telah menyangkal satu-satunya Nabi yang benar untuk mengikuti sebuah sandiwara. Dan banyak orang Kristen yang telah mendaftar, tanpa menyadari regenerasi palsu yang ditawarkan oleh sistem palsu ini dan nabi yang sok. Sebagai contoh, seorang pendeta menceritakan setelah mengikuti pelatihan, « Pada akhirnya saya merasa puas dengan apa yang saya alami, memberikan saya pengalaman tentang apa yang teologi katakan kepada saya… . Saya lebih dekat dengan Allah sekarang. »83 (Huruf miring dari penulis).

Erhard pernah berkata, « Kepercayaan kepada Tuhan adalah sebuah kebohongan. »84 Dia juga berkata, « Dari semua disiplin ilmu yang saya pelajari, praktikkan, dan pelajari, Zen adalah yang paling penting. »85 (Huruf miring dari dia.) Salah satu pengkritiknya menyebutnya sebagai « Zen yang menjual. »86 Erhard menghindari Tuhan alam semesta. Sebaliknya, ia mengangkat pengalaman manusia dan membuat tuhan dari diri sendiri. Seseorang bukanlah orang berdosa dalam skema estian; dia adalah orang suci. Seorang estian tidak percaya pada dosa maupun pengampunan, karena ia dianggap sempurna sebagaimana adanya. Jika seseorang sudah sempurna apa adanya, siapa yang membutuhkan penebusan? Dan, siapa yang membutuhkan pengampunan? Karena bagaimanapun juga, « Aku-aku sempurna apa adanya. »

Peter Marin merujuk hal ini dalam sebuah artikel yang ia beri judul « Narsisme Baru ». Dia menyebutnya sebagai « tren dalam terapi menuju pendewaan terhadap diri yang terisolasi. »87

Ia lebih lanjut mengatakan, « Diri menggantikan … Tuhan … jadi kita sekarang berpaling kepada diri, memberikan kepadanya kekuatan dan kepentingan sebagai tuhan. »88

Dengan demikian, orang yang mencari diri sendiri lebih suka disebut sebagai « bajingan mekanis » daripada orang berdosa. Ia lebih suka menelan plasebo « Saya adalah pusat alam semesta » dan « Saya hebat apa adanya » daripada menerima kebenaran kekal dari Kitab Suci.

19 – Arica

Dalam aliran keempat yang tercemar terdapat banyak psikologi spiritual, dan Charles Tart membahas beberapa di antaranya dalam bukunya Transpersonal Psychologies.89 Banyak psikologi spiritual dan sistem transformasi diri berasal dari Timur. Daniel Goleman mengatakan, « … semua psikologi Timur setuju bahwa sarana utama untuk transformasi diri adalah meditasi. »90

Karena psikologi spiritual ini semakin banyak dimasukkan ke dalam psikoterapi Barat, seseorang pernah berkata, « Para psikiater mulai terdengar seperti guru, dan para guru mulai terdengar seperti psikiater. »91

Agama-agama Timur dan psikoterapi Barat menjadi mitra yang tak terpisahkan dalam aliran psikologi keempat yang baru. Kami telah memilih Arica dan Meditasi Transendental sebagai dua contoh dari sekian banyak sistem psikoterapi spiritual yang tersedia bagi konsumen.

Arica adalah psikoterapi kekuatan keempat yang ditemukan oleh Oscar Ichazo. Meskipun ia tidak pernah mengiklankannya seperti itu, ini adalah bentuk psikoterapi eksistensial. Namun, ini juga merupakan sebuah agama, dan orang mungkin tidak mengenalinya sebagai psikoterapi.

Ichazo dibesarkan di Bolivia dan Peru oleh orang tua yang menganut agama Katolik Roma. Sebagai seorang anak laki-laki, ia bersekolah di sekolah Yesuit di mana ia belajar tentang teologi gereja. Pada usia enam tahun, Ichazo mulai mengalami serangan seperti epilepsi yang melibatkan banyak rasa takut dan sakit. Dia mengklaim bahwa selama serangan-serangan ini dia meninggal, meninggalkan tubuhnya, dan kemudian kembali. Dia mengalami ketakutan dan ekstasi selama serangan-serangan ini, dan karena pengalaman psikis yang dramatis ini, dia menjadi kecewa dengan gereja.

Surga maupun neraka seperti yang digambarkan oleh gereja tidak cocok dengan pengalaman psikisnya sendiri, yang lebih ia percayai daripada ajaran gereja. Meskipun pada awalnya ia mencoba untuk menghadapi pengalamannya yang tidak biasa melalui persekutuan dan doa, ia segera berpaling dari gereja, karena ia merasa bahwa doa membuatnya lebih fokus pada masalahnya. Pada titik ini, Ichazo meninggalkan jalan kasih karunia dan memandang pengalamannya sendiri sebagai pusat realitas. Dia melepaskan bentuk-bentuk komunikasi supernatural dalam Alkitab dan mengandalkan diri sendiri sebagai pusat pemahaman.

Selama tahun-tahun berikutnya, dia belajar dan terlibat aktif dalam seni bela diri, Zen, obat-obatan psikedelik, perdukunan, hipnotis dan yoga. Pada usia 19 tahun, ia mulai dekat dengan seorang pria yang lebih tua di La Paz yang mengajarinya banyak hal yang disebut Ichazo sebagai kebenaran. Pria ini secara teratur bertemu dengan sekelompok kecil pria untuk berbagi pengetahuan mereka tentang berbagai teknik esoterik. Ichazo hadir dalam pertemuan-pertemuan ini dan akhirnya orang-orang ini mulai mengajarinya pengetahuan rahasia mereka. Kemudian Ichazo melakukan perjalanan dan belajar di Hong Kong, India, dan Tibet. Dia memperluas pelatihannya dalam seni bela diri dan yoga serta mempelajari Buddhisme, Konfusianisme, dan I Ching.

Setelah perjalanannya, dia kembali ke La Paz untuk tinggal bersama ayahnya dan mencerna semua yang telah dia pelajari. Setahun kemudian ia mengalami apa yang ia sebut sebagai « koma ilahi ». Setelah tujuh hari mengalami koma, dia tahu bahwa dia harus menjadi seorang guru. Dua tahun kemudian Ichazo pergi ke Santiago dan mengajar di Institut Psikologi Terapan. Dari sana ia pindah ke kota kecil terpencil Arica, Chili, di mana ia bekerja dengan sekelompok kecil pengikutnya yang berkomitmen.

Kemudian, pada tahun 1970, sekelompok orang Amerika pergi ke Arica untuk belajar bersamanya selama sembilan bulan. Selama masa ini, ia memutuskan untuk memindahkan karyanya ke Amerika Utara, dan pada tahun 1971 ia membuka Arica Institute di New York. Sejak saat itu, gerakan ini telah berkembang dengan pusat-pusat di Los Angeles dan San Francisco, serta di New York, dan dengan program-program pelatihan di berbagai kota lainnya. Lebih dari 200.000 orang telah mengikuti pelatihan Arica.92

Arica membedakan antara manusia dalam esensi dan manusia dalam ego. Ichazo mengajarkan bahwa pada dasarnya setiap orang itu sempurna dan tidak ada konflik di dalam diri seseorang atau antara satu orang dengan orang lain. Dia berpendapat bahwa setiap orang memulai kehidupan dalam esensi murni, tetapi ketika ego mulai berkembang, manusia jatuh dari esensi ke ego. Ichazo mengklaim bahwa kemurnian esensi hilang antara usia empat dan enam tahun. Sebagai hasil dari proses pembudayaan dan akulturasi, terjadi kontradiksi antara perasaan batin anak dan tuntutan masyarakat untuk menyesuaikan diri. Ego muncul dari konflik ini dan berdiri di antara dunia dan diri sendiri.

Ichazo mendefinisikan ego terdiri dari segmen intelektual, emosional dan gerakan yang saling berhubungan. Dia mengatakan bahwa ego adalah masalah mendasar manusia. Dengan demikian, tujuan Arica adalah pengurangan ego. Menurut Ichazo, ketika kita berpaling dari esensi atau diri kita, kita menjadi tergantung pada hal-hal di luar diri kita. Kita menjadi terdorong oleh hasrat dan ketakutan dengan ego yang selalu ada dalam ketakutan, karena ego telah menciptakan dunia batin yang subjektif yang harus dipertahankan terhadap realitas objektif. Ketika hasrat dibersihkan, seseorang kembali ke esensinya dan hanya pada saat itulah kebahagiaan sejati terwujud.93 Ketika hasrat dibersihkan, seseorang kembali ke esensinya dan hanya pada saat itulah kebahagiaan sejati terwujud.

Arica konon melatih orang untuk berpikir dengan seluruh tubuh mereka, bukan hanya dengan pikiran mereka. Untuk memfasilitasi pemikiran seperti itu, Arica menyediakan sistem dua belas mantra, yang masing-masing berhubungan dengan bagian tubuh yang berbeda. Misalnya, orientasi pada alat kelamin, karisma pada lutut dan siku, dll. Dengan demikian, pikiran tidak terbatas hanya pada satu organ tubuh, yaitu otak. Faktanya, ketika ego menjadi padam, pemikiran tidak lagi menjadi aktivitas kepala dan menjadi produk dari berbagai bagian tubuh. Setelah ini terjadi, kepala menjadi kosong dan berhenti mengendalikan segalanya. Arica melatih seseorang untuk tidak terlalu berorientasi pada kepala dan lebih berorientasi pada tubuh.

Arica memberikan tiga pusat kepada individu: intelektual, emosional, dan vital. Mereka dikenal sebagai jalan, oth dan kath. Arica mencoba untuk menempatkan kath, atau pusat tubuh, sebagai pusat kendali. Pusat tubuh ini pertama kali terletak empat inci di bawah pusar. Namun, sebuah panggilan ke pusat Arica di Los Angeles mengungkapkan bahwa lokasinya ternyata telah berpindah dari empat inci menjadi empat jari, atau sekitar tiga inci, di bawah pusar.

Untuk memindahkan kesadaran dari path (kepala) ke kath (yang disebut sebagai pusat tubuh), Arica menggunakan enneagram, yang merupakan lingkaran dengan sembilan titik di kelilingnya dan digunakan untuk menganalisis jenis ego, gerakan, pernapasan, dan mantra. Ketika ego benar-benar terekspos dan akhirnya dihancurkan melalui teknik Arica, intinya adalah mengambil alih secara alami. Ichazo mengklaim bahwa ketika ego berkembang, Karma dalam bentuk kejahatan uang, kekuasaan, dan seks terakumulasi, dan oleh karena itu penghancuran ego sangat penting untuk mengembalikan kemurnian.

Setiap latihan dan aktivitas latihan Arica bertujuan untuk mencapai tujuan Permanen 24, yang disebut sebagai kondisi kesadaran total, sebuah kondisi kesadaran yang lebih tinggi yang dicita-citakan oleh semua pengikut Arica namun belum tercapai. Ini adalah pengalaman puncak yang digambarkan dan dipromosikan oleh Arica, tetapi belum pernah dicapai.

Ada beberapa kesamaan antara Arica dan Kekristenan yang membuatnya menarik bagi banyak orang. Kejatuhan manusia dari esensi ke ego seperti yang digambarkan oleh Ichazo memiliki semua peruntukan dari pengalaman Taman Eden. Hal ini memberikan penjelasan pengganti untuk kondisi kejatuhan manusia dan, oleh karena itu, menarik bagi apa yang secara jujur diketahui oleh manusia sebagai sesuatu yang benar.

Deskripsi tentang ego terdengar seperti doktrin Alkitab tentang egoisme dan dosa. Keinginan ego, seperti yang digambarkan oleh Ichazo, terdengar seperti kondisi alamiah manusia sebagai akibat dari Kejatuhan: manusia sebagai orang berdosa. Penghancuran ego dan jalan menuju Kekekalan terdengar seperti proses pengudusan menurut Alkitab, yaitu proses menjadi seperti Yesus. Ini adalah proses kedewasaan Kristen yang melibatkan penghancuran egoisme, namun kesempurnaan tidak pernah sepenuhnya terwujud dalam kehidupan kita saat ini.

Namun demikian, Ichazo mengklaim bahwa ia tidak memulai sebuah agama baru dan bahwa Arica bukanlah sebuah gereja, meskipun ia telah memasukkan ide-ide penting dari sumber-sumber Buddha, Taoisme, Islam, dan Kristen. Dia mengatakan bahwa teknik-tekniknya, yang berasal dari berbagai sumber agama dan esoterik, memberikan pengalaman, namun tidak ada dogma dan keyakinan seperti yang ada dalam agama. Orang-orang hanya diminta untuk mencoba teknik-teknik tersebut dan merasakan hasilnya. Namun, doktrin dan keyakinan keduanya jelas terlibat.

Ichazo bahkan memiliki eskatologi sendiri. Dia mengatakan bahwa umat manusia akan menghadapi krisis dalam waktu dekat dan cara untuk menghindarinya adalah dengan mencapai tingkat kesadaran yang baru. Tingkat kesadaran ini dicapai, tentu saja, melalui pelatihan Arica. Hal ini memberikan para pemimpin dan peserta alasan yang tepat untuk mengikuti pelatihan ini. Mereka tidak hanya membantu diri mereka sendiri; mereka membantu seluruh umat manusia.

Pengalaman Ichazo di luar tubuh sebagai seorang anak mengakibatkan kekecewaannya terhadap gereja dan penolakannya terhadap persekutuan dan doa. Dia menggantikannya dengan pengalaman psikisnya sendiri dan dengan doktrin-doktrin seperti reinkarnasi. Sebagai ganti agama Kristen, ia mendirikan psikoterapi baru, agama baru, dan metode pembaharuan spiritual yang baru. Penggunaan teknik meditasi Timur yang dikombinasikan dengan astrologi, Gestalt, dan perjumpaan membuat Arica menjadi sebuah merek psikoterapi. Penggunaannya akan kesadaran ilahi sebagai konsep tuhan universal membuat Arica menjadi sebuah agama, namun penggunaan kata-kata seperti Tuhan dan Roh Kudus tidak membuat Arica dapat diterima oleh agama Kristen. Sayangnya, Ichazo telah meninggalkan persekutuan dengan Tuhan yang benar dan hidup untuk beribadah di altar-altar yang aneh.

20 – Meditasi Transendental

Dari semua gerakan meditasi dan psikologi spiritual yang tersedia untuk konsumen Barat, Transcendental Meditation (merek dagang TM) adalah yang paling banyak dipublikasikan dan disebarkan. TM, seperti halnya Arica, adalah kombinasi lain dari agama dan psikoterapi, meskipun menyangkal keduanya, yang menjanjikan obat mujarab untuk semua orang.

Maharishi Mahesh Yogi adalah pendiri Meditasi Transendental. Ia mempelajari teknik ini di India dari mentornya, Guru Dev. Setelah kematian Guru Dev, Maharishi mengalami dua tahun kesendirian dan setelah itu ia mulai mengajarkan metodenya dari kota ke kota di India. Ketika masih di India pada tahun 1961, ia mengadakan kursus pelatihan guru TM pertamanya. Kemudian pada tahun 1965, sebagai hasil dari respon siswa terhadap kursus lokal di UCLA, Maharishi membentuk Students’ International Meditation Society (SIMS). Kursus pelatihan guru yang kedua kembali diadakan di India pada tahun 1966, dan pada tahun 1967, Maharishi memberikan ceramah pada pertemuan-pertemuan di kampus Berkeley, UCLA, Harvard, dan Yale. Rangkaian ceramah ini menjadi pendorong untuk mendirikan cabang-cabang SIMS di seluruh Amerika Serikat.

Dari kampus-kampus ini, praktik TM meluas ke dalam masyarakat, dan organisasi-organisasi lain dikembangkan untuk melayani para petobat baru ini. Pada akhir tahun 1970, sekitar 35.000 orang Amerika telah belajar TM, dan pada tahun 1974 dilaporkan bahwa « 300.000 orang Amerika telah belajar bermeditasi, dan 15.000 orang lagi memulai TM setiap bulannya. »94 Pada tahun 1976, Newsweek melaporkan ada 800.000 orang yang bermeditasi, tetapi laporan terbaru menyatakan bahwa ada hampir satu juta praktisi TM di Amerika dan hampir dua juta orang di seluruh dunia.

Tujuan dari para pemimpin gerakan ini adalah untuk memiliki para meditator di seluruh dunia. Brain/Mind melaporkan bahwa Maharishi telah memulai proyeknya yang paling ambisius yang disebut « inisiatif global ». Ini adalah « program kilat untuk membuat tiga hingga empat persen dari populasi bermeditasi di negara bagian, kota, dan provinsi tertentu di seluruh dunia. »95

TM sekarang digunakan secara teratur oleh orang-orang dari berbagai kalangan, mulai dari penulis naskah hingga profesor dan dari seniman hingga astronot. Apakah metode ini yang berkembang di Amerika dan bercita-cita untuk menjenuhkan dunia? Para penulis TM Menemukan Energi Batin dan Mengatasi Stres, yang, secara kebetulan, merupakan iklan promosi setebal 290 halaman, mengklaim, « TM dapat dipelajari dalam beberapa jam dan kemudian dipraktekkan hanya lima belas hingga dua puluh menit setiap pagi dan sore hari. Teknik ini adalah metode khusus yang memungkinkan aktivitas pikiran menjadi tenang sementara seseorang duduk dengan nyaman dengan mata tertutup. »96

Mereka mencoba meyakinkan pembaca bahwa TM bukanlah « agama atau filosofi, atau cara hidup, » tetapi merupakan « teknik alami untuk mengurangi stres dan memperluas kesadaran sadar. » 97 Meditator belajar untuk melepaskan diri dari sekelilingnya dan membiarkan perhatiannya beralih ke dalam. Hal ini pada akhirnya menariknya ke dalam pengalaman puncak TM yang disebut « kesadaran murni », yang « terdiri dari tidak lebih dari sekadar terjaga di dalam tanpa menyadari apa pun kecuali kesadaran itu sendiri. »98 Meditasi semacam itu seharusnya memberikan sarana untuk mencapai kesadaran murni dua kali sehari.

Mantra adalah bagian penting dari teknik TM dan memainkan peran penting dalam keseluruhan pengalaman meditasi. Mantra, suara pikiran yang digunakan oleh para TMers, tidak memiliki arti tertentu. Mantra-mantra ini digunakan karena kualitas suaranya yang menghipnotis dan bukan karena maknanya, karena suara yang menyenangkan lebih mudah difokuskan dan dapat menenangkan. Ada banyak hal yang perlu diperhatikan dalam pemilihan, penetapan, dan penggunaan mantra dalam TM. Seharusnya ada mantra yang tepat untuk setiap orang dan para meditator diperingatkan untuk tidak memilih mantra mereka sendiri, tetapi meminta guru yang berkualifikasi untuk memberikan mantra tersebut dan menginstruksikan penggunaan yang benar.

TM mengklaim bahwa mantra dipilih secara individual menurut tipe kepribadian. Namun, R. D. Scott, seorang mantan guru TM dan penulis Kesalahpahaman Transendental, mengatakan bahwa mantra dipilih berdasarkan usia dan jenis kelamin. Namun demikian, setiap siswa percaya bahwa mantra yang diberikan secara khusus kepadanya sangat istimewa dan individual, dan dia tidak boleh mengungkapkannya kepada siapa pun. Hal ini menciptakan suasana yang penting dan rahasia dan juga melindungi para meditator dari mengetahui bahwa mantra khusus mereka tidak begitu istimewa. Lebih jauh lagi, meditator lebih cenderung memperhatikan mantra pribadinya daripada mantra yang umum digunakan oleh orang lain. Dengan demikian, setiap kali gangguan yang tidak menyenangkan muncul, ia dapat dengan cepat memusatkan perhatian pada mantra pribadinya yang terdengar menyenangkan, mantra pribadi yang « istimewa », tetapi hanya jika ia telah dilatih secara khusus oleh seorang instruktur TM dan diberi formula rahasia.

Mantra ini sangat penting dalam mencapai apa yang disebut sebagai kondisi kesadaran keempat, di mana seseorang sampai pada « sumber pemikiran ». Ini juga disebut sebagai keadaan kesadaran keempat dalam kaitannya dengan keadaan utama lainnya, yaitu saat bangun, tidur, dan bermimpi. Robert Ornstein memberikan penjelasan sederhana untuk pengalaman ini. Dia percaya bahwa ketika seseorang berkonsentrasi pada satu rangsangan seperti mantra, hal itu akan mengurangi perhatiannya pada rangsangan lain, dan kemudian dengan pengulangan, rangsangan tunggal tersebut akan menghilang dan meninggalkan kesadaran akan ketiadaan. Ini adalah perhatian tanpa isi dan apa yang disebut TMers sebagai « kesadaran murni ». Dalam hal ini tidak ada yang istimewa dari TM, karena stimulus berulang yang tidak menyenangkan akan menyebabkan reaksi yang sama pada orang. Jika seseorang berkonsentrasi cukup lama pada satu objek netral, hasil biologis tertentu akan terjadi, termasuk disosiasi dari dunia luar.100

Salah satu premis dasar dari TM adalah bahwa TM memungkinkan seseorang untuk mengatur kondisi kesadaran agar merasa lebih baik. Namun, TM hanyalah salah satu dari sekian banyak disiplin meditasi yang digunakan untuk mempengaruhi kesadaran. Keuntungannya yang besar dibandingkan pendekatan lain di pasar adalah mudah dilakukan dan membutuhkan sedikit pelatihan. Gary Schwartz menyebutkan Zen, Sufi, meditasi Kristen, pelatihan autogenik, dan relaksasi progresif dan menyatakan bahwa semua jenis kegiatan ini dapat memberikan istirahat yang dalam dan bermanfaat.101

Tidak diragukan lagi bahwa seseorang dapat mengatur kondisi kesadarannya sendiri, tetapi ia dapat melakukannya dengan beberapa cara tanpa TM. Sebagai contoh, gelombang otak alfa dan theta yang berhubungan dengan relaksasi dan rasa kantuk dapat dipengaruhi hanya dengan memfokuskan dan tidak memfokuskan mata. Selain mempengaruhi gelombang otak, seseorang dapat bernapas atau berpikir dengan cara tertentu untuk mempengaruhi kesadaran.

TM membuat banyak klaim, termasuk: peningkatan kecerdasan, kemampuan belajar, kreativitas, tingkat energi, kemampuan bersosialisasi, kapasitas untuk kontak intim, stabilitas emosi, kepercayaan diri, ketahanan terhadap penyakit, keseimbangan sistem saraf otonom, dll.; berkurangnya kecemasan, lekas marah, perilaku antisosial, depresi, neurotisme, tingkat kriminalitas, penggunaan alkohol dan rokok, dll. 102

TM mengklaim semua jenis peningkatan fisiologis dan psikologis dan berusaha untuk mendukung klaim ini dengan penelitian yang dilakukan oleh para penganutnya yang bias. Sebagai contoh, Robert Wallace, mantan presiden Universitas Internasional Maharishi, membuat tabulasi berbagai respons fisiologis terhadap TM. Selain peningkatan gelombang alfa dan theta, ia mencatat penurunan konsumsi oksigen, yang akan menunjukkan metabolisme yang lebih rendah, dan peningkatan resistensi kulit, yang berarti peningkatan gairah.

Temuan tersebut, serta temuan lain yang diduga menunjukkan perubahan kimiawi darah, menunjukkan bahwa TM meningkatkan relaksasi dan mengurangi stres. Namun, Ornstein berpendapat bahwa perubahan gelombang otak yang terekam bukanlah indikator yang dapat diandalkan untuk mengetahui perubahan fungsi otak, kecuali jika terdapat kontrol penelitian yang sangat ketat.103 Menurut Leon Otis, mereka yang melakukan penelitian fisiologis pada TM di Stanford Research Institute percaya bahwa istirahat yang sederhana dengan interval yang teratur dapat menghasilkan perubahan tubuh yang sama besarnya dengan meditasi.104 Gary Schwartz memperingatkan bahwa « kita harus tetap waspada terhadap klaim dan penggunaan data ilmiah secara selektif oleh para praktisi yang bermaksud baik namun tidak memiliki pengetahuan ilmiah. »105

Klaim yang sangat kontroversial yang dibuat untuk TM adalah bahwa TM dapat meningkatkan kreativitas dan kecerdasan. Namun, Schwartz membandingkan sekelompok guru meditasi dengan kelompok kontrol yang menggunakan dua ukuran standar kreativitas. Dia melaporkan bahwa hasilnya serupa untuk kedua kelompok, kecuali bahwa para meditator secara konsisten lebih buruk dalam beberapa skala meskipun mereka sangat termotivasi untuk berhasil.106 Penelitian lain yang dilakukan di University of Illinois menunjukkan bahwa TM tidak menghasilkan kinerja akademik yang lebih tinggi pada siswa yang hanya mengikuti pelatihan TM.107 Penelitian lain yang dilakukan di University of Illinois menunjukkan bahwa TM tidak menghasilkan kinerja akademik yang lebih tinggi pada siswa yang hanya mengikuti pelatihan TM.107

Leon Otis dan rekan-rekannya di Stanford Research Institute melakukan serangkaian eksperimen pada TM yang menunjukkan beberapa keuntungan bagi kelompok meditasi dibandingkan kelompok kontrol. Namun, setelah wawancara dilakukan, Otis melaporkan:

… para meditator mengharapkan keuntungan yang lebih besar daripada yang didapatkan oleh kelompok kontrol. Maka, saya merasa yakin bahwa efek plasebo ikut bertanggung jawab atas manfaat yang akhirnya diklaim oleh para meditator.108

Gary Schwartz juga percaya bahwa harapan memainkan peran besar dalam membawa hasil positif dari pengalaman TM.

109

Dengan demikian, bisa jadi TM adalah pil yang dilapisi gula, mudah ditelan dan lebih mudah dipercaya. Keyakinan terhadap TM meningkatkan efektivitasnya.

Klaim bahwa TM bukanlah sebuah agama diserang oleh Dan Goleman, associate editor Psychology Today. Dia mengatakan:

Pernyataan seperti itu mengabaikan fakta bahwa TM tumbuh dari aliran yoga Advaita yang mistis dan menggunakan renungan Hindu sebagai ritual inisiasi. Menghindari isu-isu agama atau filosofis membuat pelanggan Katolik, Protestan, dan Yahudi merasa nyaman.110

Hakim H. Curtis Meanor memutuskan bahwa pengajaran TM di sekolah-sekolah menengah umum di New Jersey melanggar jaminan konstitusional tentang pemisahan gereja dan negara. Seperti halnya sekte keagamaan lainnya, TM mengklaim memiliki pengetahuan khusus dan menghasilkan hasil yang khusus. Mereka mengklaim memiliki pengetahuan unik tentang kesadaran dan hasil psikologis dan fisiologis yang luar biasa. Selain itu, para inisiat TM diberikan kode rahasia dan mantra mistik.

TM adalah sebuah bentuk relaksasi dan agama. Adalah suatu kesalahan untuk berasumsi bahwa karena melibatkan teknik relaksasi, maka TM bukanlah sebuah agama. Kami tidak terlalu keberatan dengan TM sebagai bentuk relaksasi dibandingkan dengan sifat religiusnya yang terselubung. Namun, bahkan sebagai bentuk relaksasi, kita harus berhati-hati untuk tidak menyamaratakan keefektifannya. Schwartz memperingatkan bahwa praktik TM yang berlebihan dapat memiliki efek samping yang negatif. Dia berkata, « Beberapa orang, dengan kecenderungan penyakit mental, bahkan dapat memperburuk kondisi mereka dengan bermeditasi dalam waktu yang lama. »111 Sebagian orang, dengan kecenderungan penyakit mental, bahkan dapat memperburuk kondisi mereka dengan bermeditasi dalam waktu yang lama. »111

Manusia sesungguhnya adalah makhluk rohani dan terkadang akan mencari keselamatan psikologis sebagai pengganti keselamatan rohani yang sesungguhnya ia butuhkan. TM memberikan solusi semu untuk penyakit spiritual manusia. Seseorang seharusnya diselamatkan dengan mencapai kesadaran murni. Maharishi mengajarkan bahwa melalui TM, « seorang pendosa keluar dari ladang dosa dan menjadi orang yang berbudi luhur. »112

Menurut Alkitab, kita diselamatkan oleh Kristus, bukan oleh meditasi.

Sebagai sebuah agama atau psikoterapi, TM harus ditolak oleh orang Kristen sebagai sarana pengganti kasih karunia dan kedamaian. Daripada mengosongkan pikirannya dengan mantra yang diulang-ulang, orang Kristen lebih baik mengisi pikirannya dengan Firman Tuhan dan memusatkan pikirannya pada karakter dan kasih Penciptanya.

Diberkatilah orang yang tidak berjalan menurut nasihat orang fasik, yang tidak berdiri di jalan orang berdosa, dan yang tidak duduk di tempat duduk orang yang suka mencemooh. Tetapi kesukaannya ialah Taurat TUHAN, dan kepada Taurat-Nya ia merenungkannya siang dan malam. (Mzm. 1:1, 2)

Jiwaku akan dipuaskan seperti sumsum dan kegemukan, dan mulutku akan memuji-muji Engkau dengan bibir yang bersorak-sorai, apabila aku mengingat Engkau di atas tempat tidurku dan merenungkan Engkau pada waktu aku berjaga-jaga. (Mazmur 63:5).

21 – Altar Aneh

Sepanjang sejarah psikoterapi, kita telah melihat munculnya dan memudarnya satu terapi demi terapi, satu janji demi janji, satu harapan keberhasilan demi harapan keberhasilan, dan satu aliran psikologi yang tercemar demi aliran psikologi yang lain. Kita telah berayun 180° melalui empat kekuatan psikoterapi dari penolakan Freud terhadap agama sebagai ilusi hingga kombinasi baru antara agama psikis dan fetish. Kita telah beralih dari ketergantungan pada dunia alamiah sebagai satu-satunya realitas dalam kehidupan menjadi penolakan terhadapnya sebagai ilusi belaka.

John Wren-Lewis mengatakan:

Seiring dengan menyebarnya psikoterapi ke dalam masyarakat luas, psikoterapi menjadi semakin diliputi oleh ide-ide dan teknik-teknik yang berasal dari mistik dan okultisme

113

Saat psikoterapi menyebar ke dalam masyarakat luas, psikoterapi menjadi semakin diliputi oleh ide-ide dan teknik-teknik yang berasal dari mistik dan okultisme

Ini termasuk kegiatan seperti meditasi, yoga, Aktualisme, astrologi, Tarot, spiritisme, dan upacara inisiasi mistik, semuanya ditawarkan sebagai sarana untuk memperluas kesadaran. Theodore Roszak, dalam bukunya Unfinished Animal: Perbatasan Aquarian dan Evolusi Kesadaran, melihat revolusi kesadaran secara keseluruhan sebagai satu-satunya harapan manusia untuk bertahan hidup.114 Sam Keen, editor konsultan Psychology Today, melaporkan:

Jika para nabi dan guru revolusi kesadaran dapat dipercaya, Tuhan telah terlahir kembali dan kita dengan cepat mendekati Titik Omega, Kebangkitan Besar, Zaman Baru Roh

115

Robert Ornstein menggambarkan dunia psikoterapi kontemporer sebagai berikut:

Para guru, janji pencerahan instan, dan versi merosot dari tradisi spiritual Timur tampaknya telah menggantikan gereja dan kuil bagi banyak orang Amerika. Orang-orang berbondong-bondong tanpa berpikir panjang mendatangi pertunjukan spiritual yang cepat, murah, dan mencolok, dengan harapan mendapatkan kebahagiaan, kesadaran diri, dan kedamaian batin.116

Newsweek melaporkan bahwa seluruh gerakan kesadaran … telah menciptakan jaringan gerai terapi yang melayani jutaan orang Amerika yang bosan, tidak puas dengan kehidupan mereka atau mencari Tuhan yang dapat mereka alami sendiri

117

Menarik untuk dicatat bahwa selama periode ketika agama Kristen menjadi semakin tidak berorientasi pada pengalaman, psikoterapi menjadi semakin berorientasi pada pengalaman.

Sekarang kita memiliki psikoterapi religius baru di tempat kejadian, yaitu agama tanpa kredo dan iman tanpa Tuhan pribadi. Meskipun ini adalah penangkal materialisme, namun mengabaikan demonisme. Ini menyangkal kemutlakan Kitab Suci dan menetapkan keilahian diri. Ini menekankan kebaikan bawaan manusia dan biasanya menolak kondisi dan sifat manusia yang jatuh. Ini adalah pengganti yang buruk untuk Kekristenan tetapi telah diterima oleh mereka yang telah menolak atau tidak mengetahui kebenaran. Manusia memiliki kekosongan spiritual pada intinya dan harus diisi jika ia ingin menjadi utuh. Kekuatan keempat dalam psikoterapi hanyalah pengganti dari realitas Tuhan.

Banyak orang telah lari dari agama sampai akhirnya kekosongan menangkap mereka, dan sekarang, alih-alih kembali kepada satu Tuhan yang benar di alam semesta, mereka justru mengikuti ilah-ilah palsu dalam pikiran manusia. Alih-alih mencari Tuhan, pencipta manusia, banyak yang mencari manusia pencipta tuhan-tuhan dan akhirnya menggantikan satu kekosongan dengan kekosongan lainnya. Robert Ornstein dengan baik mengatakan, « Budaya kita adalah budaya yang paling terdidik, paling kaya, paling ‘sadar secara emosional’ dalam sejarah. Budaya kita juga merupakan salah satu yang paling buta huruf secara spiritual. »118

Bagian Kelima : Malaikat Cahaya

22 – Makam Putih

Orang-orang Kristen telah tertarik pada satu atau beberapa psikoterapi yang telah disebutkan sebelumnya, dan juga pada banyak merek lain yang bahkan tidak disebutkan dalam buku ini. Namun, ada beberapa psikoterapi tertentu yang secara khusus menarik bagi orang Kristen.

Korintus Kedua mengatakan bahwa « Iblis sendiri telah berubah menjadi malaikat terang. Karena itu tidak mengherankan, jika para pelayannya juga berubah menjadi pelayan-pelayan kebenaran, yang kesudahannya sesuai dengan perbuatan mereka » (11:14, 15). Malaikat terang adalah orang yang kelihatannya benar, tetapi sebenarnya tidak. Yesus menggunakan ungkapan « orang-orang yang berpakaikan kain putih » untuk menggambarkan ahli-ahli Taurat dan orang-orang Farisi. Mereka tampak indah di luar tetapi di dalamnya penuh dengan tulang belulang orang mati.

Beberapa psikoterapi seperti ini. Mereka tampaknya sangat Kristen dalam hal doktrin dan prinsip, tetapi jika diteliti lebih dekat, mereka hanya berisi ide-ide manusia. Beberapa di antaranya bahkan mengandung « bentuk kesalehan », tetapi, seperti yang dikatakan Alkitab, « mereka tidak memiliki kuasa daripadanya ». Karena mereka menyerupai Kekristenan di permukaan, orang-orang Kristen jatuh hati pada mereka dengan cara yang sama seperti beberapa orang disesatkan oleh sekte-sekte keagamaan. Kami telah memilih beberapa « malaikat terang » untuk dibahas. Mereka adalah Terapi Berpusat pada Klien, yang dikembangkan oleh Carl Rogers; Terapi Realitas oleh William Glasser; dan Analisis Transaksional, yang berasal dari Eric Berne dan dipopulerkan oleh Thomas Harris.

Psikoterapi-psikoterapi ini menarik bagi orang Kristen karena penekanannya pada kehendak bebas, tanggung jawab pribadi, dan suatu bentuk moralitas. Di permukaan, semuanya terdengar bagus dan akan ada kesepakatan umum di antara orang-orang ini dalam banyak ide. Dengarkan, jadilah nyata, dan kasih (Rogers); realitas, tanggung jawab, dan benar-salah (Glasser); dan AKU BAIK-BAIK SAJA (Harris) tampak seperti emas, perak, dan batu mulia. Namun, semuanya melibatkan diri sendiri sebagai pusatnya. Diri diangkat dan katekismus penyembuhan yang baru dikhotbahkan, yang didasarkan pada saya, saya, dan saya: « Ketahuilah juga, bahwa pada hari-hari terakhir akan datang masa-masa sulit. Sebab manusia akan menjadi pencinta diri sendiri, serakah, pembual, congkak, penghujat, durhaka kepada orang tua, tidak tahu berterima kasih dan tidak suci » (2 Tim. 3:1,2).

Theodore Roszak dikutip di Newsweek mengatakan bahwa Amerika sedang melakukan « pesta mawas diri terbesar yang pernah dialami oleh masyarakat mana pun dalam sejarah. »1

Semua malaikat cahaya ini meninggikan diri dan mereka melakukannya dengan sangat lihai. Mereka menyamarkan cinta diri dan pemanjaan diri dengan istilah-istilah seperti AKU BAIK-BAIK SAJA dan « aktualisasi diri ». Mereka semua menyangkal otoritas Alkitab dan memutarbalikkan kebenaran Alkitab. Namun demikian, meskipun mereka menjanjikan harapan untuk masa depan, substansinya hanyalah kayu, jerami, dan tunggul.

23 – Terapi yang Berpusat pada Klien

Salah satu psikolog humanistik yang paling terkenal dan paling dikagumi saat ini adalah Carl Rogers. Rogers telah menghabiskan waktu seumur hidupnya untuk mempelajari perilaku manusia dan telah mengembangkan teknik pengobatan yang disebut terapi « nondirektif » atau « berpusat pada klien ». Terapi ini bersifat nondirektif karena terapis tidak mengarahkan perhatian klien pada topik atau materi apa pun. Klien yang memilih. Terapi ini berpusat pada klien karena terapi ini mengusulkan agar klien memiliki wawasannya sendiri dan membuat interpretasinya sendiri daripada meminta terapis untuk memberikan wawasan dan interpretasi.

Jay Haley mengatakan, « Sebenarnya terapi nondirektif adalah sebuah istilah yang keliru. Menyatakan bahwa komunikasi antara dua orang dapat dilakukan secara nondirektif berarti menyatakan suatu kemustahilan. »2

Seorang terapis, bahkan tanpa bermaksud untuk melakukannya, akan mempengaruhi apa yang dipikirkan, dikatakan, dan dilakukan oleh kliennya.3

Rogers mengembangkan teori kepribadian yang disebut « teori diri », yang mengasumsikan bahwa setiap orang memiliki kemampuan untuk berubah dan setiap orang memiliki kebebasan untuk mengarahkan diri sendiri dan bertumbuh. Dia sangat mementingkan keunikan individu. Pandangannya tentang sifat dasar manusia adalah positif dan sangat kontras dengan pandangan negatif dan deterministik tentang manusia yang disampaikan oleh model psikoanalisis dan behavioristik.

Teori diri dengan kemungkinan-kemungkinan positifnya muncul pada saat dalam sejarah ketika kita menghadapi kemakmuran material namun mengalami kekosongan spiritual. Teori ini seakan mengisi kekosongan tersebut dan memberikan harapan baru untuk mengimbangi kemakmuran yang baru. Teori ini menekankan pada nilai-nilai pribadi dan penentuan nasib sendiri yang memungkinkan seseorang untuk menikmati kemakmuran materi secara lebih penuh.

Selain menekankan pada kebaikan bawaan manusia, Rogers melihat diri sebagai pusat, di mana setiap orang hidup dalam dunia pengalamannya yang khusus, di mana ia menjadi pusat dan membentuk penilaian dan nilai-nilainya sendiri. Meskipun Rogers memberikan penekanan yang kuat pada nilai-nilai untuk memandu perilaku dan untuk menjalani kehidupan yang bermakna, ia mengatakan bahwa nilai-nilai ini harus didasarkan pada keputusan internal dan individual daripada penerimaan buta terhadap nilai-nilai di lingkungan seseorang. Semua pengalaman dalam teori diri dievaluasi dalam kaitannya dengan konsep diri individu.

Rogers percaya bahwa kecenderungan batin seseorang mengarah pada apa yang disebutnya sebagai « aktualisasi diri », yang diidentifikasikannya sebagai kekuatan dasar yang memotivasi orang tersebut. Melalui aktualisasi diri, orang tersebut mencoba untuk mempertahankan kepribadiannya dan berusaha untuk tumbuh menuju rasa kepuasan yang lebih besar dalam kaitannya dengan konsep dirinya dan dalam kaitannya dengan bagaimana orang lain berhubungan dengannya. Rogers percaya bahwa arah batin dasar manusia secara alamiah adalah menuju kesehatan dan keutuhan.

Rogers dan Kekristenan

Penting bagi teori diri Rogers adalah pandangannya tentang agama Kristen. Kekristenan bukanlah hal yang asing bagi Rogers. Dia menggambarkan dirinya sebagai « anak tengah dalam keluarga besar yang erat, di mana kerja keras dan agama Kristen Protestan yang sangat konservatif sama-sama dihormati. » 4

Pada suatu waktu dia menghadiri Union Theological Seminary dan dia mengakui bahwa selama seminar dia, dan juga orang lain, « berpikir untuk keluar dari pekerjaan religius. »5 Dia merasa bahwa di satu sisi dia mungkin akan selalu tertarik dengan « pertanyaan-pertanyaan tentang makna kehidupan, »6 namun di sisi lain dia berkata, « Saya tidak dapat bekerja di bidang yang mengharuskan saya untuk mempercayai doktrin agama tertentu. »7

Jelas sekali ia melihat Kekristenan sebagai sebuah agama yang memiliki tuntutan-tuntutan dan bukannya hak-hak istimewa.

Rogers melanjutkan, « Saya ingin menemukan bidang di mana saya bisa yakin bahwa kebebasan berpikir saya tidak akan dibatasi. »8

Rogers tidak ingin menjadi apa yang ia sebut sebagai « dibatasi » oleh dogma Alkitab, tetapi dengan tindakannya, ia telah membangun dogma yang lain. Alih-alih dogma eksternal (Alkitab), ia telah membangun dogma internal (diri sendiri). Ia telah membatasi dirinya sendiri dengan tindakannya yang menolak kekristenan. Penolakannya terhadap doktrin Kristen telah membatasi pemikirannya sendiri dan mempengaruhi seluruh karyanya.

Pertama-tama kita akan melihat bagaimana penolakannya terhadap kekristenan mewarnai teori-teorinya; kemudian kita akan melihat tiga ide penting yang ia temukan selama kariernya dan membandingkannya dengan prinsip-prinsip Alkitab. Pada dasarnya, beberapa teori dan terapi Rogers sangat alkitabiah, tanpa memberikan penghargaan pada Alkitab, tetapi bagian lainnya benar-benar bertentangan dengan Alkitab.

Rogers menerima kekristenan yang cukup untuk menyangkal determinisme, tetapi tidak cukup untuk melepaskan diri dari pemanjaan diri. Dia menolak otoritas eksternal dari Kitab Suci dan membangun otoritas internal dari diri sendiri. Penolakan ini mengubah arah karirnya dari teologi ke psikologi dan dari penyembahan kepada Tuhan ke penyembahan kepada diri sendiri. Dia meninggikan diri sendiri daripada Allah. Rasul Paulus menggambarkan perpindahan dari melayani Tuhan menjadi melayani diri sendiri dalam pasal pertama Roma. Paulus berkata bahwa manusia « telah mengubah kebenaran Allah menjadi dusta, dan lebih menyembah dan melayani ciptaan itu daripada Sang Pencipta » (Roma 1:25).

Rogers patut dipuji karena terobosannya terhadap determinisme psikoanalitik dan behavioristik, tetapi tidak untuk teori dirinya. Mendalami filosofi humanisme, Rogers percaya pada kebaikan dasar manusia, dan sistemnya menetapkan diri sebagai otoritas terakhir daripada Tuhan. Penghindarannya terhadap « dogma agama » merupakan penolakan terhadap otoritas eksternal dan menempatkan diri sebagai pusat dari semua pengalaman. Meskipun Rogers menekankan kebebasan untuk memilih, dasar dari pilihan tersebut adalah sistem nilai internal individu, bukan otoritas eksternal dari Alkitab. Sistem nilai ini berfokus pada hal-hal yang bersifat duniawi dan segera, bukan pada hal-hal yang bersifat surgawi dan kekal. Sistem nilai ini didasarkan pada hal-hal yang alamiah tanpa memperhatikan hal-hal yang supernatural dan ilahi.

Bagi orang Kristen, Firman Allah adalah yang tertinggi; bagi penganut teori diri, firman tentang diri sendiri adalah yang tertinggi. Dan ketika diri ditinggikan, konsep dosa dalam Alkitab menjadi tidak berlaku lagi dan digantikan oleh konsep dosa yang lain, yang didasarkan pada standar-standar yang ditetapkan oleh diri sendiri. Meskipun Rogers dapat dipuji karena mengakui keunikan manusia, ia menolak universalitas dosa.

Konsep aktualisasi diri terdengar cukup luhur dan indah, tetapi itu hanyalah kedok untuk pemanjaan diri. Teori diri menempatkan diri sebagai pusat dari segala sesuatu, dan posisi diri ini telah dan akan selalu bertentangan dengan Alkitab. Kita hidup di alam semesta yang berpusat pada Tuhan (teosentris) dengan pemerintahan yang teokratis, bukan di alam semesta yang berpusat pada diri sendiri (egosentris) dengan pemerintahan yang egosentris.

Tiga « Penemuan » Rogers

Carl Rogers mengklaim telah menemukan tiga prinsip penting selama hidupnya dalam mempelajari perilaku manusia dan mempraktikkan terapinya.9 Prinsip pertama adalah prinsip mendengarkan. Dia menunjukkan bahwa orang memiliki kebutuhan nyata untuk didengar dan bahwa masalah yang tampaknya tak tertahankan menjadi tertahankan ketika seseorang mendengarkan. Ia juga percaya bahwa rasa kesepian yang mendalam akan muncul ketika tidak ada yang mendengarkan.

Tidak diragukan lagi bahwa mendengarkan adalah respons yang sangat penting. Namun, « fakta psikoterapi » yang baru « ditemukan » oleh Rogers ini telah lama dikenal dan digunakan oleh gereja. Yakobus menulis kepada jemaat mula-mula, « …hendaklah setiap orang cepat mendengar, lambat berkata-kata dan lambat marah » (Yakobus 1:19). Ini adalah fungsi yang penting bagi setiap orang, bukan karunia khusus yang hanya diberikan kepada beberapa orang terpilih.

Rogers memang menemukan sesuatu yang nilainya tak terhingga, tetapi hal ini merupakan fakta Alkitab jauh sebelum menjadi fakta psikoterapi. Kita tidak perlu mengikuti Carl Rogers ke dalam jaringan teori diri hanya karena satu kebenaran yang sudah ada dalam Alkitab. Lebih jauh lagi, Rogers sama sekali mengabaikan konsep penting tentang mendengarkan Allah dan respon-Nya dalam mendengarkan kata-kata kita, pikiran kita, dan kerinduan kita yang tak terucapkan.

Prinsip penting kedua dari Rogers adalah « menjadi nyata ». Maksudnya adalah menjadi diri sendiri dan tidak bermain peran atau berpura-pura. Jujur terhadap diri sendiri dan orang lain juga merupakan prinsip yang ditemukan di seluruh Alkitab. Sebagai contoh, penulis kitab Ibrani mengatakan,

« Berdoalah untuk kami: Karena kami yakin, bahwa kami mempunyai hati nurani yang baik, yang dalam segala hal mau hidup dengan jujur ».

(Ibrani 13:18)

Paulus menasihati jemaat Tesalonika untuk « hidup dengan jujur » (1 Tes. 4:12) dan ia mendorong para pelayan untuk melayani « bukan dengan pandangan mata, sebagai pemuas nafsu manusia, tetapi sebagai hamba-hamba Kristus, yang dengan segenap hati melakukan kehendak Allah » (Ef. 6:6). Alkitab mengajarkan bahwa Allah memandang hati manusia, batin manusia yang sesungguhnya, dan bahwa manusia harus jujur dan benar. Menjadi tidak jujur adalah suatu bentuk penipuan dan kesaksian palsu; menjadi tidak jujur dicap sebagai dosa di dalam Alkitab.

Meskipun Rogers dan Alkitab mendorong seseorang untuk menjadi nyata, apakah konsep Rogers dan ajaran Alkitab selaras dalam prinsip dasar ini? ff Dengan « menjadi nyata », Rogers berarti mengikuti sistem nilai internal apa pun yang telah dikembangkan seseorang, baik atau buruk, bentuk « menjadi nyata » yang ia maksudkan bukanlah kebenaran Alkitab; itu hanyalah bentuk lain dari menipu diri sendiri yang dapat menyebabkan bencana.

Terkait dengan prinsip Rogers « menjadi nyata » adalah konsepnya tentang « penghargaan diri tanpa syarat », yang merupakan eufemisme untuk cinta diri. Rogers mengatakan bahwa penghargaan diri tanpa syarat terjadi ketika seseorang « memandang dirinya sendiri sedemikian rupa sehingga tidak ada pengalaman diri yang dapat didiskriminasikan sebagai pengalaman yang lebih atau kurang layak dihargai secara positif dibandingkan pengalaman lainnya. »10 Menurut Rogers, individu menjadi « lokus evaluasi », otoritas terakhir dan evaluator dari semua pengalaman.

Setelah melakukan banyak penelitian di bidang penilaian manusia, Einhorn dan Hogarth menunjukkan paradoks dari kepercayaan diri seseorang yang tinggi terhadap penilaiannya sendiri meskipun penilaian tersebut tidak dapat diandalkan. Mereka meratapi fakta bahwa, karena kecenderungan seseorang untuk mengandalkan penilaiannya yang keliru, teori-teori seperti Rogers, yang sepenuhnya bergantung pada persepsi dan evaluasi subjektif seseorang, akan terus menjadi populer.11

Sistem Rogers menempatkan diri pada posisi untuk mengatakan, « Akulah yang mengevaluasi semua pengalaman dan akulah yang menentukan sistem nilai saya sendiri. Tidak ada sesuatu yang lebih berharga daripada yang lain kecuali saya yang mengatakannya. » Hal ini tentu saja bertentangan dengan Alkitab, karena hal ini meniadakan Alkitab dan menjadikan diri sendiri sebagai pusat otoritas dan pencipta nilai-nilai. Rogers telah menolak doktrin Alkitab sebagai sesuatu yang nyata dan menggantikannya dengan doktrin yang salah, yang menghilangkan Alkitab sebagai sumber kebenaran dan menyangkal konsep dosa dalam Alkitab.

Prinsip penting ketiga dari Rogers, yang ia anggap sebagai penemuannya yang paling penting, adalah prinsip « kasih antar sesama ». Ketika Yesus ditanya, « Hukum apakah yang terutama? » Dia menjawab « kasih ». Lebih lanjut Ia berkata kepada murid-murid-Nya,

« Kasihilah seorang akan yang lain, sama seperti Aku telah mengasihi kamu » (Yohanes 15:12).

Selain itu, 1 <13 berakhir:

« Dan sekarang tinggal iman, pengharapan, dan kasih, ketiga-tiganya, tetapi yang paling besar di antaranya ialah kasih. »

Kasih adalah salah satu prinsip yang paling jelas dan diulang-ulang di dalam seluruh Kitab Suci.

Sebelum kita mengkritik atau memuji Rogers, kita perlu memahami apa yang dia maksud dengan « cinta antar manusia ». Pertama-tama, Rogers hanya berbicara tentang cinta antar manusia. Walaupun kasih manusia adalah suatu kebajikan yang mengagumkan, namun kasih manusia tidak dapat dibandingkan dengan kasih ilahi. Kasih manusia tanpa kasih ilahi hanyalah bentuk lain dari kasih kepada diri sendiri. Sebaliknya, kasih ilahi mencakup semua kualitas yang tercantum dalam 1 Korintus 13. Kedua, Rogers hanya berbicara tentang kasih di antara manusia. Ia mengabaikan perintah agung untuk mengasihi sesama manusia.

« Kasihilah Tuhan, Allahmu. »

Ketiga, ia tidak pernah menyebutkan kasih Allah kepada manusia, yang ditunjukkan di seluruh Alkitab.

Ketiga, ia tidak pernah menyebutkan kasih Allah kepada manusia.

Penemuan puncak Rogers adalah cinta manusia yang terbatas di antara manusia, yang mengecualikan cinta kepada Tuhan dan cinta kepada Allah. Dengan mengesampingkan Tuhan, Rogers menjadikan aku, diriku, dan saya sebagai penilai dan pengutamaan semua pengalaman. Diri, dan bukannya Tuhan, menjadi pusat alam semesta, dan kasih yang terpisah dari Tuhan hanya menjadi aktivitas yang memberi penghargaan pada diri sendiri. Dengan meninggalkan Tuhan, Rogers berakhir dengan « cinta antar pribadi, » yang hampir tidak lebih dari sekadar perluasan yang lemah dari cinta diri sendiri.

Ingatlah bahwa ide-ide penting ini tidak berasal dari Rogers. Ide-ide tersebut telah ada sejak dulu. Rogers hanya menemukan tiga prinsip yang merupakan pengganti yang dangkal untuk prinsip-prinsip ilahi yang mendalam dari Alkitab.

Dalam teori dan terapi, Carl Rogers telah berhasil mengangkat diri sendiri ke posisi sebagai tuhan. Paul C. Vitz telah melakukan pekerjaan yang sangat baik dalam membandingkan teori diri dari Rogers dengan agama Kristen dan mengungkapnya sebagai bentuk penyembahan diri dalam bukunya Psychology As Religion: Dengan diri sebagai pusat alam semesta dan Tuhan diabaikan sama sekali, teori diri ada sebagai agama palsu. Teori diri, sebuah sistem yang berpengaruh dalam aliran ketiga yang tercemar, memakai penyamaran yang efektif. Kadang-kadang terlihat seperti agama Kristen, tetapi pada kenyataannya sering kali bertentangan dengan Kitab Suci.

24 – Terapi Realitas

Terapi Realitas adalah jenis terapi yang secara radikal non-Freudian yang dikembangkan oleh psikiater William Glasser dan dijelaskan dalam bukunya Reality Therapy. Terapis realitas tidak tertarik untuk terlibat dalam dua setan Freudian: sejarah masa lalu pasien dan faktor penentu perilaku yang tidak disadari.

Mengenai masa lalu pasien, Glasser mengatakan, « … kita tidak dapat mengubah apa yang terjadi padanya atau menerima kenyataan bahwa ia dibatasi oleh masa lalunya. »13

Jika pasien menyebutkan masa lalu, hal itu selalu berkaitan dengan masa kini dan masa depan. Meskipun Glasser percaya pada motivasi bawah sadar untuk perilaku, ia mengatakan:

… pengetahuan tentang penyebab tidak ada hubungannya dengan terapi. Pasien telah diobati dengan psikiatri konvensional hingga mereka mengetahui alasan bawah sadar dari setiap gerakan yang mereka lakukan, tetapi mereka tetap tidak berubah karena mengetahui alasannya tidak mengarah pada pemenuhan kebutuhan

14

Selain itu, motivasi yang tidak disadari sering kali hanya digunakan sebagai alasan untuk melanjutkan perilaku yang tidak diinginkan.

Inti dari Terapi Realitas ditemukan dalam tiga R-realitas, tanggung jawab, dan benar-salah. Ketiga istilah ini tidak hanya terdengar seperti ibu dan pai apel, tetapi juga memiliki makna Kristiani yang berbeda. Mari kita telaah ketiga istilah ini dan proses terapi ini untuk melihat apakah Terapi Realitas memang alkitabiah.

Kenyataan. Glasser menekankan pentingnya membantu seseorang untuk melihat dan menghadapi kehidupan sebagaimana adanya. Pandangan yang menyimpang terhadap tindakan orang lain, peristiwa yang mempengaruhi kehidupan orang tersebut, dan tindakannya sendiri dapat menyebabkan masalah emosional dan menghalangi orang tersebut untuk berperilaku dengan cara yang tepat. Glasser percaya bahwa « semua pasien memiliki karakteristik yang sama: 15 (Huruf miring) Dengan demikian, salah satu tanggung jawab utama terapis adalah membawa orang tersebut berhubungan dengan realitas lingkungannya dan dirinya sendiri.

Glasser mendorong pasiennya untuk mengembangkan perilaku yang realistis baik dalam hal masa kini maupun masa depan. Dalam melakukan hal ini, ia membedakan antara konsekuensi langsung dan konsekuensi jangka panjang dari perilaku. Dia menunjukkan bahwa perilaku yang realistis adalah perilaku yang dihasilkan dari pertimbangan konsekuensi jangka panjang dan jangka pendek, karena beberapa perilaku, meskipun langsung memuaskan, mungkin tidak memuaskan dalam jangka panjang.

Tanggung jawab. Glasser lebih lanjut mengatakan, « … tidak cukup hanya membantu pasien menghadapi kenyataan; ia juga harus belajar untuk memenuhi kebutuhannya. »16

Tanggung jawab, menurut Glasser adalah « kemampuan untuk memenuhi kebutuhan seseorang, dan melakukannya dengan cara yang tidak menghalangi orang lain untuk memenuhi kebutuhan mereka. »17 (Huruf miring). Perilaku seperti itu adalah tujuan utama Terapi Realitas.

Glasser memiliki gagasan yang menarik tentang hubungan perilaku dengan pemikiran dan emosi manusia. Dia percaya bahwa orang tidak bertindak secara bertanggung jawab hanya karena mereka bahagia, tetapi orang yang bertindak secara bertanggung jawab lebih mungkin untuk bahagia. Kebahagiaan atau ketiadaan kebahagiaan tergantung pada perilaku yang bertanggung jawab, bukan pada keadaan di mana seseorang berada. Oleh karena itu, tugas terapis adalah membantu orang menjadi bertanggung jawab.

Meskipun Glasser menggunakan nalar dan logika dalam konseling, ia tidak terlalu berkonsentrasi pada pikiran atau emosi. Kebanyakan psikoterapis mencoba untuk mengubah pikiran dan emosi; tetapi Glasser bekerja secara langsung dengan perilaku lahiriah. Ia percaya bahwa perilaku yang bertanggung jawab membentuk pikiran dan emosi yang positif, seperti halnya perilaku yang tidak bertanggung jawab menyebabkan sikap dan emosi yang tidak sehat.

Ada pepatah lama yang mengatakan bahwa jika Anda tahu lebih baik, Anda akan melakukan lebih baik. Namun, pengalaman hidup cenderung membantah hal ini, karena orang sering kali tidak bekerja sesuai dengan apa yang mereka ketahui. Teori Glasser menekankan untuk melakukan lebih baik daripada hanya mengetahui lebih baik, karena ia percaya bahwa perubahan perilaku akan mengarah pada perubahan pemikiran. Oleh karena itu, ia berkonsentrasi untuk mengajarkan cara-cara yang bertanggung jawab kepada pasiennya dalam memberikan respons.

Glasser tidak hanya meminta pertanggungjawaban pasien atas perilakunya sendiri, tetapi juga menolak untuk melepaskan tanggung jawab tersebut darinya. Pasien sering kali berusaha membuat orang lain bertanggung jawab atas perilakunya, tetapi Terapi Realitas menolak hak istimewa ini. Dengan demikian, pasien didorong untuk tampil secara bertanggung jawab dan bertanggung jawab atas kinerjanya. Glasser tidak membuang waktu untuk bertanya mengapa seseorang bertindak tidak bertanggung jawab; sebaliknya, ia mengasumsikan bahwa klien dapat bertindak secara bertanggung jawab dan mulai membantunya untuk melakukannya.

Benar dan Salah. Gagasan tentang tanggung jawab menunjukkan suatu moralitas, dan, memang, Terapi Realitas mencakup konsep benar dan salah. Glasser mengatakan:

… untuk menjadi berharga, kita harus mempertahankan standar perilaku yang memuaskan.Untuk melakukannya, kita harus belajar mengoreksi diri kita sendiri ketika kita melakukan kesalahan dan memuji diri kita sendiri ketika kita melakukan hal yang benar… . Moral, standar, nilai, atau perilaku yang benar dan salah, semuanya berkaitan erat dengan pemenuhan kebutuhan kita akan harga diri.18 (Huruf miring).

Posisi Glasser adalah kontras yang menyegarkan dengan kebanyakan psikoterapi, yang menekankan dampak buruk dari standar moral masyarakat terhadap individu atau menolak untuk memaksakan standar ini, atau standar lainnya, pada pasien. Dalam sistem Freudian, hati nurani yang terlalu banyak menuntut individu harus direformasi untuk menurunkan ekspektasi moral sehingga orang tersebut dapat merasa nyaman dengan dirinya sendiri.

Banyak sistem psikoterapi yang mendorong individu untuk memuaskan naluri dan dorongan hati dengan mengurangi tuntutan hati nurani. Terapi-terapi ini didasarkan pada teori bahwa menurunkan standar moralitas konvensional bermanfaat dan diperlukan untuk meningkatkan kesehatan mental-emosional. Terapi ini berfokus pada keinginan internal daripada perilaku eksternal. Glasser, di sisi lain, tidak percaya pada penurunan standar, tetapi lebih pada peningkatan kinerja. Terapi Realitas merendahkan keinginan biologis dan meningkatkan kebutuhan sosial individu. Ini adalah sistem psikoterapi langka yang melakukan hal ini.

Proses Terapi

Durasi pengobatan dengan Terapi Realitas biasanya sekitar enam bulan dan jarang lebih lama dari satu tahun. Hal yang sangat penting dalam proses ini adalah hubungan antara terapis dan pasien. Glasser percaya bahwa terapis, sebagai pribadi, menyediakan mata rantai yang hilang untuk perubahan positif. Ia mengatakan:

Oleh karena itu, kita tahu bahwa pada saat seseorang datang untuk mendapatkan bantuan psikiatri, ia kekurangan faktor yang paling penting untuk memenuhi kebutuhannya, yaitu seseorang yang benar-benar ia sayangi dan yang ia rasa benar-benar peduli kepadanya.19 (Huruf miring).

Dalam Terapi Realitas, terapis harus menjadi orang yang istimewa yang dapat direspon oleh pasien.

Glasser percaya bahwa tanpa keterlibatan, tidak akan ada terapi. Terapis harus menjadi teman bagi pasien dan model tanggung jawab yang harus diikuti oleh pasien. Sebagai seorang teman, ia harus menunjukkan kasih sayang dan sikap peduli, tetapi ia tidak boleh menanggapi permintaan simpati yang tidak perlu atau bereaksi terhadap kritik dari pasien. Idealnya, hubungan tersebut menjadi motivasi untuk berperilaku yang bertanggung jawab.

Selama terapi, tujuan utamanya adalah mengajarkan pasien untuk bertanggung jawab. Dengan demikian, terapis menjadi seorang guru dan juga teman. Dengan demikian, terapis menolak perilaku yang tidak bertanggung jawab, tidak realistis, dan salah, tetapi pada saat yang sama ia mempertahankan sikap menerima pasien itu sendiri. Bahkan, terapis menegaskan bahwa ia tidak akan pernah menolak klien, apa pun yang dilakukannya. Sebaliknya, perilaku yang ia tolak adalah perilaku yang ia tolak dan itu hanya untuk kebaikan pasien.

Melalui penerimaan terhadap orang tersebut dan penolakan terhadap perilaku negatif, terapis mencoba membantu pasien mengevaluasi perilakunya sendiri. Terapis juga berusaha membantu kliennya untuk membuat rencana perubahan dan memberikan saran-saran untuk melaksanakan rencana tersebut. Glasser mengklaim bahwa melalui proses ini, pasien mengembangkan perilaku yang lebih realistis dan bertanggung jawab dan dengan demikian menemukan pemenuhan diri dan kebahagiaan.

Kritik terhadap Terapi Realitas

Nah, apa yang salah dengan Terapi Realitas? Kedengarannya sehat, baik, dan bahkan alkitabiah dengan konsep-konsep seperti realitas, tanggung jawab, dan benar-salah. Mari kita periksa sistem yang tampaknya baik ini dalam terang Alkitab.

Menurut Glasser, setiap individu memiliki dua kebutuhan psikologis dasar. Ia mengatakan bahwa keduanya adalah « kebutuhan untuk mencintai dan dicintai serta kebutuhan untuk merasa bahwa kita berharga bagi diri kita sendiri dan orang lain. »20 (Huruf miring dari penulis). » Meskipun benar bahwa kita memiliki « kebutuhan untuk mencintai dan dicintai, » konsep ini memiliki kelemahan karena hanya menekankan pada hubungan antarmanusia dan sama sekali mengabaikan kebutuhan manusia untuk memiliki hubungan yang penuh cinta dengan Allah.

Alkitab mengatakan, …

« Kita mengasihi Dia, karena Ia telah terlebih dahulu mengasihi kita ».

(1 Yohanes 4:19)

Kasih Allah kepada kita begitu besar sehingga Ia mengaruniakan Anak-Nya supaya kita beroleh hidup yang kekal, dan oleh karena itu kita mengasihi Dia. Yesus mengajarkan bahwa hukum yang terutama adalah: « Kasihilah Tuhan, Allahmu, dengan segenap hatimu dan dengan segenap jiwamu dan dengan segenap akal budimu dan dengan segenap kekuatanmu » (Markus 12:30). Hubungan kasih antara Tuhan dan manusia adalah salah satu doktrin terbesar dalam Alkitab. Hal ini sangat penting bagi manusia dan merupakan kekuatan yang sangat besar dalam kehidupan seseorang. Hubungan ini memiliki nilai terapeutik yang tak terukur dan jauh lebih besar nilainya daripada cinta antar manusia. Faktanya, hubungan cinta antar manusia jauh lebih baik dan lebih lengkap ketika cinta supernatural kita menjadi kenyataan.

Glasser, seperti halnya Rogers, hanya membahas hubungan cinta yang alamiah dan bukan hubungan cinta yang ilahi. Sama seperti Rogers, Glasser menekankan perlunya kepedulian dan keterlibatan di antara sesama, tetapi mengabaikan kebutuhan terbesar manusia akan hubungan kasih dengan Allah.

Bersamaan dengan kebutuhan akan cinta, Glasser mencatat bahwa orang perlu merasa berharga bagi diri mereka sendiri dan orang lain. Dia mengatakan bahwa meskipun kebutuhan ini terpisah dari kebutuhan pertama, orang yang memenuhi kebutuhan untuk mencintai dan dicintai biasanya akan merasa berharga. Ini terdengar seperti generalisasi yang indah, tetapi sekali lagi ini tidak lengkap dan mengabaikan Alkitab. Kata yang penting dalam kebutuhan kedua ini adalah merasa. Seorang pria dapat merasa berharga dalam berbagai keadaan. Dia bahkan mungkin merasa berharga karena dia mencintai dan dicintai. Namun, tidak ada seorang pun yang dapat merasa berharga di luar hubungan dengan Tuhan.

Rasul Paulus mengakui dalam suratnya kepada jemaat di Filipi bahwa ia telah menganggap dirinya sebagai orang yang sangat berharga, karena ia tidak hanya memiliki warisan yang tepat, tetapi juga mengikuti hukum dan adat istiadat Yahudi dengan penuh semangat dan kebenaran. Namun, ketika ia berhadapan langsung dengan Kristus yang telah bangkit, ia menemukan bahwa semua yang ia anggap berharga di dalam dirinya ternyata kosong, karena ia tidak memiliki hubungan yang benar dengan Allah. Dan sejak saat itu, ia ingin « ditemukan di dalam Dia, bukan dengan kebenaran yang berasal dari hukum Taurat, tetapi dengan kebenaran yang berasal dari iman dalam Kristus, yaitu kebenaran yang berasal dari Allah karena iman » (Filipi 3:9). Paulus berpindah dari menganggap dirinya berharga menjadi berharga.

Merasa berharga hanyalah sebuah evaluasi internal, yang mungkin sama sekali tidak realistis. Seseorang mungkin merasa dirinya berharga dan membangun sistemnya sendiri untuk menyelamatkan dunia dan berakhir seperti Hitler. Perasaan berkaitan dengan diri sendiri, sementara keberadaan berkaitan dengan Kitab Suci.

Dengan menggunakan dua kebutuhan manusia ini, Glasser mendefinisikan perilaku bermoral sebagai, « Ketika seseorang bertindak sedemikian rupa sehingga ia memberi dan menerima kasih, dan merasa berharga bagi dirinya sendiri dan orang lain, maka perilakunya benar atau bermoral.« 21 (Huruf miring dari penulis). » Namun demikian, jika seseorang tidak memiliki relasi kasih dengan Allah, ia tidak dapat benar-benar menjadi orang yang berharga dalam pengertian Alkitab. Perilaku yang ia tunjukkan bisa jadi bermoral atau tidak bermoral menurut Alkitab. Meskipun seseorang yang bertindak secara alamiah dapat merasa berharga, perilaku yang dihasilkan belum tentu bermoral menurut standar Alkitab. Konsep Glasser menempatkan kepercayaan yang terlalu besar pada manusia.

Glasser menunjukkan kepercayaan pada manusia karena ideologi humanistiknya, yang mengatakan bahwa manusia pada dasarnya baik pada dirinya sendiri dan yang menyangkal sifat dasar manusia yang berdosa dan jatuh ke dalam dosa. Kita dapat mengharapkan perilaku bermoral dan tidak bermoral dari manusia karena sifat kejatuhan mereka. Glasser menyebut perilaku tidak bermoral sebagai « tidak bertanggung jawab », tetapi akan lebih tepat jika kita menyebutnya sebagai « berdosa ». Glasser lebih peduli dengan apa yang disebut hak dan kebebasan manusia daripada kebenaran ilahi, keyakinan agama, atau kebebasan sejati yang hanya dapat ditemukan di dalam Yesus.

Sistem terapi Glasser berpusat langsung pada perilaku, tetapi ia sama sekali mengabaikan Alkitab, yang penuh dengan nasihat untuk berperilaku bijaksana dan bertanggung jawab, dan menggantinya dengan kode moral yang ada. Sebagai contoh, jika dua orang jatuh cinta dan ingin hidup bersama tanpa komitmen pernikahan, mereka pasti akan sesuai dengan definisi Glasser tentang perilaku yang bertanggung jawab, karena hal tersebut memenuhi kebutuhan mereka, tidak menghilangkan atau membatasi orang lain untuk memenuhi kebutuhan mereka, dan sesuai dengan praktik moral yang ada. Tetapi Alkitab menentang hubungan seperti itu, dan perilaku Kristen yang bertanggung jawab sesuai dengan Firman Allah.

Standar masyarakat, hukum manusia, dan kode moral yang berlaku dapat berubah, tetapi hukum Allah kekal. Apakah arti perilaku bertanggung jawab yang terbatas pada kesesuaian lahiriah dengan kode moral yang berlaku saat ini jika hal itu dipisahkan dari perubahan internal yang disebabkan oleh kehadiran Allah yang supernatural? Glasser lebih mementingkan perilaku lahiriah daripada sikap batiniah, tetapi Allah melihat hati daripada penampilan luar. Bagi Glasser, tidak masalah apa yang Anda percayai selama Anda bertindak sesuai dengan adat istiadat yang berlaku. Alkitab berurusan dengan manusia seutuhnya, dengan perilaku lahir dan batinnya.

Meskipun manusia dapat mengubah perilakunya sampai batas tertentu, mereka tetap dibatasi oleh kecenderungan yang melekat pada diri mereka untuk berbuat dosa karena natur yang telah jatuh ke dalam dosa. Hanya kasih karunia Tuhan yang memampukan manusia untuk bertindak dengan penuh tanggung jawab, dan bahkan ada kesalahan dan dosa yang harus diampuni.

Paulus mengungkapkan kebingungan ini dalam Roma 7 ketika ia berkata bahwa dengan pikirannya ia ingin melakukan hal yang benar, tetapi ia justru melakukan hal yang sebaliknya karena prinsip dosa di dalam dirinya. Dia menemukan bahwa kekuatan untuk bertindak secara bertanggung jawab, baik secara batiniah maupun lahiriah, hanya dengan mengizinkan Yesus menjadi Tuhan dalam hidupnya dan melalui kuasa Roh Kudus yang berdiam di dalamnya. Sepanjang Perjanjian Lama, bangsa Israel tidak dapat mengikuti hukum Allah. Namun, ketika Yesus datang dan memberikan hidup-Nya bagi manusia, Dia memampukan mereka untuk menerima kehidupan-Nya yang sempurna. Dia mengubah hati dan kehidupan mereka sehingga mereka dapat menjadi ciptaan baru dalam perilaku lahir dan batin.

Ketika seseorang meneliti dengan seksama pandangan Glasser mengenai realitas, tanggung jawab, dan benar-salah, ia melihat sebuah sistem duniawi yang terdengar agak alkitabiah, tetapi sebenarnya tidak. Selain tidak sesuai dengan Alkitab, Terapi Realitas mengusulkan untuk menyembuhkan gangguan mental-emosional melalui usaha sendiri. Seperti hampir semua psikoterapi, diri sendiri, bukan Tuhan, adalah pusat dari Terapi Realitas. Terapi ini merupakan sebuah sistem yang menggunakan konsep-konsep yang terdengar alkitabiah seperti kasih dan keberhargaan, namun menggunakannya dalam pengertian yang dangkal dan berpusat pada diri sendiri. Bahan-bahan yang diperlukan untuk melenyapkan gangguan mental-emosional adalah kasih yang alkitabiah, cara yang alkitabiah untuk mencapai keberhargaan, dan perilaku yang bertanggung jawab secara alkitabiah, bukan tiga R dari Glasser.

Orang-orang Kristen telah tertipu oleh sistem yang bergantung pada standar-standar duniawi tentang realitas, tanggung jawab, dan benar-salah. Alkitab menggambarkan realitas dan mengajarkan tanggung jawab serta perilaku yang benar dan salah. Meskipun Glasser dekat dengan kebenaran, ia telah menyerang ketiganya karena konsep-konsepnya tidak alkitabiah, duniawi, dan berorientasi pada diri sendiri.

Menurut Terapi Realitas, terapis adalah model yang harus diikuti oleh pasien untuk mencapai tujuan perilaku yang bertanggung jawab. Di sisi lain, Alkitab mengajarkan bahwa Kristus adalah model dan tujuan kita adalah untuk menjadi seperti Dia. Konseling rohani menghadirkan Kristus, bukan terapis; Kristus, bukan sifat alamiah yang telah jatuh; Kristus, bukan diri sendiri. Seseorang yang memberikan pertolongan berdasarkan Alkitab akan secara konstan merujuk dan menunjukkan kasih, belas kasihan, dan anugerah alkitabiah, serta realitas alkitabiah, tanggung jawab, dan benar dan salah. Konselor yang alkitabiah akan menggunakan Kristus sebagai model dan kemenangan Kristus yang mengalahkan sebagai teladan, bukan dirinya sendiri dan kemampuannya sendiri. Ini adalah satu-satunya prinsip kesehatan mental yang benar-benar valid dan dapat diandalkan bagi manusia karena prinsip-prinsip ini telah diberikan oleh Dia yang menciptakan kita. Orang Kristen sebaiknya menjauhi terapi yang terdengar alkitabiah dan kembali kepada Firman Tuhan, yang merupakan sumber Kristen dari semua penyembuhan dan kesehatan mental-emosional.

25 – Analisis Transaksional

Analisis Transaksional (TA) adalah sebuah sistem terapi yang digunakan terutama dengan kelompok-kelompok dan yang meneliti interaksi antar manusia. Untuk memahami kelemahan-kelemahan Analisis Transaksional, mari kita lihat beberapa konsepnya, empat posisi hidupnya, dan teori-teorinya yang belum terbukti.

Thomas Harris, dalam buku larisnya yang berjudul I’M OK-YOU’RE OK: A Practical Guide to Transactional Analysis, mengutip karya ahli bedah saraf Wilder Penfield dan menawarkannya sebagai dasar teorinya sendiri. Di bawah pengaruh Penfield, Harris percaya bahwa peristiwa masa lalu dan perasaan yang menyertai peristiwa tersebut direkam dalam otak sedemikian rupa sehingga setiap peristiwa selamanya bersatu dengan emosi. Menurut Harris, peristiwa dan emosi tetap terhubung bersama dalam otak sepanjang hidup. Harris menyebut otak sebagai tape recorder dengan ketelitian tinggi dan menggunakan metafora ini untuk menggambarkan sistemnya. Dia selalu mengacu pada peristiwa yang direkam atau diputar ulang.

Harris mengatakan bahwa selama tahun-tahun awalnya, seorang anak merekam sejumlah besar perasaan negatif, yang sangat mempengaruhi seluruh hidupnya. Rekaman negatif ini berasal dari tuntutan tertentu yang dibebankan kepadanya dan disertai dengan persetujuan atau ketidaksetujuan orang tua. Pelatihan toilet adalah salah satu contohnya. Pada masa ini, anak memiliki kebutuhan untuk buang air besar dan orang tua memiliki kebutuhan untuk melatihnya. Dengan demikian, sering kali terjadi konflik antara apa yang dilakukan anak dan apa yang orang tua inginkan untuk dilakukannya.

Harris mengatakan bahwa perasaan negatif dari proses pembudayaan membawa seorang anak pada kesimpulan bahwa dia TIDAK BAIK. Harris tidak serta merta menyalahkan orang tua, karena ia mengatakan, « Situasi masa kecil dan bukan niat orang tua yang menyebabkan masalah. »22 (Huruf miring dari penulis).

Bahkan anak dari orang tua yang penuh kasih sayang pun akan sampai pada kesimpulan yang sama menurut Harris.

Empat Posisi Kehidupan

Harris memang menunjukkan bahwa anak tersebut menerima rekaman OK dan juga rekaman TIDAK OK, namun ia percaya bahwa perasaan TIDAK OK lebih mendominasi.23 Kepercayaannya pada pengalaman TIDAK OK yang universal pada umat manusia adalah kunci TA dan empat posisi hidupnya, yaitu:

Aku TIDAK BAIK-KAMU BAIK

SAYA TIDAK BAIK-KAMU TIDAK BAIK

Aku baik-baik saja-Kau tidak baik-baik saja

Aku baik-baik saja-Anda baik-baik saja

Posisi pertama, AKU TIDAK BAIK-Anda BAIK-BAIK SAJA, ditetapkan oleh keputusan yang dibuat oleh setiap anak kecil. Anak menyimpulkan bahwa ia TIDAK BAIK karena perasaan TIDAK BAIK pada akhirnya lebih besar daripada perasaan BAIK. Ia menyimpulkan bahwa orangtuanya baik-baik saja karena orangtuanya memberikan apa yang disebut Harris sebagai « belaian », yaitu « kontak tubuh yang berulang-ulang. » Anak mengevaluasi kebaikan orangtua melalui jumlah belaian yang diterimanya. Karena orang tua, khususnya ibu, memberikan belaian, anak menyimpulkan bahwa AKU BAIK-BAIK SAJA. Harris mengatakan bahwa kesimpulan AKU TIDAK BAIK-Anda BAIK-BAIK SAJA adalah « posisi universal anak usia dini » dan merupakan « keputusan yang paling menentukan dalam hidupnya. »25

Jika tidak ada belaian yang diperlukan, anak berpindah dari posisi satu ke posisi dua: AKU TIDAK BAIK-Anda TIDAK BAIK. Ini adalah posisi pengabaian dan keputusasaan dan awal dari masalah mental-emosional yang mendalam. Tidak ada harapan karena tidak ada yang baik-baik saja. Seringkali orang yang berada di posisi ini menyerah dan akhirnya berakhir di rumah sakit jiwa.

Jika, di sisi lain, tidak adanya belaian dikombinasikan dengan pelecehan verbal dan/atau penyiksaan fisik, anak mungkin akan beralih ke posisi kehidupan berikutnya: SAYA BAIK-BAIK SAJA-KAMU TIDAK BAIK-BAIK SAJA. Langkah ini berasal dari membelai diri sendiri. Ketika anak pulih dari pemukulan, ia belajar untuk menghibur (membelai) dirinya sendiri dan dengan demikian menyimpulkan bahwa saya baik-baik saja. Seseorang yang tetap berada dalam posisi hidup seperti ini tidak objektif terhadap tindakannya. Dia terus menerus membenarkan dirinya sendiri dan menyalahkan orang lain. Dia berkata, « Ini tidak pernah salah saya, selalu salah mereka. » Posisi ini ditempati oleh para penjahat yang tidak bisa diperbaiki.

Posisi hidup keempat dan terbaik, menurut Harris, adalah AKU BAIK-BAIK SAJA. Sementara ada atau tidak adanya belaian menentukan tiga posisi pertama, kemampuan akal dan pilihan menentukan posisi keempat.26 Harris mengibaratkan pemilihan posisi baru ini sebagai sebuah pengalaman pertobatan. Tujuan yang dinyatakan dalam buku Harris adalah « untuk menetapkan bahwa satu-satunya cara agar orang bisa sembuh atau menjadi baik-baik saja adalah dengan mengekspos keadaan masa kecil yang mendasari tiga posisi pertama dan membuktikan bagaimana perilaku saat ini melanggengkan posisi-posisi tersebut. » 27

Harris dan Freud

Harris menggunakan taktik Freud dalam mengaitkan psikoterapi dengan pengobatan untuk memberikan kredibilitas dan membuatnya dapat diterima. Hal ini mungkin menjelaskan mengapa ia memulai bukunya dengan merujuk pada Freud dan kemudian pada ahli bedah saraf Penfield. Mengacu pada karya Penfield, Harris mengatakan, « Bukti-bukti yang ada menunjukkan bahwa segala sesuatu yang ada di dalam kesadaran sadar kita terekam secara rinci dan tersimpan di otak dan ‘mampu’ diputar ulang di masa sekarang. » (Huruf miring milik kami).

Kata seems berarti « tampak seperti » atau « mungkin saja » dan kata mampu berarti « dapat ». Namun, Harris telah menyimpulkan dari hasil penelitian Penfield bahwa semua materi ini tersimpan di otak dan menentukan perilaku kita saat ini. Dia berkata, « … pengalaman-pengalaman awal kita, meskipun tak terlukiskan, terekam dan terulang kembali di masa sekarang« 29 (Huruf miring).

Selain itu, ia berpendapat bahwa « masa lalu selalu menyindir kehidupan kita saat ini. »30

Dia menyebutnya « kail masa lalu. »31

Bahkan jika telah atau dapat dibuktikan bahwa semua pengalaman dalam kesadaran kita terekam secara rinci dan tersimpan di otak, hanya sebuah lompatan besar dalam keyakinan yang akan membuat kita menyimpulkan bahwa pengalaman-pengalaman tersebut secara universal menentukan perilaku kita. Bukan pengalaman masa lalu tetapi keputusan saat ini yang mengatur perilaku. Karena pelatihan kejiwaan Harris, ia tidak diragukan lagi terpaku pada masa lalu sebagai penentu kuat keputusan dan perilaku saat ini dan hanya memperbaiki fiksi Freud.

Di sisi lain, Harris tampaknya memegang posisi anti-Freudian tentang kehendak bebas, karena ia percaya bahwa seseorang dapat memilih posisi keempat, AKU BAIK-BAIK SAJA. Setidaknya di permukaan, ia tampaknya telah lolos dari penentu perilaku bawah sadar Freud dan keasyikan dengan masa lalu. Namun demikian, dia tidak benar-benar lepas dari mereka; dia hanya membatasi pengaruh mereka. Menurut Harris, kita secara tidak sadar ditentukan oleh pengalaman-pengalaman awal kita untuk berakhir pada posisi AKU TIDAK BAIK-Anda BAIK-BAIK SAJA. Namun ia menyatakan bahwa posisi ini tidak permanen jika seseorang memutuskan untuk berubah.

Harris berpendapat bahwa kita dapat memilih untuk menjadi berbeda, namun sampai kita secara sadar memutuskan untuk berubah, kita dikondisikan dan ditentukan oleh alam bawah sadar dan sejarah masa lalu kita. Dengan kata lain, kita tidak hanya ditentukan untuk berakhir di salah satu dari tiga posisi pertama dalam kehidupan, tetapi posisi kita yang terbentuk selama masa kanak-kanak menentukan perilaku kita saat ini, kecuali jika kita memutuskan untuk pindah ke posisi keempat. Tidak termasuk keputusan untuk berubah ini, kita akan berakhir dengan determinisme Freud yang sama.

Harris telah melakukan kesalahan Freudian yang lebih jauh dengan menjadikan I’M NOT OK-YOU’RE OK sebagai neurosis universal manusia. Untuk mendukung posisinya, ia mengutip L. S. Kubie dan menambahkan huruf miringnya sendiri:

Fakta klinis yang sudah terbukti adalah bahwa sekali posisi emosional sentral terbentuk di awal kehidupan, maka hal tersebut akan menjadi posisi afektif yang akan cenderung kembali secara otomatis di sepanjang hidupnya.32

Harris dan Kekristenan

Harris menekankan kehendak bebas, tanggung jawab, dan bahkan moralitas. Bahkan, bukunya berisi satu bab penuh tentang pandangan pribadinya tentang moralitas, di mana ia juga menyajikan pandangan pribadinya tentang kekristenan. Karena pandangannya tentang kekristenan terdengar alkitabiah, banyak orang Kristen yang secara keliru menerima « Injil menurut Harris ». Oleh karena itu, mari kita periksa apa yang dia katakan tentang Kekristenan untuk melihat apakah ide-idenya sesuai dengan Alkitab, mengingat bahwa « segala tulisan yang diilhamkan Allah memang bermanfaat untuk mengajar, untuk menyatakan kesalahan, untuk memperbaiki kelakuan dan untuk mendidik orang dalam kebenaran » (2 Timotius 3:16).

Dosa

Seperti yang telah kami katakan, Harris menyatakan bahwa kondisi universal manusia adalah AKU TIDAK BAIK-Anda BAIK. Bagaimana seorang anak sampai pada posisi ini mendasari teologi pribadi Harris. Harris tidak percaya bahwa seorang anak dilahirkan dalam kondisi berdosa, melainkan ia memilih posisi ini. 33 Dengan demikian, bagi Harris, dosa adalah sebuah keputusan yang diambil oleh seorang anak tentang dirinya sendiri, dan bukannya sebuah kondisi di mana seorang anak menemukan dirinya sendiri. Ada perbedaan teologis yang halus, tetapi sangat besar di sini. Satu gagasan bersifat alkitabiah; gagasan lainnya tidak. Posisi alkitabiah adalah bahwa AKU TIDAK BAIK adalah sifat alamiah manusia yang telah jatuh ke dalam dosa, bukan keputusan manusia. Kita tidak memutuskan untuk TIDAK BAIK; itu adalah kondisi kita yang sebenarnya.

« Sebab itu, sama seperti dosa telah masuk ke dalam dunia oleh satu orang, demikian juga dosa telah menjadi milik semua orang. » (Roma 5:12). « Sebab sama seperti ketidaktaatan satu orang telah membuat banyak orang menjadi orang berdosa, demikian juga ketidaktaatan satu orang telah membuat banyak orang menjadi orang berdosa. » (Roma 5:19).

Menurut Alkitab, manusia tidak sampai pada posisi AKU TIDAK BAIK; ia dilahirkan ke dalamnya. Alasan manusia TIDAK BAIK dan merasa TIDAK BAIK adalah karena dosanya, bukan karena determinisme yang tidak disadari atau sejarah masa lalu. TIDAK BAIK hanyalah nama lain dari kondisi manusia yang berdosa sebagai akibat dari Kejatuhan. Ini adalah kondisi yang hanya ada satu obatnya, yaitu hubungan yang benar dengan Sang Pencipta, bukan teori dan sistem TA.

Dilahirkan Kembali

Seperti yang dapat dibayangkan, dengan kesalahpahaman yang sangat besar tentang dosa, pemahaman Harris tentang pengalaman dilahirkan kembali juga tidak alkitabiah. Harris mengutip perkataan Yesus, « Kecuali jika seorang dilahirkan kembali, ia tidak dapat melihat Kerajaan Allah, » dan kemudian memutarbalikkan maknanya. Menurut Harris, proses peradabanlah yang memaksa seseorang untuk jatuh ke dalam dosa, dan seseorang dilahirkan kembali dengan menggunakan nalarnya untuk memahami kondisinya dan memutuskan untuk mengubah posisi tersebut dari « AKU TIDAK BAIK » menjadi « AKU BAIK. »

Di sini, sekali lagi, terdapat perbedaan yang halus, tetapi sangat kuat, antara memutuskan untuk melakukan perubahan berdasarkan natur nalar manusia dengan memilih untuk menerima apa yang dinyatakan Alkitab sebagai sumber dari kehidupan yang baru.

Menurut Harris, seseorang hanya perlu memutuskan untuk menjadi OK dan dia menjadi OK. Hal ini merupakan tindakan alamiah dan bersifat internal. Menurut Alkitab, seseorang menjadi OK sebagai hasil dari keputusan untuk menerima apa yang telah Allah sediakan. Ini adalah sebuah penyediaan eksternal yang bersifat supernatural yang diterima di dalam lubuk hati manusia.

Menurut Harris, perbuatan kitalah yang membuat kita menjadi baik, tetapi menurut Alkitab perbuatan ilahi. Teori Harris tentang OKness semata-mata bergantung pada pekerjaan manusia; kebenaran Alkitab adalah bahwa hal itu adalah pekerjaan Allah. Menurut Alkitab, I’M OK bergantung pada penyediaan keselamatan dan pengudusan oleh Sang Pencipta, bukan pada proses transformasi diri. Kondisi dosa tidak dihapus atau dihilangkan atau diubah oleh diri sendiri; dosa dihilangkan oleh Tuhan ketika seseorang menerima pengorbanan yang Yesus berikan untuk hidup baru dan ketika seseorang menerima kuasa Roh Kudus yang berdiam di dalam dirinya untuk menjalani hidup yang baru.

Puncak pengalaman Analisis Transaksional adalah AKU BAIK – ANDA BAIK, dan metode kedatangannya adalah iman kepada diri sendiri dan kepada sistem TA. Namun, kebenaran alkitabiah adalah AKU TIDAK BAIK dan ANDA TIDAK BAIK dan tidak akan pernah ada tanpa hubungan supernatural dengan Tuhan yang supernatural yang mengutus Anak-Nya yang supernatural ke dalam dunia yang alamiah ini untuk memulihkan kita kepada diri-Nya. Tidak ada teori atau kecemerlangan dalam bentuk tulisan yang dapat menggantikan atau menghapus kebutuhan ini dari hati manusia. Ini adalah kebutuhan yang tidak pernah disadari oleh sebagian besar psikoterapis.

Analisis Transaksional adalah teori yang sederhana dan mudah dipelajari. Teori ini sangat sederhana namun memiliki kebenaran yang tinggi. Teori ini memiliki kebenaran yang rendah tentang kondisi manusia dan cara untuk berubah. Harris tidak tahu mengapa manusia TIDAK BAIK atau bagaimana dia bisa menjadi BAIK. Gagasan bahwa saya memutuskan untuk menjadi OK dan kemudian saya OK tanpa pertobatan dan pengampunan adalah sebuah teologi baru dan penyamaran untuk pemanjaan diri sendiri dan cinta yang berpusat pada diri sendiri. Hal ini menempatkan saya sebagai pusat dari keputusan untuk berubah dan menyediakan sarana untuk berubah. Ini adalah, meminjam kata-kata Harris, sebuah sistem « membelai diri sendiri » yang sangat baik.

Teologi baru Harris menentramkan kita pada kebenaran tentang kondisi manusia dan proses perubahan. Dia telah menggantikan konsep Alkitab tentang kondisi manusia yang telah jatuh ke dalam dosa dan penyediaan untuk perubahan dengan teologi pribadinya tentang determinisme bawah sadar dan diri sendiri sebagai pusat dari segala sesuatu. Teologi Harris adalah: Saya memutuskan, saya lakukan, dan saya tiba.

Salah Satu Cara

Alkitab menyatakan dengan jelas bahwa hanya ada satu jalan keselamatan: « Dan keselamatan tidak ada di dalam siapapun juga selain di dalam Dia, sebab di bawah kolong langit ini tidak ada nama lain yang diberikan kepada manusia yang olehnya kita dapat diselamatkan » (Kisah Para Rasul 4:12). Menurut Alkitab, hanya ada satu jalan kepada Allah, dan, meskipun beberapa orang mungkin tidak menyukainya, Kekristenan dalam hal ini adalah agama yang eksklusif.

Eksklusivisme ini adalah sebuah kemutlakan doktrinal, dan Harris menyatakan, « Tidak ada kemutlakan doktrinal. »35

Lebih jauh lagi ia berpendapat:

Kebenaran bukanlah sesuatu yang telah ditetapkan dalam sebuah pertemuan puncak gerejawi atau diikat dalam sebuah buku hitam. Kebenaran adalah kumpulan data yang terus bertambah dari apa yang kita amati sebagai kebenaran.36 (Huruf miring).

Ini adalah cara Harris yang halus untuk mengatakan bahwa dasar kebenaran bukanlah apa yang ada di dalam Alkitab, melainkan apa yang ada di dalam diri manusia. Kebenaran menurut Harris bergantung pada diri sendiri dan apa yang dianggap benar oleh diri sendiri. Namun, ada beberapa hal yang memang benar, terlepas dari apakah seseorang mengamatinya sebagai sesuatu yang benar atau tidak.

Harris mendasarkan ide-idenya pada teori evolusi yang tidak terbukti dan menyangkal klaim-klaim Kekristenan dengan mengatakan bahwa sebagian kecil dari populasi dunia tidak mungkin memiliki kebenaran yang eksklusif. Dia mengutip statistik populasi dunia dan distribusi uang, harta benda, makanan, masa hidup, dan agama. Dia berpendapat bahwa lebih banyak orang yang mengenal nama Lenin daripada nama Yesus dan bahwa dokumen-dokumen utama komunis lebih laris daripada Alkitab. Dia menyimpulkan dengan mengatakan:

Kita tertipu jika kita terus membuat pernyataan-pernyataan yang luas tentang Allah dan tentang manusia tanpa terus mengingat fakta-fakta kehidupan: sejarah panjang perkembangan manusia, dan keragaman pemikiran manusia pada masa kini.37

Apa yang sebenarnya dikatakan Harris adalah bahwa mengingat kedatangan kita yang terlambat dalam apa yang disebut evolusi manusia dan mempertimbangkan bagaimana kita dibandingkan dengan seluruh dunia secara material, agama, dan numerik, bagaimana kita dapat mengklaim memiliki kebenaran eksklusif? Apa yang mungkin tidak disadari oleh Harris adalah bahwa kita tidak mengklaim eksklusivitas; kita hanya menerimanya. Bukan kita yang pertama kali menyatakannya, tetapi Kitab Suci yang telah menyatakannya.

Pendapat-pendapat tentang evolusi dan ideologi-ideologi mayoritas dunia tidak ada hubungannya dengan apakah seseorang memiliki kebenaran yang eksklusif atau tidak. Orang Kristen tidak mengevaluasi pandangan mereka tentang Allah dan alam semesta hanya berdasarkan keadaan masa kini, teori evolusi, atau teori lain yang belum terbukti.

Bagaimanakah jikalau ada orang yang tidak percaya? Haruskah ketidakpercayaan mereka membuat iman kepada Allah menjadi tidak berpengaruh? Allah melarang: ya, biarlah Allah benar, tetapi setiap orang adalah pendusta. (Roma 3:3-4)

Keanggunan

Selain menolak eksklusivitas Kekristenan dan memutarbalikkan konsep dosa dalam Alkitab, Harris juga telah merusak konsep kasih karunia dalam Alkitab. Dia telah mengubahnya agar sesuai dengan Injilnya sendiri tentang pengampunan diri dan keselamatan melalui diri sendiri. Ia berkata:

Konsep kasih karunia… adalah cara teologis untuk mengatakan AKU BAIK – KAU BAIK, bukan ANDA BISA BAIK, JIKA atau ANDA AKAN DITERIMA, JIKA, melainkan ANDA DITERIMA, tanpa syarat

38

Konsep kasih karunia… adalah cara teologis untuk mengatakan bahwa ANDA BISA BAIK, JIKA atau ANDA AKAN DITERIMA, JIKA.

Ia mengutip penjelasan Paul Tillich mengenai peristiwa di mana seorang perempuan sundal datang kepada Yesus. Tillich mengatakan, « Yesus tidak mengampuni perempuan itu, tetapi Ia menyatakan bahwa perempuan itu telah diampuni. Perempuan itu datang kepada Yesus karena ia telah diampuni, » dan kemudian Harris menambahkan « bukan untuk diampuni. »39

Pada akhir peristiwa ini Yesus berkata, « Imanmu telah menyelamatkan engkau, pergilah dengan selamat » (Lukas 7:50). Meskipun ia diterima tanpa syarat, ia menerima pengampunan dan keselamatan melalui iman. Penerimaan dan keselamatan adalah dua konsep yang berbeda. Allah mengasihi dan menerima setiap orang, dan Dia telah menyediakan sarana pengampunan dan keselamatan melalui iman. Memang benar bahwa seseorang diterima tanpa syarat, tetapi tidak berarti bahwa seseorang menerima pengampunan dan diselamatkan (dari TIDAK BOLEH menjadi BOLEH) tanpa syarat. Iman diperlukan untuk menerima pengampunan dan keselamatan. « Sebab karena kasih karunia kamu diselamatkan oleh iman » (Efesus 1:8). Dan iman ini berarti iman kepada Tuhan, bukan iman kepada diri sendiri atau sistem TA. Sekali lagi, Harris kembali salah secara alkitabiah. Seseorang tidak bisa menjadi baik tanpa syarat; ia harus memiliki iman kepada Allah.

Di bagian yang sama dalam Kitab Suci, tepat setelah Yesus berkata, « Dosamu sudah diampuni, » dikatakan, « Dan mereka yang duduk makan bersama-sama dengan Dia mulai berkata dalam hati: « Siapakah Dia ini, yang dapat mengampuni dosa? » (Lukas 7:48, 49). Terlepas dari apakah ia diampuni sebelum atau sesudah ia datang, poin pentingnya adalah bahwa pengampunan itu perlu dan bahwa Yesuslah yang mengampuni, karena siapa Dia. Secara terbatas, Harris meneliti apa yang terjadi, tetapi ia tidak memikirkan siapa Yesus. Harris tidak cukup jauh dalam memahami kejadian tersebut. Satu-satunya yang memiliki kuasa untuk mengampuni dosa adalah Allah sendiri. Yesus tidak hanya memiliki kuasa untuk mengampuni dosa, tetapi juga memiliki otoritas untuk mengatakan, « Pergilah dan jangan berbuat dosa lagi. »

Harris semakin mengacaukan konsep kasih karunia dengan kembali kepada temanya tentang posisi manusia. Ia berpendapat bahwa masalah utama manusia adalah posisi TIDAK BOLEH berdosa, bukan perbuatan dosa, dan bahwa manusia hanya perlu mengakui atau mengakui bahwa ia berada dalam posisi yang salah untuk menjadi BOLEH. Transisi dari posisi TIDAK BOLEH menjadi BOLEH adalah anugerah menurut Harris. Lebih lanjut ia berargumen bahwa pengakuan akan perbuatan dosa tidak hanya tidak efektif untuk perubahan, tetapi juga pengakuan semacam itu justru merendahkan konsep kasih karunia dan memperkuat posisi TIDAK BOLEH.40 Pengakuan dosa tidak akan membawa perubahan, tetapi justru memperkuat posisi TIDAK BOLEH.

Menurut Alkitab, masalah utama kita adalah posisi dan perbuatan. Kita dilahirkan dalam dosa (posisi) dan kita melakukan dosa (tindakan). 1 Yohanes 1:8 menyatakan,

« Jika kita berkata, bahwa kita tidak berdosa, maka kita menipu diri sendiri dan kebenaran tidak ada di dalam kita. »

Kita setuju bahwa jika dosa hanya merupakan sebuah posisi dan bukan sebuah tindakan, maka pengakuan dosa hanya akan membuang-buang waktu. Namun, Alkitab memerintahkan mereka yang telah dilahirkan kembali untuk

« Akuilah kesalahanmu seorang akan yang lain… » (Yakobus 5:16), dan bahwa « jika kita mengaku dosa kita, maka Ia adalah setia dan adil, sehingga Ia akan mengampuni segala dosa kita dan menyucikan kita dari segala kejahatan » (1 Yohanes 1:9).

Menurut Alkitab, adalah penting untuk mengenali dan mengakui posisi dan tindakan dosa dan menerima pengampunan dari Allah.

Sebuah Injil Baru

Di tengah-tengah penulisan Injilnya yang baru, Harris menyatakan:

Jika Analisis Transaksional adalah bagian dari kebenaran yang menolong memerdekakan manusia, maka gereja-gereja harus menyediakannya. Banyak pendeta yang telah dilatih dalam Analisis Transaksional setuju dan mengadakan kursus-kursus Analisis Transaksional untuk anggota gereja mereka serta menggunakannya dalam konseling pastoral.41

TA banyak digemari di kalangan Kristen, banyak diajarkan di perguruan tinggi Kristen, dan banyak dipraktikkan oleh para psikoterapis Kristen.

TA diterima oleh banyak orang sebagai kebenaran karena kedengarannya begitu dekat dengan kebenaran. Harris berbicara tentang moralitas, dosa, kelahiran kembali, dan kasih karunia; namun, konsep Harris tentang moralitas tidak alkitabiah, demikian juga konsepnya tentang dosa, kelahiran kembali, dan kasih karunia. Dalam diri Harris kita memiliki injil universalisme dan jalan keselamatan yang baru melalui pengampunan diri sendiri. Hampir semua yang telah dilakukan Harris adalah mencoba untuk menggantikan kebenaran-kebenaran mendasar dari Alkitab dengan permainan self-help yang disebut Analisis Transaksional. Setelah diteliti dengan seksama dan pengamatan yang teliti, orang akan melihat Harris dengan permainan TA-nya hanyalah seorang malaikat terang.

Bagian Enam : Cara Psikologis / Cara Spiritual

26 – Manusia Seutuhnya

Salah satu keterbatasan utama psikoterapi adalah bahwa psikoterapi jarang, bahkan tidak pernah, berurusan dengan aspek spiritual manusia. Lingkup konsentrasi utamanya adalah pada pikiran, kehendak, dan emosi. Dan bahkan kemudian, beberapa bentuk psikoterapi lebih berkonsentrasi pada emosi daripada kehendak dan pikiran, sementara bentuk-bentuk lain lebih fokus pada intelek. Charles Tart mengatakan, « Psikologi Barat yang ortodoks telah berurusan dengan sisi spiritual dari natur manusia dengan sangat buruk, memilih untuk mengabaikan keberadaannya atau melabelinya sebagai sesuatu yang patologis. »1 Pengudusan, di lain pihak, berurusan dengan keseluruhan diri manusia, yang meliputi tubuh, jiwa dan roh. Paulus memberkati para pembacanya dengan kata-kata ini:

Dan Allah damai sejahtera menguduskan kamu seluruhnya, dan aku berdoa kepada Allah, supaya kamu dengan segenap roh, jiwa, dan tubuhmu terpelihara dengan tak bercacat sampai pada kedatangan Tuhan kita, Yesus Kristus. (1 Tesalonika 5:23)

Satu-satunya aliran psikoterapi yang mencoba untuk menangani aspek spiritual manusia adalah aliran yang mempelajari gerakan kesadaran yang lebih tinggi dan praktik-praktik pemujaan dan okultisme lainnya. Meskipun aliran keempat sering melibatkan tubuh, jiwa, dan roh, aliran ini hanya menawarkan cara yang salah untuk penyucian atau perubahan.

Tubuh, jiwa, dan roh saling berkaitan erat dan berinteraksi satu sama lain. Namun, menurut pandangan Kristen, roh memiliki keutamaan. Melalui rohlah kita menemukan tingkat tertinggi dari eksistensi manusia. Seorang ahli gizi yang terkenal secara nasional mengatakan sesuatu yang cukup mengejutkan tentang hal ini di akhir ceramahnya tentang gizi. Dia mengatakan bahwa jika orang memiliki pilihan antara makan makanan yang baik dan tidak berolahraga atau makan junk food dan berolahraga, dia akan merekomendasikan pilihan yang terakhir. Tentu saja dia tidak merekomendasikan junk food, tapi dia menekankan bahwa olahraga bahkan lebih berharga daripada makanan yang baik.

Ia lebih lanjut mengatakan bahwa kesehatan mental dan spiritual bahkan lebih penting daripada olahraga dan makanan yang baik. Bahkan, ia mengatakan bahwa jika seseorang harus memilih, kesehatan mental dan spiritual yang baik harus selalu lebih diutamakan daripada olahraga dan makanan yang baik, meskipun kedua hal tersebut sangat penting. Alasannya adalah bahwa iklim mental dan spiritual seseorang akan mempengaruhi fungsi tubuh lebih dari makanan dan olahraga yang baik.2

Banyak orang setuju bahwa aspek spiritual manusia memiliki pengaruh penting terhadap kesehatan total seseorang. Paul Brenner, seorang dokter medis yang berbicara di hadapan sebuah kelompok masyarakat, menyebutkan tentang pola makan, olahraga, dan keyakinan. Dia menekankan bahwa sistem kepercayaan seseorang adalah yang paling penting, dengan olahraga di tempat kedua dan diet di tempat ketiga.3 Dia merasa bahwa kondisi rohani seseorang jauh lebih penting daripada apa yang masuk ke dalam mulutnya. Yesus berkata:

Tidakkah kamu mengerti, bahwa segala sesuatu yang masuk ke dalam mulut akan masuk ke dalam perut dan dibuang ke dalam jamban? Tetapi apa yang keluar dari mulut, keluar dari hati dan itulah yang menajiskan orang. (Matius 15:17, 18)

Pilar dari kesehatan total yang baik adalah kesehatan rohani yang baik. Kehidupan fisik yang sehat berkaitan dengan kehidupan mental-emosional yang positif dan stabil, yang pada gilirannya dipengaruhi oleh kehidupan rohani yang sehat yang berpusat di dalam Kristus. Mengisi perut kita dengan makanan yang baik dan melenturkan tubuh kita dengan olahraga yang baik berkontribusi pada kesehatan, tetapi pengaruhnya terbatas. Kesehatan rohani adalah yang paling penting dan mempengaruhi seluruh kehidupan seseorang. Kondisi spiritual yang tepat tidak hanya penting untuk kekekalan, tetapi juga sangat penting untuk kehidupan saat ini.

Selain roh sebagai aspek tertinggi dan terpenting dalam diri manusia, roh adalah tingkat terdalam dan paling dalam dari keberadaan kita. Koestenbaum dalam The New Image of the Person menceritakan bagaimana kebutuhan manusia berada pada tingkat yang lebih dalam daripada kebanyakan teori psikologi. Dia percaya bahwa psikologi tidak cukup menjawab pertanyaan-pertanyaan sulit tentang makna hidup dan keberadaan. Pertanyaan-pertanyaan seperti itu tentu saja berada di dunia spiritual.4 Inti dari semua masalah mental-emosional non-organik adalah spiritual, bukan psikologis. Penyembuhannya ditemukan dengan mempercayai dan mengikuti prinsip-prinsip spiritual dari Alkitab, bukan dengan teori-teori dan praktik-praktik psikoterapi yang tidak terbukti.

Karena sebagian besar sistem psikoterapi menolak atau mengabaikan hubungan spiritual antara manusia dengan penciptanya, maka sistem tersebut menyangkal aspek paling vital dari sifat dasar manusia. Dengan demikian, psikoterapi terbatas pada fungsi-fungsi manusia yang sama sekali tidak berhubungan dengan sumber kehidupan dasarnya. Hal ini seperti mengobati gejala tanpa pernah menyelami kedalaman batin manusia. Pengudusan, di sisi lain, berurusan dengan manusia seutuhnya, melalui rohnya, yang merupakan elemen terdalam dan paling signifikan dari keberadaannya.

Sementara di satu sisi, psikoterapi dapat meredakan gejala, di sisi lain, psikoterapi dapat menutupi masalah spiritual yang mendalam. Karena psikoterapi jarang menyentuh jiwa, psikoterapi hanya memberikan kelegaan yang dangkal dan terbatas. Psikoterapi dapat membantu seseorang untuk menyesuaikan diri, tetapi tidak dapat mengubahnya secara spiritual. Teriakan minta tolong sebenarnya adalah teriakan untuk perubahan spiritual. Psikoterapi sebagian besar tidak menyadari teriakan seperti itu.

Pengudusan, karena memperlakukan manusia seutuhnya melalui area terdalam dan paling dalam, yaitu rohnya, menyediakan sarana untuk perjalanan yang lebih signifikan di alam supernatural, serta untuk kelegaan yang lebih luas di alam natural. Pengudusan adalah kekuatan yang jauh lebih kuat daripada psikoterapi dalam menangani gangguan mental-emosional. Namun, banyak orang yang menemukan bahwa jauh lebih mudah untuk membayar uang untuk psikoterapi daripada menempuh jalan yang jauh lebih sulit yaitu pemeriksaan diri, disiplin, dan pengudusan.

Solusi rohani tidak hanya berlaku bagi roh, karena Firman Tuhan berlaku bagi setiap aspek kehidupan sehari-hari, termasuk sikap mental dan hubungan antar pribadi. Selain Firman yang tertulis, orang Kristen memiliki Firman yang Hidup, yaitu Yesus Kristus. Yesus tidak memilah-milah manusia; Dia melihat manusia sebagai satu kesatuan yang utuh, tetapi tidak lengkap. Dia datang untuk melengkapi manusia, untuk mengisi kekosongan, menyembuhkan masa lalu, menolong di masa kini, dan memberikan pengharapan untuk masa depan. Dia masih membuat manusia menjadi utuh. Rasul Yohanes menggambarkan Yesus sebagai « terang manusia, » sumber kehidupan dan kasih. Baik Firman yang tertulis maupun Firman yang Hidup melayani manusia seutuhnya sesuai dengan cara Allah, bukan menurut usaha manusia yang lemah.

Kodrat Lama dan Kodrat Baru

Orang Kristen adalah makhluk rohani, ciptaan baru di dalam Kristus. Mereka pada dasarnya berbeda dengan orang-orang yang tidak percaya dalam hal kehidupan baru di dalam diri mereka. Karena perbedaan yang besar ini, mereka perlu menentukan apakah psikoterapi, seperti yang disajikan oleh dunia, adalah cara Tuhan atau cara manusia, apakah itu memperlakukan natur yang lama atau natur yang baru. Dengan membandingkan teori-teori kepribadian dan sistem serta teknik psikoterapi dengan Alkitab, mereka dapat melihat apakah teori, sistem, dan teknik tersebut berasal dari Allah, manusia, atau Iblis.

« Segala tulisan yang diilhamkan Allah memang bermanfaat untuk mengajar, untuk menyatakan kesalahan, untuk memperbaiki kelakuan dan untuk mendidik orang dalam kebenaran, supaya setiap orang yang dikehendaki Allah dapat menjadi sempurna dan diperlengkapi untuk setiap perbuatan baik » (2 Timotius 3:16-17).

Pemeriksaan semacam itu sangat penting jika seorang Kristen akan menundukkan dirinya pada perlakuan semacam itu atau, terlebih lagi, jika seorang Kristen akan menggunakan ideologi dan teknik semacam itu untuk menolong orang Kristen lainnya.

Setiap aspek dari merek psikoterapi tertentu harus diperiksa dengan pertanyaan-pertanyaan berikut: Apakah bentuk psikoterapi ini didasarkan pada ideologi yang setuju atau tidak setuju dengan Alkitab? Atau apakah teori atau teknik psikoterapi ini hanya mencerminkan hikmat manusia?

« Waspadalah supaya jangan ada yang menyesatkan kamu dengan filsafatnya yang palsu dan ajaran-ajarannya yang hampa, menuruti ajaran-ajaran manusia dan keinginan-keinginan duniawi, tetapi tidak menurut Kristus. » (Kolose 2:8).

Karena kebanyakan teori kepribadian dan sistem psikoterapi didasarkan pada filosofi humanistik di mana diri sendiri ditinggikan dan Tuhan diabaikan atau disangkal atau didistorsi, maka teori-teori dan sistem-sistem ini terbatas pada apa yang Alkitab sebut sebagai « manusia lama » atau « sifat kedagingan ». Mereka berusaha untuk memperbaiki diri yang tidak dilahirkan kembali, diri yang bukan Kristen dan/atau orang Kristen yang hidup dengan usaha sendiri dari sifat kedagingannya.

Allah bahkan tidak berusaha memperbaiki manusia lama. Sebaliknya, Dia menganggap manusia lama telah mati dan dikuburkan, dan memberi manusia natur baru yang rohani dan berpusat di dalam Kristus.

Karena itu ketahuilah, bahwa manusia lama kita telah disalibkan bersama-sama dengan Dia, supaya tubuh dosa kita dimusnahkan, supaya kita tidak lagi menghambakan diri kepada dosa….

Demikian juga kamu, anggaplah dirimu sendiri telah mati bagi dosa, tetapi hidup bagi Allah oleh Yesus Kristus, Tuhan kita. (Roma 6:6, 11)

Deskripsi seorang Kristen adalah sebagai berikut:

Aku telah disalibkan dengan Kristus, namun aku hidup, namun bukan lagi aku sendiri yang hidup, melainkan Kristus yang hidup di dalam aku, dan hidupku yang aku jalani sekarang ini, adalah hidup oleh iman kepada Anak Allah, yang telah mengasihi aku dan menyerahkan diri-Nya untuk aku. (Galatia 2:20)

Apa yang coba disembuhkan oleh psikoterapi, telah dinyatakan Tuhan sebagai mati, batal, dan tidak berlaku lagi.

Psikoterapi dirancang untuk menolong orang yang berada di bawah pemerintahan diri sendiri (bukan di bawah pemerintahan Kristus) agar ia dapat mengelola dengan lebih baik peran yang sulit dan mustahil untuk memerintah dirinya sendiri dan memenuhi kebutuhannya sendiri melalui usaha sendiri atau memanipulasi lingkungannya. Dalam bab-bab sebelumnya, kita telah membahas berbagai jenis psikoterapi. Berbagai pendekatan psikoterapi berurusan dengan sifat lama, yang dapat disebut sebagai kantong anggur yang lama di mana seseorang tidak dapat menuangkan anggur yang baru, yaitu kehidupan Kristus yang baru. Psiko-analisis dan berbagai variasinya mencoba untuk menyelesaikan konflik-konflik sifat lama dengan kembali ke masa lalu dan menemukan alasan-alasan untuk perilaku saat ini. Kaum behavioris berusaha untuk menunjukkan bagaimana sifat lama dapat diubah dengan kontrol lingkungan (hadiah dan hukuman).

Banyak ahli teori diri mencoba menyelesaikan konflik dan kecemasan saat ini dengan memperkuat diri (manusia lama), dengan memberinya dorongan, dengan meyakinkan bahwa semua sumber daya untuk perbaikan ada di dalam dirinya, dengan mendorongnya untuk melakukan lompatan keyakinan ke posisi I’M OK, dengan menghapus dogma (termasuk doktrin otoriter apa pun, seperti Alkitab), dan dengan memberi tahu diri bahwa dia dapat memilih dan menciptakan standar dan kehidupannya sendiri.

Para eksistensialis mencoba untuk melampaui manusia lama, tetapi dengan melakukan hal tersebut, mereka membangkitkan sifat spiritual dengan tuhan-tuhan palsu dan praktik-praktik gaib. Bentuk-bentuk psikoterapi seperti itu, karena bersifat « spiritual », mungkin tidak terlihat mengangkat diri, tetapi pada kenyataannya mereka menipu diri sendiri dengan berpikir bahwa dirinya bisa lebih tinggi dan lebih murni daripada orang lain dan bahwa dirinya adalah tuhan.

Sistem psikoanalitik dan behavioristik menjadikan terapis sebagai dewa. Para ahli teori diri mengangkat diri sebagai tuhannya sendiri. Kaum eksistensialis menyediakan tuhan pengganti, yang bisa berupa diri sendiri, orang lain, keadaan kesadaran esoteris, atau berhala.

Meskipun berbagai bentuk psikoterapi ini dapat membantu seseorang menghadapi kebutuhan dan masalahnya, namun sebenarnya mereka memperkuat sifat lama. Dengan memperkuat sifat lama, mereka mungkin sebenarnya menggagalkan kemungkinan pertumbuhan rohani, karena pertumbuhan rohani berasal dari kematian manusia lama dan belajar untuk berjalan dalam Roh.

Berbeda dengan konseling psikoterapi, konseling rohani Kristen yang sejati, yang bersandar pada Kristus dan didasarkan pada Firman Tuhan, tidak dimaksudkan hanya untuk mengubah perilaku atau mengubah sikap manusia lama. Sebaliknya, konseling rohani berusaha untuk membentuk manusia baru melalui keselamatan dan melayani manusia baru dalam proses pengudusan, yaitu proses kedewasaan Kristen dan menjadi semakin serupa dengan Kristus. Tanpa menghakimi, seorang konselor rohani Kristen dapat menuntun seseorang dari manusia lama ke manusia baru sesuai dengan proses yang dijelaskan dalam Efesus 4:22-24:

Kamu telah diajar untuk menanggalkan cara hidupmu yang lama, yang telah dirusakkan oleh keinginan-keinginannya yang menyesatkan, untuk menjadi baru di dalam sikap hidupmu, dan untuk mengenakan diri yang baru, yang telah diciptakan untuk menjadi serupa dengan Allah di dalam kebenaran dan kekudusan yang sesungguhnya. (Versi Internasional Baru)

Psikoterapi hanya berusaha untuk memperbaiki manusia lama dan menolongnya memenuhi kebutuhannya sendiri. Dalam mengevaluasi sebuah sistem psikoterapi, seorang Kristen sebaiknya melihat aspek-aspek apa saja yang ada pada manusia lama atau diri sendiri dan apa saja yang dapat diterapkan pada manusia baru di dalam Kristus. Dia harus menentukan apakah sistem tersebut meninggikan Tuhan, diri sendiri, atau terapis dan apakah itu adalah cara Tuhan atau upaya manusia untuk meringankan penderitaan mental-emosional. Selain itu, ia harus waspada terhadap kesalahan yang tampak sebagai kebenaran dan terhadap kombinasi halus antara hikmat manusia dan kebenaran Tuhan.

27 – Iman, Pengharapan, dan Kasih

Meskipun konseling rohani mendorong pengudusan dan pertumbuhan natur yang baru di dalam Kristus dan konseling psikologis terbatas pada penanganan manusia yang alamiah, manusia yang tidak dilahirkan kembali atau natur yang lama, ada beberapa persamaan dan perbedaan yang dapat dilihat di dalam proses konseling. Beberapa persamaan dan perbedaan ini terletak pada ranah hubungan interpersonal antara konselor dan klien. Secara tradisional, para psikoterapis mengklaim bahwa pelatihan, teknik, dan teori mereka merupakan aspek terpenting dalam situasi konseling.

Namun demikian, karena tidak ada bentuk psikoterapi yang terbukti secara jelas lebih unggul daripada bentuk psikoterapi lainnya, para peneliti mulai percaya bahwa hubungan interpersonal adalah unsur yang paling penting untuk perubahan terapeutik

5

5

Tidaklah mengherankan jika membantu orang untuk menghadapi konflik batin, membentuk hubungan yang layak, mengurangi rasa takut dan defensif, atau terlibat dalam perilaku yang lebih produktif, dapat sangat dimudahkan dalam hubungan antarpribadi yang ditandai dengan rasa saling percaya, kehangatan, penerimaan, dan kearifan manusiawi…. Ini bukan berarti bahwa teknik-teknik tersebut tidak relevan, namun kekuatannya untuk mengubah tidak seberapa jika dibandingkan dengan pengaruh pribadi.6 Pengertian

Kami percaya bahwa iman, pengharapan, dan kasih adalah alasan utama mengapa semua psikoterapi memiliki tingkat keberhasilan tertentu. Bukan sistem psikoterapi yang menolong orang, melainkan psikoterapis itu sendiri yang mampu mengasihi, menstimulasi iman dan pengharapan, dan dengan demikian membangun hubungan yang penuh keyakinan, kepercayaan, dan pertumbuhan.

Karena dasar yang paling efektif untuk perubahan terletak pada kebajikan universal seperti itu, maka hal tersebut tidak terbatas pada lingkungan terapi. Para pendeta, teman, dan kerabat setidaknya dapat membantu orang-orang yang menderita penderitaan mental. Selain itu, kualitas antar pribadi ini bahkan lebih efektif dalam konseling rohani karena tidak terbatas pada iman, harapan, dan kasih yang bersifat alamiah, tetapi melibatkan iman, harapan, dan kasih yang bersifat supranatural yang berasal dari Allah dan diekspresikan melalui Firman-Nya, Roh Kudus, dan tubuh orang percaya-Nya.

Kepercayaan dan Pengharapan

Selain berusaha meringankan penderitaan mental-emosional dengan hanya berkomunikasi dan menganalisis sifat lama, praktik psikoterapi bergantung pada iman pada yang fana dan bukan pada yang kekal. Alkitab mendefinisikan iman sebagai « dasar dari segala sesuatu yang kita harapkan, bukti dari segala sesuatu yang tidak kita lihat » (Ibrani 11:1). Dengan demikian, iman adalah kepercayaan terhadap sesuatu atau seseorang meskipun tidak ada bukti fisik yang meyakinkan bahwa apa yang diharapkan akan terjadi.

Seseorang dapat menaruh imannya pada dirinya sendiri, pada orang lain, pada ide atau kemampuan, pada benda-benda fisik, atau pada apa yang ia harapkan akan terjadi. Akan tetapi, ada perbedaan besar antara pandangan dan praktik iman dan pengharapan di dunia ini dengan pandangan Alkitab. Iman dan pengharapan yang diterapkan dalam hubungan psikoterapi sering kali disalahgunakan dan tidak memiliki arahan, kuasa, dan buah yang alkitabiah.

Dalam lingkungan psikoterapi, kepercayaan pada akhirnya bertumpu pada terapis. Seorang klien berharap bahwa terapis akan memberinya kesembuhan, solusi untuk masalah, dan kesejahteraan emosional. Keyakinan dan harapan terletak pada seseorang yang mungkin sama rentan dan lemahnya dengan klien itu sendiri. Jerome Frank percaya bahwa unsur kepercayaan pada terapis merupakan penyebab keberhasilan psikoterapi. Ia mengatakan dalam bukunya Persuasion and Healing, « Unsur penting dari hubungan ini adalah bahwa pasien memiliki kepercayaan pada kompetensi terapis dan pada keinginannya untuk membantu. »7

Simbol-simbol tertentu yang ditetapkan secara budaya sangat penting dalam memperkuat keyakinan dan harapan pasien. Kantor pribadi, sekretaris, gelar dan lisensi berbingkai, dan rak buku yang penuh, semuanya berperan penting dalam meningkatkan harapan. Orang-orang telah belajar untuk mempercayai individu dalam lingkungan seperti itu dan untuk memiliki keyakinan dalam sistem dengan perangkap-perangkap ini.

Meskipun memiliki iman dan kepercayaan kepada orang lain memang sangat membantu, namun iman seorang Kristen harus berpusat pada Kristus. Di seluruh Alkitab, kita diperintahkan untuk tidak mengandalkan hikmat manusia. Paulus bahkan sangat memperhatikan dalam khotbahnya: « Supaya imanmu jangan terletak pada hikmat manusia, tetapi pada kekuatan Allah » (1 Korintus 2:5). Di sepanjang pasal kesebelas dari kitab Ibrani, yang disebut sebagai

« bab iman, » setiap contoh iman berpusat di dalam Tuhan: iman kepada keberadaan, karakter, dan firman Tuhan. « Tetapi tanpa iman kita tidak mungkin berkenan kepada-Nya, sebab barangsiapa datang kepada Allah, ia harus percaya, bahwa Allah ada, dan bahwa Ia adalah pemberi upah kepada mereka yang dengan tekun mencari Dia » (Ibrani 11:6).

Alkitab juga mengatakan bahwa iman dan kepercayaan kepada Tuhan akan membawa kepada kesehatan:

Percayalah kepada TUHAN dengan segenap hatimu, dan janganlah bersandar kepada pengertianmu sendiri. Dalam segala jalanmu akuilah Dia, maka Ia akan meluruskan jalanmu. Janganlah engkau menjadi bijak menurut pandanganmu sendiri, takutlah akan Tuhan dan jauhilah kejahatan. Itu akan menjadi kesehatan bagi pusarmu dan sumsum bagi tulang-tulangmu. (Amsal 3:5-8)

Selain kepercayaan terhadap terapis, praktik psikoterapi juga bergantung pada kepercayaan klien terhadap teori, sistem, teknik, dan pelatihan psikoterapis. Thomas Szasz mengatakan, « Intervensi psikiatri yang diritualkan, menurut saya, tidak memiliki kekuatan terapeutik yang nyata, di luar apa yang diberikan oleh pasien. »8

Dalam bidang psikoterapi, psikoterapis dan/atau merek psikoterapi tertentu dapat bertindak seperti plasebo. Arthur Shapiro, profesor klinis psikiatri di Mount Sinai School of Medicine, menunjukkan bahwa kekuatan psiko-terapi mungkin hanyalah efek plasebo. Dia mengatakan:

Seperti halnya pertumpahan darah yang mungkin merupakan teknik plasebo besar-besaran di masa lalu, demikian pula psikoanalisis-dan puluhan cabang psiko-terapi lainnya-adalah plasebo yang paling banyak digunakan di zaman kita sekarang ini

9

9

Teori bukanlah fakta dan pengobatan bukanlah obat, tetapi keyakinan pada sistem atau psikoterapis memang membuahkan hasil. Frank mengatakan, « Harapan ini sebagian bertumpu pada keyakinan pasien terhadap terapis dan metode pengobatannya. »10

Dia mengatakan bahwa eksperimen telah mengkonfirmasi « hipotesis bahwa bagian dari kekuatan penyembuhan semua bentuk psikoterapi terletak pada kemampuan mereka untuk memobilisasi harapan pasien untuk sembuh. »11

Sebuah contoh yang menggelikan tentang bagaimana kepercayaan terhadap suatu sistem dapat bekerja ditunjukkan dalam penggunaan kantong rasa bersalah sekali pakai.12 Satu set berisi sepuluh kantong dijual kepada individu yang ingin mengatasi rasa bersalah mereka. Setiap kali pengguna kantong rasa bersalah merasa bersalah, dia mengeluarkan sebuah kantong, menarik napas dalam-dalam, dan meniupkan rasa bersalahnya ke dalam kantong. Kemudian dia membuang kantong tersebut. Keberhasilan gimmick ini secara langsung berkaitan dengan keyakinan seseorang terhadapnya.

Seorang teman kami yang merupakan seorang profesor di salah satu Universitas Negeri di California menggunakan metode yang mirip dengan kantong rasa bersalah. Dia memiliki apa yang dia sebut sebagai « kotak masalah ». Setiap kali ia ingin mengeluarkan beban yang terlalu berat baginya, ia mengeluarkan kotak masalah imajinernya dan memasukkan setiap beban ke dalam kotak tersebut.

Sebaliknya, orang Kristen tidak perlu bermain-main dengan dirinya sendiri. Dengan iman, ia dapat menerima pengampunan dan kesembuhan dari rasa bersalah. Imannya bertumpu pada Tuhan yang hidup dan janji-janji yang pasti dari Firman Tuhan. Daripada percaya pada teori, ia dapat mengetahui kebenaran dan bersandar pada sumber kebenaran itu sendiri. Seorang Kristen mungkin membutuhkan bantuan orang Kristen lain untuk mengetahui dan mempercayai Firman Tuhan. Dia mungkin membutuhkan bantuan dalam hal iman, tetapi pada akhirnya dia akan mencari Allah untuk memenuhi kebutuhannya yang paling dalam dan paling besar, serta kebutuhan sehari-hari dan kebutuhan duniawinya.

Keyakinan, harapan, ekspektasi, dan keinginan adalah elemen yang kuat dalam situasi apapun dan tentunya dalam lingkungan terapi. Frank menyatakan, « Keberhasilan yang nyata dari metode-metode penyembuhan yang didasarkan pada berbagai macam ideologi dan metode memaksa kesimpulan bahwa kekuatan penyembuhan dari iman berada dalam keadaan pikiran pasien, bukan pada keabsahan objeknya. »13 Thomas Kiernan, pengarang Shrinks, Dkk., menyimpulkan bukunya dengan mengatakan, « Pada akhirnya, psikoterapi merupakan suatu kondisi pikiran. Jika Anda yakin bahwa hal itu dapat membantu Anda, kemungkinan besar hal itu akan membantu Anda; jika Anda yakin akan hal yang sebaliknya, kemungkinan besar hal itu tidak akan membantu Anda. »14

Jika iman memiliki kekuatan sebesar itu dalam dirinya sendiri, terlepas dari objek imannya, pikirkanlah betapa kuatnya iman jika iman itu sungguh-sungguh diarahkan kepada Tuhan, dan jika orang yang menjalankan iman itu menempatkan imannya kepada Tuhan semesta alam dan bukan kepada manusia, dan jika ia menempatkan imannya kepada Firman Tuhan dan bukan kepada teori atau sistem yang dirancang oleh manusia.

Seperti halnya agama, psikoterapi adalah sebuah metode penyembuhan iman. Iman yang dipegang oleh seseorang akan mempengaruhi kesembuhannya. Iman ini dapat dilakukan pada seorang terapis atau dalam proses terapi. Namun, oktaf iman yang lebih tinggi menjangkau pribadi Tuhan dan proses pertolongan-Nya. Iman yang satu adalah iman yang bersifat alamiah dan psikologis; iman yang lain adalah iman yang bersifat supranatural dan spiritual. Iman kepada hal yang natural, meskipun efektif, merupakan tingkatan iman yang lebih rendah daripada iman kepada hal yang supernatural. Iman kepada hal-hal yang alamiah bekerja karena itu adalah sebuah langkah ke arah yang benar, tetapi iman kepada Tuhan adalah langkah yang lebih besar dan jauh lebih efektif untuk menyembuhkan jiwa yang bermasalah. Ketika iman ini melibatkan pribadi Tuhan dan proses penyembuhan-Nya, maka kedamaian, kasih, dan sukacita akan mengikutinya.

Cinta

Faktor yang lebih kuat daripada iman dan pengharapan adalah kasih, yang merupakan salah satu tema utama dalam Alkitab. Ketika Yesus ditanya, « Hukum manakah yang terutama dari segala hukum? » Dia menjawab, « Hukum yang terutama dari segala hukum ialah: Dengarlah, hai orang Israel, Tuhan, Allah kita, Tuhan itu esa: Kasihilah Tuhan, Allahmu, dengan segenap hatimu dan dengan segenap jiwamu dan dengan segenap akal budimu dan dengan segenap kekuatanmu, itulah hukum yang terutama. Dan hukum yang kedua ialah: Kasihilah sesamamu manusia seperti dirimu sendiri. Tidak ada hukum lain yang lebih utama dari pada kedua hukum itu » (Markus 12:28-31). Salah satu sifat Allah yang paling esensial adalah kasih – sedemikian rupa sehingga rasul Yohanes menulis, « Allah adalah kasih » (1 Yohanes 4:8). Oleh karena itu, hubungan yang paling penting bagi manusia, yang diciptakan menurut gambar dan rupa Allah, adalah hubungan kasih-pertama, hubungan kasih dengan Allah dan kedua, hubungan kasih dengan sesama manusia.

Makna yang paling umum dari Jove adalah kasih sayang yang kuat dan kepedulian terhadap orang lain. Kita tahu dari pengamatan dan pengalaman kita sendiri bahwa cinta paling dibutuhkan oleh bayi dan anak kecil, tetapi sebenarnya cinta itu diperlukan oleh kita semua sepanjang hidup kita. Satu tragedi besar adalah bahwa kebanyakan orang hanya memiliki sedikit hubungan kasih dan beberapa orang tidak memiliki hubungan kasih sama sekali-tidak ada di tempat kerja, tidak ada di gereja, dan bahkan tidak ada di rumah.

Pada awal gerakan psikoterapi dan terutama dalam karya Freud, salah satu landasan psikoterapi adalah bahwa kepribadian terapis harus ditampilkan sesedikit mungkin. Terapis adalah apa yang disebut sebagai « figur pemindahan ». Pasien harus mentransfer kepada terapis sikap-sikap terhadap orang-orang penting di masa lalunya. Terapis tidak dapat menjadi dirinya sendiri karena ia diharuskan untuk mewakili tokoh-tokoh utama dalam latar belakang pasien. Ada banyak terapis yang masih berfungsi dengan cara ini.

Namun, sekarang lebih banyak terapis yang menemui pasien mereka sebagai manusia, dan lebih banyak terapis yang membuka diri dan berteman dengan pasien mereka. Tesis utama dari buku Paul Halmos yang berjudul The Faith of the Counselors adalah « bahwa semua bentuk psikoterapi didasarkan, bukan pada seperangkat fakta atau prinsip-prinsip ilmiah, tetapi pada keyakinan yang meresap pada kekuatan penyembuhan cinta. »15 Halmos percaya bahwa cinta diperlukan agar konseling dapat memberikan dampak yang positif pada pasien.16 Szasz berkata, « Tentunya, pekerjaan kesalehan dan kasih, disiplin diri dan kerja keras yang jujur, masih merupakan obat yang jauh lebih baik untuk menyembuhkan penyakit jiwa manusia daripada obat-obatan, psikoterapi mekanis, dan pusat-pusat kesehatan mental. »17 Setelah sekitar delapan dekade psikoterapi, kita kembali ke nasihat Yesus untuk mengasihi.

Banyak orang mengatakan bahwa semua terapi yang baik adalah hubungan yang penuh kasih. Hal ini ada benarnya. Namun, apakah benar bahwa hubungan cinta ini benar-benar ada dalam psikoterapi dan, jika ya, sejauh mana? Jawaban untuk bagian pertama dari pertanyaan ini jelas « ya ». Jawaban untuk bagian kedua lebih kompleks. Ada beberapa hal yang perlu dipertimbangkan mengenai hubungan cinta.

Pertama, mari kita lihat gagasan tentang cinta yang mendalam yang dikontraskan dengan cinta yang dangkal. Untuk membahas hal ini, pertama-tama kita perlu memahami apa yang dimaksud dengan cinta. Cinta bukanlah sebuah teknik atau hasil dari pelatihan. Kita mungkin dapat mempelajari beberapa gerakan dan ekspresi eksternal yang dapat diamati yang dapat ditafsirkan sebagai cinta. Tetapi, ini hanyalah manifestasi lahiriah. Beberapa manifestasi dari cinta dapat ditunjukkan oleh orang-orang yang sangat sedikit mencintai.

Cinta bukanlah sebuah teori. Mungkin ada teori-teori tentang cinta, tetapi teori-teori tersebut tidak sepenuhnya menjelaskan apa itu cinta dan juga tidak menyebabkan seseorang menjadi lebih mencintai. Selain itu, cinta bukanlah semata-mata sebuah emosi. Banyak orang yang mencintai secara mendalam tanpa merasakan emosi yang besar. Tidak hanya satu kata yang dapat mendefinisikan cinta secara tepat, karena cinta adalah sebuah sikap, sebuah komitmen, sebuah emosi dan masih banyak lagi. Demonstrasi yang paling jelas dari kasih yang mendalam adalah tindakan pengorbanan kasih Yesus ketika Dia mati menggantikan orang-orang berdosa dan menanggung hukuman atas dosa-dosa dunia. Kasih menempatkan prioritas yang tinggi pada kebaikan orang lain.

Sehubungan dengan deskripsi samar tentang cinta ini, mari kita lihat pengaturan psikoterapi, yang merupakan lingkungan yang sangat khusus dengan keterbatasan bawaan. Lebih jauh lagi, ini adalah situasi yang dibuat-buat dan dibuat-buat secara unik. Dalam situasi ini, terapis dan klien bertemu agar klien mendapatkan penyembuhan emosional dan terapis memberikan bantuan yang ia bisa dengan imbalan imbalan dan penghargaan yang langsung maupun tidak langsung. Hubungan dalam pengaturan terapeutik berbeda dengan hubungan cinta yang alami antar manusia. Perbedaannya dapat dilihat pada elemen-elemen berikut ini.

Satu lawan satu. Aspek pertama adalah hubungan empat mata dalam terapi. Keuntungan utamanya adalah bahwa klien memiliki terapis untuk dirinya sendiri. Namun, hal ini juga memiliki kelemahan yaitu mengesampingkan orang lain. Di satu sisi, jenis hubungan pengasuhan dan pertemanan yang sering diberikan oleh terapis dapat berkembang dalam suasana seperti itu. Namun, di sisi lain, ini hanya mewakili satu sisi kecil dari hubungan yang mendalam dan penuh kasih, yang mungkin melibatkan lebih dari sekadar interaksi empat mata. Selain terapi kelompok, hubungan psikoterapi hampir secara eksklusif bersifat empat mata. Meskipun hubungan tatap muka merupakan bagian dari setiap hubungan cinta, namun tentu saja bukan keseluruhannya.

Seorang konselor rohani, di sisi lain, mengakui bahwa hubungan satu lawan satu juga terbatas jika hanya berada di tingkat manusia, karena tanpa hubungan kasih dengan Tuhan dan kehidupan baru dari orang percaya, kasih itu biasanya hanya untuk diri sendiri atau untuk diri sendiri. Situasi yang ideal untuk penyembuhan emosional adalah mengalirnya kasih Tuhan ke dalam diri seseorang yang terluka karena tekanan emosional. Aliran seperti itu mungkin tidak datang secara langsung, melainkan secara tidak langsung melalui orang lain yang melayani kasih Tuhan daripada kasihnya sendiri. Selain itu, seseorang yang menderita masalah mental-emosional perlu mengetahui dan mengalami kasih Tuhan dalam dirinya sendiri. Dengan demikian, kasih tersebut adalah kasih yang melingkar yang mengalir melalui manusia dari Allah dan kembali kepada Allah.

Satu hari dalam seminggu. « Bertemu seminggu sekali tetapi tidak pernah di luar kantor jika bisa » adalah batasan yang pasti dalam sebuah hubungan cinta. Jay Haley menunjukkan paradoks dari hubungan terapeutik. Dia mengatakan bahwa meskipun hubungan tersebut adalah « salah satu yang paling intim dalam kehidupan manusia… terapis…. tidak tertarik untuk bertemu dengan pasien di luar kantor. »18 Terapis pada umumnya menghindari kontak sosial dengan pasien mereka, dan pasien tidak dapat bertemu dengan terapis di luar satu hari dalam satu minggu kecuali jika ada janji baru. Karena kontak satu hari dalam seminggu yang terbatas ini, hubungan cinta pasti akan terganggu, jika hubungan tersebut telah dikembangkan sama sekali.

Seorang konselor rohani dapat bertemu dengan seseorang secara teratur untuk melayani kasih dan kebenaran Kristus. Namun, hubungan tersebut berlanjut di luar waktu tertentu yang mungkin disisihkan. Gereja mulai menyadari betapa pentingnya pelayanan tubuh, yaitu komitmen saling memperhatikan dan menolong antara orang percaya dengan orang percaya. Yesus berkata bahwa hubungan kasih di antara orang percaya adalah kunci identitas mereka sebagai orang Kristen (Yohanes 13:35).

Satu jam. Selain kontak mingguan yang terbatas, waktu lima puluh menit mengurangi kemungkinan untuk menjalin hubungan yang bermakna dan penuh perhatian. Mengapa waktu lima puluh menit? Jam lima puluh menit adalah perangkat yang memenuhi kebutuhan psikoterapis untuk mengatur arus pasien demi kenyamanan dan pendapatan. Lamanya waktu bukan untuk kepentingan konseli. Hubungan cinta terkadang berjalan sesuai jadwal waktu, namun lebih sering tidak.

Hubungan psikoterapi diatur oleh jam, dan jika klien terlambat, dia kehilangan waktu dari jam yang sudah berkurang. Kita dapat menghargai aspek positif dari klien yang memenuhi batasan waktu dari sistem dan kita dapat memahami bahwa seorang terapis harus menemui sejumlah pasien sepanjang hari, tetapi kita harus menyadari bahwa pembatasan tersebut tidak mendukung pengembangan hubungan yang penuh kasih. Tanda pada kalender dan jarum jam harus diikuti, bahkan jika itu berarti interupsi dan « silakan lanjutkan. »

Dalam situasi di mana seorang Kristen melayani orang Kristen lainnya, waktu haruslah fleksibel. Seseorang tidak dapat menghidupkan dan mematikan suatu hubungan dengan jarum jam. Waktu adalah komoditas yang berharga yang dengannya kita dapat menunjukkan kasih kita kepada satu sama lain. Memberikan waktu adalah cara untuk mengatakan, « Aku peduli padamu. »

Satu harga tetap. Selain satu kali per minggu dan satu jam selama lima puluh menit, psikoterapi biasanya melibatkan satu harga tetap. Sangat dimengerti bahwa seorang profesional harus dibayar untuk jasanya. Ada kebutuhan untuk membayar tagihan dan mempertahankan penghasilan. Namun demikian, satu harga tetap memang membatasi hubungan cinta; cinta yang tulus bukanlah sesuatu yang bisa dibeli. Bahkan, kemurahan hati sering kali merupakan sikap yang diekspresikan dalam persahabatan yang tulus. Satu-satunya kemungkinan untuk kemurahan hati dalam hubungan psikoterapi adalah diskon untuk klien jangka panjang atau klien miskin. Namun, ini adalah pengecualian dan bukan aturan. Umumnya, jika seseorang tidak dapat membayar tagihannya, hubungan akan diakhiri. Tanda di buku cek harus sesuai dengan tanda di kalender.

Seperti halnya para profesional pada umumnya, waktu dan uang adalah dua hal yang sangat penting bagi seorang psikoterapis. Untuk mendapatkan penghasilan profesional, ia harus menjadwalkan dan mematuhi jam kerja lima puluh menit. Jam lima puluh menit mengatur jumlah pasien per hari, minggu, dan bulan yang pada akhirnya akan menghasilkan uang yang diperlukan per hari, minggu, dan bulan. Seorang psikoterapis harus mengisi waktu lima puluh menit yang cukup untuk menghasilkan pendapatan yang diinginkan. Dengan demikian, psikoterapi adalah bisnis yang cenderung berputar di sekitar waktu dan uang daripada di sekitar orang dan cinta.

Kasih bukanlah hubungan yang dapat dibeli dengan uang. Yesus telah memberikan hidup dan kasih-Nya secara cuma-cuma dan Dia meminta kita untuk melakukan hal yang sama. « Kasihilah seorang akan yang lain, sama seperti Aku telah mengasihi kamu » (Yohanes 15:12). Seseorang yang membutuhkan kesembuhan di bidang mental-emosional membutuhkan kasih dan persahabatan yang tulus. Tubuh orang percaya dapat dan harus menawarkan jenis kepedulian ini tanpa mendasarkan hubungan pada waktu dan uang. Konseling rohani Kristen adalah suatu bentuk pelayanan tubuh di mana hubungan kasih tidak didasarkan pada kebutuhan untuk mendapatkan penghasilan; sebaliknya, ini adalah pelayanan yang tidak dapat dibeli dengan uang.

Satu demi satu. Karena waktu dan uang sangat penting bagi psikoterapis profesional, proses reguler di kantor terapis adalah satu orang demi satu orang, dengan pasien masuk dan keluar kantor seperti pekerja pabrik pada berbagai shift di pabrik perakitan. Ini bukan kritik terhadap perawatan yang mereka terima begitu mereka tiba dan masuk ke dalam slot waktu mereka. Ini hanyalah deskripsi dari sebuah proses yang bekerja sesuai dengan jam kerja. Pasien tahu betul bahwa mereka telah didahului oleh orang lain dan akan diikuti oleh orang lain lagi.

Waktu dan uang membutuhkan jumlah pasien. Tidak ada yang menetapkan batas berapa banyak pasien dalam sehari atau seminggu yang idealnya harus dilihat oleh seorang terapis. American Medical Association memperkirakan bahwa rata-rata psikiater memiliki sekitar 51 kunjungan pasien setiap minggunya.19 Seorang psikoterapis Kristen menyombongkan diri bahwa ia telah menemui empat puluh lima orang setiap minggunya.20 Tampaknya ada asumsi bahwa jumlah pasien tidaklah penting. Titik balik yang semakin berkurang adalah urusan individu; oleh karena itu, tidak ada yang menentukan batas jumlah, dan waktu serta uang menjadi penentu akhir.

Melakukan terapi selama delapan jam sehari, lima hari seminggu dengan banyak orang selalu dan akan selalu mengarah pada hubungan yang dangkal dan tidak memiliki cinta yang tulus. Tampaknya sudah menjadi aksioma bahwa semakin banyak variasi dan jumlah orang, semakin tidak efektif kita. Tidak ada jumlah pelatihan, teknik, atau lisensi yang dapat mengatasi hambatan jumlah orang.

Konseling rohani yang efektif tidak dapat menempatkan dirinya dalam perangkap satu-ke-satu. Konselor rohani tidak dapat bertemu dengan banyak orang karena kebutuhan untuk secara teratur bersyafaat dalam doa bagi setiap orang yang dilayaninya. Doa di antara waktu-waktu kontak pribadi akan melepaskan kekuatan untuk perubahan sepanjang minggu. Karena para konselor rohani bergantung pada Tuhan untuk melakukan pekerjaan penyembuhan pribadi yang sesungguhnya, mereka akan rindu untuk meluangkan banyak waktu untuk berdoa.

Satu Naik; Satu Turun

Situasi terapeutik dipenuhi dengan: hubungan satu lawan satu, satu jam lima puluh menit, satu hari dalam seminggu, satu harga yang pasti, dan satu demi satu. Hal ini memberikan keuntungan besar bagi terapis, namun menjadi batasan besar bagi hubungan cinta sejati bagi klien. Dalam hubungan cinta yang sejati, alami, dan penuh kasih, seseorang terkadang sendirian dan terkadang dengan orang lain; mereka terkadang melakukan sesuatu dengan jadwal yang tetap dan terkadang secara spontan; terkadang yang satu membayar dan terkadang yang lain membayar. Hal-hal yang terjadi secara alami dengan teman dekat jarang atau hampir tidak pernah terjadi dalam psiko-terapi. Biasanya, tarif sudah ditetapkan dan layanan sudah disediakan, tetapi jangan berharap lebih dari apa yang Anda bayarkan.

Meskipun benar bahwa terapis merawat dan mencintai beberapa pasien mereka, juga benar bahwa mereka membenci pasien lain, meskipun kebencian itu biasanya tidak disengaja. Sama seperti karakteristik kepribadian terapis yang mempengaruhi pasien, karakteristik kepribadian pasien juga mempengaruhi terapis. Cinta adalah unsur penting dalam keberhasilan terapi, dan efek yang dimiliki oleh pasien dan terapis terhadap satu sama lain dalam bidang ini akan meningkatkan atau menurunkan kemungkinan perbaikan bagi pasien. Ditambah lagi dengan kurangnya keterlibatan nyata yang tersirat dari penemuan seorang peneliti yang « menemukan bahwa 50 persen psikolog klinis tidak lagi percaya dengan apa yang mereka lakukan dan berharap mereka memilih profesi lain. »21

Karena semua keterbatasan yang baru saja kita tinjau, situasi terapi yang biasa memberikan sedikit atau bahkan tidak ada kesempatan untuk aspek-aspek yang lebih dalam dari penyembuhan cinta dan persahabatan. Hubungan yang terbatas (satu lawan satu), berjangka waktu (50 menit), tetap (satu hari dalam seminggu), berbayar ($25-75 per jam), dan rutin (satu demi satu) hanya menyisakan sedikit ruang untuk kedalaman atau kreativitas. Meskipun hubungan sesekali dalam situasi seperti ini mungkin memiliki kedalaman, sebagian besar umumnya dangkal atau tidak ada cinta. Namun demikian, beberapa orang sangat sulit untuk jatuh cinta sehingga yang paling dangkal pun terlihat bagus. Apa pun yang terlihat mendekati hal yang sebenarnya akan dilahapnya seperti pengemis yang mengambil remah-remah. Pasien sering menganggap perhatian apa pun sebagai sesuatu yang berharga dan berharga.

Telah dikatakan bahwa seorang psikoterapis hanyalah seorang teman yang dibayar, dan teman yang dibayar mahal. Kesepian adalah penderitaan umum orang Amerika. Rata-rata orang tidak memiliki teman sejati dan sangat sedikit orang di masyarakat kita yang menjalin persahabatan sejati. Namun, jika seseorang tidak memiliki teman, ia dapat menyewa seorang teman. Dan mungkin bagi beberapa orang yang kurang beruntung, menyewa seorang teman adalah satu-satunya jenis persahabatan yang dapat mereka temukan. Psikoterapi yang terbaik adalah menyewa seorang teman, tapi yang terburuk adalah menyewa sebuah layanan.

Betapa kontrasnya antara teman yang dibayar dengan jenis persahabatan yang ditunjukkan oleh Yesus. Ia berkata, « Tidak ada kasih yang lebih besar dari pada kasih seorang yang memberikan nyawanya untuk sahabat-sahabatnya » (Yohanes 15:13). Orang Kristen dipanggil untuk memiliki hubungan kasih kekeluargaan: « Hendaklah kamu ramah seorang terhadap yang lain dengan penuh kasih persaudaraan » (Roma 12:10). Dengan demikian, dalam melayani kebutuhan mental-emosional orang percaya lainnya, seorang konselor rohani akan memberikan kasihnya dengan cuma-cuma. Seorang sahabat sejati di dalam Kristus jauh lebih berharga daripada seorang psikoterapis yang dibayar, bukan hanya karena kasih yang diberikan secara cuma-cuma, tetapi juga karena sumber dari kasih itu adalah Tuhan.

Kebajikan Pemanasan

Telah terjadi keengganan yang besar dari para psikoterapis untuk mengakui dan menerima pengaruh iman, pengharapan, dan kasih, untuk mempraktekkan kebajikan-kebajikan ini, dan terutama untuk menyatakannya sebagai kebajikan-kebajikan yang menyembuhkan dalam relasi psikoterapi. Salah satu alasannya adalah karena mereka begitu terpikat pada model psikoterapi medis sehingga pengenalan ide-ide seperti itu berbau subjektivitas dan bahkan sentimentalitas. Selain itu, setiap terapis, yang percaya pada merek terapinya sendiri, ingin berpikir bahwa apa yang dia berikan terkait dengan pelatihannya selama bertahun-tahun daripada harapan pasien.

Mengakui bahwa perbaikan terjadi karena iman, pengharapan, dan kasih, dan bukan karena pelatihan, teknik, dan teori psikoterapi, akan melemahkan alasan biaya. Akhirnya, kebajikan seperti iman, harapan, dan kasih adalah kebajikan yang ditemukan dalam agama dan penyembuhan dengan iman. Seseorang yang percaya bahwa dia adalah seorang ilmuwan, praktisi profesional, dan teknisi yang terlatih tidak ingin dianggap sebagai penyembuh iman, pengharapan, dan kasih.

28 – Konseling Rohani

Karena Allah menciptakan manusia sebagai makhluk rohani dalam hubungannya dengan diri-Nya sendiri dan juga sebagai pribadi yang memiliki pikiran, kehendak, emosi, dan tubuh, maka dibutuhkan seorang konselor yang dapat melayani natur rohani orang Kristen dan dapat membawa orang yang belum percaya ke dalam kehidupan yang baru dalam hubungan dengan Allah. Konselor seperti ini selalu ada dalam tubuh Kristus, tetapi pelayanannya terbatas pada banyak masalah dan gangguan mental-emosional, karena kita lebih mempercayai apa yang diklaim sebagai ilmu pengetahuan daripada mempercayai janji-janji Allah.

Alkitab berbicara tentang penasihat rohani seperti itu dalam Galatia 6:1,2: « Saudara-saudara, jika ada orang yang jatuh ke dalam suatu kesalahan, kamu yang rohani, damaikanlah orang itu dalam roh kelemahlembutan dan ingatlah akan dirimu sendiri, supaya kamu juga jangan kena pencobaan. Bertanggungkanlah beban seorang akan yang lain dan dengan demikian kamu telah memenuhi hukum Kristus. » Dengan demikian, para konselor rohani adalah para penanggung beban dalam pelayanan pemulihan dan pengudusan atau pertumbuhan rohani. Mereka melayani manusia baru yang diciptakan di dalam Kristus Yesus, dan bukan manusia lama yang sudah dianggap batal dan tidak berlaku lagi.

Seorang konselor rohani Kristen adalah seorang pendeta atau orang awam yang memusatkan konselingnya kepada Yesus, yang adalah jalan, kebenaran, dan hidup. Buku referensi utamanya adalah Alkitab. Meskipun seorang konselor rohani dapat menggunakan pengamatan tentang perilaku manusia yang dilakukan oleh orang lain, dia menguji setiap pengamatan tersebut dengan Alkitab, karena dia percaya bahwa Alkitab adalah risalah yang paling akurat tentang kondisi manusia.

Seorang konselor rohani yang sejati tidak menaruh kepercayaan pada salah satu dari ribuan teknik psikoterapi, atau pada ideologi determinisme atau humanisme di balik teori-teori kepribadian. Keyakinannya adalah pada kebenaran yang ditetapkan dalam Alkitab, jalan keselamatan dan pengudusan, yang mencakup pengampunan, hidup baru, berjalan dalam Roh, menanggalkan manusia lama dan mengenakan manusia baru. Keyakinannya bertumpu pada karakter dan sifat Allah yang penuh kasih. Daripada mengandalkan teknik-teknik yang diciptakan dan dipelajari, ia mengandalkan Roh Kudus untuk melayani melalui dirinya sesuai dengan hikmat, pengertian, pengetahuan, belas kasihan, pengampunan, kebenaran, pemeliharaan, bimbingan, penghiburan, kekuatan, dan kehadiran Allah.

Pelatihan dan latar belakang seorang konselor rohani Kristen bisa berbeda-beda, tetapi prasyarat pertamanya adalah bahwa ia telah menjadi anak Allah melalui kelahiran baru yang dikatakan dalam Yohanes 1:12-13:

Tetapi semua orang yang menerima-Nya diberi-Nya kuasa untuk menjadi anak-anak Allah, yaitu semua orang yang percaya dalam nama-Nya:

Yang diperanakkan bukan dari darah, bukan pula dari keinginan daging, bukan pula dari keinginan seorang laki-laki, melainkan dari Allah.

Juga, Tuhan memberikan karunia kepada orang-orang percaya tertentu untuk pelayanan konseling sehingga tidak semua orang dalam tubuh Kristus melakukan pelayanan yang sama.

Sebab sama seperti pada satu tubuh ada banyak anggota, demikian pula pada satu tubuh ada banyak jabatan, tetapi tidak semua anggota mempunyai jabatan yang sama:

Demikianlah kita, walaupun banyak, adalah satu tubuh di dalam Kristus dan tiap-tiap bagian adalah anggota yang lain.

Karena itu, karena karunia-karunia itu berbeda-beda sesuai dengan kasih karunia yang dianugerahkan kepada kita, yaitu karunia untuk bernubuat, maka marilah kita bernubuat sesuai dengan proporsi iman kita;

Atau pelayanan, marilah kita menantikan pelayanan kita, atau orang yang mengajar, menantikan pengajaran;

Atau siapa yang menasihati, hendaklah dengan lemah lembut; siapa yang memberi, hendaklah dengan lemah lembut; siapa yang memerintah, hendaklah dengan tekun; siapa yang menunjukkan belas kasihan, hendaklah dengan gembira. (Roma 12:4-8).

Seorang yang dipanggil Tuhan untuk menjadi seorang konselor rohani dikaruniai pelayanan nasihat yang diimbangi dengan karunia-karunia belas kasihan dan pengajaran. Ia memiliki kerinduan yang besar untuk menolong orang lain bergerak menuju Tuhan, mencari bimbingan dan kekuatan dari-Nya, dan bertumbuh dalam iman. Dia mendorong seseorang untuk berjalan dalam Roh dan mengenal Tuhan lebih dekat dari sebelumnya.

Meskipun konselor rohani dikaruniai karunia untuk menasihati, ia tidak menasihati dalam arti yang negatif, melainkan mendorong seseorang dengan mendengarkan, memperhatikan, mengasihi, dan membimbing. Karena tujuan utamanya adalah untuk mendorong pertumbuhan manusia baru di dalam Kristus, dia sendiri telah memulai perjalanan rohani pengudusan di mana dia menyadari ketidakbergunaan dan tarikan negatif dari sifat lama yang Tuhan anggap telah mati. Dia adalah seorang yang bergumul dalam kehidupan bersama konseli, tetapi dia mengenal Tuhan dan berjalan menurut Roh. Ia sendiri tahu bahwa ia harus menanggalkan diri yang lama, diperbaharui dalam roh pikiran, dan mengenakan natur yang baru yang ada di dalam Kristus. Ketika dia mendeteksi dosa di dalam dirinya, dia mengaku kepada Tuhan dan segera menerima pengampunan dan penyucian. Dengan demikian, dia berbagi perjalanan Kristennya dengan orang lain yang memiliki kebutuhan yang mendalam, tidak hanya di bidang mental-emosional, tetapi terutama di bidang spiritual.

Konselor rohani menjadi semakin serupa dengan Kristus melalui proses pengudusan. Kualitas-kualitas yang diresapi dengan hal-hal supernatural ini menyediakan lahan yang subur bagi individu-individu yang tertekan untuk berkembang. Konselor rohani mendorong dan memberi petunjuk dari Kitab Suci dan menggunakan Firman Tuhan sebagai pedoman hidup. Ia memahami bahwa manusia adalah ciptaan rohani dan melayani dimensi rohani seseorang. Ia menyadari bahwa roh manusia akan mempengaruhi dan mempengaruhi seluruh kehidupannya. Melalui nasihat yang lembut, kehangatan yang tidak posesif, belas kasihan yang penuh kasih, dan pengajaran yang akurat, seorang konselor spiritual dapat menuntun seseorang yang sedang bingung dari kegelapan kepada terang dan dari berpusat pada diri sendiri (yang merupakan penyebab utama penderitaan mental-emosional) kepada berpusat pada Tuhan, dengan Tuhan sebagai satu-satunya sumber pengetahuan dan pemahaman.

Para konselor rohani percaya di dalam hatinya bahwa Allah setia dalam segala keadaan dan bahwa Allah mengijinkan keadaan, bahkan keadaan yang buruk sekalipun, untuk pertumbuhan seseorang. Ia percaya dan mengajarkan kebenaran dari Roma 8:28.

Dan kita tahu bahwa Allah turut bekerja dalam segala sesuatu untuk mendatangkan kebaikan bagi mereka yang mengasihi Dia, yaitu bagi mereka yang terpanggil sesuai dengan rencana Allah.

Dengan demikian, meskipun ia dapat mengidentifikasi diri dengan belas kasihan, ia melihat melampaui keadaan dan melihat kemungkinan pertumbuhan individu yang ia bimbing. Ia akan menyarankan cara-cara untuk memanfaatkan keadaan, mengambil manfaat dari rasa sakit dan ketidaknyamanan, melatih iman, dan masuk ke dalam kemenangan Kristus di tengah-tengah keadaan. Ketika seorang konselor rohani mempercayai Tuhan, ia akan mendukung konselinya dan dengan demikian akan menjadi sumber pertumbuhan iman.

Karena banyak penderitaan dan kesedihan mental-emosional berasal dari kesalahpahaman akan karakter Tuhan atau kesalahpahaman akan kitab suci, maka konselor rohani akan meluangkan waktu untuk menyelidiki gagasan konseli tentang Tuhan dan akan membagikan kitab suci serta pengalaman pribadi untuk menolong konseli mengembangkan konsepsi yang tepat dan menyembuhkan tentang karakter Tuhan dan Firman-Nya. Ia akan menekankan sifat-sifat Tuhan seperti kasih, belas kasihan, kekuatan untuk menolong, pengampunan, belas kasihan, dan keterlibatan pribadi. Dia akan menghabiskan waktu untuk membantu konseli mengenal Tuhan secara pribadi dan intim.

Orang Kristen dipanggil untuk melayani satu sama lain dalam tubuh Kristus. Mereka dipanggil untuk menjadi saksi bagi dunia yang menderita dan membutuhkan. Untuk melayani satu sama lain dan dunia, orang Kristen diberi karunia pelayanan, termasuk konseling rohani untuk mengatasi keresahan mental-emosional.

Pelatihan

Orang mungkin bertanya-tanya bagaimana seseorang dapat menjadi seorang konselor spiritual jika ia tidak dilatih dengan cara yang sama seperti para psikoterapis dilatih. Orang-orang merasa gugup untuk mempercayakan diri mereka pada seseorang yang tidak terlatih dalam teknik psikoterapi. Kita telah diajarkan untuk hanya mempercayai terapis yang terlatih. Namun, pada saat yang sama, faktor-faktor yang paling kuat dalam lingkungan terapeutik tidak dapat diajarkan: iman, harapan, cinta, kasih sayang, kebijaksanaan, mendengarkan, menerima, dan memahami. Hanya ide, teori, dan teknik yang dapat diajarkan.

Bahkan tanpa dimensi spiritual dari Tuhan, para peneliti mulai mengungkapkan bahwa pelatihan psikoterapi tidak berguna seperti yang dibayangkan. Jerome Frank mengatakan, « Siapapun yang memiliki sedikit kehangatan manusiawi, akal sehat, kepekaan terhadap masalah-masalah manusia, dan keinginan untuk menolong, akan sangat membantu para calon peserta psikoterapi. »22 Para peneliti mulai mengungkapkan bahwa pelatihan psikoterapi tidak berguna.

Sebuah studi terbaru tentang terapis terlatih dan tidak terlatih oleh Hans Strupp di Universitas Vanderbilt membandingkan peningkatan mental emosional dari dua kelompok mahasiswa pria. Dua kelompok « terapis » dibentuk untuk memberikan « terapi » kepada dua kelompok mahasiswa. Kelompok terapis pertama terdiri dari lima psikiater dan psikolog. « Kelima terapis profesional yang berpartisipasi dalam penelitian ini dipilih berdasarkan reputasi mereka dalam komunitas profesional dan akademis untuk keahlian klinis. Rata-rata lama pengalaman mereka adalah 23 tahun. »23 Kelompok « terapis » kedua terdiri dari tujuh profesor perguruan tinggi dari berbagai bidang, tetapi tanpa pelatihan terapi. Setiap profesor yang tidak terlatih menggunakan cara perawatan pribadinya, dan setiap terapis yang terlatih menggunakan merek terapinya sendiri. Para siswa yang ditangani oleh para profesor menunjukkan peningkatan yang sama besarnya dengan yang ditangani oleh para terapis yang sangat berpengalaman dan terlatih secara khusus.24

Pertanyaan mengenai bagaimana menangani gangguan ekstrem selalu digunakan oleh psikoterapis dan orang lain sebagai alasan mengapa orang awam tidak boleh melakukan konseling. Dasar pemikirannya dimulai dengan asumsi bahwa psikoterapi efektif untuk menangani gangguan ekstrim dan tidak bertanggung jawab untuk membiarkan orang yang tidak terlatih untuk menangani masalah tersebut. Asumsi logis berikutnya adalah bahwa jika orang awam yang tidak terlatih tidak dapat secara efektif menangani gangguan ekstrem, maka tidak diragukan lagi mereka tidak akan efektif dalam menangani semua masalah mental-emosional.

Namun, asumsi awal tentang keberhasilan psikoterapi pada gangguan ekstrem kini dikritik habis-habisan. Penelitian yang disebutkan dalam bab sebelumnya menunjukkan bahwa gangguan ekstrem sekarang, lebih dari sebelumnya, dianggap berasal dari biologis dan psikoterapi tidak efektif dalam kasus-kasus seperti itu. Selain itu, telah ditemukan bahwa para psikoterapis pada umumnya bahkan tidak mau bekerja dengan mereka yang memiliki gangguan ekstrem.25

Jika psikoterapi tidak efektif untuk gangguan yang ekstrim dan terapis bahkan tidak mau bekerja dengan mereka yang mengalami gangguan tersebut, maka pertanyaan pentingnya adalah: siapa yang mungkin lebih efektif untuk orang yang menderita gangguan mental-emosional yang tidak terlalu ekstrim? Tampaknya dengan hasil penelitian mengenai « terapis » yang terlatih dan tidak terlatih dan dengan keberhasilan relatif dari semua bentuk psikoterapi, kesimpulan yang sederhana adalah bahwa keberhasilan dapat dicapai dengan baik dalam psikoterapi maupun konseling awam.

Teknik dan pelatihan dapat memberikan rasa aman dan percaya diri kepada terapis, yang pada akhirnya dapat meningkatkan keyakinan dan harapannya, yang kemudian dapat mempengaruhi keyakinan dan harapan pasien. Dengan demikian, pelatihan dan teknik dapat mempengaruhi faktor-faktor yang secara langsung mempengaruhi kemungkinan untuk perbaikan. Di sisi lain, terkadang pelatihan dan teknik membutakan seseorang terhadap kebenaran. Pelatihan sering kali memberikan cara pandang yang stereotip terhadap manusia dan dapat berakibat pada pemaksaan terhadap pasien untuk masuk ke dalam cetakan yang sudah terbentuk sebelumnya. Penelitian telah mengindikasikan bahwa pasien sering merespons dengan cara yang kebetulan sesuai dengan pelatihan dan latar belakang psikoterapis. Dengan demikian, pelatihan dan teknik terapis dapat menjadi faktor pembatas dalam hubungan, karena dapat mengkondisikan pikiran terapis dan pada akhirnya pikiran pasien. Teknik sering kali menjadi cara dan bahkan alasan untuk tidak terlibat dengan pasien. Banyak terapis menganggap bahwa melalui teknik-teknik ini mereka memberikan layanan dan itulah yang dibayar oleh pasien.

Meskipun seorang konselor rohani lebih baik tidak terpapar dengan teori dan teknik psikoterapi, namun ia membutuhkan pelatihan yang berbeda. Tuhan melatih kita pertama-tama dalam kehidupan Kristen dan dalam melayani satu sama lain. Lebih jauh lagi, Dia telah menyediakan buku sumber yang paling baik untuk konseling rohani. Pengetahuan akan Firman dengan penekanan pada kitab suci yang berhubungan dengan bidang mental-emosional-perilaku sangatlah penting. Selain itu, akan sangat membantu bagi mereka yang berpengalaman dalam konseling rohani untuk berbagi dari pengalaman dan pengetahuan mereka sendiri.

Saat kita menjadi berpengalaman dalam perkara-perkara Allah dan melihat Dia bekerja dalam kehidupan manusia, kita akan semakin dapat mempercayai-Nya dan semakin dapat mengikuti tuntunan-Nya dalam situasi konseling. Kita akan melihat pola-pola yang muncul dan menjadi lebih mahir dalam menerapkan kebenaran rohani dan firman Tuhan pada situasi sehari-hari dan pada kebingungan mental-emosional.

Kualitas Interpersonal

Hans Strupp telah mengindikasikan bahwa ada beberapa bahan umum tertentu dalam semua psikoterapi yang menghasilkan beberapa keberhasilan.26 Jay Haley mengatakan, « Eksplorasi jiwa manusia mungkin tidak relevan dengan perubahan terapeutik… dikatakan di sini bahwa perubahan terjadi sebagai produk dari konteks antarpribadi eksplorasi tersebut dan bukannya kesadaran diri yang ditimbulkan dalam diri pasien. » 27

E. Fuller Torrey menemukan bahwa « penelitian menunjukkan bahwa kualitas pribadi tertentu dari terapis-empati yang akurat, kehangatan yang tidak posesif, dan keaslian-sangat penting dalam menghasilkan psikoterapi yang efektif. » Dia menyimpulkan, « … terapis yang memiliki kualitas-kualitas ini secara konsisten dan meyakinkan mendapatkan hasil terapi yang lebih baik daripada mereka yang tidak memilikinya. »28

Jerome Frank setuju bahwa « kualitas pribadi terapis dan cara dia berperilaku segera lebih penting daripada simbol-simbol peran terapeutiknya. »29 Jerome Frank setuju bahwa « kualitas pribadi terapis dan cara dia berperilaku segera lebih penting daripada simbol-simbol peran terapeutiknya. »29

Kami percaya bahwa hubungan interpersonal dalam psikoterapi adalah unsur yang kuat untuk perubahan, dan terlebih lagi, kami percaya bahwa hubungan interpersonal di dalam tubuh Kristus di hadirat Tuhan adalah kekuatan yang lebih kuat lagi untuk penyembuhan dan pembaharuan emosional yang sejati. Pelatihan dan teknik institusional tidak selalu mengarah pada keberhasilan terapi. Menurut seorang peneliti, « Tidak pernah ada bukti bahwa tingkat pendidikan dan/atau pelatihan yang tinggi diperlukan untuk mengembangkan seorang psikoterapis yang efektif. »30 Peneliti yang sama mengatakan bahwa meskipun « kehangatan dan empati adalah variabel yang sangat penting dalam menentukan manfaat klien…program pascasarjana tidak membantu siswa untuk meningkatkan keterampilan interpersonal mereka. »31 Kualitas pribadi dari seorang konselor jauh lebih penting daripada pendidikannya. Torrey mengatakan, « Terdapat bukti-bukti yang kuat, baik secara langsung maupun tidak langsung, yang menjadi dasar untuk membangun sebuah kasus bagi… seseorang yang diberi sanksi… untuk melakukan ‘psikoterapi’ meskipun ia belum terlatih dengan standar profesional Barat yang dapat diterima. »32 Kualitas pribadi seorang konselor sangat penting.

Karena pengaruh yang kuat dari kualitas pribadi konselor dan hubungan interpersonal dalam lingkungan konseling, konseli pasti dipengaruhi oleh terapis mereka, baik atau buruk. Para penulis Psychotherapy for Better or Worse mencatat bahwa « terapis itu sendiri adalah salah satu sumber yang paling sering disebut sebagai sumber efek negatif dalam psikoterapi. »33

Kualitas interpersonal yang penting untuk perubahan positif dalam terapi adalah kualitas hidup, bukan teknik-teknik yang terlatih; kualitas-kualitas tersebut adalah karakteristik individu, dan dalam konteks Kristen, kualitas-kualitas tersebut adalah karakteristik Kristus sendiri, yang hidup dan mengekspresikan diri-Nya melalui konselor. Psikoterapis sekuler percaya bahwa latar belakang psikologislah yang menyebabkan perubahan. Namun, kami berpendapat bahwa kualitas-kualitas seperti iman, pengharapan, dan kasih merupakan atmosfer untuk perubahan yang positif. Untuk kualitas interpersonal seperti itu, seorang konselor rohani juga bergantung pada Firman Tuhan ketika ia melayani orang yang memiliki kebutuhan emosional.

Prinsip-prinsip yang berhasil

Sejumlah aktivitas dalam konseling spiritual mirip dengan yang ada dalam psikoterapi, tetapi mereka tidak berasal dari psikoterapi, dan juga bukan merupakan teknik eksklusif dari dunia psikoterapi. Bahkan, tiga di antaranya, yang akan kita bahas selanjutnya, telah ada sejak Taman Eden. Teknik-teknik tersebut sebenarnya sangat sederhana dan jelas sehingga kita sering mengabaikannya. Mereka adalah: mendengarkan/berbicara; mengakui/menerima; dan berpikir/memahami. Kegiatan interaksi manusia ini, ketika diikat secara rumit dan dijalin ke dalam kebajikan iman, pengharapan, dan kasih, akan memberikan suasana yang kuat untuk pertumbuhan dan peningkatan.

Mendengarkan/berbicara. Thomas Szasz mengatakan, « Tidak ada yang namanya psikoterapi. Itu hanya sebuah nama yang kita gunakan untuk orang-orang yang berbicara dan mendengarkan satu sama lain. »34 Ada nilai terapeutik yang besar dalam hubungan mendengarkan/berbicara. Namun, mendengarkan bukanlah sebuah teknik; ini adalah respon dari seluruh pribadi. Meskipun teknik mendengarkan sebenarnya diajarkan, teknik tersebut bersifat dangkal. Mendengarkan yang sebenarnya adalah respon hati dan juga aktivitas mental. Meskipun kita dapat diajari untuk menangkap isi komunikasi, pemahaman yang lebih dalam tentang respon mendengarkan yang bijaksana dan penuh kasih tidak dapat diajarkan.

Dalam kebanyakan lingkungan manusia, mendengar dan berbicara beroperasi pada tingkat yang sangat dangkal. Berbicara sering kali digunakan untuk memberikan perintah, mengarahkan, meminta, menjelaskan, dan sebagainya. Namun demikian, hubungan berbicara/mendengarkan yang lebih dalam diperlukan dalam kehidupan, di mana kita dapat berbagi diri kita dengan orang lain pada tingkat yang paling dalam dan mengkomunikasikan pikiran-pikiran tersayang dan impian-impian kita yang paling tinggi. Tanpa adanya hubungan yang mengalir dari orang ke orang, stagnasi internal dapat terjadi dan masalah-masalah emosional dapat berkembang.

Kasih juga dikomunikasikan melalui mendengarkan. Dalam konseling rohani, mendengarkan/berbicara tidak hanya terbatas pada interaksi antar pribadi manusia. Tuhan juga ada di sana untuk mendengarkan, tidak hanya doa dan sharing, tetapi juga kerinduan yang mendalam di dalam jiwa konseli. Lebih jauh lagi, Tuhan dapat berbicara kepada konseli atau konselor melalui tulisan suci atau melalui intuisi rohani (« suara-suara yang diam »).

Mengakui/menerima. Konsep lain yang muncul dari hubungan mendengarkan/berbicara adalah pengakuan dan penerimaan. Dalam suasana pengakuan/penerimaan, seseorang bebas untuk mengungkapkan apa pun yang ada dalam pikirannya tanpa takut ditolak. Dia mungkin ingin berbagi pemikiran yang menyenangkan atau masalah yang mengganggu, tetapi dia memiliki kebebasan untuk berbagi dirinya dengan orang lain.

Ada potensi pembebasan yang nyata dalam kebebasan untuk mengaku dan diterima, namun hanya sedikit hubungan yang memberikan kita kebebasan untuk menjadi diri kita sendiri. Yakobus mendorong orang-orang Kristen untuk « saling mengaku dosa dan saling mendoakan, supaya kamu sembuh » (Yakobus 5:16). Paulus memperingatkan untuk tidak menghakimi satu sama lain dan menasihati, « Saudara-saudara, jika seorang jatuh ke dalam suatu kesalahan, kamu yang rohani, pulihkanlah dia dalam roh kelemahlembutan, sambil mengingat akan dirimu sendiri, supaya kamu juga jangan kena pencobaan » (Galatia 6:1).

Kebebasan untuk menjadi diri sendiri dapat diibaratkan seperti kaca. Beberapa kaca transparan sehingga kita dapat melihat; kaca lainnya buram dan hanya memungkinkan masuknya sedikit cahaya. Kita menjalani sebagian besar hidup melalui berbagai tingkat keburaman; tetapi kita berkembang dalam kebersamaan dengan orang-orang yang dapat membuat kita transparan dan dengan bebas membiarkan diri kita yang sebenarnya muncul. Banyak orang hidup di balik sebuah fasad dalam sebagian besar situasi sehari-hari mereka, bahkan dalam hubungan pernikahan dan dalam keluarga.

Kadang-kadang seberkas cahaya lolos, tetapi ada beberapa saat yang sangat berharga ketika seseorang merasa benar-benar aman dan membiarkan dirinya menjadi transparan. Faktanya, saat-saat ini sangat jarang terjadi sehingga hanya sedikit dari kita yang mengenali siapa diri kita sebenarnya karena kita belum membiarkan diri kita menjadi transparan. Kita belum mengakui diri kita kepada orang lain atau bahkan kepada diri kita sendiri untuk mendapatkan gambaran yang akurat. Untuk menunjukkan diri kita yang sebenarnya, kita harus mengetahui diri kita yang sebenarnya; dan untuk mengetahui diri kita yang sebenarnya, kita harus menunjukkan diri kita yang sebenarnya. Mengetahui dan menunjukkan diri kita yang sebenarnya adalah dua sisi dari satu mata uang yang sama.

Prinsip ini melibatkan lebih dari sekadar pengakuan. Prinsip ini juga melibatkan penerimaan. Keduanya berjalan bersama karena mengakui diri kita kepada orang lain akan semakin kuat ketika kita merasakan bahwa orang lain mendengar apa yang telah kita akui dan menerima kita apa adanya. Mengaku/menerima memungkinkan orang untuk mengalami satu sama lain tanpa takut dikutuk dan untuk mempercayai dan merasa aman di hadapan orang lain. Perhatikanlah betapa sedikitnya kita mengaku kepada orang-orang yang mengutuk kita. Dan sayangnya, terlalu banyak dari hubungan kita adalah hubungan di mana kita hanya sedikit mengakui diri kita sendiri karena penerimaan yang terbatas atau kecaman yang langsung diberikan.

Kurangnya penerimaan atau penolakan langsung adalah karakteristik umum dari masyarakat kontemporer kita. Kita semua tampaknya membayangkan diri kita sebagai kritikus gadungan. Oleh karena itu, semakin banyak orang yang semakin jarang menunjukkan jati diri mereka yang sebenarnya di hadapan orang lain. Dan segera kita semakin tidak mengenal diri kita sendiri karena kita semakin tidak mengakui diri kita sendiri. Nama untuk kondisi terakhir adalah kehilangan identitas. Dan inilah salah satu alasan mengapa semakin banyak orang mencari bantuan psikoterapi. Namun, jika kita sadar akan kekuatan penyembuhan dari mengakui/menerima, kita dapat menerapkannya di tempat kerja, di rumah, dan dalam semua hubungan kita. Kita dapat menyediakan suasana untuk hubungan yang saling mengakui/menerima dengan orang lain dan mereka dengan kita.

Mungkin aspek yang paling penting dari mengakui/menerima dalam konteks konseling rohani adalah mengakui bahwa Tuhan menerima setiap orang apa adanya, meskipun Dia mungkin tidak memaafkan tindakannya. Tuhan menerima dan mengasihi orang tersebut dan telah menyediakan jalan pengampunan sehingga ketika seseorang mengakui perasaannya, luka-lukanya, dan dosa-dosanya, Tuhan menerimanya dan mengampuni apa pun yang perlu diampuni. Oleh karena itu, seorang konselor rohani ingin merefleksikan kasih dan penerimaan yang sama sehingga konseli akan merasa bebas untuk mengakui dan menerima pengampunan dan pembersihan daripada penghukuman. Yesus tidak datang untuk menghukum orang, tetapi untuk menyelamatkan mereka.

Pemikiran/pemahaman. Selain hubungan mendengarkan/membicarakan dan mengakui/menerima, ada satu lagi prinsip penting yang muncul. Prinsip ini dapat disebut sebagai pemikiran/pemahaman atau kebijaksanaan. Ketika seseorang berbagi dirinya dengan orang lain dalam suasana yang penuh kasih dan saling menerima serta bertumbuh melalui proses pengakuan/penerimaan, ia akan menjadi lebih bijaksana dalam kehidupan berpikirnya.

Seperti halnya kita telah kehilangan kontak dengan diri kita yang sebenarnya dengan tidak mengakui diri kita sendiri dan tidak mengekspos diri kita yang sebenarnya, demikian pula kita telah kehilangan kontak dengan proses berpikir kita sendiri. Kita telah begitu diatur oleh generasi tes Benar-Salah dan Pilihan Ganda dan oleh munculnya komputerisasi massal, sehingga kita cenderung beroperasi dengan pemikiran yang terbatas, kaku, dan seperti komputer. Namun, kita tidak dapat menghubungkan jawaban tes yang mirip komputer dengan masalah kehidupan.

Sayangnya, kita telah gagal menempatkan nilai yang tinggi pada pemikiran dan pemahaman; lebih jauh lagi, kita hanya mengetahui sedikit tentang hal itu sehingga seluruh subjek membuat kita takut. Kita cenderung memilih jawaban yang aman, jawaban yang benar dan salah, hal-hal yang dapat kita ukur, dan hal-hal yang dapat kita ukur. Oleh karena itu, kebijaksanaan dan pemahaman mengambil tempat di belakang pemikiran yang lebih dapat diterima secara umum, lebih terukur, dan lebih mirip dengan komputer.

Masalah mental-emosional berada di luar cengkeraman komputer. Komputer akan segera kehabisan kapasitas untuk masalah-masalah yang begitu kompleks dan kita ditinggalkan sendirian. Komputer diciptakan dan dikembangkan untuk memecahkan masalah manusia, tetapi masalah yang dipecahkan oleh komputer adalah masalah kecepatan dan kuantitas, bukan perasaan dan emosi. Masalah perasaan dan emosi hanya dapat diselesaikan oleh orang itu sendiri. Kita dapat menyediakan lingkungan untuk berpikir, memahami, kebijaksanaan dan kebenaran, tetapi solusinya harus ditemukan oleh orang itu sendiri. Dan dia harus menggunakan cara berpikir yang tidak terlatih untuk kita lakukan dan sering kali kita hindari dengan cara apa pun. !!!

Pemikiran/pemahaman dalam konteks rohani sekali lagi tidak dibatasi oleh kemampuan manusia atau hikmat manusia. Alkitab mengatakan bahwa orang Kristen memiliki dimensi ekstra dari ketajaman rohani. Bahkan Paulus berseru bahwa « kita memiliki pikiran Kristus » (1 Korintus 2:16). Dengan demikian, kita tidak terbatas pada wawasan intelektual; sebaliknya, kita dapat memiliki wawasan rohani. Tuhan menciptakan pikiran manusia yang kompleks dan Dia mampu memberikan kejelasan dari kebingungan dan kebenaran dari kesalahan. Dia berjanji untuk memberikan hikmat kepada kita ketika kita memintanya, dan Dia memberikan wahyu tentang keterlibatan-Nya dalam situasi kita. Paulus berdoa untuk jemaat di Efesus:

Supaya Allah Tuhan kita Yesus Kristus, Bapa yang mulia, mengaruniakan kepadamu roh hikmat dan penyataan untuk mengenal Dia:

Mata pengertianmu telah diterangi, sehingga kamu dapat mengetahui apa pengharapan dari panggilan-Nya dan apa kekayaan kemuliaan yang dikaruniakan kepada orang-orang kudus. (Efesus 1:17-18)

Meskipun semua proses mendengarkan/membicarakan, mengakui/menerima, dan berpikir/memahami ini dapat terjadi dalam psikoterapi, proses-proses ini terbatas dalam lingkungan seperti itu karena digunakan untuk tujuan lain selain agar seseorang dapat berjalan lebih dalam dan lebih utuh dengan Tuhan. Selain itu, aktivitas-aktivitas seperti itu, meskipun bermanfaat, dapat membawa seseorang ke dalam kesalahan jika digunakan oleh orang-orang yang memiliki ideologi dan teologi yang tidak sesuai dengan Alkitab. Kegiatan-kegiatan semacam itu dalam situasi sekuler hanya terbatas pada manusia duniawi dan kedagingan dan dengan demikian tidak dapat menyentuh aspek-aspek rohani dari seseorang.

Pengajaran Firman Tuhan dan pengalaman dalam bidang mendengarkan/berbicara, mengaku/menerima, dan berpikir/memahami akan meningkatkan kemampuan seorang konselor rohani. Tuhan secara supranatural memberikan karunia kepada orang-orang tertentu di sepanjang garis-garis ini, dan seorang konselor rohani akan menggunakan karunia-karunia ini untuk membangun iman dan perjalanan rohani seseorang.

Nilai-Nilai Spiritual

Pelatihan dalam Firman Tuhan sangat penting bagi seorang konselor rohani karena konseling melibatkan sistem nilai dan juga kualitas interpersonal. Sistem nilai Kristen mencakup pola hidup yang alkitabiah dan juga standar moral.

Sistem nilai dalam Alkitab jauh lebih unggul dibandingkan dengan filosofi-filosofi buatan manusia. Semakin dekat pola Alkitab diikuti, semakin besar kemungkinan untuk pertumbuhan rohani dan peningkatan dalam bidang mental-emosional. Beberapa terapi psiko-terapi mencakup sistem nilai dengan beberapa prinsip yang sama, seperti tanggung jawab dan pengendalian diri. Namun, orang Kristen tidak perlu mencari cara-cara manusia ketika Allah telah memberikan jalan yang harus diikuti dan rencana yang harus digunakan.

Semua bentuk psikoterapi menghadapkan seseorang pada suatu sistem nilai dan setiap psikoterapis akan mengubahnya agar sesuai dengan nilai-nilainya sendiri atau menyesuaikan sistem nilainya sendiri agar sesuai dengan sistem nilai psikoterapi tertentu. Seorang psikoterapis berusaha untuk mengubah sistem nilai seseorang dan juga tindakannya. Hans Strupp berpendapat bahwa agar terapi menjadi efektif, pasien harus melepaskan filosofi hidupnya di masa lalu dan mengadopsi filosofi yang baru. Dia mengatakan bahwa sistem nilai baru dan pelajaran praktis dalam kehidupan yang konstruktif sangat penting untuk keberhasilan terapi.35 Sistem nilai baru dan pelajaran praktis dalam kehidupan yang konstruktif sangat penting untuk keberhasilan terapi.

Pertanyaan penting bagi orang Kristen adalah: Kepada sistem nilai apakah saya tunduk pada diri saya sendiri – yang berasal dari Alkitab, yang berasal dari manusia, atau gabungan dari keduanya? Seringkali seseorang mengevaluasi sistem nilai psikoterapi secara subjektif daripada mengukurnya secara objektif dengan Alkitab. Frances Roberts dalam renungannya On the Highroad of Surrender menulis:

Tidaklah manusia dapat membedakan jalannya sendiri. Banyak yang jahat disebut baik oleh manusia, dan banyak yang baik dikutuk oleh manusia, karena manusia akan memberkati apa yang disukainya dan mengutuk apa yang membuatnya tidak senang.36

Sistem nilai dalam Alkitab mungkin melibatkan pengorbanan diri, penderitaan, dan pelepasan. Namun, dengan mengikuti ajaran-ajaran Alkitab, seseorang akan menemukan kebenaran dan memperoleh kemerdekaan sejati (Yohanes 8:31, 32, 36).

Kita tidak bisa lepas dari pertanyaan tentang moralitas ketika kita berurusan dengan nilai-nilai. Thomas Szasz menyatakan:

Perilaku manusia pada dasarnya adalah perilaku moral. Upaya untuk menggambarkan dan mengubah perilaku tersebut tanpa, pada saat yang sama, memahami masalah nilai-nilai etika pasti akan gagal.37

Meskipun beberapa psikoterapis mulai memahami pentingnya moralitas, hanya sedikit yang mau menerima standar moralitas alkitabiah sebagai dasar bagi perilaku manusia dan sebagai penangkal kecemasan manusia.

Bagi sebagian besar psikoterapis, kata dosa adalah hal yang tabu. Mereka tidak ingin memberi label dosa karena takut dianggap menghakimi, moralistik, dan kasar. Namun demikian, beberapa orang mulai menyadari masalah dasar dari dosa. Karl Menninger dalam bukunya What Became of Sin? mendefinisikan dosa sebagai « pelanggaran terhadap hukum Allah; ketidaktaatan terhadap kehendak ilahi; kegagalan moral. » Sepanjang bukunya, ia menunjukkan bahwa kesehatan mental dan kesehatan moral adalah identik. Dalam buku Tujuh Dosa Mematikan Saat Ini, Henry Fairlie berpendapat bahwa kita harus hidup dengan standar moral dalam perkataan dan tindakan kita untuk mendapatkan kehidupan yang memuaskan dan positif. Dia percaya bahwa « jika kita tidak menganggap serius kapasitas kita untuk berbuat jahat, kita tidak dapat menganggap serius kapasitas kita untuk berbuat baik. Pemahaman bahwa kita berdosa adalah sebuah panggilan untuk hidup. »39

Tesis utama dari pidato presiden Donald Campbell di hadapan American Psychological Association adalah bahwa psikologi modern lebih memusuhi moralitas agama daripada yang dapat dibenarkan secara ilmiah.40 Ia menyebutkan bahwa « banyak aspek dari sifat manusia yang perlu dikekang » namun « psikologi dan psikiatri, di sisi lain, tidak hanya menggambarkan manusia sebagai makhluk yang mementingkan diri sendiri, tetapi secara implisit atau eksplisit mengajarkan bahwa manusia memang seharusnya demikian. »41 Ia menyatakan, « Kesan saya selama 40 tahun membaca psikologi adalah bahwa para ahli psikologi tidak hanya menggambarkan manusia sebagai makhluk yang mementingkan diri sendiri, tetapi juga mengajarkan bahwa manusia memang seharusnya demikian. »41 Dia menyatakan, « Tentu saja kesan saya, setelah 40 tahun membaca psikologi, bahwa para psikolog hampir selalu berpihak pada kepuasan diri sendiri daripada pengekangan tradisional. »42

Ia merasa bahwa asumsi psikoterapi tradisional-bahwa seseorang seharusnya tidak perlu menekan atau menghambat dorongan dan dorongan biologisnya- « mungkin sekarang dianggap salah secara ilmiah. »43

Campbell lebih lanjut menyatakan, « Saya memang menyatakan sebuah fungsi sosial dan validitas psikologis terhadap konsep-konsep tentang dosa dan pencobaan serta dosa asal yang disebabkan oleh sifat kedagingan dan kehewanan manusia. »

44

Kekristenan memberikan kepada manusia Allah yang pribadi dan moralitas yang pribadi. Allah telah menyatakan, sejak awal, pentingnya standar moral dalam kehidupan manusia dan secara konsisten memanggil manusia untuk hidup berbudi luhur. Kepercayaan kepada Allah pribadi dalam Alkitab dan penerapan sistem moral-Nya bermanfaat bagi kesehatan mental-emosional. Alkitab menyatakan, « Sebab Allah memberikan kepada kita bukan roh ketakutan, melainkan roh yang membangkitkan kekuatan, kasih dan pikiran yang sehat » (2 Timotius 1:7).

Allah dan hukum moral-Nya tidak dapat dipisahkan. Ketika manusia mempertanyakan sistem moral Allah, ia mempertanyakan Allah. Sebaliknya, ketika manusia mempertanyakan Tuhan, ia mempertanyakan sistem moral Tuhan. Di sisi lain, ada banyak manfaat mental dan fisik yang besar dari mengikuti Tuhan dan hukum-Nya.

Dosa dan moralitas tidak hanya terlibat dalam mengembangkan gangguan mental-emosional; keduanya juga terlibat dalam pemulihan mental-emosional ketika dosa diakui dan cara-cara berperilaku yang baru diterapkan. Pelanggaran terhadap hukum-hukum Tuhan menyebabkan kesehatan mental yang buruk, tetapi moralitas yang baik akan menghasilkan pikiran yang sehat. Setiap sistem pengobatan atau pertolongan harus mempertimbangkan hal ini.

Szasz mengatakan sehubungan dengan pengobatan,  » … intervensi psiko-terapeutik tidak bersifat medis tetapi bersifat moral. »

45

Watson dan Morse mengatakan, « Dengan demikian, nilai-nilai dan penilaian moral akan selalu berperan dalam terapi, tidak peduli seberapa besar usaha terapis untuk mendorongnya ke latar belakang. »

46

Oleh karena itu, nilai dan keyakinan moral seorang konselor penting untuk diperhatikan karena keyakinannya sendiri akan mempengaruhi nilai dan perilaku moral kliennya. Konselor rohani menggunakan standar-standar alkitabiah untuk perilaku, doktrin-doktrin alkitabiah untuk menolong manusia, dan wahyu-wahyu alkitabiah untuk mempelajari hakikat manusia yang sesungguhnya.

Meskipun standar moral dapat berbeda dari satu orang ke orang lain dan dari satu budaya ke budaya lain, manusia pada dasarnya adalah makhluk yang bermoral. Banyak masalah dalam penyesuaian diri dengan tuntutan dan kesempatan hidup terkait dengan sifat moral ini. Banyak penderitaan mental muncul dari rasa moralitas yang menyimpang dan dari rasa bersalah yang benar dan salah.

Karena berbagai macam standar moral dalam kerangka kerja psikoterapi berasal dari konsepsi dan kesalahpahaman manusia tentang moralitas dan karena sistem psiko-terapi tidak mengakui standar moralitas yang alkitabiah atau cara-cara alkitabiah untuk menghilangkan rasa bersalah, maka psiko-terapi tidak dapat menangani moralitas maupun rasa bersalah secara memadai. Terapi ini juga tidak dapat membimbing seseorang ke dalam kehidupan yang baik dan berbudi luhur secara alkitabiah.

Psikoterapis sering kali berusaha membebaskan klien dari sistem moralitas dengan mengubah standar agar sesuai dengan orang tersebut. Dengan melakukan hal tersebut, mereka sebenarnya menciptakan sistem moralitas yang lain, yang tidak terlalu ketat, tetapi tetap saja sistem yang berhubungan dengan moral dan nilai-nilai. Baik konselor spiritual maupun psikoterapis bekerja untuk mengubah sikap, nilai, dan perilaku, namun keduanya sangat berbeda. Konseling spiritual menggunakan Alkitab sebagai batu ujian dan berfokus pada sifat spiritual manusia yang sah. Psikoterapi, di sisi lain, memiliki sistem moralitas dan nilai yang relatif, berubah-ubah, dan tidak dapat diandalkan, dan pada dasarnya mengabaikan inti spiritual manusia. Konseling rohani mempromosikan moralitas dan standar perilaku yang alkitabiah dan berurusan dengan faktor-faktor penting seperti dosa dan rasa bersalah.

Sistem nilai yang sempurna ada di dalam Firman Tuhan. Dan bersama dengan sistem nilai-Nya, Allah telah menyediakan Roh Kudus untuk memampukan orang Kristen hidup sesuai dengan standar Alkitab dan darah Yesus untuk menghapuskan dosa dan rasa bersalah. Yesus datang untuk memberikan hidup baru kepada orang-orang percaya sehingga mereka dapat diselamatkan dari belenggu dosa dan rasa bersalah dan agar mereka dapat menjalani hidup yang baru sesuai dengan petunjuk dan kuasa yang Dia berikan.

Selain sistem nilai yang benar, Alkitab juga memuat petunjuk praktis untuk mengubah sikap, pikiran, dan perilaku melalui pembaharuan budi (Roma 12) dan melalui hidup oleh Roh (Roma 8). Perubahan tersebut akan menghasilkan kasih, sukacita, damai sejahtera, dan sifat-sifat positif lainnya, serta hubungan yang lebih dalam dengan Sang Pencipta.

Reprise

Meskipun cara psikologis dan cara spiritual sama-sama mengklaim dapat menuntun seseorang pada kestabilan mental-emosional dan perubahan positif dalam pola pikir dan perilaku, namun sebenarnya keduanya sangat berbeda. Cara psikologis berasal dari manusia, menggunakan teknik-teknik buatan manusia, dan berakhir pada manusia. Cara spiritual berasal dari Tuhan, menggunakan karunia-karunia dan buah-buah Roh, dan menuntun seseorang kepada kesadaran yang lebih besar akan Tuhan dan akan dirinya sendiri sebagai ciptaan Tuhan. Jalan psikologis didasarkan pada filosofi buatan manusia, terutama humanisme, tetapi jalan rohani didasarkan pada prinsip-prinsip Alkitab.

Jalan psikologis adalah kombinasi dari teknik dan teori, tetapi jalan spiritual adalah perpaduan antara kasih dan kebenaran. Yesus berkata, « Akulah jalan dan kebenaran dan hidup » (Yohanes 14:6), dan rasul Yohanes mendefinisikan Allah sebagai « kasih » (1 Yohanes 4:8). Jalan psikologis melibatkan perubahan standar dan moral yang fleksibel. Cara spiritual mengikuti standar dan otoritas Firman Allah yang tidak berubah.

Jalan psikologis berpusat pada diri sendiri, sedangkan jalan rohani berpusat pada Kristus. Cara psikologis terutama berusaha untuk mengobati pikiran dan emosi manusia selain tubuh dan rohnya. Cara spiritual mempertimbangkan manusia seutuhnya dan membawa kesembuhan bagi pikiran, emosi, kehendak, dan tubuh dengan membawa mereka ke dalam hubungan yang seimbang dengan roh dan dengan demikian dengan Tuhan sendiri. Cara psiko-logis mencoba untuk mengubah pemikiran dan perilaku seseorang melalui pikiran, kehendak, dan emosi. Cara spiritual mengubah pemikiran, emosi, dan perilaku seseorang melalui rohnya.

Gereja sebaiknya mengembangkan pelayanan ini sehingga dapat memenuhi kebutuhan individu yang lebih dalam, sehingga dapat melayani secara pribadi orang-orang yang menderita tekanan mental-emosional, sehingga dapat melayani orang-orang yang menghadapi situasi sulit dan perubahan dalam hidup mereka, sehingga dapat melayani mereka yang menderita gangguan emosional yang mendalam. Hanya seorang konselor rohani yang dapat melayani sifat rohani manusia.

Bagian Tujuh: Waduk yang Rusak dan Perairan Hidup

29 – Penolakan terhadap Perairan Hidup

Di masa lalu, agama dan ilmu pengetahuan adalah cara utama untuk mencapai aspirasi kita. Baru-baru ini, yang membuat sebagian orang khawatir dan sebagian lagi merasa puas, lisensi untuk memastikan kesejahteraan kita rupanya telah dialihkan ke psikoterapi!

Psikoterapi sejak awal telah menciptakan keraguan terhadap kekristenan. Dengan caranya masing-masing, dua tokoh besar psikoterapi, Sigmund Freud dan Carl Jung, mengikis kepercayaan terhadap kekristenan dan membentuk gagasan-gagasan negatif tentang kekristenan yang masih ada sampai sekarang. Freud (1856-1939) adalah seorang Yahudi, dan Jung (1875-1961) adalah seorang Protestan. Kedua orang ini mempengaruhi iman dan mempengaruhi sikap banyak orang mengenai kekristenan dan peran gereja dalam penyembuhan jiwa-jiwa yang bermasalah.

Freud percaya bahwa doktrin-doktrin agama adalah ilusi dan bahwa agama adalah « neurosis obsesif universal umat manusia. »2 Jung, di lain pihak, memandang semua agama sebagai mitologi kolektif, tidak nyata secara esensial, tetapi nyata dalam pengaruhnya terhadap kepribadian manusia. Untuk

Bagi Freud, agama adalah sumber masalah mental, dan bagi Jung, agama, meskipun hanya mitos, adalah solusi untuk masalah mental-emosional. Thomas Szasz menyatakan, « Dengan demikian, dalam pandangan Jung, agama adalah pendukung spiritual yang sangat diperlukan, sedangkan dalam pandangan Freud, agama adalah penopang ilusi. »3

Karena pandangan kedua orang ini mempengaruhi budaya kita, banyak orang Kristen mulai meragukan keefektifan Alkitab dan gereja dalam menghadapi masalah-masalah kehidupan. Di satu sisi, jika seseorang beragama, ia pasti sakit; dan di sisi lain, agama hanyalah sebuah fantasi yang diperlukan. Sementara Freud berpendapat bahwa agama adalah khayalan dan oleh karena itu jahat, Jung berpendapat bahwa semua agama adalah khayalan tetapi baik. Kedua posisi ini anti-Kristen; yang satu menyangkal kekristenan dan yang lain memitoskan kekristenan.

Bagaimana Freud dan Jung sampai pada kesimpulan seperti itu tentang agama? Menurut Atwood dan Tomkins, « … semua teori kepribadian akan tetap diwarnai oleh pengaruh-pengaruh subyektif dan personal. »4

Menurut Szasz, « Gambaran populer tentang Freud sebagai orang yang tercerahkan, terbebaskan, dan tidak beragama yang, dengan bantuan psikoanalisis, ‘menemukan’ bahwa agama adalah penyakit mental adalah fiksi belaka. »5

Szasz berpendapat, « Salah satu motif Freud yang paling kuat dalam hidup adalah keinginan untuk membalas dendam pada agama Kristen atas anti-Semitisme tradisionalnya. »6

Ia juga menunjukkan bagaimana Freud membuat permusuhannya terhadap agama terlihat seperti kesimpulan objektif dari dunia sains. Ia mengatakan, « Singkatnya, tidak ada yang ilmiah tentang permusuhan Freud terhadap agama yang sudah mapan, meskipun ia berusaha keras untuk berpura-pura ada. »7

Freud jelas bukan seorang pengamat agama yang objektif. Menurut Szasz, dia adalah seorang yang memasukkan perasaan pribadinya terhadap orang Kristen ke dalam sebuah teori ilmiah yang seharusnya tentang semua agama.

Sementara Freud dibesarkan dalam keluarga Yahudi, Jung dibesarkan dalam keluarga Kristen dan ayahnya adalah seorang pendeta. Dia menulis tentang pengalaman awalnya dengan Perjamuan Kudus, yang tampaknya terkait dengan gagasannya di kemudian hari tentang agama-agama yang hanya merupakan mitos. Ia berkata:

Lambat laun saya mulai memahami bahwa persekutuan ini telah menjadi pengalaman yang fatal bagi saya. Itu telah terbukti hampa; lebih dari itu, itu telah terbukti sebagai sebuah kerugian total. Saya tahu bahwa saya tidak akan pernah lagi dapat berpartisipasi dalam upacara ini. « Wah, itu sama sekali bukan agama, » pikir saya. « Itu adalah ketiadaan Tuhan; gereja adalah tempat yang tidak boleh saya datangi. Di sana bukan kehidupan yang ada, melainkan kematian. »8

Karena kesalahpahaman dan kesalahpahaman Jung yang esensial, Kekristenan, gereja, dan Perjamuan Kudus tampak hampa dan mati.

Dari satu kejadian penting ini, Jung bisa saja melanjutkan dengan menyangkal semua agama seperti yang dilakukan Freud, namun ia tidak melakukannya. Dia jelas melihat bahwa agama sangat berarti bagi banyak orang. Oleh karena itu, ia menerima semuanya, tetapi hanya sebagai mitos. Pilihannya untuk menganggap semua agama sebagai mitos lebih jauh dipengaruhi oleh pandangannya tentang psikoanalisis. Menurut Viktor Von Weizsaecker, « C.G. Jung adalah orang pertama yang memahami bahwa psikoanalisis termasuk dalam ranah agama. »9

Karena bagi Jung, psikoanalisis itu sendiri adalah sebuah bentuk agama, maka ia tidak dapat menolak semua agama tanpa menolak psikoanalisis.

Freud dan Jung masing-masing mengubah pengalamannya sendiri menjadi sebuah sistem kepercayaan baru yang disebut psikoanalisis. Freud berusaha menghancurkan spiritualitas manusia dengan mengidentifikasi agama sebagai ilusi dan menyebutnya sebagai neurosis. Jung berusaha merendahkan spiritualitas manusia dengan menganggap semua agama sebagai mitologi dan fantasi. Para psikoterapis kontemporer belum bergerak jauh dari dua posisi ini. Mereka terus menampilkan agama sebagai penyakit yang paling buruk dan sebagai mitos yang paling baik.

Freud dan Jung memiliki pengikut yang antusias yang membantu mempromosikan ide-ide mereka. Selain itu, media membantu dengan memberikan publisitas yang tidak kritis terhadap gerakan psikoanalisis dengan buku-buku, film, dan TV yang meromantisasi mania ini. Dunia akademis semakin memajukan pemikiran psikoterapi dengan gagal mengidentifikasi kekurangan dari kultus baru ini. Bahkan dunia kedokteran mempromosikan psikiatri dengan memasukkannya sebagai spesialisasi medis. Dan yang terburuk, para pemimpin gereja membantu menyebarkan teori-teori Freud dan Jung dengan menerima ide-ide yang mereka sukai dan mengabaikan yang lainnya, tanpa melihat adanya kanker anti-Kristen yang akan menggerogoti jiwa gereja.

Menghilangkan kepercayaan kepada Tuhan, baik Freud maupun Jung memimpin para pengikutnya untuk mencari jawaban atas masalah-masalah kehidupan dalam keterbatasan ide dan standar manusia. Mereka mengembangkan filosofi, psikologi, dan psikoterapi pendewaan diri. Dalam aliran psikoanalitik, humanistik, dan eksistensial, tindakan, perkataan, dan pikiran pasti diarahkan ke dalam. Dalam aliran psikoanalitik, ketidaksadaran dan jalurnya melalui asosiasi bebas dan mimpi merupakan doktrin dari keyakinan ini. Dalam aliran humanistik, diri dan jalur pengalaman langsung dan perasaan adalah substansi keselamatan. Dalam aliran eksistensial, diri masih dimuliakan, tetapi pada tingkat yang lebih tinggi dengan apa yang disebut kesadaran yang lebih tinggi sebagai tujuan tertingginya.

Karena keduanya bertumpu pada fondasi yang berbeda, bergerak ke arah yang berlawanan, dan bersandar pada sistem kepercayaan yang berlawanan, maka psikoterapi dan kekristenan tidak lagi menjadi teman yang alamiah dalam penyembuhan jiwa-jiwa yang bermasalah. « Iman yang telah disampaikan kepada orang-orang kudus » telah digantikan oleh iman pengganti, yang sering kali menyamar sebagai pengobatan atau ilmu pengetahuan, tetapi didasarkan pada dasar humanisme yang bertentangan langsung dengan ajaran-ajaran Alkitab. Dalam mempertimbangkan hubungan antara psikoterapi dan agama, Jacob Needleman mengamati:

Psikiatri modern muncul dari visi bahwa manusia harus mengubah dirinya sendiri dan tidak bergantung pada bantuan dari Tuhan yang khayalan. Lebih dari setengah abad yang lalu, terutama melalui wawasan Freud dan melalui energi orang-orang yang ia pengaruhi, jiwa manusia direbut dari tangan-tangan goyah agama yang terorganisir dan ditempatkan di dunia alam sebagai subjek untuk studi ilmiah.10

Sejak awal, psikoterapi dikembangkan sebagai sarana penyembuhan alternatif, bukan sebagai tambahan atau pelengkap agama Kristen atau agama lainnya. Psikoterapi tidak hanya ditawarkan sebagai metode alternatif atau pengganti untuk menyembuhkan jiwa-jiwa yang bermasalah, tetapi juga sebagai agama pengganti.

Arthur Burton mengatakan, « Psikoterapi … menjanjikan keselamatan dalam kehidupan ini dengan cara yang sama seperti teologi menjanjikannya di akhirat. »11

Dalam membicarakan apa yang telah dilakukan psikoterapi terhadap agama, Szasz berpendapat, « … penyesalan, pengakuan, doa, iman, resolusi batin, dan elemen-elemen lain yang tak terhitung jumlahnya diambil alih dan diubah namanya menjadi psikoterapi; sedangkan ketaatan, ritual, pantangan, dan elemen-elemen lain dari agama direndahkan dan dihancurkan sebagai gejala-gejala penyakit neurotik atau psikotik. »12

Mengacu pada perpindahan spiritual dengan psikologis, Szasz mengatakan:

Dididik dalam masa klasik, Freud dan para Freudian awal membentuk ulang gambar-gambar ini menjadi, dan menamainya sebagai, penyakit dan perawatan medis. Metamorfosis ini telah diakui secara luas di dunia modern sebagai penemuan ilmiah yang mengubah dunia. Sayangnya, pada kenyataannya, ini hanyalah penghancuran yang cerdik dan sinis terhadap spiritualitas manusia, dan digantikan oleh « ilmu pengetahuan tentang pikiran » yang positivistik.

Ini bukan hanya masalah penghancuran spiritualitas manusia, tetapi juga penghancuran agama itu sendiri. Szasz lebih lanjut berpendapat:

… psikiatri medis tidak hanya acuh tak acuh terhadap agama, tetapi juga sangat memusuhinya. Di sinilah letak salah satu ironi terbesar dari psikoterapi modern: psikoterapi bukan sekadar agama yang berpura-pura menjadi ilmu pengetahuan, melainkan agama palsu yang berusaha menghancurkan agama yang benar. 14

Dia memperingatkan tentang « tekad kuat psikoterapi untuk merampok agama sebanyak mungkin, dan menghancurkan apa yang tidak bisa. »15

Jawaban terkini yang diberikan oleh seorang psikiater untuk pertanyaan apakah ada konflik atau kesesuaian antara agama dan psikoterapi adalah sebagai berikut:

Psikiatri hanya berselisih dengan bentuk-bentuk agama yang menekankan doktrin dosa asal. Kepercayaan apa pun yang cenderung berfokus pada gagasan bahwa manusia pada dasarnya jahat akan bertentangan dengan pendekatan humanistik yang pada dasarnya harus diikuti oleh para psikiater.16

Pandangan Allah tentang manusia menurut Alkitab tidak sesuai dengan pandangan psikoanalisis tentang manusia. Kondisi manusia menurut Alkitab juga tidak diterima atau dipromosikan oleh berbagai macam psikoterapi.

Psikoterapi telah berusaha untuk menghancurkan agama di mana ia bisa dan berkompromi di mana ia tidak bisa. Kekosongan supernatural telah ditinggalkan sebagai hasilnya, dan kebutuhan untuk mempercayai sesuatu telah dipenuhi dengan membuat agama dari ritual psikoterapi. Psikoterapi telah merendahkan dan secara virtual menggantikan pelayanan gereja kepada individu-individu yang bermasalah. Selama ini para pastor dan pendeta telah direndahkan dan diintimidasi untuk mengarahkan umatnya kepada para pastor psikoterapi yang baru. Umat tidak lagi mencari bantuan dari para pendeta dan pendeta untuk mendapatkan pertolongan seperti itu dan mereka juga tidak mencari solusi spiritual untuk masalah mental-emosional.

Szasz mengatakan bahwa « psikiater menggantikan pendeta sebagai dokter jiwa. »17 Psikoterapis tidak hanya menggantikan pendeta dan pendeta, tetapi juga telah menjadi figur dewa. Sebuah buku mengacu pada « efek Jehovah, » di mana terapis menciptakan kembali pasien ke dalam citranya sendiri. »18 Faktanya, buku yang sama ini mengungkapkan bahwa pasien yang menjadi lebih seperti terapis mereka dinilai sebagai pasien yang paling baik oleh terapis mereka. Psikoterapis telah mencapai tingkat pemujaan, misteri, dan penghormatan ilahi yang pernah diberikan kepada para pendeta. Ia bahkan telah menjadi objek pemujaan karena ia dianggap memiliki semua jawaban dan memahami semua misteri mental kehidupan.

Sekarang siklus penipuan telah selesai. Psikoterapis menawarkan kepada manusia sebuah pengganti agama yang baru, yang tidak terlalu menuntut, tidak terlalu disiplin, dan lebih berpusat pada diri sendiri, karena itulah yang dimaksud dengan psiko-terapi; sebuah solusi palsu untuk masalah mental-emosional, karena itulah yang dimaksud dengan cara psikologis; dan sebuah figur tuhan yang baru, karena itulah yang dimaksud dengan psikoterapis. Sekarang orang-orang berbondong-bondong datang ke agama pengganti ini dengan ide-ide yang belum terbukti dan solusi abstrak. Mereka berbondong-bondong mendatangi imam besar yang baru dan menyembah di altar-altar yang aneh. Orang-orang telah jatuh pada gambaran palsu tentang pendeta psikoterapis dan teologi terapi.

Penyembuhan Jiwa atau Penyembuhan Pikiran?

Sejak awal berdirinya gereja Kristen, ada metode dan pelayanan untuk menangani masalah mental-emosional. Metode ini bergantung pada Firman Tuhan, yang menjelaskan kondisi manusia dan proses pemulihan bagi pikiran yang bermasalah. Pelayanan ini adalah pelayanan doa dan penyembuhan yang menangani semua gangguan mental-emosional nonorganik. Seluruh proses ini dikenal sebagai « penyembuhan jiwa-jiwa ». John T. McNeill dalam A History of the Cure of Souls menggambarkan pelayanan ini sebagai « perawatan yang menopang dan menyembuhkan orang-orang dalam hal-hal yang melampaui persyaratan kehidupan binatang. »19

Salah satu aspek dalam proses penyembuhan jiwa-jiwa berhubungan dengan dosa sebagai dasar dari masalah mental-emosional dan mencakup pengampunan dengan penyembuhan melalui pertobatan dan pengakuan dosa. Praktik ini kemudian diformalkan dan menjadi salah satu sakramen gereja Katolik. Sakramen Tobat, yang mencakup pertobatan, pengakuan dosa dan pengampunan, telah menjadi salah satu fungsi terpenting gereja Katolik.

Yakobus, kepala jemaat Kristen pertama di Yerusalem, menasihati, « Karena itu hendaklah kamu saling mengaku dosamu dan saling mendoakan, supaya kamu sembuh. » (Yakobus 5:16). Pengakuan dosa digunakan dalam gereja mula-mula sebagai sarana pengampunan dan penyembuhan. Doktrin Alkitab tentang pengakuan dosa dan pengampunan Resepnya sederhana, yaitu sebagai sarana penyembuhan mental-emosional sejak awal berdirinya gereja dan sebenarnya sudah ada sejak masa-masa awal yang dicatat dalam kitab Kejadian. Pada abad ke-12, pengakuan dosa dan pengampunan dosa menjadi salah satu sakramen Katolik, tetapi ini hanya memformalkan sebuah praktik yang telah ada sebelumnya.

Martin Luther menentang sistem indulgensi dalam gereja, tetapi ia sangat mendukung praktik pengakuan dosa. Ia menulis, « Mengenai pengakuan dosa secara pribadi, saya sangat mendukungnya… . Itu adalah obat yang tidak ada bandingannya untuk hati nurani yang tertekan. » Lebih lanjut ia menyatakan, « Saya tidak akan membiarkan seorang pun mengambil pengakuan dosa dari saya, dan saya tidak akan melepaskannya untuk semua harta dunia, karena saya tahu apa yang telah diberikannya kepada saya. »

Pola pengakuan dosa dalam Alkitab untuk penyembuhan mental-emosional tetap menjadi bagian penting dalam gereja sampai munculnya psikoterapi. Selain berlanjut melalui praktik pengakuan dosa Katolik, penyembuhan jiwa-jiwa merupakan aspek penting dalam Lutheranisme awal dan tetap menjadi fungsi penting di seluruh gerakan Protestan hingga gereja menyerahkan pelayanan ini kepada psikoterapi.

Orang mungkin berargumen bahwa meskipun pengakuan dosa telah berkurang secara dramatis di dalam gereja Protestan, pengakuan dosa masih tetap ada di dalam gereja Katolik. Akan tetapi, jika kita mengamati Sakramen Tobat dengan saksama, kita akan melihat bahwa meskipun sakramen ini masih ada dan bahkan telah menjadi lebih beragam dalam beberapa tahun terakhir, sikap mengenai penggunaannya telah banyak berubah melalui pengaruh psikoterapi. Pada suatu waktu, tindakan pengakuan dosa tidak hanya menghasilkan pengampunan atas dosa-dosa orang yang bertobat, tetapi juga imam melayani kerusakan emosional yang diakibatkan oleh dosa tersebut. Meskipun liturgi dan ritual pengakuan dosa masih ada, hanya sedikit pelayanan yang diberikan dalam sakramen untuk luka-luka mental-emosional.

Sikap terhadap sakramen, peran imam, dan hubungan antara imam dan umat telah berubah secara radikal sejak munculnya psikoterapi. Pergeseran telah terjadi dari satu peran imam ke peran imam lainnya, dari seorang imam yang memiliki peran sakramental dalam administrasi ritus ini dan peran pastoral dalam menangani masalah-masalah mental-emosional (yang diakibatkan oleh dosa) menjadi seorang imam yang hanya memiliki peran sakramental. Imam telah diyakinkan untuk melepaskan perannya sebagai konselor dan merujuk mereka yang memiliki gangguan mental-emosional kepada psikoterapis profesional yang terlatih dan berlisensi. Para imam dan pendeta telah diyakinkan bahwa mereka tidak memiliki pengetahuan atau kemampuan untuk menangani masalah-masalah tersebut. Dalam beberapa kasus, para pendeta dan pemangku jawatan telah menerima pelatihan dalam psikoterapi dan menggunakan beberapa teknik dan perangkat ini untuk menggantikan ketergantungan mereka sebelumnya pada Kitab Suci dan kepercayaan mereka sebelumnya dalam melayani akibat-akibat mental-emosional dari dosa.

Namun, ada pengecualian untuk pola ini. Orang-orang yang kurang berpendidikan dan berada di kelas sosial ekonomi yang lebih rendah terus mencari nasihat dari para pendeta mereka. Karena orang-orang miskin dan tidak berpendidikan tampaknya telah lolos dari propaganda psiko-psikologis, mereka masih menggunakan pendeta sebagai pendeta dan konselor dalam masalah dan kesusahan hidup. Di sisi lain, orang-orang yang makmur dan berpendidikan tidak hanya mencari psikoterapis, tetapi juga dengan mudah dirujuk oleh pastor yang secara sukarela telah melepaskan peran pastoralnya.

Imam telah melepaskan diri dan psikoterapis telah mengambil alih peran pastoral, dan baik imam maupun umat mengetahuinya. Psikoterapis profesional adalah imam baru, dan ritus sekuler psikoterapi menggantikan ritus sakral pengakuan dosa. Umat Gereja sekarang lebih percaya pada pengakuan dosa sekuler yang dikenal sebagai psikoterapi daripada pengakuan dosa sakral yang dikenal sebagai Tobat. Peran pastoral telah diturunkan dan peran psikoterapi telah ditinggikan, tetapi psikoterapi telah beroperasi sebagai pengganti balsem penyembuhan pengakuan dosa yang steril.

Penyembuhan jiwa-jiwa tidak hanya terbatas pada penebusan dosa. Penyembuhan jiwa-jiwa mencakup semua aspek kegiatan spiritual yang menangani masalah mental-emosional nonorganik. Hal ini juga melibatkan perubahan ke dalam melalui pertobatan dari dosa, yang menghasilkan perubahan pikiran dan hati serta pemikiran dan perilaku.

Penyembuhan jiwa, yang dulunya merupakan pelayanan penting gereja, telah digantikan oleh penyembuhan pikiran (psikoterapi). Peralihan dari penyembuhan rohani ke penyembuhan psikologis dilakukan secara halus dan diam-diam. Hal ini dimulai dari dunia sekuler dan kemudian seperti ragi kecil, hal ini menyusup dan menginfeksi seluruh gereja.

Di dalam gereja (baik Protestan maupun Katolik) terjadi sebuah transisi di mana orang-orang yang curiga dan skeptis terhadap kekristenan konservatif dan yang tidak memiliki pengetahuan dan pengalaman tentang kehidupan rohani yang lebih dalam menerima sebuah pesan baru. Dan pesan baru itu adalah pesan psikologis tentang manusia, tanpa prinsip-prinsip dasar Alkitab dan, dalam beberapa hal, ditaburi dengan kata-kata Alkitab yang cukup untuk membuatnya terdengar Kristiani. Banyak orang di dalam gereja yang tidak mengetahui arti sebenarnya dari pesan baru ini dan menerima keyakinan baru dalam psikoterapi. Akibatnya, psikologi diri menjadi norma, iman kepada diri sendiri menjadi kredo, dan kebenaran-kebenaran yang mendasar dan kekal dikesampingkan.

Kesalahan di Masa Lalu

Sebagian dari kesalahan ada pada gereja. Di satu sisi, ada terlalu banyak penekanan pada ritual lahiriah dan bukannya pada perubahan batiniah. Di sisi lain, ada penekanan yang berlebihan pada demonisme sebagai satu-satunya penyebab masalah-masalah emosional. Secara historis kita telah melihat hasil yang buruk dari upaya manusia untuk menangani orang-orang yang terganggu secara emosional. Tanpa dasar kitab suci namun atas nama kekristenan, gereja mencoba mengobati kegilaan dengan beberapa metode yang paling tidak manusiawi yaitu dengan memenjarakan, menyiksa, dan menghukum secara fisik. Gereja juga mengambil sikap orang Farisi dan mengadopsi teknik nasihat melalui penghukuman. Berpikir bahwa dengan mengidentifikasi dosa akan membawa kepada pertobatan dan perubahan, mereka lupa untuk menggunakan metode belas kasihan, pengertian, dan kasih yang dicontohkan oleh Yesus.

Karena usaha manusia digabungkan dengan doktrin-doktrin tertentu dalam Kekristenan dan dilakukan oleh gereja, dunia telah menuding gereja sebagai pihak yang bersalah dalam hal masalah-masalah mental emosional. Dunia hanya melihat kesalahan dan kejahatan dari sebagian kecil gereja yang tidak tahu apa-apa yang sebenarnya tidak mengikuti cara penyembuhan Tuhan seperti yang ditetapkan dalam Alkitab. Oleh karena itu, dunia dan para psikoterapis khususnya telah mengklaim diri mereka sebagai orang yang lebih manusiawi dan berbelas kasih. Namun, ketika kita melihat kengerian penahanan paksa orang gila, terapi kejut listrik, lobotomi frontal, efek samping thorazine dan terapi obat lainnya, eksploitasi seksual terhadap wanita oleh terapis tertentu, dan efek berbahaya dari beberapa teknik psikoterapi, kita mungkin akan bertanya, « Mana yang lebih kejam? »

Karena kesalahan-kesalahan di masa lalu, gereja telah mengambil posisi yang renggang. Gereja tidak berani mengambil sikap tegas dalam bidang penyembuhan jiwa karena adanya tuduhan bahwa gereja, di masa lalu, telah menyamakan gangguan mental-emosional dengan iblis. Momok yang menggantung di atas gereja adalah ingatan akan pengadilan penyihir dan pembakaran penyihir. Namun, ini adalah kesalahan manusia di dalam gereja; bukan kesalahan dalam Firman Tuhan.

Sebenarnya, gereja tidak ingin terlibat dalam bisnis pembakaran penyihir lagi dan tidak ingin melakukan penyelidikan. Namun, dalam keinginan untuk menghindari satu kesalahan ekstrem, gereja telah melakukan kesalahan yang lain. Dalam hal ini, gereja telah meninggalkan kebutuhan akan penyelidikan dalam upayanya untuk menghindari inkuisisi. Dengan demikian, gereja telah menghindari penyelidikan terhadap nilai psikoterapi dan secara membabi buta menerima dan mengadopsi teori-teori dan praktik-praktiknya. Pada saat yang sama, gereja telah meninggalkan salah satu tanggung jawabnya yang paling penting bagi para anggotanya dengan meninggalkan pelayanan penyembuhan jiwa-jiwa, seolah-olah hal ini merupakan kesalahan besar dalam sejarah gereja.

Ketakutan lain dari gereja adalah ketakutan untuk bertindak tidak ilmiah, karena hantu Copernicus menggemakan tawa hampa kepada para bapa gereja mula-mula yang percaya bahwa bumi adalah pusat alam semesta yang tetap. Hantu ini menyebabkan gereja takut membuat kesalahan yang nantinya akan diungkapkan oleh sains. Sama seperti gereja yang secara keliru menggantungkan diri pada model alam semesta Ptolemeus dan ternyata salah, gereja juga takut untuk menolak apa yang disebut sebagai model ilmiah dan medis tentang penyembuhan pikiran. Dengan demikian, dalam upaya untuk menghindari kesalahan, gereja telah meninggalkan yang benar untuk yang salah.

Pada saat yang sama, dengan meningkatnya ilmu pengetahuan dan teknologi, gereja menjadi lebih materialistis dan kurang tertarik pada aspek-aspek spiritual dalam kehidupan. Ketika psikoterapi menjadi melekat pada ilmu pengetahuan dan kedokteran, hal ini menjadi menarik bagi gereja sebagai cara yang tampaknya sah untuk meredakan jiwa yang terganggu. Akibatnya, semakin banyak orang yang mencari jawaban atas masalah mereka di luar gereja.

Dosa atau Penyakit?

Setelah sebelumnya gereja percaya, membicarakan, dan mempraktikkan penyembuhan jiwa, gereja telah mengalihkan keyakinannya kepada penyembuhan pikiran secara sekuler. Szasz dengan sangat baik menggambarkan bagaimana perubahan ini terjadi:

 » … dengan jiwa yang tergeser dengan aman oleh pikiran dan pikiran yang tergantikan dengan aman sebagai fungsi otak-orang berbicara tentang ‘penyembuhan pikiran’. »

Otak adalah organ fisik; pikiran tidak. Dengan perubahan semantik yang halus ini, pikiran (yang disamarkan sebagai organ tubuh) diangkat sebagai konsep ilmiah dan medis yang berbeda dengan jiwa, yang merupakan gagasan teologis. Sebuah pilihan dibuat antara apa yang disebut konsep ilmiah dan konsep teologis. Kebanyakan orang tidak melihat bahwa pikiran dan jiwa adalah konsep yang abstrak. Yang satu adalah abstraksi dari psikoterapi dan yang lainnya adalah abstraksi dari agama.

Pada saat yang sama ketika organ fisik (otak) digantikan oleh abstraksi (pikiran), perubahan lain juga terjadi. Ketika gereja percaya bahwa ada hubungan antara dosa dan keadaan dengan gangguan mental-emosional, psikoterapis memperkenalkan konsep medis tentang penyakit untuk menjelaskan gangguan tersebut. Namun demikian, penderitaan mental tidak identik dengan penyakit. Kita hanya telah tertipu untuk berpikir bahwa itu adalah penyakit. Kita dengan mudah menerima kata penyakit untuk merujuk pada masalah mental-emosional karena itu adalah cara yang « penuh kasih » dan « pengertian » untuk menutupi tanggung jawab moral-kita dan juga mereka.

Salah satu tujuan utama Thomas Szasz dalam menulis Mitos Psikoterapi adalah sebagai berikut:

Saya akan mencoba menunjukkan bagaimana, dengan kemunduran agama dan pertumbuhan ilmu pengetahuan pada abad ke-18, penyembuhan jiwa-jiwa (yang berdosa), yang telah menjadi bagian integral dari agama-agama Kristen, dibentuk kembali sebagai penyembuhan pikiran (yang sakit), dan menjadi bagian integral dari ilmu pengetahuan medis.

Kata berdosa dan sakit dalam tanda kurung adalah miliknya. Kedua kata ini menandai pergeseran dramatis dari penyembuhan jiwa ke penyembuhan pikiran.

Ada masalah serius ketika orang mengacaukan antara nafsu dengan jaringan dan dosa dengan penyakit. Kerancuan kata-kata seperti itu menyebabkan pemikiran yang keliru. Dan kebingungan dan kesalahan ini hampir saja mengakhiri pelayanan penyembuhan jiwa-jiwa di dalam gereja. Melalui sebuah trik semantik, pikiran dikacaukan dengan otak dan kekeliruan dalam memahami penyakit menggantikan konsep dosa. Dan seluruh proses subjektif dan teoritis dari psiko-terapi mengurung diri dengan aman di dalam dunia sains dan kedokteran. Namun, pada kenyataannya, psikoterapi adalah sebuah ketidaksesuaian sebagai obat dan penipu sebagai ilmu pengetahuan.

Resepnya sederhana. Ganti penyembuhan jiwa dengan penyembuhan pikiran dengan mengacaukan abstraksi (pikiran) dengan organ biologis (otak), dan dengan demikian meyakinkan orang bahwa penyembuhan mental dan penyembuhan medis adalah sama. Masukkan sedikit teori yang menyamar sebagai fakta. Sebut saja semua itu ilmu pengetahuan dan masukkan ke dalam dunia kedokteran dan sisanya adalah sejarah. Dengan munculnya psikoterapi, terjadi penurunan dalam penyembuhan jiwa secara pastoral hingga sekarang hampir tidak ada. Psikoterapi sekuler telah mengambil alih sedemikian rupa sehingga Szasz mengatakan, « Sebenarnya, psikoterapi adalah nama modern yang terdengar ilmiah untuk apa yang dulunya disebut ‘penyembuhan jiwa’. »

Demikianlah kita memiliki tempurung, tanpa kekuatan, tanpa kehidupan, dan tanpa Tuhan.

Menerima Air yang Hidup

Kekristenan lebih dari sekadar sistem kepercayaan atau kredo teologis. Kekristenan bukan hanya apa yang terjadi satu jam dalam seminggu di gereja. Kekristenan adalah iman kepada Tuhan yang hidup dan Roh Kudus yang berdiam di dalamnya. Kekristenan melibatkan seluruh kehidupan: setiap hari, setiap tindakan, setiap keputusan, setiap pikiran, setiap emosi. Seseorang tidak dapat memperlakukan seseorang secara memadai terlepas dari kekuatan hidup ini. Kita juga tidak dapat memisahkan mental dan emosional dari sistem kepercayaan seseorang. Sudah terlalu lama kita mencari gereja untuk menjawab pertanyaan-pertanyaan teologis kita dan kita telah mencari jawaban di tempat lain untuk masalah-masalah kehidupan kita. Orang Kristen yang memiliki Roh Kudus Allah yang hidup di dalam dirinya adalah makhluk rohani; oleh karena itu mereka membutuhkan solusi rohani, bukan hanya upaya-upaya psikologis.

Dapat dimengerti bahwa dunia akan menolak Air Hidup dalam upaya untuk memahami dan menolong individu yang menderita masalah mental-emosional. Namun, ketika dunia menolak jawaban alkitabiah, gereja mulai meragukan doktrinnya sendiri tentang dosa, keselamatan, dan pengudusan dalam bidang gangguan mental-emosional. Banyak pendeta bahkan meninggalkan jabatan pendeta mereka untuk menjadi psikoterapis berlisensi.

Dalam delapan puluh tahun terakhir ini psikoterapi telah menggantikan jiwa manusia dengan pikiran dan telah menggantikan penyembuhan jiwa dengan penyembuhan pikiran. Psikoterapi telah mengambil alih tempat rohani, dan bahkan orang-orang Kristen lebih melihat kepada psikoterapi daripada pengudusan sebagai cara untuk menangani masalah jiwa. Adalah posisi kami bahwa Alkitab memberikan dasar spiritual untuk kesehatan mental-emosional dan solusi spiritual untuk gangguan mental-emosional yang disebabkan secara nonorganik. Kesehatan mental yang sejati melibatkan kesehatan spiritual dan moral serta kesejahteraan emosional. Sudah saatnya bagi orang Kristen untuk melihat kembali Alkitab dan ketentuan-ketentuan yang Tuhan sediakan untuk kesehatan mental-emosional dan penyembuhan.

30 – Diencerkan, Tercemar, atau Murni?

Dasar alkitabiah dan solusi spiritual adalah semua yang diperlukan untuk membangun dan memelihara kesehatan mental-emosional dan menangani kondisi mental-emosional nonorganik. Tidak perlu solusi spiritual dan psikologis. Tidak perlu menambahkan psikoterapi pada konseling spiritual yang mengarah pada pengudusan. Kita hanya perlu dan semata-mata bergantung pada hal-hal rohani dan mengembalikan pelayanan penyembuhan jiwa-jiwa pada tempatnya yang tepat di dalam gereja. Dalam sebuah diskusi dengan gubernur California, Thomas Szasz dengan sangat jelas merekomendasikan bahwa tanggung jawab untuk perawatan kesehatan mental harus diambil dari profesi dan diberikan kepada asosiasi sukarela seperti gereja. Ia menyatakan, « Saya akan mengembalikan seluruh urusan ini kepada para pendeta, pastor, dan rabi. »

Namun, salah satu tugas yang sangat sulit adalah meyakinkan orang-orang Kristen bahwa tidak ada dua cara yang sama baiknya untuk menyelesaikan masalah mental-emosional, yaitu cara spiritual dan cara psikologis. Tugas yang lebih sulit lagi adalah meyakinkan orang Kristen bahwa apa yang disebut sebagai pencampuran antara psikologis dan spiritual hanya akan mengebiri kekristenan karena adanya sistem kepercayaan yang saling bertentangan dari keduanya. Hanya ada satu jalan bagi orang Kristen dan itu adalah jalan spiritual, jalan yang alkitabiah.

Kami berharap bahwa kami telah mengungkapkan cukup banyak kesalahpahaman, kesalahpahaman, dan kekeliruan mengenai psikoterapi sehingga pembaca setidaknya dapat mempertanyakan apakah cara psikoterapi merupakan cara yang valid untuk menangani gangguan mental-emosional.

Apa yang disebut sebagai keutamaan cara psikologis sebagian besar didasarkan pada testimoni dan opini yang mementingkan diri sendiri, bukan pada penelitian dan fakta. Setiap generasi sejak munculnya psikoterapi telah memunculkan para inovator psikoterapi yang bersikeras akan keberhasilan sistem mereka. Jerome Frank mengatakan, « Tinjauan historis terhadap psikoterapi Barat mengungkapkan bahwa pendekatan psikoterapi yang dominan pada suatu era mencerminkan sikap dan nilai budaya kontemporer. »

Sebaliknya, kita tahu bahwa Alkitab mengandung kebenaran-kebenaran kekal tentang manusia dan kondisinya. Kita tahu bahwa doktrin dan prinsip-prinsip Alkitab bermanfaat sebagai balsem yang menyembuhkan bagi manusia. Firman Tuhan tidak berubah seiring dengan budaya dan zaman.

Bukti-bukti yang ada seharusnya membuat siapa pun tidak akan memilih psikoterapi daripada konseling spiritual. Cara spiritual selalu dan terus menjadi cara yang tepat dan sukses untuk menangani masalah mental-emosional. Bahkan jika cara spiritual tidak ada, cara psikologis dapat dipertanyakan dan paling tidak merugikan. Kami tidak menyerang cara psikologis hanya sebagai sarana untuk membangun cara spiritual. Jalan psikologis patut dicurigai, tidak peduli apa pun yang dikatakan orang tentang jalan spiritual.

Gereja tidak membutuhkan psikoterapi dan sistem yang berbelit-belit dengan teori-teori yang tidak masuk akal dan dibuat-buat yang ditawarkan sebagai fakta. Psikoterapi, sejak awal, telah dan masih merugikan kekristenan. Psikoterapi telah dengan tidak jujur merebut pelayanan penyembuhan jiwa-jiwa dan mendistorsi segala bentuk kekristenan yang dilekatkan padanya.

Amalgamasi

Meskipun secara historis dan filosofis banyak aspek psikoterapi yang secara langsung atau tidak langsung bertentangan dengan agama Kristen, banyak orang percaya bahwa keduanya saling melengkapi, bahwa psikoterapi dan agama Kristen sangat cocok untuk digunakan secara bersamaan atau secara terpisah dalam situasi yang berbeda.

Gereja telah menggantungkan keyakinannya pada psikoterapi dan meyakini klaim-klaimnya tanpa bukti atau pembenaran. Pada saat yang sama, gereja menjadi curiga dan meragukan keabsahan solusi spiritual untuk gangguan mental-emosional. Dengan demikian, unsur nubuat yang terpenuhi dengan sendirinya telah terjadi di sini. Orang-orang telah diberi imbalan sesuai dengan harapan mereka. Ketika seseorang percaya pada psikoterapi dan meragukan agama, maka tidak heran jika cara psikologis terlihat begitu baik dan tampak berhasil dan cara spiritual tampak tidak memadai. Itu semua terjadi sesuai dengan keyakinan manusia.

Salah satu sistem rujukan terbesar untuk psikoterapi adalah gereja. Orang-orang Kristen secara teratur dirujuk ke psikoterapis oleh para pendeta dan pendeta yang tidak percaya diri yang telah diyakinkan bahwa mereka tidak dapat menolong orang-orang seperti itu dan bahwa hanya tenaga profesional yang memiliki keahlian yang dibutuhkan untuk menasihati orang yang mengalami gangguan emosional. Rujukan ini terjadi bukan hanya karena pendeta dan gereja telah dibicarakan tentang penyembuhan pelayanan jiwa, tetapi karena pendeta tersebut tidak memiliki waktu untuk menangani orang-orang seperti itu.

Dalam banyak kasus, para pendeta dan pastor mengarahkan jemaatnya kepada sebuah sistem yang tidak banyak mereka ketahui namun telah diyakinkan untuk menerimanya sebagai sesuatu yang valid. Kebanyakan pendeta tidak dapat mempertahankan sistem ini kecuali dengan mengungkit-ungkit model medis yang sudah tidak berlaku lagi atau dengan bersandar pada beberapa generalisasi yang tidak dapat dipertanggungjawabkan mengenai keefektifan psikoterapi. Kebanyakan pendeta bahkan tidak dapat memberi tahu Anda orientasi psikoterapi yang dominan atau tingkat keberhasilan atau kegagalan terapis yang ia kirimkan kepada jemaatnya.

Banyak orang Kristen yang mempertanyakan atau meninggalkan « iman yang telah disampaikan kepada orang-orang kudus » dan mengikuti satu atau lebih dari 200 mitos psikoterapi. Melalui tipu daya psikoterapi dan keluguan gereja, kekudusan Kekristenan telah ditukar dengan kekosongan psiko-terapi. Dan banyak yang melakukan transaksi tersebut seolah-olah itu semua dilakukan untuk alasan ilmiah dan medis. Faktanya adalah bahwa mereka telah menunjukkan iman dalam hal psikologis yang telah melebihi iman mereka dalam hal spiritual, dan mereka telah melakukan itu semua untuk alasan yang kurang objektif.

Seorang psikoterapis Kristen menulis, « Saya yakin, bagaimanapun juga, bahwa metode psikoanalisis dalam diagnosis perilaku manusia adalah metode yang sahih. » Seorang psikiater Kristen menceritakan dalam bukunya tentang keuntungan-keuntungan yang luar biasa dari psikiatri dan khususnya psikiatri Kristen. Seorang pendeta terkenal di California Selatan membaca tentang empat temperamen dasar Hippocrates dan menyatakannya dengan pesan spiritual meskipun teori di baliknya tidak pernah terbukti valid.

Seminari-seminari Kristen kini melatih para pendeta sebagai psikolog klinis dan konselor, dan banyak perguruan tinggi Kristen yang menawarkan jasa psikiater, psikolog klinis, pekerja sosial psikiatri, dan konselor untuk melayani kebutuhan mental-emosional semua orang. Psikoterapi telah diakui secara universal dan dipercayai serta diterima di dunia Kristen sehingga orang akan berpikir bahwa gereja telah menerimanya sebagai sebuah visi dari tempat yang tinggi.

Banyak orang Kristen percaya bahwa psikoterapi memberikan kebenaran yang nyata tentang manusia dan dapat dipercaya untuk membantu memperbaiki perilaku manusia. Pertanyaannya adalah: kebenaran yang manakah yang merupakan kebenaran sejati? Tidak ada satu cara psikoterapi Kristen. Para psikoterapis Kristen mengikuti berbagai macam aliran dari lebih dari 200 aliran yang ada. Psikoterapi, baik di luar maupun di dalam Kekristenan, menyediakan berbagai metode dan sistem kepercayaan. Ada banyak kebingungan dan kontradiksi yang sama dalam pemikiran psikoterapi baik di dalam maupun di luar kekristenan. Kita tahu bahwa prinsip-prinsip spiritual dalam Alkitab adalah kekal, tetapi prinsip-prinsip psikoterapi manakah yang kekal? Pemazmur menulis,

« TUHAN membuat rancangan orang kafir sia-sia, Ia membuat rancangan manusia tidak berguna. Rancangan TUHAN tetap untuk selama-lamanya, rancangan hati-Nya turun-temurun. » (Mazmur 33:10-11).

Psikoterapis Kristen percaya dalam menggabungkan cara spiritual dan cara psikologis. Keyakinannya adalah pada resep yang menambahkan bahan-bahan dari keduanya. Namun, apakah ia mempelajari psikoterapi untuk menemukan penjabaran dari kebenaran-kebenaran rohani atau sebagai tujuan itu sendiri? Sebagai contoh, Alkitab dengan jelas mengajarkan bahwa manusia memiliki kehendak bebas dan secara normal bertanggung jawab atas perilakunya. Apakah psikoterapis Kristen memandang psikoterapi untuk menyatakan kebenaran tersebut atau untuk menguraikannya? Apakah psikoterapis Kristen menempatkan Alkitab atau psikoterapi sebagai yang pertama? Apakah ia lebih mengutamakan hal-hal rohani atau psikologis?

Meskipun maksud dari psikoterapis Kristen adalah untuk mengutamakan Kitab Suci, apakah ia menyampaikan ide ini kepada konseli sehingga mereka berdua tahu bahwa Firman Allah adalah yang utama dalam segala hal? Atau, apakah mereka yang datang kepada psikoterapis Kristen hanya belajar untuk lebih mempercayai psikoterapi? Sederhananya, apakah orang-orang memiliki kepercayaan yang lebih besar terhadap Alkitab atau terhadap psikoterapi setelah bertemu dengan konselor Kristen? Berapa kali seorang psikoterapis Kristen secara sadar atau tidak sadar meninggikan ide psikoterapi di atas doktrin Alkitab? Seberapa sering sebuah ide psikoterapi mempengaruhi kepercayaan terhadap doktrin alkitabiah, padahal seharusnya sebaliknya?

Bahkan jika seorang psikoterapis Kristen menempatkan Alkitab sebagai yang utama, ada bahaya, setelah menemukan kebenaran alkitabiah dalam psikoterapi, ia akan mengadopsi ide-ide lain yang mungkin bertentangan dengan Alkitab. Berapa banyak sampah psikoterapi yang telah diterima dan dibuang oleh psikoterapis Kristen sebagai akibat dari menerima sistem terapi yang terdengar seperti ide-ide Alkitab? Meskipun kombinasi antara Alkitab dan psikoterapi dapat dimulai dengan cukup cocok, tidak ada yang tahu di mana ia akan berakhir. Teknik dan teori psikoterapi tidak boleh dipaksakan pada prinsip-prinsip rohani, dan Alkitab juga tidak boleh dipaksakan agar sesuai dengan psikoterapi. Konseling rohani yang benar haruslah berasal dari prinsip-prinsip Alkitab.

Mungkin saja alasan tersembunyi dari beberapa psikoterapis Kristen untuk tidak sepenuhnya bergantung pada Alkitab adalah karena posisi ini dapat menimbulkan pertanyaan mengenai biaya untuk pelayanan. Jika Alkitab sudah cukup dan konseling adalah pelayanan gereja, apa rasionalisasi untuk memungut biaya? Jika seseorang dapat mempertahankan model medis yang bangkrut dan mempertahankan pelatihan profesional dalam teknik psikoterapi, memungut biaya dapat dibenarkan.

Popularitas dan berkembangnya psikoterapi di kalangan Kristen telah memberikan validitas dan visibilitas yang tidak layak. Seperti yang telah kami tunjukkan di awal buku ini, masih ada pertanyaan-pertanyaan mengenai apakah psikoterapi itu berhasil atau tidak, bagaimana cara kerjanya, dan pada siapa saja psikoterapi itu dapat berhasil. Seperti yang telah kami sebutkan sebelumnya, psikoterapi adalah sebuah sistem yang dipenuhi dengan banyak teori yang belum terbukti dan sedikit fakta. Adalah sebuah khayalan yang konyol jika kita terus percaya pada romantisme dan ritual psikoterapi. Ini adalah bidang yang dipenuhi dengan pemikiran spekulatif dan palsu, yang terkadang berakhir dengan membunuh kepercayaan, pengakuan, dan keyakinan seseorang dalam kekristenan.

Sistem psikoterapi biasanya berpusat pada diri sendiri dan menarik bagi masyarakat yang sakit dan berdosa. Kita sudah terlalu lama tergoda oleh orientasi yang berpusat pada diri sendiri yang hanya menghasilkan solusi semu bagi jiwa. Hal yang paling aman dan paling sehat yang dapat dilakukan oleh orang Kristen adalah mengganti psikoterapi dengan konseling rohani di gereja. Pergantian ini akan menjadi sebuah kelegaan dari kesengsaraan sebuah sistem yang sangat subjektif dan tidak mampu memberikan bukti objektif atau keabsahan. Membangun kembali pelayanan konseling rohani dan meninggalkan ranah psikoterapi tidak diragukan lagi akan menjadi sesuatu yang mencerahkan bagi seluruh gereja.

Alkitab Suci, bukan psikoterapi, yang mengungkapkan kondisi dan sifat manusia yang sebenarnya. Alkitab berisi informasi dan nasihat yang cukup untuk memelihara kesehatan mental-emosional dan untuk melayani masalah-masalah mental-emosional. Mungkin ada sistem psikoterapi yang dapat menolong manusia untuk merasa lebih baik atau memanjakan diri tanpa merasa bersalah, tetapi tidak ada satupun yang memiliki nilai yang kekal.

Psikoterapi adalah mata uang palsu dunia dan pengganti balsem penyembuhan Gilead. Dan psikoterapi Kristen adalah sebuah rumah yang terpecah-belah. Sampai kapan kita akan memiliki satu kaki di padang gurun untuk menyembuhkan pikiran dan satu kaki di tanah yang dijanjikan untuk menyembuhkan jiwa?

Beriman pada Apa?

Sebenarnya, tidak ada bukti yang meyakinkan atau bukti akhir untuk cara psikologis atau cara spiritual. Iman kitalah yang telah menuntun kita ke satu arah atau ke arah yang lain. Tidak ada seorang pun yang telah membuktikan di luar iman akan keunggulan salah satu cara. Ketika seseorang memilih satu cara di atas yang lain, itu hanya merupakan lompatan iman ke satu arah atau yang lain. Sebagian besar konsep psikoterapi melayang-layang di wilayah mistis dan bahkan teologis. Psikoterapi diselimuti oleh teori-teori yang diyakini sebagai fakta oleh sebuah tindakan iman. Tidaklah jujur jika tidak mengakui unsur keyakinan dan bersikeras bahwa teori-teori psikologis adalah fakta universal. Teori-teori tersebut bertumpu pada kebutuhan iman yang sama dengan agama. Mereka sepenuhnya bergantung pada iman.

Beberapa orang mungkin berpendapat bahwa beberapa testimoni mendukung penggunaan cara psikologis dan yang lainnya mendukung penggunaan cara spiritual. Namun, ketika kita mengabaikan kesaksian dari kedua arah dan melihat semua bukti-bukti yang ada, kesimpulannya adalah bahwa baik cara psikologis maupun cara spiritual tidak memiliki bukti akhir mengenai keunggulan atau keefektifan yang lebih besar dari salah satu cara tersebut. Masing-masing membutuhkan keyakinan. Pertanyaannya adalah, apakah kita akan menaruh iman dan kepercayaan kita pada sistem yang dibuat oleh manusia atau apakah kita akan percaya dan memercayai Firman Tuhan seperti yang tertulis di dalam Alkitab?

Model psikologis belum membuktikan dirinya sebagai pengganti model spiritual baik secara teoritis maupun praktis. Penyembuhan pikiran tidak berfungsi sejak awal dan telah gagal sejak saat itu. Jika psikoanalisis telah melakukan apa yang seharusnya dilakukan, manusia tidak perlu menciptakan lebih dari 200 terapi lain dan ribuan teknik untuk melakukan pekerjaan itu. Fakta bahwa begitu banyak sistem terapi yang berbeda saat ini sedang dicoba menunjukkan bahwa tidak banyak yang benar-benar diketahui tentang penyebab dan penyembuhan gangguan mental emosional. Penyebab yang diusulkan dan penyembuhan yang telah dicoba hanyalah tebakan tentang bagaimana cara mengatasi masalah tersebut.

Psikoterapi telah terbukti seperti raja yang telanjang dalam dongeng « Pakaian Baru Kaisar ». Selama hampir delapan puluh tahun, psikoterapi telah berkembang biak dan meresap ke dalam masyarakat kita. Hal ini telah merebut hati dan pikiran orang-orang dan memalingkan kepala gereja dari penyembuhan jiwa-jiwa. Seperti kaisar, psikoterapi berdiri dengan gagah dan tinggi dengan pakaian yang seharusnya indah dan hanya sedikit yang berani berbisik, « Kaisar tidak punya pakaian! » Kaisar telanjang dan hanya sedikit yang memiliki visi atau keberanian untuk berbicara dan mengatakannya. Hanya sedikit yang berani berbicara karena baik masyarakat maupun gereja tidak ingin menjadi bagian dari inkuisisi. Selain itu, gereja juga sadar diri akan citranya yang selalu terlihat berpikiran sempit. Maka, semua berdiri dan melihat kaisar dan berpura-pura bahwa dia mengenakan pakaian yang bagus.

Orang-orang telah berpura-pura begitu lama dan begitu keras sehingga mereka benar-benar percaya bahwa dia mengenakan pakaian paling elegan yang pernah diciptakan. Karena mereka takut akan kemungkinan terulangnya kesalahan inkuisisi, mereka telah menerima sebuah ilusi. Sayangnya, banyak orang baik di dalam maupun di luar gereja tidak ingin berurusan dengan fakta-fakta ketelanjangannya dan lebih memilih untuk mempercayai khayalan dan hidup dalam ketidaktahuan.

Petualangan Supranatural

Tidak diragukan lagi bahwa psikoterapi jalur utama akan kehilangan kekuatannya atas masyarakat. Mereka akan berkurang karena beberapa alasan yang sama seperti gereja kehilangan kuasanya dalam kehidupan pribadi orang percaya dalam bidang masalah mental-emosional. Karena gereja cenderung mengaitkan gangguan-gangguan ini dengan ketidaktaatan atau iblis, penyembuhan diarahkan untuk melawan dosa atau Setan. (Meskipun benar bahwa segala sesuatu yang salah di dunia ini disebabkan oleh dosa, namun ada dosa-dosa di dalam diri kita, dosa-dosa yang ditimpakan kepada kita, dan dosa-dosa yang ada di dunia yang rusak ini). Gereja mengabaikan keadaan dan penyakit organik sebagai penyebab yang mungkin terjadi dan, dengan demikian, melalui kesederhanaannya kehilangan rasa hormat. Psikoterapi, di sisi lain, telah mengabaikan aspek yang paling penting dan paling kompleks dari manusia, yaitu rohnya.

Psikoterapi seperti yang kita ketahui sekarang telah gagal dan akan gagal karena dipenuhi dengan kesederhanaan yang menentang bukti dan penyangkalan. Kemungkinan-kemungkinan setan dan ketidaktaatan telah digantikan oleh simbol-simbol dan penyakit. Pada kondisi pengetahuan saat ini, tidak ada yang dapat membuktikan penyebab akhir dari gangguan pikiran. Para psikoterapis hanya bisa menyombongkan diri, menggunakan retorika terbaik yang bisa mereka kumpulkan, dan berharap seseorang akan berbaris di belakang mereka.

Manusia tidak dapat melepaskan diri dari kebutuhannya akan hal-hal yang supernatural. Ia dapat mengubahnya; ia dapat berusaha menggantikannya; ia dapat menyangkalnya; tetapi ia tidak dapat menghindarinya. Kesepian kosmik yang kita temukan dalam sastra, menjangkau ke luar untuk bersatu dengan yang tampaknya tidak dikenal, dan mencari ke dalam untuk menemukan makna dalam hidup, semuanya merupakan indikasi keinginan untuk bersatu dengan yang gaib.

Ini adalah abad pertama di Barat di mana banyak orang tidak memiliki kesadaran dasar akan keselamatan atau pemahaman akan makna kehidupan. Oleh karena itu, orang-orang mencari psikoterapi, astrologi, bioritme, ESP, dan bahkan UFO dan makhluk luar angkasa untuk mengisi kekosongan tersebut. Mereka mencari keselamatan psikologis yang mudah yang tidak mengakui kondisi kejatuhan manusia dan pengudusan psikologis yang lebih mudah yang tidak melibatkan proses pertumbuhan spiritual. Sampul depan buku The Culture of Narcissism karya Christopher Lasch menyatakan:

Kepribadian narsistik di zaman kita, yang terbebas dari takhayul di masa lalu, merangkul kultus-kultus baru, hanya untuk menemukan bahwa emansipasi dari tabu kuno tidak membawa kedamaian seksual maupun spiritual.

Kami memprediksi bahwa untuk mengisi kekosongan spiritual ini dan menghindari kritik yang terus meningkat terhadap psikoterapi jalur utama, bentuk-bentuk psikoterapi baru yang mengikuti sifat religius manusia akan semakin populer. Mereka akan membuang baju domba ilmiah mereka dan secara terang-terangan menuju ke hal-hal gaib. Mereka akan memperluas minat mereka pada kesadaran yang lebih tinggi untuk memasukkan campuran agama Timur dan Barat. Mereka akan menggabungkan unsur-unsur psikoterapi dan agama dengan semua jenis kepercayaan dan praktik okultisme.

Sebuah bentuk psikoterapi baru telah muncul di tempat kejadian, yang memadukan pencarian Freudian ke masa lalu dengan reinkarnasi. Sampul depan Past Lives Therapy oleh Morris Netherton mengatakan, « Seorang psikolog terkenal menunjukkan bagaimana masalah dan kecemasan Anda saat ini adalah hasil dari apa yang telah terjadi pada Anda dalam inkarnasi masa lalu Anda, yang membentang berabad-abad yang lalu. »

Buku ini mengklaim dapat menyembuhkan pilek, sakit kepala migrain, gagap, dan sebagainya. Kombinasi teori dan teknik psikoterapi, kepercayaan dan praktik keagamaan, serta okultisme seperti itu akan sangat menarik bagi banyak orang yang kecewa dengan psikoterapi kuno dan ingin mengisi kekosongan yang ditinggalkan oleh ketiadaan iman yang benar menurut Alkitab.

Indikasi pertama yang kami dapatkan adalah beberapa tahun yang lalu ketika seorang psikolog klinis mengatakan kepada kami bahwa psikoterapi baru akan menggabungkan prinsip-prinsip psikologis dengan prinsip-prinsip okultisme untuk melayani orang-orang. Beliau adalah seorang psikoterapis berlisensi dan menggunakan psikologi bersama dengan astrologi dalam praktiknya. Pada saat itu, hal tersebut tampak seperti ide yang luar biasa; sekarang sudah jelas.

Alkitab memperingatkan tentang penggabungan antara humanisme dan okultisme.

Karena engkau percaya kepada kejahatanmu, dan engkau berkata: Tidak ada yang melihat aku. Hikmat dan pengetahuanmu telah menyesatkan engkau, dan engkau berkata dalam hatimu: Akulah aku, dan tidak ada yang lain di sampingku.

Engkau menjadi letih karena banyaknya nasihatmu. Biarlah para ahli nujum, para peramal bintang, para peramal bulan, berdiri dan menyelamatkan engkau dari hal-hal yang akan menimpa engkau (Yes. 47:10, 13)

Babel kuno dikutuk karena agamanya menuhankan diri sendiri dan memeluk okultisme. Babel masa depan, yang dibicarakan dalam kitab Wahyu, adalah kebangkitan dari kombinasi hu- manisme, pemujaan terhadap diri sendiri, agama-agama palsu, dan okultisme.

Banyak aspek dari psikoterapi, dan terutama aliran keempat, yang cocok dengan deskripsi Alkitab tentang Babel. Needleman melaporkan:

Sejumlah besar psikiater sekarang yakin bahwa agama-agama Timur menawarkan pemahaman tentang pikiran yang jauh lebih lengkap daripada apa pun yang belum pernah dibayangkan oleh ilmu pengetahuan Barat.

Pada saat yang sama, para pemimpin agama-agama baru itu sendiri – banyak guru dan guru spiritual yang sekarang berada di Barat – sedang merumuskan kembali dan mengadaptasi sistem tradisional sesuai dengan bahasa dan atmosfer psikologi modern.

Ralph Metzner, seorang psikolog klinis, dalam bukunya Maps of Consciousness menjelaskan cara kerja I Ching, Tantra, Tarot, alkimia, astrologi, dan Aktualisme, serta menyatakan bahwa praktik-praktik gaib tersebut dapat digunakan untuk mencapai makna dalam hidup dan dapat mengarah pada pertumbuhan dan kesehatan mental-emosional.

Dalam bukunya Dari Dukun ke Psikoterapis, Walter Bromberg mengatakan bahwa setidaknya ada 250 metode mistik untuk mencapai kesadaran yang lebih tinggi. Dia mengamati:

Sementara pada generasi sebelumnya « kesadaran yang berubah » dianggap sebagai tanda kebobrokan bohemian jika dicari secara sukarela atau kegilaan jika tidak disengaja, saat ini « tinggi » adalah esensi dari kecanggihan psikologis. Prosedur untuk mencapai kesadaran yang lebih besar akan dunia inderawi di dalam diri, atau dengan kata lain, « perasaan yang baik », sangat bervariasi.

Dan kita dapat menambahkan bahwa kombinasi yang mungkin dari 250 metode mistik dan ribuan teknik psikologis akan mengacaukan pikiran. Yesus, di sisi lain, memberi nasihat:

Masuklah kamu melalui pintu yang sesak itu, karena lebar pintu dan luas jalan yang menuju kepada kebinasaan, dan banyak orang yang masuk ke dalamnya; karena sesak pintu dan sempit jalan yang menuju kepada kehidupan, dan sedikit sekali orang yang mendapatinya. (Matius 7:13, 14)

Perairan Hidup

Psikoterapi telah mencoba melukai tangan yang memegang pedang roh dan telah membuat gereja rentan dalam pelayanan jiwa dengan menyediakan segala macam gagasan psikologis pengganti sebagai pengganti solusi rohani yang sejati. Psikoterapi bahkan menawarkan berbagai macam model psikoterapi trinitas untuk menarik orang menjauh dari Bapa, Anak, dan Roh Kudus.

Allah berfirman melalui nabi Yeremia dan berkata:

Apakah suatu bangsa telah mengganti allahnya, padahal ia bukan allah? Tetapi umat-Ku telah mengganti kemuliaannya dengan apa yang tidak berguna. Jadilah tercengang, hai langit, karena hal ini, dan jadilah sangat takut, jadilah sangat sunyi sepi, demikianlah firman Tuhan. Sebab umat-Ku telah melakukan dua kejahatan: mereka telah meninggalkan Aku, sumber air hidup, dan membuat kolam-kolam air, kolam-kolam yang rusak, yang tidak dapat menampung air. (Yeremia 2:11-13)

Jalan psikologis adalah sebuah waduk yang rusak, sedangkan jalan spiritual adalah Air Hidup. Para psikoterapis telah mengisi waduk mereka yang rusak dengan air dari empat aliran psikologi yang tercemar.

Gereja telah menunggu terlalu lama, telah menyimpang terlalu jauh, dan sebagian besar telah meninggalkan Air Hidup untuk kolam-kolam yang rusak di bidang penyembuhan mental-emosional. Gereja telah meminum air yang tercemar ini dan meracuni pelayanan jiwanya hingga hampir tidak ada lagi. Dan, dalam upayanya untuk menggantikan pelayanan yang dibutuhkan ini, gereja telah berpaling kepada dunia psikoterapi untuk mencari pelayanan yang telah dihancurkan oleh psikoterapi.

Gereja tidak hanya mengizinkan penyembuhan pikiran untuk menggantikan pelayanan penyembuhan jiwa tanpa pembuktian atau bukti, tetapi juga telah merangkul teori-teori, teknik, terminologi, dan teologi psikoterapi dalam keinginannya yang membabi buta untuk memenuhi kebutuhan generasi yang sedang menderita.

Semua masalah mental-emosional yang tidak memiliki dasar organik dapat dilayani dengan baik oleh Firman Tuhan. Allah telah bertanya dalam Firman-Nya, « Siapakah yang akan Kuutus dan siapakah yang akan pergi untuk kita? » (Yes. 6:8). Ini adalah panggilan untuk melayani dan melayani. Kita memiliki pilihan yang harus kita ambil berdasarkan iman, karena tidak ada bukti akhir untuk cara psikologis atau cara spiritual. Berapa lama kita harus « berhenti di antara dua pendapat »?

Beberapa orang Kristen telah percaya dan mengkhotbahkan penggunaan penyembuhan jiwa daripada penyembuhan pikiran. Paul Billheimer dalam bukunya Jangan Sia-siakan Kesedihanmu mengatakan, « Kecuali jika ada kesulitan organik, akar dari semua konflik dalam rumah tangga bukanlah masalah mental melainkan masalah spiritual. Psikologi dan psikiatri biasanya sama sekali tidak relevan. » Psikolog klinis Lawrence Crabb mengatakan dalam artikelnya « Memindahkan Sofa ke dalam Gereja »:

Konseling idealnya berada di dalam gereja lokal dan bukan di dalam kantor profesional swasta… . Saya tidak menganggap konseling pribadi itu salah. Saya lebih melihatnya sebagai sesuatu yang kurang baik, sesuatu yang ada dan mungkin akan terus ada karena gereja-gereja pada umumnya tidak melakukan pekerjaan yang sangat baik.37 (Huruf miring).

Kita memiliki Allah yang hidup, sumber segala kehidupan dan kesembuhan. Kita memiliki Firman-Nya yang hidup. Firman-Nya mengandung balsem Gilead untuk jiwa yang gelisah. Firman-Nya memberikan kesembuhan bagi pikiran, kehendak, dan emosi. Ray Stedman dalam bukunya Folk Psalms of Faith menyebut semua wahyu Allah yang tertulis sebagai « Taurat Tuhan ». Ia mengutip Mazmur 19 yang mengatakan, « Taurat TUHAN itu sempurna, » dan kemudian ia menyatakan:

Ini lengkap, tidak ada yang tertinggal. Lengkap, ia melakukan semua yang kita perlukan. Tidak ada bagian dari hidup Anda, tidak ada masalah yang akan Anda hadapi dalam hidup Anda, tidak ada pertanyaan yang akan membuat Anda gelisah, yang tidak dibicarakan, diterangi, dan dijawab oleh Firman Tuhan.38

Kami percaya bahwa Tuhan sepenuhnya bermaksud untuk mengembalikan pelayanan penyembuhan jiwa-jiwa kepada gereja. Ia akan memakai para hamba Tuhan dan orang percaya awam yang akan berdiri di atas kesempurnaan Firman Tuhan. Mereka akan melayani di bawah pengurapan Roh Kudus Allah dan bersandar pada prinsip-prinsip Allah yang diuraikan dalam Firman-Nya. Mereka akan beroperasi sebagai imamat bagi semua orang percaya dan melayani kasih Allah, anugerah Allah, belas kasihan Allah, kesetiaan Allah, dan hikmat Allah kepada mereka yang menderita luka dan masalah mental-emosional. Mereka akan dengan sukarela memberikan waktu, kasih, dan doa mereka untuk mengangkat beban yang berat. Mereka akan menggenapi nasihat Paulus:

Saudara-saudara, jika seorang jatuh ke dalam suatu kesalahan, kamu yang rohani, hendaklah memulihkan orang yang demikian dalam roh kelemahlembutan, sambil mengingat akan dirimu sendiri, supaya kamu juga jangan kena pencobaan.

Saling menanggunglah beban satu sama lain, dan dengan demikian kamu memenuhi hukum Kristus. (Galatia 6:1-2)

Tuhan memang telah menjanjikan lebih banyak hal kepada gereja-Nya daripada Laut Mati. Dia telah menjanjikan Air Hidup!

Pada hari terakhir, pada hari raya yang besar itu, Yesus berdiri dan berseru: « Barangsiapa haus, hendaklah ia datang kepada-Ku dan minum. Barangsiapa percaya kepada-Ku, seperti yang tertulis dalam Kitab Suci, dari dalam perutnya akan mengalir sungai-sungai air hidup. (Yohanes 7:37-38)

Bukankah Tuhan, pencipta alam semesta, sanggup memenuhi janji-janji-Nya? Dia telah menjanjikan hidup dan kehidupan yang berkelimpahan! Tentu saja kita dapat mempercayai-Nya! Kesetiaan-Nya turun-temurun!

Hai, semua orang yang haus, marilah ke air ini, dan siapa yang tidak mempunyai uang, marilah, belilah dan makanlah, bahkan marilah, belilah air anggur dan air susu yang tidak ada harganya. Untuk apa kamu membelanjakan uang untuk sesuatu yang bukan roti, dan jerih payahmu untuk sesuatu yang tidak mengenyangkan? Dengarkanlah Aku dengan sungguh-sungguh, dan makanlah apa yang baik, dan biarlah jiwamu bergembira dengan kenyang. Condongkanlah telingamu dan datanglah kepada-Ku, dengarkanlah, maka jiwamu akan hidup… . Sebab rancangan-Ku bukanlah rancanganmu, dan jalanmu bukanlah jalan-Ku, demikianlah firman Tuhan. Sebab seperti langit lebih tinggi dari pada bumi, demikianlah jalan-Ku lebih tinggi dari pada jalanmu dan rancangan-Ku dari pada rancanganmu. (Yesaya 55:1-3, 8, 9)

HAI, SETIAP ORANG YANG Haus, DATANGLAH KAMU KE AIR


Catatan

Bagian Satu: PSIKOTERAPI: MEMBANTU ATAU MEMBAHAYAKAN?

1 Alvin Sanoff, « Psikiatri Mengalami Krisis Identitas ». U. S. News and World Report, 9 Oktober 1978, hal. 64.

2 Eliot Marshall, « Profesi Psikiatri Menjadi Sedikit Paranoid ». Los Angeles Herald Examiner, 10 September 1978, hal. E-4.

3 Stephen J. Morse dan Robert I. Watson, Jr. Psikoterapi: Sebuah Buku Panduan Komparatif. New York: Holt, Rinehart, and Winston, 1977, hal. 9.

4 Perry London, « Ledakan Psikoterapi ». Psychology Today, Juni 1974, hal. 63.

5 Ibid, hal. 68.

6 Franklin D. Chu dan Sharland Trotter. The Madness Establishment (Pendirian Kegilaan). New York: Grossman Publishers, 1974, hal. xxi.

7 Ibid, hal. 206.

8 Jerome D. Frank, « Tinjauan Umum tentang Psikoterapi ». Ikhtisar Psikoterapi, Gene Usdin, ed., (ed.). New York: Brunner/Mazel, 1975, hal. 7.

9 Sharland Trotter, « Nader Group Merilis Panduan Konsumen Pertama untuk Psikoterapis. » APA Monitor, Desember 1975, hal. 11.

10 Frank, op. cit., hal. 8.

11 Leo Rosten, « Ketidakbahagiaan Bukanlah Penyakit, » Reader’s Digest, Juli 1978, hal. 176.

12 Irving Schneider, « Images of the Mind: Psikiatri dalam Film Komersial. » The American Journal of Psychiatry, 134:6, Juni 1977, hlm. 613-619.

13 Hans J. Eysenck, « Efek Psikoterapi: Sebuah Evaluasi ». Journal of Consulting Psychology, Vol. 16, 1952, hal. 322.

14 Ibid, hal. 322, 323.

15 Hans J. Eysenck, « Cara-cara Baru dalam Psikoterapi ». Psychology Today, Juni 1967, hal. 40.

16 C. B. Truax dan R. R. Carkhuff. Menuju Konseling dan Psikoterapi yang Efektif: Pelatihan dan Praktik. Chicago: Aldine, 1967, hal. 5.

17 L. Luborsky, B. Singer, dan L. Luborsky, « Studi Perbandingan Psikoterapi. » Arsip Psikiatri Umum. Vol. 32, 1975, hal. 995-1008.

18 Hans H. Strupp, Suzanne W. Hadley, Beverly Gomes-Schwartz. Psikoterapi untuk Lebih Baik atau Lebih Buruk. New York: Jason Aronson, Inc, 1977, hal. 340.

19 Ibid, hal. 115-116.

20 Suzanne W. Hadley, Institut Kesehatan Mental Nasional, surat pribadi, 6 Maret 1978, hal. 5.

21 Richard B. Stuart. Trik atau Pengobatan: Bagaimana dan Kapan Psikoterapi Gagal. Champaign: Research Press, 1970. hlm. i.

22 Ibid, hal. 197.

23 Strupp, Hadley, dan Gomes-Schwartz, op. cit., h. 51.

24 Ibid, hal. 83.

25 Ibid.

26 Ernest Havemann, « Alternatif-alternatif untuk Analisis ». Playboy, November 1969, hal. 134.

27 Morris Parloff, « Berbelanja untuk Terapi yang Tepat ». Saturday Review, 21 Februari 1976, hal. 14.

28 Thomas Szasz. Mitos Psikoterapi. Garden City: Anchor Press/ Doubleday, 1978, hal. xxiii.

29 Michael Scriven, dikutip dalam « Psychotherapy Can Be Dangerous, » oleh Allen Bergin, Psychology Today, November 1975, hal. 96.

30 I. Hobart Mowrer. Krisis dalam Psikiatri dan Agama. Princeton: D. Van Nostrand Co, Inc, 1961, hlm. 60.

Bagian Dua: PIKIRAN/TUBUH … TUBUH/PIKIRAN

1 Frederick Evans, « Kekuatan Pil Gula ». Psychology Today, April 1974, hal. 59.

2 Ibid, hal. 56.

3 Norman Cousins, « Plasebo yang Misterius: Bagaimana Pikiran Membantu Kerja Obat ». Saturday Review, 1 Oktober 1977, hal. 12.

4 Ching-piao Chien, « Obat-obatan dan Rehabilitasi pada Skizofrenia ». Obat-obatan dalam Kombinasi dengan Terapi Lain, Milton Greenblatt, ed. New York: Grune and Stratton, 1975, hal. 21-22.

5 Norman Cousins, « Anatomi Penyakit (seperti yang dirasakan oleh Pasien), » Saturday Review, 28 Mei 1977, hal. 48.

6 Meyer Friedman dan Ray H. Rosenman, Perilaku Tipe A dan Hati Anda. New York: Alfred A. Knopf, 1974, hal. 53.

7 Ibid, hal. 59.

8 Hans Selye. The Stress of Life (Tekanan Hidup). New York: McGraw-Hill, 1956. Stres tanpa Kesusahan (Stress without Distress). Philadelphia: J.B. Lippincott, 1974.

9 Kenneth R. Pelletier, « Pikiran sebagai Penyembuh, Pikiran sebagai Pembunuh ». Psychology Today, Februari 1977, hal. 35.

10 Ibid, hal. 36.

11 James Hassett, « Mengajari Diri Sendiri untuk Rileks ». Psychology Today, Agustus 1978, hal. 28.

12 Cousins, « The Mysterious Placebo, » op. cit, hal. 11.

13 Barbara Fish. « Penelitian Hari Ini atau Tragedi Esok Hari, » American Journal of Psychiatry, Vol. 128, No. 2, Mei 1972, hal. 1439.

14 Seymour Kety, « Penyakit Mental pada Keluarga Biologis dan Adopsi dari Penderita Skizofrenia yang Diadopsi ». American Journal of Psychiatry, Vol. 128, No. 3, September 1971, hal. 306.

15 Irving I. Gottesman dan James Shields. Skizofrenia dan Genetika: Sebuah Sudut Pandang Studi Kembar. New York: Academic Press, 1972, hal. 316.

16 Ibid, hal. 316.

17 Leonard L. Heston, « Genetika Penyakit Skizofrenia dan Skizoid ». Science, Januari 1970, hal. 255.

18 Remi J. Cadoret, « Bukti untuk Pewarisan Genetik Gangguan Afektif Primer pada Orang yang Diadopsi. » American Journal of Psychiatry, Vol. 135, No. 4, April 1978, hal. 463.

19 Gary Miner, « Bukti untuk Komponen Genetik dalam Neurosis ». Archives of General Psychiatry, Vol. 29, Juli 1973, hal. 117.

20 A. A. Kawi dan B. Pasamanick, « Faktor Prenatal dan Paranatal dalam Perkembangan Gangguan Membaca pada Masa Kanak-kanak ». Monograf Masyarakat untuk Penelitian Perkembangan Anak, Vol. 24, No. 4, 1959, hal. 61.

21 Seymour Kety, « It’s Not All in Your Head. » Saturday Review, 21 Februari 1976, hlm. 29. Seymour Kety, « It’s Not All in Your Head. » Saturday Review, 21 Februari 1976, hlm. 29.

22 Ibid, hal. 28,

23 Philip R. A. May. Pengobatan Skizofrenia. New York: Science House, 1968, hal. 231-237.

24 Ibid, hal. 232.

25 Frank J. Ayd, Jr, « Kombinasi Obat Psikotropika: Baik dan Buruk ». Obat-obatan yang Dikombinasikan dengan Terapi Lain, Milton Greenblatt, ed. New York: Grune and Stratton, 1975, hal. 165.

26 Thomas Szasz, « Tidak Ada yang Harus Memutuskan Siapa yang Masuk Rumah Sakit Jiwa. » The Co-Evolution Quarterly, Musim Panas 1978, hal. 59.

27 Elliot S. Valenstein, « Fantasi Fiksi Ilmiah dan Otak ». Psychology Today, Juli 1978, hal. 31.

28 Ibid, hal. 38.

29 Ben F. Feingold. Mengapa Anak Anda Hiperaktif. New York: Random House, 1975.

30 K. E. Moyer, « Fisiologi Kekerasan: Alergi dan Agresi ». Psychology Today, Juli 1975, hal. 77.

31 Allan Cott, « Pengobatan Ortomolekuler: Pendekatan Biokimia untuk Pengobatan Skizofrenia. » New York: American Schizophrenia Association, hal. 4.

32 E. Fuller Torrey, « Melacak Penyebab Kegilaan ». Psychology Today, Maret 1979, hal. 91.

33 E. Fuller Torrey, « Skizofrenia: Masuk Akal dan Tidak Masuk Akal ». Psychology Today, November 1977, hal. 157.

34 Julian Meltzoff dan Melvin Kornreich. Penelitian dalam Psikoterapi. New York: Atherton Press, Inc, 1970, hal. 64.

35 Torrey, « Melacak Penyebab Kegilaan, » op. cit., hal. 79.

36 Torrey, « Skizofrenia: Sense and Nonsense, » op. cit., hal. 157.

37 Sepupu Normal, « Para Korban Bukan Hanya Mereka yang Sakit. » Saturday Review, 21 Februari 1976, hal. 5.

38 Sydney Walker III, « Gula Darah dan Badai Emosi: Dokter Gula Mendorong Hipoglikemia. » Psychology Today, Juli 1975, hal. 74.

39 Allen Bergin, « Psikoterapi Bisa Berbahaya ». Psychology Today, November 1975, hal. 96.

40 I. S. Cooper. Korbannya Selalu Sama. New York: Harper and Row, 1973.

41 Ronald P. Lesser dan Stanley Fahn, « Dystonia: Gangguan yang Sering Salah Didiagnosis sebagai Reaksi Konversi. » American Journal of Psychiatry, Vol. 135, No. 3, Maret 1978, hal. 350.

42 Michael Chase, « Otak yang Mematrikulasi ». Psychology Today, Juni 1973, hal. 82.

Bagian Ketiga: PSIKOTERAPI: PERTANYAAN, KRITIK, KRITIK

1 Sigmund Koch, ed., Psikologi. Psikologi: Sebuah Studi tentang Ilmu Pengetahuan. New York: McGraw¬Hill, 1959-63.

2 Sigmund Koch, « Psikologi Tidak Bisa Menjadi Ilmu yang Koheren ». Psychology Today, September 1969, hal. 66.

3 Ibid. hal. 67.

4 Ibid.

4 Ibid, hal. 67.

5 Sigmund Koch, « Citra Manusia dalam Kelompok-kelompok Perjumpaan. » The American Scholar. Vol. 42, No. 4, Musim Gugur 1973, hlm. 636.

6 Gordon Allport. Pola dan Pertumbuhan Kepribadian. New York: Holt, Rinehart & Winston, Inc, 1961, hal. 10.

7

7 Ibid, hal. 8, 9.

8 Hillel J. Einhorn dan Robin M. Hogarth, « Keyakinan dalam Penilaian: Kegigihan Ilusi Keabsahan. » Psychological Review, Vol. 85, No. 5, 1978, hal. 395.

9 Arthur Janov. The Primal Scream. New York: Dell Publishing Co, Inc, 1970, hlm. 19.

10 Bertrand Russell. Dampak Ilmu Pengetahuan terhadap Masyarakat. New York: Simon and Schuster, 1953, hal. 18.

11 Carlo L. Lastrucci. Pendekatan Ilmiah: Prinsip-prinsip Dasar Metode Ilmiah. Cambridge: Schenkman Publishing Co, Inc, 1967, hal. 115.

12

12 Karl Popper, « Teori Ilmiah dan Falsifiabilitas ». Perspektif dalam Filsafat, Robert N. Beck, ed., (ed.). New York: Holt, Rinehart, Winston, 1975, hlm. 342.

13 Ibid, hal. 343.

14 Ibid, hal. 344.

15 Ibid, hal. 345.

16 Ibid, hal. 343.

17 Ibid. hlm. 346.

18

18 Jerome Frank, « Faktor-Faktor Terapeutik dalam Psikoterapi ». American Journal of Psychotherapy, Vol. 25, 1971, hal. 356.

19 E. Fuller Torrey. The Mind Game. New York: Emerson Hall Publishers, Inc, 1972, hlm. 8.

20 Robert Rosenthal. Efek Eksperimental dalam Penelitian Perilaku. New York: Appleton-Century-Crofts, 1966, hal. vii.

21 Koch, « Psikologi Tidak Bisa Menjadi Ilmu yang Koheren, » op. cit., h. 66.

22 Frank, op. cit., hal. 356.

23 Jerome Frank, « Tinjauan Umum tentang Psikoterapi ». Ikhtisar Psikoterapi, Gene Usdin, ed., (terj.). New York: Brunner/Mazel, 1975, hal. 19.

24 Karl Menninger, dikutip dalam Science Digest, Juli 1973, hal. 14.

25 Thomas Szasz. Mitos Psikoterapi. Garden City: Doubleday/Anchor Press, 1978, hal. 182-183.

26 Franklin D. Chu dan Sharland Trotter. The Madness Establishment (Pendirian Kegilaan). New York: Grossman Publishers, 1974, hal. 4.

27 Szasz, op. cit., hal. 7.

28 Thomas Szasz. Mitos tentang Penyakit Mental. New York: Harper and Row, 1974, hal. 262.

29 E. Fuller Torrey. Kematian Psikiatri. Radnor: Chilton Book Company, 1974, hal. 24.

30 J. Benedict, « Pertempuran Royal atas Tes Inkblot ». Science Digest, Oktober 1971, hal. 48, 53.

31 Richard B. Stuart. Trik atau Pengobatan: Bagaimana dan Kapan Psikoterapi Gagal. Champaign: Research Press, 1970. hlm. 86.

32 K. B. Little, « Masalah dalam Validasi Teknik Proyektif ». Journal of Projective Techniques, Vol. 23, 1959, hal. 287.

33 Thomas Szasz. The Manufacture of Madness (Pembuatan Kegilaan). New York: Harper & Row, Publishers, 1970, hlm. 35.

34 Leslie Phillips dan Joseph Smith. Interpretasi Rorschach: Teknik Lanjutan. New York: Grune and Stratton, 1953, hal. 149.

35 Arthur Jensen. Buku Tahunan Pengukuran Mental Keenam. Oscar Krisen Buros, ed. Highland Park: The Gryphon Press, 1965, hal. 501.

36 Charles C. McArthur. The Seventh Mental Measurements Year-book, Oscar Krisen Buros, ed. Highland Park: The Gryphon Press, 1972, hal. 443.

37 Jensen, op. cit., hal. 501.

38 Hans H. Strupp, Suzanne W. Hadley, Beverly Gomes-Schwartz. Psikoterapi untuk Lebih Baik atau Lebih Buruk. New York: Jason Aronson, Inc, 1977, hal. 115.

39 Stuart, op. cit., hal. 73-74.

40 Ibid, hal. 70.

41 Ibid, hal. 71-72.

42 Ibid, hal. 72.

43 David L. Rosenhan, « Tentang Menjadi Waras di Tempat yang Tidak Waras ». Science, Vol. 179, Januari 1973, hal. 252.

44 Ibid, hal. 252.

45 Ibid, hal. 253.

46 Ibid, hal. 252.

47 David Rosenhan, dikutip dalam Science Digest, Juli 1973, hal. 12.

48 Rosenhan, op. cit., hal. 252.

49 Ibid, hal. 252.

50 Ibid, hal. 257.

51 Otak/Pikiran, 6 November 1978, hal. 1.

52 Rosenhan, op. cit., hal. 257.

53 Abraham Halpern, dikutip oleh James Gleick, « Pembelaan Bersalah Karena Kegilaan Perlu Diperiksa Ulang. » Los Angeles Herald Examiner, 10 September 1978, hal. E-4.

54 Jay Ziskin, dikutip oleh James Gleick, L. A. Herald Examiner, 10 September 1978, hal. E-4.

55 Samuel Yochelson dan Stanton Samenow. The Criminal Personality (Kepribadian Kriminal). New York: Aronson, Jason, Inc, Jilid I, 1976; Jilid 2, 1977.

56 Samuel Yochelson dan Stanton Samenow, dikutip oleh Michael Serrill, « A Cold New Look at the Criminal Mind, » Psychology Today, Februari 1978, hal. 89.

57 Ibid, hal. 89.

58 Strupp, Hadley, Gomes-Schwartz, op. cit., h. 19.

Bagian Empat: SUNGAI YANG TERCEMAR

1 James C. Coleman dan Constance L. Hammen. Psikologi Kontemporer dan Perilaku Efektif. Glenview: Scott, Foresman and Company, 1974, hal. 35.

2 Stephen J. Morse dan Robert Watson, Jr. Psikoterapi: Sebuah Buku Panduan Komparatif. New York: Holt, Rinehart and Winston, 1977, hal. 10.

3 Robert W. McCarley, « Dari Mana Mimpi Berasal: Sebuah Teori Baru ». Psychology Today, Desember 1978, hlm. 54-65, 141.

4 Sigmund Freud. Tiga Esai tentang Teori Seksualitas. (1905) SE, Vol. vii. London: Hogarth Press, 1953, hal. 226.

5 Thomas Szasz. Mitos Psikoterapi. Garden City: Doubleday/Anchor Press, 1978, hal. 133.

6 Alvin Sanoff, « Psikiatri Mengalami Krisis Identitas, » U.S. News and World Report, 9 Oktober 1978, hal. 64.

7 O. Hobart Mowrer. Krisis dalam Psikiatri dan Agama. Princeton: D. Van Nostrand Co, Inc, 1961, hlm. 222.

8 Ibid. hal. 175.

9

9 E. Fuller Torrey. Kematian Psikiatri. Radnor: Chilton Book Company, 1974, hal. 24.

10 Jim Swan, « Mater and Nannie… . » American Imago, Musim Semi 1974, hal. 10.

11 Ibid, hal. 10.

12 Ibid, hal. 10.

13 Edward C. Whitmont, « Analisis Jungian Saat Ini ». Psychology Today, Desember 1972, hal. 70.

14 Mowrer, op. cit., hal. 70.

15 Sigmund Freud. Ego dan Id. Diterjemahkan oleh Joan Riviere; direvisi dan disunting oleh James Strachey. New York: W. W. Norton and Company, Inc, 1960, hlm. 13.

16 Lewis Carroll. Petualangan Alice di Negeri Ajaib, 1865.

17 Jerome Kagan, « Perangkap Cinta Orangtua ». Psychology Today, Agustus 1978, hal. 61.

18 Victor dan Mildred Goertzel. Cradles of Eminence. Boston: Little, Brown and Company, 1962.

19 Samuel Yochelson dan Stanton Samenow. The Criminal Personality (Kepribadian Kriminal). New York: Jason Aronson, Inc, Jilid 1, 1976; Jilid 2, 1977.

20 Simon Dinitz, dikutip dalam « Kepribadian Kriminal dalam Perspektif, » Michael Serrill. Psychology Today, Februari 1978, hal. 92.

21 Szasz, op. cit., hal. 167.

22 William Glasser, rekaman kelas pertama Institut Konseling Pastoral di Institut Terapi Realitas, 7 November 1969.

23 Sigmund Freud, « Formasi Mengenai Dua Prinsip Fungsi Mental, » dikutip dalam Terapi Realitas, William Glasser. New York: Harper and Row, 1965. hlm. xix.

24 Sigmund Freud, « Seksualitas dalam Etiologi Neurosis » (1898), Kumpulan Makalah, Vol. 1. New York: Basic Books, Inc, 1959, hal. 220.

25 Sigmund Freud. Asal-usul Psikoanalisis: Surat-surat, Konsep dan Catatan untuk Wilhelm Fliess (1887-1902). Garden City: Anchor Books, 1957, hlm. 67.

26 Benjamin Spock. Perawatan Bayi dan Anak. New York: Pocket Books, Inc, 1957.

27 Benjamin Spock, « Bagaimana Tidak Membesarkan Anak yang Nakal ». Redbook, Februari 1974, hal. 31.

28 Ibid, hal. 31.

29 Ibid, hal. 29.

30 Ibid, hal. 31.

31 Mowrer, op. cit, hal. 123.

32 O. Hobart Mowrer. Moralitas dan Kesehatan Mental. Chicago: Rand McNally & Company, 1967, hlm. 17.

33 Ibid, hal. 17.

34 Szasz, op. cit., hal. 45.

35 Jay Haley. Strategi Psikoterapi. New York: Grune & Stratton, Inc, 1963, hal. 82.

36 Eileen Keerdoja, « The ‘Screaming Cure,' » Newsweek, 10 Juli 1978, hal. 12.

37 Arthur Janov. The Primal Scream. New York: Dell Publishing Co, Inc, 1970.

38 Keerdoja, op. cit., hal. 12.

39 Janov, op. cit., hal. 28-29.

40 Ibid, hal. 20.

41 Ibid, hal. 154.

42 Ibid, hal. 134.

43 Daniel Casriel. Sebuah Jeritan Jauh Dari Kebahagiaan. New York: Grosset and Dunlap, Inc, 1972.

44 Martin Gross. The Psychological Society. New York: Random House, 1978, hal. 283.

45 Leonard Berkowitz, « The Case for Bottling Up Rage (Kasus untuk memendam kemarahan) ». Psychology Today, Juli 1973, hal. 28.

46 Ibid, hal. 31.

47 Ibid, hal. 31.

48 Ibid, hal. 26.

49 Arthur Burton, ed. Arthur Burton, ed. Encounter. San Francisco: Jossey-Bass, Inc, 1969, hlm. 12.

50 Ibid, hal. 24.

51 Abraham Maslow, dikutip oleh Sigmund Koch dalam « Psychology Cannot Be a Coherent Science ». Psychology Today, September 1969, hal. 68.

52 Casriel, op. cit., hal. 8.

53 Carl Rogers. Carl Rogers on Encounter Groups. New York: Harper and Row, 1970, hal. 167.

54 Ibid, hal. vi.

55 Morton A. Lieberman, Irvin Yalom, dan Matthew Miles. Kelompok-kelompok Perjumpaan: Fakta-Fakta Pertama. New York: Basic Books, Inc, 1973, hal. 74.

56 Ibid, hal. 11.

57 Ibid, hal. 95.

58 Morton A. Lieberman, Irvin Yalom, dan Matthew Miles, « Encounter: Pemimpin Membuat Perbedaan ». Psychology Today, Maret 1973, hal. 74.

59 Ibid, hal. 74.

60 Jerome Frank, « Tinjauan Umum tentang Psikoterapi ». Ikhtisar Psikoterapi, Gene Usdin, ed., (ed.). New York: Brunner/Mazel, 1975, hal. 9.

61 Lieberman, Yalom, Miles, op. cit., hal. 74.

62 Rodney Luther, dikutip oleh Kurt Back, « Kelompok Dapat Menghibur Tetapi Tidak Dapat Menyembuhkan. » Psychology Today, Desember 1972, hal. 32.

63 Frederick Perls. Terapi Gestalt Verbatim. Lafayette: Real People Press, 1969, hal. 75.

64 Sigmund Koch, « Citra Manusia dalam Kelompok-kelompok Perjumpaan ». The American Scholar, Vol. 42, No. 4, Musim Gugur 1973, hlm. 639.

65 Burton, op. cit., hal. x.

66 R.C. Devon Heck dan Jennifer L. Thompson, « Est: Keselamatan atau Penipuan? » Majalah San Francisco, Januari 1976, hal. 22.

67 Adelaide Bry. Est: 60 Jam yang Mengubah Hidup Anda. New York: Harper and Row, 1976, hlm. 31.

68 Ibid, hal. 31.

69 Newsweek, Kenneth Woodward, « Super-Salesman of est. » 6 September 1976, hal. 59.

70 Mark Brewer, « Kami Akan Merobohkanmu dan Menyatukanmu Kembali. » Psychology Today, Agustus 1975, hal. 35.

71 Ibid, hal. 39.

72 Ibid, hal. 39.

73 Ibid, hal. 88.

74 Bry, op. cit, hal. 56.

75 Ibid, hal. 148.

76 Ibid, hal. 1.

77 Woodward, op. cit., hal. 59.

78 Bry, op. cit, hal. 48.

79 Ibid, hal. 30.

80 Ibid, hal. 156.

81 Ibid, hal. 74.

82 Ibid, hal. 96.

83 Ibid, hal. 28-30.

84 Ibid, hal. 35.

85 Ibid, hal. 153.

86 « ‘Transformasi Seorang Pria’: Apa yang Membuat Erhard Berlari? » Los Angeles Times, Bagian Buku, 5 November 1978, hlm. 14.

87 Peter Marin, « Narsisme Baru ». Harper’s, Oktober 1975, hal. 45.

88 Ibid, hal. 48.

89 Charles Tart, ed., ed. (2009). Transpersonal Psychologies (Psikologi Transpersonal). New York: Harper and Row, Publishers, 1975.

90 Daniel Goleman, « Penerimaan Psikologi Timur di Barat ». Makalah Diskusi Dialog Pusat Studi Lembaga Demokrasi, Senin, 5 Juni 1978, hal. 2.

91 Jacob Needleman, « Psikiatri dan Hal yang Sakral ». On the Way to Self Knowledge, diedit oleh Jacob Needleman dan Dennis Lewis. New York: Alfred A. Knopf, 1976, hal. 7.

92 Arica 1978. New York: Arica Institute, Inc, hal. 14.

93 Sam Keen, « ‘Kita Tidak Memiliki Keinginan untuk Memperkuat Ego atau Membuatnya Bahagia’. « Psychology Today, Juli 1973, hal. 64-72.

94 Colin Campbell, « Transendensi Sama Amerikanya dengan Ralph Waldo Emerson. » Psychology Today, April 1974, hal. 37.

95 Buletin Otak/Pikiran, 7 Agustus 1978, hal. 1.

96 Harold Bloomfield, Michael Cain, dan Dennis Jaffe. TM Menemukan Energi Batin dan Mengatasi Stres. New York: Dela- corte Press, 1975, hal. 11.

97 Ibid, hal. 10.

98 Ibid, hal. 11.

99 Richard D. Scott. Kesalahpahaman Transendental. San Diego: Beta Books, 1978.

100 Robert Ornstein, « Wadah Vs Isi ». Psychology Today, September 1976, hal. 39.

101 Gary Schwartz, « ‘TM Membuat Beberapa Orang Rileks dan Membuat Mereka Merasa Lebih Baik. » Psychology Today, April 1974, hal. 39.

102 Denise Denniston dan Peter McWilliams. The TM Book. Allen Park: Three Rivers Press, 1975, hal. 90-99. 213

103 Ornstein, op. cit., hal. 39.

104 Leon Otis, « Jika Terintegrasi dengan Baik tetapi Cemas Cobalah TM. Psychology Today, April 1974, hal. 46.

105 Schwartz, op. cit, hal. 44.

106 Ibid, hal. 43.

107 Otak/Pikiran, 5 Februari 1979, hal. 1.

108 Otis, op. cit, hal. 46.

109 Schwartz, op. cit., hal. 44.

110 Dan Goleman, « Transcendental Meditation Goes Public. Psychology Today, November 1975, hal. 90.

111 Schwartz, op. cit., hal. 44.

112 Maharishi Mahesh Yogi. Meditasi Maharishi Mahesh Yogi. New York: Bantam Books, 1968, hal. 119.

113 John Wren-Lewis, « Supermarket Pseudosains atau Transendentalisme Baru? » Psychology Today, April 1976, hal. 66.

114 Theodore Roszak. Hewan yang Belum Selesai: Perbatasan Alam Liar dan Evolusi Kesadaran. New York: Harper and Row, 1975.

115 Sam Keen, « Oscar Ichazo dan Institut Arica ». Psychology Today, Juli 1973, hal. 66.

116 Ornstein, op. cit., hal. 36.

117 Kenneth Woodward, « Menyatukan Kepala ». Newsweek, 6 September 1976, hal. 57.

118 Ornstein, op. cit., hal. 36.

Bagian Kelima: MALAIKAT CAHAYA

1 Newsweek, 6 September 1976, hal. 57.

2 Jay Haley. Strategi Psikoterapi. New York: Grune & Stratton, Inc, 1963, hal. 71.

3

3 Ibid, hal. 82.

4 Calvin S. Hall dan Gardner Lindzey. Teori-teori Kepribadian. New York: John Wiley & Sons, 1957, hal. 476.

5 Carl Rogers. On Becoming a Person. Boston: Houghton Mifflin, 1961, hlm. 8.

6 Ibid, hal. 8.

7 Ibid, hal. 8.

8 Ibid, hal. 8.

9 Carl Rogers, « Beberapa Pembelajaran Pribadi tentang Hubungan Interpersonal, » 33 menit. Film 16mm yang dikembangkan oleh Dr. Pusat Media Penyuluhan Universitas California, Berkeley, California, film #6785.

10 Carl Rogers dalam Psikologi: Sebuah Studi tentang Sebuah Ilmu, Vol. 3, Sigmund Koch, ed. New York: McGraw-Hill, 1959, hal. 209.

11 Hillel J. Einhorn dan Robin M. Hogarth, « Keyakinan dalam Penilaian: Kegigihan Ilusi Keabsahan. » Psychological Review, Vol. 85, No. 5, 1978, hal. 414.

12 Paul C. Vitz. Psikologi sebagai Agama: Kultus Pemujaan Diri. Grand Rapids: William B. Eerdmans Publishing Company, 1977.

13

13 William Glasser. Terapi Realitas (Reality Therapy). New York: Harper and Row, 1965, hal. 44.

14 Ibid, hal. 53.

15 Ibid, hal. 6.

16 Ibid, hal. 6.

17 Ibid, hal. 13.

18 Ibid, hal. 10-11.

19 Ibid, hal. 12.

20 Ibid, hal. 9.

21 Ibid, hal. 57.

22 Thomas Harris. SAYA BAIK-BAIK SAJA-KAMU BAIK-BAIK SAJA: Panduan Praktis untuk Analisis Transaksional. New York: Harper and Row, 1967, hal. 26.

23 Ibid, hal. 27.

24 Ibid, hal. 41.

25 Ibid, hal. 43, 37.

26 Ibid, hal. 50.

27 Ibid, hal. 52.

28 Ibid, hal. 5.

29 Ibid, hal. 39.

30 Ibid, hal. 243.

31 Ibid, hal. 28.

32 Ibid, hal. 42.

33 Ibid, hal. 225-226.

34 Ibid, hal. 239.

35 Ibid, hal. 184.

36 Ibid, hal. 230.

37 Ibid, hal. 241.

38 Ibid, hal. 227.

39 Ibid, hal. 227.

40 Ibid, hal. 228.

41 Ibid, hal. 230-231.

Bagian Enam: CARA PSIKOLOGIS/ CARA SPIRITUAL

1 Charles Tart. Transpersonal Psychologies (Psikologi Transpersonal). New York: Harper and Row, Publishers, 1975, hal. 5.

2 Paavo Airola, « Nutrisi yang Optimal: Landasan untuk Kesehatan Holistik ». Ceramah di Santa Barbara City College, 11 Oktober 1977.

3 Paul Brenner, « Kesehatan Adalah Masalah Keseimbangan ». Ceramah di Santa Barbara City College, 18 April 1978.

4 Peter Koestenbaum. Citra Baru dari Seseorang. Westport: Greenwood Press, 1978.

5 Hans Strupp dan Suzanne Hadley, « Faktor-faktor Spesifik Versus Nonspesifik dalam Psikoterapi: Sebuah Studi Terkendali tentang Hasil, » makalah yang tidak dipublikasikan di Vanderbilt Study, 1977, hal. 1, 2.

6 Allen Bergin dan Michael Lambert, « Evaluasi Hasil Terapi ». Buku Pegangan Psikoterapi dan Perubahan Perilaku: Sebuah Analisis Empiris, 2nd Ed. Sol Garfield dan Allen Bergin, eds. New York: John Wiley and Sons, 1978, hal. 180.

7 Jerome Frank. Persuasi dan Penyembuhan. New York: Schocken Books, 1961, edisi 1974, hlm. 325.

8 Thomas Szasz. Mitos Psikoterapi. Garden City: Doubleday/Anchor Press, 1978, hal. 35.

9 Wawancara Arthur K. Shapiro. The Psychological Society oleh Martin Gross. New York: Random House, 1978, hal. 230.

10 Frank, op. cit., hal. 329.

11 Jerome Frank. Persuasi dan Penyembuhan. Baltimore: Johns Hop- kins Press, 1961, hlm. 72.

12 « Rasa Bersalah Hilang? Bisa Jadi ‘Dalam Kantong' » (AP) Santa Barbara News Press, 26 Februari 1978, hal. A-1.

13 Frank, op. cit, edisi 1961, hal. 60.

14 Thomas Kiernan. Menyusut, Dll. New York: Dial Press, 1974, hal. 255.

15 Paul Halmos. Keyakinan Para Konselor. New York: Schocken Books, 1966, 1970 ed., Komentar Ulasan Layanan Sosial di sampul belakang.

16 Ibid, hal. 51.

17 Szasz, op. cit., hal. 35.

18 Jay Haley. Strategi Psikoterapi. New York: Grune & Stratton, Inc, 1963, hal. 183-184.

19 Alvin Sanoff, « Psychatry Runs Into an Identity Crisis, » U.S. News and World Report, 9 Oktober 1978, hal. 63.

20 Millard J. Sall. Iman, Psikologi dan Kedewasaan Kristen. Grand Rapids: Zondervan Publishing House, 1975, edisi 1977, hal. 13.

21 Ruth G. Matarazzo, « Penelitian tentang Pengajaran dan Pembelajaran Keterampilan Psikoterapi. » Buku Pegangan Psikoterapi dan Perubahan Perilaku: Sebuah Analisis Empiris. Allen Bergin dan Sol Garfield, eds. New York: Wiley, 1971, hal. 910.

22 Frank, op. cit., edisi 1974, hal. 167.

23 Strupp dan Hadley, op. cit., hal. 5.

24 Ibid, hal. 17.

25 E. Fuller Torrey. Kematian Psikiatri. Radnor: Chilton Book Company, 1974, hal. 58.

26 Hans Strupp, « Tentang Bahan Dasar Psikoterapi ». Jurnal Konsultasi dan Psikologi Klinis, Vol. 41, 1973, hal. 1-8.

27 Haley, op. cit., hal. 69.

28 E. Fuller Torrey, « Kasus untuk Terapis Pribumi ». Archives of General Psychiatry, Vol. 20, Maret 1969, hal. 367.

29 Frank, op. cit., edisi 1974, hal. 161.

30 Matarazzo, op. cit., hal. 911.

31 Ibid, hal. 915.

32 Torrey, « Kasus untuk Terapis Adat, » op. cit., hal. 365.

33 Hans Strupp, Suzanne Hadley, dan Beverly Gomes-Schwartz. Psikoterapi untuk Lebih Baik atau Lebih Buruk. New York: Jason Aronson, Inc, 1977, hal. 66.

34 Szasz, op. cit., sampul jaket bagian dalam.

35 Hans Strupp, « Psikoanalisis, ‘Psikoterapi Fokal’, dan Sifat Pengaruh Terapeutik. » Archives of General Psychiatry, Januari 1975, hal. 133.

36 Frances J. Roberts. Di Jalan Raya Penyerahan Diri. Ojai: The King’s Press, 1973, hlm. 54.

37 Thomas Szasz. Mitos tentang Penyakit Mental. New York: Harper and Row, 1974, hal. 263.

38 Karl Menninger. Apa yang Terjadi dengan Dosa? New York: Hawthorn Books, Inc, 1973, hal. 18.

39 Henry Fairlie. Tujuh Dosa yang Mematikan Saat Ini. Washington: New Republic Books, 1978, sampul jaket.

40 Donald T. Campbell, « Tentang Konflik Antara Evolusi Biologis dan Sosial dan Antara Psikologi dan Tradisi Moral. » American Psychologist, Desember 1975, hal. 1103.

41 Ibid, hal. 1104.

42 Ibid, hal. 1120.

43 Ibid, hal. 1120.

44 APA Monitor. Desember 1975, hal. 4.

45 Szasz. Mitos Psikoterapi, op. cit., hal. xvii.

46

46 Stephen J. Morse dan Robert Watson, Jr, Psikoterapi: Sebuah Buku Panduan Komparatif. New York: Holt, Rinehart and Winston, 1977, hal. 3.

Bagian Tujuh: SISTEM PERKEBUNAN DAN PERAIRAN YANG BERKEHIDUPAN

1 Morris Parloff, « Berbelanja untuk Terapi yang Tepat ». Saturday Review, 21 Februari 1976, hal. 14.

2 Sigmund Freud. Masa Depan Sebuah Ilusi. Diterjemahkan dan diedit oleh James Strachey. New York: W.W. Norton and Company, Inc, 1961, hlm. 43.

3 Thomas Szasz. Mitos Psikoterapi. Garden City: Doubleday/Anchor Press, 1978, hal. 173.

4 George E. Atwood dan Silvan S. Tomkins, « Tentang Subjektivitas Teori Kepribadian ». Jurnal Sejarah Ilmu Perilaku, 12 (1976), hlm. 167.

5 Szasz, op. cit, hal. 139.

6 Ibid, hal. 146.

7 Ibid, hal. 140.

8 C. G. Jung. Kenangan, Mimpi, Refleksi, ed. oleh Aniela Jaffe, trans. oleh Richard dan Clara Winston. New York: Pantheon, 1963, hlm. 55.

9 Viktor Von Weizsaecker, « Kenang-kenangan tentang Freud dan Jung ». Freud dan Abad Kedua Puluh, B. Nelson, ed. New York: Meridian, 1957, hlm. 72.

10 Jacob Needleman. A Sense of the Cosmos. Garden City: Double- day and Co, Inc, 1975, hlm. 107.

11 Arthur Burton, ed. Arthur Burton, ed. Encounter. San Francisco: Jossey-Bass Inc, 1969, hal.

12 Szasz, op. cit, hal. 188.

13 Ibid, hal. 104-105.

14 Ibid, hal. 27-28.

15 Ibid, hal. 188.

16 Herbert Lazarus. Bagaimana Mendapatkan Nilai Uang Anda dari Psikiatri. Los Angeles: Sherboume Press, Inc, 1973, hal. 229.

17 Szasz, op. cit., hal. 32.

18 Julian Meltzoff dan Melvin Kornreich. Penelitian dalam Psikoterapi. New York: Atherton Press, Inc. 1970, hal. 465.

19 John T. McNeill. A History of the Cure of Souls (Sejarah Penyembuhan Jiwa). New York: Harper and Row, 1951, hlm. vii.


Komentar Larry Christenson: « Buku ini memahami tujuan konseling Kristen dengan lebih jelas dan terpusat daripada buku mana pun yang pernah saya baca tentang masalah ini. »

Malcolm Muggeridge menulis:

« Martin dan Deidre Bobgan harus diberi selamat karena telah melakukan layanan yang tak ternilai dengan begitu bersemangat dan cerdas meledakkan salah satu mitos besar yang merusak di zaman kita – bahwa pikiran dapat disembuhkan hanya dari segi pikiran dan tubuh dari segi tubuh saja. Dalam dunia kedokteran dan psikiatri saat ini, jiwa cenderung diabaikan, dengan hasil bahwa pencapaian besar mereka dalam mengeksplorasi dan memperbaiki mekanisme tubuh dan pikiran kita lebih banyak menimbulkan penyakit daripada menyembuhkan. Kita tidak bisa, Tuhan kita mengatakan kepada kita, mengusir setan atas nama Beelzebul, harga setan. Demikian juga, kita tidak dapat menjinakkan Ego dengan memanjakannya, lebih dari kita dapat menyembuhkan keserakahan dengan makan berlebihan atau kebinatangan dengan erotisme. Saya rasa buku Bobgans ini akan menjadi bacaan wajib di mana pun kursus-kursus kedokteran dan psikiatri ditawarkan.

Thomas S. Szasz, M.D., Profesor Psikiatri, Universitas Negeri New York, dan penulis buku The Myth of Mental Illness, mengatakan: « Cara kita memahami ‘psikoterapi’ saat ini mungkin sama pentingnya, baik secara moral maupun politis, seperti cara orang Amerika pada abad ke-18 memahami orang kulit hitam. Saat itu, orang kulit hitam diklasifikasikan sebagai orang yang tidak memiliki akal budi dan bukan sebagai manusia; sekarang, berbagai perjumpaan antarmanusia diklasifikasikan sebagai psikoterapi dan bukan sebagai agama. Meskipun saya tidak memiliki pandangan religius yang sama dengan keluarga Bobgan, saya memiliki keyakinan yang sama dengan mereka bahwa hubungan antarmanusia yang sekarang kita sebut sebagai ‘psikoterapi’, pada kenyataannya adalah masalah agama-dan bahwa kita salah menyebutnya sebagai ‘terapeutik’ dengan risiko besar bagi kesejahteraan spiritual kita. Ini adalah buku yang penting. »

Dr. E. Fuller Torrey, psikiater klinis dan peneliti, dan penulis buku The Death of Psychiatry, menulis: « The Bobgans telah menghasilkan sebuah buku yang unik dan berguna yang menempatkan ‘psikoterapi’ kembali ke tempatnya semula. Konseling spiritual adalah cara yang valid dan efektif untuk membantu orang-orang yang memiliki masalah dalam hidup dan pada kenyataannya lebih jujur (dan lebih murah) daripada kebanyakan. Bagi orang-orang dengan masalah kehidupan yang memiliki pandangan dunia spiritual yang sama dengan Bobgans, pendekatan mereka akan menjadi yang paling efektif. The Psychological Way / The Spiritual Way sangat tajam, beralasan, ditulis dengan baik, dan merupakan tambahan yang penting untuk literatur tentang konseling dan psikoterapi. »

The Psychological Way / The Spiritual Way

« With permission of Martin and Deidre Bobgan. »
Translated from english by Vigi-Sectes.
Passages excerpted from The Myth of Psychotherapy by Thomas Szasz.
CopyrightE © 1978 by Thomas Szasz.
Reprinted by permission of Doubleday and Company, Inc.

The Psychological Way/The Spiritual Way
Copyright © 1979
Martin and Deidre Bobgan

Originally published by Bethany House Publishers
Republished by permission 2023
EastGate Publishers
4137 Primavera Road
Santa Barbara, CA 93110
ISBN 978-0941717-31-1

Lovingly dedicated to our children, Greg, Margot, Raymond, and Janet

Martin Bobgan is Administrative Dean of the Continuing Education Division of Santa Barbara City College. He received a B.A., a B.S., and an M.A. in Educational Administration from the University of Minnesota, and an Ed. D in Educational Psychology from the University of Colorado. Before holding his present position, Martin was a college and university extension and summer session instructor in Educational Psychology. Deidre Bobgan received a B.S. degree in English from the University of Minnesota and an M.A. from the University of California. The Bobgans are co-directors of Counseling Ministry, Living Faith Center, Santa Barbara, California.

Acknowledgments

We are especially grateful to Rev. Herman Grams for his encouragement and confidence as we taught the principles presented in this book and developed a spiritual counseling ministry in our church. We would particularly like to thank Dr. Kent Norman, Associate Professor of Psychology at the University of Maryland, for his prayerful and extensive critiquing of an early draft of the book. Our many thanks also go to Mrs. Evalyn Stafford for reviewing the manuscript.

Authors’ Note

Although it is desirable to read this book from beginning to end in the normal fashion, it is not necessary to do so. Some readers may wish to skip the research presented in Parts One through Three and begin atPart Four to read about the various psychotherapeutic approaches. Others may wish to begin atPart Six to read about the contrast and comparison between the psychological way and the spiritual way. While the sequence in the book is a logical one, any one of the parts can be read by itself.

Preface

There is a psychological way and a spiritual way to mental- emotional health. The psychological way is the way of psychotherapy, which is simply the treatment of mental-emotional disorders by psychological, man-made means. Through the application of techniques based on psychological theories, a psychotherapist attempts to assist a person to change attitudes, feelings, perceptions, values, and behavior. Psychotherapists are individuals who are trained and licensed to perform a wide variety of therapies. They include such persons as psychiatrists, psychoanalysts, clinical psychologists, marriage and family counselors, and some social workers. In addition, many individuals practice psychotherapy without a license and many of the new self-help systems are psychotherapies in practice without being named as such.

The true spiritual way, on the other hand, is based on the Bible. Rather than using theories of men, the spiritual counselor relies on the truths of God. Through such scriptural means as love, listening, acceptance, mercy, teaching, and encouragement, the spiritual counselor guides an individual in applying biblical principles to his life in order to develop more Christlike thought and behavior patterns.

Although the spiritual way has existed for thousands of years, the psychological way is relatively new. During the past eighty years, as people began to trust the psychological way more than the spiritual way, psychotherapy displaced the ministry of spiritual counseling. Today people wholeheartedly believe that psychotherapy, dressed in a wide variety of styles and shades, contains the secrets and answers for the healing of troubled souls. Many are confident of the curative power of psychotherapy in spite of the lack of substantial proof of its effectiveness. They believe many things about psychotherapy which are either untrue or have never been proven.

Persuaded by the claims of psychotherapists, these individuals do not disbelieve or even question the validity of such claims.

Most people do not realize that psychotherapy is a belief system similar to that of a religion. Psychotherapeutic beliefs and religious beliefs both rest upon a foundation of faith. Many aspects of the psychotherapeutic faith systems will be examined in this book and the following questions considered: Does psychotherapy really work? Is psychotherapy based on observable, verifiable fact or on subjective theories and interpretations? To what extent is psychotherapy medicine, philosophy, or religion? On what ideologies are the various psychotherapeutic systems founded? Are Christianity and psychotherapy truly compatible? Finally, the question of Christians as counselors will be examined and a challenge given to the church to restore the original practice of ministering to troubled souls.

Most Christians agree that the Scriptures are a basis for mental- emotional health, but very few seem to believe that the Bible is sufficient to deal with all nonorganically caused mental-emotional disorders. Many in the church believe that the Bible provides preventative principles for mental-emotional well-being but hesitate to accept that the Bible contains restorative power. We maintain that God and His Word provide a completely sufficient foundation for mental- emotional health and that the Bible is the repository of the healing balm for all nonorganically based mental-emotional disorders. To support this position, much of the book is devoted to exposing the weaknesses of psychotherapy in contrast to spiritual counseling which is based on biblical principles and power. We are not opposed to, nor are we criticizing, the entire field of psychology, but rather the practice of psychotherapy based on ideologies which contradict Scripture.

We believe that all nonorganically related mental emotional disorders have a spiritual, Christ-centered solution rather than a psychological, self-centered solution. However, because psychotherapy has become such an integral part of our culture, this position may evoke an extreme reaction from many, including those Christians who through training or current professional involvement have vested interests and commitments in the field of psychotherapy. Nevertheless, this book is intended to provide a spiritual alternative in the area of mental-emotional healing and an encouragement for the restoration of the spiritual remedy for healing those people who suffer from mental-emotional disorders.

Table of Contents of the printed edition

Part One Psychotherapy: Help or Harm

  1. The Popularity of Psychotherapy
  2. Does Psychotherapy Help?
  3. Could Psychotherapy Be Harmful?
  4. The Psychotherapeutic Marketplace
  5. Christians and Psychotherapy

Part Two Mind/Body? … Body /Mind?

  1. Intricate Interaction
  2. Mind / Body
  3. Body / Mind
  4. Body / Mind: Misdiagnosis and Mistreatment
  5. Mind, Body, or the Whole Man?

Part Three Psychotherapy: Questions, Critiques, Criticisms

  1. Science or Pseudoscience?
  2. Medical Model and Mental Illness
  3. Diagnostic Confusion

Part Four Polluted Streams

  1. Four Psychotherapeutic Streams
  2. Psychoanalysis
  3. Scream Therapy
  4. Encounter
  5. Est
  6. Arica
  7. Transcendental Meditation
  8. StrangeAltars

Part Five Angels of Light

  1. Whited Sepulchers
  2. Client-Centered Therapy
  3. Reality Therapy
  4. Transactional Analysis

Part Six The Psychological Way / The Spiritual Way

  1. The Whole Man
  2. Faith, Hope, and Love
  3. Spiritual Counseling

Part Seven Broken Cisterns and Living Waters

  1. Rejection of the Living Waters
  2. Diluted, Polluted, or Pure?

Part One: Psychotherapy: Help or Harm

1. The Popularity of Psychotherapy

Psychotherapy (the psychological way) is big business in America. As a nation we spend about 17 billion dollars every year for mental health.1 While it is difficult to give an exact figure, almost ten percent, or about twenty million people, have either been in or are now in some sort of therapy. A recent report from the President’s Commission on Mental Health indicates that the psychological profession now believes that twenty-five percent of the population needs professional help.2 In fact the demand for therapy is so great that it has by far exceeded the number of available trained psychotherapists.3

The popularity of psychology and psychotherapy continues to soar. Perry London in his article “The Psychotherapy Boom” points out that psychology is the most popular major among American college students. He further reports:

No branch of psychology, however, has grown so rapidly, done so well commercially or shown so little sign of slowdown as psychotherapy. If psychologists in general have been fruitful and multiplied, psychotherapists in particular have been fecund beyond measure.4

With respect to the future he predicts, “ … the entire therapy business will continue to expand, barring economic disaster or political repression, to become a major service industry in a society dominated by service industries.”5

Modern psychotherapy is less than eighty years old, but during this period of time it has influenced and changed modern man’s way of thinking about himself and about the very meaning of life. He has been trained over these years to have great confidence in psychotherapy for the healing of mental emotional problems. Not only does he have confidence in it, he has been conditioned to believe that if he doubts, questions, or contradicts psychotherapy, there must be something wrong with him. He has been led to believe that only non-thinking, naive individuals have such thoughts and that the intelligent and informed accept psychotherapy as the healing “balm of Gilead.”

In the beginning, both the theory and the practice of psychotherapy were questioned and even ridiculed by medical doctors, ministers, and many others. But now this craze has so taken hold of veritably every walk of life that to doubt or disagree is to be narrow-minded, nonintelligent, or maybe even neurotic. After all, who are we to criticize or contradict something so seemingly useful as psychotherapy?

From the beginning of psychotherapy at the turn of the century, psychotherapeutic definitions of mental-emotional disorders have progressively expanded to include a vast array of mild maladies. Thus, the number of people considered to be in need of help has dramatically increased. Ralph Nader’s Study Group Report on the National Institute of Mental Health expresses the view that “the great majority of those individuals labeled ‘mentally ill’ are in no way sick.”6

The authors of The Madness Establishment contend, “It is clear that out of the tens of millions of individuals whom NIMH officials and others estimate need psychiatric care, only a tiny minority suffer from problems that most authorities would agree constitute ‘mental diseases.’”7

Nevertheless, psychotherapy is frantically being sought by a sensitive (and mostly not sick) society seeking a psychological solution for an internal anxiety that often has no real ex- ternal justification. Myriads of people are going to therapists for a wide variety of discomforts that merely represent one form of anxiety or another. Some people even go because they suspect that there must be more to life than what they are experiencing. Jerome Frank declares:

… too many people today have too much money and not enough to do, and they tum to psychotherapy to combat the resulting boredom. It supplies novelty, excitement and, as a means of self-improvement, a legitimate way of spending money. Today hosts of persons seek psychotherapy for dis- comforts that a less affluent society would regard as trivial.8

Psychotherapists, in turn, are eager to deal with these discom- forts. According to the Ralph Nader research group, “A distressingly large number of mental health professionals take the position that everyone who walks into their offices needs therapy, frequently long¬term therapy, which often stretches for several years to the tune of thousands of dollars.”9

Frank notes:

“Our psychotherapeutic literature has contained precious little on the redemptive power of suffering, acceptance of one’s lot in life, filial piety, adherence to tradition, self-restraint and moderation.”10

Leo Rosten believes the title of his article, that “Unhappiness Is Not a Disease.” He says:

As recently as 30 years ago, no one questioned your right to be unhappy. Happiness was considered a blessing, not a guaran- tee. You were permitted to suffer pain, or fall into moods, or seek solitude without being analyzed, interpreted and dis- cussed.11

Many people look to psychotherapy to make them happy, to escape the pain of living, and to find fulfillment and satisfaction. As long as they look to psychotherapy with hope and expectancy, the popularity of psychotherapy will continue to soar.

2. Does Psychotherapy Help?

Psychotherapy is popular and expensive, but is it generally helpful? Psychotherapists, patients, parents, pastors, and the public apparently think so. But is it really? Until about 1950, the general assumption was that psychotherapy did indeed work and was, of course, useful. The answer was demonstrated by testimonies of both psychotherapists and patients. Psychotherapists produced thousands of books, and patients testified to recovery, readjustment, and rejuvenation. Patients recovered from insecurity and insomnia, they readjusted to family situations, and they were rescued from despair and depression. The media reinforced these testimonials by romanticizing the psychotherapist and by regarding him as the “saviour” of troubled souls.12

The truth is that as long as we depend upon subjective statements of individuals rather than collected research, we can prove just about anything we want. And what was “proven” until about 1950 by virtue of personal testimonies was that psychotherapy was a gloriously successful method for treating the maladies and malaise of human maladjustment.

In the fifties, more research began to be performed and in 1952 Hans J. Eysenck, an eminent English scholar, published a monograph in which he evaluated the effectiveness of psychotherapy. Although this treatise has been considered an insult by many, it was regarded as an inspiration by others. The technique Eysenck used has become a basis for numerous re- search studies since the publication of his article.

Eysenck compared groups of patients treated by psychotherapy with persons given little or no treatment at all. He listed twenty-four different reports of the results of psycho- therapy, which included a total of 8,053 cases. Of these, 760 were treated by psychoanalysis and 7,293 by eclectic psycho- therapy, which is any combination of a variety of psychotherapeutic techniques.

Eysenck found the improvement rate to be 44 percent for those receiving psychoanalysis, 64 percent for those treated by a variety of psychotherapeutic techniques, and 72 percent for those who did not receive any specific therapy at all.13 In other words, a greater percentage of patients who did not have psychotherapy improved over those who did undergo therapy. One is not only impressed with the number of patients involved but astounded at the results!

From his research, Eysenck concluded that “roughly two thirds of a group of neurotic patients will recover or improve to a marked extent within about two years of the onset of their illness, whether they are treated by means of psychotherapy or not.”

Since his study failed to prove the advantage of psychotherapy over no treatment, he remarked, “From the point of view of the neurotic, these figures are encouraging; from the point of view of the psychotherapist, they can hardly be called very favorable to his claims.”14

We are not trying to convince the reader that psychotherapy does not work at all. We are merely showing a transition period from the use of testimonials to the use of research as a basis for determining the effectiveness of psychotherapy. Additionally, we use this one monograph as an example of the research that followed and continues today, which lays bare the possible weaknesses of the once naively glorified practice of psychotherapy.

The conclusions of Eysenck’s study stunned and embarrassed the psychotherapeutic world. The psychotherapists had been so deluded by testimonies and so confident of their techniques and apparent successes that they became infuriated with Eysenck and refused to believe the results of his re- search. Written rebuttals and reactions soon followed, but the monograph had made its mark and the door of doubt had been knocked ajar. The once glorious image of psychotherapy had been tarnished by a simple technique of comparison. The entire field had begun to be dissected by a device of research which may eventually divulge enough information to lead to its complete devaluation.

Although at that time few of the media publicized it and few people outside the field of psychology read the research, Pandora’s box had been opened. This one monograph by Eysenck began a small but definite movement toward a careful analysis of the ritual and romance of psychotherapy.

Fifteen years later in 1967, Eysenck reported:

To date, then, there is no real evidence for the effectiveness of psychotherapy-as is now admitted even by leading psycho-analysts and psychotherapists-though with a further search such evidence might be uncovered.15

Two other researchers, Truax and Carkhuff, agree:

… after a careful review of the relevant research literature, it now appears that Eysenck was essentially correct in saying that average counseling and psychotherapy as it is currently practiced does not result in average client improvement greater than that observed in clients who receive no special counselling or psychotherapeutic treatment.16

Numerous studies since Eysenck’s have used his method of comparing treated and untreated patients. In addition, various other methods and techniques have been employed to evaluate psychotherapy. One can now list a large number of studies on both sides of this issue. Some studies show that the unanalyzed, untreated, uncounselled, and untherapized patients get better at the same rate or at a greater rate than those treated, counselled, and therapized. Other studies indicate that psychotherapy does make a difference and that treated patients do have a higher recovery rate than those not treated.

In “Comparative Studies of Psychotherapies” the authors examined thirty-three well-controlled studies comparing psychotherapeutically treated with non-therapeutically treated persons. Twenty of these studies favored psychotherapy, but thirteen indicated no significant difference in improvement between the treated -and untreated groups of individuals.17

Every one of the researchers agrees that patients get well both with and without psychotherapy. One researcher even believes that “All mental disorders … are not continuous … most, if not all, eventually disappear even without therapeutic intervention.”18

The questions then remain. Do more patients get well with therapy or without any therapeutic treatment? If one’s chances of getting better favor therapy, how much greater is the chance of success? In their attempt to understand the effectiveness of psychotherapy, researchers recognize the magnitude of these questions and the difficulty of adequately determining the value and the results of various forms of psycho- therapeutic treatment.

In the book Psychotherapy for Better or Worse, the authors conclude that

“the urgent question being pressed by the public—Does psychotherapy work?—goes unanswered.”19

One of the authors, Suzanne Hadley, elsewhere declares:

… the question itself, “Does psychotherapy work?” is at best a simplistic approach which defies an answer. Clinicians have failed to agree among themselves on what it means for psychotherapy to “work”-or to fail; nor is there agreement concerning what is and is not psychotherapy.20

Such statements indicate that we have been too naive from the very beginning and need to take a more objective stance.

It is not our purpose to review a large number of studies either for or against the efficacy of psychotherapy. Rather, the important point is that, whereas at one time in the history of psychotherapy people depended upon “word of mouth” to support an assumption that psychotherapy was an enormously successful endeavor, many now recognize that it was only an assumption based upon ignorance and enthusiasm, subjective opinion and hearsay.

We are not attempting to prove that psychotherapy does or does not work. We are only stressing that the research justifies a shift in our thinking, from one of unquestioning confidence in psychotherapy to one of reasonable doubt. Anyone who still believes in the romantic idea of the marvelous healing power of psychotherapy is out of touch with the stark reality of recent research.

3 – Could Psychotherapy Be Harmful?

Related to the question of positive results of psychotherapy is the problem of possible negative effects. Some people view psychotherapy somewhat the same as they view the use of vitamin supplements: while at their best vitamins may be helpful, at their worst they are harmless. This seems to be the prevailing view of psychotherapy: it can be helpful, but at least it can’t hurt anyone. According to recent research, such a view is false.

In medical literature there is a word used for unexpected detrimental effects of taking medicine or receiving other medical treatment. This word is iatrogenic. For example, a person may come to a medical doctor with a cold, receive antibiotics, and then suffer negative reactions to the antibiotics. This negative effect is called an iatrogenic effect. It is an adverse, though the unexpected, result of treatment.

A similar effect is seen in various research studies in the field of psychotherapy. While improvement may occur under treatment, a patient may also get worse or deteriorate as a result of the therapy. Psychotherapy may be helpful to a person, but it may also be harmful. A book by Richard B. Stuart entitled Trick or Treatment, How and When Psychotherapy Fails is filled with studies and reviews that show … “how current psychotherapeutic practices often harm the patients they are supposed to help.”21

In his conclusion, Stuart says:

The extensive research reviewed in this book has shown that, compared with patients who receive no treatment or very limited treatment, those who receive both in- and out-patient treatment have a small chance of experiencing marked improvement, a very great chance of experiencing little or no change and a small chance of experiencing deterioration.22

One group of researchers surveyed 150 “expert clinicians, theoreticians, and researchers” on the negative effects of psychotherapy. They received seventy responses, which they say “represent a spectrum of contemporary thinking of some of the best minds in the field of psychotherapy.”23

The researchers conclude:

It is clear that negative effects of psychotherapy are overwhelmingly regarded by experts in the field as a significant problem requiring the attention and concern of practitioners and researchers alike.24

We are not attempting to dramatize the iatrogenic effects of psychotherapy by quoting the various percentage figures from the numerous studies. They range from insignificantly small to astronomically large.25 The average figure in the literature appears to be approximately ten percent, but even that has been questioned. Important here is the idea that most people never suspected such an effect from psychotherapy until researchers brought the possibility to our attention. After all, how could talking and listening hurt anyone?

Although there is disagreement as to the amount of harm that may occur in psychotherapy, there is no question that deterioration can and does occur. We do not fully understand why and how, but we know that negative effects do result from therapy. Because of this possibility, someone once suggested that every therapist should be required to have a sign over his door that reads: “Psychotherapy may be harmful to your mental health.”

4 – The Psychotherapeutic Marketplace

In the psychotherapeutic marketplace, there are about 200 different therapeutic approaches and over 10,000 specific techniques available to the consumer.26 Morris Parloff reports:

New schools emerge constantly, heralded by claims that they provide better treatment, amelioration, or management of the problems and neuroses of the day. No school has ever withdrawn from the field for failure to live up to its claims, and as a consequence all continue to co-exist.27

All continue to exist and all claim success in spite of the fact that the various techniques, as well as the theories on which they rest, often contradict each other. For instance, one therapeutic technique may encourage freedom from responsibility while another may place a high value on personal responsibility. One is now led to the conclusion that any kind of therapy may work, no matter how silly or satanic it may be. However, as we have seen, people also improve without any therapy at all.

The number of therapies is proliferating greatly, so much so that it would be difficult to imagine a form of psychotherapy that has not already been conceived and practiced. Such forms of psychotherapy range all the way from very simple ones which may include lying to the patient by telling him that he is getting better (even when the therapist knows he is not getting better) to physically active ones which require the patient to vomit whether he wants to or not.

We have facetiously suggested that we could contrive a theory and give it either a simple title, such as “Theory X,” or some esoteric title that no one understands, such as “Osmotic Therapy.” To make it saleable, we could select several available concepts from any psychology text. Then to make it particularly appealing, we could add some trinitarian structure similar to Freud’s id, ego, and superego; or Harris’ Parent, Adult, and Child; or Sullivan’s good-me, bad-me, and not- me; or Glasser’s reality, responsibility, and right-and-wrong.

Next, we would need to write a simple book about it that could be easily understood by the general public, set up an institute (preferably in Los Angeles or New York) and hire a staff. Then, after the initial success, we would contact the media and tell the world about our unrivalled triumphs, ignore or conceal our failures, and promise unsurpassed miracles of happiness, adjustment, solutions to personal problems, and even physical healing. Finally, we would have to make room for the lonely, bored, frustrated, and anxiety- ridden masses who would flock to our door.

We are not accusing all psychotherapists of being dishonest or merely fabricating therapies out of whole cloth. We are only pointing out how gullible and desperate people are. They have been so indoctrinated about the need to flock to some psychological healer for relief from anxiety and guilt that they rush in without any understanding of the limitations or potential harm.

Many calls psychotherapy a cure; others consider it a curse. At its worst it is considered a distortion and a deceit based solely upon the testimonies and hopes of therapists and their clients. At its best it is claimed to be a universal balm for all mankind. However, because the results of psychotherapy are both questionable and unpredictable, the most objective view might be this: psychotherapy helps some people at the risk of harming others.

Considering the evidence of the research studies, which indicate the questionability of success and the possibility of failure and negative effects, it is amazing that the majority of society places such enormous confidence in a system supported by a sparsity of proof and pays such high prices in hopes of the promised land. We must all accept some of the blame for this massive deception. The media has uncritically presented psychotherapy through rose-colored glasses and we have accepted it as the “holy grail of health.”

While many are well-meaning, the psychotherapists are the ones who must accept the greatest blame and responsibility. How could they have so glibly pandered their wares in the human marketplace with so much zeal and confidence, without critically examining the results and cautioning the consumer of the danger of deterioration as well as the suspicions of success? The consumer needs to be warned of the potential danger and of the limited possibility of cure.

Since the rise of psychotherapy, we have never before had such harsh criticisms of it, nor such suspicions of its supposed success, nor alarms at the degree of its dangers. Thomas Szasz in his recent book The Myth of Psychotherapy declares:

My point is rather that many, perhaps most, so-called psychotherapeutic procedures are harmful for the so-called patients … and that all such interventions and proposals should therefore be regarded as evil until they are proven otherwise.28

Furthermore, Michael Scriven, a member of the American Psychological Association Board of Social and Ethical Responsibility, questions “the moral justification for dispensing psychotherapy, given the state of outcome studies which would lead the FDA to ban its sale if it were a drug.”29

5 – Christians and Psychotherapy

In view of all this contradictory evidence, why do people, and especially Christians, exhibit such confidence in psycho-therapy? Why is it that when Christians experience problems in their lives they tum to this craze? Why do Christian schools and colleges offer these theories as facts? Why do priests and ministers so readily refer their people with problems to licensed professional psychotherapists?

We would like to suggest that the Christians were probably naturally suspicious of it at the beginning. However, now that they have uncritically accepted it, they seem reluctant to assume even a reasonably skeptical view. Could it be that, in an attempt to overcome their former image of narrow-mindedness, they have become naive? Or is it because they fear to challenge a system which they do not fully understand? Or is it because principles of psychotherapy and psychology have sometimes been so carefully interwoven with biblical principles that the Christian cannot separate the two? Maybe the sheer volume of people with problems has driven the ministers and all of us to refer problem-laden people away.

However, the main reason why Christians have placed such inordinate confidence in psychotherapy may be that they have lost their confidence in spiritual solutions for mental-emotional disorders. In a book entitled The Crisis in Psychiatry and Religion, O. Hobart Mowrer asks a penetrating question:

“Has evangelical religion sold its birthright for a mess of psychological pottage?”30

t’s time for Christians to look objectively and prayerfully at the birthright and the mess of pottage.

Part Two: Mind/Body? … Body/Mind?

6. Intricate Interaction

The complexity of the human mind displays our Creator’s remarkable ability not only to create one basic design, but also to cause each person to be particularly unique. Because of the complexity of God’s design and the vast variety of individual differences, human knowledge of the mind and emotions is limited at best. As the research noted in the previous chapters indicates, there are more questions now than ever before about the effectiveness of psychotherapy, and there is considerable concern about its potential harm.

Besides the studies attempting to determine the results of psychotherapeutic treatment, researchers have also been investigating possible reasons for mental-emotional disorders. Two general groups of causes are the psychological and the biological, the first having to do with the mind and the second with the body. Furthermore, these are not mutually exclusive because of the intricate interaction between the physical and the mental-emotional aspects of a person.

To demonstrate the intimate relationship of the mind and body, we will first consider how the mind affects the body. Next, we will look at how the body affects the mind and examine some of the research findings on physical causes of mental-emotional disorders. Finally, we will discuss the inherent problems in misdiagnosis and mistreatment, which result from inadvisedly assuming psychological causes, rather than investigating the possibility of physical reasons for behavioral malfunctions.

7 – Mind / Body

The complication of the close relationship between the mind and the body is demonstrated in the amazing placebo effect. In order to understand this surprising effect, imagine a person coming to a medical doctor with such symptoms as headaches and abdominal pains. After thoroughly examining the patient and finding nothing physically wrong, and after interviewing the patient and deciding that the symptoms may be a result of worry and stress, the doctor prescribes a dummy drug or placebo. The imitation drug is very often a milk-sugar tablet made to look like the real thing. The medicinal looking pill which has no curative power in itself may have a remarkable effect on the patient. Often the headaches cease and the abdominal pains disappear. This extraordinary reaction, called the placebo effect, is well known by doctors and is referred to in numerous medical studies. Frederick Evans says:

The sensitive physician who is skillfully practicing the art of medicine will maximize the placebo effect, and thus help his patient at the minimum possible risk. Drugs such as morphine may be addicting. Sugar pills are not.1

Placebos have been shown to work for both physical and mental problems. Evans says with respect to physical problems, “Thus, a placebo cuts intense pain in half for about one suffering patient in three.”

He also says that one-third of the patients “will have their pain reduced equally well by both morphine and a placebo.”2

Additionally, patients suffering from mental disorders, such as depression, have shown improvement through the use of placebos. Some studies indicate that mildly depressed patients have shown the same improvement with placebos as with regular drugs.3

Although placebos have demonstrated their suggestive power in relieving symptoms in both emotional and physical disorders, they have not had the same effect in extreme mental-emotional disorders. According to the research, placebos are of no significant value in extreme cases.4 This should not surprise us as those who have extreme disorders do not have the presence of mind to accept the power of suggestion that accompanies the fake pill and those who are chronically anxious may not be open to the suggestion of hope. After all, the placebo effect is not the power of a milk-sugar pill; it is the power of suggestion, accompanied by faith in the system or in the doctor administering the fake medicine.

Besides an element as simple as the placebo and its effect on both the body and the mind, there are a number of other mental- emotional factors which influence the condition of the body. One example of the strong influence of a person’s emotions in the healing process of the body is that of laughter. Norman Cousins’ own miraculous recovery from a serious disease of the connective tissue involved the use of humor and laughter.

He found that “ten minutes of genuine belly laughter had an anesthetic effect and would give me at least two hours of pain-free sleep.”

Later he said, “I was greatly elated by the discovery that there is a physiologic basis for the ancient theory that laughter is good medicine.”5

The relationship between body and mind and particularly the possible influence of the mental-emotional state on disease is being studied by a number of people. Medical doctors Meyer Friedman and Ray H. Rosenman in their book Type A Behavior and Your Heart relate personality and heart disease. They compare Type A people, who are competitive, aggressive, and hard-driving individuals, with Type B people, who are easy going. They found Type A people more prone to heart attack than Type B individuals. They assert, “We believe that the major cause of coronary artery and heart disease is a complex of emotional reactions, which we have designated Type A Behavior Pattern.”6

They also investigated the relationship between cholesterol and behavior and conclude that “there is no question about the fact that the serum cholesterol level may vary directly with the intensity of the Type A Behavior Pattern.”7 Because of their observation concerning the relationship of the mental attitude and emotional pattern with the health of the heart, they proposed guidelines and suggestions for changing behavior to reduce the risk of heart disease.

Stress is definitely a factor which can affect the physical well-being of a person. There is a strong link between stress and illness. While it is not always apparent how it happens, studies clearly indicate that stress often leads to illness. It is even possible to predict illness based on the amount of stress in a person’s life.8 Although some stress is normal and natural, too much stress can cause havoc with the body.

Kenneth Pelletier in an article entitled “Mind as Healer, Mind as Slayer” reports, “Medical and psychological problems caused by stress have become the number-one health problem in the last decade. One standard medical text estimates that 50 to 80 percent of all diseases have their origins in stress.”9

In describing how stress can have such a powerful effect on the individual, Pelletier explains, “Stress can alter a person’s brain-wave activity, endocrine and immunological balance, blood supply and pressure, respiration rate and pattern, and digestive processes.”10

In fact, James Hassett reports that about one-third of the adults in this country has high blood pressure and that “More than 90 percent of these cases are diagnosed as ‘essential hypertension’—a euphemism that means nobody really knows what is causing it.”11

Norman Cousins discusses the relationship between the mind and body in an article entitled “The Mysterious Placebo: How Mind Helps Medicine Work.” He believes that the placebo effect proves that the mind and body are inseparable. He says:

Attempts to treat most mental diseases as though they were completely free of physical causes and attempts to treat most bodily diseases as though the mind were in no way involved must be considered archaic in the light of new evidence about the way the human body functions.12

Mental-emotional factors can both aggravate and improve physical health. There is much support for both psychosomatic illness and psychosomatic health.

The interaction between the mind and the body raises a question of the “chicken and egg” variety. Which came first, the physical disease or the mental-emotional condition? Which is the cause and which is the effect? Did the mind cause the body problem or is it the other way around? We need to be careful of the two extremes here. The one extreme is that all biological problems are due to psychological conditions and the other is that all mental problems are due to biological conditions.

8 – Body / Mind

There is a delicate balance between the mental-emotional and the biological factors contributing to the condition of the total person. While less severe emotional disorders may be brought about by environmental and relationship factors, there is a strong indication that extreme mental-emotional problems are biological in origin.

As we look at such factors as heredity, physical disease, brain damage, brain disease, and biochemical theories, we will discover that certain mental-emotional disorders do have biological origins. As we examine some of these biologically caused disorders, we must question the value of psychotherapy as a means of cure. Furthermore, if some mental-emotional disorders are biologically caused, the question arises as to which ones and how many originate from biological factors.

These queries are important to consider because most people are not aware of recent research in this area and are still influenced by psychotherapeutic propaganda. They believe in the psychological origin of all mental-emotional disorders which have no obvious organic base, because they have been exposed to the apparent success of psychotherapy as portrayed in the media rather than the failures of psychotherapy as published in journals and books.

The romantic image of psychotherapy is a distortion frequently based upon fiction rather than fact. People would often rather believe an easily digested fabrication than a less palatable truth. The general public rarely reads the research and the media rarely reveals it. Therefore the romantic image of psychotherapy is out of phase with the results of research.

To examine what research does say about the possible biological causes of mental-emotional disorders, we need to consider the two main classes of disorders. The first is neurosis, which is now more commonly labeled anxiety. The second is psychosis, which is a label for several extreme mental emotional disorders.

Here we will mainly examine the psychotic reactions, because these are the ones that help us focus on the biological versus the psychological causes and treatments. Also, the psychotic cases, because of their extremity, are far more easily identifiable than the neurotic.

Genetics

Genetics has been used to investigate the possible biological basis of some mental-emotional disorders. A number of studies have observed the relationship between schizophrenia and heredity. Schizophrenia, one of several psychotic disorders, is the most common diagnosis of hospitalized mental patients. If we can demonstrate that schizophrenia can be inherited, then we have established a genetic or biological cause for this psychotic disorder.

Numerous studies have been done on schizophrenic parents and their offspring. The various studies indicate that schizophrenia tends to be passed from parents to their children. In cases in which the children were raised in the same home as their schizophrenic parents, environmental factors could have contributed to the condition of the children, as well as the genetic factors. After all, parents do exert a psychological influence on their children, and children tend to model themselves after their parents.

However, further studies were made of children with schizophrenic parents in which the children had been placed in foster homes, either at birth or shortly thereafter. In such cases, researchers have the opportunity to see the effects of heredity outside the influence of an environment of schizophrenia. These studies even more dramatically emphasize the significance of heredity.

Barbara Fish in an editorial in the American Journal of Psychiatry remarked, “We are only beginning to comprehend how widespread the genetic influence of schizophrenia may be.”13

Seymour S. Kety and his colleagues report, “The findings provide support for a theory of genetic transmission of vulnerability to schizophrenia, but they also imply the requirement of non genetic, environmental factors for the development of clinical schizophrenic illness.”14

In order to zero in on this heredity versus environment dilemma, research was conducted on identical and fraternal twins who were placed in foster homes. Generally speaking, identical twins are biologically the same while fraternal twins are like any other brothers and sisters in a family. Because of the biological similarity of identical twins, they should both inherit mental illness more often than both fraternal twins would. And, in fact, the research shows that schizophrenia is found significantly more often in both identical twins than in both fraternal twins. Incidence of fraternal twins inheriting schizophrenia is the same as that of sisters and brothers in the same family.

The environmental factors were removed when the identical twins were separated not only from their biological parents, but also from each other. In such cases the incidences of identical twins both inheriting schizophrenia were still higher than those of fraternal twins both having the same disorder.15 Thus, the results generally indicate that whether ordinary children or identical twins remain in the same family as their schizophrenic parents or are placed in foster homes, heredity is a significant factor in their future mental-emotional life.

In a volume which reports on the studies of twins and genetic factors contributing to schizophrenia, the authors state that for a person to have true schizophrenia he must be genetically susceptible before environmental factors can seemingly bring on the disorder.16 Another researcher, Leonard Heston, concludes from his extensive research in this area, “The importance of genetic factors in the development of schizophrenia has by now been established beyond reasonable dispute.”17

Besides heredity being a causal factor in schizophrenia, research indicates that it is also an influencing factor in the manic-depressive and the psychotic depressive disorders. These disorders have been found to run in families, even when the children of disturbed parents have been adopted at birth.18 Evidence also supports a genetic influence on some forms of neurosis, such as anxiety neurosis. After reviewing a wide range of research in this area, Gary Miner concluded that there are probably many genetic variations which may contribute to a biological predisposition to neurosis.19

How many other forms of mental-emotional disorders have some degree of origin in the genetic makeup of individuals is still unknown. However, the very fact of genetic factors pre-disposing persons to mental disorders indicates biological causation as a strong ingredient in the complex set of circumstances contributing to such disorders. It may be that just as some people are born with a tendency towards heart disease, cancer, diabetes, hypoglycemia, and so on, one might inherit physical impairment which may lead to mental-emotional disorders.

Other Biological Theories

Another area of investigation that has been helpful in understanding whether some mental-emotional disorders are biologically or psychologically caused is the study of the impact of bodily diseases on the mental life. All sorts of physical diseases can bring on mental-emotional problems. These diseases produce symptoms which would ordinarily be considered psychological rather than physical in origin.

Related to this idea is a theory that refers to brain damage which may occur during the prenatal period or during the birth process. The proponents of this theory suggest that a gradient of injury may occur, which at its worst would cause death at birth or shortly thereafter, but which would otherwise predispose a person to a variety of other possible malfunctions of the brain, including cerebral palsy, epilepsy, and mental-emotional disorders.20

Recent theories tend to indicate a biochemical basis for some mental-emotional disorders. According to the article “It’s Not AH in Your Head” by Seymour Kety, biochemical theories are not new. He said that the biochemical approach to mental disorders can be traced to a physician-biochemist nearly 100 years ago by the name of Thudichum, who hypothesized that toxic substances fermenting in the body brought on many forms of insanity. Such theories which existed at that time were overlooked in favor of psychoanalysis and other forms of psychotherapy.21

The use of recently discovered drugs to reduce symptoms of mental disorders inspired a renewed interest in the biochemical origins of mental-emotional problems. Kety observes, “ … over the past two decades substantial indications have revealed that these serious mental illnesses have biochemical underpinnings.”22

The effectiveness of drugs in alleviating some of the symptoms of schizophrenia, such as hearing voices and not being able to distinguish fact from fantasy, has been demonstrated both in and out of mental hospitals. Philip May, in his book Treatment of Schizophrenia, compared methods of treating schizophrenic patients and found that the use of drugs, primarily phenothiazines, was more effective in ameliorating the symptoms than psychotherapy, electric shock, non¬treatment, or even the combination of psychotherapy and drugs.23 Interestingly enough, May found that “psychotherapy alone appeared to have little effect or even a slightly adverse one” and that psychotherapy had little advantage over no treatment at all.24

Depression and manic-depressive psychosis also seem to respond positively to the use of drugs. Lithium is used as a form of maintenance treatment for a person suffering from manic- depressive psychosis. Although lithium does not cure the malady, it seems to stabilize the mind and reduce the symptoms as long as the patient continues the drug. The use of lithium for manic-depressives has been compared to the use of insulin by diabetics. Thus, the apparent usefulness of drugs suggests a biochemical problem in those suffering from manic-depressive psychosis, as well as in those suffering from schizophrenia.

While we have mentioned the use of drugs to suggest a biological basis for certain mental-emotional disorders, we are definitely not recommending drugs as a means of relieving or controlling behavior, because of the possibility of future damage. In fact, there seems to be an extreme over-ingestion of drugs by persons with psychiatric maladjustments.

Quite often these persons are taking what Frank Ayd, Jr., calls a “pharmacologic stew,” which consists of “one or more neuroleptics, an antidepressant, an antiparkinsonian agent, one or more minor tranquilizers, a hypnotic, and possibly a psychostimulant.”25

Besides this, many people self-medicate with over-the-counter remedies, some of which counter side effects of the prescribed drugs. Additionally, an unknown number regularly indulge in alcohol. Another warning comes from Thomas Szasz:

“You will see the day when the injuries caused by thorazine and lithium will be one of the major public health problems in this country.”26

The only purpose in discussing the current use of drug therapy is to give some support to the biological rather than the psychological emphasis in determining possible causes of mental disorders, since popular opinion has been biased in favor of psychological, sociological, and environmental causes. Further evidence to support the biochemical as well as biological theories regarding the cause of mental-emotional disorders has been set forth by Elliot Valenstein in an article titled “Science-Fiction Fantasy and the Brain.” He reports that more is being learned about the biochemistry of brain circuits through a technique of brain-staining. Swedish researchers have identified a path of dopamine, which is a chemical substance which transmits impulses from one nerve to another.27 The dopamine system helps regulate emotional arousal, and it appears that schizophrenics have an abnormally large number of dopamine receptors. Valenstein concludes:

All of this evidence (and there is much more) suggests that there are dopamine circuits that play a crucial role in normal and abnormal behavior by adjusting the responsiveness of sensory- motor systems.28

Allergist Ben Feingold, in his book Why Your Child Is Hyperactive, proposes another biochemical explanation for abnormal behavior. He believes that salicylates, salicylate-related substances, and common food additives, such as artificial flavors and colors, can lead to behavioral changes.29 K. E. Moyer reports that aggression can be an allergic response to pollens, drugs, or foods. Such allergens affect the nervous system and may bring on mild symptoms, such as irritability, to severe symptoms, such as psychotic aggressive reaction.30

There is a variety of other biological theories as to the possible cause of certain mental-emotional disorders. Some have suggested poor nutrition. Observations of the diets of schizophrenic patients have shown a high incidence of refined sugar, refined flour, and caffeinated beverages.31 Besides nutrition, others have suggested that the cause could be inherited enzyme deficiencies. E. Fuller Torrey proposes environmental toxins, heavy metals, and certain viruses with long latency periods as possible causal factors in schizophrenia.32 We have obviously not reached any definite conclusions regarding the real cause of mental disorders. However, it may be that there are multiple biological factors, each contributing to a form of emotional disorder.

A fairly extreme biological position regarding schizophrenia is taken by a number of researchers, including Torrey, who is a psychiatrist doing research on immunological abnormalities in schizophrenics. After mentioning several myths of schizophrenia in his article “Schizophrenia: Sense and Nonsense,” he declares, “For schizophrenia is most certainly a brain disease—the evidence has become overwhelming on that point.” By brain disease he means organic brain disease. He goes on to say, “The part of the brain that is diseased appears to be the limbic system and/or the upper portion of the brain stem.”33

Techniques of psychotherapy have been so highly esteemed because of the claims of psychotherapists and their clients’ subjective testimonials that they continue to be perpetrated as the primary cure for mental-emotional disorders. Meltzoff and Kornreich declare:

The therapeutic literature abounds in testimonials illustrated by carefully selected, wondrous case reports that boggle the eye and captivate the imagination.34

In spite of the research, there continues to be a simplistic and dishonest representation of psychotherapy. Psychotherapists generally ignore the body/mind relationship and, according to Torrey, “still treat schizophrenia with psychotherapy and psychoanalysis, although those treatments have been largely discredited in the rest of the world.”35 Torrey contends that “there is not one shred of scientific evidence that psychological experiences (early childhood or otherwise) cause true schizophrenia, or that any true schizophrenic has ever been talked out of the disease.”36

While a variety of studies have been done on the relationship between the biological and mental-emotional disorders with varying results, there appears to be more support now than ever before for the biological theories. We know that there are biological causes of some mental-emotional disorders, but we do not know if they are the only causes, the primary causes, or several of many contributing factors. Research indicates that biological factors are involved: the amount of involvement is yet to be determined.

This kind of research should at least lead us to question the generally accepted image of the psychological origin of mental- emotional disorders, even when no apparent organic cause is evident.

9 – Body / Mind: Misdiagnosis and Mistreatment

The intimate relationship between the body and the mind has led to misunderstanding and misdiagnosis during the entire history of psychotherapy. The problem of biological disorders that were thought to be psychological problems and treated as such is a grim skeleton in the therapeutic closet. Most psychotherapists would like to ignore or forget about this history of looking at and treating psychological symptoms which were really the result of physical diseases.

At one time in this history there were physical diseases which were considered to be mental disorders because of the accompanying mental symptoms. Two examples are general paresis, caused by the spirochete of syphilis invading the brain, and pellagrous psychosis, caused by a dietary deficiency of nicotinic acid. In both cases numerous people who have suffered from these diseases were labeled schizophrenic and treated accordingly. The following account is just one of many case histories involving misdiagnosis.

A twenty-two-year-old woman exhibited certain symptoms similar to those of schizophrenia. Rather than suggesting a comprehensive physical, the psychiatrist to whom she was referred diagnosed her condition as schizophrenic and treated her accordingly. However, it was later discovered that her depression and hallucinations were due to pellagrous psychosis, which had been brought on by a crash diet and near starvation conditions.37

Sending a person to a mental institution instead of treating the physical problem not only prevents possible cure, but also adds even more horror to the agony of the disease itself. Can you imagine the number of people who have suffered from such physical diseases and were treated as insane because of ignorance of the real problem? Even Parkinson’s disease was once considered a mental disorder and treated by means of psychotherapy.

This raises the whole problem of misdiagnosis and the tendency to refer people to psychotherapists. There have been and still are great numbers of individuals erroneously referred to psychotherapy who are really suffering from physical disorders. A number of people, whose neurotic and psychotic behavior has been caused by low blood sugar, have been treated by psychotherapy because the disorder was not recognized as hypoglycemia. One twenty-six-year- old woman suffered from symptoms of depression and anxiety. For an entire year before a doctor properly diagnosed her condition as hypoglycemia, she had been taking tranquilizers and seeing a psychotherapist on a regular basis. Furthermore, she had been hospitalized twice because of persistent suicidal thoughts.38

Allen Bergin in an article “Psychotherapy Can Be Dangerous” mentions a female patient who had several physical problems and was being treated by a psychotherapist. He reports, “Although he had an M.D., he never suggested a physical examination. A subsequent medical exam revealed she was suffering from anemia and low metabolism.”39

Another example of misdiagnosis, mistreatment, and the accompanying nightmare is found in neurosurgeon I. S. Cooper’s book The Victim Is Always the Same One of the most pathetic parts of the book has to do with two little girls who had the rare disease dystonia, which is a neurological disease involving involuntary muscular movements mainly of the arms and legs. Before it was finally discovered that they were actually suffering from dystonia, the girls and their parents went through almost endless psychotherapeutic terror, all in the name of diagnosis, treatment, and help.

All the doctors and social workers involved thought only of psychological factors as they observed the overt symptoms, which consisted of strange movements while walking and odd, disconnected arm movements. These symptoms were regarded by the professionals as bizarre behavior, which they felt indicated that the girls were emotionally disturbed and were symbolically acting out inner struggle and anxiety. Through the various interviews, the parents were regarded as neurotic, distressed, and anxious. No one evidently stopped to consider that these parents were naturally concerned about their children and the diagnoses which they were hearing.

Both parents and girls underwent weeks and months of individual psychotherapy and group therapy, and one of the girls was even admitted to a psychiatric hospital. The more the symptoms persisted, the more the professionals told the parents that they were not cooperating and that there was resistance to therapy. One child went through the agony of being interviewed in front of television cameras and in front of other doctors and, worst of all, she was not allowed to see her parents, who, it was thought, might ruin the therapy with their own presence.

At last, quite by accident, one of the neurologists in the hospital happened to notice the child in passing and identified what she had—dystonia. Throughout this entire period of time, Cooper reports, the psychiatrists, psychologists, social workers, and group therapists demonstrated an astonishing amount of self-confidence in what they were doing. One might wonder about how much psychological damage they bestowed in the name of therapy.

Although this seems to be an isolated story, it is not at all unusual. In an article entitled “Dystonia: A Disorder Often Misdiagnosed as a Conversion Reaction,” neurologists Ronald P. Lesser and Stanley Fahn state that from the records of 84 patients who actually had dystonia 37 had been originally diagnosed as mentally ill. They report, “These patients had received without benefit a variety of psychiatric therapies, including psychoanalysis for up to 2 years, psychoanalytic psychotherapy, behavioral therapy, hypnosis, and pharmacotherapy. ”41

The preceding cases are only examples of what can happen in this whole gray area of body/mind. Many persons have been given psychotherapeutic treatment without success and were even hospitalized because they were suffering from some physical disease or from inherited disorders like dystonia. The tragedy of it all continues even today.

10 – Mind, Body, or the Whole Man?

The brain is obviously central to the mind-body relationship because it controls every organ system in the body. In addition, the brain also responds to every organ system within the body. This interaction of body to mind and mind to body is a complex process, and the enigma of it prevents us from knowing much truth about the underlying causes of human behavior. Our knowledge is limited because the secrets of human behavior are locked up in the mind- body relationship and particularly in the brain. Michael Chase, in an article entitled “The Matriculating Brain,” wrote, “The human brain, for all our intimacy with it, has surrendered less to scientific research than have the distant moon, stars and ocean floor, or such intimate processes as genetic coding, immune reactions or muscle contraction.”42

There has been an unfortunate division of mind and body. What generally happens is that the medical doctor’s main interest is with the body and the psychotherapist’s with the mind. The separation of mind from body is a naive way of dealing with the total person. In fact, the total person also includes the spirit. The body, mind and the spirit must be considered in any problem which a person is experiencing. Man is a whole being, made up of a complex combination of body, mind, and spirit. Any system which regards one, such as the body or the mind, without considering all three, and particularly the spiritual part of man, falls short of truly ministering to the whole person.

Part Three: Psychotherapy: Questions, Critiques, Criticisms

11 – Science or Pseudoscience?

Psychotherapists claim to provide advantageous behavioral patterns for daily living, new awareness of the possibilities for selfhood, and adjustment to life and circumstances. They attempt to deal with such internal phenomena as thoughts, fears, and anxiety and with such outward behavior as social interaction, withdrawal, and aggression. In attempting to assess behavior and bring about changes, psychotherapy is swathed in subjectivity. Yet, its proponents call it scientific and dress it in medical terminology. Then, staged as a science and costumed in the garb of medicine, psychotherapy unabashedly performs according to personal interpretation, influenced by the many, often conflicting theoretical systems. Is psychotherapy science or superstition?

Is it objective or subjective? Is it fact or fabrication? Such questions are important because we have learned to trust almost anything labeled science. Our society has a penchant for science, for it has lifted us out of the ordinary and taken us to the moon and even helped us explore the distant planets. We have been impressed, surprised, and even awed in the twentieth century by the wonders of science. Science and its accompanying technology have propelled us towards a more comfortable way of life, although not necessarily towards a peaceful state of mind.

Science has made us feel knowledgeable, for it has enabled us to discover and describe many of the natural, physical laws of the universe. Likewise, we are anxious to have similar laws to describe the mental-emotional-behavioral makeup of man. Therefore, because psychotherapy has identified itself with the science of medicine and has been labeled a behavioral science, we consider it scientific in describing, analyzing, and treating the human condition.

If, indeed, psychology and psychotherapy are scientific, they will command our respect and attention. However, if they are not, we have reason to question and to doubt their bold assertions and methods. We tend to equate the word scientific with such concepts as truthfulness, accuracy, and reliability. Therefore, although many disciplines outside the realm of science may fascinate and attract us, they do not command our corporate confidence the way science does.

Since psychotherapy is based on the principles of psychology, it would be reasonable to ask if psychology itself can be considered a science. In attempting to evaluate the status of psychology, the American Psychological Association appointed Sigmund Koch to plan and direct a study which was subsidized by the National Science Foundation. This study involved eighty eminent scholars in assessing the facts, theories, and methods of psychology. The results of this extensive endeavor were then published in a seven volume series entitled Psychology: A Study of a Science.1

After examining the results, Koch concludes, “I think it by this time utterly and finally clear that psychology cannot be a coherent science.”2 (Italics his.) He further declares that such activities as perception, motivation, social psychology, psychopathology, and creativity cannot properly be labeled “science.”3 He suggests, “As the beginning of a therapeutic humility, we might re-christen psychology and speak instead of the psychological studies.”4 (Italics his.)

Sigmund Koch describes the delusion from which we have been suffering in thinking about psychology as a science.

The hope of a psychological science became indistinguishable from the fact of psychological science. The entire subsequent history of psychology can be seen as a ritualistic endeavor to emulate the forms of science in order to sustain the delusion that it already is a science.5 (Italics his.)

If psychology “cannot be a coherent science,” neither can psychotherapy, which rests upon psychological foundations. One reason why psychotherapy cannot legitimately be called a coherent science is because it treats human beings which are not only unique but possess a free will. Furthermore, the therapist and patient are each individually unique and their interaction lends an additional dimension of variability. When one adds time and changing circumstances, it is no wonder that the therapeutic relationship escapes the rigors of science.

In commenting on the uniqueness of humanity, Gordon Allport says that “it is a universally true statement, and therefore a law, that the personal patterns of individuality are unique.”6 In considering the dilemma between science and personal individuality, he states:

The individual, whatever else he may be, is an internally consistent and unique organization of bodily and mental processes. But since he is unique, science finds him an embarrassment. Science, it is said, deals only with broad, preferably universal, laws … Individuality cannot be studied by science, but only by history, art, or biography.7

We might further add, the individual not only escapes the formulas of science but even defies the descriptions of literature. However, if one must choose between the two, it seems that literature has more ably revealed man. It is language, not formulas, that best describes man. Language and literature, not personality theories and psychotherapy, can best portray man and provide a glimpse into the depths of his soul.

Prediction

One of the main failures of psychotherapy as a science is in the area of prediction. In physics and chemistry we can predict what will happen under given circumstances. We can even talk about the probability of certain events occurring. However, in psychotherapy the system breaks down at the level of prediction. We do not know why some people get better and some worse; we cannot even predict which ones will get better and which ones will deteriorate.

Much research on clinical judgment and decision-making reveals that the experts lack substantially in the ability to predict. Einhorn and Hogarth state that “it is apparent that neither the extent of professional training and experience nor the amount of information available to clinicians necessarily increases predictive accuracy.”8 The shocking thing about all this, the researchers point out, is that in spite of the great fallibility in professional judgment people seem to have unshakable confidence in it.

To circumvent this problem of prediction, some have called psychotherapy a post-dictive science rather than a pre-dictive science. One psychologist admits, “Since the days of Freud, we have had to rely on post-dictive theories—that is, we have used our theoretical systems to explain or rationalize what has gone on before.”9 Thus, psychotherapists cannot predict the future mental-emotional health of their clients with any confidence. They can merely look into a person’s past and guess how he got that way. Psychotherapy should not even be labeled post-dictive because the explanation of behavior and its relationship to the past is subjective and interpretive rather than objective and reliable.

Does Research Make Psychotherapy a Science?

A further confusion about psychotherapy and science has to do with the use of scientific research methods to investigate the success or failure of a given theory or treatment procedure. Some people assume that psychotherapy is a science because of the research conducted in the field. While it is true that re- search employs scientific methods, it does not follow that whatever is being investigated is scientific. Many nonscientific and even questionable practices, such as E.S.P., biorhythms, fingertip reading, and psychic phenomena a la Uri Geller, are being investigated by scientific research procedures. The scientific method has been used to investigate everything from art to Zen and from prayer to politics. We certainly would not call all of these “science.”

Theory and Fact

Bertrand Russell once said, “Science, ever since the time of the Arabs, has had two functions: (1) to enable us to know things, and (2) to enable us to do things.”10

Can psychotherapy qualify as a science in terms of what it does? Does psychotherapy enable us to know and to do? If we translate “knowing” into facts and “doing” into treatment, we can determine the scientific status of psychotherapy. The effectiveness of psychotherapeutic treatment was already discussed inPart One. Whether it works, how well it works, and how much it harms are open to question. Now let us look at the facts and theories of psychotherapy.

One major distinction between psychotherapy and science is the development and support of their respective theories. Scientific theories arrange observable, objective, verifiable facts into causal relationships.11 Psychotherapeutic theories and personality theories, on the other hand, organize and suggest causal relationships of subjective ideas, insights, and intuition.

This question of scientific and pseudoscientific theories intrigued Karl Popper, who is considered one of the most influential thinkers of our day. As he investigated the differences between physical theories, such as Newton’s theory of gravity and Einstein’s theory of relativity, and theories about the behavior of men, he began to feel that Freud’s theory of psycho-analysis and Adler’s theory of individual psychology could not truly be considered scientific.12

Although such theories seem to be able to explain or interpret behavior, they rely on subjective interpretations. Even the claims of clinical observation cannot be considered objective or scientific since they are merely interpretations based on the theories familiar to the observer.13 These theories depend upon confirmation rather than testability. If one is looking for verifications or confirmations, he’ll find them with either theory. But, if he is trying to test a theory he will try to disprove it.

Popper says, “Every genuine test of a theory is an attempt to falsify it, or to refute it.”14 (Italics his.) For instance, if a person is test driving a newly designed car, he will not just drive it on a smooth road to verify that it works. He will also drive it under adverse conditions and test it to see what does not work. He will actually try to discover what, if anything, is wrong with it rather than just what is right. Popper declares, “Confirming evidence should not count except when it is the result of a genuine test of the theory.”15 (Italics his.)

Furthermore, Popper believes that the theories formulated by Freud and Adler, “though posing as sciences, had in fact more in common with primitive myths than with science; that they resembled astrology rather than astronomy.”16

He also says, “These theories describe some facts, but in the manner of myths. They contain most interesting psychological suggestions, but not in a testable form.”17

Jerome Frank also refers to psychotherapies as psychotherapeutic myths because “they are not subject to disproof.”18

E. Fuller Torrey in his book The Mind Game seems to concur by saying, “The techniques used by Western psychiatrists are, with few exceptions, on exactly the same scientific plane as the techniques used by witch doctors.”19

The idea that psychotherapists know a lot about human behavior is also a myth. To be perfectly honest, they know very little and have proven even less. Robert Rosenthal says, “But for all the centuries of effort, there is no compelling evidence to convince us that we do understand human behavior very well.”20

Explanations of human behavior include almost entirely unverifiable theories based upon introspection, interpretation, and imagination.

Men have developed numerous subjective theories with very little factual support. The varieties of these theories include the analytic, psychoanalytic, social psychological, field, constitutional, self, and so forth. Within these theories are other theories about such themes as infantile sexuality, the unconscious, dreams, and motivation. One might think that these theories would constitute a body of knowledge. However, personality theories and their psychotherapeutic counterparts do not fit together, for they often conflict with one another in both principle and application, as well as in terminology.

Sigmund Koch contends that psychology is not a cumulative or progressive discipline in which knowledge is added to knowledge. Rather, what is discovered by one generation “typically disenfranchises the theoretical fictions of the past.” Instead of refining and specifying larger generalizations of the past, psychologists are busy replacing them. Koch declares, “Throughout psychology’s history as ‘science,’ the hard knowledge it has deposited has been uniformly negative.”21 (Italics his.)

Creators of these theoretical explanations have become infatuated and puffed up with their innovative schemes as if these theories constitute reality, when, in fact, each theory only constitutes one man’s impression of reality, which others have accepted. These theories only amount to ideas and beliefs about reality rather than to reality itself. They are only imaginative suppositions, not proven facts.

Learning theories about human behavior and personality is vastly different from knowing facts. For too long we have believed these theories to be factual. We need to stay out of the morass of opinions, contradictions, and unproven conceptions. We must stop speaking of these theories as if they represent reality and, worse yet, acting as if they are true. We need to recognize that there is much subjectivity, sentimentality, superstition, and even shamanism within this theoretical sand castle.

Take any text on behavior or personality or psychotherapy and examine it to see how much is subjective theory and how little is objective fact. Then remove all the pages that contain theories and see what remains. In most cases there would be almost nothing left. We are not saying that psychotherapeutic theories are intentionally dishonest, deceitful, or untruthful; we are merely pointing out a common error in thinking. Psychotherapy is not a coherent science, but a discipline based upon many theories and few verifiable facts.

Besides the confusion between theory and fact, notice that psychotherapeutic theories invariably cover the deepest and most profound levels of human behavior, while psychotherapeutic facts reveal the most superficial. Verifiable facts are not only few and far between; they cover only the most obvious aspects of man. Often they sound a little ridiculous. For example, a fact of human behavior would be something like this: men communicate with one another through language.

The deeper a person plunges into the psyche of man, the more theoretical he becomes. Then in order to explain these deep levels, the psychotherapist uses a mumbo jumbo of jargon and metaphors, of psychotherapeutic language and symbols. Nevertheless, we may feel comfortable with personality and psychotherapeutic theories because they seem to explain or categorize behavior. But, just because we feel comfortable does not mean that the theories are verifiable through objective, scientific testing. Perhaps we like theories because they help us organize our attitudes and easily explain away behavioral traits and actions.

Being confronted by human behavior without a frame of reference makes one feel insecure. Jerome Frank points out, “The first step to gaining control of any phenomenon is to give it a name.”22

Also, he says that we “need to master some conceptual framework to enable us to … maintain our own confidence.”23

We need names; we need words and thoughts. We need a Rosetta Stone to decipher the mysterious symbols and actions of the human psyche.

Without these we feel weak, ineffective, and impotent; but with psychotherapeutic theories we sense stability, direction, and power. We both desire and require theories to fulfill the need to grasp and make sense out of what we see and experience; without them we feel helpless. Thus, man invents and manipulates symbols for his own security and then believes and acts upon them as though they were reality.

However, we have no reason to feel powerful just because aspects of human behavior have been named, described and categorized. Naming and describing human behavior does not necessarily bring knowledge and understanding. There is a great gulf between talking about human behavior and changing it. Psychotherapeutic theory is merely a combination of subjective, yet scientific-sounding words. Karl Menninger once said, “But schizophrenia to me is just a nice Greek word that some psychiatrists use to sound scientific and impress relatives.”24

Many of these theories have a vacant and vacuous sounding vocabulary that defies description and definition. Yet, we are seduced by a scientific- sounding psychotherapeutic system which is sometimes just “a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing.” (Macbeth, Act V, Scene V)

12 – Medical Model and Mental Illness

Quite often people refer to what is called the medical model in order to justify the use of psychotherapy. In using the medical model, they assume that mental illness can be thought of and talked about in the same manner and terms as medical illness. After all, these people reason, both are called “illnesses.”

In the medical model physical symptoms are caused by some pathogenic agent. For example, a fever may be caused by viruses; remove the pathogenic agent and you remove the symptom. Or, a person may have a broken leg; set the leg according to learned techniques and the leg will heal. We have confidence in this model because it has worked well in the treatment of physical ailments. With the easy transfer of the model from the medical world to the psychotherapeutic world, many people believe that mental problems are the same as physical problems.

Applying the medical model to psychotherapy came from the relationship between psychiatry and medicine. Since psychiatrists are medical doctors and since psychiatry is a medical specialty, it seemed to follow that the medical model applied to psychiatry just as it did to medicine. Furthermore, psychiatry is draped with such medical trimmings as offices in medical clinics, hospitalization of patients, diagnostic services, prescription drugs, and therapeutic treatment. The very word therapy implies medical treatment. Further expansion of the use of the medical model to all of psychotherapy was easy after that.

The practice of medicine deals with the physical, biological aspects of a person; psychotherapy deals with the social, mental, and emotional aspects. Whereas medical doctors attempt to heal the body, psychotherapists attempt to alleviate or cure emotional, mental, and even spiritual suffering and to establish new patterns of social behavior. In spite of such differences the medical model continues to be called upon to support the activities of the psychotherapist.

Additionally, the medical model supports the idea that a person with social or mental problems is ill. And with much sympathy we label people mentally ill and we categorize all mental problems under the key term mental illness. Thomas Szasz explains it this way:

If we now classify certain forms of personal conduct as illness, it is because most people believe that the best way to deal with them is by responding to them as if they were medical diseases.25

People believe this because they have been influenced by the medical model and are confused by the terminology. They think that if one can have a sick body, it must follow that one can have a sick mind. But, is the mind part of the body? Or can we equate the mind with the body? The authors of The Madness Establishment say, “Unlike many medical diseases that have scientifically verifiable etiologies and prescribed methods of treatment, most of the ‘mental illnesses’ have neither scientifically established causes nor treatments of proven efficacy.”26

Psychotherapy deals with thoughts, emotions, and behavior, but not with the brain itself. Psychotherapy does not deal with the biology of the brain, but with the psychology of the mind and with the social behavior of the individual. In medicine we understand what a diseased body is, but what is the parallel in psychotherapy? It is obvious that in psychotherapy mental illness does not mean brain disease. If brain disease were the case, the person would be a medical patient, not a mental patient. Szasz very sharply refers to the “psychiatric imposter” who “supports a common, culturally shared desire to equate and confuse brain and mind, nerves and nervous-ness.”27

It is necessary to understand this distinction to appreciate the difference.

The assumption that medical illness and mental illness are alike is further dealt with by Szasz in his book The Myth of Mental Illness. He says:

It is customary to define psychiatry as a medical specialty concerned with the study, diagnosis, and treatment of mental illnesses. This is a worthless and misleading definition. Mental illness is a myth.

He continues:

I have argued that, today, the notion of a person “having a mental illness” is scientifically crippling. It provides professional assent to a popular rationalization—namely, that problems in living experienced and expressed in terms of so-called psychiatric symptoms are basically similar to bodily diseases.28

Although one may result from the other, medical illness and mental illness are simply not the same. Biological and psychological are not synonymous. One has to do with the organic processes and the other with the thought and emotional life. We should have rejected the word illness after the word mental from the very beginning.

The use of the medical model in psychotherapy does not reveal truth; instead it merely disguises psychotherapy with the mask of medical terminology and ends up confusing everyone. E. Fuller Torrey says:

… the medical model of human behavior, when carried to its logical conclusions, is both nonsensical and nonfunctional. It doesn’t answer the questions which are asked of it, it doesn’t provide good service, and it leads to a stream of absurdities worthy of a Roman circus.29

The error of applying medical terminology to mental life causes erroneous thinking and responding. The very word medical carries with it the suggested treatment, for if we are dealing with an illness, medical treatment is implied. Therefore, whenever someone suggests that you should believe in psychotherapy because you believe in medicine, remember that medical illness and mental illness are not the same.

13 – Diagnostic Confusion

One more area of investigation is that of diagnosis. Since one property of a science is that it provides a valid means of measurement, it seems reasonable to ask the following question. Do psychotherapeutic theories and techniques enable one to accurately determine the mental-emotional state of an individual through either diagnostic testing or personal interview?

Diagnostic Testing

A number of diagnostic tests have been developed and used by psychotherapists. Many people consider that because these are tests, they are scientific and therefore accurate. But are they accurate and do they lend some credibility to psychotherapy as a science? We tend to think of a test as being an objective instrument which gives true information about individuals. This is a generalization that does not apply to all tests and particularly does not apply to tests used by psychotherapists.

The most important question about any test is its validity. The validity of a test is its integrity; that is, does the test measure what it says it measures or does it reveal what it claims to reveal? In simple language, does the test do what it says it does? Does a test of typing speed actually measure a person’s typing speed? Does an arithmetic achievement test measure the person’s achievement in arithmetic? Does a test of emotional stability actually measure that stability?

As we measure different levels of human behavior and personality by tests, we find that the more superficial the quality measured, the higher the integrity of the test. Conversely, the deeper the quality measured, the lower the integrity. Tests of performance, such as typing and finger dexterity, have a high degree of integrity, while tests of personality have low degrees of integrity. The most superficial aspects of behavior can usually be tested fairly accurately, whereas -the deepest layers of our personality do not lend themselves well to testing.

Unfortunately, we seem to place performance testing and personality testing in the same category and have confidence in both. Since we have taken tests in school and have been led to believe that a test is a test is a test, we do not discriminate as we should. Some tests can be trusted but others cannot. There is a high probability of poor integrity for personality tests.

Psychotherapists often rely on personality tests in diagnosing and treating their clients. These tests are called personality inventories and projective techniques. Projective techniques, such as the Rorschach and the Thematic Apperception Test, present visual images or pictures which are ambiguous in meaning so that the person taking the test has a wide range of possible subjective responses, which supposedly reveal his inner self.

Personality tests lend themselves to many kinds of distortions. Besides the subjective nature of the test itself, the person evaluating the responses may unintentionally influence his appraisal with aspects of his own personality, biases, and preconceived ideas of the examinee. His evaluation may be based on social-financial, educational, cultural, or physical aspects rather than on the person’s mental-emotional condition. Furthermore, subtleties in the interaction between the examiner and the examinee may influence responses. In fact, the sex of the examiner has been shown to influence the responses of women who have taken the Rorschach.30

One experiment involving the use of projective devices was conducted in which experienced clinicians were asked to differentiate the responses of several types of people, including anxiety neurotics, paranoid schizophrenics, depressives, and adult imbeciles. According to Richard Stuart’s report in Trick or Treatment: How and When Psychotherapy Fails,

The judges succeeded in differentiating the responses of the adult imbeciles but were right only half of the time with the remaining patients.31

Thus, besides the notoriously poor integrity of the tests themselves, the psychotherapists may compound the problem through misinterpretation and erroneous conclusions.

Because of this poor integrity and the subjectivity involved in evaluating the responses, we should look with suspicion and view with distrust the varying conclusions and revelations that proceed from the mouths of psychotherapists based upon the use of such tests. K. B. Little reports that, even at their best, predictions based on the use of projective devices are “largely a waste of time.”32 Szasz warns:

In more than twenty years of psychiatric work, I have never known a clinical psychologist to report, on the basis of a projective test, that the subject is a “normal, mentally healthy person.” While some witches may have survived dunking, no “madman” survives psychological testing … there is no behavior or person that a modern psychiatrist cannot plausibly diagnose as abnormal or ill.33

The best-known and most idolized projective technique is the Rorschach inkblot test. It has been in use for over fifty years and was developed by Hermann Rorschach, a Swiss psychiatrist. The test provides ten cards, each with a bilaterally symmetrical inkblot on it. Five of these cards are in black and white, and the other five are colored. An examiner shows these cards to a person and asks him to describe what he sees. The examiner then evaluates the responses of the individual.

Religious symbols mentioned during a Rorschach test will generally be scored as abnormal responses. In the book Rorschach Interpretation: Advanced Technique, the authors state:

Religion contents are virtually never present in the records of normal. Their occurrence is associated with profound concern about the problems of good and evil, concern which, almost always, is a screen for and displacement of guilt induced by sexual preoccupation. Religion contents may be used to infer critical and unresolved problems of sexuality [Religion] responses are most common among schizophrenics, particularly patients with delusions which concern religion.34

It would be interesting to discover how many unsuspecting Christians have taken the Rorschach test and been thus “treated” for sexual preoccupation.

Everyone seems to know about this supposedly “magical” instrument, but few question its value. During the mid-sixties at least one million people per year took the test. This required about five million hours of administering and scoring at a grand take of $25,000,000 per year.35 While there has been a slight decline, the Rorschach continues to be given about a million times a year and with inflation the total cost is no doubt higher than in the sixties.36 Even though psychotherapists are aware of the studies that reveal the poor integrity of the test, they continue to use it, hoping to discover at least one hidden clue to the meaning of a person. And yet, what do they really discover? Are they finding hidden treasure or is that treasure as elusive as the pot of gold? In claiming to measure or at least reveal the deepest levels of personality, the Rorschach has not even given us the ability to distinguish fool’s gold from the real thing.

Arthur Jensen summarizes the status of the Rorschach test in the Mental Measurements Yearbook.

Put frankly, the consensus of qualified judgment is that the Rorschach is a very poor test and has no practical worth for any of the purposes for which it is recommended by its devotees.37

The Rorschach and other personality tests of poor integrity have been used far too long. Yet, it will be an even longer time before they are abandoned. As long as astrological charts, biorhythmic calendars, and mantras remain popular, the Rorschach and similar tests will retain their mystique.

Diagnostic Interviews

Diagnostic testing has low validity because of the subjective nature of the tests and the possible misinterpretation by the examiner. Personal interviews lack validity for the same reasons. Diagnostic interviews are vulnerable to the many possibilities of miscommunication, preconceived ideas, and distorted or self-conscious responses to such an artificial situation.

A psychotherapeutic diagnosis is generally the final product of a process of what is called clinicaljudgment, and quite often only one person makes the judgment. Yet, one therapist may view a particular individual as relatively healthy and well adjusted, while another may view the same person as deeply disturbed.38 A client seeking help may also respond entirely differently to a variety of interviewers, depending on the personality of each. Furthermore, there is no agreed upon definitions of many psychological terms such as emotional stability or instability and normality or abnormality. Thus the question of validity is meaningless almost from the start.

The subjective nature of diagnosing by interview involves certain characteristics of the client and of the interviewer. Since the interview is an interpersonal process, extraneous characteristics of the client may influence the final judgment. Some of the factors found to distort the evaluation are: the socio-economic status of the client, with lower-class persons more likely to be diagnosed as severely disturbed than middle-class persons; personality similarities between client and interviewer; the attitude of the person towards the interview and the psychotherapist; the physical characteristics of the client; the strain of being interviewed; and the mood of the client that particular day.39

Individual characteristics of the interviewer may also distort the final diagnosis in the following ways. Each interviewer has certain expectations concerning responses and will sometimes in very subtle, unintentional ways elicit certain responses to his questions. Interviewers may ask leading questions related to their own theoretical orientations and interests and may gear the entire interview in these directions, thus missing a great deal of balancing responses. Even if they are careful to avoid leading questions, they may nevertheless interpret every response according to their own theoretical bias.

Other errors may come from inaccurate observation, poor reasoning, personal biases, misinterpretation of behavior, seeming similarities between clients, and even the interviewer’s current mood, mental health, and physical condition.40

With this vast array of possible interferences and is takes, it is amazing that psychotherapists can feel so confident in their diagnoses. And it is likewise amazing that the public so readily receives the labels that follow the diagnosis. Labels such as manic- depressive, schizophrenic,psychotic, and neurotic severely influence the lives of those who have been branded mentally ill.

A number of studies have been made in which clients have been interviewed and diagnosed by both professionals and nonprofessionals. In fourteen studies which compared the diagnostic accuracy of psychologists and non-psychologists, six studies indicated no differences in the amount of accuracy between the two groups. Five studies indicated greater reliability in the psychologists’ evaluations, but three studies revealed that non¬psychologists were better at diagnosing.41 Another study showed that physical scientists outranked psychologists in making psychotherapeutic diagnoses and yet another indicated that Protestant housewives outperformed the professionals.42

Distinguishing the Sane from the Insane

If psychotherapy were a science, there would be a reliable, objective and accurate means of at least distinguishing the sane from the insane. David Rosenhan from Stanford University conducted a unique and interesting experiment related to this question. In the experiment eight sane volunteers, including Rosenhan, three psychologists, one pediatrician, one housewife, and a painter, gained admission to twelve mental hospitals by complaining that they had been hearing voices.

Aside from the limited fake symptoms, pseudonyms, and fictitious occupations on the part of those whose occupations might otherwise attract attention, the volunteers presented themselves honestly. Actual family, work, and school relationships were shared, and both positive and negative feelings were described. Thus, aside from a small identity cover up and initial fake symptoms, the pseudo-patients behaved and shared themselves as they really were. In fact, it was up to each volunteer to convince the staff that he was sane enough to be released; thus they were strongly motivated to exhibit model behavior to earn discharge as soon as possible.43

Although staff reports on the pseudo-patients included remarks such as “friendly,” “cooperative,” and “exhibited no abnormal indication,” the hospital staffs, including psychiatrists, nurses, and attendants, uniformly failed to detect sanity among the fake patients, who acted and spoke normally. Some of the real patients, on the other hand, were suspicious. Rosenhan reported that when they were initially keeping accurate records 35 out of 118 patients verbalized their suspicions. They even suggested that the pseudo-patients were journalists or professors investigating the hospital.44

The hospital staff, on the other hand, viewed the patients through the labels of the initial diagnosis so that all subsequent actions and words were seen in the context of that distorted conceptual image. The pseudo-patients wrote daily observations about the activities at the hospital. At first they did it in secret. Then later, since it was obvious that no one on the staff suspected anything, they wrote their notes openly. The staff merely regarded the notetaking as part of their disturbed conduct, symptoms of delusions or compulsive behavior. Other normal actions were sometimes misunderstood in terms of the initial diagnosis. When a nurse saw one volunteer pacing the halls, she asked if he was nervous; his complaint was that he was bored.45

Besides not recognizing their sanity at admission and through their stay, the staff also failed to recognize their sanity when they were discharged. In eleven of the twelve hospitals, the pseudo¬patients were admitted with a diagnosis of schizophrenia and then later discharged with a diagnosis of schizophrenia “in remission.” In the twelfth case, the diagnosis was manic-depressive psychosis in both admission and discharge.46One might excuse such gross oversights in below-average hospitals, but Rosenhan assures us that three of the twelve were top ranking and had AMA approved residency programs.47

Rosenhan suggests that perhaps one reason why the psychiatrists and nurses failed to detect sanity was because of caution. Perhaps they feared misdiagnosing in the direction of sanity more than in the direction of insanity. Therefore, he decided to perform a follow-up experiment with a reverse twist. He chose a research and teaching hospital in which the staff was familiar with the results of the previous study and had boasted that they would have detected the pseudo-patients if they had been there.

Rosenhan informed the hospital that he would be sending them one or more fake patients during the next three months. The staff agreed to rate all new patients on a 10-point scale as to whether or not they were fakes. Of the 193 patients who were admitted for psychiatric treatment during this period of time, 41 were labeled fakes by at least one staff member, 23 were considered suspect by at least one psychiatrist, and 19 were labeled “suspicious” by both a psychiatrist and one other staff member. At the end of the diagnosing and evaluating, Rosenhan revealed that he had not sent any pseudo-patients to that hospital.48

Rosenhan concludes from these two studies, “ … any diagnostic process that lends itself so readily to massive errors of this sort cannot be a very reliable one.”49

In addition he admits, “We now know that we cannot distinguish insanity from sanity.”50 Michael Taylor and Richard Abrams evaluated 620 individuals admitted to state university hospital psychiatric units and found psychiatric misdiagnosis to be widespread. They report, “As many as four-fifths of those being diagnosed schizophrenic may not have schizophrenia at all.”51 In many ways these studies have been embarrassing and disturbing to psychotherapists, and they should cause us to question the whole system of psychotherapeutic diagnosis as well as treatment.

Not Guilty by Reason of Insanity

A number of serious problems arise with misdiagnosis, one of which has to do with our court system. In relation to criminal insanity, Rosenhan asks this question:

How many have feigned insanity in order to avoid the criminal consequences of their behavior, and, conversely, how many would rather stand trial than live interminably in a psychiatric hospital— but are wrongly thought to be mentally ill52

Our judicial system permits a plea of “not guilty by reason of insanity.” The reasoning behind the plea is that a person with a deranged mind is not to be held responsible for his behavior. The burden of proof is on the defense, and the method of that proof is through psychotherapeutic diagnosis. The court recognizes the psychiatrist and the clinical psychologist as professional experts in such matters. The assumption of the court is that the professional expert can tell the sane from the insane. This assumption exists both in and out of the courtroom.

In regard to this senseless system that is letting people get away with murder, psychiatrist Abraham Halpern says, “I’m concerned for society, but I must admit I am also concerned for my profession, with psychiatry becoming a literal laughingstock from one shore to the other.”53

Jay Ziskin, who is a psychologist from a California State University, expresses this reservation about the validity of diagnosis in criminal cases:

A psychiatric diagnosis is more likely to be wrong than right. It is even more likely to be wrong when trying to assess the mental condition at some time previous to the examination.54

So far we have seen that psychotherapeutic diagnosis is a disaster both in terms of poor test integrity and in misdiagnosis by professionals. If we apply these conclusions to the courts, it is frightening to think of how many false pleas of insanity have been validated by psychotherapists and how many more are yet to be. Also frightening is the weakness of a system that is trusted by the courts to tell the sane from the insane and yet fails to do so.

After studying a group of 240 men who had been declared insane by the courts, the authors of The Criminal Personality55 felt that, of all these men, only about three percent were too disturbed mentally to be responsible for their actions. The rest had committed their crimes by deliberate choice. Then, when it looked as though they were going to be convicted, they feigned mental illness.

After sixteen years of study, the authors declare, “The criminal does his best to convince others of his insanity. Once he accomplishes this and is committed to a mental hospital, he tries to show others that he is no longer sick.”56

They found that a number of these men had actually studied psychology and its legal implications in order to become experts in producing just the right symptoms at the right time. In reviewing these observations in Psychology Today, Michael Serrill reports, “Even their severest critics do not question Yochelson and Samenow’s assertion that their subjects were not mentally ill, or at least not as mentally ill as they were originally purported to be.”57

Conclusion

Psychotherapy is a system that not only misdiagnoses in court under oath, but also in public and with impunity. There is a great deal of both misdiagnosis and mistreatment in psychotherapy. Where there should be concern, there is confidence. Nevertheless, both diagnosis and treatment are being attacked more today than ever before and by more eminent people than ever before since psychotherapy took hold of the public psyche. One group of researchers says, “Unfortunately, psychotherapists themselves have often set the stage for the ‘attacks’ on psychotherapy by excessive, unsubstantiated claims regarding its applicability and potency.”58

Instead of recognizing the fallacies of psychotherapy, we have hailed it as a science and have trusted its conclusions, theories, and methods of diagnosis. Although it purports to be a science and although it attempts to align itself with the medical world and apply the medical model, it falls short of the objectivity and testability of science. Although it claims to dispense knowledge about the human condition, it has revealed few hard facts and has filled the vacuum with a collage of theories. Psychotherapy has consistently failed to discriminate between various personality disorders through diagnosis. Furthermore, it has regularly failed to distinguish between the sane and insane. Psychotherapy is not a coherent science in principle or in theory, diagnosis, or treatment.

Part Four: Polluted Streams

14 – Four Psychotherapeutic Streams

From Genesis to Revelation, running water symbolizes cleansing, healing, and life. Four pure, life-sustaining rivers flowed forth from the Garden of Eden. The water of life poured forth from the rock to sustain the children of Israel in the wilderness. Jesus offered living water to the Samaritan woman at the well. He further declared to His followers, “He that believeth on me, as the scripture hath said, out of his belly shall flow rivers of living water” (John 7:38). In the book of Revelation, the apostle John recorded his vision:

And he shewed me a pure river of water of life, clear as crystal,proceeding out of the throne of God and of the Lamb. (Rev. 22:1)

Jesus said, “If any man thirst, let him come unto me, and drink” (John 7:37). Jesus was not speaking of literal thirst, but of spiritual thirst, for He knew that such thirst can only be satisfied with spiritual life. When Jesus gives life, He brings cleansing and healing to the soul, which includes the mind, will, and emotions.

People are at least as thirsty for life and for mental-emotional health as they have ever been. And yet, in their thirsty quest they have been led to the four polluted streams rather than to the River of Living Water. These four polluted streams represent the four major models or streams of psychotherapy. After presenting a brief description of each of the four streams, we will examine some of the forms of psychotherapy and the ideas they contain.

The first polluted stream is the psychoanalytic model, which is based on the work of Sigmund Freud. He believed that those people who were drinking from the River of Living Water were sick. He decided to devise another stream, emphasizing the mental factors of human behavior and portraying the individual as being dominated by instinctual, biological drives and by unconscious desires and motives. Basic to this view is the belief that our behavior is determined at a very early age. This idea is known as psychic determinism, which is contrary to the biblical concept of free will.

The second polluted stream is the behavioristic model, which also stresses determinism rather than free will and personal responsibility. It says that freedom of choice is only an illusion. This model rejects the introspective study of man and stresses the external and observable behavior. Rather than exploring the inner psychic phenomena as explanatory causes, it focuses on the outer behavioristic results. While the psychoanalytic model speaks of psychic determinism, the behavioristic model proposes biological, genetic, and environmental determinism. Two names associated with this model are John Watson and B. F. Skinner.

The third polluted stream of psychology gives us the humanistic model of man. It is of more recent origin and emerged as a “third force” in psychology in the 1960’s under the leadership of Gordon Allport, Abraham Maslow, and Carl Rogers. Contrary to the first two streams, the humanistic model considers men to be free and self- directed rather than determined. The one unifying theme of this model is the self, which involves the self concept, individuality, the search for values, personal fulfillment, and the potential for personal growth. On the surface it sounds good, but the focus is on self rather than on God; the source for growth is self rather than the River of Living Water.

The fourth and most recent polluted stream is the existential or transpersonal model of man. This model, like the humanistic model, considers man to be a free agent who is responsible for his life. It places faith in the inner experience of the individual for dealing with his deepest problems. One of the important themes of the existential model is that of death. Themes such as what lies beyond death, the meaning of death, and the purpose and value of life are explored in this stream. Although the existential model gives us a religious view of man, it encourages the individual to break away from old patterns and to create his own values, his own religion, and his own god. Existential psychotherapists are critical of anyone who is dependent upon a religious creed or authority outside of himself.1

It is interesting that it has taken psychotherapy so long to “discover” the religious nature of man. Psychotherapy at its very inception considered religion to be either a weakness or flaw, on the one hand, or a myth, on the other. However, just because psychotherapy has turned to the religious nature of man, this does not mean that it is turning people back to God. Psychotherapy does not lead to the worship of the God of Abraham, Isaac, and Jacob, nor does it encourage belief in the Bible as the inspired Word of God.

We do not need the new, fourth stream, religiously oriented psychotherapists to tell us about the religious nature of man. The church has known about it all the time. And, we particularly do not need them because they have a different god and a different gospel. What we do need is to tum to the River of Living Water and learn to drink the life force freely given by our Creator and Sustainer.

From the four polluted streams flow more than 200 psycho-therapeutic approaches. It is not our purpose to examine all of these systems but rather to describe representative approaches in order to give a panoramic view of the psychotherapies that are being sold for relief of mental-emotional disorders. Also, we are not attempting to place the following psychotherapies into any one stream because overlap often occurs.

We have excluded behavioristic psychotherapeutic approaches such as behavior modification because of their emphasis on the external aspects of personality. However, excluding them does not mean that we endorse them, but merely that we are limiting the scope of this book to those forms of psychotherapy that have to do with the inner psychic processes. However, we might mention in passing that one author reports, “A major recent and careful study found little outcome difference between traditional psychotherapy and behavior therapy.”2

15 – Psychoanalysis

Sigmund Freud is the most prominent name in all psychotherapy. He has developed a complex set of theories to describe the human personality and to attempt to understand and treat mental-emotional disorders. Basic to these theories is what Freud described as the unconscious portion of the mind. The unconscious part of the psyche is that which is hidden from us and not open to our direct knowledge. The usual analogy is that of an iceberg, with most of the mind submerged and hidden.

Freud believed that the unconscious portion of the mind, rather than the conscious, influences all of a person’s thoughts and actions. In fact, he believed that the unconscious not only influences, but determines everything an individual does. Such psychic determinism was considered by Freud to be established within the unconscious during the first five years of life. His supposed evidence for the existence of the unconscious is found in dreams, phobias, and slips of the tongue. A phobia is an irrational fear, while a slip of the tongue is saying something that one does not consciously intend to say.

Since Freud proposed the doctrine of the unconscious and its related theories, his work has been widely accepted and admired and has significantly influenced the writing and thinking of this century. Yet this constellation of theories about the human psyche is actually only a set of one man’s fantasies. These theories have been elevated from fantasy to fact, accepted as gospel truth, and applied to almost every area of human endeavor. Let us remember that we are dealing with unproven opinions, not facts; with ideas, not reality.

Freud invented psychoanalysis as a method for treating mental- emotional disorders and particularly for investigating the unconscious portion of the mind. Psychoanalysis has influenced most of contemporary psychotherapy and is one of its most sacred systems. It is only one of the many brand names, but it is considered the Cadillac of cures and is known as the fountainhead of Western psychotherapy.

The method of psychoanalysis supposedly exposes the unconscious through the process of free association and dream analysis. In free association, which is the central activity in psychoanalysis, the patient reveals both his thought life and his dreams. Through this ritual of unrestrained verbalization and dream description, the individual is theoretically unveiling his unconscious to the analyst, who in turn supposedly gains deep understanding into the patient’s psyche.

People continually demonstrate both their confidence and ignorance concerning the subjectivity of psychoanalysis and other forms of psychotherapy by asking therapists the meaning of their dreams. The honest answer to any question having to do with what a dream means is that no one really knows. In the Bible Joseph confessed that he could not interpret dreams, but that only God could explain the meaning of a dream. Just because Freud and numerous others have offered interpretations of dreams, it does not mean that there is any validity to this practice.

At the present time we neither know what dreams mean nor how they originate. Dream theories range from causation by instinctual drives to mere electrochemical activity.3 The unfortunate deception is that analysts often give their own subjective interpretations of the dreams as though they are objective truth. And through this process another layer of subjectivity is added to psychotherapy and many people are further duped into believing what is not true.

As with nearly all psychotherapeutic concepts, the interpretation of free association is pure unadulterated, unproven opinion. It is actually the loosest kind of theory based upon invented symbols and vague inferences. It is a fuzzy, hazy, soft collection of ideas which has never been proven but is propagated as truth. It is a hunting expedition into the unknown. To demonstrate this and to show the pollution in the psychoanalytic stream of thought, let us examine some of Freud’s basic theories.

The cornerstone of the psychoanalytic process is an array of theories that revolve around the unconscious. Contained within the theory of the unconscious is the theory of infantile sexuality and contained within the maze of the theory of infantile sexuality is the theory of the Oedipus complex. Therefore, in order to understand what psychoanalysis is really all about, one must at least have a glimpse into the theory of infantile sexuality and, in particular, the Oedipus complex. Our purpose in describing these theories is not to surprise or shock, but to reveal the burlesque formulations upon which psychoanalysis proudly stands.

The theory of infantile sexuality has captivated the minds of many and easily tantalizes the imagination. The Oedipus complex, the theory within a theory, is a real tour de force of subjective, distorted and dishonest reasoning presented as truth. It involves feelings of lust, homicide, and incest.

According to the theory of infantile sexuality, the first few years of life pretty much determine all that follow. Freud believed that during the first five or six years of life each human being throughout the entire world and since the beginning of mankind is confronted with certain stages of development. Failure to successfully pass through these stages or experiencing a trauma during one of these stages supposedly results in inexplicable damage to one’s psyche. Freud identified the four stages as the oral, the anal, the phallic, and the genital.

In normal development, the four stages of infantile sexuality follow one another and occur at certain ages. The oral stage runs from birth to eighteen months; the anal stage from eighteen months to three years; the phallic stage from three to five or six years; and the genital stage runs through puberty. All four stages have to do with sexuality, and Freud has related adult characteristics and mental-emotional disorders to childhood experiences within the various stages. The first three stages will be presented here and particularly the phallic stage with its Oedipus complex.

During the oral stage of development everything centers around the mouth and its activities, which are primarily sucking, biting, chewing, and spitting out. Freud related all of this to sexuality and compared sucking to sexual intercourse. He also considered such infantile activities as thumb or toe sucking to be early forms of childhood masturbation.

During the anal stage, the center of attention shifts to the lower end of the intestinal tract. Here again the main activity, which is defecation, is related to sexuality. Just as there was pleasure associated with sucking and chewing, there is pleasure in the act of expelling waste. And this act, according to Freud, is related to sexual pleasure.

The third stage of development is called the phallic stage, and the center of attention is the genital organs. It is in this stage that we see the dark, muddy water of the Freudian psychoanalytic stream. Within this stage of development, Freud identified what he called the Oedipus complex. He considered it to be one of his greatest discoveries because of its supposed universal application to man. He said, “Every new arrival on this planet is faced by the task of mastering the Oedipus complex; anyone who fails to do so falls a victim to neurosis.”4

Since the Oedipus complex is Freud’s interpretation of the Greek play entitled Oedipus Rex by Sophocles, let us examine this legend and see what Freud did with it. The play opens with a large crowd of people seeking aid from Oedipus, King of Thebes, because a mysterious pestilence has swept the land. Oedipus informs the crowd that he has sent Creon to seek counsel from the oracle at Delphi. Creon returns with word that the pestilence will abate when the murderer of Laius, the former King of Thebes, has been found and banished.

As the tale unfolds, we learn that many years earlier the oracle of Delphi had prophesied that any son born to King Laius of Thebes would murder him. In response to the prophecy, Laius had taken his infant son, pierced his feet with a nail, and left him on a mountain to die. The child, however, did not die but was found by a shepherd who named him Oedipus. The shepherd then brought Oedipus to the childless King and Queen of Corinth, who then raised Oedipus as their own son.

When Oedipus became a young man, he happened to seek information from the oracle at Delphi, who predicted that he would kill his own father and marry his mother. Because he loved the only parents that he knew, he decided not to return home lest he commit such loathsome acts. Instead, he turned and went the other way. As he traveled along the narrow mountainous roadway, a chariot met him going the opposite direction. Since the two could not pass one another, the rider in the chariot harshly ordered Oedipus aside. Oedipus stepped aside, but when the chariot’s wheels smashed into his foot, he reacted by killing the charioteer and the rider. Although Oedipus did not recognize him, the rider was his own true father Laius.

Then, after arriving in Thebes, Oedipus solved the riddle of the Sphinx and was rewarded with the hand of the recently widowed Queen Jocasta. Not realizing that she was his mother, Oedipus married her. When the story comes to a close and the truth of the relationship is known, Jocasta hangs herself and Oedipus pierces his own eyes with a pin from her garment and goes blind into banishment.

The story is a classic tragedy in the sense that the main character brings about his own destruction. However, unlike Freud’s analysis,

Oedipus loved and honored the parents who raised him. Although he did indeed murder his natural father and marry his own mother, he did so without knowing that he was their son. Freud distorted this well-known legend to demonstrate an incredible idea that is more a testimony to his own imagination than a universal truth about mankind. We will now see how Freud transformed Oedipus Rex into the Oedipus complex and how he twisted a legend into a supposed reality.

Freud distorted this legend by stating that during the phallic stage of development every boy desires to kill his father and have sexual intercourse with his mother, and every girl has a desire to kill her mother and to have sexual inter- course with her father. Freud attributed these desires to all children between the ages of three and six. According to this theory, both the boy and girl love the mother at the beginning and resent the father because he is a rival for the mother’s attention. This idea persists in the boy until he finally, unconsciously desires the death or absence of his father, whom he considers his rival, and wants to have sexual intercourse with his mother.

The system is different for girls, however. Freud said that during a girl’s early development she discovers that the boy has a protruding sex organ while she has only a cavity. According to Freud’s theory, the girl holds her mother responsible for her condition, which causes hostility. She thus transfers her love from her mother to her father because he has the valued organ, which she wants to share with him in sex.

The madness is not yet complete, for Freud describes how this hostility and sensuousness are resolved. In Freud’s murky and mad story, filled with fantasy and fabrication, the boy resolves the Oedipus complex through fear of castration. The boy, according to Freud, unconsciously fears that his father will cut off his penis as a punishment for his sexual desire for his mother. This fear successfully brings the boy through this stage of development by causing him to give up or retreat from his unconscious lustful desires.

The girl, on the other hand, fears that her mother will injure her genital organ because of her sexual desire directed at her father. But, within Freud’s wild scheme the girl senses that she has already been castrated and thus ends up desiring the male sex organ. The female castration anxiety results in what Freud called “penis envy.” According to Freud, every woman is merely a mutilated male who resolves her castration anxiety by wishing for the male sex organ.

To further compound Freud’s bizarre beliefs, some analysts apply here a concept called “fellatio” from the oral stage of development. Fellatio, a most hallowed analytic concept, literally means “to suck.” According to those analysts, a female may so desperately desire the male sex organ that she wants to take possession of it with her mouth. According to this theory, a woman can, because of her so-called mutilated condition, unconsciously desire to take the valued organ into her mouth to compensate for the penis she wishes she had. There is no complementary statement made about the male in the phallic stage of development. The lopsideness and extreme chauvinism of Freud’s theory is further distorted by those analysts who combine fellatio with penis envy. The concept of fellatio may be the very prism through which a psychiatrist may analyze an unsuspecting female patient.

Do you see how Freud established a system of genital superiority for men and genital inferiority for women? Not only does he designate sexual superiority to the male, but he describes the female as mutilated, with a cavity rather than a powerful protruding organ. Do you see what Freud did with half of mankind? The therapy itself emphasizes a kind of bizarre sexuality that could only have originated in the mind of a male chauvinist. Needless to say, Freud’s view of mankind does not fit the creation story in which “God created man in his own image, in the image of God created he him; male and female created he them And God saw every thing that he had made, and, behold, it was very good” (Gen. 1:27, 31).

Freud went on to postulate that if the Oedipus complex is properly resolved the like-sex parent becomes a model for the child.

However, if it remains unresolved, it can continue to influence subsequent behavior through the unconscious portion of the mind. This myth, raised to the level of reality, is supposed to explain certain mental-emotional disorders. Infantile sexuality with its Oedipus complex is the divining rod of the psychoanalyst. His hunting expedition into the psychic past is viewed through the lens of infantile sexuality.

In exploring the tabernacle of psychoanalysis, we have come from the outer court of the unconscious to the inner court of infantile sexuality, and finally into the psychoanalytic holy of holies, the Oedipus complex. As Freud’s theories are unveiled, we see lust, incest, castration anxiety, and, for a woman, penis envy. And Freud was convinced that all of these are psychologically determined by age five or six. Can you think of a more macabre, twisted and even demonic explanation for human sexuality and mental disorders than Freud’s central theory of infantile sexuality? Thomas Szasz’s response is this: “By dint of his rhetorical skill and persistence, Freud managed to transform an Athenian myth into an Austrian madness.” He calls this “Freud’s transformation of the saga of Oedipus from legend to lunacy.”5

Through the element of Greek drama, Freud has convinced the world that every child is filled with a desire for incest and homicide, every child desires sexual intercourse with the parent of the opposite sex, every child unconsciously wants the like-sex parent to die, and every child is confronted with castration anxiety. He has so successfully perpetrated his deceit on mankind that otherwise intelligent people not only believe the myth to be reality itself, but actually engage in its madness either as therapists or as patients. People continue to flock to the psychoanalytic couch as lambs to the slaughter, many of them ignorant of what lies in store for them. And we keep on hearing how this country needs more people trained in this mania in order to help us back to mental-emotional health.6

The elevation of this legend from myth to truth should have been rejected forever at its outset. But instead, Freud’s peculiar interpretation and universal application were eagerly received as truth and hailed as the psychological source of salvation for troubled souls. The fallen mind that “strains at a gnat and swallows a camel” opened wide and believed a lie. This mind that could not exercise enough faith to believe in a personal God and a personal Saviour took a giant leap of faith and wholeheartedly received the Freudian gospel of salvation. Not able to accept the “faith once delivered unto the saints,” the fallen mind canonized Sigmund Freud, believed and proclaimed his impossible dream, and worshipped a goulish nightmare!

Contemporary man rejected the biblical concept of universal sin, but accepted the doctrine of universal childhood fantasies of incest and homicide. He denied the very thought of the fallen nature of man as described in Scripture, but believed in a powerful unconscious, which is motivated by infantile sexuality. He trusted those who preached that the Oedipus complex, castration anxiety, and penis envy (for women) psychically determine the entire life of every individual.

Once more we need to remember that Freud’s panorama of ideas is just theory. Let us not confuse theory and fact. Let us not confuse reality with one man’s perverted explanation of it. Although there is a portion of our minds to which we do not seem to have direct access, it does not follow that Freud’s theory about the unconscious is true. And while there is truth in the idea that all infants begin with an intimate relationship to their mothers and that children model themselves after their like-sex parent, it does not follow that Freud’s explanations are true. O. Hobart Mowrer warns us of “the internal weakness of psychoanalysis, both as formal structure and as a system of practice.”7

Because Freud’s theory depends upon the unknown, invisible unconscious, there is no way to either prove or disprove the theory. However, we can say that there is presently more criticism and less confidence in Freud’s theories than ever before. In fact, Mowrer also states in his book The Crisis in Psychiatry and Religion, “Today we can say, without fear of contradiction, that psychoanalysis has not been a ‘success,’ in this or any other country.”8 (Italics his.)

E. Fuller Torrey in his book The Death of Psychiatry says, “Psychiatry is dying now because it has finally come to full bloom and, as such, is found not to be viable.”9

A number of explanations of how and why Freud came up with such unusual theories as those of infantile sexuality and the Oedipus complex have been suggested. Many believe them to be the result of Freud’s own distorted childhood and his own mental-emotional disturbances. In a letter to a friend, dated October 15, 1897, Freud confessed his own emotional involvement with his mother and nursemaid in a series of flowing memories and dreams.10 Then he announced, “I have found, in my own case too, falling in love with the mother and jealousy of the father, and I now regard it as a universal event of early childhood.”11 Freud referred to his own Oedipus complex as a condition of neurosis, “my own hysteria.”12

Freud’s theory, then, is a projection of his own sexual aberrations upon all mankind. He chose to share his neurosis with the world as a universal psychological absolute. Carl Jung, one of Freud’s closest early associates, reported that Freud once said to him, “My dear Jung, promise me never to abandon the sexual theory, that is the most essential thing of all. You see, we must make a dogma of it, an unshakable bulwark.”13 Mowrer describes Freud as “the Pied Piper who beguiled us into serious misconceptions and practices.”14 He has titillated the minds, tantalized the hearts and foisted a fallacy upon Western man. This is the man who calls those who believe in God “sick” and then offers instead a sick view of mankind, based upon a distorted myth and a theory about a part of the mind that no one has ever seen.

Psychic Determinism

Contained within the theory of the unconscious is not only the theory of infantile sexuality but also the theory of psychic determinism. According to this theory we are what we are because of the effect of the unconscious upon our entire life. Freud believed that “we are ‘lived’ by unknown and uncontrollable forces.”15 These forces, according to Freud, are in the unconscious and control us in the sense that they influence all that we do. Thus, we are puppets of the unknown and unseen unconscious, shaped by these forces during our first six years of existence. As we pass from one psychosexual stage of development to another, our psyches are shaped by people in our environment and especially by our parents.

Psychic determinism establishes a process of blame that begins in the unconscious and ends with the parent. Freud removes a person’s responsibility for his behavior by teaching that everyone has been predetermined by his unconscious, which has been shaped by the treatment given him by his parents during the first few years of life. The result of this parental treatment, according to Freud, may be abnormal behavior, which he described by such ugly words as oral fixation, sadistic, obsessive-compulsive, and unresolved Oedipus complex.

The meaning of these psychoterms is not important because they are all theories. They are merely punitive labels that are used to condemn and destroy certain individuals. Moreover, these psychoterms deny the responsibility of the individual and pigeon hole him into an almost no-exit prison for which the psychoanalyst holds the only supposed key. If psychic damage occurs, the only escape is through the ritual of the “wizard of id,” the psychoanalyst, who is the great high priest and has access to the mysteries of the psychoanalytic holy of holies, which contains the Oedipus complex. In order to be saved from inner turmoil, desperate souls seek this shaman of symbols, rhetoric, and metaphor.

Each theory within the psychoanalytic framework is based upon merely another theory until one finds himself in a complex labyrinth with the theories of castration anxiety and penis envy within the Oedipus theory within the infantile sexuality theory within the unconscious theory, with the theory of psychic determinism pervading the stagnant water.

The theories within theories related to theories were the threads with which Freud, the master weaver, wove the web of deception so intricately that we are trapped within it. We are confused by the words and bewildered by the language. We simply do not know how to either verify or refute such a system of subjectivity that confuses and condemns us without proof. It is akin to shoveling smoke.

The whole scheme of the unconscious is a fantasy within a fantasy and a lie within a lie. It is an Alice in Wonderland game in which one can give words whatever meanings one chooses.

“When I use a word,” Humpty Dumpty said, in a rather scornful tone, “it means just what I choose it to mean—neither more nor less.”

“The question is,” said Alice, “whether you can make words mean so many different things.” “The question is,” said Humpty Dumpty, “which is to be master—that’s all.”16

The Bible says in Proverbs 22:6,

“Train up a child in the way he should go and, when he is old, he will not depart from it.”

The Bible strongly supports the influence of early training. However, there is a giant difference between being influenced and being determined. We are not stuck with our early upbringing if it happened to be bad, nor can we guarantee that someone with good upbringing will turn out well. However, we have been convinced by the Freudian fallacies that certain kinds of early training fix abnormal behavior in the adult. Thus, if an adult is poorly adjusted we conclude that he must have had poor early parenting.17

Victor and Mildred Goertzel investigated this fallacy. In their book Cradles of Eminence they report on the early environments of over four hundred eminent men and women of the twentieth century who had experienced a wide variety of trials and tribulations during their childhood.18 It is surprising and even shocking to discover the environmental handicaps that have been overcome by individuals who should have been psychically determined failures according to Freudian formulas. Instead of being harmed by unfortunate early circumstances, they became outstanding in many different fields of endeavor and contributed much to mankind. What might have been environmental curses seemed to act, rather, as catalysts to spawn genius and creativity. This study is not an argument for poor upbringing; it is an argument against psychic determinism.

A person need not be trapped in negative patterns of behavior established in the early years of life, for the Bible offers a new way of life. Put off the old man; put on the new. Jesus said to Nicodemus, “Ye must be born again,” and He said elsewhere that new wine could not be put into old wineskins. Jesus offers new life and new beginnings. One who is born again has the spiritual capacity to overcome old ways and develop new ones through the action of the Holy Spirit, the fruit of the Spirit, and the sanctification of the believer. One wonders why so many have given up the hope of Christianity for the hopelessness of psychic determinism.

The psychoanalytic idea of determinism is absolutely contrary to the biblical doctrine of free will. From Freudian determinism it follows that one is not responsible for his behavior. After all, if his behavior has already been determined by the age of six by the unseen forces in his unconscious, how can he possibly be responsible for what he does?

The Bible teaches that man does have a free will and that he is responsible for his actions. If this were not true, why would God give us commands to follow? It would be foolish to give commands to people who are already programmed to respond in predetermined ways. Furthermore, if man were not responsible for his actions, why would God institute a system of punishment for various transgressions in the Old Testament? If a person is not responsible, then he cannot be held liable and, therefore, should not be punished. Finally, if man is not responsible for what he does, what is forgiveness all about?

Psychic determinism with its accompanying freedom from responsibility is contrary to the Word of God. We do have free will and God does hold us responsible for what we do. Psychic determinism has led to moral bankruptcy which in turn has led to or complicated mental failures. Man has a free will. He is able to choose to follow God’s laws and to benefit intellectually and emotionally from doing so. Our God-given free will has not been replaced by unconscious determinism.

Psychic determinism supports the natural tendency in the human heart to blame circumstances or other people for our actions. This pattern emerged in the Garden of Eden when Adam blamed Eve and Eve blamed the serpent. In supporting the natural tendency to place blame elsewhere, psychoanalysis provides extensive explanations and rationale for aberrant behavior. The truth is that those who say they have no free will are lying, fooling themselves, or have truly capitulated to the fallacies of psychoanalysis. In denying the responsibility involved in free will, a person can do what he pleases; that is, he can exercise his free will under the guise of psychic determinism.

An extensive study of the criminal personality asserts that criminals commit crimes by deliberate choice.19 This contradicts the idea of psychic determinism and the usual so-called insights of modern psychotherapy that tend to blame the environment and remove the responsibility from the individual.Part of the outcry against the criminal personality study occurred because those who conducted and reported the study placed the blame for wrong behavior back on the criminal himself. An example of this kind of response is that of Simon Dinitz, an Ohio State sociologist. He says, “They’re placing the blame back on the individual and his screwed- up thinking. And they can’t even give you a good explanation for why his thinking is so screwed up.”20

Responsibility for one’s behavior, criminal or otherwise, is not a popular idea in many psychological and sociological circles.

On the other hand, there are some who believe that the individual may even be responsible for his own insanity in that he chooses insanity as a way of behavior. Jung referred to certain mental disorders as playacting or malingering.21 William Glasser describes a procedure used by G. L. Harrington, a former teacher of his. According to Glasser, Harrington says:

Hospitals are for crazy people. Everybody that is crazy has decided at some time to become crazy, has decided how he is going to act when he is crazy and, when he decides not to be crazy, he will not be crazy. He will make a conscious decision the same as you decide whether to take tea or coffee for dinner… .22

Thus, there are some who believe in individual responsibility to the extent of a person being accountable for choosing his own insanity.

Morality

Freud’s view of morality is that psychological disorders occur because of society’s interference with the instinctual biological needs of the individual. Freud said, “ … we have found it impossible to give our support to conventional morality [which] demands more sacrifices than it is worth.”23

Freud felt that mental-emotional disorders were caused by the individual being too hard on himself and even encouraged people to free themselves of inhibitions in order to gratify their instincts. Freud’s position was that the person’s moral standards are too high and that his performance has been too good. Thus, he attempted to neutralize the person’s conscience.

As a result, Freud’s moral stance was one of permissiveness with respect to individual action and restraint. In particular, he felt that free fornication would be great preventive medicine and psychoprophylactic for the mind. In fact, he believed in a strong, direct relationship between a person’s sex life and mental-emotional disorders. He said, “ … factors arising in sexual life represent the nearest and practically the most momentous causes of every single case of nervous illness.”24

However, Freud warned against giving up masturbation for intercourse because of the possibility of contracting syphilis and gonorrhea. But then he suggested, “The only alternative would be free sexual intercourse between young males and respectable girls; but this could only be resorted to if there were innocuous preventative methods,” by which he meant birth control.25 Thus, Freud’s only objections to free fornication were the possibilities of venereal disease and pregnancy. Little did he anticipate our present permissive society which has achieved his great therapeutic image of free fornication. Little did he realize the sexual revolution that followed his conjectures. Little did he know that the ensuing sexual permissiveness would become the cause of more mental-emotional disorders rather than the cure.

The biblical position on fornication is clear: it is forbidden. Biblical restrictions are not a curse, as Freud would want us to believe; they bring health and healing. If such restraints lead to mental disorders, why would the Creator have instituted them? Free fornication, not biblical restraint, leads to human chaos. We see the evidence of this in the prevailing high divorce rate and abortions, both of which take a heavy toll in mental-emotional pain and stress.

Contrary to what the Freudians would have us believe, it is not freedom in this area that leads to adjustment; it is responsibility and restraint. Acting contrary to the Word of God is not only sin; it is poor preventive mental health. Thus, fornication is psychonoxious, not psychoprophylactic. Biblical restraint leads to good mental health, and biblical principles are a balm for anxiety.

The whole failure of the Freudian morality system is permissiveness, and this permissiveness has pervaded not only Freud’s thinking, but also the thinking of many who followed. It became part and parcel of public attitudes about social, political, and economic issues as well as about sex. For example, it affected and influenced much of the thinking and teaching in the area of child discipline. One professor who was influenced by Freud used to say, “Never spank a child until he is old enough to understand it and when he is old enough to understand it, never spank a child.” Benjamin Spock proliferated the no-spank permissiveness in his best seller Baby and Child Care26 and millions of well-meaning parents accepted this Freudian foolishness without question.

There is no doubt that Spock’s no-spank position is contrary to Scripture, as we are told in Proverbs 13:24: “He that spareth his rod hateth his son, but he that loveth him chasteneth him early.” Discipline is a form of love. Permissiveness, on the other hand, means either indifference or hate. Also, in Proverbs 22:15 we are told, “Foolishness is bound in the heart of a child; but the rod of correction shall drive it far from him.”

When Spock realized the kind of damage that his advice in child¬rearing had done, he admitted that he and other professionals had actually persuaded the public that they were the only people “who know for sure how children should be managed.”27 He further admitted:

This is a cruel deprivation that we professionals have imposed on mothers and fathers. Of course, we did it with the best of intentions… . We didn’t realize, until it was too late, how our know-it-all attitude was undermining the self-assurance of parents.28

It is good news that he has recanted his former pro-permissive doctrine. He now says, “Inability to be firm is, to my mind, the commonest problem of parents in America today.”29

He further states, “ … parental submissiveness [to children] doesn’t avoid unpleasantness; it makes it inevitable.”30

While both extremes of permissiveness and restrictiveness can be detrimental to a child, the Bible gives us the right balance between the two. We don’t need Freud or any of his followers to teach us about child discipline.

The Freudian Failure

After examining the theories developed by Sigmund Freud and the practices and attitudes that followed in his wake, can we say that Freud has given us a panacea for mental-emotional health? Do his theories comprise a solution to human problems? Is infantile sexuality really the magic wand we have been looking for? The offerings of Freud and his followers are no more than man-made substitutes for the spiritual truths which our Creator has given to mankind in His Word and through the life of His Son Jesus. After many years of involvement with psychiatry, Mowrer concludes:

I have become increasingly convinced … of the basic un-soundness of Freud’s major premises and have, literally, read myself back into a position which can be at least loosely identified as Judeo-Christian.31

Mowrer had come to realize that “there is not a shred of evidence that psychoanalyzed individuals permanently benefit from the experience.”32 In fact, he predicts the fall of the psychoanalytic kingdom:

“Psychoanalysis is in a state of virtual collapse and imminent demise.”33

Thomas Szasz declares:

The cures of regular psychiatrists were and are so worthless and frightful that anyone offering a new method based on the premise of doing away with this entire therapeutic armamentarium is bound to appear compassionate.34

Freud first mythologized psychotherapy, then he medicalized it, scientized it, and merchandised it. He left us a supposed universal cure for mankind. However, when we look closely, we see a system which has often been described as merely a white, middle-class, occidental miasma. Its central activity of free association is not so free after all, because the patient tells the therapist what he thinks the therapist wants to hear. Jay Haley contends, “ . . a patient’s productions are always being influenced by a therapist, which is why patients in Freudian analysis have dreams with more evident sexual content.”35

To participate in the ritual of psychoanalysis one must “free associate,” give up his free will, agree to be determined by his past, blame his parents, become dependent upon the therapist, permit the therapist to take the place of both parents and God, deify sex and denigrate religion, and, above all, pay large sums of money over a long period of time, in spite of the lack of evidence that this Freudian fetish is of any value.

When someone suggests psychoanalysis, beware. And be aware of the intrusion and influence of these ideas into the numerous other brands of psychotherapy existent today, for most of them are influenced greatly by Freudian thought. The Freudian fantasies have filtered into nearly all of the psycho-therapeutic world. In Dante’s Inferno there is a sign over the entrance of hell (hades) which reads, “Abandon all hope, ye who enter here.” We believe that is a safe way for Christians to view psychoanalysis.

16 – Scream Therapy

Within the muddy waters of the psychoanalytic stream are numerous tributaries of Freudian theory, and among them flows the questionable therapy of the Primal Scream, created by Arthur Janov. Janov superimposed his theories upon such basic concepts as the unconscious determinants of behavior, the vast influence of the early formative years on present behavior, and the need to return to the past to uncover early traumas which are buried in the unconscious.

There is a little psychoanalytic leaven in almost every psychotherapeutic loaf, but Primal Therapy has a particularly strong Freudian flavor. However, Janov invented a novel twist to the Freudian framework. He has taken the basics and added some excitement, drama, and stimulus for violent expression. He has popularized the psychic trip into the past and claims a 95 percent cure rate for customers.36

Soon after Janov completed his doctorate in psychology from Claremont Graduate School in 1960, he opened his private practice. The beginnings of Primal Therapy occurred during a session with a college student whom he calls Danny Wilson. In this session Wilson told Janov about a comedian whose act consisted of wandering around the stage dressed in diapers, drinking out of a baby bottle, and calling out, “Mommy! Daddy! Mommy! Daddy!” The comedian ended his act by passing out plastic bags, vomiting into a bag, and inviting the audience to do likewise. Because of Wilson’s obvious fascination with the act, Janov suggested that he might want to cry out “Mommy” and “Daddy” just as the comedian had done. Although Wilson first refused, he finally gave in and began calling out, “Mommy! Daddy! Mommy! Daddy!” The next few minutes provided the basis for Janov’s new therapeutic system.

Janov noticed that Wilson became very upset and began turning and twisting in agony, with his breathing becoming rapid and sporadic. Then Wilson screeched, “Mommy! Daddy!” His movements became more convulsive and finally he let out a piercing, deathlike scream. And with this scream, Janov launched the currently much-sought-after Primal Therapy. Janov began trying it out on other clients and developed his theory accordingly. Then, he published a description of his methodology in his book Primal Scream in 1970, which has exceeded 200,000 copies sold.37

In order to dispense his brand of therapy, Janov had to build special, soundproof facilities to protect the community from the ear-piercing screams and violent verbalizations expressed during the sessions. He soon opened the Primal Institute in Los Angeles both to conduct therapy sessions and to train therapists. He recently opened a second institute in New York, and, although he originally directed everything himself, he has turned over the major operation of his institutes to his son and his ex-wife.38 Nevertheless, Janov still maintains his authoritative influence as the Primal pope.

Primal Therapy is currently one of the very popular forms of therapy for those who can afford the $6,600 fee. The demand is so great that many psychotherapists read Janov’s book and then offer similar treatment. Janov, however, would consider them unauthorized and unqualified if they have not been certified by his institute.

The sacred words of Primal Therapy are Primal Pain, which are always capitalized for emphasis. It is around these words that the central doctrines of Primal Therapy revolve. According to Janov, as the child grows he has a dilemma between being himself and conforming to the expectations of his parents. During this period of development, the child accumulates Pain from the injuries of unmet needs, such as not being fed when hungry, not being changed when wet, or being ignored when needing attention. Primal Pain occurs as the result of the conflicts between self need and parental expectation. Through the process of growth as conflicts continue to occur, the accumulation of Primal Pain results in what Janov calls the “Primal Pool of Pain.”

When the Pool gets deep enough, just one more incident supposedly pushes the child into neurosis. This single significant incident is labeled the “major Primal Scene.” Janov contends:

The major Primal Scene is the single most shattering event in the child’s life. It is that moment of icy, cosmic loneliness, the bitterest of all epiphanies. It is the time when he begins to discover that he is not loved for what he is and will not be.39

It is at this point that the child finally gives up the idea of being himself in order to gain his parents’ love. In the process of gaining parental approval, the child supposedly seals off his real feelings and becomes an unreal self. Janov calls this dis-association from one’s feelings “neurosis.”

Janov believes that the Primal Scene occurs between the ages of five and seven and is buried in the unconscious. The individual builds a network of defenses against even the awareness that the Pain is there. He develops a life-style that hides the origin of the Pain and merely releases the tension caused by the Pain, but he is not able to eliminate it.

Notice here, as with the Freudian process of blame and the voyage into the past, Janov’s culprit is the parents and the solution is to be found in the past. In both theories only a return to the early years can bring healing for present anxieties. Janov not only specifies a single cause of neurosis: blocked Pain; but offers a single cure, the one and only cure in all the world for neurosis: Primal Therapy.

Janov theorizes that to be cured, the neurotic must return to his major Primal Scene where he decided to give up his real self and his real feelings in exchange for the possibility of parental love. He must experience the emotions, the events, and the expectations of others as well as the accompanying Pain in order to be cured. The experience of returning to the Primal Scene and suffering the Primal Pain is called a “Primal.” Primais are a necessary part of the healing process as far as Janov is concerned.

In reading Janov’s book we see an absence of joy in the Primais. They seem to be universally filled with such negative human emotions as anger, fear, loneliness, and rejection. Although Primal Therapy involves both a talking out and a feeling out, feeling is supreme. The way into and out of neuro- sis, according to Janov, is through feeling. He says, “Neurosis is a disease offeeling.”40

Primal Therapy, like most contemporary therapies, promises a quickie cure. It involves three weeks of intensive individual therapy, followed by six months of weekly group sessions, and culminating in one week of intensive private therapy. After this, the patient is free to have Primals on his own. During the first three weeks of individual therapy, the patient usually has his first Primal. After that, he continues to have more Primals during post-period group sessions. The therapist does everything he can to encourage the patient to get in touch with his internal Pain. A number of props, such as baby bottles, cribs, cuddly toys, life-sized photographs of parents, and even a birth simulator made out of inner tubes, have been used during these sessions.

In group sessions there is little interchange among those present. The Primal is king and the individual experience is supreme. As you can imagine, it would seem like utter chaos and outright bedlam to stumble upon such a group. Visualize some adults sucking baby bottles, others cuddling stuffed toys, still others in adult-sized cribs, one man standing with his genitals exposed, and a woman with her breasts uncovered. Then there is the birth simulator for those who want to experience the Primals that go all the way back to the womb and the birth process. Additionally, picture thirty or forty adults on the floor, gagging, thrashing, writhing, gurgling, choking and wailing. Listen to the sobbing and screeching, “Daddy, be nice!” “Mommy, help!” “I hate you! I hate you!” “Daddy, don’t hurt me anymore!” “Mommy, I’m afraid!” And all of this is punctuated by deep rattling and high-piercing screams.

Does Primal Therapy really bring emotional stability into a person’s life? Janov enthusiastically claims a 95 percent cure rate. But, it depends on whom you ask. Just as with many forms of therapy, there is much in the way of testimonials, but little verifiable research. Some of Janov’s critics have accused the patients of either consciously or unconsciously faking the Primals. No doubt there is some self-hypnosis and gullibility involved. Others have warned that this type of treatment could cause psychological deterioration or permanent psychosis. Some former patients have even called it emotional brain-washing.

If one listens to the testimonials of satisfied customers, one might well be impressed with the glowing claims of emotional healing and the elimination of migraine headaches, ulcers, arthritis, menstrual cramps, and asthma. Janov states that many dramatic physical changes result from his therapy. “For example,” he says, “about one-third of the moderately flat chested women independently reported that their breasts grew.”41

Janov claims that Primal Therapy is a cure-all when he declares, “But Primal Therapy should be able to do away with all symptoms or the premise-that symptoms are the result of Primal Pains-is not valid.”42 (Italics his.)

Such testimonials are not backed with any kind of unbiased research. Since the Janovs rule the institute and do not allow outside research teams to conduct studies, the success or failure of Primal Therapy cannot be determined apart from the subjectivity of testimonials which range all the way from praising to damning. Without outside validation from objective research groups, we cannot know the extent of help or damage that occurs.

This sick, sick, sick psychotherapy is only one of a host of similar therapies that are attracting a large number of adults seeking to find solace for the troubled soul. It is impossible to tell how many are in Primal Therapy or any one of its “friends and relations.” The Primal Institute alone has numerous applications each month in spite of the $6,600 fee.

Another therapist, Daniel Casriel, in his book A Scream Away from Happiness describes his method of group scream therapy.43 He claims that thousands of people per week engage in this form of group encounter which relies heavily on screams and verbal assertiveness. During Casriel’s sessions, group members hold hands and are commanded to scream. In addition to the use of the scream technique, there is much encouragement to verbally assert oneself. For example, the leader instructs the participants to assert themselves by eyeball-to-eyeball contact, with aggressive statements such as “I’m entitled!” repeated over and over again. After a little practice, they are to assert themselves by repeatedly shouting, “I’m entitled!” punctuated by obscenities.44 The more assertive, the better; the more ventilation of aggressive and negative feelings, the better.

Leonard Berkowitz, who has extensively studied violence and aggression, disagrees with the idea that it is desirable to let out one’s aggressive feelings. Those therapists that encourage such active expressions of negative emotions are called “ventilationists.”‘ Their therapies, according to Berkowitz, stimulate and reward aggression and “heighten the likelihood of subsequent violence.”45 He declares, “The evidence dictates now that it is unintelligent to encourage persons to be aggressive, even if, with the best of intentions, we want to limit such behavior to the confines of psychotherapy.”46

Berkowitz criticizes the rejection of the intellect in these theories as well as the popular view held by ventilationists and others that it is unhealthy to suppress our feelings. He believes that “in the long run, our social and human problems can be solved only with intelligence.”47

Regarding the popularity of such therapies, he quips, “ … most ventilationists are located on the East and West Coasts, but particularly in California; I regard them as part of California’s contribution to the American Dream, along with Hollywood and Disneyland.”48

We don’t know what therapies Christians are paying for, but desperate and naive Christians are just as likely to undergo ventilationist therapies as any other. Janov, Casriel, and others have not only capitalized on the fantasies of Freud, but also on the gullibility of the public. People who are desperate to escape the emptiness and loneliness of life are willing to believe direct or implied promises backed up by a title and an office or an institute and a board of directors. And so, fantasy follows fantasy and we come full circle back to the mirage of empty promises and testimonials, which had appeared like an oasis in the desert of despair.

17- Encounter

There are numerous contemporary psychotherapies and they tend to proliferate annually. The encounter movement encompasses many forms of group therapies and approaches, including T-groups, awareness groups, sensitivity training, and Gestalt.

There is such a diversity in encounter that it is difficult to briefly describe all approaches. The size of the groups may range from two to hundreds. The methodology ranges from being structured to having almost no format at all. Some groups are conservative and use only a controlled verbal exchange with much protection for the participant; other groups operate in almost a no-holds-barred manner. Some train individuals in business and industry, and others provide opportunities for sexual experiences. Some meet on a weekly or monthly basis; others are intensive marathons.

Generally speaking, encounter may be contrasted with psychoanalysis in the following ways. Whereas in psychoanalysis the emphasis is on the past, the unconscious, and the mind; encounter glorifies the present, the conscious aware- ness, and the body. Direct experience is more important in encounter than indirect or intellectual experiences or insight. Whereas psychoanalysis involves a long-term relationship between the therapist and the patient, encounter is a group situation with a variety of short- or long-term interactions. In contrast to psychoanalysis, most people who participate in encounter are not suffering from extreme emotional disorders. Their problems are usually marital, occupational, or personal adjustment. Others are just bored, lonely, or looking for a new and novel experience.

With respect to morality, encounter sets few limits on acting out, loving out, and living out. One can live, love, and act in an encounter group with few restrictions. Arthur Burton reports:

Many clients tell me that they go to encounter group centers not only for the encounter itself but for the vast opportunities for sexual experience which are to be found there. One famous encounter center offers baths in which mixed nude bathing is the rule after the sessions themselves.49

The actions of encounter are based on “If it feels good, do it!” Encounter encourages both experimental and exploratory actions and relationships. Participants have opportunities to experiment with a variety of partners in both conversation and intimacy and to explore previously untried actions and responses.

One of the basic assumptions of most encounter groups is that it is emotionally beneficial to be totally transparent and open. Self-exposure has become almost a therapeutic absolute in the encounter movement and influences all that is said and done. Thus, the vocabulary is usually wide open, and the use of four-letter words is encouraged and serves as a mark of achievement. Even older women, who previously may have never heard some of the expressions nor known the experiences associated with the words, participate in this verbage. This verbal badge of encounter is often displayed so that all can hear, for one cannot truly feel “in” unless he expresses himself with such encounter language.

If a person in an encounter group is opposed to or resistant to acting out and speaking out, he is encouraged by the group “to go all the way.” If he resists too much he is rejected as uptight, unreal, rigid, phony, and plastic. These words along with a number of other adjectives are used to persuade the person that his reasoning is fallacious and his reluctance is unnecessary. After all, everyone is doing it; why not you? Besides, it’s good for you-or so they would like you to believe.

One of the extreme forms of encounter is the marathon, during which a highly intensive experience lasts for many hours at a time over a period of two or three days. The theory behind the marathon is that, as the experience continues hour after hour, the emotions and normal defense system wear down until only the real person remains to be dealt with. We can hardly see how a tired, emotionally depleted and physically exhausted body represents the real person, but that is the theory behind this intensive form of madness.

Contrary to the confidence that people have in marathon encounters, research has never shown that either this theory or therapy has any validity in fact. Claims that the short-term intensive marathon brings long-term changes in the individual have simply never been proven. Additionally, many psychologists have indicated that lowering the normal psychological defense system may result in psychotic breakdowns or even suicide. Psychiatrist Arthur Burton refers to the marathon as “a hysterical form of encounter.”50

The most bizarre form of encounter is the nude encounter. The late Abraham Maslow, a well-known humanistic psychologist, believed that with nudity in groups, “people would go away more spontaneous, less guarded, less defensive, not only about the shape of their behinds, but freer and more innocent about their minds as well.”51

Paul Bindrim, the originator of the nude marathon group therapy, believes it is a real breakthrough in approaches to human improvement. One of his own therapeutic inventions to relieve the troubled mind is called “crotch eyeballing.” This sounds, and is, suspiciously Freudian. It’s the phallic stage of development with a new twist. The crotch, he contends, is the focus of many hang-ups. This technique involves one nude member lying on his/her back with legs spread apart and the rest of the group staring at his/her exposed genital-anal area for an extended period of time. Such activity is supposed to be a refreshing boost to each person involved, a real salve for the anxious soul. Of course no research supports such wild assertions.

Both the extreme and the less extreme forms of encounter have made their mark on our society and continue to influence the thoughts and actions of many people. Daniel Casriel predicts, “It is my conviction that organized group interaction will soon explode into a force of massive significance in the United States.”52 Carl Rogers believes that “the whole movement toward intensive group experience in all its forms has profound significance, for both today and tomorrow.”53 He calls this intensive group experience “one of the most exciting developments of our time.”54 Considering the vast influence of the encounter movement, we need to look objectively at the results. Does this movement have positive or negative effects on individuals? Is it a valid and useful method for helping people?

The claims for cure and relief in encounter are widespread, but does it really work? In a book entitled Encounter Groups: First Facts, the authors report on an extensive study conducted with Stanford University students. Since entrance requirements at Stanford are high and the students are bright, one would expect the chances for therapeutic success to be much higher than for the average population. These participants also had high expectations for improvement.55

The authors of the study selected mostly psychiatrists and psychologists as leaders. “All were highly experienced group leaders, and were uniformly esteemed by their colleagues as representing the best of their approach.”56 Thus, the select group of participants and the specially chosen leaders should have demonstrated positive results as to the effectiveness of encounter.

Seventeen separate encounter groups were formed for the study and represented ten different theoretical approaches. Students were assigned to the groups in a random fashion. In addition, a control group of students who received no treatment was set up. Research was conducted on all participants and on the control group several weeks before the encounter groups began, then again shortly after the encounter experience, and then finally six to eight months later.

After six months every participant and control were asked to describe changes he had noticed in his own outlook and behavior. According to the authors, there was no significant difference between the students who had received the encounter experience and those who had not. Relatives and friends close to each participant and control were also asked to describe behavior changes in the students. Those close to the encounter participants rated 80 percent of them as having made some positive change. However, those close to the control group rated 83 percent as having improved. Again, there is no significant difference between the two groups, but what a revelation!

Shortly after the encounter experience 65 percent of the encounter group reported some positive change and most of them believed that the change would last. A ratio was established between those who rated the experience high and those who rated it poor. The ratio shortly after the experience was 4.7 to 1. However, in spite of the fact that most expected the change to be lasting, after six months the ratio declined to 2.3 to 1.57 Obviously the enthusiasm about the benefits of encounter had diminished.

The most disturbing result of the study was the casualty rate for the encounter participants. The authors state:

We put persons in this category only if we found evidence of serious psychological harm six to eight months after the group ended and if we felt that their psychological difficulties could reasonably be attributed to the group experience.58

The casualty rate, which excludes those who exhibited negative change, was 9 percent. Considering the select group of students and leaders involved, the desire of the leaders to be successful because of the comparisons to be made, and the conservative definition used for casualty, 9 percent seems enormously high. The authors of the study conclude, “It appears that encounter groups are less effective than individual psychotherapy in changing individuals and somewhat more likely to cause damage.”59

Psychic casualties, including mental breakdowns, divorces, and even suicides as a result of encounter, are known about but little publicized. Jerome Frank warns, “Thus, such groups can easily become exercises in mutual exploitation and can seriously damage some participants.”60 It seems that, with the results of the extensive research now being conducted in the area of encounter, some consumer protection is in order. When we combine the potential danger of the encounter with the small possibility of success, one wonders why people spend valuable time and pay money for it.

With the possibility of casualties and psychological damage to participants, one would hope that the encounter leaders could spot possible casualties and advise them not to participate. However, another disturbing discovery of the study just reported was that the group leaders were the least able to identify the ones who became casualties. The judgments of both the group leaders and the group members were evaluated. The conclusion was that the leader’s judgments about casualties in his own group were not as reliable as those of the coparticipants. The authors state:

The coparticipants’ perceptions of who got hurt were much more reliable; in fact, they were more accurate than any other single criterion.61

Encounter is a synthetic and artificial experience. The hope is that a person will change in this special setting and then walk out into life a better worker, a better spouse, a better parent, a better person. However, aside from testimonials, the research simply does not support such a notion. Rodney Luther says:

We are concerned that 25 to 40 percent of persons sent to sensitivity gain nothing and very possibly lose some highly valuable behavioral assets. Even in actual war, win-loss ratios of this order of magnitude are impossible to justify.62

Unfortunately the leaders in the encounter movement have overemphasized successes based upon testimonials and ignored failures. Those who have been pushed into mental-emotional disorders or even suicide are overlooked as casually as one might look at the body count of a war that occurred over 500 years ago. As the late Fritz Perls said:

So, if you want to go crazy, commit suicide, improve, get “turned on,” or get an experience that will change your life, that’s up to you. . .. You came here out of your own free will.63

This is a leader’s way of saying if something happens to the participant, it is not the leader’s fault; that is, unless it’s good and then he might take the credit. Sigmund Koch says in an article, “The Image of Man in Encounter Groups,”

… the group movement is the most extreme excursion thus far of man’s talent for reducing, distorting, evading and vulgarizing his own reality.64

In spite of the questionable morality of encounter (“If it feels good, do it.”) and in spite of negative results in people’s lives and even casualties, the encounter business has moved into the realm of Christendom. Without examining the broad spectrum of sensitivity training and encounter, the church has in many areas adopted encounter group techniques and has invited the encounter movement right into its own social structure. Arthur Burton says of the encounter movement:

I am in all seriousness when I say that it may soon represent the Judeo-Christian emphasis on individualization applied to vast numbers of people who can no longer be formally Christian but who want to be fully human. The professionally religious have sensed this ahead of some of the rest of us and this may explain their deep participation in encounter work.65

This is a sad state of affairs. The encounter movement not only has a morality that is not biblical, but it is a false substitute for the saving reality of the Bible and Christianity. This moving away from the mind to the senses, from reason to emotions, and from the spirit to the body, this glorification of self-disclosure and deification of direct experience have never proven to be an antidote for human ills. Anyone who leaves the Living Waters to drink out of the broken cisterns of encounter is like Esau who exchanged his birthright for a pot of beans.

18 – Est

In recent years the market has been flooded with a great number of pop psychotherapies. A recent madness from this new surge of psychological pottage is one that has grown by such leaps and bounds that it merits our attention. It is a combination of psychological and philosophical thought all wrapped up into a psychotherapeutic system that denies being psychotherapy. However, it promises like, acts like, and sells like any other psychotherapy in the marketplace, only more so.

The lack of official designation as psychotherapy is only a necessary protection for its founder who has no license or training to practice in the field. Nevertheless, the state of Hawaii says that it is a form of psychotherapy and therefore requires the presence of a licensed psychologist or M.D. to supervise each session.66

The name of this conglomeration of Eastern thought and Western psychotherapy is est, which stands for Erhard Seminar Training. Est was developed and is dispensed by Jack Rosenberg, who adopted the pseudonym of Werner Hans Erhard after he abandoned his wife and four children. Previous to his invention of est, Erhard had various jobs in car, magazine, and encyclopedia sales. Along the way he was involved in Scientology and was an instructor in Mind Dynamics, which, incidentally, went out of business and was sued by the State of California for false claims and for practicing medicine without a license.

During his sales career, Erhard demonstrated a great ability to organize, train, and motivate sales people. He now uses this exceptional talent in the packaging and commercialization of est. His organizational and psychosales abilities have created a California cult, now gone nationwide, of multimillion dollar proportions. After the enthusiastic est converts receive promotional training in Erhard’s graduate seminars, they comprise his gigantic unpaid sales force.

This system of supposed self-transformation is dispensed in a sixty-hour course, which meets over two consecutive weekends and sells for $300. Since there is little personal interaction between the trainers and the trainees, they train 250 to 300 people at a crack. At the present time over 160,000 individuals have taken the course, and it is estimated that an additional 3,000 people take the training each month.

Est seems to rely more on method than on content. The content is not the message, “the medium is the message,” and the medium is a strong-armed method used to coerce the unsuspecting subject into a new belief system. The method is so powerful that the poor, gullible trainee is bludgeoned into believing whatever brand of instant regeneration Erhard and his militaristic assistants might dispense.

Nevertheless, the content is important to the extent that it places most est graduates into a new philosophical and moral position. At first blush est is a system that fits in with what the middle class values and wants. There is an emphasis on accepting oneself, since each trainee learns he is perfect just the way he is. Additionally, the element of individual responsibility makes it sound almost Christian.

Along with these positive possibilities, the content is a hodge podge of Freud, Jung, Transactional Analysis, Gestalt, common sense psychology, and Eastern philosophy, sugar-coated to sell in the middle-class market. It has been packaged with the consumer in mind, the same as everything else that Erhard sold during his careers.

One basic assumption of est is the anti-biblical message that the world has no meaning or purpose. Because of this assumption, much time is spent on tearing down one’s belief system. The trainees learn that their beliefs are not only un-important; they are obstacles to growth. If they venture to try to support a belief, they are ridiculed and made to look stupid in front of the entire assembly. “Belief,” says Erhard, “is a disease.”67 It is not belief but rather experience that is supreme. According to Erhard:

The truth believed is a lie. If you go around preaching the truth, you are lying. The truth can only be experienced . . ..

The horrible part about it is that the truth is so damn believable, people usually believe it instead of experiencing it.68

According to Newsweek, “The purpose of est is to make each trainee experience the ‘satisfaction’ of becoming the author of his own subjective universe of sensations, emotions and ideas.”69 This experience is the sine qua non of est called “getting it.” It is the peak experience of this psychopottage. When you “get it” you have arrived. You are now a part of a special elite group. According to est, anyone who has not “gotten it” can’t knock “it,” because they haven’t experienced “it” themselves.

The so-called purpose of est is for people to “get it,” but how does one know when he’s got it? Mark Brewer, a journalist who investigated est, reported his experience in Psychology Today. He says, “When you know you’re a mechanical anus, you’ve ‘got it.’”70

That is what thousands of people are paying for and believing.

To perpetuate and expand his system, Erhard has a smooth method of word-of-mouth advertising. At the end of the sessions, the graduates are encouraged to get others to take the training. However, they are cautioned not to discuss the content or method of the training with the new potential customers, since foreknowledge might prevent people from “getting it.” Another reason is that the training cannot be explained; it can only be experienced. Therefore, when the new trainees arrive they do not know what they are really getting into.

And, what they are getting into is a fiendishly devised system that is calculated to convert large numbers and to convince them to recruit others to their new-found faith. Erhard has been enormously successful at this game and has captured the hearts and minds of those in the middle and upper middle classes. Advocates of est include prominent doctors, lawyers, university professors, movie actors, and even corporation executives.

Now let us look at the malevolent method of est. It all begins with about 250 to 300 people at a swank hotel. The size of the group should not be overlooked, since large numbers lend an atmosphere conducive to the use of mob psychology. The group is seated and the training begins. Enrollees are instructed in the house rules for the seminar: no talking unless called upon, no smoking, eating, taking notes, moving around, or leaving the room, even to go to the bathroom. This deprivation is the beginning of the method of transformation from ignorance to “getting it” and from doubt to zombie-like loyalty to est. And because of the implied and direct promises and because the $300 has already been paid, the enrollees accept and follow the rules.

According to firsthand reports on the leaders of the seminars, they are more like Gestapo agents than anything else. They often respond to trainees’ disagreements or honest questions with intimidation and ridicule. The trainees are blitzkrieged out of their own belief system and bamboozled into the est belief system. Beliefs are not any good unless, of course, they are estian.

One leader is reported to have said, “We’re gonna throw away your whole belief system … . We’re gonna tear you down and put you back together.” When one trainee asked about believing in something, he was interrupted by a leader who shouted, “Don’t give me your goddamn belief system… . That doesn’t work! That’s why your whole life doesn’t work.”71

Mark Brewer reports one leader as saying to a group of trainees that they were “hopeless. They did not know what they were doing, did not know how to experience life, were struggling, desperate, confused. They were ASSHOLES!”72 In fact, they were continually referred to as “assholes” throughout the training.

To pay $300 to have one’s belief system ridiculed and replaced by one’s own personal experience as the be-all and end-all of life is bad enough, but to keep on being referred to as an “asshole” on top of it should be more than anyone in his right mind would tolerate.

Another great “revelation” of est is that our minds are like machines. One leader declared, “You’re a machine. A machine! Nothing but a goddamn machine!”73 (Italics his.) So for $300 you not only get to be called an “asshole,” but a “mechanical asshole.”

After hours of this sort of haranguing, the leader suddenly comes to the rescue and gives his battered audience an exercise in meditation to show them how, in spite of the fact that they are only machines, they can control their own experience, “create their own space.” Another exercise which the leader uses is very similar to Primal Therapy. This involves trainees lying on the floor and each experiencing his own experiences and feeling his own feelings. One advocate author of est describes it as: “Two hundred and fifty people in every form of emotion, giving free vent to vomiting, shaking, sobbing, hysterical laughing, raging.”74

As the training draws to a close and reaches the proper pitch and crescendo, the individual learns that he is exactly the person that he wanted to be. He learns to accept the estian model of man as one who has freely chosen to be who and what he is. The trainee was only an “asshole” because he did not realize that he had truly chosen to be what he is.

If we don’t acknowledge we’re assholes because somewhere in our belief systems we’re hanging onto “it’s bad to be an asshole,” then we are really assholes. And it doesn’t make any difference. An asshole is someone resisting being an asshole.75

Trainees are to realize through this training that they are perfect just the way they are. Erhard says, “I happen to think you are perfect exactly the way you are.”76

Newsweek reports, “The culmination of the training comes when everyone realizes that he is free to transform experience through the prism of his own consciousness.”77

But, they “got it” after hours of being cajoled, then confused, and finally convinced. The result was more due to hours of harangue coupled with physical exhaustion, mental strain, and bloated bladders than to honest, rational assent. Only after hours of fatigue and deprivation along with boredom and irritation does the “enlightenment” occur.

In reporting her experience, one graduate said:

For me it became boring, inane, exhausting. My chair became a jail cell. Of all the genius that had gone into est, I decided, the most ingenious was making people sit and do nothing and become aware of how hard it is to sit and do nothing.78

The same author-believer said that if she had not paid her nonrefundable fee in advance, she would not have returned after the first weekend.79

Est is a process of indoctrination and hypnotic suggestion induced by strange circumstances similar to that of an encounter marathon, during which one is reduced to a position of impotence and vulnerability without even realizing it. If it were not for the fact that people voluntarily take this training, it would easily qualify for the worst predictions of George Orwell’s 1984. If one were ever required to take such training against his will, est would be exposed for the brainwashing that it really is. Nevertheless, because it is voluntary brain-washing, it is considered an acceptable form of self help by its many advocates. Richard Farson expresses his concern:

When people learn, as I believe they do in est, that it is acceptable, perhaps even necessary, to coerce, abuse, demean, incarcerate and exhaust people “for their own gpod” we have a classic means/ends dilemma and, I’m afraid, the precondition for fascism.80

Nevertheless, the devotees of est far outnumber the ranks of dissatisfied customers. The devotion and loyalty to est that follows this quickie cure is amazing. It is reported that between 6,000 and 7,000 graduates do volunteer work for est each year.81 The graduates’ enthusiasm for est is evident in the high percentage of those who participate in graduate seminars.82

Does est really work? Is there such a thing as a quickie cure leading to fast, fast, fast relief? Can a person transform his life in two weekends? Are there long-term results from such a short-term experience? The testimonies of est graduates would strongly answer, “Yes.” However, there is no research to support the testimonies. Nothing has been done with control groups, and, especially, no research has been conducted to evaluate positive change in behavior observed by others when the estians return to the real world.

Nevertheless, a public that will go for the ridiculousness of pet rocks will go for the unintelligible gibberish and psychogarble of “getting it.” Estcame along at the right time in history to fill the vacuum left by abandoning religious faith and by the unfulfilled promises of affluence. Est satisfies some obscure peculiarity caused by an inability to find meaning in life and a need to follow some guru or prophet.

Many have denied the one true Prophet to follow a farce. And many Christians have enrolled, oblivious to the false regeneration offered by this spurious system and its pretentious prophet. For example, one priest related after taking the training, “At est I got that I am satisfied with being the way I am est gave me the experience of what theology has been telling me… . I am much closer to God now.”83 (Italics his.)

Erhard has said, “God believed is a lie.”84 He also said, “Of all the disciplines that I studied, practiced, and learned, Zen was the essential one.”85 (Italics his.) One critic of est calls it “hardsell Zen.”86 Erhard avoids the God of the universe. Instead, he elevates human experience and makes a god out of self. One is not a sinner in the estian scheme; he is a saint. An estian believes in neither sin nor forgiveness, for he is supposedly perfect just the way he is. If one is perfect just the way he is, who needs atonement? And, who needs forgiveness? For after all, “I-I-I am perfect just the way I am.”

Peter Marin refers to this in an article which he titled “The New Narcissism.” He calls it “the trend in therapy toward a deification of the isolated self.”87

He further says, “The self replaces … God … so we now turn to self, giving to it the power and importance of a god.”88

Thus, the self-seeking man would rather be called a “mechanical asshole” than a sinner. He would rather swallow the placebo of “I’m the center of the universe” and “I’m great just the way I am” than accept the eternal truth of Scripture.

19 – Arica

In the fourth polluted stream there are many spiritual psychologies, and Charles Tart discusses a number of them in his book Transpersonal Psychologies.89 Many of the spiritual psychologies and systems of self-transformation are Eastern in origin. Daniel Goleman says, “ … all the Eastern psychologies agree that the main means to this transformation of self is meditation.”90

Because these spiritual psychologies are more and more being included in Western psychotherapy someone once remarked, “The shrinks are beginning to sound like gurus, and the gurus are beginning to sound like shrinks.”91

Eastern religions and Western psychotherapy are becoming inseparable partners in the new fourth stream of psychology. We have selected Arica and Transcendental Meditation as two examples of the many spiritual psychotherapeutic systems available to the consumer.

Arica is a recent fourth-force psychotherapy invented by Oscar Ichazo. Although he has never advertised it as such, it is a form of existential psychotherapy. Yet, it is also a religion, and one might miss recognizing it as psychotherapy.

Ichazo was raised in Bolivia and Peru by Roman Catholic parents. As a young boy he went to a Jesuit school where he learned about the theology of the church. At the age of six Ichazo began to have epileptic-like attacks which involved much fear and pain. He claims that during these attacks he died, left his body, and later returned. He experienced both fear and ecstasy during these attacks, and because of these dramatic psychic experiences he became disillusioned with the church.

Neither heaven nor hell as described by the church matched his own psychic experiences, which he trusted more than the teachings of the church. Although he at first tried to deal with his unusual experiences through communion and prayer, he soon turned away from the church, because he felt that prayer caused him to focus even more on his problem. At this point, Ichazo left the way of grace and looked to his own experiences as the epicenter of reality. He relinquished the biblical forms of supernatural communication and relied upon self as the center of understanding.

During the following years, he studied and became actively involved in the martial arts, Zen, psychedelic drugs, shamanism, hypnotism and yoga. At 19 he became attached to an older man in La Paz who taught him much of what Ichazo calls truth. This man regularly met with a small group of men to share their knowledge of various esoteric techniques. Ichazo was present at these meetings and eventually these men began to teach him their secret knowledge. Later Ichazo traveled and studied in Hong Kong, India, and Tibet. He expanded his training in the martial arts and yoga and studied Buddhism, Confucianism, and the I Ching.

After his travels, he returned to La Paz to live with his father and to digest all he had learned. A year later he went into what he calls “a divine coma.” After seven days of this coma he knew that he should be a teacher. Two years later Ichazo went to Santiago and lectured in the Institute for Applied Psychology. From there he moved to the remote little town of Arica, Chile, where he worked with a small committed group of followers.

Later, in 1970, a group of Americans went to Arica to study with him for nine months. During this time he decided to move his work to North America, and in 1971 he opened the Arica Institute in New York. Since then, the movement has expanded with centers in Los Angeles and San Francisco, as well as in New York, and with training programs in numerous other cities. Over 200,000 individuals have taken the Arica training.92

Arica distinguishes between man as he is in essence and man as he is in ego. Ichazo teaches that in essence every person is perfect and no conflict exists within the person or between one person and another. He contends that everyone begins life in pure essence, but that as the ego begins to develop man falls from essence to ego. Ichazo claims that the purity of essence is lost between four and six years of age. As a result of the civilizing and acculturating process, a contradiction occurs between the child’s inner feelings and societal demands for conformity. Ego arises out of this conflict and stands between the world and the self.

Ichazo defines ego as composed of intellectual, emotional and movement segments that are interconnected. He says that ego is the fundamental human problem. Thus, the goal of Arica is ego reduction. According to Ichazo, when we turn away from our essence or self, we become dependent upon things external to us. We become driven by desire and fear with the ego always existing in fear, because it has created a subjective inner world that must be defended against objective reality. When desire is purged, a person returns to his essence and only then is true happiness realized.93

Arica supposedly trains people to think with their entire bodies rather than just with their minds. To facilitate such thinking, Arica provides a system of twelve mantations, each of which corresponds to a different part of the body. For instance, orientation is in the genitals, charisma in the knees and elbows, etc. Thus, thought is not restricted to only one organ of the body, the brain. In fact, as the ego becomes extinguished, thought is less an activity of the head and becomes a product of the various parts of the body. Once this happens, the head is emptied and stops controlling everything. Arica trains one to be less head oriented and more body oriented.

Arica assigns three centers to the individual: the intellectual, the emotional, and the vital. They are known as the path, the oth and the kath. Arica attempts to place kath, or body center, at the helm. This body center was first located four inches below the navel. However, a call to the Los Angeles Arica center revealed that the location has apparently moved from four inches to four fingers, or about three inches, below the navel.

In order to transfer consciousness from path (head) to kath (so- called body center), Arica uses enneagrams, which are circles with nine points on the circumference and which are used to analyze ego types, movement, breathing, and mantras. When the ego is completely exposed and finally destroyed through Arica techniques, the essence is to quite naturally take over. Ichazo claims that as the ego develops, Karma in the form of the evils of money, power and sex accumulate, and therefore the destruction of the ego is imperative to restore purity.

Each exercise and activity of Arica training aims at the goal of Permanent 24, which is a so-called state of total awareness, a state of higher consciousness to which all Arica followers aspire but none has yet attained. It is an illusive peak experience described and promoted by Arica, but never yet achieved.

There are certain similarities between Arica and Christianity that make it attractive to many. The fall of man from essence to ego as described by Ichazo has all the earmarks of the Garden of Eden experience. It provides a substitute explanation for the fallen condition of man and, therefore, appeals to what man honestly knows is true.

The description of the ego sounds like the biblical doctrine of self-centeredness and sin. The desire of the ego, as described by Ichazo, sounds like the natural condition of man as a result of the Fall: man as sinner. The destruction of the ego and the path to Permanent 24 sounds like the process of biblical sanctification, which is the process of becoming like Jesus. It is the process of Christian maturity which involves the destruction of self- centeredness, and yet perfection is never fully realized in our present existence.

Nevertheless, Ichazo claims that he is not starting a new religion and that Arica is not a church, even though he has included important ideas from Buddhist, Taoist, Islamic, and Christian sources. He says that the techniques, which do come from a variety of religious and esoteric sources, provide experiences, but that there is no dogma and no creed as there is in a religion. People are merely asked to try the techniques and experience the results. However, doctrine and faith are both obviously involved.

Ichazo even has his own brand of eschatology. He says that humanity faces a crisis in the near future and that the way to avert it is through attaining a new level of consciousness. This level of consciousness is attained, of course, through Arica training. This gives the leaders and participants a self-righteous reason for the training. They are not just helping themselves; they are helping all of mankind.

Ichazo’s out-of-the-body experiences as a child resulted in his disillusionment with the church and rejection of communion and prayer. He replaced these with his own psychic experiences and with such doctrines as reincarnation. In place of Christianity, he set up a new psychotherapy, a new religion, arid a new method of spiritual renewal. His use of Eastern meditative techniques in combination with astrology, Gestalt, and encounter makes Arica a brand of psychotherapy. His use of divine consciousness as a universal god concept makes Arica a religion, but his use of words like God and Holy Spirit do not make Arica acceptable to Christianity. Unfortunately, Ichazo has given up communion with the true and living God to worship at strange altars.

20 – Transcendental Meditation

Of all the meditation movements and spiritual psychologies available to the Western consumer, Transcendental Meditation (trademarked also as TM) is the most highly publicized and propagated. TM, like Arica, is another combination of religion and psychotherapy, although denying to be either, which promises a panacea for everyone.

Maharishi Mahesh Yogi is the founder of Transcendental Meditation. He learned the technique in India from his mentor, Guru Dev. Following the death of Guru Dev, Maharishi experienced two years of solitude after which he began to teach his method from town to town in India. While still in India in 1961, he conducted his first TM teacher training course. Then in 1965, as a result of student response to local courses at UCLA, the Maharishi formed the Students’ International Meditation Society (SIMS). The second teacher training course was again conducted in India in 1966, and in 1967 the Maharishi lectured at meetings on the Berkeley, UCLA, Harvard, and Yale campuses. This series of lectures was the impetus for establishing SIMS chapters all over the United States.

From these campuses, the practice of TM extended into the communities, and other organizations were developed to serve these new converts. By the close of 1970, about 35,000 Americans had learned TM, and in 1974 the report was that “300,000 Americans have learned to meditate, and 15,000 more start TM every month.”94 In 1976, Newsweek reported 800,000 meditators, but current reports claim nearly one million practitioners of TM in America and almost two million worldwide.

The goal of the leaders of the movement is to have meditators throughout the entire world. Brain/Mind reports that the Maharishi has begun his most ambitious project called the “global initiative.” It is “a crash program to get three to four percent of the population meditating in specific states, cities and provinces around the world.”95

TM is now used regularly by people from every walk of life, from playwrights to professors and from artists to astronauts. What is this method that is proliferating in America and aspires to saturate the world? The authors of TM Discovering Inner Energy and Overcoming Stress, which, incidentally, is 290 pages of promotional advertising, claim, “TM can be learned in a few hours and is then practiced for only fifteen to twenty minutes each morning and evening. The technique is a specific method of allowing the activity of the mind to settle down while one sits comfortably with eyes closed.”96

They try to assure the reader that TM is “neither a religion or a philosophy, nor a way of life,” but that it is “a natural technique for reducing stress and expanding conscious awareness.”97 The meditator learns to disengage himself from his surroundings and to allow his attention to shift inward. This eventually draws him into the peak experience of TM called “pure awareness,” which “consists of nothing more than being wide awake inside without being aware of anything except awareness itself.”98 Such meditation supposedly provides a means of achieving pure awareness twice a day.

The mantra is an important part of the TM technique and plays a vital role in the whole meditative experience. The mantras, thought-sounds used by TMers, do not have any particular meaning. They are used for their hypnotic sound quality rather than for their meaning, because a pleasant sound is more easily focused upon and can be somewhat soothing. There is much ado about the selection, assignment, and use of mantras in TM. There is supposed to be just the right mantra for each person and meditators are warned not to choose their own mantras but to have qualified teachers assign them and instruct in their correct usage.

TM claims that mantras are chosen individually according to personality type. However, R. D. Scott, a former TM teacher and author of Transcendental Misconceptions,99 says that mantras are chosen according to age and sex. Nevertheless, each student believes that the mantra assigned specifically to him is very special and individual, and he is not to reveal it to anyone. This creates an air of importance and secrecy and also protects the meditators from learning that their own special mantra is not so special after all. Furthermore, the meditator is more likely to pay attention to his own private mantra than to one that is common to others. Thus, whenever unpleasant distractions occur, he can quickly focus on his own pleasant sounding, “special,” private mantra, but only if he has been especially trained by a TM instructor and given the secret formula.

The mantra is extremely important in achieving the so called fourth state of awareness in which one arrives at the very “source of thought.” This is also called the fourth state of consciousness in relation to the other major states—those of waking, sleeping, and dreaming. Robert Ornstein gives a simple explanation for this experience. He believes that when a person concentrates on a single stimulus like a mantra, it reduces his attention to other stimuli, and then with repetition the single stimulus disappears leaving an awareness of nothing. It is attention without content and what TMers call “pure consciousness.” In this regard there is nothing special about TM, because any non-objectionable repetitive stimulus will cause similar reactions in people. If a person concentrates long enough on a single neutral object, certain biological results occur, including dissociation from the external world.100

One basic premise of TM is that it enables a person to regulate the states of consciousness in order to feel better. However, TM is only one of many meditation disciplines used to influence consciousness. Its great advantage over other approaches in the marketplace is that it is simple to do and requires a minimal amount of training. Gary Schwartz mentions Zen, Sufi, Christian meditation, autogenic training, and progressive relaxation and declares that any of these kinds of activities may bring deep and helpful rest.101

There is no question that a person can regulate his own states of consciousness, but he can do this in a number of ways without TM. For example, the alpha and theta brain waves which are associated with relaxation and drowsiness can be influenced by merely focusing and un-focusing the eyes. In addition to influencing brain waves, one can breathe or think in certain ways to influence consciousness.

TM makes numerous claims, including: increased intelligence, learning ability, creativity, energy level, sociability, capacity for intimate contact, emotional stability, self-confidence, resistance to disease, balance of the autonomic nervous system, etc.; reduced anxiety, irritability, antisocial behavior, depression, neuroticism, crime rate, use of alcohol and cigarettes, etc.102

TM claims all kinds of physiological and psychological improvement and attempts to support these claims with research by biased believers. For instance, Robert Wallace, past president of the Maharishi International University, tabulated various physiological responses to TM. Besides the increase in alpha and theta waves, he noted a drop in oxygen consumption, which would reveal lowered metabolism, and a rise in skin resistance, which would mean an increased state of arousal.

Such findings, as well as others that supposedly indicate changes in blood chemistry, suggest that TM enhances relaxation and reduces stress. However, Ornstein contends that recorded brain-wave changes are not reliable indicators of altered brain functions unless there are extremely strict research controls.103 According to Leon Otis, those who conducted physiological studies on TM at the Stanford Research Institute believe that simple resting at regular intervals may bring about as much bodily change as meditation.104 Gary Schwartz warns that “we should remain wary of the claims and selective use of scientific data by well-meaning but scientifically unsophisticated practitioners.”105

A highly controversial claim made for TM is that it increases creativity and intelligence. However, Schwartz compared a group of teachers of meditation with a control group using two standardized measures of creativity. He reported that the results were similar for both groups, except that the meditators did consistently worse on some scales even though they were highly motivated to succeed.106 Another study conducted at the University of Illinois indicated that TM did not result in higher academic performance on the part of typical students who simply took the TM training.107

Leon Otis and his associates at the Stanford Research Institute conducted a series of experiments on TM which did show some advantages for the meditation group over the control group. However, after the interviews were conducted, Otis reported:

… the meditators had expected greater gains than the controls had. I feel certain, then, that a placebo effect was partly responsible for the benefits the meditators finally claimed.108

Gary Schwartz also believes that expectation plays a large role in bringing about positive results from the TM experience.109 Thus, it may be that TM is a sugarcoated pill, easy to swallow and easier to believe. Faith in TM enhances its effectiveness.

The claim that TM is not a religion is attacked by Dan Goleman, associate editor of Psychology Today. He says:

Such an assertion ignores the fact that TM grew out of the mystical Advaita school of yoga and uses a Hindu devotional as an initiation ritual. Avoiding religious or philosophical issues keeps Catholic, Protestant, and Jewish customers comfortable.110

Judge H. Curtis Meanor ruled that the teaching of TM in the New Jersey public high schools violated the constitutional guarantee of the separation of church and state. Like any religious cult, TM claims to have special knowledge and to produce special results. It claims unique knowledge about consciousness and extraordinary psychological and physiological results. Moreover, TM initiates are given secret codes and mystical mantras.

TM is both a form of relaxation and a religion. It is a mistake to assume that because it involves relaxing techniques that it is not a religion. We object less to TM as a form of relaxation than to its disguised religious nature. However, even as a form of relaxation, one must be careful not to generalize about its effectiveness. Schwartz warns that excessive practice of TM could have negative side effects. He says, “A few people, with a tendency toward mental illness, may even aggravate their condition by meditating for long periods.”111

Man is really a spiritual being and will sometimes seek a psychological salvation as an alternate to the spiritual salvation that he really needs. TM provides a pseudo-solution to the spiritual sickness of man. One is supposedly saved by attaining pure consciousness. Maharishi teaches that through TM “a sinner comes out of the field of sin and becomes a virtuous man.”112

According to the Bible, we are saved by Christ, not by meditation.

As a religion or a psychotherapy, TM must be rejected by the Christian as a substitute means of grace and peace. Rather than emptying his mind with a repetitive mantra, the Christian would do well to fill his mind with the Word of God and fix his mind on the character and love of his Creator.

Blessed is the man that walketh not in the counsel of the ungodly, nor standeth in the way of sinners, nor sitteth in the seat of the scornful. But his delight is in the law of the Lord; and in his law doth he meditate day and night. (Ps. 1:1, 2)

My soul shall be satisfied as with marrow and fatness: and my mouth shall praise thee with joyful lips: when I remember thee upon my bed, and meditate on thee in the night watches. (Ps. 63:5,)

21 – Strange Altars

Throughout the history of psychotherapy we have seen the rise and wane of one therapy after another, one promise after another, one hope of success after another, and one polluted psychological stream after another. We have swung 180° through four forces of psychotherapy from Freud’s rejection of religion as an illusion to new combinations of psychic religion and fetish. We have moved from a dependency upon the natural world as being the sole reality in life to a rejection of it as only an illusion.

John Wren-Lewis says:

As psychotherapy spreads into society at large, it becomes increasingly suffused with ideas and techniques derived from mysticism and occultism.113

These include such activities as meditation, yoga, Actualism, astrology, Tarot, spiritism, and mystic initiation rites, all offered as means of expanding awareness. Theodore Roszak, in his book Unfinished Animal: The Aquarian Frontier and the Evolution of Consciousness, sees the whole consciousness revolution as mankind’s only hope of survival.114 Sam Keen, a consulting editor of Psychology Today, reports:

If the prophets and gurus of the consciousness revolution are to be believed, God has been reborn and we are rapidly approaching the Omega Point, the Great Awakening, the New Age of the Spirit.115

Robert Ornstein describes the contemporary psychotherapeutic scene as follows:

Gurus, the promise of instant enlightenment, and degenerate versions of Eastern spiritual traditions seem to have replaced church and temple for many Americans. People flock unthinkingly to quick, cheap and flashy spiritual sideshows, hoping for happiness, self-awareness, and inner peace.116

Newsweek reports that the whole consciousness … movement has created a network of therapeutic outlets servicing millions of Americans who are bored, dissatisfied with their lives or seeking a God they can experience for themselves.117

It is interesting to note that during the period of time that Christianity was becoming less and less experience oriented, psychotherapy was becoming more and more experience oriented.

We now have a new religious psychotherapy on the scene that is a religion without a creed and a faith without a personal God. Though it is an antidote for materialism, it ignores demonism. It denies the absolutes of Scripture and establishes a divinity of self. It stresses the innate goodness of man and usually rejects the fallen condition and nature of man. It is a poor substitute for Christianity but has been accepted by those who have rejected or not known the truth. Man has a spiritual vacuum at his very core and it must be filled if he is to be whole. The fourth force in psychotherapy is only a substitute for the reality of God.

Many have run from religion until the emptiness finally caught up with them, and now, instead of returning to the one true God of the universe, they are following the false gods of men’s minds. Instead of looking to God, the creator of man, many are looking to man the creator of gods and end up replacing one vacuum with another. Robert Ornstein has well said, “Our culture is the best educated, wealthiest, most ‘emotionally aware’ in history. It is also one of the most spiritually illiterate.”118

Part Five : Angels of Light

22 – Whited Sepulchers

Christians have been attracted to one or more of the preceding psychotherapies, as well as to numerous other brands not even mentioned in this book. However, there are certain psychotherapies which are particularly appealing to Christians.

Second Corinthians says that “Satan himself is transformed into an angel of light. Therefore, it is no great thing if his ministers also be transformed as the ministers of righteousness: whose end shall be according to their works” (11:14, 15). An angel of light is one who appears to be righteous but is really not. Jesus used the expression “whited sepulchers” to describe the scribes and Pharisees. They seem beautiful on the outside but are filled with dead men’s bones.

Some of the psychotherapies are like this. They seem to be very Christian in doctrine and principle, but on closer examination they contain only the ideas of men. Some of them even contain a “form of godliness,” but, as the Scriptures say, “they lack the power thereof.” Because they resemble Christianity on the surface, Christians fall for them in the same way that some are led astray by religious cults. We have selected a few such “angels of light” for discussion. They are Client Centered Therapy, developed by Carl Rogers; Reality Therapy by William Glasser; and Transactional Analysis, originated by Eric Berne and popularized by Thomas Harris.

These psychotherapies appeal to Christians because of their emphasis upon free will, personal responsibility, and a form of morality. On the surface they all sound great and there would be general agreement among these men on many ideas. Listen, be real, and love (Rogers); reality, responsibility, and right-and-wrong (Glasser); and I’M OK-YOU’RE OK (Harris) seem like gold, silver, and precious stones. However, all involve self at the center. Self is elevated and a new catechism of cure is preached, which is based upon me, myself, and I. Paul predicted: “This know also, that in the last days perilous times shall come. For men shall be lovers of their own selves, covetous, boasters, proud, blasphemers, disobedient to parents, unthankful, unholy” (2 Tim. 3:1, 2).

Theodore Roszak was quoted in Newsweek as saying that America is launched on “the biggest introspective binge any society in history has undergone.”1

All of these angels of light elevate self and they do it with finesse. They disguise self-love and self-indulgence with such terms as I’M OK-YOU’RE OK and “self-actualization.” They all deny the authority of the Bible and distort biblical truths. Nevertheless, even though they promise hope for the future, their substance is only wood, hay, and stubble.

23 – Client-Centered Therapy

One of the best-known and most admired humanistic psychologists today is Carl Rogers. Rogers has spent a lifetime studying human behavior and has developed a technique of treatment called “nondirective” or “client-centered” therapy. It is nondirective in that the therapist does not lead the client’s attention to any topic or material. The client does the choosing. It is client- centered in that it proposes to allow the client to have his own insights and to make his own interpretations rather than looking to the therapist to provide the insights and interpretations.

Jay Haley says, “Actually nondirective therapy is a misnomer. To state that any communication between two people can be nondirective is to state an impossibility.”2

A therapist, even without intending to do so, will influence what his client thinks, says, and does.3

Rogers developed a theory of personality called the “self theory,” which assumes that everyone has the ability to change and that everyone has a measure of freedom for self-direction and growth. He places great importance on the uniqueness of the individual. His view of the basic nature of man is positive and is a welcome contrast to the negative and deterministic view of man presented by both the psychoanalytic and behavioristic models.

The self theory with its positive possibilities came at a time in history when we were facing material affluence but experiencing spiritual emptiness. This theory seemed to fill the emptiness and provide new hope to match the new affluence. It emphasized the kind of personal values and self-determination which permitted one to enjoy the material prosperity more fully.

Besides emphasizing the innate goodness of man, Rogers sees self as central, in that each person lives in his own special world of experience, in which he is the center and forms his own judgments and values. Although Rogers places strong emphasis upon values for guiding behavior and for living a meaningful life, he says that these values should be based upon internal, individual decisions rather than blind acceptance of the values in one’s environment. All experiences in self theory are evaluated in relation to the individual’s self concept.

Rogers believes that a person’s inner tendencies are toward what he calls “self-actualization,” which he identifies as the basic force motivating the person. Through self-actualization, the person tries to maintain his personhood and strives to grow towards a greater sense of fulfillment in relation to his self concept and in relation to how other people relate to him. Rogers believes that the natural man’s basic inner direction is towards health and wholeness.

Rogers and Christianity

Important to Rogers’ self theory is his view of Christianity. Christianity was not foreign to Rogers. He describes himself as “the middle child in a large, close-knit family, where hard work and a highly conservative Protestant Christianity were about equally revered.”4

At one time he attended Union Theological Seminary and he confesses that during a seminar he, as well as others, “thought themselves right out of religious work.”5 He felt that on the one hand he would probably always be interested in the “questions as to the meaning of life,”6 but on the other hand he says, “I could not work in a field where I would be required to believe in some specified religious doctrine.”7

Obviously he sees Christianity as having requirements rather than privileges.

Rogers goes on to say, “I wanted to find a field in which I could be sure my freedom of thought would not be limited.”8

Rogers does not want to be what he calls “limited” by biblical dogma, but by his very act he has set up another kind of dogma. Instead of an external dogma (Bible), he has set up an internal dogma (self). He has restricted himself by the very act of refusing Christianity. His refusal of Christian doctrine placed restrictions upon his own thought and influenced his entire work.

We will first examine how his rejection of Christianity colors his theories; then we will consider three important ideas which he discovered during his career and compare them with biblical principles. Basically, some of Rogers’ theory and therapy is soundly biblical, without giving credit to the Bible, but other parts are absolutely contrary to Scripture.

Rogers received enough Christianity to deny determinism but not enough to escape self-indulgence. He rejected the external authority of Scripture and established an internal authority of self. This rejection changed the course of his career from theology to psychology and from the worship of God to the worship of self. He exalts self rather than God. The apostle Paul describes this move from serving God to serving self in the first chapter of Romans. Paul says that men “changed the truth of God into a lie, and worshipped and served the creature more than the Creator” (Rom. 1:25).

Rogers is to be commended for his break with psychoanalytic and behavioristic determinism, but not for his self theory. Steeped in the philosophy of humanism, Rogers believes in the basic goodness of man, and his system establishes the self as the final authority rather than God. His avoidance of “religious dogma” is a rejection of external authority and places self at the center of all experience. Although Rogers stresses freedom of choice, the basis for such a choice is the internal value system of the individual, rather than the external authority of Scripture. The value system focuses upon the earthly and immediate rather than on the heavenly and eternal. It is based upon the natural without regard to the supernatural and divine.

For the Christian, the Word of God is supreme; for the self theorist the word of self is supreme. And when the self is thus exalted, the biblical concept of sin goes out the window and is replaced by another concept of sin, which is based upon the standards established by self. Although Rogers can be commended for recognizing the uniqueness of man, he rejects the universality of sin.

The concept of self-actualization sounds quite lofty and wonderful, but it is merely a disguise for self-indulgence. Self theory has self at the center of all things, and this position of the self has been and always will be contrary to Scripture. We live in a God- centered (theocentric) universe with theocratic rule, not in a self- centered (egocentric) universe with egocratic rule.

Rogers’ Three “Discoveries”

Carl Rogers claims to have discovered three important principles during his lifetime of studying human behavior and practicing his therapy.9 The first principle is that of listening. He points out that people have a real need to be heard and that seemingly unbearable problems become bearable when someone listens. He further believes that a sense of utter loneliness occurs when no one listens.

There is no question that listening is a vital response. However, this “fact of psychotherapy,” newly “discovered” by Rogers, was long known and used by the church. James wrote to the early church,” … let every man be swift to hear, slow to speak, slow to wrath” (James 1:19). This is a necessary function of every man, not a special gift given to only a few chosen persons.

Rogers did discover something of infinite value, but it was a fact of Scripture long before it became a fact of psychotherapy. We need not follow Carl Rogers into the web of self theory just because of one truth which already existed in Scripture. Furthermore, Rogers completely omits the crucial concept of listening to God and of His response of listening to our words, our thoughts, and our unspoken yearnings.

Rogers’ second important principle is “to be real.” By this he means being oneself and not playing a role or being phony. Being honest with oneself and others is also a principle found throughout Scripture. For instance, the writer of Hebrews says,

“Pray for us:
for we trust we have a good conscience,
in all things willing to live honestly” .

(Heb. 13:18)

Paul exhorted the Thessalonians to “walk honestly” (1 Thess. 4:12) and he encouraged servants to serve “not with eyeservice, as men- pleasers; but as the servants of Christ, doing the will of God from the heart” (Eph. 6:6). The Bible teaches that God looks upon the heart of man, the real inner person, and that men are to be honest and true. Being unreal is a form of deception and false witness; being unreal is labeled sin in the Bible.

Although both Rogers and the Bible encourage a person to be real, do the concepts of Rogers and the teachings of the Bible harmonize on this basic principle? ff by “being real” Rogers means following whatever internal value system that one has developed, good or bad, his form of “being real” is not biblical truth; it is just another form of self-deception which could lead to disaster.

Attached to Rogers’ principle “to be real” is his concept of “unconditional self-regard,” which is merely a euphemism for self love. Rogers says that unconditional self-regard occurs when the person “perceives himself in such a way that no self experience can be discriminated as more or less worthy of positive regard than any other.”10 According to Rogers, the individual becomes the “locus of evaluation,” the final authority and evaluator of all experience.

After much research in the area of human judgment, Einhorn and Hogarth point out the paradox of a person’s high confidence in his own judgment in spite of its unreliability. They bemoan the fact that, because of a person’s tendency to rely on his own fallible judgment, theories such as Rogers’, which totally depend upon a person’s subjective perception and evaluation, will continue to be popular.11

Rogers’ system puts self in the position to say, “I am the one that evaluates all experiences and I am the one who sets up my own value system. Nothing is in and of itself more valuable than anything else unless I say so.” This is surely contrary to Scripture, because it eliminates the Bible and sets up self as the center of authority and the creator of values. Rogers has rejected the biblical doctrine of being real and substituted a false doctrine, which eliminates the Bible as the source of truth and denies the biblical concept of sin.

Rogers’ third important principle, which he considers to be his crowning discovery, is that of “love between persons.” When Jesus was asked, “What is the greatest commandment?” He answered “love.” He further said to His disciples,

“Love one another, as I have loved you” (John 15:12).

In addition, 1 <13 ends:

“And now abideth faith, hope, and love, these three; but the greatest of these is love.”

Love is one of the most obvious and repeated principles in all Scripture.

Before we criticize or compliment Rogers, we need to understand what he means by “love between persons.” First of all, Rogers is only speaking about human love. While human love is an admirable virtue, it does not compare with divine love. Human love without the divine is merely another form of self love. Divine love, on the other hand, encompasses all the qualities listed in 1 Corinthians 13. Second, Rogers is only speaking of love between humans. He ignores the great commandment to

“love the Lord thy God.”

Third, he never mentions God’s love for man, which is demonstrated throughout the Bible.

Rogers’ crowning discovery is a limited human love between persons, which excludes the love of God and the love for God. In excluding God, Rogers sets up the me, myself, and I as the evaluator and prioritizer of all experiences. The self, rather than God, becomes the center of the universe, and love apart from God becomes only a self-rewarding activity. In leaving out God, Rogers ends up with a “love between persons,” which is hardly more than a feeble extension of self love.

Remember that these important ideas did not originate with Rogers. They have always existed. Rogers merely found three principles that are superficial substitutes for the deep divine principles of Scripture.

In both theory and therapy, Carl Rogers has managed to elevate self to the position of being a god. Paul C. Vitz has done an excellent job of comparing the self theory of Rogers with Christianity and of exposing it as a form of self worship in his book Psychology As Religion: The Cult of Self Worship.12 With self at the center of the universe and God completely ignored, self theory exists as a counterfeit religion. Self theory, an influential system within the third polluted stream, wears an effective disguise. It sometimes looks like Christianity, but in reality it is often contrary to Scripture.

24 – Reality Therapy

Reality Therapy is a radically non-Freudian type of therapy developed by psychiatrist William Glasser and described in his book Reality Therapy. The reality therapist is not interested in becoming involved in the two Freudian demons: the past history of the patient and the unconscious determinants of behavior.

Concerning the patient’s past, Glasser says, “ … we can neither change what happened to him nor accept the fact that he is limited by his past.”13

If a patient does mention the past, it is always to be related to the present and the future. Although Glasser believes in unconscious motivation for behavior, he says:

… knowledge of cause has nothing to do with therapy. Patients have been treated with conventional psychiatry until they know the unconscious reason for every move they make, but they still do not change because knowing the reason does not lead to fulfilling needs.14

Furthermore, unconscious motivations are often just used as excuses for continuing undesirable behavior.

The core of Reality Therapy is found in the three R’s—reality, responsibility, and right-and-wrong. These not only read like motherhood and apple pie, but they have a distinct Christian ring. Let’s examine these three terms and the process of this therapy to see if Reality Therapy is indeed biblical.

Reality. Glasser stresses the importance of helping a person see and deal with life as it really is. A distorted view of the actions of other people, of the events affecting the person’s life, and of one’s own actions can lead to emotional problems and hinder that person from behaving in appropriate ways. Glasser believes that “all patients have a common characteristic: they all deny the reality of the world around them.”15 (Italics his.) Thus, one main responsibility of the therapist is to bring the person in touch with the reality of his environment and of himself.

Glasser encourages his patients to develop behavior that is realistic in terms of both the present and the fUture. In doing this, he differentiates between immediate and long-range consequences of behavior. He points out that realistic behavior is that which results from a consideration of both long-range and short-range consequences, since some behavior, though immediately satisfying, may be unsatisfactory in the long run.

Responsibility. Glasser further says, “ … it is not enough to help a patient face reality; he must also learn to fulfill his needs.”16

Responsibility, according to Glasser is “the ability to fulfill one’s needs, and to do so in a way that does not deprive others of the ability to fulfill their needs.”17 (Italics his.) Such behavior is the primary goal of Reality Therapy.

Glasser has an interesting notion about the relationship of behavior to human thought and emotions. He believes that people do not act responsibly just because they are happy, but rather that people who act responsibly are more likely to be happy. Happiness or the lack of it is thus dependent upon responsible behavior, rather than upon the circumstances in which a person finds himself. Therefore, the job of the therapist is to help people become responsible.

Although Glasser uses reason and logic in counseling, he does not concentrate heavily on either thoughts or emotions. Most psychotherapists try to change thoughts and emotions; but Glasser works directly with outward behavior. He believes that responsible behavior shapes positive thoughts and emotions, just as irresponsible behavior causes unhealthy attitudes and emotions.

There is an old saying that if you knew better you would do better. However, experience in life tends to disprove this, since people often do not perform according to what they know. Glasser’s theory stresses doing better rather than just knowing better, for he believes that a change in behavior will lead to a change in thinking. Thus, he concentrates on teaching his patients responsible ways to respond.

Glasser not only holds the patient accountable for his own behavior, but refuses to take the responsibility away from him. Patients very often attempt to make others responsible for their behavior, but Reality Therapy denies them this privilege. Thus, the patient is both encouraged to perform responsibly and to be responsible for his performance. Glasser does not waste time asking why a person acted irresponsibly; instead, he assumes that the client can act responsibly and proceeds to help him do so.

Right-and-Wrong. The very idea of responsibility suggests morality of some kind, and, indeed, Reality Therapy includes the concept of right and wrong. Glasser says:

… to be worthwhile we must maintain a satisfactory standard of behavior. To do so we must learn to correct ourselves when we do wrong and to credit ourselves when we do right… . Morals, standards, values, or right and wrong behavior are all intimately related to the fulfillment of our need for self worth.18 (Italics his.)

Glasser’s position is a refreshing contrast to most psychotherapies, which either stress the adverse effects of the moral standards of society on the individual or refuse to impose these, or any other standards, on the patient. In the Freudian system, a conscience which makes too many demands on the individual must be reformed to lower the moral expectations so that the person can feel good about himself.

Numerous psychotherapeutic systems encourage the individual to satisfy the instincts and impulses by reducing the demands of the conscience. These therapies are based on the theory that lowering the standards of conventional morality is beneficial and necessary for improved mental-emotional health. They focus on internal desires rather than external behavior. Glasser, on the other hand, does not believe in decreasing standards but, rather, in increasing performance. Reality Therapy devaluates the biological desires and elevates the social needs of the individual. It is a rare psychotherapeutic system that does this.

Process of Therapy

The duration of treatment with Reality Therapy is usually about six months and is rarely longer than a year. Of crucial importance in the process is the relationship between the therapist and the patient. Glasser believes that the therapist, as a person, provides the missing link to positive change. He says:

We know, therefore, that at the time any person comesfor psychiatric help he is lacking the most critical factor for fulfilling his needs, a person whom he genuinely cares about and who he feels genuinely cares about him.19 (Italics his.)

In Reality Therapy the therapist must become this special person to whom the patient can respond.

Glasser believes that without involvement, there can be no therapy. The therapist must be both a friend to the patient and a model of responsibility for the patient to follow. As a friend he is to exhibit compassion and a caring attitude, but he is not to respond to unnecessary demands for sympathy nor react to criticism from the patient. Ideally the relationship becomes the motivation for responsible behavior.

Throughout therapy the major goal is to teach the patient to become responsible. As such, the therapist becomes a teacher as well as a friend. Thus, the therapist rejects irresponsible, unrealistic, and wrong behavior, but at the same time he maintains an attitude of accepting the patient himself. In fact, the therapist makes it clear that he will never reject the client, no matter what he does. Rather, it is the behavior that he rejects and that only for the ultimate good of the patient.

Through acceptance of the person and rejection of negative behavior, the therapist tries to help the patient evaluate his own behavior. The therapist also attempts to help his client to make plans for change and gives suggestions for carrying out the plans. Glasser claims that through this process, the patient develops more realistic and responsible behavior and thus finds self-fulfillment and happiness.

Criticisms of Reality Therapy

Well, what can be wrong with Reality Therapy? It sounds wholesome, good, and even biblical with such concepts as reality, responsibility, and right-and-wrong. Let’s examine this seemingly virtuous system in the light of the Bible.

According to Glasser the individual has two basic psychological needs. He says they are “the need to love and be loved and the need to feel that we are worthwhile to ourselves and to others.”20 (Italics his.) While it is true that we have a “need to love and be loved,” this concept is lacking in that it only emphasizes human relationships and totally ignores a person’s need to have a loving relationship with God.

The Bible says, …

“We love him, because he first loved us”.

(1 John 4:19)

God’s love for us is so great that He gave His Son that we might have eternal life, and therefore we love Him. Jesus taught that the greatest commandment is, “And thou shalt love the Lord thy God with all thy heart, and with all thy soul, and with all thy mind, and with all thy strength” (Mark 12:30). The love relationship between God and man is one of the greatest doctrines of the entire Bible. It is of supreme importance to man and is a powerful force in the life of an individual. It has immeasurable therapeutic value and is of far greater value than love between men. In fact, our human love relationships are far better and more complete when our supernatural love is a reality.

Glasser, like Rogers, deals only with a natural love relationship and not the divine love relationship. Just as Rogers, Glasser emphasizes the need for caring and involvement between persons, but ignores man’s greatest need for a love relationship with God.

Along with the need for love, Glasser noted that people need to feel worthwhile to themselves and to others. He says that although this need is separate from the first need, the person who satisfies the need to love and be loved will usually feel worthwhile. This sounds like a beautiful generalization, but here again it is incomplete and ignores the Bible. The important word in this second need is feel. A man can feel worth- while under a variety of circumstances. He may even feel worthwhile because he loves and is loved. However, no one can BE worthwhile outside of a relationship with God.

The apostle Paul confessed in his letter to the Philippians that he had considered himself a very worthwhile individual, for not only did he have the exact right heritage, but he had followed the Jewish law and customs with great zeal and righteousness. However, when he came face to face with the resurrected Christ, he discovered that all he had considered worthy in himself was empty, because he had not been in the proper relationship with God. And from that point, he desired to “be found in him, not having mine own righteousness, which is of the law, but that which is through the faith of Christ, the righteousness which is of God by faith” (Phil. 3:9). Paul moved from thinking himself worthwhile to being worth-while.

Feeling worthwhile is merely an internal evaluation, which might not be at all realistic. A person may feel he is worthwhile and establish his own system for saving the world and end up like Hitler. Feeling has to do with self, while being has to do with Scripture.

Using these two needs of men, Glasser defines moral behavior as, “When a man acts in such a way that he gives and receives love, and feels worthwhile to himself and others, his behavior is right or moral.21 (Italics his.) Nevertheless, if a man does not have a love relationship with God, he cannot truly be a worthwhile person in the biblical sense. The behavior he exhibits may or may not be scripturally moral. Although a man acting in the natural can feel worthwhile, the resulting behavior will not necessarily be moral according to biblical standards. Glasser’s concept places an undue amount of confidence in man.

Glasser exhibits confidence in man because of his humanistic ideology, which says that men are basically good in themselves and which denies the fundamental nature of sinful, fallen man. We can expect both moral and immoral behavior from persons because of their fallen nature. Glasser would call immoral behavior “irresponsible,” but it would be more appropriate to call it “sinful.” Glasser cares more about the so called rights and liberties of persons than about godly righteousness, religious beliefs, or the true freedom which can be found only in Jesus.

Glasser’s system of therapy centers directly on behavior, but he completely ignores the Bible, which is filled with exhortations to behave wisely and responsibly, and substitutes it with the existing moral code. For example, if two people are in love and wish to live together without the commitment of marriage, they would certainly be conforming to Glasser’s definition of responsible behavior, since it fulfills their needs, does not deprive or restrict others from fulfilling their needs, and fits into current moral practices. But the Bible is opposed to such relationships, and responsible Christian behavior conforms to the Word of God.

Societal standards, the laws of men, and the prevailing moral code change, but the law of God is eternal. What is the sense of responsible behavior that is limited to outward conformity to a current moral code if it is divorced from an internal change caused by the supernatural presence of God? Glasser is more concerned with outward behavior than with the inner attitude, but God looks on the heart rather than the external appearance. For Glasser it doesn’t matter what you believe as long as you act according to current mores. The Bible deals with the whole man, with his inner and outer behavior.

Although men can change their behavior to a certain extent, they are nevertheless restricted by the inherent tendency to sin because of the fallen nature. Only God’s grace enables a person to act fully responsible, and even then there are slips and sins that have to be forgiven.

Paul expressed this quandry in Romans 7 when he said that with the mind he wanted to do the right thing, but he did just the opposite anyway because of the sin principle within him. He found that the power to act responsibly, both inwardly and outwardly, was only through allowing Jesus to be Lord in his life and through the power of the indwelling Holy Spirit. Throughout the entire Old Testament, the Israelites were unable to follow the law of God. However, when Jesus came and gave His life for men, He enabled them to receive His own perfect life. He transforms their hearts and lives so that they can be new creatures in both inner and outward behavior.

When one closely examines Glasser’s view of reality, responsibility, and right-and-wrong, he sees a worldly system which sounds somewhat biblical, but is not. Besides failing to conform to the Bible, Reality Therapy proposes to heal mental-emotional disorders through self-effort. Like nearly all psychotherapies, self, not God, is at the center of Reality Therapy. It is a system that uses biblical sounding concepts like love and worthwhileness, and yet it uses them in a shallow, self-centered, human sense. Ingredients necessary to dissolve mental-emotional disorders are biblical love, the biblical way to worthwhileness, and biblically responsible behavior, not the three R’s of Glasser.

Christians have been deceived by a system that relies upon worldly standards of reality, responsibility, and right-and-wrong. The Bible describes reality and teaches responsibility and right and wrong behavior. Although Glasser is close to the truth, he has struck out on all three since his concepts are non-biblical, worldly, and self- oriented.

According to Reality Therapy, the therapist is the model for the patient to follow in order to attain the goal of responsible behavior. On the other hand, the Bible teaches that Christ is the model and our goal is to be like Him. Spiritual counseling presents Christ, not the therapist; Christ, not fallen nature; Christ, not self. One who provides help based on the Bible will constantly refer to and exhibit scriptural love, mercy, and grace, as well as scriptural reality, responsibility, and right and wrong. The biblical counselor will use Christ as the model and Christ’s overcoming victory as the example, rather than himself and his own ability. These are the only truly valid and reliable mental health principles for men because they have been given by the One who created us. Christians would do well to stay away from even biblical sounding therapies and return to the Word, which is the Christian source of all mental-emotional healing and health.

25 – Transactional Analysis

Transactional Analysis (TA) is a therapeutic system which is used primarily with groups and which examines interactions between people. To understand the weaknesses of Transactional Analysis, let us examine some of its concepts, its four life positions, and its unproven theories.

Thomas Harris, in his best seller I’M OK—YOU’RE OK: A Practical Guide to Transactional Analysis, quotes the work of neurosurgeon Wilder Penfield and offers it as a basis for his own theory. Under the influence of Penfield, Harris believes that both past events and the feelings which accompanied those events are recorded in the brain in such a way that each event is forever united with the emotion. According to Harris, the events and emotions remain linked together in the brain throughout life. Harris refers to the brain as a high fidelity tape recorder and uses this metaphor to describe his system. He constantly refers to events being recorded or played back.

Harris says that during his early years a child is recording volumes of negative feelings, which greatly influence his entire life. These negative recordings come from certain demands which are imposed upon him and which are accompanied by parental approval or disapproval. Toilet training is one example. During this time the child has a need to empty his bowels and the parent has a need to eventually train him. Thus, there is often a conflict between what the child is doing and what the parent wants him to do.

Harris says that negative feelings from the civilizing process bring a child to the conclusion that he is NOT OK. Harris is not necessarily blaming the parents, for he says, “It is the situation of childhood and not the intention of the parents which produces the problem.”22 (Italics his.)

Even the child of loving parents comes to the same conclusion according to Harris.

Four Life Positions

Harris does indicate that the child receives OK recordings as well as NOT OK ones, but he believes that the NOT OK feelings predominate.23 His belief in the universal NOT OK experience of mankind is the key to TA and to his four life positions, which are:

I’M NOT OK—YOU’RE OK

I’M NOT OK—YOU’RE NOT OK

I’M OK—YOU’RE NOT OK

I’M OK—YOU’RE OK

The first position, I’M NOT OK—YOU’RE OK, is established by a decision made by every young child. The child concludes that he is NOT OK because the NOT OK feelings ultimately outweigh the OK feelings. He concludes that the parent is OK because the parent provides what Harris labels “stroking,” which is “repetitious bodily contact.”24 The child evaluates the goodness of the parent through the amount of stroking he receives. Since the parents, and particularly the mother, provide stroking, the child concludes YOU’RE OK. Harris says that the conclusion I’M NOT OK— YOU’RE OK is the “universal position of early childhood” and is “the most deterministic decision of his life.”25

If there is an absence of necessary stroking, the child moves from position one to life position two: I’M NOT OK—YOU’RE NOT OK. This is a position of abandonment and despair and the beginning of deep mental-emotional problems. There is no hope because no one is OK. Often a person in this position gives up and may eventually end up in a mental institution.

If, on the other hand, the absence of stroking is combined with verbal abuse and/or physical brutalization, the child may move on into the next life position: I’M OK—YOU’RE NOT OK. This move comes from self-stroking. As the child is recovering from being beaten he learns to comfort (stroke) himself and thus concludes I’M OK by myself. A person who remains in this life position is not objective about his actions. He continually excuses himself and blames others. He says, “It is never my fault, always their fault.” This position is occupied by incorrigible criminals.

The fourth and best life position, according to Harris, is I’M OK—YOU’RE OK. While the presence or absence of stroking determines the first three positions, the faculties of reason and choice determine the fourth position.26 Harris com- pares choosing this new position to a conversion experience. The stated aim of Harris’ book is “to establish that the only way people get well or become OK is to expose the childhood predicament underlying the first three positions and prove how current behavior perpetuates the positions.”27

Harris and Freud

Harris uses the Freudian ploy of relating psychotherapy to medicine in order to give it credibility and make it acceptable. This might explain why he begins his book by first referring to Freud and then to neurosurgeon Penfield. In reference to Penfield’s work, Harris says, “The evidence seems to indicate that everything which has been in our conscious awareness is recorded in detail and stored in the brain and is capable of being ‘played back’ in the present.”28 (Italics ours.)

The word seems means “appears like” or “may possibly be” and the word capable means “can.” However, Harris has concluded from Penfield’s work that all of this material is stored in the brain and does determine our present behavior. He says, “ … our earliest experiences, though ineffable, are recorded and do replay in the present29 (Italics his.)

In addition, he contends that “the past invariably insinuates itself into our present life.”30

He calls this “the hook of the past.”31

Even if it had been or could be proven that all of the experiences in our awareness are recorded in detail and remain in the brain, it is only a giant leap of faith that would cause us to conclude that they universally determine our behavior. It is not past experiences but present decisions that govern behavior. Because of Harris’ psychiatric training, he is no doubt fixated on the past as a powerful determinant of present decisions and behavior and has merely redressed the Freudian fiction.

On the other hand, Harris does seem to hold an anti-Freudian position on free will, for he believes that a person can choose the fourth position, I’M OK—YOU’RE OK. He seems, on the surface at least, to have escaped Freud’s unconscious determinants of behavior and preoccupation with the past. Nevertheless, he has not really escaped them; he has only limited their influence. According to Harris we are unconsciously determined by our early experiences to end up in the position of I’M NOT OK—YOU’RE OK. But he claims that this position is not permanent if one decides to change.

Harris contends that we can choose to be different, but that until we consciously decide to change we are conditioned and determined by our unconscious and our past history. In other words, we are not only determined to end up in one of the first three life positions, but our position established during childhood determines present behavior unless we decide to move into the fourth position. Excluding this decision to change, we end up with the same old Freudian determinism.

Harris has committed the further Freudian error of making I’M NOT OK—YOU’RE OK the universal neurosis of man. To support his position he quotes L. S. Kubie and adds his own italics:

The clinical fact which is already evident is that once a central emotional position is established early in life, it becomes the affective position to which that individual will tend to return automatically for the rest of his days.32

Harris and Christianity

Harris stresses free will, responsibility and even morality. In fact, his book contains an entire chapter on his personal view of morality, in which he also presents his own personal view of Christianity. Because his view of Christianity sounds biblical, many Christians have erroneously accepted “the gospel according to Harris.” Therefore, let us examine what he does say about Christianity to see if his ideas stand the test of Scripture, remembering that “all scripture is given by inspiration of God, and is profitable for doctrine, for reproof, for correction, for instruction in righteousness” (2 Tim. 3:16).

Sin

As we have already said, Harris claims that the universal condition of man is I’M NOT OK—YOU’RE OK. How the child arrives at this position underlies Harris’ personal theology. Harris does not believe that a child is born into the condition of sin but rather that he chooses this position. 33 Thus, for Harris sin is a decision that a child makes about himself, rather than a condition in which a child finds himself. There is a subtle, but gigantic theological difference here. One idea is biblical; the other is not. The biblical position is that I’M NOT OK is the fallen nature of man, not a decision of man. We do not decide I’M NOT OK; it is our actual condition.

“Wherefore, as by one man sin entered into the world . . .”(Rom. 5:12). “For as by one man’s disobedience many were made sinners . . .” (Rom. 5:19).

According to the Bible, man does not arrive at the position I’M NOT OK; he is born into it. The reason man is NOT OK and feels NOT OK is because of his sin, not because of unconscious determinism or past history. NOT OK is just another name for the sinful condition of man as a result of the Fall. It is a condition for which there is only one cure and that is a right relationship with the Creator, not a theory and system of TA.

Born Again

As one can imagine, with a massive misconception of sin, Harris’ resulting understanding of the born-again experience is also not biblical. Harris quotes Jesus’ words, “Except a man be born again, he cannot see the kingdom of God,” and then distorts the meaning. According to Harris, it is the civilizing process that forces a person into the position of sin, and one is born again by using his reason to understand his condition and to decide to change that position from one of I’M NOT OK to I’M OK.34 Here again there is a subtle, but powerful, difference between deciding to make a change by virtue of the nature of human reason and choosing to accept what the Bible declares to be the source of new life.

According to Harris, one merely decides to be OK and he is. It is a natural, internal act. According to the Bible, one becomes OK as a result of deciding to accept what God has provided. It is a supernatural, external provision received within the very depths of man.

According to Harris, it is our action that makes us OK, but according to Scripture it is divine action. Harris’ theory of OKness relies solely upon the work of man; the biblical truth is that it is the work of God. According to the Bible, I’M OK relies upon the provision of salvation and sanctification by the Creator, rather than upon a process of self-transformation. The condition of sin is not erased or removed or changed by self; it is removed by God as one accepts the sacrifice Jesus provided for new life and as one accepts the power of the indwelling Holy Spirit to live the new life.

The peak experience of Transactional Analysis is I’M OK— YOU’RE OK, and the method of arrival is faith in self and in the TA system. However, the biblical truth is I’M NOT OK and YOU’RE NOT OK and never will be without a supernatural relationship with a supernatural God who sent His supernatural Son into this natural world to restore us to himself. No amount of theory or brilliance in writing will ever replace or erase this need from the heart of man. It is a need that most psychotherapists have never realized.

Transactional Analysis is a simple, easy-to-learn theory. It is high in simplicity but low in truth. It is low in truth about the condition of man and the means of change. Harris knows neither why man is NOT OK nor how he can become OK. The idea that I decide to be OK and then I am OK without repentance and forgiveness is both a new theology and a disguise for self-indulgence and self-centered love. It puts me at the center of both deciding to change and providing the means of change. It is, to use Harris’ words, a system of “self stroking” par excellence.

Harris’ new theology tranquilizes us to the truth about the condition of man and the process of change. He has replaced the biblical concept of the fallen condition of man and the provision for change with his own personal theology of unconscious determinism and self at the center of all things. Harris’ theology is: I decide, I do, and I arrive.

One Way

The Bible declares very plainly that there is only one way of salvation: “Neither is there salvation in any other; for there is none other name under heaven given among men, whereby we must be saved” (Acts 4:12). According to the Bible there is only one way to God, and, as much as some may not like it, Christianity is in this sense an exclusivistic religion.

This exclusivism is a doctrinal absolute, and Harris declares, “There are no doctrinal absolutes.”35

Furthermore he contends:

The truth is not something which has been brought to finality at an ecclesiastical summit meeting or bound in a black book. The truth is a growing body of data of what we observe to be true?36 (Italics his.)

This is Harris’ subtle way of saying that the basis for truth is not what is in the Bible, but rather what is in man. Truth according to Harris depends upon self and what self observes to be true. However, there are some things that are true, whether one observes them to be true or not.

Harris bases his ideas on the unproven theory of evolution and denies the claims of Christianity by saying that a small percent of the world’s population could not possibly have exclusive truth. He quotes statistics on world population and the distribution of money, material possessions, food, life span, and religion. He contends that many more people know the name of Lenin than the name of Jesus and that the major communist documents outsell the Bible. He concludes by saying:

We are deluded if we continue to make sweeping statements about God and about man without continually keeping before us the facts of life: the long history of the development of man, and the present-day diversity of human thought.37

What Harris is really saying is that considering our late arrival in the so-called evolution of man and considering how we compare with the rest of the world materially, religiously, and numerically, how can we claim to have exclusive truth? What Harris may not realize is that we have not claimed exclusiveness; we have merely received it. It is not we who originally proclaimed it; the Scriptures have done so.

Opinions about evolution and the ideologies of the majority of the world have nothing to do with whether or not one has exclusive truth. Christians do not evaluate their view of God and the universe merely by present-day circumstances, the theory of evolution, or any other unproven theory of men.

For what if some did not believe? Shall their unbelief make the faith of God without effect? God forbid: yea, let God be true, but every man a liar. (Rom. 3:3-4)

Grace

Besides rejecting the exclusiveness of Christianity and distorting the biblical concept of sin, Harris has also mutilated the biblical concept of grace. He has misshapen it to fit his own gospel of self-forgiveness and salvation through self. He says:

The concept of grace … is a theological way of saying I’M OK— YOU’RE OK It is not YOU CAN BE OK, IF or YOU WILL BE ACCEPTED, IF, but rather YOU ARE ACCEPTED, unconditionally.38

He quotes Paul Tillich’s explanation of the incident in which a prostitute came to Jesus. Tillich says, “Jesus does not forgive the woman, but he declares that she is forgiven. The woman came to Jesus because she was forgiven,” and then Harris adds “not to be forgiven.”39

At the end of this incident Jesus says, “Thy faith hath saved thee; go in peace” (Luke 7:50). Although she was accepted unconditionally, she received forgiveness and salvation through exercising faith. Acceptance and salvation are two different concepts. God loves and accepts every individual, and He has provided the means of forgiveness and salvation by faith. It is true that a person is accepted unconditionally, but it does not follow that a person receives forgiveness and is saved (from NOT OK to OK) unconditionally. Faith is necessary for receiving forgiveness and salvation. “For by grace are ye saved through faith” (Eph. 1:8). And this faith means faith in God, not faith in self or a system of TA. Harris is biblically wrong again. One does not become OK unconditionally; he must have faith in God.

In the same section of Scripture, right after Jesus says, “Thy sins are forgiven,” it says, “And they that sat at meat with him began to say within themselves, ‘Who is this that forgiveth sins also?’” (Luke 7:48, 49). Regardless of whether she was forgiven before or after she arrived, the important point is that forgiveness is necessary and that Jesus is the one who forgives, because of who He is. In a limited way, Harris examines what happened, but he does not think of who Jesus is. Harris has simply not gone far enough with the incident. The only one who has power to forgive sins is God himself. Jesus not only has the power to forgive sins, but has the authority to say, “Go and sin no more.”

Harris further confuses the concept of grace by returning to his theme of the positions of man. He argues that a person’s main problem is the NOT OK position of sin, not acts of sin, and that a person need only acknowledge or confess that he is in the wrong position to become OK. Such transition from NOT OK to OK is grace according to Harris. He further argues that confession of acts of sin is not only ineffective for change but that such confession cheapens the concept of grace and strengthens a NOT OK position.40

According to the Bible, our primary problem is both a position and an act. We were born in sin (position) and we do sin (act). 1 John 1:8 declares,

“If we say that we have no sin, we deceive ourselves, and the truth is not in us.”

We do agree that if sin is a position only and not an act, then confession would be a waste of time. However, the Bible enjoins those who have been born again to

“confess your faults one to another . . .” (James 5:16),
and that “if we confess our sins, he is faithful and just to forgive us our sins, and to cleanse us from all un- righteousness” (1 John 1:9).

According to the Bible it is necessary to recognize and confess both the position and the act of sin and to receive the forgiveness of God.

A New Gospel?

In the midst of writing his new gospel, Harris declares:

If Transactional Analysis is a part of the truth which helps to liberate people, the churches should make it available. Many ministers who have been trained in Transactional Analysis agree and are conducting courses in Transactional Analysis for members of their churches as well as using it in pastoral counseling.41

TA is much loved in Christian circles, much taught in Christian colleges, and much practiced by Christian psychotherapists.

TA is accepted by many as truth because it sounds so close to the truth. Harris speaks of morality, sin, born again, and grace; however, Harris’ concept of morality is not biblical, nor are his concepts of sin, born again, and grace. In Harris we have a gospel of universalism and a new path of salvation through mere self-forgiveness. About all Harris has done is to attempt to replace the fundamental truths of Scripture with a self-help game called Transactional Analysis. Upon close scrutiny and careful observation, one sees Harris with his TA game as just another angel of light.

Part Six : The Psychological Way / The Spiritual Way

26 – The Whole Man

One major limitation to psychotherapy is that it rarely, if ever, deals with the spiritual aspect of man. Its main sphere of concentration is with the mind, will, and emotions. And even then, some forms of psychotherapy concentrate more heavily on the emotions than on the will and the mind, while other forms focus more on the intellect. Charles Tart tells us, “Orthodox, Western psychology has dealt very poorly with the spiritual side of man’s nature, choosing either to ignore its existence or to label it pathological.”1 Sanctification, on the other hand, deals with the whole of man, which includes the body, soul, and spirit. Paul blesses his readers with these words:

And the very God of peace sanctify you wholly; and I pray God your whole spirit and soul and body be preserved blameless unto the coming of our Lord Jesus Christ. (1 Thess. 5:23)

The only stream of psychotherapy which attempts to deal with the spiritual aspects of man is that which delves into the higher consciousness movement and other cultic and occult practices. Even though the fourth stream often involves the body, soul, and spirit, it offers merely a false means of sanctification or change.

The body, soul, and spirit are intimately related and interact with one another. However, according to the Christian position, the spirit has preeminence. It is through the spirit that we find the highest level of human existence. A nationally known nutritionist said something rather startling about this at the end of his lecture on nutrition. He said that if people had a choice between eating good food and not exercising or eating junk food and exercising, he would recommend the latter option. Of course he was not recommending junk food, but he was emphasizing the idea that exercise is even more valuable than good food.

He further pointed out that mental and spiritual health is even more important than exercise and good food. In fact, he said that if one had to make a choice, good mental and spiritual health should always be desired over exercise and good food, even though the latter are essential. His reasoning was that the mental and spiritual climate of a person will affect the bodily functions even more than good food and exercise.2

Many others agree that the spiritual aspect of man has an important effect on the total health of an individual. Paul Brenner, a medical doctor speaking to a community group, mentioned diet, exercise, and faith. He stressed that a person’s belief system was the most important, with exercise taking second place and diet third.3 He felt that the person’s spiritual condition is far more important than what goes into his mouth. Jesus said:

Do not ye understand, that whatsoever entereth in at the mouth goeth into the belly, and is cast out into the drought? But those things which proceed out of the mouth come forth from the heart; and they defile the man. (Matt. 15:17, 18)

The cornerstone of good total health is good spiritual health. A healthy physical life is related to a positive and stable mental- emotional life, which in turn is influenced by a sound spiritual life centered in Christ. Filling our stomachs with good food and flexing our bodies with good exercise contribute to health, but they are limited in their influence. Spiritual health is the most important and affects a person’s entire life. The right spiritual condition is not only essential for eternity, but is vital for life right now.

Besides the spirit being the highest and most important aspect of man, the spirit is the deepest and most profound level of our being. Koestenbaum in The New Image of the Person tells how human needs are at a deeper level than that of most psychological theory. He believes that psychology deals inadequately with the hard questions about the meaning of life and existence. Such questions are of course in the spiritual realm.4 The inner core of all non-organic mental- emotional problems is spiritual, not psychological. The cure is found in trusting and following the spiritual principles of the Bible, not the unproven theories and practices of psychotherapy.

Since most psychotherapeutic systems either reject or ignore the spiritual relationship between man and his creator, they deny the most vital aspect of man’s nature. Psychotherapy is thus limited to those functions of a man which are totally unrelated to his basic life source. It is like treating symptoms without ever plumbing the depths of the inner man. Sanctification, on the other hand, deals with the whole man, through his spirit, which is the deepest and most significant element of his existence.

While on the one hand, psychotherapy may lead to symptom relief, it may, on the other hand, cover up a deep spiritual problem. Because psychotherapy rarely touches the spirit, it provides only superficial and limited relief. Psychotherapy may help a person to adjust, but it cannot transform him spiritually. A cry for help may actually be a cry for spiritual change. Psychotherapy is largely oblivious to such cries.

Sanctification, because it treats the whole man through his deepest and most profound area, his spirit, provides the means for a more significant walk in the supernatural realm, as well as for broader relief in the natural realm. Sanctification is a far more powerful force than psychotherapy in dealing with mental-emotional disorders. But, people have found that it is far easier to pay money for psychotherapy than to walk the much more difficult path of self-examination, discipline, and sanctification.

Spiritual solutions are not merely operative upon the spirit, for the Word of God applies to every aspect of daily life, including mental attitudes and interpersonal relationships. Besides the written Word, Christians have the Living Word, Jesus Christ. Jesus did not segment man; He saw each as an integral unit, but incomplete. He came to complete man, to fill the gap, to heal the past, to help in the present, and to pro- vide hope for the future. He is still making men whole. The apostle John describes Jesus as “the light of men,” the very source of life and love. Both the written Word and the Living Word minister to the whole man according to God’s way, rather than according to man’s feeble attempts.

The Old Nature and the New Nature

Christians are spiritual beings, new creatures in Christ. They are inherently different from nonbelievers as far as the new life within them. Because of this great difference they need to determine whether or not psychotherapy, as presented by the world, is God’s way or man’s way, whether it treats the old nature or the new nature. By comparing personality theories and psychotherapeutic systems and techniques with Scripture, they may discern whether such theories, systems, and techniques are of God, of man, or of Satan.

“All scripture is given by inspiration of God, and is profitable for doctrine, for reproof, for correction, for instruction in righteousness: that the man of God may be perfect, thoroughly furnished unto all good works” (2 Tim. 3:16-17).

Such examination is essential if a Christian is going to subject himself to such treatment or, moreover, if a Christian is going to use such ideologies and techniques to help other Christians.

Every aspect of a particular brand of psychotherapy must be checked with the following questions: Is this form of psychotherapy based upon ideologies which agree or disagree with Scripture? Or does this particular psychotherapeutic theory or technique merely reflect man’s wisdom?

“Beware lest any man spoil you through philosophy and vain deceit, after the tradition of men, after the rudiments of the world, and not after Christ” (Col. 2:8).

Since most personality theories and psychotherapeutic systems are based on a humanistic philosophy in which self is exalted and God is ignored or denied or distorted, these theories and systems are limited to dealing with what Scripture calls the “old man” or the “carnal nature.” They attempt to fix up the unregenerate, non- Christian self and/or the Chris- tian who is living by the self effort of his carnal nature.

God does not even try to fix up the old man. Instead, He counts the old man dead and buried and gives man a new nature which is spiritual and which is centered in Christ.

Knowing this, that our old man is crucified with him, that the body of sin might be destroyed, that henceforth we should not serve sin… .

Likewise, reckon ye also yourselves to be dead indeed unto sin, but alive unto God through Jesus Christ our Lord. (Rom. 6:6, 11)

The description of a Christian is thus:

I am crucified with Christ: nevertheless I live; yet not I, but Christ liveth in me: and the life which I now live in the flesh I live by the faith of the Son of God, who loved me, and gave himself for me. (Gal. 2:20)

What psychotherapy attempts to heal, God has already pro- nounced dead, null, and void.

Psychotherapies are designed to help a person under the rulership of self (rather than under the rulership of Christ) so that he might better manage the difficult and impossible role of ruling himself and of meeting his own needs through self effort or manipulation of his environment. In the previous chapters we examined the various types of psychotherapy. The various psychotherapeutic approaches deal with the old nature, which might be called the old wineskin into which one cannot pour new wine, which is the new Christ life. Psycho-analysis and its many variations try to resolve conflicts of the old nature by returning to the past and discovering excuses for present behavior. The behaviorists attempt to show how the old nature can be changed by environmental controls (reward and punishment).

The many self theorists try to resolve present conflicts and anxieties by strengthening the self (the old man), by giving him a boost, by convincing him that all resources for improvement lie within him, by encouraging him to take a leap of faith into an I’M OK position, by removing dogma (including any authoritarian doctrine, such as the Bible), and by telling the self that he can choose and create his own standard and life.

The existentialists try to go beyond the old man, but in doing so, they awaken the spiritual nature with false gods and occult practices. Such forms of psychotherapy, because they are “spiritual,” may not seem to elevate self, but in fact they delude self into thinking it can be higher and purer than any- one else and that self is indeed god.

The psychoanalytic and behavioristic systems make the therapist a god. The self theorists elevate the self as his own god. The existentialists provide a substitute god, which may be self, another person, an esoteric state of awareness, or an idol.

Although these various forms of psychotherapy may help a person deal with his needs and his problems, they are actually strengthening the old nature. By strengthening the old nature, they may actually be thwarting the possibilities for spiritual growth, since spiritual growth comes from reckoning the old man dead and learning to walk in the Spirit.

In contrast to psychotherapeutic counseling, true Christian spiritual counseling, which relies on Christ and is based upon the Word of God, is not meant merely to alter the behavior or change the attitudes of the old man. Instead, spiritual counseling attempts to establish the new man through salvation and ministers to the new man in the process of sanctification, which is the process of Christian maturity and becoming more like Christ. Without condemnation, a Christian spiritual counselor may lead a person from the old man into the new man according to the process described in Ephesians 4:22-24:

You were taught, with regard to your former way of life, to put off your old self, which is being corrupted by its deceitful desires; to be made new in the attitude of your minds; and to put on the new self, created to be like God in true righteousness and holiness. (New International Version)

Psychotherapy only attempts to improve the old man and help him meet his own needs. In evaluating a psychotherapeutic system, a Christian would do well to see what aspects are for the old man or self and what can be applied to the new man in Christ. He should determine whether the system elevates God, self, or the therapist and whether it is God’s way or man’s attempt to alleviate mental- emotional suffering. Furthermore, he needs to be on guard for error that appears to be truth and for the subtle combination of man’s wisdom and God’s truth.

27 – Faith, Hope, and Love

Although spiritual counseling promotes the sanctification and growth of the new nature in Christ and psychological counseling is limited to dealing with the natural, unregenerate man or the old nature, certain similarities and contrasts can be seen in the counseling process. Some of these similarities and contrasts lie in the realm of the interpersonal relationship between the counselor and the client. Traditionally, psychotherapists have claimed that their training, techniques, and theories are the most important aspects of the counseling situation.

Nevertheless, since no form of psychotherapy has proven itself to be clearly superior to other forms of psychotherapy, researchers are beginning to believe that the interpersonal relationship is the most essential ingredient for therapeutic change.5

It should come as no surprise that helping people to deal with inner conflicts, to form viable relationships, to become less threatened and defensive, or to engage in more productive behaviors can be greatly facilitated in an interpersonal relationship that is characterized by trust, warmth, acceptance, and human wisdom… . This is not to say that techniques are irrelevant but that their power for change pales when compared with that of personal influence.6

We believe that faith, hope, and love are the main reasons why all psychotherapies have some degree of success. It is not a psychotherapeutic system that helps people; it is the psychotherapist himself who is able to love, stimulate faith and hope, and thus establish a relationship of confidence, trust, and growth.

Since the most effective basis for change lies in such universal virtues, they are not limited to the therapeutic setting. Ministers, friends, and relatives can be at least as helpful to people suffering from mental anguish. Moreover, these inter-personal qualities are even more effective in spiritual counseling because they are not limited to natural faith, hope, and love, but involve the supernatural faith, hope, and love which originate with God and are expressed through His Word, His Holy Spirit, and His body of believers.

Faith and Hope

Besides attempting to alleviate mental-emotional suffering by only communicating with and analyzing the old nature, the practice of psychotherapy depends upon faith in the temporal rather than in the eternal. The Bible defines faith as “the substance of things hoped for, the evidence of things not seen” (Heb. 11:1). Thus, faith is belief in something or someone even though there is no conclusive, physical evidence that what is hoped for will come to pass.

A person may place his faith in himself, in another person, in ideas or abilities, in physical objects, or in what he hopes will happen. There is a great difference, however, between the world’s view and practice of faith and hope and the biblical view. The faith and hope operative in the psychotherapeutic relationship are often misapplied and lack biblical direction, power, and fruit.

In the psychotherapeutic setting, faith ultimately rests in the therapist. A client hopes that the therapist will bring him healing, solutions to problems, and emotional well-being. Faith and hope rest in a man who is perhaps as vulnerable and weak as the client himself. Jerome Frank believes that the element of faith in the therapist accounts for the apparent success in psychotherapy. He says in his book Persuasion and Healing, “The essential ingredient of this relationship is that the patient has confidence in the therapist’s competence and in his desire to be of help.”7

Certain culturally established symbols are of importance in reinforcing the patient’s faith and hope. The private office, secretary, framed degrees and licenses, and filled bookcases are all instrumental in raising expectations. People have learned to trust the individual in such an environment and to have faith in a system with these trappings.

Although it is indeed helpful to have faith and confidence in another person, a Christian’s faith is to be centered in Christ. Throughout the Bible we are instructed not to trust in the wisdom of men. Paul was even concerned in his preaching: “That your faith should not stand in the wisdom of men, but in the power of God” (1 Cor. 2:5). Throughout the eleventh chapter of Hebrews, which is called the

“faith chapter,” every instance of faith is centered in the Lord: faith in the Lord’s existence, character, and word. “But without faith it is impossible to please him: for he that cometh to God must believe that he is, and that he is a rewarder of them that diligently seek him” (Heb. 11:6).

The Bible also says that faith and trust in the Lord lead to health:

Trust in the Lord with all thine heart; and lean not unto thine own understanding. In all thy ways acknowledge him, and he shall direct thy paths. Be not wise in thine own eyes: fear the Lord, and depart from evil. It shall be health to thy navel, and marrow to thy bones. (Prov. 3:5-8)

Besides faith in the therapist, the practice of psychotherapy also depends upon a client’s faith in the theory, system, techniques, and training of the psychotherapist. Thomas Szasz says, “Ritualized psychiatric interventions, I maintain, have no real therapeutic power, beyond that which the patient imputes to them.”8

In the field of psychotherapy the psychotherapist and/or the particular brand of psychotherapy can act like a placebo. Arthur Shapiro, clinical professor of psychiatry at Mount Sinai School of Medicine, suggests that the power of psycho-therapy may be merely the placebo effect. He says:

Just as bloodletting was perhaps the massive placebo technique of the past, so psychoanalysis-and its dozens of psycho-therapy offshoots-is the most used placebo of our time.9

Theory is not fact and treatment is not cure, but faith in the system or psychotherapist does produce some results. Frank says, “This hope rests in part on the patient’s faith in the therapist and the treatment method.”10

He says that experiments have confirmed “the hypothesis that part of the healing power of all forms of psychotherapy lies in their ability to mobilize the patient’s hope of relief.”11

A ludicrous example of how faith in a system can work is demonstrated in the use of a disposable guilt bag.12 A kit of ten bags is sold to individuals who wish to deal with their guilt. Whenever a guilt bag user feels guilty, he pulls out a bag, takes a deep breath, and blows his guilt into the bag. Then he discards the bag. The success of this gimmick is directly related to a person’s faith in it.

A friend of ours who is a professor at one of the California State Universities uses a method similar to the guilt bag. He has what he calls a “trouble box.” Every time he wishes to dispatch burdens that get too heavy for him, he takes out his imaginary trouble box and puts each burden into the box.

The Christian, on the other hand, does not have to play games with himself. By faith he can receive forgiveness and healing from guilt. His faith rests in a living Lord and in the sure promises of God’s Word. Rather than trusting in theory, he can know the truth and rely on the very source of truth. A Christian may need the help of another Christian in knowing and believing God’s Word. He may need assistance in faith, but in the final analysis he looks to God to supply his deepest and most profound needs, as well as his daily and temporal necessities.

Faith, hope, expectation, and desire are strong elements in any situation and certainly in the therapeutic setting. Frank claims, “The apparent success of healing methods based on all sorts of ideologies and methods compels the conclusion that the healing power of faith resides in the patient’s state of mind, not in the validity of its object.”13 Thomas Kiernan, author of Shrinks, Etc., concludes his book by saying, “In the end, psychotherapy is a state of mind. If you are convinced it can help you, the likelihood is that it will; if you are convinced of the opposite, the likelihood is that it won’t.”14

If faith has that much power in itself, regardless of the object of the faith, think of how powerful faith is if it is truly directed towards God, and if the person exercising the faith is placing his faith in the God of the universe rather than in a mere man, and if he is placing his faith in the very Word of God rather than in a theory or system devised by man.

Like religion, psychotherapy is a method of faith healing. The faith one exercises influences his recovery. This faith can be exercised in a therapist or in the process of therapy. However, a higher octave of faith reaches up to the person of God and His process of help. One faith is in the natural and psychological; the other is in the supernatural and spiritual. Faith in the natural, though effective, is a lower order of faith than faith in the supernatural. Faith in the natural works because it is a step in the right direction, but faith in God is a greater step and is far more effective for healing the troubled soul. When this faith involves both the person of God and His process of cure, then peace, love, and joy will follow.

Love

An even more powerful factor than faith and hope is that of love, which is one of the central themes of the Bible. When Jesus was asked, “Which is the first commandment of all?” He answered, “The first of all the commandments is, Hear, O Israel; The Lord our God is one Lord: And thou shalt love the Lord thy God with all thy heart, and with all thy soul, and with all thy mind, and with all thy strength: this is the first commandment. And the second is like, namely this, Thou shalt love thy neighbour as thyself. There is none other commandment greater than these” (Mark 12:28-31). One of the most essential characteristics of God is love-so much so that the apostle John wrote, “God is love” (1 John 4:8). Therefore the most vital relationship for man, who was created in the image of God, is that of love-first a love relationship with God and second, a love relationship with other people.

The most common meaning of Jove is strong affection and concern for another person. We know from our own observation and experiences that love is most needed by babies and young children, but actually it is necessary for all of us throughout our entire life. One great tragedy is that most people have only a few love relationships and some people have none at all—none at work, none at church, and none even at home.

At the beginning of the psychotherapeutic movement and especially in the work of Freud, one of the cornerstones of psychotherapy was that the therapist’s personality was to show as little as possible. The therapist was what is called a “transference figure.” The patient was to transfer to the therapist attitudes toward important people in his past. The therapist could not be himself because he was required to represent those predominant figures in the patient’s background. There are many therapists who still function in this manner.

However, now more therapists are meeting their patients as human beings, and more therapists are opening up and being friends with their patients. The major thesis of Paul Halmos’ book The Faith of the Counselors is “that all forms of psychotherapy are based, not on a set of scientific facts or principles, but on an all-pervasive belief in the healing power of love.”15 Halmos believes that love is necessary for counseling to have a positive effect on a patient.16 Szasz says, “Surely, works of piety and love, self-discipline and honest labor, are still infinitely better cures for what ails the human soul than medicines, mechanized psychotherapies, and mental health centers.”17 After about eight decades of psychotherapy we are back to Jesus’ admonition to love.

Many people have said that all good therapy is simply a loving relationship. There is a great deal of truth to this. However, is it true that this love relationship actually exists in psychotherapy and, if so, to what extent? The answer to the first part of the question is obviously “yes.” The answer to the second part is more complex. There are several things to be considered regarding a love relationship.

First, let us look at the idea of deep love as contrasted with superficial love. To deal with this issue, we need to understand first what love is not. Love is not a technique nor the result of training. We may be able to learn some external, observable gestures and expressions that may be interpreted as love. But, these are only outward manifestations. Some manifestations of love can be demonstrated by people who love very little.

Love is not a theory. There may be theories about love, but they do not fully explain what love is nor do they cause a person to be one whit more loving. Moreover, love is not solely an emotion. Many people love deeply at times without feeling great emotion. There is not just one word that adequately defines love, for love is an attitude, it is a commitment, it is an emotion and much more. The clearest demonstration of deep love was Jesus’ act of sacrificial love when He died in the place of sinners and took upon himself the penalty for the sins of the world. Love puts high priority on the good of another person.

In relation to this sketchy description of love, let us look at the psychotherapeutic setting, which is a very special environment with built-in limitations. Furthermore, it is a uniquely artificial and contrived situation. Within this setting the therapist and the client meet for the client to gain emotional healing and for the therapist to provide what help he can in exchange for both immediate and far reaching remuneration and rewards. The relationship within the therapeutic setting differs from natural love relationships between persons. The differences can be seen in the following elements.

One to one. The first aspect is the one-to-one relationship in therapy. The main advantage is that the client has the therapist all to himself. But, it also has the disadvantage of excluding all others. On the one hand, the parenting and friending kind of relationships that therapists often provide can bloom in such a setting. But, on the other hand, this represents only one small facet of a deep, loving relationship, which may involve more than just a one-to-one interaction. Aside from group therapy, the psychotherapeutic relationship is almost exclusively one to one. While a one-to-one relationship is part of every love relationship, it is certainly not the whole of it.

A spiritual counselor, on the other hand, recognizes that a one- to-one relationship also is limited if it remains only on the human level, because without the love relationship with the Lord and the new life of the believer, the love is usually self-seeking or self- rewarding. The ideal situation for emotional healing is the flow of God’s love into a person who is hurting from emotional distress. Such a flow may not come directly, but rather indirectly through another individual who is ministering God’s love rather than his own. Additionally, a person who is suffering from mental-emotional problems needs to know and experience the love of God in his own being. Thus, the love is a circular love flowing through persons from God and returning to God.

One day a week. “See you once a week but never outside of the office if I can help it” is a definite limitation to a love relationship. Jay Haley points out the paradox of the therapeutic relationship. He says that while the relationship is “one of the most intimate in human life … the therapist … . has no interest in seeing the patient outside the office.”18 Therapists generally avoid social contacts with their patients, and patients cannot see the therapist outside of this one day a week unless new appointments are made. Because of this limited one-day-a-week contact, the love relationship can definitely suffer, if it has been developed at all.

A spiritual counselor may meet with a person regularly to minister the love and truth of Christ. However, the relationship continues outside of a specific time which might be set aside. The church is beginning to realize the great importance of body ministry, of a caring and helping commitment of believer to believer. Jesus said that this love relationship between believers was the key to their identity as Christians (John 13:35).

One hour. In addition to limited weekly contact, the fifty-minute hour decreases the possibilities for meaningful, caring relationships. Why a fifty-minute hour? The fifty-minute hour is a device that meets the needs of the psychotherapist to regulate the flow of patients for the purpose of convenience and income. The length of time is not for the benefit of the counselee. Love relationships sometimes work on time schedules, but more often they do not.

The psychotherapeutic relationship is governed by the clock, and if the client is late, he loses time from the already reduced hour. We can appreciate the positive aspects of a client meeting the time restraints of the system and we can understand that a therapist must see a number of patients throughout the day, but one must recognize that such restrictions do not lend themselves to developing loving relationships. The mark on the calendar and the hand on the clock must be followed, even if it means an interruption and “next please.”

In a situation in which one Christian is ministering to another, time needs to be flexible. One does not tum on and off a relationship by the hand on the clock. Time is a precious commodity by which we can demonstrate our love for each other. Just giving time is a way of saying, “I care about you.”

One fixed price. Besides one time per week and one fifty-minute hour, psychotherapy usually involves one fixed price. It is perfectly understandable that a professional person must be paid for his services. There’s a need to pay the bills and to maintain an income. Nevertheless, the one fixed price does limit a love relationship; genuine love is not something one can buy. In fact, generosity is often an attitude that is expressed within a genuine friendship. The only possibility for such generosity within the psychotherapeutic relationship might be a discount for a long term or poor client. These, however, are the exceptions rather than the rule. Generally, if one cannot pay his bill, the relationship is terminated. The mark in the checkbook must match the mark on the calendar.

As with most professionals, time and money are two very important ingredients to a psychotherapist. In order to make a professional income, he must schedule and adhere to the fifty minute hour. The fifty-minute hour regulates the number of patients per day, week, and month which, in tum, produce the necessary dollars per day, week and month. A psychotherapist must fill enough fifty- minute hours to make a desirable income. Thus, psychotherapy is a business that tends to revolve around time and money rather than around people and love.

Love is hardly a relationship which can be purchased with money. Jesus gave freely of His life and love and He asks us to do the same. “Love one another, as I have loved you” (John 15:12). A person who needs healing in the mental-emotional areas needs genuine love and friendship. The body of believers can and should offer this type of caring without basing the relationship on time and money. Christian spiritual counseling is a form of body ministry in which a love relationship is not based on the need to make an income; rather, it is a ministry which cannot be purchased with money.

One right after another. Since time and money are crucial to the professional psychotherapist, the regular process in a therapist’s office is one person right after another, with patients going in and out of the office like factory workers on various shifts at an assembly plant. This is not a criticism of the treatment they receive once they arrive and have entered into their time slot. It is just a description of a process that works according to the clock. Patients know very well that they have been preceded by others and will be followed by more.

Time and money require numbers of patients. No one has set a limit on how many patients a day or week a therapist should ideally see. The American Medical Association estimates that the average psychiatrist has about 51 patient visits weekly.19 One Christian psychotherapist brags about seeing forty-five people every week.20 It seems that there is an assumption that numbers don’t matter. The diminishing point of return is an individual affair; thus, no one sets a limit on numbers, and time and money become the final determinants.

Practicing therapy eight hours a day five days a week with large numbers of people always has and always will lead to superficial relationships lacking genuine love. It seems axiomatic that the greater the variety and numbers of people, the less effective we become. No amount of training, techniques, or licenses will overcome the obstacle of numbers.

Effective spiritual counseling cannot place itself in the trap of one-right-after-another. The spiritual counselor could hardly see numerous individuals because of the need to regularly intercede in prayer for each person to whom he ministers. Prayer between times of personal contact releases the power for change throughout the week. Since spiritual counselors depend upon God to do the real work of personal healing, they will desire to spend much time in prayer.

One Up; One Down

The therapeutic situation is filled with one’s: a one-to-one relationship, one fifty-minute hour, one day a week, one fixed price and one right after another. The one’s add up to one great advantage for the therapist but one great limitation for a real love relationship for the client. In true, natural, loving relationships persons are sometimes alone together and sometimes with others; they sometimes do things on a fixed schedule and sometimes spontaneously; sometimes one pays and sometimes the other pays. The things that happen naturally with close friends rarely or almost never happen in psycho-therapy. Normally a rate is set and a service provided, but don’t expect anything beyond what you paid for.

While it is true that therapists care for and love some of their patients, it is also true that they hate others, though the hatred is usually not intentional. Just as the personality characteristics of the therapist affect the patient, the patient’s personality characteristics affect the therapist. Love is an important ingredient in the success of therapy, and the effect that the patient and therapist have upon one another in this area will increase or decrease the possibility of improvement for the patient. Add to this the lack of real involvement implied by the discovery of one researcher who “found that 50 percent of clinical psychologists no longer believed in what they were doing and wished they had chosen another profession.”21

Because of all of the limitations we have just reviewed, the usual therapeutic situation provides little or no opportunity for the deeper aspects of healing love and friendship. A limited (one to one), timed (50 minutes), fixed (one day a week), paid ($25-75 per hour), routine (one right after another) relationship leaves little room for depth or creativity. Although an occasional relationship under these circumstances may have depth, most are generally superficial or absent of love. Nevertheless, some people are so hard up for love that even the most superficial looks good. Anything that looks even remotely close to the real thing will be gobbled up like a beggar taking crumbs. The patient often perceives any attention at all to be worthwhile and valuable.

It has been said that a psychotherapist is merely a paid friend, and a highly paid friend at that. Loneliness is a common affliction of Americans. The average person does not have a real friend and very few people in our society form real friendships. However, if someone doesn’t have a friend he can rent one. And perhaps for some unfortunate people renting a friend is the only kind of friendship they can find. Psychotherapy at its best is rent-a-friend, but at its worst it’s rent-a-service.

What a contrast between a paid friend and the kind of friendship which Jesus demonstrated. He said, “Greater love hath no man than this, that a man lay down his life for his friends” (John 15:13). Christians are called into a family love relationship: “Be kindly affectioned one to another with brotherly love” (Rom. 12:10). Thus, in ministering to the mental-emotional needs of other believers, a spiritual counselor would give his love freely. A true friend in Christ is of far greater value than a paid psychotherapist, not only because the love is freely given, but also because the source of the love is God.

Heating Virtues

There has been a great reluctance on the part of psycho-therapists to recognize and accept the influence of faith, hope, and love, to practice these virtues, and especially to proclaim them as the healing virtues in psychotherapeutic relation- ships. One reason is that they are so enamored of the medical model of psychotherapy that the introduction of such ideas smacks of subjectivity and even sentimentality. In addition, each therapist, believing in his own brand of therapy, would like to think that what he is providing is related to his years of training rather than to the expectation of the patient.

To admit that improvement occurs because of faith, hope, and love, rather than because of psychotherapeutic training, techniques, and theories, would weaken the reason for fees. Finally, such virtues as faith, hope and love are the ones found in religion and faith healing. One who believes that he is a scientist, a professional practitioner, and a trained technician does not want to be considered a faith, hope, and love healer.

28 – Spiritual Counseling

Because God created man to be a spiritual being in relationship to himself as well as a person with a mind, will, emotions, and body, there is a need for a counselor who can minister to the spiritual nature of Christians and who can bring nonbelievers into this new life of relationship with God. This kind of counselor has always existed in the body of Christ, but his ministry has been limited in much of the mental-emotional area of problems and disorders, because we have trusted what has claimed to be science more than we have trusted the promises of God.

The Bible speaks of such a spiritual counselor in Galatians 6:1¬2: “Brethren, if a man be overtaken in a fault, ye which are spiritual, restore such an one in the spirit of meekness; considering thyself, lest thou also be tempted. Bear ye one another’s burdens, and so fulfil the law of Christ.” Thus, spiritual counselors are burden bearers with the ministry of restoration and sanctification or spiritual growth. They minister to the new man created in Christ Jesus, rather than to the old nature which has been counted null and void.

A Christian spiritual counselor is a minister or a lay person who centers his counseling in Jesus, who is the way, the truth, and the life. His main reference book is the Bible. Although a spiritual counselor may use observations about human behavior made by others, he tests each one with Scripture, because he believes that the Bible is the most accurate treatise on the human condition.

A true spiritual counselor does not place his confidence in any of the thousands of psychotherapeutic techniques, nor in the ideologies of determinism or humanism behind the personality theories. His confidence is in the truth as set forth in the Bible, the way of salvation and sanctification, which includes forgiveness, new life, walking in the Spirit, putting off the old man and putting on the new. His confidence rests in the very character and nature of the God of love. Rather than relying on invented and learned techniques, he relies on the Holy Spirit to minister through him according to God’s wisdom, understanding, knowledge, compassion, forgiveness, truth, nurture, guidance, comfort, strength, and very presence.

A Christian spiritual counselor’s training and background may vary, but his first prerequisite is that he has become a child of God through the new birth spoken of in John 1:12-13:

But as many as received him, to them gave he power to become the sons of God, even to them that believe on his name:

Which were born, not of blood, nor of the will of the flesh, nor of the will of man, but of God.

Also, the Lord gifts certain believers for the ministry of counseling so that not everyone in the body of Christ is per- forming the same ministry.

For as we have many members in one body, and all members have not the same office:

So, we, being many, are one body in Christ, and every one members one of another.

Having then gifts differing according to the grace that is given to us, whether prophecy, let us prophesy according to the proportion of faith;

Or ministry, let us wait on our ministering: or he that teacheth, on teaching;

Or he that exhorteth, on exhortation: he that giveth, let him do it with simplicity; he that ruleth, with diligence; he that sheweth mercy, with cheerfulness. (Rom. 12:4-8)

One whom God calls into spiritual counseling is gifted with the ministry of exhortation balanced with the gifts of mercy and teaching. He has a keen desire to help a person move towards the Lord, look to Him for guidance and strength, and grow in faith. He encourages a person to walk in the Spirit and to know God more intimately than before.

Although the spiritual counselor is gifted with the gift of exhortation, he does not exhort in a negative sense, but rather encourages a person by listening, caring, loving, and guiding. Because his main purpose is to encourage the growth of the new man in Christ, he himself has begun the spiritual walk of sanctification in that he recognizes the uselessness and negative pull of the old nature which God counts dead. He is a fellow struggler in life with the counselee, but he knows God and is walking after the Spirit. He himself knows the need to put off the old self, to be renewed in the spirit of the mind, and to put on the new nature which is in Christ. When he detects sin within himself, he confesses to the Lord and immediately receives forgiveness and cleansing. Thus, he shares his Christian walk with another person who has deep needs not only in the mental-emotional realm, but particularly in the spiritual realm.

The spiritual counselor becomes more like Christ through the process of sanctification. These qualities which are infused with the supernatural provide a fertile ground for distressed individuals to improve. The spiritual counselor encourages and instructs from Scripture and uses God’s Word as the guide for life. He understands that man is a spiritual creation and ministers to this dimension of a person. He recognizes that the spirit of a man will influence and affect all of his life. Through gentle exhortation, non-possessive warmth, loving mercy, and accurate teaching, a spiritual counselor may lead a distraught individual from darkness to light and from self- centeredness (which is a major cause of mental-emotional suffering) to God-centeredness, with God being the sole source of knowledge and understanding.

The spiritual counselor believes in his heart that God is faithful in all circumstances and that God allows circumstances, even adverse ones, for a person’s growth. He trusts and teaches the truth of Romans 8:28.

And we know that all things work together for good to them that love God, to them who are the called according to his purpose.

Thus, even though he may identify with compassion, he looks beyond the circumstances to the possible growth of the individual whom he is counseling. He will suggest ways to capitalize on circumstances, to benefit from pain and discomfort, to exercise faith, and to enter into Christ’s victory in the midst of circumstances. As the spiritual counselor trusts God, he will be supportive of his counselee and will thus be a source of growth in faith.

Because much mental-emotional suffering and anguish come from either a misconception of the character of God or the misunderstanding of scripture, the spiritual counselor will spend time investigating the counselee’s ideas of God and will share scripture as well as personal experience in order to help the counselee develop an accurate and healing conception of the character of God and His Word. He will emphasize such qualities of the Lord as love, compassion, power to help, forgiveness, mercy, and personal involvement. He will spend time helping the counselee come to know God personally and intimately.

Christians are called to minister to each other in the body of Christ. They are called to be a witness to a suffering and needy world. In order to minister to one another and to the world, Christians are given the gifts of ministry, which include spiritual counseling for mental-emotional unrest.

Training

One might wonder how a person can be a spiritual counselor if he is not trained in the same way as psychotherapists are trained. People feel nervous about trusting themselves to a person who is not trained in psychotherapeutic techniques. We have been taught to trust only the trained therapist. Yet, at the same time, the most powerful factors in a therapeutic setting cannot be taught: faith, hope, love, compassion, wisdom, listening, accepting, and understanding. Only ideas, theories, and techniques can be taught.

Even without the spiritual dimension of the Lord, researchers are beginning to reveal that psychotherapeutic training is not as useful as one might think. Jerome Frank has said, “Anyone with a modicum of human warmth, common sense, some sensitivity to human problems, and a desire to help can benefit many candidates for psychotherapy.”22

A recent study of trained and untrained therapists by Hans Strupp at Vanderbilt University compared the mental emotional improvement of two groups of male college students. Two groups of “therapists” were set up to provide two groups of students with “therapy.” The first group of therapists consisted of five psychiatrists and psychologists. “The five professional therapists participating in the study were selected on the basis of their reputation in the professional and academic community for clinical expertise. Their average length of experience was 23 years.”23 The second group of “therapists” consisted of seven college professors from a variety of fields, but without therapeutic training. Each untrained professor used his own personal manner of care, and each trained therapist used his own brand of therapy. The students seen by the professors showed as much improvement as those seen by the highly experienced and specially trained therapists.24

The question of dealing with extreme disorders has always been used by psychotherapists and others as the reason why lay persons should not counsel. The line of reasoning begins with the assumption that psychotherapy is effective with extreme disorders and that it is irresponsible to allow untrained people to deal with such problems. The next logical assumption is that if untrained lay persons cannot effectively deal with extreme disorders, they are no doubt ineffective with all mental-emotional problems.

However, the initial assumption of psychotherapeutic success with extreme disorders is now being severely criticized. The research mentioned in an earlier chapter pointed out that extreme disorders are now, more than ever before, considered to be biological in origin and that psychotherapy is not effective in such cases. Moreover, it has been discovered that psycho-therapists generally do not even care to work with those who have extreme disorders.25

If psychotherapy is not effective with extreme disorders and therapists do not even care to work with those who have such disorders, then the important question is: who might be more effective with persons suffering from less extreme mental-emotional disorders? It seems with the results of research on trained and untrained “therapists” and with the relative success of all forms of psychotherapy that a modest conclusion would be that success is equally possible in either psychotherapy or lay counseling.

Techniques and training may give the therapist security and confidence, which in tum may increase his faith and hope, which then may affect the faith and hope of the patient. Training and techniques may thus influence the factors that directly affect the possibility for improvement. On the other hand, sometimes training and techniques blind a person to the truth. Training often gives one stereotyped ways of looking at human beings and can result in forcing a patient into a pre-conceived mold. Studies have indicated that patients often respond in ways that just happen to fit into the psychotherapist’s training and background. Thus, the therapist’s training and techniques may be limiting factors in the relationship, because they can condition the mind of the therapist and ultimately the mind of the patient. Techniques are often ways and even excuses not to get involved with patients. Many therapists consider that through these techniques they provide a service and that is what the patient is paying for.

Although a spiritual counselor is better off not having had exposure to psychotherapeutic theories and techniques, he requires a different kind of training. The Lord trains us first of all in the Christian walk and in ministering to one another. Furthermore, He has provided the greatest source book for spiritual counseling. Knowledge of the Word with an emphasis on scriptures which relate to the mental-emotional-behavioral realm is crucial. Additionally, it is helpful for those who are experienced in spiritual counseling to share from their own experience and knowledge.

As we become experienced in the things of God and see Him work in people’s lives, we are more able to trust Him and we are more able to follow His leading in the counseling situation. We will see patterns emerge and become more adept at applying spiritual truth and scripture to everyday situations and to mental-emotional confusion.

Interpersonal Qualities

Hans Strupp has indicated that there are certain common ingredients in all psychotherapies that produce some success.26 Jay Haley says, “ . . the exploration of the human psyche may be irrelevant to therapeutic change … it is argued here that change occurs as a product of the interpersonal context of that exploration rather than the self-awareness which is brought about in the patient.”27

E. Fuller Torrey found that “the research shows that certain personal qualities of the therapist-accurate empathy, non-possessive warmth, and genuineness-are of crucial importance in producing effective psychotherapy.” He concludes, “ … therapists who possess these qualities consistently and convincingly get better therapeutic results than those who do not possess them.”28

Jerome Frank agrees that the “personal qualities of the therapist and the way he behaves soon outweigh symbols of his therapeutic role.”29

It is our conviction that the interpersonal relationship in psychotherapy is a powerful ingredient for change, and, moreover, we believe that the interpersonal relationship within the body of Christ in the presence of God is an even more powerful force for true emotional healing and renewal. Institutional training and techniques do not necessarily lead to success in therapy. According to one researcher, “It has never been established that high levels of education and/or training are necessary to the development of an effective psychotherapist.”30 This same researcher says that while “warmth and empathy are highly important variables in determining client benefit … graduate programs do not help students to greatly increase their interpersonal skills.”31 The personal qualities of a counselor are far more important than his education. Torrey says, “There is strong evidence, both direct and indirect, upon which to build a case for … a person who is sanctioned … to do ‘psychotherapy’ even though he has not been so trained by acceptable Western professional standards.”32

Because of the powerful effect of the personal qualities of the counselor and of the interpersonal relationship in the counseling setting, counselees are definitely influenced by their therapists, for better or for worse. The authors of Psychotherapy for Better or Worse note that “the therapist himself was one of the most often cited sources of negative effects in psychotherapy.”33

Interpersonal qualities crucial to positive change in therapy are life qualities, not trained techniques; they are charteristics of the individual, and in the Christian context they are the characteristics of Christ himself, living and expressing himself through the counselor. The secular psychotherapist believes that it is his psychological background which causes change. However, we contend that qualities such as faith, hope, and love constitute the atmosphere for positive change. To such interpersonal qualities, a spiritual counselor also depends upon the Word of God as he ministers to one with emotional needs.

Principles That Work

A number of the activities in spiritual counseling are similar to those in psychotherapy, but they do not originate with psychotherapy, nor are they exclusive techniques of the psycho-therapeutic world. In fact, three of them, which we will next discuss, have existed ever since the Garden of Eden. They are actually so simple and obvious that we often overlook them. They are: listening/talking; confessing/accepting; and thinking/understanding. These activities of human interaction, when intricately tied together and woven into the virtues of faith, hope, and love, provide a powerful setting for growth and improvement.

Listening/talking. Thomas Szasz has said, “There is no such thing as psychotherapy. It is only a name we use for people speaking and listening to each other.”34 There is great therapeutic value in the listening/talking relationship. However, listening is not a technique; it is a response of the entire person. Although techniques of listening are actually taught, such techniques are superficial. True listening is a heart response as well as a mental activity. Even though we can be taught to pick up content of communication, the deeper understanding of a wise, compassionate listening response cannot be taught.

In most human settings hearing and speaking operate at a very superficial level. Speaking is often used to give commands, to direct, to request, to explain, and so on. Nevertheless, a deeper talking/listening relationship is needed in life, in which we can share ourselves with another person at the most profound levels and communicate our dearest thoughts and loftiest dreams. Without the possibility of such person-to-person flow, internal stagnation can occur and emotional problems develop.

Love is also communicated through listening. In a spiritual counseling setting the listening/talking is not just limited to interaction between human persons. The Lord is also there listening, not only to the prayers and the sharing, but to the deep yearnings within a counselee’s soul. Furthermore, the Lord may speak to the counselee or counselor through scripture or through spiritual intuition (the “still small voices”).

Confessing/accepting. Another concept arises out of the listening/talking relationship, that of confession and acceptance. In a confession/acceptance atmosphere a person is free to bring up anything that is on his mind without fear of rejection. He might want to share a joyful thought or a nagging problem, but he has the freedom to share himself with another person.

There is real potential release in the freedom to confess and be accepted, and yet there are few relationships wherein we have such freedom to be ourselves. James encourages Christians to “confess your faults one to another, and pray one for another, that ye may be healed” (James 5:16). Paul warns against judging one another and advises, “Brethren, if a man be overtaken in a fault, ye which are spiritual, restore such an one in the spirit of meekness; considering thyself, lest thou also be tempted” (Gal. 6:1).

The freedom to be oneself can be compared to glass. Some glass is transparent through which we can see; other glass is opaque and only allows the passage of some light. We live most of life through varying degrees of opaqueness; but we thrive in the company of those with whom we can be transparent and freely allow our true selves to show. Many people live behind a facade in most of their daily situations, even in the marriage relationship and in the family.

Occasionally a ray of light escapes, but there are precious few moments when individuals feel completely safe and permit themselves to become transparent. In fact, these moments are so rare that few of us even recognize who we really are because we haven’t allowed ourselves to be transparent. We haven’t confessed ourselves to others or even to ourselves to get an accurate glimpse. To show our real self, we must know our real self; and to know our real self, we must show our real self. Knowing and showing our true selves are two sides of the same coin.

The principle involves more than just confession. It also involves acceptance. The two go together because confessing ourselves to others is enhanced when we perceive that another person hears what we have confessed and accepts us as we are. Confessing/accepting allows people to experience each other without fear of condemnation and to trust and feel safe in the presence of another. Notice how little we confess to people who condemn us. And unfortunately too many of our relationships are ones in which we confess ourselves very little because there is either limited acceptance or outright condemnation.

Lack of acceptance or outright rejection are common characteristics of our contemporary society. We all seem to envision ourselves as self-styled critics. Thus, more and more people show less and less of their real selves before others. And soon we know ourselves less because we have confessed ourselves less. The name for the final condition is loss of identity. And this is one reason why more and more people are seeking psychotherapeutic help. But, if we are aware of the healing power of confessing/accepting, we can apply it at work, at home, and in all of our relationships. We can provide the atmosphere for a confessing/ accepting relationship with others and they with us.

Perhaps the most important aspect of confessing/accepting in the spiritual counseling setting is that of recognizing that the Lord accepts each person as he is, even though He may not condone the actions. The Lord accepts and loves the person and has provided the way of forgiveness so that as a person confesses his feelings, his hurts, and his sins, the Lord accepts him and forgives whatever needs to be forgiven. A spiritual counselor would thus want to reflect that same love and acceptance so that the counselee would feel free to confess and to receive forgiveness and cleansing rather than condemnation. Jesus did not come to condemn people, but to save them.

Thinking/understanding. Besides the listening/talking and confessing / accepting relationships, one more vital principle emerges. This principle could be called thinking/understanding or wisdom. As one person shares himself with another in a loving, accepting atmosphere and grows through the confessing/accepting process, he becomes wiser in his thought life.

Just as we have lost contact with our real selves by not confessing ourselves and not exposing the real self, so too have we lost touch with our own thought processes. We have been so regimented by a generation of True-False and Multiple Choice tests and by the rise of mass computerization, that we tend to operate with restricted, rigid, computer-like thinking. However, we cannot relate the computer-like test answers to life problems.

We have sadly failed to place high value on thinking and understanding; furthermore, we know so little about it that the whole subject frightens us. We tend to like to stay with the safe, the right and wrong answers, the things we can measure, and the things we can quantify. Thus wisdom and understanding take a back seat to thinking that is more commonly acceptable, more measurable, and more akin to the computer.

Mental-emotional problems fall outside the grip of the computer. The computer soon runs out of capacity for such complex problems and we are left on our own. The computer was invented and developed to solve human problems, but the problems computers solve are problems of speed and quantity, not feeling and emotion. The problems of feeling and emotion can be solved only by the person himself. We can provide an environment for thinking, understanding, wisdom and truth, but the solution must be discovered by the person himself. And he must use the kind of thinking that we are not trained to do and often avoid at all costs.

Thinking/understanding in the spiritual setting is again not limited by human abilities or human wisdom. The Bible says that Christians have an extra dimension of spiritual discernment. In fact Paul exclaims that “we have the mind of Christ” (1 Cor. 2:16). Thus we are not limited to intellectual insight; instead we can have spiritual insight. The Lord created the complex human mind and He is able to bring clarity out of confusion and truth out of error. He promises to give us wisdom as we ask for it, and He gives us revelation concerning His involvement in our situations. Paul prayed for the Ephesians:

That the God of our Lord Jesus Christ, the Father of glory, may give unto you the spirit of wisdom and revelation in the knowledge of him:

The eyes of your understanding being enlightened; that ye may know what is the hope of his calling, and what the riches of the glory of his inheritance in the saints. (Eph. 1:17-18)

While all of these processes of listening/talking, confessing/accepting, and thinking/understanding may occur in psychotherapy, they are limited in such a setting because they are used for other purposes than for a person to come into a deeper and fuller walk with God. Also, such activities, though beneficial in themselves, can lead persons into error if they are used by persons whose ideologies and theologies are not in agreement with the Bible. Such activities in merely a secular situation are limited to the natural, carnal man and may, thus, not touch the spiritual aspects of a person.

Instruction in God’s Word and experience in the areas of listening/talking, confessing/accepting, and thinking/understanding will enhance the abilities of a spiritual counselor. The Lord supernaturally gifts certain people along these lines, and a spiritual counselor would then use these gifts to edify or build up a person’s faith and spiritual walk.

Spiritual Values

Training in the Word of God is essential for a spiritual counselor because counseling involves a value system as well as interpersonal qualities. The Christian value system includes a biblical pattern for living as well as moral standards.

The value system of Scripture is far superior to those of man-made philosophies. The closer the biblical pattern is followed, the greater the possibility for both spiritual growth and improvement in the mental-emotional realm. Some psycho-therapies include a value system with some similar principles, such as responsibility and self-restraint. However, the Christian does not need to look to the ways of man when God has already given us a path to follow and a plan to use.

All forms of psychotherapy expose a person to a value system and each psychotherapist will either alter it to fit his own values or adjust his own value system to agree with that of a particular psychotherapy. A psychotherapist attempts to change a person’s value system as well as his actions. Hans Strupp maintains that for therapy to be effective the patient must give up his past philosophy of life and adopt a new one. He says that both a new value system and practical lessons in constructive living are essential for therapeutic success.35

The crucial question, then, for the Christian is: To what value system am I subjecting myself—that which comes from the Bible, that which originates with men, or an amalgamation of the two? Quite often a person evaluates a psychotherapeutic value system on a subjective level rather than measuring it objectively with Scripture. Frances Roberts in her devotional On the Highroad of Surrender writes:

It is not in the heart of a man to discern his own way. Much that is evil man calls good, and much that is good men curse because a man will bless what he enjoys and condemn what gives him displeasure.36

The value system in the Bible may involve self-sacrifice, pain, and relinquishment. However, by following the teachings of Scripture one finds truth and gains true freedom (John 8:31, 32, 36).

We cannot escape the question of morality when we are dealing with values. Thomas Szasz declares:

Human behavior is fundamentally moral behavior. Attempts to describe and alter such behavior without, at the same time, coming to grips with the issue of ethical values are therefore doomed to failure.37

Although some psychotherapists are beginning to understand the importance of morality, few will accept biblical standards of morality as the basis for human behavior and as an antidote for human anxiety.

To most psychotherapists the word sin is taboo. They do not want to label sin sin for fear of being judgmental, moralistic, and harsh. Nevertheless, some are beginning to realize the basic problem of sin. Karl Menninger in his book Whatever Became of Sin? defines sin as “transgression of the law of God; disobedience of the divine will; moral failure.”38 Throughout his book he shows that mental health and moral health are identical. In the book The Seven Deadly Sins Today, Henry Fairlie contends that it is necessary to live by moral standards in our words and actions in order to experience satisfactory and positive living. He believes that “if we do not take seriously our capacity for evil, we are unable to take seriously our capacity for good. The understanding that we sin is a summons to life.”39

The major thesis of Donald Campbell’s presidential address to the American Psychological Association was that modern psychology is more hostile to religious morality than is scientifically justified.40 He mentioned that “many aspects of human nature need to be curbed” but that “psychology and psychiatry, on the other hand, not only describe man as selfishly motivated, but implicitly or explicitly teach that he ought to be so.”41 He declared, “It is certainly my impression, after 40 years of reading psychology, that psychologists almost invariably side with self-gratification over traditional restraint.”42

He felt that the assumption of traditional psychotherapy—that a person should not have to repress or inhibit his biological impulses and drives— “may now be regarded as scientifically wrong.”43

Campbell further declared, “I am indeed asserting a social functionality and psychological validity to the concepts of sin and temptation and of original sin due to human carnal, animal nature.”44

Christianity provides man with both a personal God and a personal morality. God has declared, from the very beginning, the importance of moral standards in the life of man and has consistently called man to a virtuous life. Belief in the personal God of the Bible and the application of His moral system are beneficial to mental- emotional health. The Scripture declares, “For God hath not given us the spirit of fear; but of power, and of love, and of a sound mind” (2 Tim. 1:7).

God and His moral law are inseparable. When man questions God’s moral system, he questions God. Conversely, when he questions God, he questions God’s moral system. On the other hand, there are great mental and physical benefits from following God and His law.

Sin and morality are not only involved in developing mental- emotional disorders; they are also involved in the way to mental- emotional restoration as sin is confessed and new ways of behaving are adopted. Violation of God’s laws lead to poor mental health, but sound morality leads to a sound mind. Any system of treatment or help must take this into consideration.

Szasz says with respect to treatment, “ … psycho-therapeutic interventions are not medical but moral in character.”45 Watson and Morse say, “Thus values and moral judgments will always play a role in therapy, no matter how much the therapist attempts to push them to the background.”46 Therefore, a counselor’s values and moral beliefs are important to consider since his own beliefs will influence the values and moral behavior of his client. The spiritual counselor uses biblical standards for behavior, biblical doctrines to help man, and biblical revelations to learn the true nature of man.

Although moral standards may vary from person to person and from culture to culture, man is by nature a moral being. Many problems in adjustment to life’s demands and opportunities are related to this moral nature. Much mental anguish arises from a distorted sense of morality and from both true and false guilt.

Because the vast variety of moral standards within the psychotherapeutic framework originate from human conceptions and misconceptions of morality and because psycho-therapeutic systems do not recognize the scriptural standards of morality nor the biblical means of relieving guilt, psycho-therapy is not able to deal adequately with either morality or guilt. Nor is it able to guide a person into a biblically sound, virtuous life.

Psychotherapists often attempt to free clients from morality systems by changing the standards to fit the person. In doing so they are actually creating other morality systems, less restrictive perhaps, but nevertheless systems which deal with morals and values. Both spiritual counselors and psycho-therapists work to change attitudes, values, and behavior, and yet they are quite different. Spiritual counseling uses the Bible as a touchstone and focuses on the legitimate spiritual nature of man. Psychotherapies, on the other hand, have relative, changing, and unreliable morality and value systems and basically disregard the spiritual core of man. Spiritual counseling promotes biblical morality and standards of behavior and deals with the crucial factors of sin and guilt.

The perfect value system lies within the Word of God. And along with His value system, God has supplied the Holy Spirit to enable the Christian to live by biblical standards and the blood of Jesus to take away sin and guilt. Jesus came to give new life to believers so that they could be rescued from the bondage of sin and guilt and so that they can live the new life according to the instructions and power that He gives.

Besides a righteous value system, the Bible contains practical instructions for changing attitudes, thoughts, and behavior through a renewing of the mind (Rom. 12) and through walking in the Spirit (Rom. 8). Such changes lead to love, joy, peace, and other positive characteristics, as well as to a deeper love relationship with the Creator.

Reprise

Although both the psychological way and the spiritual way claim to lead a person to mental-emotional stability and positive changes in thought and behavior patterns, they are actually quite different. The psychological way originates with man, utilizes man-made techniques, and ends with man. The spiritual way originates with God, employs gifts and fruits of the Spirit, and leads a man to a greater awareness of God and of himself as created by God. The psychological way is based on man-made philosophies, mainly humanism, but the spiritual way is based upon biblical principles.

The psychological way is a combination of techniques and theories, but the spiritual way is a synthesis of love and truth. Jesus said, “I am the way, the truth, and the life” (John 14:6), and the apostle John defined God as “love” (1 John 4:8). The psychological way involves changing standards and flexible morals. The spiritual way follows the unchanging standard and authority of the Word of God.

The psychological way has self at the center, while the spiritual way is centered in Christ. The psychological way mainly attempts to treat the mind and emotions of a man apart from his body and his spirit. The spiritual way considers the whole man and brings healing to the mind, the emotions, the will, and the body through bringing them into a balanced relationship to the spirit and thus to God himself. The psycho- logical way attempts to change a man’s thinking and behavior through the mind, will, and emotions. The spiritual way changes a person’s thinking, emotions, and behavior through his spirit.

The church would do well to develop this ministry so that it might provide for the deeper needs of individuals, so that it might minister personally to those people who are suffering from mental- emotional stress, that it might minister to those people who are facing difficult situations and changes in their lives, so that it might even minister to those who are suffering from deep emotional disorders. Only a spiritual counselor can minister to the spiritual nature of man.

Part Seven: Broken Cisterns and Living Waters

29 – Rejection of the Living Waters

In the past, religion and science were the main ways of achieving our aspirations. More recently, to the consternation of some and the satisfaction of others, the license for ensuring our well-being has apparently been transferred to psychotherapy!1

Psychotherapy from its very beginning created doubt about Christianity. Each in his own way, the two great men of psychotherapy, Sigmund Freud and Carl Jung, eroded confidence in Christianity and established negative ideas concerning Christianity that prevail today. Freud (1856-1939) was a Jew, and Jung (1875-1961) was a Protestant. Both of these men influenced the faith and affected the attitudes of many people concerning Christianity and the role of the church in the healing of troubled souls.

Freud believed that religious doctrines are all illusions and that religion is “the universal obsessional neurosis of humanity.”2 Jung, on the other hand, viewed all religions as collective mythologies, not real in essence, but real in their effect on the human personality. For

Freud religion was the source of mental problems, and for Jung religion, though merely a myth, was a solution to mental-emotional problems. Thomas Szasz states, “Thus, in Jung’s view religions are indispensable spiritual supports, whereas in Freud’s they are illusory crutches.”3

As the views of these two men influenced our culture, many Christians began to doubt the effectiveness of the Bible and the church in dealing with life problems. On the one hand, if one is religious he must be sick; and on the other hand, religion is merely a necessary fantasy. While Freud argued that religions are delusionary and therefore evil, Jung contended that all religions are imaginary but good. Both positions are anti-Christian; one denies Christianity and the other mythologizes it.

How did Freud and Jung come to such conclusions about religion? According to Atwood and Tomkins, “ … all theories of personality will remain colored by subjective and personal influences.”4

According to Szasz, “The popular image of Freud as an enlightened, emancipated, irreligious person who, with the aid of psychoanalysis, ‘discovered’ that religion is a mental illness is pure fiction.”5

Szasz contends, “One of Freud’s most powerful motives in life was the desire to inflict vengeance on Christianity for its traditional anti-Semitism.”6

He also shows how Freud made his hostility towards religion look like an objective conclusion from the realm of science. He says, “There is, in short, nothing scientific about Freud’s hostility to established religion, though he tries hard to pretend that there is.”7

Freud was surely not an objective observer of religion. According to Szasz, he was a man who incorporated his personal feelings towards Christians into a supposed scientific theory about all religion.

While Freud grew up in a Jewish home, Jung was raised in a Christian home and his father was a minister. He wrote of his early experience with the Holy Communion, which seems to be related to his later ideas about religions being only myths. He says:

Slowly I came to understand that this communion had been a fatal experience for me. It had proved hollow; more than that, it had proved to be a total loss. I knew that I would never again be able to participate in this ceremony. “Why, that is not religion at all,” I thought. “It is an absence of God; the church is a place I should not go to. It is not life which is there, but death.”8

Because of Jung’s essential misunderstanding and misconceptions, Christianity, the church, and Holy Communion seemed hollow and dead.

From this one significant incident, Jung could have proceeded to deny all religions as Freud did, but he did not. He evidently saw that religion was very meaningful to many people. Thus, he accepted them all, but only as myths. His choice to consider all religions as myths was further influenced by his view of psychoanalysis. According to Viktor Von Weizsaecker, “C. G. Jung was the first to understand that psychoanalysis belonged in the sphere of religion.”9

Since for Jung psychoanalysis itself was a form of religion, he could hardly reject all religions without rejecting psychoanalysis.

Freud and Jung each turned his own experience into a new belief system called psychoanalysis. Freud attempted to destroy the spirituality of man by identifying religion as an illusion and calling it a neurosis. Jung attempted to debase the spirituality of man by presenting all religion as mythology and fantasy. Contemporary psychotherapists have not moved very far from these two positions. They continue to present religion as an illness at worst and as a myth at best.

Freud and Jung had enthusiastic followers who helped promote their ideas. Furthermore, the media assisted by giving uncritical publicity to the psychoanalytic movement with books, movies, and TV romanticizing this mania. The academic world furthered the cause of psychotherapeutic thinking by failing to identify the shortcomings of the new cult. Even medicine promoted psychiatry by incorporating it as a medical specialty. And worst of all, church leaders helped to propagate the theories of Freud and Jung by embracing the ideas they liked and ignoring the rest, not discerning the anti-Christian cancer which would eat away at the very soul of the church.

Abandoning trust in God, both Freud and Jung led their followers in the quest to find answers to the problems of life within the limited ideas and standards of men. They developed a philosophy, a psychology, and a psychotherapy of self-deification. In the psychoanalytic, humanistic and existential streams, actions, words, and thoughts are inevitably directed inward. In the psychoanalytic stream, the unconscious and its pathways through free association and dreams constitute the doctrine of this faith. In the humanistic stream, the self and its pathway of direct experience and feeling are the substance of salvation. In the existential stream, the self is still glorified, but to a higher level of exaltation with so-called higher consciousness as its supreme goal.

Because they rest on different foundations, move in contrasting directions, and rely on opposing belief systems, psychotherapy and Christianity are not now, nor were they ever, natural companions in the healing of troubled souls. The “faith once delivered unto the saints” was displaced by a substitute faith, often disguised as medicine or science, but based upon a foundation of humanism which is in direct contradiction to the teachings of the Bible. In considering the relationship between psychotherapy and religion, Jacob Needleman observes:

Modern psychiatry arose out of the vision that man must change himself and not depend for help upon an imaginary God. Over half a century ago, mainly through the insights of Freud and through the energies of those he influenced, the human psyche was wrested from the faltering hands of organized religion and was situated in the world of nature as a subject for scientific study.10

From its very beginning, psychotherapy was developed as an alternate means of healing, not as an addition or complement to Christianity or to any other religion. Psychotherapy is not only offered as an alternate or substitute method of healing troubled souls, but also as a surrogate religion.

Arthur Burton says, “Psychotherapy … promises salvation in this life in the same way that theology promises it in the afterlife.”11

In speaking of what psychotherapy has done to religion, Szasz contends, “ … contrition, confession, prayer, faith, inner resolution, and countless other elements are expropriated and renamed as psychotherapy; whereas certain observances, rituals, taboos, and other elements of religion are demeaned and destroyed as the symptoms of neurotic or psychotic illnesses.”12

In referring to the displacement of the spiritual with the psychological, Szasz says:

Educated in the classics, Freud and the early Freudians remolded these images into, and renamed them as, medical diseases and treatments. This metamorphosis has been widely acclaimed in the modern world as an epoch-making scientific discovery. Alas, it is, in fact, only the clever and cynical destruction of the spirituality of man, and its replacement by a positivistic “science of the mind.”13

It is not only a matter of the destruction of the spirituality of man” but a destruction of religion itself. Szasz further contends:

… medical psychiatry is not merely indifferent to religion, it is implacably hostile to it. Herein lies one of the supreme ironies of modern psychotherapy: it is not merely a religion that pretends to be a science, it is actually a fake religion that seeks to destroy true religion. 14

He warns about “the “implacable resolve of psychotherapy to rob religion of as much as it can, and to destroy what it cannot.”15

A current answer given by a psychiatrist to the question of whether there is conflict or compatibility between religion and psychotherapy is this:

Psychiatry has a quarrel with only those forms of religion which emphasize the doctrine of original sin. Any belief that tends to focus on the idea that man is inherently evil conflicts with the basically humanistic approach to problems that psychiatrists must follow.16

God’s view of man according to the Bible is not compatible with the psychoanalytic view of man. Nor is the biblical condition of man accepted or promoted by any of the many brands of psychotherapy.

Psychotherapy has attempted to destroy religion where it can and to compromise where it cannot. A supernatural void has been left as a result, and the need to believe in something has been filled by making a religion out of the ritual of psycho-therapy. Psychotherapy -has debased and virtually replaced the church’s ministry to troubled individuals. During this time the priests and ministers have been devaluated and have been intimidated into referring their parishioners to the new psychotherapeutic priests. The people no longer look to the pastors and ministers for such help nor do they look to the Bible for spiritual solutions to mental- emotional problems.

Szasz tells us that “the psychiatrist displaces the priest as the physician of the soul.”17 The psychotherapists have not only displaced the priests and ministers, but have themselves become god figures. One book refers to “the ‘Jehovah effect,’ in which the therapist recreates patients into his own image.”18 In fact, this same book reveals that those patients who become more like their therapists are rated as most improved by their therapists. The psychotherapist has attained the level of adoration, mystery, and divine regard once accorded to the clergy. He has even become the object of worship because he is supposed to have all the answers and understand all the mental mysteries of life.

Now the cycle of deception is complete. The psychotherapist offers man a new, less demanding, less disciplined, more self- centered substitute for religion, for that is what psycho- therapy is; a new false solution to mental-emotional problems, for that is what the psychological way is; and a new god figure, for that is what the psychotherapist has become. Now people flock to this surrogate religion with its unproven ideas and abstract solutions. They flock to the new high priest and worship at strange altars. People have fallen for the false image of the psychotherapist priest and for the theology of therapy.

Cure of Souls or Cure of Minds?

From the very beginning of the Christian church there was a method and a ministry for dealing with mental-emotional problems. The method depended upon the Word of God, which describes both the condition of man and the process of relief for troubled minds. The ministry was a prayer and healing ministry which dealt with all nonorganic mental-emotional disturbances. This entire process was known as the “cure of souls.” John T. McNeill in A History of the Cure of Souls describes this ministry as “the sustaining and curative treatment of persons in those matters that reach beyond the requirements of the animal life.”19

One aspect in the process of the cure of souls dealt with sin as a basis for mental-emotional problems and included forgiveness with healing through repentance and confession. This practice was later formalized and became one of the sacraments of the Catholic church. The Sacrament of Penance, which includes repentance, confession and forgiveness, has been one of the most important functions of the Catholic church.

James, the head of the first Christian church in Jerusalem, exhorted, “Confess your faults one to another, and pray one for another, that ye may be healed” (James 5:16). Confession was used in the early church as a means of both forgiveness and healing. The biblical doctrine of confession and forgive The recipe was simpleness was a means of mental-emotional healing from the very inception of the church and actually dated way back to the early days recorded in Genesis. In the twelfth century confession and absolution became one of the Catholic sacraments, but this merely formalized a practice which already existed.

Martin Luther opposed the system of indulgences in the church, but he strongly supported the practice of confession. He wrote, “Of private confession I am heartily in favor… . It is a cure without an equal for distressed consciences.” He further declared, “I would let no man take confession away from me, and I would not give it up for all the treasures of the world, since I know what comfort and strength it has given me.”

The biblical pattern of confession for mental-emotional healing remained an important part of the church until the rise of psychotherapy. As well as continuing through the Catholic practice of confession, the cure of souls was a vital aspect of early Lutheranism and remained an important function throughout the entire Protestant movement until the church relinquished this ministry to psychotherapy.

One might argue that while confession has dramatically diminished in the Protestant church, it still exists in the Catholic church. A close examination of the Sacrament of Penance, however, will show that though the sacrament still exists and has even become more diversified in recent years, the attitude about its use has changed considerably through the influence of psychotherapy. At one time the act of confession not only led to forgiveness for the sins of the penitent, but also the priest ministered to the emotional damage which had resulted from the sin. Although the liturgy and ritual of confession still exist, little ministry is provided in the sacrament for mental- emotional hurts.

The attitude towards the sacrament, the role of the priest, and the relationship between priest and parishioner have all radically changed since the rise of psychotherapy. The shift has occurred from one priestly role to another, from a priest who had both a sacramental role in the administration of this rite and a pastoral role in dealing with mental-emotional problems (resulting from sin) to a priest who has merely a sacramental role. The priest has been persuaded to give up his role as counselor and to refer those who have mental- emotional disorders to trained and licensed professional psychotherapists. Priests and ministers have been convinced that they do not have the knowledge or ability to deal with such problems. In some cases priests and ministers have received training in psychotherapy and use some of these techniques and devices to replace their previous reliance on Scripture and their former confidence in ministering to the mental-emotional results of sin.

There is an exception to this pattern, however. Those individuals who are less educated and are in the lower socio- economic classes continue to seek counsel from their priests. Because poor and uneducated people seem to have escaped the psycho-propaganda, they still use the priest as pastor and counselor in the problems and distresses of life. On the other hand, people who are affluent and educated not only seek out the psychotherapist, but are readily referred by the priest who voluntarily has abdicated his pastoral role.

The priest has relinquished and the psychotherapist has usurped the pastoral role, and both priest and parishioner know it. The professional psychotherapist is the new priest, and a secular rite of psychotherapy replaces the sacred rite of confession. Church people now exhibit more faith in the secular confessional known as psychotherapy than in the sacred confessional known as Penance. The pastoral role has been downgraded and the psychotherapeutic role has been elevated, but psychotherapy has operated as a sterile substitute for the healing balm of confession.

The cure of souls is not solely limited to Penance. The cure of souls includes all aspects of spiritual activities that treat the realm of nonorganic mental-emotional problems. It also involves an inward change through repentance from sin, which results in a change of mind and heart and of thought and behavior.

The cure of souls, which once was a vital ministry of the church, has been displaced by a cure of minds (psychotherapy). The switch from spiritual healing to psychological healing was made subtly and secretly. It began in the secular world and then like a little leaven it infiltrated and infected the whole church.

Within the church (both Protestant and Catholic) a transition occurred in which people who were suspicious and skeptical of conservative Christianity and who lacked knowledge of and experience with the deeper spiritual life accepted a new message. And that new message was a psychological message about man, devoid of the basic biblical principles and, in certain instances, sprinkled with just enough biblical words to make it sound Christian. Many in the church were ignorant of the real meaning of this new message and accepted the new faith in psychotherapy. As a result, a psychology of self became the norm, faith in self became the creed, and the fundamental and eternal truths were laid aside.

Mistakes of the Past

Some of the blame belongs to the church. At one extreme there was too much emphasis on outer ritual rather than on inner change. At the other extreme there was an overemphasis on demonism as the only cause of emotional problems. Historically we have seen the disastrous results of man’s attempts to deal with emotionally disturbed persons. Without scriptural basis but in the name of Christianity, the church tried to treat insanity by some of the most inhumane methods of physically imprisoning, torturing, and punishing. The church also took on the attitude of the Pharisees and adopted the technique of exhortation through condemnation. Thinking that identifying the sin would lead to repentance and change, they forgot to use the methods of compassion, understanding, and love exemplified by Jesus.

Because man’s attempts were combined with certain doctrines of Christianity and perpetrated by the church, the world has pointed an accusing finger at the church in the area of mental-emotional problems. The world has seen only the errors and evils of an ignorant section of the church which actually was not following God’s way of healing as set forth in the Bible. Thus, the world and psychotherapists particularly have claimed to be more humane and compassionate. However, when we look at the present horrors of involuntary incarceration of the insane, electroshock therapy, frontal lobotomy, the side effects of thorazine and other drug therapies, the sexual exploitation of women by certain therapists, and the noxious effects of some of the psychotherapeutic techniques, we might ask, “Which are more cruel?”

Because of mistakes of the past, the church has adopted a tenuous position. It dares not take a firm stand in the area of the cure of souls because of the accusation that the church, in the past, has equated mental-emotional disorders with demonism. The spectre that hangs over the church is the memory of witch trials and witch burnings. But these were mistakes of men in the church; they were not errors in God’s Word.

To its credit the church does not want to be in the witch burning business anymore and it does not want to carry on inquisitions. However, in a desire to avoid one extreme error, it has committed another. It has, in this instance, given up the need for inquiry in its attempt to avoid inquisition. Thus, the church has avoided investigation into the value of psychotherapy and has blindly accepted and adopted its theories and practices. At the same time it has abandoned one of its most vital responsibilities to its members by giving up on the cure of souls ministry as if it were a giant mistake in church history.

Another fear of the church is that of acting unscientific, for the Copernican spectre echoes its hollow laugh at the early church fathers who believed that the earth was the fixed center of the universe. This spectre causes the church to be fearful of making an error which science will later reveal. Just as the church erroneously hung onto the Ptolemaic model of the universe and was wrong, it is fearful now of rejecting the so-called scientific and medical model of the cure of minds. Thus, in attempting to avoid error, the church has given up the true for the false.

At the same time, with the rise of science and technology, the church has become more materialistic and less interested in the spiritual aspects of life. As psychotherapy became attached to science and medicine, it became attractive to the church as a seemingly legitimate means of relieving the disturbed soul. As a result, more and more people sought answers to their problems outside of the church.

Sin or Sickness?

Whereas once the church believed in, spoke of, and practiced the cure of souls, it has shifted its faith to a secular cure of minds. Szasz very ably describes how this change came about:

“ … with the soul securely displaced by the mind and the mind securely subsumed as a function of the brain—people speak of the ‘cure of minds.’”

The brain is a physical organ; the mind is not. With this subtle semantic twist, the mind (disguised as an organ of the body) was elevated as a scientific and medical concept in contrast to the soul, which is a theological idea. A choice was made between a so-called scientific concept and a theological one. The average person does not see that both mind and soul are abstract concepts. One is an abstraction of psychotherapy and the other is an abstraction of religion.

At the same time that a physical organ (the brain) was replaced by an abstraction (the mind), another change took place. Whereas the church had believed that there was a relationship of sin and circumstances to mental-emotional disorders, the psychotherapist introduced the medical concept of sickness to explain such disorders. Nevertheless, mental suffering is not synonymous with sickness. We have only been deluded into thinking that it is. We easily accepted the word sickness to refer to mental-emotional problems because that was the “loving” and “understanding” way to cover up moral responsibility—ours as well as theirs.

One of the main purposes of Thomas Szasz in writing The Myth of Psychotherapy was this:

I shall try to show how, with the decline of religion and the growth of science in the eighteenth century, the cure of (sinful) souls, which had been an integral part of the Christian religions, was recast as the cure of (sick) minds, and became an integral part of medical science.

The words sinful and sick in parentheses are his. These two words mark the dramatic shift from the cure of souls to the cure of minds.

There is a serious problem when people confuse passion with tissue and sin with sickness. Such confusion of words leads to erroneous thinking. And this very confusion and error virtually ended the cure of souls ministry in the church. Through a semantic trick, the mind was confused with the brain and the misnomer of sickness replaced the concept of sin. And the entire subjective, theoretical process of psycho-therapy ensconced itself safely in the realm of science and medicine. But, in reality, psychotherapy is a misfit as medicine and an impostor as science.

The recipe was simple. Replace the cure of souls with the cure of minds by confusing an abstraction (mind) with a biological organ (brain), and thus convince people that mental healing and medical healing are the same. Stir in a dash of theory disguised as fact. Call it all science and put it into medicine and the rest is history. With the rise in psychotherapy, there was a decline in the pastoral cure of souls until it is now almost nonexistent. Secular psychotherapy has taken over to such an extent that Szasz says, “Actually, psychotherapy is a modern, scientific-sounding name for what used to be called the ‘cure of souls.’”

Thus we have the shell, without the power, without the life, and without the Lord.

Accepting the Living Waters

Christianity is more than a belief system or a theological creed. Christianity is not just what happens one hour a week in church. Christianity is faith in a living Lord and in His indwelling Holy Spirit. Christianity involves the entire life: every day, every action, every decision, every thought, every emotion. One cannot adequately treat an individual apart from this life force. Nor can we segment the mental and emotional from the belief system of a person. For too long we have looked to the church to answer our theological questions and we have looked elsewhere for answers to our life problems. Christians who have God’s Holy Spirit living in them are spiritual beings; therefore they need spiritual solutions, not merely psychological attempts.

It is understandable that the world would reject the Living Water in seeking to understand and help individuals suffering from mental- emotional problems. However, as the world rejected the biblical answers, the church began to doubt its own doctrine of sin, salvation, and sanctification in the area of mental-emotional disorders. Many ministers even left their pastorates to become licensed psychotherapists.

In the past eighty years psychotherapy has displaced the soul of man with the mind and has replaced the cure of souls with the cure of minds. The psychological has usurped the place of the spiritual, and even Christians look to psychotherapy rather than to sanctification as a means of dealing with soul problems. It is our position that the Bible provides both a spiritual basis for mental- emotional health and a spiritual solution for nonorganically caused mental-emotional disorders. True mental health involves spiritual and moral health as well as emotional well-being. It is time for Christians to take a fresh look at the Bible and at the provisions which God has available for mental-emotional health and healing.

30 – Diluted, Polluted, or Pure?

The biblical basis and spiritual solutions are all that are necessary for establishing and maintaining mental-emotional health and dealing with nonorganic mental-emotional conditions. There is no need for both spiritual and psychological solutions. There is no need to add psychotherapy to spiritual counseling which leads to sanctification. We need simply and solely to rely on the spiritual and return the ministry of the cure of souls to its proper place in the church. In a discussion with the governor of California, Thomas Szasz very clearly recommended that the responsibility for mental health care should be taken away from the professions and given to voluntary associations such as churches. He declared, “I would turn this whole business back to the ministers and priests and rabbis.”

One very difficult task, however, will be convincing Christians that there are not two equally good ways to solve mental-emotional problems, the spiritual way and the psychological way. An even more difficult task will be convincing Christians that a so-called blending of the psychological and the spiritual only emasculates Christianity because of the inherent conflicting belief systems of the two. There is only one way for Christian believers and that is the spiritual way, the biblical way.

We hope that we have revealed throughout this book enough misconceptions, misunderstandings, and mistakes about psychotherapy to enable the reader to at least question whether the psychotherapeutic way is a valid means of dealing with mental-emotional disorders.

The so-called virtues of the psychological way are mostly based upon self-serving testimonials and opinion rather than upon research and fact. Each generation since the advent of psychotherapy has brought forth its psychotherapeutic innovators who have insisted upon the success of their systems. Jerome Frank says, “A historical overview of Western psycho-therapy reveals that the dominant psychotherapeutic approach of an era reflects contemporary cultural attitudes and values.”

In contrast to this we know that the Bible contains eternal truths about man and his condition. We know that the biblical doctrines and principles are beneficial as a healing balm for men. God’s Word does not change with the culture and the times.

The available evidence should discourage anyone’s preference for psychotherapy over spiritual counseling. The spiritual way always has been and continues to be the proper and successful way to deal with mental-emotional problems. Even if the spiritual way did not exist, the psychological way is questionable at best and detrimental at worst. We are not attacking the psychological way merely as a means of establishing the spiritual way. The psychological way is suspect no matter what one might say about the spiritual way.

The church does not need psychotherapy and its convoluted systems of loose theories and fabrications offered as facts. Psychotherapy, from its very beginning, has been and still is detrimental to Christianity. It has dishonestly usurped the ministry of the cure of souls and it distorts any form of Christianity to which it attaches itself.

Amalgamation

In spite of the fact that historically and philosophically many aspects of psychotherapy have been directly or indirectly antagonistic to Christianity, many people believe that the two are complementary, that psychotherapy and Christianity are perfectly compatible as used simultaneously or separately under different circumstances.

The church has fastened its faith on psychotherapy and believes its claims beyond proof or justification. At the same time, the church has become suspicious and doubtful of the validity of spiritual solutions to mental-emotional disorders. Thus the element of the self-fulfilling prophecy has transpired here. People have been rewarded according to their expectations. When one believes in psychotherapy and doubts religion, it is no wonder that the psychological way looks so good and seems successful and the spiritual way appears inadequate. It has all happened according to man’s faith.

One of the largest referral systems to psychotherapy is the church. Christians are quite regularly referred to psychotherapists by unsuspecting priests and ministers who have been convinced that they are not able to help such people and that only the professional has the expertise required for counseling an emotionally disturbed person. The referral occurs not only because the clergy and the church have been talked out of the cure of souls ministry, but because the pastor does not really have the time to deal with such persons.

In most cases, ministers and priests are referring their people to a system that they know little about but have been convinced to accept as valid. Most pastors could not defend this system except by drudging up the defunct medical model or by leaning upon some unsupportable generalizations about the supposed effectiveness of psychotherapy. Most ministers could not even tell you the predominant psychotherapeutic orientation or the success or failure rate of the therapist to whom he sends his flock.

Many Christians have either questioned or left “the faith once delivered unto the saints” to follow after one or more of the 200 psychotherapeutic myths. Through the guile of psychotherapy and the naivete of the church, the holiness of Christianity has been exchanged for the hollowness of psycho-therapy. And many have made the transaction as if it were all done for scientific and medical reasons. The fact is that they have exhibited a faith in the psychological which has exceeded their faith in the spiritual, and they have done it all for less than objective reasons.

One Christian psychotherapist wrote, “I am convinced, however, that the psychoanalytic method in the diagnosis of human behavior is a valid one.” A Christian psychiatrist tells in his book about the wonderful advantages of psychiatry and particularly of Christian psychiatry. A well-known Southern California minister read about the four basic temperaments of Hippocrates and proclaims them with a spiritual message even though the theory behind them has never been shown to be valid.

Christian seminaries now train ministers as clinical psychologists and counselors, and many Christian colleges offer the services of psychiatrists, clinical psychologists, psychiatric social workers, and counselors to minister to the mental-emotional needs of all. Psychotherapy is so universally acclaimed and believed in and accepted in the Christian world that one would think the church had received it as a vision from on high.

Many Christians believe that psychotherapy provides real truths about man and can be trusted to help improve human behavior. The question is: which truth is true truth? There is not one Christian psychotherapeutic way. Christian psychotherapists follow a variety of the over 200 schools of thought available. Psychotherapy, both outside and inside of Christianity, provides a diversity of methods and belief systems. There is much the same confusion and contradiction of psychotherapeutic thought both in and out of Christianity. We know that the spiritual principles in the Bible are eternal, but which psychotherapeutic principles are eternal? The Psalmist wrote,

“The Lord bringeth the counsel of the heathen to nought: he maketh the devices of the people of none effect. The counsel of the Lord standeth forever, the thoughts of his heart to all generations” (Ps. 33:10-11).

The Christian psychotherapist believes in combining both the spiritual way and the psychological way. His faith is in a recipe that adds the ingredients from both. However, does he study psychotherapy to find an elaboration of spiritual truths or as an end in itself? For example, the Bible distinctly teaches that man has a free will and is normally responsible for his behavior. Does the Christian psychotherapist look to psychotherapy to state such a truth or to elaborate upon it? Does the Christian psychotherapist place the Bible or psycho-therapy first? Does he think first of the spiritual or of the psychological?

Although the intent of the Christian psychotherapist may be to place Scripture first, does he convey this idea to his counselee so that they both know that the Word of God is preeminent in all things? Or, do those who come to the Christian psychotherapist merely learn to trust psychotherapy more? Put simply, do people have a greater confidence in Scripture or in psychotherapy after seeing the Christian counselor? How many times has a Christian psychotherapist knowingly or unknowingly exalted a psychotherapeutic idea over a biblical doctrine? How often has a psychotherapeutic idea influenced belief in a biblical doctrine when it should have been the other way around?

Even if the Christian psychotherapist places the Bible first, there is a danger, after having once found a biblical truth in psychotherapy, of adopting other ideas that may be contrary to Scripture. How much psychotherapeutic garbage has the Christian psychotherapist taken in and dispensed as a result of accepting therapeutic systems which sound like biblical ideas? Although the combination of Scripture and psychotherapy may begin compatibly enough, there is no telling where it will end. Psychotherapeutic techniques and theories should not be inflicted upon spiritual principles, nor should the Bible be forced to fit psychotherapy. True spiritual counseling should come out of biblical principles.

It may be that some Christian psychotherapists’ hidden reason for the lack of complete dependence upon Scripture is that this position might raise the whole question of charging fees for services. If the Bible is sufficient and counseling is a ministry of the church, what is the rationalization for charging a fee? If one can maintain the bankrupt medical model and defend professional training in psychotherapeutic techniques, charging a fee is perfectly justifiable.

The popularity and proliferation of psychotherapy in Christian circles have given it a validity and visibility that it does not deserve. As we have indicated in the beginning of this book, there are still questions about whether or not psychotherapy even works, how it works, and on whom it might work. As we mentioned earlier, psychotherapy is a system filled with many unproven theories and few facts. It is a ridiculous delusion to go on believing in the romance and ritual of psychotherapy. It is a field that is filled with speculative and spurious thought, which sometimes ends up killing one’s confidence, confession, and convictions in Christianity.

The psychotherapeutic system usually centers on self and appeals to a sick and sinful society. We have for too long been seduced by this orientation of self-centeredness which produces only a pseudo-solution for the soul. The safest and sanest thing for Christians to do is to replace psychotherapy with spiritual counseling in the church. Such a reversal would be a welcome relief from the woes of a system that is so subjective and so incapable of providing objective proof or validity. Reestablishing the spiritual counseling ministry and abandoning the psychotherapeutic domain would no doubt prove illuminating to the entire church.

It is the Scripture, not psychotherapy, which reveals the true condition and nature of man. The Bible contains sufficient information and counsel for maintaining mental-emotional health and for ministering to mental-emotional problems. There may be psychotherapeutic systems that will help man to feel better or to indulge himself without feeling guilty, but none of them has any eternal value.

Psychotherapy is the counterfeit currency of the world and a substitute for the healing balm of Gilead. And Christian psychotherapy is a house divided against itself. How long shall we have one foot in the wilderness of the cure of minds and one in the promised land of the cure of souls?

Faith in What?

In all honesty, there is no conclusive evidence or final proof for either the psychological way or the spiritual way. It is our faith that has led us in one direction or the other. No one has proven outside of faith the superiority of either way. When a person chooses one way over the other, it merely constitutes a leap of faith in one direction or the other. Most psychotherapeutic concepts hover in the realm of the mystical and even the theological. Psychotherapy is swathed in theories which are believed as fact by an act of faith. It is dishonest not to admit the element of faith and to insist that psychological theories are universal facts. Such theories rest on the same need for faith as religion does. They are wholly dependent upon faith.

Some might argue that certain testimonials support the use of the psychological way and others the use of the spiritual way. But, when we overlook the testimonials in either direction and look at all the hard evidence, the conclusion is that neither the psychological way nor the spiritual way has final proof of either superiority or greater effectiveness of one over the other. Each requires faith. The question is, are we going to place our faith and trust in the systems devised by men or are we going to believe and trust God’s Word as set forth in the Bible?

The psychological model has not proven itself as a substitute for the spiritual model either theoretically or practically. The cure of minds malfunctioned from the very beginning and has floundered ever since. If psychoanalysis had done what it pretended to do, men would never have had to invent over 200 other therapies and thousands of techniques to do the job. The fact that so many different therapeutic systems are currently being tried indicates that not much is really known about the cause and cure of mental- emotional disorders. Proposed causes and attempted cures are merely guesses as to how to deal with such problems.

Psychotherapy has proven to be like the naked monarch in the fable “The Emperor’s New Clothes.” For almost eighty years it has proliferated itself and permeated our society. It has captured the hearts and minds of the people and turned the head of the church away from the cure of souls. Like the emperor, psychotherapy stands proud and tall in its supposedly beautiful garments and few have dared whisper, “The emperor has no clothes!” The emperor is naked and few have the vision or courage to speak up and say so. Few dare speak out because neither society nor the church wants to be part of an inquisition. Furthermore, the church is self-conscious about its recurring image of appearing narrow-minded. And so, all stand and look at the emperor and pretend that he is wearing fine apparel.

People have pretended so long and so hard that they actually believe he has on the most elegant clothes ever created. Because they have been fearful of the possibility of repeating the error of the inquisition, they have accepted an illusion. Unfortunately, many people both in and out of the church do not want to deal with the facts of his nakedness and would rather believe a delusion and live in ignorance.

The Supernatural Quest

There is no question that the main-line psychotherapies will lose their power over the populace. They will diminish for some of the same reasons that the church lost its power in the personal lives of believers in the realm of mental-emotional problems. Since the church tended to relate these disorders to disobedience or demonism, cures were directed against sin or Satan. (While it is true that everything wrong in the world is due to sin, there are sins within us, those inflicted upon us, and those that exist in this decaying world.) The church overlooked circumstances and organic illness as possible causes and, thus, through simplicity lost respect. Psychotherapy, on the other hand, has overlooked the most vital and most complex aspect of man, his spirit.

Psychotherapy as we now know it has failed and will fail because it is filled with a simplicity that defies both proof and denial. The possibilities of demons and disobedience have been replaced by symbols and sickness. At the present state of knowledge no one can prove the final cause of disorders of the mind. Psychotherapists can only puff themselves up, use the best rhetoric they can muster up, and hope that someone will line up behind them.

Man cannot escape his need for the supernatural. He can distort it; he can attempt to substitute it; he can deny it; but he cannot escape it. The cosmic loneliness we find in literature, the reaching outward for union with the seemingly unknown, and the seeking inward to find meaning in life are all indications of the desire to unite with the supernatural.

This is the first century in the West during which many do not have a basic realization of salvation or an understanding of the meaning of life. Thus, people are looking to psychotherapy, astrology, biorhythms, ESP, and even UFO’s and extra-terrestrial beings to fill the void. They are looking for an easy psychological salvation that does not recognize the fallen condition of man and an easier psychological sanctification which does not involve the spiritual process of growth. The jacket cover of Christopher Lasch’s book The Culture of Narcissism states:

The narcissistic personality of our time, liberated from the superstitions of the past, embraces new cults, only to discover that emancipation from ancient taboos brings neither sexual nor spiritual peace.

We predict that to fill this spiritual void and escape the growing criticism of main-line psychotherapy, new forms of psychotherapy which follow the religious nature of man will become increasingly popular. They will discard their scientific sheep’s clothing and blatantly tum to the occult. They will expand their interest in higher consciousness to include a mish mash of Eastern and Western religions. They will combine elements of psychotherapy and religion with all kinds of occult beliefs and practices.

Already a new form of psychotherapy has arisen on the scene, which mixes the Freudian search into the past with reincarnation. The jacket cover of Past Lives Therapy by Morris Netherton says, “A renowned psychologist shows how your present problems and anxieties are the result of what has happened to you in your past incarnations, stretching back centuries.”

The book claims cures for colds, migraine headaches, stuttering, and so on. Such combinations of psycho-therapeutic theories and techniques, religious beliefs and practices, and the occult will have vast appeal to the numerous people disillusioned with the old-time psychotherapy and desiring to fill the vacuum left by the absence of true biblical faith.

The first indication we had of this was several years ago when a clinical psychologist told us that the new psychotherapy would join psychological principles with occult principles in order to minister to people. He is a licensed psychotherapist and uses psychology together with astrology in his practice. At that time it seemed like an incredible idea; now it’s obvious.

The Bible warns about combining humanism with the occult.

For thou hast trusted in thy wickedness: thou hast said, None seeth me. Thy wisdom and thy knowledge, it hath perverted thee; and thou hast said in thine heart, I am, and none else beside me.

Thou art wearied in the multitude of thy counsels. Let now the astrologers, the stargazers, the monthly prognosticators, stand up, and save thee from these things that shall come upon thee. (Isa. 47:10, 13)

Ancient Babylon was condemned because its religion deified self and embraced the occult. The future Babylon, spoken of in the book of Revelation, is a revival of a combination of hu- manism, self-glorification, false religions, and the occult.

Many aspects of psychotherapy, and especially the fourth stream, fit right into the biblical description of Babylon. Needleman reports:

A large and growing number of psychiatrists are now convinced that the Eastern religions offer an understanding of the mind far more complete than anything yet envisaged by Western science.

At the same time, the leaders of the new religions themselves— the numerous gurus and spiritual teachers now in the West—are reformulating and adapting the traditional systems according to the language and atmosphere of modem psychology.

Ralph Metzner, a clinical psychologist, in his book Maps of Consciousness explains how the I Ching, Tantra, Tarot, alchemy, astrology, and Actualism work and claims that these occult practices can be used to achieve meaning in life and can lead to mental- emotional growth and health.

In his book From Shaman to Psychotherapist, Walter Bromberg says that there are at least 250 mystical methods for attaining a higher consciousness. He observes:

Whereas in previous generations “altered consciousness” was considered a mark of bohemian depravity if sought voluntarily or one of madness if involuntary, nowadays a “high” is the essence of psychologic sophistication. The procedures for attaining greater awareness of the sensory world within, or to put it bluntly a “good feeling,” vary tremendously.

And we might add that the possible combinations of the 250 mystical methods and the thousands of psychological techniques stagger the mind. Jesus, on the other hand, advised:

Enter ye in at the straight gate: for wide is the gate, and broad is the way, that leadeth to destruction, and many there be which go in thereat: Because strait is the gate, and narrow is the way, which leadeth unto life, and few there be that find it. (Matt. 7:13, 14)

Living Waters

Psychotherapy has tried to maim the hand that holds the sword of the spirit and has made the church vulnerable in soul ministry by providing all sorts of substitute psychological ideas in place of genuine spiritual solutions. Psychotherapy even offers all kinds of trinitarian psychotherapeutic models to draw people away from the Father, Son, and Holy Spirit.

God spoke through the prophet Jeremiah and said:

Hath a nation changed their gods, which are yet no gods? but my people have changed their glory for that which doth not profit. Be astonished, O ye heavens, at this, and be horribly afraid, be ye very desolate, saith the Lord. For my people have committed two evils; they have forsaken me the fountain of living waters, and hewed them out cisterns, broken cisterns, that can hold no water. (Jer. 2:11-13)

The psychological way is a broken cistern while the spiritual way is the Living Water. The psychotherapists have filled their broken cisterns with the water from the four polluted streams of psychology.

The church has waited too long, has drifted too far, and has largely given up the Living Waters for broken cisterns in the area of mental-emotional healing. The church has drunk this polluted water and poisoned its soul ministry until it is nearly nonexistent. And, in its attempts to replace this needed ministry, the church has turned to the world of psychotherapy in search of the ministry which was destroyed by psychotherapy.

The church not only permitted the cure of minds to replace the cure of souls ministry without substantiation or proof, but has embraced psychotherapeutic theories, techniques, terminology, and theology in its blind desire to meet the needs of a suffering generation.

All mental-emotional problems that have no organic base can be best ministered unto by the Word of God. God has asked in His Word, “Whom shall I send, and who will go for us?” (Isa. 6:8). This is a call to serve and to minister. We have a choice to make based upon faith, because there is no final proof for either the psychological way or the spiritual way. How long shall we “halt between two opinions”?

Some Christians already believe in and preach the use of the cure of souls rather than the cure of minds. Paul Billheimer in his book Don’t Waste Your Sorrows says, “Except where there is organic difficulty, the root of all conflicts in the home is not mental but spiritual. Psychology and psychiatry are usually totally irrelevant.” Clinical psychologist Lawrence Crabb says in his article “Moving the Couch into the Church”:

Counseling therefore belongs ideally in the local church and not in the private professional office… . I don’t consider private counseling wrong. I rather see it as less than the best, something that exists and will probably continue to exist because churches are generally not doing a very good job.37 (Italics his.)

We have a living God, the source of all life and healing. We have His living Word. His Word contains the balm of Gilead for the troubled soul. His Word ministers healing to the mind, the will, and the emotions. Ray Stedman in his book Folk Psalms of Faith refers to all the written revelation of God as “the law of the Lord.” He quotes Psalm 19 which says, “The law of the Lord is perfect,” and then he declares:

It is complete, there is nothing left out. It is comprehensive, it does everything that we need it to do. There is no part of your life, no problem that you will ever face in your life, no question with which you will ever be troubled, that the Word of God does not speak to and illuminate and meet.38

We believe that the Lord fully intends to restore the ministry of the cure of souls to the church. He will use both ministers and lay believers who will stand on the completeness of the Word of God. They will minister under the anointing of God’s Holy Spirit and rely on God’s principles outlined in His Word. They will operate as a priesthood of all believers and minister God’s love, God’s grace, God’s mercy, God’s faithfulness, and God’s wisdom to those who are suffering from mental-emotional hurts and problems. They will voluntarily give of their time, their love, and their prayers to lift the heavy burdens. They will fulfill Paul’s admonition:

Brethren, if a man be overtaken in a fault, ye which are spiritual, restore such an one in the spirit of meekness; considering thyself, lest thou also be tempted.

Bear one another’s burdens, and so fulfill the law of Christ. (Gal. 6:1-2)

The Lord has indeed promised more to His church than a Dead Sea. He has promised Living Water!

In the last day, that great day of the feast, Jesus stood and cried, saying, If any man thirst, let him come unto me, and drink. He that believeth on me, as the scripture hath said, out of his belly shall flow rivers of living water. (John 7:37-38)

Is not the Lord, the creator of the universe, able to fulfill His promises? He has promised life and life abundant! Surely we can believe Him! His faithfulness is unto all generations!

Ho, every one that thirsteth, come ye to the waters, and he that hath no money; come ye, buy and eat; yea, come, buy wine and milk without money and without price. Wherefore do ye spend money for that which is not bread? and your labour for that which satisfieth not? hearken diligently unto me, and eat ye that which is good, and let your soul delight itself in fatness. Incline your ear, and come unto me: hear, and your soul shall live… . For my thoughts are not your thoughts, neither are your ways my ways, saith the Lord. For as the heavens are higher than the earth, so are my ways higher than your ways, and my thoughts than your thoughts. (Isa. 55:1-3, 8, 9)

HO, EVERY ONE THAT THIRSTETH, COME YE TO THE WATERS


Notes

Part One: PSYCHOTHERAPY: HELP OR HARM?

1 Alvin Sanoff, “Psychiatry Runs into an Identity Crisis.” U. S. News and World Report, Oct. 9, 1978, p. 64.

2 Eliot Marshall, “The Profession of Psychiatry Is Getting a Bit Paranoid.” Los Angeles Herald Examiner, Sept. 10, 1978, p. E-4.

3 Stephen J. Morse and Robert I. Watson, Jr. Psychotherapies: A Comparative Casebook. New York: Holt, Rinehart, and Winston, 1977, p. 9.

4 Perry London, “The Psychotherapy Boom.” Psychology Today, June 1974, p. 63.

5 Ibid., p. 68.

6 Franklin D. Chu and Sharland Trotter. The Madness Establishment. New York: Grossman Publishers, 1974, p. xxi.

7 Ibid., p. 206.

8 Jerome D. Frank, “An Overview of Psychotherapy.” Overview of the Psychotherapies, Gene Usdin, ed. New York: Brunner/ Mazel, 1975, p. 7.

9 Sharland Trotter, “Nader Group Releases First Consumer Guide to Psychotherapists.” APA Monitor, Dec. 1975, p. 11.

10 Frank, op. cit., p. 8.

11 Leo Rosten, “Unhappiness Is Not a Disease,” Reader’s Digest, July 1978, p. 176.

12 Irving Schneider, “Images of the Mind: Psychiatry in the Commercial Film.” The American Journal of Psychiatry, 134:6, June 1977, pp. 613-619.

13 Hans J. Eysenck, “The Effects of Psychotherapy: An Evaluation.” Journal of Consulting Psychology, Vol. 16, 1952, p. 322.

14 Ibid., pp. 322, 323.

15 Hans J. Eysenck, “New Ways in Psychotherapy.” Psychology Today, June 1967, p. 40.

16 C. B. Truax and R. R. Carkhuff. Toward Effective Counseling and Psychotherapy: Training and Practice. Chicago: Aldine, 1967, p. 5.

17 L. Luborsky, B. Singer, and L. Luborsky, “Comparative Studies of Psychotherapies.” Archives of General Psychiatry. Vol. 32, 1975, pp. 995-1008.

18 Hans H. Strupp, Suzanne W. Hadley, Beverly Gomes-Schwartz. Psychotherapy for Better or Worse. New York: Jason Aronson, Inc., 1977, p. 340.

19 Ibid., pp. 115-116.

20 Suzanne W. Hadley, National Institute of Mental Health, personal letter, March 6, 1978, p. 5.

21 Richard B. Stuart. Trick or Treatment: How and When Psychotherapy Fails. Champaign: Research Press, 1970. p. i.

22 Ibid., p. 197.

23 Strupp, Hadley, and Gomes-Schwartz, op. cit., p. 51.

24 Ibid., p. 83.

25 Ibid.

26 Ernest Havemann, “Alternatives to Analysis.” Playboy, Nov. 1969, p. 134.

27 Morris Parloff, “Shopping for the Right Therapy.” Saturday Review, Feb. 21, 1976, p. 14.

28 Thomas Szasz. The Myth of Psychotherapy. Garden City: Anchor Press/ Doubleday, 1978, p. xxiii.

29 Michael Scriven, quoted in “Psychotherapy Can Be Dangerous,” by Allen Bergin, Psychology Today, Nov. 1975, p. 96.

30 I. Hobart Mowrer. The Crisis in Psychiatry and Religion. Princeton: D. Van Nostrand Co., Inc., 1961, p. 60.

Part Two: MIND/BODY … BODY/MIND

1 Frederick Evans, “The Power of a Sugar Pill.” Psychology Today, April 1974, p. 59.

2 Ibid., p. 56.

3 Norman Cousins, “The Mysterious Placebo: How Mind Helps Medicine Work.” Saturday Review, Oct. 1, 1977, p. 12.

4 Ching-piao Chien, “Drugs and Rehabilitation in Schizophrenia.” Drugs in Combination with Other Therapies, Milton Greenblatt, ed. New York: Grune and Stratton, 1975, pp. 21-22.

5 Norman Cousins, “Anatomy of an Illness (as Perceived by the Patient),” Saturday Review, May 28, 1977, p. 48.

6 Meyer Friedman and Ray H. Rosenman, Type A Behavior and Your Heart. New York: Alfred A. Knopf, 1974, p. 53.

7 Ibid., p. 59.

8 Hans Selye. The Stress of Life. New York: McGraw-Hill, 1956. Stress without Distress. Philadelphia: J.B. Lippincott, 1974.

9 Kenneth R. Pelletier, “Mind as Healer, Mind as Slayer.” Psychology Today, Feb. 1977, p. 35.

10 Ibid., p. 36.

11 James Hassett, “Teaching Yourself to Relax.” Psychology Today, Aug. 1978, p. 28.

12 Cousins, “The Mysterious Placebo,” op. cit, p. 11.

13 Barbara Fish. “Research Today or Tragedy Tomorrow,” American Journal of Psychiatry, Vol. 128, No. 2, May 1972, p. 1439.

14 Seymour Kety, “Mental Illness in the Biological and Adoptive Families of Adopted Schizophrenics.’’ American Journal of Psychiatry, Vol. 128, No. 3, Sept. 1971, p. 306.

15 Irving I. Gottesman and James Shields. Schizophrenia and Genetics: A Twin Study Vantage Point. New York: Academic Press, 1972, p. 316.

16 Ibid., p. 316.

17 Leonard L. Heston, “The Genetics of Schizophrenic and Schizoid Disease.” Science, Jan. 1970, p. 255.

18 Remi J. Cadoret, “Evidence for Genetic Inheritance of Primary Affective Disorder in Adoptees.” American Journal of Psychiatry, Vol. 135, No. 4, April 1978, p. 463.

19 Gary Miner, “The Evidence for Genetic Components in the Neuroses.” Archives of General Psychiatry, Vol. 29, July 1973, p. 117.

20 A. A. Kawi and B. Pasamanick, “Prenatal and Paranatal Factors in the Development of Childhood Reading Disorders.” Monographs of the Society for Research in Child Development, Vol. 24, No. 4, 1959, p. 61.

21 Seymour Kety, “It’s Not All in Your Head.” Saturday Review, Feb. 21, 1976, p. 29. Seymour Kety, “It’s Not All in Your Head.” Saturday Review, Feb. 21, 1976, p. 29.

22 Ibid., p. 28,

23 Philip R. A. May. Treatment of Schizophrenia. New York: Science House, 1968, pp. 231-237.

24 Ibid., p. 232.

25 Frank J. Ayd, Jr., “Psychotropic Drug Combinations: Good and Bad.” Drugs in Combination with Other Therapies, Milton Greenblatt, ed. New York: Grune and Stratton, 1975, p. 165.

26 Thomas Szasz, “Nobody Should Decide Who Goes to the Mental Hospital.” The Co-Evolution Quarterly, Summer 1978, p. 59.

27 Elliot S. Valenstein, “Science-Fiction Fantasy and the Brain.” Psychology Today, July 1978, p. 31.

28 Ibid., p. 38.

29 Ben F. Feingold. Why Your Child Is Hyperactive. New York: Random House, 1975.

30 K. E. Moyer, “The Physiology of Violence: Allergy and Aggression.” Psychology Today, July 1975, p. 77.

31 Allan Cott, “Orthomolecular Treatment: A Biochemical Approach to Treatment of Schizophrenia.” New York: American Schizophrenia Association, p. 4.

32 E. Fuller Torrey, “Tracking the Causes of Madness.” Psychology Today, March 1979, p. 91.

33 E. Fuller Torrey, “Schizophrenia: Sense and Nonsense.” Psychology Today, Nov. 1977, p. 157.

34 Julian Meltzoff and Melvin Kornreich. Research in Psychotherapy. New York: Atherton Press, Inc., 1970, p. 64.

35 Torrey, “Tracking the Causes of Madness,” op. cit., p. 79.

36 Torrey, “Schizophrenia: Sense and Nonsense,” op. cit., p. 157.

37 Normal Cousins, “The Victims Are Not Just the Ill.” Saturday Review, Feb. 21, 1976, p. 5.

38 Sydney Walker III, “Blood Sugar and Emotional Storms: Sugar Doctors Push Hypoglycemia.” Psychology Today, July 1975, p. 74.

39 Allen Bergin, “Psychotherapy Can Be Dangerous.” Psychology Today, Nov. 1975, p. 96.

40 I. S. Cooper. The Victim Is Always the Same. New York: Harper and Row, 1973.

41 Ronald P. Lesser and Stanley Fahn, “Dystonia: A Disorder Often Misdiagnosed as a Conversion Reaction.” American Journal of Psychiatry, Vol. 135, No. 3, March 1978, p. 350.

42 Michael Chase, “The Matriculating Brain.” Psychology Today, June 1973, p. 82.

Part Three: PSYCHOTHERAPY: QUESTIONS, CRITIQUES, CRITICISMS

1 Sigmund Koch, ed. Psychology: A Study of a Science. New York: McGraw¬Hill, 1959-63.

2 Sigmund Koch, “Psychology Cannot Be a Coherent Science.” Psychology Today, Sept. 1969, p. 66.

3 Ibid. , p. 67.

4 Ibid., p. 67.

5 Sigmund Koch, “The Image of Man in Encounter Groups.” The American Scholar. Vol. 42, No. 4, Autumn 1973, p. 636.

6 Gordon Allport. Pattern and Growth in Personality. New York: Holt, Rinehart & Winston, Inc., 1961, p. 10.

7 Ibid., pp. 8, 9.

8 Hillel J. Einhorn and Robin M. Hogarth, “Confidence in Judgment: Persistence of the Illusion of Validity.” Psychological Review, Vol. 85, No. 5, 1978, p. 395.

9 Arthur Janov. The Primal Scream. New York: Dell Publishing Co., Inc., 1970, p. 19.

10 Bertrand Russell. The Impact of Science on Society. New York: Simon and Schuster, 1953, p. 18.

11 Carlo L. Lastrucci. The Scientific Approach: Basic Principles of the Scientific Method. Cambridge: Schenkman Publishing Co., Inc., 1967, p. 115.

12 Karl Popper, “Scientific Theory and Falsifiability.” Perspectives in Philosophy, Robert N. Beck, ed. New York: Holt, Rinehart, Winston, 1975, p. 342.

13 Ibid., p. 343.

14 Ibid., p. 344.

15 Ibid., p. 345.

16 Ibid., p. 343.

17 Ibid. , p. 346.

18 Jerome Frank, “Therapeutic Factors in Psychotherapy.” American Journal of Psychotherapy, Vol. 25, 1971, p. 356.

19 E. Fuller Torrey. The Mind Game. New York: Emerson Hall Publishers, Inc., 1972, p. 8.

20 Robert Rosenthal. Experimental Effects in Behavioral Research. New York: Appleton-Century-Crofts, 1966, p. vii.

21 Koch, “Psychology Cannot Be a Coherent Science,” op. cit., p. 66.

22 Frank, op. cit., p. 356.

23 Jerome Frank, “An Overview of Psychotherapy.” Overview of the Psychotherapies, Gene Usdin, ed. New York: Brunner/Mazel, 1975, p. 19.

24 Karl Menninger, quoted in Science Digest, July 1973, p. 14.

25 Thomas Szasz. The Myth of Psychotherapy. Garden City: Doubleday/Anchor Press, 1978, pp. 182-183.

26 Franklin D. Chu and Sharland Trotter. The Madness Establishment. New York: Grossman Publishers, 1974, p. 4.

27 Szasz, op. cit., p. 7.

28 Thomas Szasz. The Myth of Mental Illness. New York: Harper and Row, 1974, p. 262.

29 E. Fuller Torrey. The Death of Psychiatry. Radnor: Chilton Book Company, 1974, p. 24.

30 J. Benedict, “Battle Royal Over Inkblot Tests.” Science Digest, Oct. 1971, pp. 48, 53.

31 Richard B. Stuart. Trick or Treatment: How and When Psychotherapy Fails. Champaign: Research Press, 1970. p. 86.

32 K. B. Little, “Problems in the Validation of Projective Techniques.” Journal of Projective Techniques, Vol. 23, 1959, p. 287.

33 Thomas Szasz. The Manufacture of Madness. New York: Harper & Row, Publishers, 1970, p. 35.

34 Leslie Phillips and Joseph Smith. Rorschach Interpretation: Advanced Technique. New York: Grune and Stratton, 1953, p. 149.

35 Arthur Jensen. The Sixth Mental Measurements Yearbook. Oscar Krisen Buros, ed. Highland Park: The Gryphon Press, 1965, p. 501.

36 Charles C. McArthur. The Seventh Mental Measurements Year-book, Oscar Krisen Buros, ed. Highland Park: The Gryphon Press, 1972, p. 443.

37 Jensen, op. cit., p. 501.

38 Hans H. Strupp, Suzanne W. Hadley, Beverly Gomes-Schwartz. Psychotherapy for Better or Worse. New York: Jason Aronson, Inc., 1977, p. 115.

39 Stuart, op. cit., pp. 73-74.

40 Ibid., p. 70.

41 Ibid., pp. 71-72.

42 Ibid., p. 72.

43 David L. Rosenhan, “On Being Sane in Insane Places.” Science, Vol. 179, Jan. 1973, p. 252.

44 Ibid, p. 252.

45 Ibid., p. 253.

46 Ibid, p. 252.

47 David Rosenhan, quoted in Science Digest, July 1973, p. 12.

48 Rosenhan, op. cit., p. 252.

49 Ibid., p. 252.

50 Ibid, p. 257.

51 Brain/Mind, Nov. 6, 1978, p. 1.

52 Rosenhan, op. cit., p. 257.

53 Abraham Halpern, quoted by James Gleick, “The Guilty by Insanity Plea Needs To Be Re-Examined.” Los Angeles Herald Examiner, Sept. 10, 1978, p. E-4.

54 Jay Ziskin, quoted by James Gleick, L. A. Herald Examiner, Sept. 10, 1978, p. E-4.

55 Samuel Yochelson and Stanton Samenow. The Criminal Personality. New York: Aronson, Jason, Inc., Vol. I, 1976; Vol. 2, 1977.

56 Samuel Yochelson and Stanton Samenow, quoted by Michael Serrill, “A Cold New Look at the Criminal Mind,” Psychology Today, Feb. 1978, p. 89.

57 Ibid., p. 89.

58 Strupp, Hadley, Gomes-Schwartz, op. cit., p. 19.

Part Four: POLLUTED STREAMS

1 James C. Coleman and Constance L. Hammen. Contemporary Psychology and Effective Behavior. Glenview: Scott, Foresman and Company, 1974, p. 35.

2 Stephen J. Morse and Robert Watson, Jr. Psychotherapies: A Comparative Casebook. New York: Holt, Rinehart and Winston, 1977, p. 10.

3 Robert W. McCarley, “Where Dreams Come From: A New Theory.” Psychology Today, December 1978, pp. 54-65, 141.

4 Sigmund Freud. Three Essays on the Theory of Sexuality. (1905) SE, Vol. vii. London: Hogarth Press, 1953, p. 226.

5 Thomas Szasz. The Myth of Psychotherapy. Garden City: Doubleday/Anchor Press, 1978, p. 133.

6 Alvin Sanoff, “Psychiatry Runs into an Identity Crisis,” U.S. News and World Report, Oct. 9, 1978, p. 64.

7 O. Hobart Mowrer. The Crisis in Psychiatry and Religion. Princeton: D. Van Nostrand Co., Inc., 1961, p. 222.

8 Ibid. , p. 175.

9 E. Fuller Torrey. The Death of Psychiatry. Radnor: Chilton Book Company, 1974, p. 24.

10 Jim Swan, “Mater and Nannie… .” American Imago, Spring 1974, p. 10.

11 Ibid., p. 10.

12 Ibid., p. 10.

13 Edward C. Whitmont, “Jungian Analysis Today.” Psychology Today, December 1972, p. 70.

14 Mowrer, op. cit., p. 70.

15 Sigmund Freud. The Ego and the Id. Translated by Joan Riviere; revised and edited by James Strachey. New York: W. W. Norton and Company, Inc., 1960, p. 13.

16 Lewis Carroll. Alice’s Adventures in Wonderland, 1865.

17 Jerome Kagan, “The Parental Love Trap.” Psychology Today, Aug. 1978, p. 61.

18 Victor and Mildred Goertzel. Cradles of Eminence. Boston: Little, Brown and Company, 1962.

19 Samuel Yochelson and Stanton Samenow. The Criminal Personality. New York: Jason Aronson, Inc., Vol. 1, 1976; Vol. 2, 1977.

20 Simon Dinitz, quoted in “The Criminal Personality in Perspective,” Michael Serrill. Psychology Today, February 1978, p. 92.

21 Szasz, op. cit., p. 167.

22 William Glasser, tape of first class of the Pastoral Counseling Institute at the Institute for Reality Therapy, November 7, 1969.

23 Sigmund Freud, “Formations Regarding the Two Principles of Mental Functioning,” quoted in Reality Therapy, William Glasser. New York: Harper and Row, 1965. p. xix.

24 Sigmund Freud, “Sexuality in the Aetiology of the Neuroses” (1898), Collected Papers, Vol. 1. New York: Basic Books, Inc., 1959, p. 220.

25 Sigmund Freud. The Origins of Psychoanalysis: Letters, Drafts and Notes to Wilhelm Fliess (1887-1902). Garden City: Anchor Books, 1957, p. 67.

26 Benjamin Spock. Baby and Child Care. New York: Pocket Books, Inc., 1957.

27 Benjamin Spock, “How Not to Bring up a Bratty Child.” Redbook, Feb. 1974, p. 31.

28 Ibid., p. 31.

29 Ibid., p. 29.

30 Ibid., p. 31.

31 Mowrer, op. cit, p. 123.

32 O. Hobart Mowrer. Morality and Mental Health. Chicago: Rand McNally & Company, 1967, p. 17.

33 Ibid., p. 17.

34 Szasz, op. cit., p. 45.

35 Jay Haley. Strategies of Psychotherapy. New York: Grune & Stratton, Inc., 1963, p. 82.

36 Eileen Keerdoja, “The ‘Screaming Cure,’” Newsweek, July 10, 1978, p. 12.

37 Arthur Janov. The Primal Scream. New York: Dell Publishing Co., Inc., 1970.

38 Keerdoja, op. cit., p. 12.

39 Janov, op. cit., pp. 28-29.

40 Ibid., p. 20.

41 Ibid., p. 154.

42 Ibid., p. 134.

43 Daniel Casriel. A Scream Away From Happiness. New York: Grosset and Dunlap, Inc., 1972.

44 Martin Gross. The Psychological Society. New York: Random House, 1978, p. 283.

45 Leonard Berkowitz, “The Case for Bottling Up Rage.” Psychology Today, July 1973, p. 28.

46 Ibid., p. 31.

47 Ibid., p. 31.

48 Ibid., p. 26.

49 Arthur Burton, ed. Encounter. San Francisco: Jossey-Bass, Inc., 1969, p. 12.

50 Ibid., p. 24.

51 Abraham Maslow, quoted by Sigmund Koch in “Psychology Cannot Be a Coherent Science.” Psychology Today, Sept. 1969, p. 68.

52 Casriel, op. cit., p. 8.

53 Carl Rogers. Carl Rogers on Encounter Groups. New York: Harper and Row, 1970, p. 167.

54 Ibid., p. vi.

55 Morton A. Lieberman, Irvin Yalom, and Matthew Miles. Encounter Groups: First Facts. New York: Basic Books, Inc., 1973, p. 74.

56 Ibid., p. 11.

57 Ibid., p. 95.

58 Morton A. Lieberman, Irvin Yalom, and Matthew Miles, “Encounter: The Leader Makes the Difference.” Psychology Today, March 1973, p. 74.

59 Ibid., p. 74.

60 Jerome Frank, “An Overview of Psychotherapy.” Overview of the Psychotherapies, Gene Usdin, ed. New York: Brunner/ Mazel, 1975, p. 9.

61 Lieberman, Yalom, Miles, op. cit., p. 74.

62 Rodney Luther, quoted by Kurt Back, “The Group Can Comfort But It Can’t Cure.” Psychology Today, December 1972, p. 32.

63 Frederick Perls. Gestalt Therapy Verbatim. Lafayette: Real People Press, 1969, p. 75.

64 Sigmund Koch, “The Image of Man in Encounter Groups.” The American Scholar, Vol. 42, No. 4, Autumn 1973, p. 639.

65 Burton, op. cit., p. x.

66 R.C. Devon Heck and Jennifer L. Thompson, “Est: Salvation or Swindle?” San Francisco Magazine, January 1976, p. 22.

67 Adelaide Bry. Est: 60 Hours that Transform Your Life. New York: Harper and Row, 1976, p. 31.

68 Ibid., p. 31.

69 Newsweek, Kenneth Woodward, “Super-Salesman of est.” Sept. 6, 1976, p. 59.

70 Mark Brewer, “ ‘We’re Gonna Tear You Down and Put You Back Together.’” Psychology Today, August 1975, p. 35.

71 Ibid., p. 39.

72 Ibid., p. 39.

73 Ibid., p. 88.

74 Bry, op. cit, p. 56.

75 Ibid., p. 148.

76 Ibid., p. 1.

77 Woodward, op. cit., p. 59.

78 Bry, op. cit, p. 48.

79 Ibid., p. 30.

80 Ibid., p. 156.

81 Ibid., p. 74.

82 Ibid., p. 96.

83 Ibid., pp. 28-30.

84 Ibid., p. 35.

85 Ibid., p. 153.

86 “‘Transformation of a Man’: What Makes Erhard Run?” Los Angeles Times, Book Section, November 5, 1978, p. 14.

87 Peter Marin, “The New Narcissism.” Harper’s, Oct. 1975, p. 45.

88 Ibid., p. 48.

89 Charles Tart, ed. Transpersonal Psychologies. New York: Harper and Row, Publishers, 1975.

90 Daniel Goleman, “The Reception of Eastern Psychologies in the West.” The Center for the Study of Democratic Institutions Dialogue Discussion Paper, Monday, June 5, 1978, p. 2.

91 Jacob Needleman, “Psychiatry and the Sacred.” On the Way to Self Knowledge, edited by Jacob Needleman and Dennis Lewis. New York: Alfred A. Knopf, 1976, p. 7.

92 Arica 1978. New York: Arica Institute, Inc., p. 14.

93 Sam Keen, “‘We Have No Desire to Strengthen the Ego or Make It Happy.’ “Psychology Today, July 1973, pp. 64-72.

94 Colin Campbell, “Transcendence Is as American as Ralph Waldo Emerson.” Psychology Today, April 1974, p. 37.

95 Brain/Mind Bulletin, Aug. 7, 1978, p. 1.

96 Harold Bloomfield, Michael Cain, and Dennis Jaffe. TM Discovering Inner Energy and Overcoming Stress. New York: Dela- corte Press, 1975, p. 11.

97 Ibid., p. 10.

98 Ibid., p. 11.

99 Richard D. Scott. Transcendental Misconceptions. San Diego: Beta Books, 1978.

100 Robert Ornstein, “The Container Vs. the Content.” Psychology Today, Sept. 1976, p. 39.

101 Gary Schwartz, “‘TM Relaxes Some People and Makes Them Feel Better.’” Psychology Today, April 1974, p. 39.

102 Denise Denniston and Peter McWilliams. The TM Book. Allen Park: Three Rivers Press, 1975, pp. 90-99. 213

103 Ornstein, op. cit., p. 39.

104 Leon Otis, “If Well-Integrated but Anxious Try TM.’’ Psychology Today, April 1974, p. 46.

105 Schwartz, op. cit, p. 44.

106 Ibid., p. 43.

107 Brain/Mind, Feb. 5, 1979, p. 1.

108 Otis, op. cit, p. 46.

109 Schwartz, op. cit., p. 44.

110 Dan Goleman, “Transcendental Meditation Goes Public.’’ Psychology Today, Nov. 1975, p. 90.

111 Schwartz, op. cit., p. 44.

112 Maharishi Mahesh Yogi. Meditations of Maharishi Mahesh Yogi. New York: Bantam Books, 1968, p. 119.

113 John Wren-Lewis, “Supermarket Pseudoscience or a New Transcendentalism?” Psychology Today, April 1976, p. 66.

114 Theodore Roszak. Unfinished Animal: The Acquarian Frontier and the Evolution of Consciousness. New York: Harper and Row, 1975.

115 Sam Keen, “Oscar Ichazo and the Arica Institute.” Psychology Today, July 1973, p. 66.

116 Ornstein, op. cit., p. 36.

117 Kenneth Woodward, “Getting Your Head Together.” Newsweek, Sept. 6, 1976, p. 57.

118 Ornstein, op. cit., p. 36.

Part Five: ANGELS OF LIGHT

1 Newsweek, Sept. 6, 1976, p. 57.

2 Jay Haley. Strategies of Psychotherapy. New York: Grune & Stratton, Inc., 1963, p. 71.

3 Ibid., p. 82.

4 Calvin S. Hall and Gardner Lindzey. Theories of Personality. New York: John Wiley & Sons, 1957, p. 476.

5 Carl Rogers. On Becoming a Person. Boston: Houghton Mifflin, 1961, p. 8.

6 Ibid., p. 8.

7 Ibid., p. 8.

8 Ibid., p. 8.

9 Carl Rogers, “Some Personal Learnings about Interpersonal Relationships,” 33 min. 16mm film developed by Dr. Charles K. Ferguson. University of California Extension Media Center, Berkeley, Calif., film #6785.

10 Carl Rogers in Psychology: A Study of a Science, Vol. 3, Sigmund Koch, ed. New York: McGraw-Hill, 1959, p. 209.

11 Hillel J. Einhorn and Robin M. Hogarth, “Confidence in Judgment: Persistence of the Illusion of Validity.” Psychological Review, Vol. 85, No. 5, 1978, p. 414.

12 Paul C. Vitz. Psychology as Religion: The Cult of Self Worship. Grand Rapids: William B. Eerdmans Publishing Company, 1977.

13 William Glasser. Reality Therapy. New York: Harper and Row, 1965, p. 44.

14 Ibid., p. 53.

15 Ibid., p. 6.

16 Ibid., p. 6.

17 Ibid., p. 13.

18 Ibid., p. 10-11.

19 Ibid., p. 12.

20 Ibid., p. 9.

21 Ibid., p. 57.

22 Thomas Harris. I’M OK—YOU’RE OK: A Practical Guide to Transactional Analysis. New York: Harper and Row, 1967, p. 26.

23 Ibid., p. 27.

24 Ibid., p. 41.

25 Ibid., p. 43, 37.

26 Ibid., p. 50.

27 Ibid., p. 52.

28 Ibid., p. 5.

29 Ibid., p. 39.

30 Ibid., p. 243.

31 Ibid., p. 28.

32 Ibid., p. 42.

33 Ibid., p. 225-226.

34 Ibid., p. 239.

35 Ibid., p. 184.

36 Ibid., p. 230.

37 Ibid., p. 241.

38 Ibid., p. 227.

39 Ibid., p. 227.

40 Ibid., p. 228.

41 Ibid., p. 230-231.

Part Six: THE PSYCHOLOGICAL WAY/ THE SPIRITUAL WAY

1 Charles Tart. Transpersonal Psychologies. New York: Harper and Row, Publishers, 1975, p. 5.

2 Paavo Airola, “Optimum Nutrition: Foundation for Holistic Health.” Lecture at Santa Barbara City College, Oct. 11, 1977.

3 Paul Brenner, “Health Is a Question of Balance.” Lecture at Santa Barbara City College, April 18, 1978.

4 Peter Koestenbaum. The New Image of the Person. Westport: Greenwood Press, 1978.

5 Hans Strupp and Suzanne Hadley, “Specific Versus Nonspecific Factors in Psychotherapy: A Controlled Study of Outcome,” unpublished paper on Vanderbilt Study, 1977, pp. 1, 2.

6 Allen Bergin and Michael Lambert, “The Evaluation of Therapeutic Outcomes.” Handbook of Psychotherapy and Behavior Change: An Empirical Analysis, 2nd Ed. Sol Garfield and Allen Bergin, eds. New York: John Wiley and Sons, 1978, p. 180.

7 Jerome Frank. Persuasion and Healing. New York: Schocken Books, 1961, 1974 ed., p. 325.

8 Thomas Szasz. The Myth of Psychotherapy. Garden City: Doubleday/Anchor Press, 1978, p. 35.

9 Arthur K. Shapiro interview. The Psychological Society by Martin Gross. New York: Random House, 1978, p. 230.

10 Frank, op. cit., p. 329.

11 Jerome Frank. Persuasion and Healing. Baltimore: Johns Hop- kins Press, 1961, p. 72.

12 “Guilt Feeling Gone? Could Be ‘In the Bag’ “ (AP) Santa Barbara News Press, February 26, 1978, p. A-1.

13 Frank, op. cit, 1961 edition, p. 60.

14 Thomas Kiernan. Shrinks, Etc. New York: Dial Press, 1974, p. 255.

15 Paul Halmos. The Faith of the Counselors. New York: Schocken Books, 1966, 1970 ed., Social Service Review comment on back cover.

16 Ibid, p. 51.

17 Szasz, op. cit., p. 35.

18 Jay Haley. Strategies of Psychotherapy. New York: Grune & Stratton, Inc., 1963, pp. 183-184.

19 Alvin Sanoff, “Psychatry Runs Into an Identity Crisis,” U.S. News and World Report, Oct. 9, 1978, p. 63.

20 Millard J. Sall. Faith, Psychology and Christian Maturity. Grand Rapids: Zondervan Publishing House, 1975, 1977 ed., p. 13.

21 Ruth G. Matarazzo, “Research on the Teaching and Learning of Psychotherapeutic Skills.” Handbook of Psychotherapy and Behavior Change: An Empirical Analysis. Allen Bergin and Sol Garfield, eds. New York: Wiley, 1971, p. 910.

22 Frank, op. cit., 1974 edition, p. 167.

23 Strupp and Hadley, op. cit., p. 5.

24 Ibid., p. 17.

25 E. Fuller Torrey. The Death of Psychiatry. Radnor: Chilton Book Company, 1974, p. 58.

26 Hans Strupp, “On the Basic Ingredients of Psychotherapy.” Journal of Consulting and Clinical Psychology, Vol. 41, 1973, pp. 1-8.

27 Haley, op. cit., p. 69.

28 E. Fuller Torrey, “The Case for the Indigenous Therapist.” Archives of General Psychiatry, Vol. 20, March 1969, p. 367.

29 Frank, op. cit., 1974 edition, p. 161.

30 Matarazzo, op. cit., p. 911.

31 Ibid., p. 915.

32 Torrey, “The Case for the Indigenous Therapist,” op. cit., p. 365.

33 Hans Strupp, Suzanne Hadley, and Beverly Gomes-Schwartz. Psychotherapy for Better or Worse. New York: Jason Aronson, Inc., 1977, p. 66.

34 Szasz, op. cit., inside jacket cover.

35 Hans Strupp, “Psychoanalysis, ‘Focal Psychotherapy,’ and the Nature of Therapeutic Influence.” Archives of General Psychiatry, January 1975, p. 133.

36 Frances J. Roberts. On the Highroad of Surrender. Ojai: The King’s Press, 1973, p. 54.

37 Thomas Szasz. The Myth of Mental Illness. New York: Harper and Row, 1974, p. 263.

38 Karl Menninger. Whatever Became of Sin? New York: Hawthorn Books, Inc., 1973, p. 18.

39 Henry Fairlie. The Seven Deadly Sins Today. Washington: New Republic Books, 1978, jacket cover.

40 Donald T. Campbell, “On the Conflicts Between Biological and Social Evolution and Between Psychology and Moral Tradition.” American Psychologist, December 1975, p. 1103.

41 Ibid., p. 1104.

42 Ibid., p. 1120.

43 Ibid., p. 1120.

44 APA Monitor. December 1975, p. 4.

45 Szasz. The Myth of Psychotherapy, op. cit., p. xvii.

46 Stephen J. Morse and Robert Watson, Jr., Psychotherapies: A Comparative Casebook. New York: Holt, Rinehart and Winston, 1977, p. 3.

Part Seven: BROKEN CISTERNS AND LIVING WATERS

1 Morris Parloff, “Shopping for the Right Therapy.” Saturday Review, Feb. 21, 1976, p. 14.

2 Sigmund Freud. The Future of an Illusion. Translated and edited by James Strachey. New York: W.W. Norton and Company, Inc., 1961, p. 43.

3 Thomas Szasz. The Myth of Psychotherapy. Garden City: Doubleday/Anchor Press, 1978, p. 173.

4 George E. Atwood and Silvan S. Tomkins, “On the Subjectivity of Personality Theory.” Journal of the History of the Behavioral Sciences, 12 (1976), p. 167.

5 Szasz, op. cit, p. 139.

6 Ibid., p. 146.

7 Ibid., p. 140.

8 C. G. Jung. Memories, Dreams, Reflections, ed. by Aniela Jaffe, trans. by Richard and Clara Winston. New York: Pantheon, 1963, p. 55.

9 Viktor Von Weizsaecker, “Reminiscences of Freud and Jung.” Freud and the Twentieth Century, B. Nelson, ed. New York: Meridian, 1957, p. 72.

10 Jacob Needleman. A Sense of the Cosmos. Garden City: Double- day and Co., Inc., 1975, p. 107.

11 Arthur Burton, ed. Encounter. San Francisco: Jossey-Bass Inc., 1969, p.ll.

12 Szasz, op. cit, p. 188.

13 Ibid., pp. 104-105.

14 Ibid., pp. 27-28.

15 Ibid., p. 188.

16 Herbert Lazarus. How to Get Your Money’s Worth out of Psychiatry. Los Angeles: Sherboume Press, Inc., 1973, p. 229.

17 Szasz, op. cit., p. 32.

18 Julian Meltzoff and Melvin Kornreich. Research in Psychotherapy. New York: Atherton Press, Inc. 1970, p. 465.

19 John T. McNeill. A History of the Cure of Souls. New York: Harper and Row, 1951, p. vii.


Larry Christenson comments: « They grasp the purpose of Christian counseling more clearly and centrally than any book I have ever read on the subject. »

Malcolm Muggeridge writes:

« Martin and Deidre Bobgan is to be congratulated on having performed an invaluable service by so spiritedly and cogently exploding one of the great destructive myths of our time — that minds can be cured in terms of the mind only and bodies in terms of the body only. In both medicine and psychiatry today the soul tends to be left out of the account, with the result that their great achievements in exploring and mending the mechanism of our bodies and minds create more sickness than they heal. We cannot, our Lord told us, drive out devils in the name of Beelzebub, price of devils. Likewise, we cannot tame the Ego by indulging it, any more than we can cure greed by gorging or carnality by eroticism. I should like to think that Bobgans’ book will be compulsory reading wherever courses in medicine and psychiatry are offered.

Thomas S. Szasz, M.D., Professor of Psychiatry, State University of New York, and author of The Myth of Mental Illness, says: « The way we now conceive of ‘psychotherapy’ may be as important, morally, and politically, as had been the way eighteenth-century Americans conceived of blacks. Then, blacks were classified as chattel rather than as people; now, various human encounters are classified as psychotherapies rather than religions. Although I do not share the Bobgans’ particular religious views, I do share their conviction that the human relations we now call ‘psychotherapy,’ are, in fact, matters of religion—and that we mislabel them as ‘therapeutic’ at great risk to our spiritual well-being. This is an important book. »

Dr. E. Fuller Torrey, clinical and research psychiatrist, and author of The Death of Psychiatry, writes: « The Bobgans have produced a unique and helpful book which puts ‘psychotherapy’ back where it belongs. Spiritual counseling is as valid and effective a way to assist people who have problems of living and is in fact more honest (and less expensive) than most. For people with problems of living who share the Bobgans’ spiritual worldview, their approach would be the most effective. The Psychological Way /The Spiritual Way is incisive, well-reasoned, well written, and an important addition to literature on counseling and psychotherapy. »

INCINERARE SAU ÎNMORMÂNTARE? O privire istorică și biblică de Scott McCarty

Introducere

Elegerea între « incinerare sau inhumație » nu a fost deloc banală în ultimele decenii în rândul celor care îl mărturisesc pe Isus Hristos ca Mântuitor și Domn, dezbaterea fiind aprigă din cauza convingerilor exprimate de cei care propun o metodă sau alta pentru a dispune de trupul unui membru de familie foarte iubit. Decizia dificilă este adesea luată în urma unor discuții pline de emoție, întrucât membrii familiei celui decedat nu sunt întotdeauna de acord din astfel sau astfel de motive, mai ales dacă decedatul nu s-a exprimat pe această temă înainte de moartea sa.

Moartea este întotdeauna o surpriză emoțională dureroasă. În cele din urmă, toată lumea se întreabă: « Ce și-ar fi dorit decedatul când era în viață și dacă ar fi spus multora din familie, sau chiar dacă ar fi scris? » Decizia sa este întotdeauna respectată, cu excepția poate a unei situații extreme și incontestabile.

Acest studiu va întoarce mai întâi un ochi neutru către două posibilități – înmormântarea sau incinerarea – pe planul istoric al umanității. Ce au făcut diferitele rase și culturi cu privire la acest subiect încă din zorii timpurilor? Este absolut esențial să plasăm această dezbatere în contextul său istoric: ce au făcut strămoșii noștri în sensul cel mai larg? Ținând cont de acest lucru, să analizăm ce au de spus Sfintele Scripturi cu privire la acest subiect.

Subiectul mă interesează enorm din două motive principale:

Fondul meu occidental, « creștin », vedea înmormântarea doar ca singura modalitate « adecvată » de respectare a corpului și a memoriei celui decedat. Acesta a fost contextul vieții mele încă din copilărie (1936-), deoarece incinerarea nu exista în sudul Statelor Unite. În ultimele decenii (am ajuns în Franța în 1971), am fost confruntat cu actualitatea incinerării în rândul persoanelor atee sau pur și simplu indiferente la acest subiect. Apoi, într-un mod surprinzător, mai ales când trei dintre prietenii mei cu adevărat salvați în Hristos au murit și au fost incinerați în 2014 aici în Franța.

Am citit articolul din săptămânalul « Paris Match » referitor la moartea actorului Jean Gabin la 15 noiembrie 1976.

Articolul de pe prima pagină rezuma cariera acestuia și dezvăluia, cu fotografie, că trupul actorului a fost incinerat, iar cenușa aruncată în mare, departe de coasta bretonă, de către fiul său, membru al Marinei franceze.

« Paris Match », numărul 1435 din 26 noiembrie 1976

De ce a fost incinerat trupul lui Gabin și cenușa împrăștiată peste Oceanul Atlantic? Actorul însuși a fost cel care ne-a dat răspunsul înainte de moartea sa, cu aceste cuvinte (citate din memorie):

« Vreau ca cenușa mea să fie aruncată în mare, astfel încât Dumnezeu să nu mă poată găsi mai târziu ».

Acest lucru m-a șocat și m-a întristat, deoarece Gabin nu știa nimic despre adevărul vieții după moarte în raport cu Dumnezeu Creatorul și Judecătorul. Cu toate acestea, convingerea lui Gabin în mod incontestabil reflectă sentimentul, ba chiar convingerea fermă, a unei mari majorități a omenirii că, fără un trup, Dumnezeu nu-i poate judeca, pentru că « nu pot fi înviat! »

E posibil ca cel născut din nou în Iisus Hristos, prin incinerarea trupului său, să comunice în mod inconștient exact același sentiment și mesaj creștinilor vii și păgânilor fără Iisus Hristos? Și aceasta este ceea ce mă tulbură și mă chinuie. Acesta este motivul acestui studiu istoric și biblic: ce fel de ceremonie proclamă tare, clar și răspicat un mesaj în concordanță cu Sfintele Scripturi și, prin urmare, cu adevărul despre Domnul Isus Hristos și relația Sa cu trupul celor răscumpărați?

Studiu istoric privind incinerarea

Definirea cuvântului « incinerare ». Cuvântul nostru provine de la verbul latin « cremare » care înseamnă « a arde », și în mod specific a arde corpul unei persoane umane.

Manieră: Cremația modernă presupune aplicarea unei flăcări la temperaturi foarte ridicate, între 760 și 1150 de grade Celsius, pe sicriul care conține corpul persoanei decedate. Corpul este consumat aproape în întregime, iar restul constă în fragmente osoase și alte particule. Acest rest, care în mod normal cântărește între 1,8 și 3,6 kg, este măcinat fin, reducându-l la o masă granulară. Procesul durează între 3 și 5 ore. În ciuda încercării de a îndepărta tot praful, o porțiune foarte mică rămâne în mod normal în camera de incinerare și, în mod normal, ar trebui să fie amestecată cu următorul corp incinerat. Există profesioniști care contestă ultima parte a frazei anterioare, deoarece sună jalnic și destabilizează familia. Alții, însă, afirmă prezența « rămășițelor ».

Istoria incinerării: Potrivit majorității arheologilor, incinerarea a fost inventată în jurul anului 3000 î.Hr., deși unii plasează data între 8.000 și 10.000 de ani în urmă. Unde își are originea? Procesul își are originea în Europa, Orientul Apropiat și chiar Orientul Îndepărtat. Practica datează de mult timp! Metoda s-a răspândit în Grecia începând cu anul 800 î.Hr., apoi în Roma în anul 600 î.Hr. Când citești istoria pe această temă, este clar că în aproape toate culturile, cu câteva excepții, s-a practicat incinerarea (dominantă), dar și înmormântarea, în funcție de epocă și de geografie. Varietatea, chiar și în istoria unui anumit popor sau națiune, a fost regula.

Alte societăți :

În Egiptul antic, corpurile erau îmbălsămate pentru a le păstra pentru viața de apoi.

În China, înmormântarea era norma.

Hinduismul, dintre toate sectele, prescria strict incinerarea.

În Israel, practica era, în mod normal, înmormântarea în morminte (dar a se vedea mai jos excepțiile pentru locul de înmormântare).

De la începutul erei creștine, cei mântuiți în Hristos au respins definitiv și total incinerarea, din cauza asocierii acesteia cu culturile și practicile păgâne de incinerare din Grecia și Roma, dar și din cauza influenței îngropării în iudaism. Până în secolul al V-lea, incinerarea în Europa « creștinizată » a dispărut în esență (până în secolul al VII-lea pentru anglo-saxoni).

Este important să recunoaștem că, de-a lungul istoriei europene, incinerările în masă au fost practicate imediat de teama bolilor contagioase cauzate de război, ciumă și foamete.

Când creștinismul a devenit religia Imperiului Roman, înmormântarea a devenit singura modalitate permisă de a dispune de corpul celui decedat.

Ce a urmat: Un profesor italian, Brunetti, a dezvoltat primul crematoriu modern funcțional în anii 1870. În 1886, Biserica Romei a interzis oficial incinerările, iar până la cel de-al Doilea Război Mondial, catolicii care practicau acest rit erau excomunicați!

Anglia a legalizat incinerarea în 1902. Interesant, în 1769, o englezoaică din Londra a fost prima persoană înregistrată care a fost incinerată (ilegal) în epoca modernă.

Crematoria a fost construită în Germania în 1878 și 1891.

Un francez, Francis J. LeMoyne, a fost primul care a construit unul în SUA în 1876!

În 1908, Roma a acuzat francmasoneria și filozofia sa « liber-cugetătoare » pentru progresul incinerării în Europa, în timp ce Papa Paul al VI-lea a ridicat interdicția incinerării în 1963: apoi, din 1966, preoții au fost chiar autorizați să oficieze.

Pentru a încheia această foarte scurtă prezentare istorică, se poate spune că incinerarea face parte din viața umană obișnuită în aproape toate țările din lume, cea mai mare excepție fiind țările musulmane.

Iată câteva dintre motivele principale, personale, invocate de susținătorii superiorității incinerării față de înmormântare :

Gândul la descompunerea lentă a trupului persoanei dragi îngropate nu este atractiv, astfel încât incinerarea face ca trupul să dispară imediat.

Cremation is a quick and easy way. Înmormântarea a fost considerată în India o modalitate de a face pământul infertil, astfel încât incinerarea este mai ecologică!

Costul este în general mai mic.

Cenușa ar putea fi împrăștiată cu ușurință – renunț la modalitățile șocante, chiar păguboase, pe care le folosesc unii oameni pentru a scăpa de cenușă (mai degrabă, le transform!).

E mai bine pentru mediu

O vază (urnă) ocupă mai puțin spațiu decât un teren de cimitir.

Raționaliștii, ateii și francmasonii doresc să își exprime clar opoziția față de principiul biblic al învierii trupului și al vieții de apoi!

Hinduismul și religiile înrudite fac obligatorie incinerarea, deoarece corpul este purtătorul sufletului, care, după ce a fost închis în corp, își găsește în cele din urmă libertatea prin arderea corpului. Astfel, incinerarea transmite o idee falsă despre compoziția tripartită biblică integrată (corp – suflet – spirit) a ființei umane.

O scurtă trecere în revistă a tendințelor majoritare împotriva incinerării, cu toate că alegerea este adesea lăsată deschisă între cele două:

Islamul este fundamental împotriva incinerării și, prin urmare, în favoarea înmormântării.

Credința și practica în favoarea înmormântării s-au păstrat armonios în creștinism, dar acest lucru nu a mai fost valabil de la sfârșitul secolului al XX-lea.

O privire acum asupra diferitelor variații ale credinței în creștinătate:

Catolicismul roman a preferat întotdeauna, dacă nu a impus, înmormântarea datorită istoriei sale, care susține faptul mărturiei catacombelor. Creștinii credeau că trupul este o parte integrantă și inseparabilă a persoanei. Trupul este templul Duhului Sfânt (1 Cor 6.19-20), iar înmormântarea este cel mai bun mod de a onora integritatea corporală umană a acestui « templu ». Incinerarea își are originile în păgânism și este o insultă la adresa trupului celui decedat.

În trecut, anglicanismul și luteranismul apărau în mod covârșitor înmormântarea, care mărturisește mai bine credința în învierea trupească. Acum, însă, fiecare în aceste două ramuri protestante crede și face ce vrea. Interesantă este însă convingerea episcopului anglican de Londra din anii 1870 că incinerarea duce la consecințe dezastruoase, exprimate printr-o revoluție socială (nocivă, desigur)! Pastorul luteran Gerberding scria în 1907 că trupul provine din pământ, iar întoarcerea sa în pământ este « un simbolism frumos », arătând spre învierea trupului.

Biserica Ortodoxă Greacă respinge în general incinerarea, dar nu în mod dogmatic.

Lumea evanghelică este din ce în ce mai divizată, dar până acum nu am găsit niciun « pro-cremation » care să poată oferi motive biblice pentru convingerea sa.

Secte:

Mormonii descurajează, dar nu interzic, incinerarea.

Mărturisitorii lui Iehova sunt evazivi, spunând că incinerarea nu a fost condamnată în Vechiul Testament, dar nu vrei să-ți jignești vecinii indelicat, așa că trebuie să faci o alegere discretă.

Baha’i interzice incinerarea.

Zoroastrianismul (o religie dualistă, maniheistă, fondată de iranianul Zarathustra, 628-551 î.Hr., ai cărei moștenitori sunt parsi) respinge incinerarea și înmormântarea, preferând să « dezbrace » trupul în « Turnul Tăcerii » lor!

Guvernul actualChinez permite ambele practici.

Judaismul :

Evreii au dezaprobat în mod tradițional incinerarea. În timp ce în secolele XIX și XX, evreii « liberali » permiteau incinerarea, iudaismul reformat acceptă, de asemenea, incinerarea. Evreii ortodocși conservatori se opun incinerării. Incinerarea a fost practicată în statul modern Israel doar din 2004. Este interesant de remarcat convingerea evreilor că, dacă trupul este incinerat, toată cenușa trebuie să rămână într-un singur loc, adică să nu fie împrăștiată de vânt sau în natură. Sunt ei mai biblici decât « evanghelicii »?

Concluzie

Această scurtă călătorie prin secole, culturi și convingeri religioase a demonstrat că un consens global omogen între popoare nu a existat niciodată. Și dată fiind natura umană adamică, un consens nu va exista niciodată.

A prevalat alegerea individuală, deoarece fiecare persoană credea și crede că numai ea este responsabilă de viitorul sfârșit al corpului său. Este interesant de observat că religia pe care o practica sau nu o practica o persoană, în raport cu ceilalți, a fost cea mai puternică influență în alegerea între incinerare sau înmormântare. Panorama istorică este neapărat informativă, deoarece toată lumea trebuie să fie conștientă de ceea ce se crede și de ce în lumea noastră modernă.

(Un gând inițial până acum: Totuși, credința convertitului în Iisus Hristos este încă înrădăcinată în revelația divină care este Sfânta Scriptură, Biblia. Ce învață Cartea are întâietate asupra tuturor celorlalte considerații umane. Aceasta înseamnă că cel mântuit în Hristos este obligat să își împace convingerile cu privire la tipul de ceremonie care celebrează moartea sa cu CARTEA. Nu este nici logic și nici respectuos față de Hristos ca creștinul să aibă o convingere contrară învățăturii acestei Cărți).

Așadar, să ne continuăm cercetarea acum cu un studiu atent a ceea ce ne spune Biblia despre subiectul controversat al acestui document. Partea de mai jos este extrem de importantă, deoarece individul, după ce L-a primit pe Domnul Isus ca Mântuitor prin lucrarea Duhului Sfânt, trebuie să trăiască în conformitate cu acestea. Schizofrenia spirituală (= a fi mântuit în Hristos, dar a crede – a trăi în contradicție cu Biblia) cu privire la subiectul acestui document ar fi o aberație intolerabilă. De asemenea, nu este normal să urmezi « prostește » convingerile propriilor părinți, ale bisericii, ale savanților de profil, fără să știi ce spune Biblia pentru tine însuți pe acest subiect. Fiecare persoană trebuie să răspundă în fața lui Isus Cristos pentru viața și convingerile sale (Rom 14.10c-12).

Vechiul Testament

Introducere

Prima parte a Bibliei, numită « Vechiul Testament », este prima revelație scrisă din mâna Creatorului cu privire la singurul adevăr despre tot ceea ce este omul și comportamentul aprobat de Creator. Tot ceea ce ne comunică A.T. cu privire la toate subiectele pe care le tratează, este adevărul pentru cei mântuiți în Hristos. Este evident că viața și moartea sunt luate în considerare din abundență, astfel că subiectele subsidiare (înmormântarea și incinerarea) se regăsesc acolo în momente importante de-a lungul istoriei poporului Dumnezeului Etern.

Cremation

Subiectul acestui studiu istoric și biblic ne cere să aruncăm o privire pertinentă asupra celor două fenomene ale incinerării și îngropării corpului uman. În primul rând, cuvintele « incinerare » sunt evident legate de cuvintele « foc-flăcări-consumare », care în mod normal înseamnă « a reduce în cenușă, a distruge, a face să dispară complet prin flăcările unui foc intens ». Imaginea este, așadar, întunecată, sinistră, tristă și tulburătoare.

Considerarea următoarelor câteva referințe biblice (este imposibil să ne ocupăm aici de absolut toate referințele) confirmă această imagine îngrozitoare, tulburătoare:

  • Genesa 19.24: Distrugerea Sodomei și Gomorei prin foc.
  • Genesa 38.24: Iuda intenționa să-și ardă nora ca pedeapsă.
  • Exodul 32.20: Moise a pus să fie ars până la cenușă Vițelul de Aur, pe care a pus poporul să-l consume ca pedeapsă pentru idolatrie.
  • Levitic 20.14; 21.9: Oamenii extrem de imorali trebuiau să fie mistuiți de foc (cf. 10.2).
  • Numeri 16.1-35: Domnul Însuși i-a exterminat pe liderii religioși falși care s-au opus adevărului Său comunicat prin Moise.
  • Deuteronomul 7.25: Domnul a poruncit distrugerea totală a idolilor prin foc.
  • Iosua 7.15-25: Domnul a dedicat distrugerea prin foc a trupurilor hoților după ce aceștia au fost uciși cu pietre pentru că au comis infamii în Israel. Integritatea națiunii și reputația Domnului au fost pângărite în fața națiunilor păgâne. Focul este un semn al judecății.
  • Județii 15:6: Acest verset relatează un act josnic și barbar comis prin foc împotriva soției și socrului lui Samson; ura și focul merg adesea mână în mână.
  • 2 Regi 10.26: Iehu a demolat și a ars templul lui Baal, deci un act de judecată.
  • Ieremia 29.21-23: Un eveniment care demonstrează că focul poate simboliza blestemul dorit de Domnul.
  • Amos 2.1-3: Este interesant de observat că Domnului nu i-a plăcut practica de a arde oasele unui mort; acest scurt pasaj evidențiază puterea distructivă și exterminatoare a focului, dar și atenția pe care Domnul o acordă scheletului unei persoane.

Un prieten adaugă:

« Am citit Amos 6.10 nu cu mult timp în urmă și mi se pare că acest verset condamnă și incinerarea, deoarece spune că nu este momentul să pronunți numele Domnului atunci când un mort a fost ars ».

Concluzie

O lectură atentă a altor referințe din VT arată că focul a jucat, de asemenea, un rol important în sistemul sacrificial levit. Cu toate acestea, focul sacrificial semnifica încă foarte des judecata lui Dumnezeu împotriva păcatului (Lev 1.4; 4.20-35; 5.5-10; 12.6-7; 15.30).

Luați următoarele referințe pentru a vă face o idee că aproape toate referirile la foc în VT înseamnă « distrugere », « devastare », « ruină » (Ps 11.6; 97.3; Deut 4.24; 2 Regi 1.9-14; Ezec 38.22; 39.6; 20.47; Is 30.27, 30; 33.14; 66.15-16).

E incontestabil că focul mistuitor este adesea asociat cu avertismentul și judecata (Lev 10.1-2); chiar și cu judecata veșnică (Mat 25.4), cu sacrificiul uman (Lev 18.21) și cu crima (Lev 20.14; 21.9).

Iată o reflecție a Dr. Wolga: « Ca medic, nu am nicio preferință pentru incinerare, cu excepția cazului de deces cauzat de o boală foarte contagioasă (cum ar fi febra Ebola), deoarece riscul de poluare a apelor de scurgere sau a pânzei freatice este ridicat (mai ales în rândul evreilor, musulmanilor și animiștilor din Africa, care practică înmormântarea directă în pământ, fără sicriu). Ca creștin, sunt în favoarea înmormântării.

Ideea pe care vreau să o subliniez aici: Este potrivit ca focul distrugător folosit în mod expres de Domnul în Vechiul Testament pentru a exprima mânia Sa, judecata Sa împotriva păcătoșilor nepocăiți și a păcatului, să fie ales de o persoană răscumpărată în Hristos pentru a sărbători cu demnitate, prin incinerarea trupului, plecarea sa în lumea de dincolo? Mi se pare că viața pământească a ucenicului lui Hristos ar trebui să se reflecte și în modul în care acesta își sărbătorește plecarea din existența sa pământească (spre patria cerească).

Îngroparea și înhumarea

  • Genesa 23:3-4,17-20; 25:8-9: Avraam (un exemplu de credință pentru noi) a fost înmormântat, la fel ca Isaac (Geneza 35:28-29) și Iacov (Geneza 50:5-7,12-14).
  • Genesa 35.8: Debora, doica Rebecăi, a fost îngropată, la fel ca Rahela și Lea (Geneza 35.19-20; 49.31).
  • Genesa 50.2-7,12-14 : Iacov, tatăl lui Iosif, a fost îngropat într-o peșteră.
  • Genesa 50.26 : Trupul lui Iosif a fost pregătit în Egipt pentru viitoarea sa înmormântare în Canaan (în Iosua 24.32; se face referire expresă la « oasele » sale).
  • Iosua 24.29-30: Iosua a fost înmormântat.
  • Deuteronomul 34.5-6: Moise a fost îngropat, dar mormântul său nu poate fi găsit, în timp ce fratele său Aaron a fost îngropat (Deuteronom 10.6).
  • Iosua 24.33: Eleazar, fiul lui Aaron, a fost înmormântat.
  • Judecători 8.32: Ghedeon a fost înmormântat.
  • 1 Samuel 25.1: Proorocul Samuel a fost înmormântat.
  • 2 Samuel 2.22-23, 32: Asahel a fost îngropat.
  • 2 Samuel 3.31-32 : Abner a fost îngropat.
  • 2 Samuel 18.17 : Absalom a fost îngropat.
  • 1 Regi 2.10: David (tip al lui Hristos) a fost îngropat (cf. Fapte 2.29).
  • 1 Regi 11:43: Solomon a fost îngropat.
  • 1 Regi 15.8: Abijam a fost îngropat.
  • 2 Regi 15.38: Iotam a fost îngropat.
  • 2 Regi 21:18: Manase a fost îngropat.
  • 2 Cronici 16:13: Asa a fost îngropat (doar miresmele și parfumurile au fost arse, nu și trupul său); citiți textul cu atenție (cf. 2 Cronici 21:19).
  • 2 Cronici 32.33: Ezechia a fost îngropat.
  • Ezekiel 39.11-15: Înmormântări profetice chiar și ale dușmanilor lui Israel la sfârșitul Tribulației.

Summary

Aș dori să pun două întrebări: De ce Autorul A.T. (2 Timotei 3.16-17) și-a făcut timp să menționeze atât de des realitatea principiului îngropării în A.T.? Și cât de des trebuie să menționeze Duhul Sfânt modul de îngropare pentru a ne transmite mesajul Său, ceea ce era (și este) acceptabil pentru poporul lui Dumnezeu pentru a-L mulțumi pe El?

Job 19.25-27 este un bun cuvânt final pentru a încheia prezentarea despre tradiția biblică a înmormântării pentru cel care crede în Dumnezeu ca Creator al trupului uman și Restaurator al trupului vechi într-unul viitor glorios.

Să luăm un moment pentru a lua în considerare nu numai învățătura Vechiului Testament, ci și ceea ce ne învață Noul Testament cu privire la întrebările « Ce să facem cu trupul celui decedat pentru a sărbători plecarea lui cu demnitate? » « Nu ar trebui ca Matei 26.39, 42 să ne servească drept abordare ca pregătire pentru evaluarea învățăturii din N.T. cu privire la alegerea corectă de făcut? »

Mi se pare corect și adecvat să afirmăm că Adevărul etern este bine scris cuvânt cu cuvânt în textele originale ale A.T. și este la fel de bine învățat prin deducție și prin deducție sfințită de Duhul, în acord cu ceea ce este scris cu privire la înmormântare.

Noul Testament

Introducere

Noul Testament contrazice practica înmormântării? Poate părea ciudat să oferim o introducere la acest punct. Dar întrebarea este: Noul Testament urmează învățătura clară și categorică a Vechiului Testament sau adoptă o abordare inovatoare a dilemei ridicate de acest studiu? Și care Testament ar trebui să aibă întâietate în această dezbatere « incinerare sau înmormântare »? Dacă există o contradicție între cele două Testamente, cum putem cunoaște adevărul?

Înainte de a continua studiul, cititorul trebuie să se declare, fie pentru posibilitatea ca Cuvântul să se contrazică pe sine în legătură cu subiectul acestui studiu, conform credințelor umane din momentul actual, fie pentru convingerea că Cuvântul ne învață că contradicția nu poate exista în Dumnezeu și nici în Cuvântul Său (1 Samuel 15.29; Psalm 33.11; Eclesiastul 3.14; Isaia 14.24; Maleahi 3.6a) în legătură cu acest subiect.

De aceea, învățătura Noului Testament nu se va schimba față de cea a Vechiului Testament.

Învățătura despre realitatea îngropării printre evrei în timpul slujirii lui Iisus Hristos:

Matei 14.10-12: Ioan Botezătorul, vărul uman al lui Iisus, a fost înmormântat.

Matei 23.27: Condamnarea de către Iisus a profesioniștilor religiei iudaice și a ipocriziei lor este încă o mărturie destul de bună a credinței Sale în înmormântare, nu-i așa?!

Ioan 11.38-44 : Lazăr, fratele Martei și al Mariei, a fost înmormântat.

Luca 7.11-12: Singurul fiu al mamei sale a fost dus într-un sicriu pentru a fi îngropat.

Luca 9.59-60: Un tânăr chemat de Isus să-l urmeze menționează obiceiul evreiesc de a-și îngropa morții, iar Isus a acceptat această tradiție deoarece era în concordanță cu întreaga istorie a poporului lui Dumnezeu.

Luca 16:22: Un om bogat a fost îngropat.

Lecții de învățat din exemplul lui Iisus Hristos :

Ioan 6.39-40,54: Isus a vorbit despre învierea trupului credinciosului. Audiența sa evreiască a înțeles că El se referea la o înviere a trupului îngropat corespunzător (cf. Romani 8.11; 1 Tesaloniceni 4.13-17, N.B. cele 6 referiri la trup din acest ultim pasaj, directe și prin deducție). Să nu uităm că adevărul nu este comunicat doar cuvânt cu cuvânt, ci și prin deducție și inferență « sfințit » intelectual prin folosirea hermeneuticii gramaticale-istorice-contextuale.

Matei 26.6-12: Isus își anunță viitoarea înmormântare (cf. Ioan 19.40; Ioan 12.24)

Ioan 19.38-42; Matei 27.57-61; Marcu 15.42-47; Luca 23.50-56, cf. 1 Cor. 15.4: Iisus a fost îngropat în mormântul lui Iosif din Arimateea în fața unei mulțimi de martori.

Iată un gând care mi-a venit în minte acum câteva zile: Învierea ar fi fost infinit mai spectaculoasă, conform modului nostru de gândire, în fața lumii păgâne dacă ucenicii Domnului L-ar fi incinerat. Apoi, 3 zile mai târziu, trupul Său ar fi fost reconstituit în mod miraculos! Extraordinar, incredibil, unic, de necrezut! Nici Iisus, nici ucenicii nu au avut nimic de-a face cu incinerarea, din multe motive. Și mai cred, urmând exemplul Lui, că EL va fi glorificat mai mult prin propria mea înmormântare decât printr-un rit a cărui origine umană este în mod evident și indiscutabil păgână.

Lecția care trebuie învățată din exemplele istoriei apostolice:

  • Acte 5.1-10: Cazul cuplului îngropat Anania și Safira.
  • Acte 8.1-2: A fost înmormântat martirul Ștefan.
  • Acte 24.21: Pavel, menționând « învierea morților », făcea aluzie la îngroparea lui Iisus.

Deducția clară din această istorie a Bisericii în devenire este că creștinii au continuat exemplul lui Iisus Hristos și învățătura apostolilor. Mai mult, istoria creștină începând cu secolul1 confirmă fără nicio contradicție posibilă că creștinii practicau doar înmormântarea (vezi catacombele). Incinerarea unei persoane salvate începând cu secolul I ar fi fost privită ca o negare totală a lucrării mântuitoare a lui Hristos cel înviat și a credinței în viitoarea înviere trupească a creștinilor.

Învățătura directă, și prin deducție, care trebuie extrasă din restul Noului Testament:

Este clar pentru mine că cheia convingerii că înmormântarea trupului creștinului decedat este cu siguranță singura cale în concordanță cu învățătura apostolică, se găsește în 1 Corinteni 6.19-20, unde sunt prezentate cu putere trei motive sau principii divine pentru înmormântare:

Trupurile celor mântuiți aparțin total și veșnic Duhului Sfânt, astfel încât nici cel decedat în timpul vieții, nici familia sa nu au dreptul să decidă asupra unei sărbători « pentru Dumnezeu » care ar contrazice această posesiune. Pavel afirmă că cel mântuit nu-și mai aparține absolut deloc, el este doar un « rezident » în locuința Duhului; cel mântuit nu are niciun control asupra destinului trupesc al locuinței sale, astfel încât incinerarea este o alegere care încalcă natura și scopul Duhului Sfânt.

Păcătosul pocăit și credincios (Fapte 20:21) a fost răscumpărat total și veșnic la prețul lui Hristos răstignit (1 Corinteni 7:23; Fapte 20:28d; cf. Efeseni 1:7, 14). Domnul Isus Hristos este, de asemenea, proprietarul trupului nostru, așa că nicio decizie de orice fel nu trebuie luată fără permisiunea Sa. Și El nu poate sugera niciodată (după o rugăciune: « Ce să fac? ») o practică contrară experienței Sale și nici contrară Sfintei Scripturi.

Cea mai înaltă sarcină de responsabilitate pentru cel răscumpărat este de a-L pune întotdeauna pe Dumnezeu pe primul loc prin comportamentul său, vorbirea sa, convingerile sale = « glorifică-L pe Dumnezeu în trupul tău ‘, 1 Cor 6. 20. Cât timp suntem în viață trebuie să cinstim prin comportamentul nostru trupul « nostru », templu al Duhului Sfânt, deci moartea nu trebuie să întrerupă în niciun fel modul nostru de a ne trata trupul-cadaveră.

Chiar și cel convertit la Hristos ar trebui să-L slăvească prin modul în care dispune de trupul său după moarte. Incinerarea, un contraexemplu pentru Iisus, ar însemna, mi se pare, să întoarcem spatele exemplului lui Hristos în această privință specială.

Referințele următoare subliniază cu tărie conceptul de principiu suprem al valorii trupului:

  • Români 14.7-8: « …nimeni nu moare pentru sine. Căci dacă trăim, trăim pentru Domnul; și dacă murim, murim pentru Domnul…. ».
  • Aceste două versete sunt absolut cruciale pentru viziunea creștinului (adevăratul concept și înțeles al « ucenicului ») asupra vieții și morții sale. În textul grecesc lipsește prepoziția « pentru » care precede « el însuși », și « Domnul ». Așadar, aceste cuvinte sunt un dativ care înseamnă mai mult « interes propriu ». Depinde de creștin să trăiască / să moară, luând în considerare consecințele tuturor acțiunilor sale cu privire la persoana și reputația Domnului Isus, gândindu-se la interesul personal al acestuia. V. 9 este cel care confirmă sensul v. 7-8 = Domnia lui Hristos în toate, pretutindeni, tot timpul; totul trebuie să îl pună pe Hristos pe primul loc și să îl glorifice. Romani 14:12-13 ne informează că unul dintre cele mai importante adevăruri din N.T. este că va trebui să dăm socoteală lui Dumnezeu Tatăl pentru ceea ce am făcut cu « viața noastră » din momentul mântuirii. Romani 8:22-23 continuă să sublinieze faptul că cel convertit la Hristos are primele roade ale Duhului, astfel încât el poate fi sigur că corpul său își va primi răscumpărarea deplină în momentul învierii. Un trup îngropat prefigurează învierea trupului mai bine decât o incinerare cu cenușa sa.
  • Romani 6.3-5 și Coloseni 3.27 merită această reflecție din partea unui alt creștin: « Semnificația simbolică a botezului ca îngropare și renaștere în moartea și învierea lui Hristos este de neînțeles într-o cultură în care se practică doar incinerarea. »
  • 2 Corinteni 5.2-10: Apostolul subliniază importanța trupului. Înmormântarea transmite perfect imaginea schimbării de la « acest cort » la « casa noastră cerească » (v. 2). Imaginea corporală a schimbării este foarte puternică în versetul 4 (« a se dezbrăca » – « a se îmbrăca »). Versetele subliniază credința în integritatea trupului cu patru mențiuni ale « trupului » (v. 6, 8, 9, 10). O ipotetică mențiune a « cenușii » în aceste versete este de neconceput.
  • 1 Corinteni 15:51-57: Un trup lăsat în starea sa muritoare și apoi îngropat prefigurează viitorul trup incoruptibil, îmbrăcat în nemurire. Incinerarea și cenușa, pe de altă parte, nu mărturisesc la fel de bine despre trupul schimbat glorios. Să nu uităm că incinerarea este sinonimă cu distrugerea și dispersarea totală.
  • 1 Corinteni 10.31-11.1: Pavel îi îndeamnă pe cei salvați să-L imite pe Hristos în toate pe tot parcursul vieții lor, deci de ce nu și în modul în care își tratează trupul după moarte = înmormântare și nu incinerare?
  • 1 Corinteni 15.38, 42-43, 49: Aceste pasaje subliniază principiul respectării trupului în integralitatea și integritatea sa fizică. Ce fel de ceremonie mărturisește mai bine învățătura inspirată de Duhul Sfânt care ne inspiră credința în învierea trupurilor noastre? Cert nu incinerarea.
  • 1 Tesaloniceni 4.13-18: Această epistolă a fost scrisă în epoca apostolică, când creștinii respinseseră deja categoric incinerarea păgână ca modalitate de a respecta defunctul. Trupul muritor îngropat mărturisea credința puternică în trupul înviat. De ce să nu continuăm în maniera apostolică, urmând exemplul lui Isus Hristos?
  • Filipeni 3:20-4:1: Acest text este extraordinar pentru accentul pe care îl pune pe caracterul sacru al trupului celui mântuit (recuperat cu marele preț al lui Hristos). În acest fel, trupul care este îngropat dă valoare eternă « marelui preț » și anunță, de asemenea, credința în această viitoare transformare glorioasă. Incinerarea (de origine necreștină) nu poate face acest lucru vizual, mi se pare.

Închei această parte a studiului cu accentul puternic al apostolului asupra trupului prezent și viitor cu 1 Tesaloniceni 5.23: « Dumnezeul păcii Însuși să vă sfințească în întregime și toată ființa voastră, duh, suflet și trup, să fie păstrată fără prihană, la venirea Domnului nostru Isus Hristos! »

Nici un singur verset discutat mai sus nu pune la îndoială mântuirea sau învierea viitoare a convertitului al cărui trup ar fi fost incinerat. Scopul este doar de a ne reaminti de modul « cel mai excelent » = înmormântarea.

O considerație liniștitoare

Cum rămâne cu cei mântuiți în Hristos care au murit pe mare, arși în accidente de avion – tren – mașină – clădire – război? Ce se întâmplă cu ei, cu trupurile lor incinerate și pierdute pentru totdeauna?

În cele din urmă, ceea ce contează este: L-am acceptat pe Domnul Isus Hristos ca singurul nostru Mântuitor (Ioan 1.12-13; 14.1; 20.31; Fapte 16.31; Romani 10.9-10; Apocalipsa 3.20)? Învierea fiului/fiicei lui Dumnezeu depinde exclusiv de nașterea sa din nou, care este garantată de fiecare persoană din TRIUNITATE (Ioan 3.16; 10.27-29; Evrei 7.25; 2 Tim 1.12; Col 3.1-4; Romani 8.23, 37-39). Starea trupului persoanei salvate după moarte nu are niciun efect asupra destinului său veșnic, deoarece, indiferent dacă este îngropat, incinerat, mâncat de canibali sau de pești, făcut bucăți, sufletul și spiritul său sunt deja cu Domnul (2 Cor 5.7-8, gândul fiind « sufletul și spiritul absente din trup, ambele sunt prezente cu Domnul »). Individul își va avea căminul ceresc cu un trup nou la o dată ulterioară, conform 1 Tesaloniceni 4.13-18. Destinul etern al fiecărui individ este stabilit înainte de moarte.

Agumentele prezentate de « cremeniștii creștini » (și răspunsurile mele).

În Vechiul Testament, focul semnifică prezența divină (Ex. 3:2; 24:17; Deut. 9:3; Zah. 2:5), deci incinerarea poate fi un simbol al credinciosului « purificat » care intră în prezența lui Dumnezeu. Totuși, acest argument este tendențios, deoarece focul este și un semn al judecății divine (Ex 9.24; Iosua 7.25; 2 Regi 1.10; Ezec 36.5a-b; Lam 2.3; cf. Apoc 16.8-9; 20.9, 10, 14, 15).

Metoda de eliminare a trupului celui decedat este o considerație cu adevărat minoră pentru cei cu o cultură biblică (își pot imagina!), astfel încât incinerarea pentru creștini nu este deloc importantă = faceți ce doriți. Cu toate acestea, toate referințele de la pagina 6 de mai sus spun contrariul, deci metoda este foarte importantă pentru ucenicul lui Dumnezeu.

Iisus nu a fost preocupat de modul în care se dispune de trupul celui decedat, deci creștinul este liber să adopte metoda care îi face plăcere. Acum, chiar dacă Isus nu a ținut discursuri lungi pe această temă, nici El nu a ținut discursuri lungi pe toate subiectele vieții moderne care ne interesează. Cu toate acestea, atunci când a abordat subiectul decedaților, El a mărturisit credința și acceptarea tradiției înmormântării (Luca 9.60; Matei 23.27; N.B. sfârșitul paginii 7 și începutul paginii 8 pentru atitudinea lui Isus).

Apostolul Pavel a pus accentul pe trupul viu (Pavel a depreciat astfel cadavrul, spun ei!) care este Templul Duhului Sfânt (1 Cor 6.9). Căci Templul este destinat închinării Creatorului; prin urmare, la moarte, trupul este inutil și modul de a dispune de el nu mai contează. Mai mult, cenușa nu se va abate de la baza « trupului înviat », căci trupul va fi « spiritual », deci este vorba de « personalitatea individului » care și-a asumat nemurirea (1 Cor 15.5, 44) și nu de trup. Apostolul nu a denigrat niciodată nici trupul viu, nici pe cel mort. În ceea ce privește Templul, Pavel nu a insinuat niciodată că Templul ar putea fi anihilat prin incinerare. Să nu uităm că Pavel era un evreu ortodox înainte de convertirea sa (Fil 3.2-3) și, prin urmare, total atașat principiului înmormântării, pe care nu l-a negat niciodată. 1 Corinteni 15.42-49 este o apărare magistrală a învierii trupului fizic (NB, v. 49). Din înțelegerea învățăturii apostolice din 1 Corinteni 15 reiese clar că îngroparea corespunde numai și perfect voinței lui Dumnezeu. Incinerarea miroase a păgânism.

Dumnezeu a spus omenirii în Geneza 3.19: « …., căci țărână ești și în țărână te vei întoarce ». Așadar, incinerarea este o modalitate de a-l « ajuta » pe Creator să își îndeplinească voința mai repede, astfel încât trupul fiecărui individ să se întoarcă la țărână. Dar chiar trebuie să ne facem timp pentru a demonstra eroarea unui astfel de raționament?

Înmormântarea occidentală a devenit prea adesea atât de extravagantă și materialistă încât simplitatea incinerării este cea mai bună mărturie creștină. Dar nu cred că toate înmormântările sunt neapărat extravagante, pentru că este imposibil de demonstrat. Este destul de evident că oamenilor bogați le place adesea să își etaleze bogăția prin ceremonii extravagante. Am observat personal că, uneori, creștinii ar putea crede că « onorează » mai bine trupul decedat al persoanei iubite oferindu-i un « sicriu frumos » destul de scump. Nu cred că decedatului i-a păsat deloc. Evreii din A.T. și apoi creștinii (a se vedea Catacombele) începând cu secolul1 au fost întotdeauna materialiști pentru că și-au îngropat morții, sau au arătat respect față de cei decedați prin îngroparea lor?!

Cremarea este mult mai ieftină și mai ecologică. Dar prețurile variază în funcție de locație și de « profesionist ». Am în mână prețuri comparative pentru ambele metode, iar înmormântarea nu este neapărat întotdeauna « mult » mai scumpă. Tocmai am vorbit cu un profesionist (și dacă am înțeles bine) mi-a spus că tarifele sunt identice! În ceea ce privește întrebarea ecologică, trebuie să arzi un cadavru cu gaz de oraș, lemn sau alt combustibil timp de aproximativ 2 ore (și apoi ai nevoie de o mașină care folosește electricitate pentru a reduce oasele la cenușă). Apoi, împrăștierea cenușii ici și colo nu pare mai « ecologică » decât îngroparea. În ceea ce privește costul înmormântării pentru o familie creștină « în dificultate », sunt sigur că frații și surorile bisericii sale locale ar « băga mâna în buzunar » (pentru a absorbi deficitul), astfel încât decedatul să poată avea o sărbătoare demnă de Domnul, urmând exemplul Său.

Din ce în ce mai mulți creștini, chiar și unele nume mari din lumea evanghelică, acceptă incinerarea, poate pentru că este « modernă și mai ieftină » și în concordanță cu societatea lumească (și anticreștină) în care trăim în secolul XXI. Și totuși, de când a sugerat N.T., ba chiar a îndemnat, să adoptăm filosofia și metodele lumii pentru a-L onora pe Dumnezeu (cf. 1 Ioan 2:15-17)?

Atât timp cât lumea va exista, vor exista întotdeauna oameni de foarte bună credință, chiar și printre cei care îl mărturisesc pe Iisus Hristos ca « Domn », care vor încerca să ocolească în mod delicat cu bună credință (dar pur și simplu ignorând învățătura biblică, prin cuvânt și deducție) calea indicată în cele două Testamente. « Totuși, temelia solidă a lui Dumnezeu rămâne în picioare …. » (2 Timotei 2.19a).

Concluzie

Acest scurt studiu istoric și biblic a fost făcut cu onestitate intelectuală, cred eu, cu singurul interes de a prezenta fapte istorice păgâne și fapte istorice-biblice creștine. Dezbaterea actuală dintre creștini, unii dintre ei considerând că o practică preluată din păgânism este acceptabilă înaintea lui Dumnezeu, mă întristează enorm, ba chiar mă tulbură absolut (de fiecare dată când mă gândesc la ea, mintea mea este tulburată). Cu toate acestea, un act sau o faptă săvârșită de o altă persoană mântuită în Hristos, chiar și după moartea sa, ar trebui să mă bucure și ar trebui să-mi dea ocazia să-i mulțumesc și să-l slăvesc pe DUMNEZEU pentru acea persoană și pentru actul/fapta sa, chiar și în momentul eliminării trupului său. Incinerarea păgână nu-mi oferă această ocazie de bucurie.

Ce reiese pentru mine din ceea ce citesc de-a lungul Bibliei și ceea ce a fost întotdeauna confirmat începând cu secolul I al istoriei creștine, este că personal nu pot accepta incinerarea ca fiind normală din punct de vedere biblic. O metodă creată de la zero de o filozofie păgână a vieții și a morții nu mi se pare capabilă să slăvească pe Dumnezeul Creator și pe Mântuitorul Isus la fel de bine ca exemplul biblic.

Nu sunt atât de naiv încât să cred că oricine citește cu atenție acest document, sper eu, va fi de acord cu mine. Așa este natura umană. Pentru cei care nu ar fi de acord cu materialul prezentat aici, le cer un singur lucru: « Arătați-mi prin Sfintele Scripturi unde greșesc în expunerea mea, vă rog. »

Nu intenționez să rănesc pe nimeni cu prezentarea mea (alegerea cuvintelor, turnura frazei, « tonul » vocii mele scrise, …). Mențin părtășia cu toți cei care sunt în Hristos. Cu toate acestea, conștiința mea și simțul adevărului scriptural m-au obligat să pun în fața cititorului punctul de vedere istorico-biblic al lui Hristos, Creatorul și Suveranul Trupului Său, BISERICA ( Efeseni 1.20-23). Fiecare dintre noi este răspunzător în fața LUI pentru convingerile și acțiunile noastre, 2 Corinteni 5.10.

Tatăl, Fiul și Duhul Sfânt să fie glorificați!

(Vreau să le mulțumesc dragilor mei frați, Henri Lüscher și Dr. Igor Wolga, pentru sugestiile lor abundent de practice].

Scott McCarty / 10 martie 2015.

Koran zunehmend in die Kanalisationsgitter

… so werde ich den Fluch unter euch senden …
Siehe, ich schelte euch die Saat und streue euch Mist in das Angesicht, den Mist eurer Feste, und man wird euch zu ihm hintragen. 
Die Bibel – Maleachi 2:2-3 

Dies ist die Art und Weise, den Heiligen Koran zu lesen und zu manipulieren, laut einer muslimischen Website1 .

  • Die Waschung (wudhu) ist notwendig, wenn Sie den Quran berühren oder lesen. Sie ist nicht erforderlich, wenn Sie aus dem Gedächtnis rezitieren, aber es wird empfohlen, im Zustand des Wudhu zu sein.
  • Kleiden Sie sich angemessen, wenn Sie lesen. Jungen tragen eine Mütze, Mädchen einen Hidschab.
  • Seien Sie beim Lesen des Korans still. Er ist das Wort Gottes.
  • Hören Sie aufmerksam zu – Wenn jemand rezitiert, achten Sie darauf. Es reicht nicht aus, dass Sie still sind. Sie müssen ihm zuhören oder den Raum verlassen, damit Sie den Leser nicht stören.
  • Beginnen Sie mit « Tauz » und « Tasmia » : … Im Namen Allahs, des Barmherzigen und des Erbarmers’.
  • Lesen Sie mit einer guten Stimme mit einem korrekten Tajweed (psalmodiertes Lesen).
    Singen oder weinen Sie nicht! Im Quran erwähnt – Das ist der Grund, warum wir die richtigen Regeln (Tajweed) aus dem Quran lernen. Sie müssen dort aufhören, wo Sie aufhören müssen, lesen Sie nicht so schnell, dass niemand mehr versteht, was gesagt wird. Lesen Sie so, dass auch diejenigen, die die Verse nicht kennen, die Worte hören und verstehen können. (Nicht unbedingt den Sinn verstehen, aber wissen, welche Worte gesagt werden).
  • Wo der Koran hingehört :
    Bewahren Sie ihn nicht irgendwo auf, sondern legen Sie ihn an seinen Platz zurück. Legen Sie ihn nicht auf den Boden oder an einen Ort, an dem er herunterfallen könnte, oder auf eine schmutzige Oberfläche. Stellen Sie ihn stattdessen auf ein Regal oder einen Tisch. Sie können auch einen Koranständer (Rehal) oder sogar ein Kissen/Kissen verwenden.
  • Behandeln Sie ihn stets mit Respekt und Liebe.
    Es handelt sich um das Buch Gottes.
  • Kritzeln Sie nicht darin herum –
    Nein, Sie dürfen kein Datum schreiben oder an den Rändern kritzeln.
  • Es ist kein gewöhnliches Buch – Es ist das Buch Gottes …
  • Sitzen Sie richtig, wenn Sie es lesen. Es ist erlaubt, sich hinzulegen oder sich zu verbeugen … aber wir müssen unseren Kindern beibringen, dass sie sich beim Lesen des Korans nicht auf den Bauch legen dürfen. 🙂 …

Dieser Text wird Christen herausfordern, wie sie mit der Bibel umgehen, wie sie sie drucken, lesen, aufbewahren usw. Ich werde mich immer an meine erste Bibel erinnern, die ich als heiliges Buch erkannte: ein ultradünnes Blatt, ohne Kommentar, schwarzes Leder mit den einzigen Worten „The Holy Bible“ in goldener Schrift und einem goldenen Rand.

Wie überrascht war ich, als ich erfuhr …

.. dass in Saudi-Arabien eine Firma, die Abwasserkanäle entwässert, etwa 50 Korane gefunden hat, die die Rohre blockierten …

Saudi-arabischen Medienberichten zufolge2 hat die Polizei in Zusammenarbeit mit der Kommission für die Förderung der Tugend und die Verhinderung des Lasters [Scharia-Polizei, im Grunde], eine Untersuchung eingeleitet. Taif ist eine Stadt in Saudi-Arabien mit einer Million Einwohnern.

Der Koran ist für Muslime ein heiliges Buch, das man in seinem Haus über allen anderen Büchern aufbewahren muss. Man darf ihn nicht mit schmutzigen Händen anfassen.

Doch etwa 65 km östlich von Mekka, dem Ort, den Allah « göttlich » ausgewählt hat, findet man Korane, die in Urin und Exkrementen schwimmen …

Diejenigen, die kein Arabisch verstehen, genießen die Rezitation wie eine fast hypnotische Musik. Es stellt sich die Frage: Ist der Koran nicht mehr das heiligste Buch des Islam?

Warum gibt es in Saudi-Arabien eine quasi koranische « Dejektion »?

Erklärungsversuche:

Seit etwa zehn Jahren prangert eine Vielzahl arabischer christlicher Apologeten den Islam ungeniert an, indem sie den Betrug Mohammeds und die Lügen ihrer Scheiks3 aufdecken. Ein Evangelist aus dem Nahen Osten erzählte mir einmal, dass Tausende von Saudis konvertieren.

Muslime auf der ganzen Welt kennen ihre eigenen  » heiligen  » Texte während der Zeit des Einschlusses immer besser. Die Zahl der  » Apostaten  » des Islam nimmt in allen arabischen Ländern zu.

Kanalgitter scheinen dann der bevorzugte Ort zu sein, um seinen Koran loszuwerden, weil es sicherlich sicherer ist, als ihn in seinem Müll zu entsorgen oder in seinem Garten zu verbrennen, aber vielleicht auch, weil es der einzige Platz ist, den eine von oben erleuchtete Person ihm vernünftigerweise einräumen kann.

Anderes zum Thema: Die Kaaba schwimmt regelmäßig in der Kanalisation

Nicht nur der Koran wandert in die Kanalisation, sondern auch die Abwasserkanäle, die nach Mekka hinaufführen. Da die Kaaba in einer niedrigen Ortschaft liegt, die von einem Zirkus aus Hügeln umgeben ist, kam es dort jahrhundertelang häufig zu Überschwemmungen, und das ist auch heute noch so.

So kann man sich vorstellen, welche zerstörerische Kraft diese Überschwemmungen in der Vergangenheit gehabt haben mögen, bevor [von den Amerikanern] die verschiedenen Anlagen und Tanks zur Sicherung des Ortes und zur Regulierung des Wassers gebaut wurden. Oben zum Beispiel ein Foto der großen Flut von 19414

Als das Wasser in Mekka stieg, liefen die Abwasserkanäle über. Dafür gibt es zwei Gründe:

1 – Rohrleitungen haben in korrupten Ländern nie den Ruf, gut gebaut zu sein, doch die Indizes für Korruption und Islamisierung korrelieren stark (die Vereinigten Arabischen Emirate sind eine bekannte Ausnahme) ;

2 – weil die Zahl der Pilger nach Mekka in den letzten Jahrzehnten exponentiell gewachsen ist und die bestehenden Bauten (selbst wenn sie verbessert wurden) die Behandlung solcher Mengen an Schmutzwasser nicht angemessen bewältigen können.


Die Kaaba wird daher während der Regenzeiten regelmäßig von Abwasser überschwemmt. Muslime sind nicht sehr gesprächig zu diesem Thema:

Ein sehr naiver AFP-Artikel in der Kabul Times vom 11. Februar 1969 berichtet über die sogenannte  » erste Überschwemmung « .5

(1969 : AFP): Zum ersten Mal in der Geschichte hat eine Flut Mekka 2 m hoch um die Kaaba, das heilige Monument, herum überschwemmt… Seit etwa 10 Tagen arbeiten einige Hundert Muslime Tag und Nacht, um das Mausoleum wiederherzustellen.

Die offizielle Geschichte von Mekka laut Wikipedia gibt uns jedoch bereits eine andere Information:

Im Jahr 1626 brachte eine Überschwemmung drei der vier Wände der Kaaba zum Einsturz. Sie wurde 1627 wieder aufgebaut6

Heute, im Zeitalter von Mobiltelefonen und Online-Medien wie YouTube, lässt sich nicht mehr verbergen, dass praktisch jedes Jahr Überschwemmungen durch Abwasser oder eine Kakerlakenplage über die Kaaba hereinbrechen. Nicht nur die Überschwemmungen über der Kaaba häufen sich, sondern auch die tödlichen Stürme.

–>

Kaaba : Invasion der fliegenden Kakerlaken im Jahr 2019

Verschiedene Videos7 aus den Jahren 2016, 2017, 2018 und 2019 zeigen die große Bestürzung für diejenigen, die erkennen, dass der von Allah gewählte Ort technisch gesehen überhaupt nicht der beste Ort war.

Am 11. August 2016 wehte ein Sandsturm über Mekka, der Glanz der Sonne wurde dadurch gedämpft. Einige Muslime wiederholten unermüdlich die Zauberformel der Schahada, damit dieser Sturm aufhörte.

Der Sturm hörte nicht auf.

Als 2017 schwere Regenstürme und Überschwemmungen über die Kaaba hereinbrachen, weinten die muslimischen Pilger, während sie immer noch unermüdlich die Schahada wiederholten:  » Es gibt keinen Gott außer Allah und Mohammed ist sein Prophet « . Doch diese Rezitation entbindet Allah nicht von seiner Rolle als armseliger Architekt.

Zum Vergleich: Der Tempel in Jerusalem befindet sich auf dem « Tempelberg », einem Vorgebirge, das von zwei Tälern umgeben ist. Er wurde nicht in einem überflutbaren Tal auf den bestehenden Fundamenten eines Götzenheiligtums errichtet. Der Tempel wurde zwar angegriffen und entweiht, aber nie auf natürliche Weise mit Regenwasser oder Abwasser überflutet.

Der HERR gab Salomo Weisheit,
wie er es ihm verheißen hatte. (1 König 5:12a)

Kaaba : heftige Winde im Jahr 2016Auch ein Leben, das in Christus verankert ist, verwendet keine magischen Formeln (Worte des Glaubens), um Probleme sofort zu lösen, sondern wir vertrauen sie ihm im Glauben an, ohne zu wissen, wie er reagieren wird, aber in dem Wissen, dass er über uns wacht.

Endlich, die schlimmste Kanalisation = reines Wasser nach Mohammed!

Wasser aus der Kanalisation ist laut dem Propheten des Islam Mohammed nicht unrein:

« O Gesandter Allahs! Sollen wir denn das Wasser von Buda’ah für die Waschungen benutzen, wo es doch ein Brunnen ist, in den Menstruationstücher, Hundefleisch und fauler Abfall geworfen werden? » Der Gesandte Allahs sagte: « In der Tat, das Wasser ist rein, nichts macht es unrein. »8

Das reine Wasser der Scharia

Der islamische Verhaltenskodex für ein heiliges Leben lehrt uns Folgendes :

85 Unreine Dinge: Urin und Fäkalien der folgenden Wesen sind najis [unrein, schmutzig] Menschen 9; Tiere, deren Fleisch haraam [nicht erlaubt] zu essen ist und deren Blut mit großer Kraft herausspritzt, wenn ihre große Ader geplatzt ist.

Die Exkremente von Tieren, deren Verzehr haraam [nicht erlaubt] ist, deren Blut aber nicht mit voller Wucht herausspritzt, wenn sie getötet werden, wie haraam (nicht erlaubte) Fische, sind heilig. Ebenso sind die Exkremente von Mücken und Fliegen heilig. …

86 Urin und Exkremente von Vögeln, deren Verzehr haraam [nicht erlaubt] ist, sind heilig, aber es ist besser, sie zu meiden. 10

Und da das Kamel im Islam hallal (erlaubt) ist, ist das Trinken von Kamelurin nicht nur erlaubt, sondern sogar ratsam!

Schlussfolgerung :

  • Wenn Allah der Gott der Kaaba ist, der in die Kanalisation eintaucht,
  • Wenn das Schmutzwasser rein ist und der Urin oder die Exkremente genießbar sind, …

.. dann werden wir besser verstehen, warum die Saudis ihren Koran zunehmend in die Kanalisationsgitter stecken.


  • 1 jeddahmom.com
  • 2 riyadhconnect.com 13. Dez. 2021
  • 3 Die Lüge der Scheiks : Die Einzigartigkeit des Korantextes, siehe Zeitschrift RD2020-03
  • 4 jesusoumohamed.com/2017/09/26/die-überschwemmungen-von-der-mekka/
  • 5 kunawariji.wordpress.com/2014/09/07/the-mysterious-images-of-the-mecca-flood/
  • 6 de.wikipedia.org/wiki/Kaaba
  • 7 Siehe youtube :  » Mekka: Katastrophale Überschwemmungen und Sturzbäche (2018) « . siehe auch  » Weitere Überschwemmungen in Mekka – Hajj 2019 « 
  • 8 muflihun.com/tirmidhi/1/66: HadithJami` at-Tirmidhi – Buch der Reinigung: Hadith 66
  • 9 Als eine Anhängerin Mohammeds seinen Nachttopf getrunken hatte, sagte er zu ihr: « Du wirst nie ein Magenproblem haben ». Wieder einmal zeigt sich, dass die Scheichs, die die Scharia geschrieben haben, ihren Propheten nicht ehren.
  • 10 sistani.org/english/book/48/2127/

Korans in sewer grates

… I will send the curse upon you, …
Behold, I am going to rebuke your seed,
and I will spread refuse on your faces,
the refuse of your feasts;
and you will be taken away with it. 

The Bible – Malachi 2:2-3 

Here’s how to read and handle the Holy Qur’an, according to a Muslim site1 .

  • Ablution (wudhu) is necessary when you touch or read the Qur’an. It is not necessary when reciting from memory, but it is recommended to be in a state of wudhu.
  • Dress appropriately when reading. Boys wear a cap, girls a hijab.
  • Be silent while reading the Koran. It is the word of God.
  • Listen carefully – When someone is reciting, pay attention. It’s not enough to be silent. You must listen or leave the room so as not to disturb the reader.
  • Begin with « Tauz » and « Tasmia » : … In the name of Allah, the All-Merciful and Most Merciful’.
  • End with Saddaqallahul Adheem : Allah has spoken the truth.
  • Read in a good voice with correct Tajweed (chanted reading).
    Don’t sing or cry! Mentioned in the Koran – This is why we learn the proper rules (tajweed) from the Koran. You have to stop where you have to stop, don’t read so fast that nobody understands what is being said. Read so that even those who don’t know the verses can hear and understand the words (not necessarily understand the meaning, but know what words are being said).
  • Where to place the Qur’an :
    Don’t keep it just anywhere; put it back where it belongs. Do not place it on the floor or where it may fall or on a dirty surface. Place it on a shelf or table. You can also use a Quran stand (Rehal) or even a pillow/cushion.
  • Always treat it with respect and love.
    It is God’s book.
  • Don’t scribble in it –
    No, you can’t write the date or scribble around the edges.
  • This is no ordinary book – This is God’s Book…
  • Sit properly when you read it. It is permissible to lie down or recline … but we must teach our children that they cannot lie on their stomachs while reading the Qur’an. 🙂 …

This text will challenge Christians on their way of apprehending the Bible, of printing it, of reading it, of storing it, etc. … I will always remember my first Bible which I recognized as a Holy book : Ultra-thin sheet, no comments, black leather with the only mention  » La Sainte Bible  » in gilded letters, and gilded edge.

What a surprise to learn …

… that in Saudi Arabia, a sewer drainage company found some fifty Korans blocking the pipes …

According to Saudi media2, the police, in collaboration with the Commission for the Promotion of Virtue and Prevention of Vice [sharia police, basically], have launched an investigation. Taif is a Saudi Arabian city of 1 million inhabitants.

For Muslims, the Koran is a holy book, to be kept above all other books in the home. It must not be picked up with dirty hands.

About 65 km east of Mecca, the place Allah has « divinely » chosen, Korans can be found swimming in urine and excrement …

Those who don’t understand Arabic enjoy the recitation like almost hypnotic music. A question arises : Is the Koran no longer the holiest book in Islam ?

Why is there a virtual Koranic « dejection » in Saudi Arabia?

Let us to find out:

For the past decade or so, a multitude of Arab Christian apologists have been unashamedly denouncing Islam, divulging the imposture of Muhammad, and the lies of their Scheiks3. A Middle Eastern evangelist once told me that thousands of Saudis are converting.

Muslims all over the world are getting to know their own  » holy  » texts better and better during times of confinement. The number of  » apostates  » from Islam is increasing in all Arab countries.

Sewer grates then seem the preferred place to dispose of one’s Koran, because it’s certainly safer than putting it in one’s trash, or burning it in one’s garden, but also perhaps because it’s the only place an enlightened person from above can reasonably give it.

Other topic: The kaaba regularly swims in the sewers

It’s not just the Qur’an that goes down the drain, but also the sewers that go up to Mecca. As the Kaaba is located in a low-lying locality surrounded by a cirque of hills, flooding was frequent there for centuries, and still is.

You can imagine how destructive these floods were in the past, before the various installations and reservoirs were built [by the Americans] to secure the site and regulate the water. Ci above for example a photo of the great flood of 19414

When the waters of Mecca rise, the sewers overflow. This can be explained in two ways:

1 – Pipes are never reputed to be well built in corrupt countries, yet indices of corruption and Islamization are highly correlated (the United Arab Emirates are a notorious exception) ;

2 – because the number of pilgrims to Mecca has grown exponentially in recent decades, and existing buildings (even improved ones) cannot adequately handle the treatment of such quantities of dirty water.

.


The Kaaba is therefore regularly flooded by sewage during rainy periods. Muslims are not very forthcoming on the subject :

A naive AFP article in the Kabul Times dated February 11, 1969 informs of the so-called  » first flood « .5

(1969 : AFP): For the first time in history, a flood engulfed Mecca, to a height of 2 m around the Kaaba, the sacred monument… For the past ten days or so, a few hundred Muslims have been working night and day, to restore the mausoleum.

But the official history of Mecca according to wikipedia already gives us another piece of information:

In 1626 a flood caused three of the Kaaba’s four walls to collapse. It was rebuilt in 16276.

Nowadays, in the age of cell phones and online media like YouTube, it’s no longer possible to hide the fact that it’s practically every year that floods of sewage, or plagues of cockroaches wash over the Kaaba. Not only are floods multiplying on the Kaaba, but so are deadly storms.

Kaaba : Invasion of flying cockroaches in 2019

Various videos7 from 2016, 2017, 2018 and 2019 show the great consternation for those who realize that Allah’s chosen place was technically not the best place at all.

On August 11, 2016, a sandstorm blew over Mecca, dimming the sun’s brilliance. Some Muslims were tirelessly repeating the magic formula of the shahada to make the storm stop.

The storm was not stopped.

In 2017, during heavy rainstorms and floods on the Kaaba, Muslim pilgrims wept as they still tirelessly repeated the shahada,  » There is no god but Allah and Muhammad is his prophet « . But this recitation in no way exonerates Allah from his role as a poor architect.

By way of comparison, note that the Jerusalem temple stands on  » the temple mount « , on a promontory surrounded by 2 valleys. It was not built, at the bottom of a flood valley, on the existing foundations of an idol sanctuary. The temple, though attacked and desecrated, was never naturally flooded with rainwater or sewage.

The Lord gave Solomon wisdom,
as he had promised him. (1 King 5:12a)

Kaaba : fierce winds in 2016Also a life anchored in Christ doesn’t use magic formulas (words of faith) to solve problems instantly, but we entrust them to Him with faith, not knowing how He will respond, but knowing that He is watching over us.

Finally, the worst sewer = pure water according to Mohammed!

Sewer water is not impure, according to the prophet of Islam Mohammed:

« O Messenger of Allah! Are we well to use the water of Buda’ah to perform ablutions when it is a well into which menstrual wipes, dog flesh and putrid garbage are thrown? » Allah’s Messenger said, « Indeed, the water is pure, nothing makes it impure. »8

Sharia pure water

The Islamic code of conduct for holy living teaches us thus :

85. Impure things : The urine and feces of the following beings are najis [impure, unclean]: Human beings9 ; Animals whose meat is haraam [not permitted] to eat, and whose blood gushes out forcefully when its large vein is split.

The excrement of animals whose eating is haraam [not permitted], but whose blood does not gush out with force when they are killed, such as haraam [not permitted] fish, is holy. Similarly, the excrement of mosquitoes and flies is holy. …

86. The urine and excrement of birds whose consumption is haraam [unauthorized] are holy, but it is best to avoid them. 10

A fortiori, since the camel is hallal (permitted) in Islam, drinking camel urine is not only permitted, but advisable !

Conclusion :

  • If Allah is the god of the Kaaba that soaks in the d’égouts,
  • If dirty water is pure and urine or excrement is consumable, …

then we’ll understand better why Saudis are increasingly putting their Korans in sewer grates.


  • 1 jeddahmom.com
  • 2 riyadhconnect.com Dec. 13, 2021
  • 3 Lying scheiks : the uniqueness of the Qur’anic text, see RD2020-03 magazine
  • 4 jesusoumohamed.com/2017/09/26/les-inondations-de-la-mecque/
  • 5 kunawariji.wordpress.com/2014/09/07/the-mysterious-images-of-the-mecca-flood/
  • 6 en.wikipedia.org/wiki/Kaaba
  • 7 See youtube :  » Mecca: catastrophic floods and torrents (2018) « . see also  » More floods in Mecca – Hajj 2019 « 
  • 8 muflihun.com/tirmidhi/1/66: HadithJami` at-Tirmidhi – Book of Purification: Hadith 66
  • 9 When a devotee of Muhammad drank his chamber pot, he nevertheless told her :  » You will never have stomach trouble « . Once again, we see that the scheiks who wrote the Sharia do not honor their prophet.
  • 10 sistani.org/english/book/48/2127/

La « Sainte sène » des jeux Olympiques de Paris

Analyse de Martin Isles, dans le podcast « Living in Babylon » (Vivre à Babylone)

Traduit de l’Anglais.


Dans cet épisode, nous nous tournons vers les Jeux olympiques de Paris pour un événement très babylonien.
L’événement et les réactions ont pour la plupart déjà eu lieu, alors je veux faire une petite analyse, d’abord de ce qui s’est passé.
Deuxièmement, la signification de ce qui s’est passé.
et troisièmement, comment devrions-nous réagir à ce qui s’est passé ?

Tout d’abord, ce qui s’est passé exactement, et nous le savons tous maintenant, c’est la parodie de la cérémonie d’ouverture de la Cène : les apôtres ont été remplacés par diverses personnes LGB BQ de toutes sortes d’identités et d’orientations troubles.
Le pain et le vin ont été remplacés par un homme bleu nu représentant Dionis, dieu grec du vin, de la fête, de la fertilité et de l’extase religieuse, entre autres choses.
Le Christ a été remplacé par ce qui semblait être une très grande femme, vraisemblablement d’orientation homosexuelle, portant sur la tête une sorte de Halo très élaboré, et nous savons ce que c’était.
Deuxièmement, les médias français ont reçu un programme avant l’événement qui le nommait littéralement : « la scène de la Cène ».
Sur les différents médias, ce même titre a été tweeté en direct au moment même où l’événement s’est produit.


Bien entendu, l’événement a suscité l’indignation dans le monde entier. 2,4 milliards de chrétiens ont été bouleversés.

Cela fait beaucoup de monde ! Mais les démentis ont commencé, certains ont pris la défense des Jeux olympiques en affirmant que ce n’était pas ce que l’on croyait, puis le directeur artistique lui-même, Thomas Jolly, a nié qu’il s’agissait de la Cène.
Il a affirmé qu’il s’agissait « d’une grande célébration païenne », comme si c’était mieux, mais il a ajouté que Dionis était le dieu du vin, dont les Français raffolent, et le père de la saquana, déesse de la rivière Sen.

Cela m’a rappelé quelque chose quand j’ai lu cela. J’ai essayé de déterminer si nous étions fous ou s’ils étaient fous ou quelle était la vérité et en lisant cela, je me suis dit, vous savez, les choses sataniques ont toujours au moins deux significations.
C’est un principe très important : il y a toujours une signification superficielle, mais lorsque vous obtenez un élément d’information supplémentaire, vous découvrez en fait une signification plus profonde et parfois un autre nombre de niveaux de signification, et vous trouverez cela dans toutes les spiritualités païennes, les systèmes de croyances gnostiques et l’occultisme.

EINÄSCHERUNG ODER BEERDIGUNG? Eine historische und biblische Betrachtung von Scott McCarty

Die Entscheidung « Feuerbestattung oder Erdbestattung » war in den letzten Jahrzehnten unter denen, die sich zu Jesus Christus als Erlöser und Herrn bekennen, keineswegs trivial, denn die Debatte ist aufgrund der Überzeugungen derjenigen, die entweder die eine oder die andere Methode zur Beseitigung des Leichnams eines geliebten Familienmitglieds vorschlagen, erbittert. Die schwierige Entscheidung wird oft nach emotionalen Diskussionen getroffen, da die Familienangehörigen des Verstorbenen aus den einen oder anderen Gründen nicht immer einverstanden sind, vor allem, wenn der Verstorbene sich vor seinem Tod nicht zu diesem Thema geäußert hat.

Der Tod ist immer eine schmerzhafte emotionale Überraschung. Am Ende fragt sich jeder: « Was hätte der Verstorbene gewollt, als er noch lebte, und hätte er es vielen in der Familie gesagt oder gar aufgeschrieben? » Seine Entscheidung wird immer respektiert, außer vielleicht in einer extremen und unbestreitbaren Situation.

In dieser Studie sollen zunächst zwei Möglichkeiten – Bestattung oder Einäscherung – auf der historischen Ebene der Menschheit neutral betrachtet werden. Wie haben die verschiedenen Völker und Kulturen seit Anbeginn der Zeit mit diesem Thema umgegangen? Es ist absolut notwendig, diese Debatte in ihren historischen Kontext zu stellen: Was haben unsere Vorfahren im weitesten Sinne getan? Betrachten wir nun, was die Heilige Schrift zu diesem Thema zu sagen hat.

Das Thema interessiert mich vor allem aus zwei Gründen sehr:

Mein westlicher, « christlicher » Hintergrund sah in der Bestattung nur die einzige « richtige » Art und Weise, den Körper und das Andenken des Verstorbenen zu respektieren. In diesem Kontext lebe ich seit meiner Kindheit (1936-), da es im Süden der Vereinigten Staaten keine Feuerbestattung gab. In den letzten Jahrzehnten (ich kam 1971 nach Frankreich) wurde ich mit der Tatsache konfrontiert, dass die Einäscherung auch bei Atheisten oder Menschen, die diesem Thema gegenüber gleichgültig sind, üblich ist. Dann, auf erschreckende Weise, vor allem als drei meiner wirklich geretteten Freunde in Christus starben und 2014 hier in Frankreich eingeäschert wurden.
Ich las den Artikel in der Wochenzeitschrift « Paris Match », über den Tod des Schauspielers Jean Gabin am 15. November 1976.

Der Artikel auf der Titelseite fasste seinen Werdegang zusammen und enthüllte mit einem Foto, dass der Leichnam des Schauspielers eingeäschert und die Asche von seinem Sohn, einem Mitglied der französischen Marine, weit entfernt von der bretonischen Küste ins Meer gestreut wurde.

This image has an empty alt attribute; its file name is 003869_2024-09-04_194516_CODENAME_LAPTOP-8LAKP5AK_Paris-Match-N%C2%B01435-Du-26-11-1976-Revues-_-Rakuten.png
« Paris Match », Nummer 1435
vom 26. November 1976

Warum wurde Gabins Leiche eingeäschert und die Asche über dem Atlantik verstreut?

Der Schauspieler selbst gab uns vor seinem Tod die Antwort mit diesen Worten: (aus dem Gedächtnis zitiert)

Ich möchte, dass meine Asche ins Meer gestreut wird, damit Gott mich später nicht finden kann.

Das hat mich schockiert und traurig gemacht, denn Gabin wusste nichts von der Wahrheit des Lebens nach dem Tod im Verhältnis zu Gott, dem Schöpfer und Richter. Gabins Überzeugung spiegelt jedoch zweifellos das Gefühl, ja die feste Überzeugung einer großen Mehrheit der Menschheit wider, dass Gott ohne Körper nicht über sie richten kann, denn « ich kann nicht wieder auferstehen! »

Ist es möglich, dass der in Jesus Christus Wiedergeborene durch die Einäscherung seines Körpers unbewusst genau dasselbe Gefühl und dieselbe Botschaft an lebende Christen und Heiden ohne Jesus Christus weitergibt? Und das ist es, was mich beunruhigt und quält. Das ist der Grund für diese historische und biblische Studie: Welche Art von Zeremonie verkündet laut, klar und deutlich eine Botschaft, die mit der Heiligen Schrift und damit mit der Wahrheit über den Herrn Jesus Christus und seine Beziehung zum Leib der Erlösten übereinstimmt?

Historische Forschung zur Feuerbestattung

Definition des Wortes « Feuerbestattung ».

Unser Wort kommt von dem lateinischen Verb « cremare », was « verbrennen » bedeutet, und zwar den Körper eines Menschen zu verbrennen.

Art und Weise:

Bei der modernen Feuerbestattung wird der Sarg, in dem sich der Leichnam des Verstorbenen befindet, mit einer sehr heißen Flamme mit einer Temperatur zwischen 760 und 1150 Grad Celsius erhitzt. Der Körper wird fast vollständig verbrannt, und der Rest besteht aus Knochenfragmenten und anderen Partikeln. Diese Reste, die normalerweise zwischen 1,8 und 3,6 kg wiegen, werden fein gemahlen und zu einer körnigen Masse zerkleinert. Dieser Vorgang dauert zwischen 3 und 5 Stunden. Trotz des Versuchs, den gesamten Staub zu entfernen, verbleibt in der Regel ein sehr kleiner Teil in der Einäscherungskammer und wird normalerweise mit dem nächsten eingeäscherten Körper vermischt. Es gibt Fachleute, die den letzten Teil des vorangegangenen Satzes bestreiten, weil er schwermütig klingt und die Familie destabilisiert. Andere hingegen bejahen das Vorhandensein der « Überreste ».

Geschichte der Feuerbestattung:

Die meisten Archäologen gehen davon aus, dass die Feuerbestattung um 3000 v. Chr. erfunden wurde, obwohl einige das Datum auf 8.000 bis 10.000 Jahre vor Christus festlegen. Wo hat sie ihren Ursprung? Das Verfahren hat seinen Ursprung in Europa, im Nahen Osten und sogar im Fernen Osten. Die Praxis hat eine lange Tradition! In Griechenland war die Methode ab 800 v. Chr. verbreitet, in Rom ab 600 v. Chr. Wenn man die Geschichte zu diesem Thema liest, wird deutlich, dass in fast allen Kulturen, von einigen Ausnahmen abgesehen, je nach Epoche und geografischer Lage sowohl die Einäscherung (vorherrschend) als auch die Bestattung praktiziert wurde. Selbst in der Geschichte einer bestimmten Nation oder eines bestimmten Volkes war die Vielfalt die Regel.

Andere Gesellschaften :

Im alten Ägypten wurden die Körper einbalsamiert, um sie für das Leben nach dem Tod zu konservieren.

In China war die Bestattung die Norm.

Im Hinduismus, egal welcher Sekte, war die Einäscherung streng vorgeschrieben.

In Israel war die Bestattung in Gräbern üblich (Ausnahmen für den Ort der Bestattung siehe unten).

Seit Beginn der christlichen Ära lehnten die in Christus Geretteten die Feuerbestattung endgültig und vollständig ab, weil sie mit den heidnischen Kulturen und Praktiken der Feuerbestattung in Griechenland und Rom in Verbindung gebracht wurde, aber auch wegen des Einflusses der Feuerbestattung im Judentum. Im 5. Jahrhundert war die Feuerbestattung im « christianisierten » Europa im Wesentlichen verschwunden (bei den Angelsachsen im 7. Jahrhundert).

Jahrhundert bei den Angelsachsen. Es ist wichtig zu wissen, dass in der gesamten europäischen Geschichte Massenverbrennungen aus Angst vor ansteckenden Krankheiten, die durch Kriege, Pest und Hungersnöte verursacht wurden, sofort praktiziert wurden.

Als das Christentum zur Religion des Römischen Reiches wurde, war die Bestattung die einzig erlaubte Art, den Körper des Verstorbenen zu entsorgen.

Was nun folgte:

Ein italienischer Professor, Brunetti, entwickelte in den 1870er Jahren das erste moderne, funktionsfähige Krematorium. 1886 verbot die Kirche von Rom offiziell die Feuerbestattung, und bis zum Zweiten Weltkrieg wurden Katholiken, die diesen Ritus praktizierten, exkommuniziert!

In England wurde die Feuerbestattung 1902 legalisiert. Interessanterweise war eine Engländerin in London im Jahr 1769 die erste Person, die in der Neuzeit (illegal) eingeäschert wurde.

In Deutschland wurden in den Jahren 1878 und 1891 Krematorien gebaut.

Ein Franzose, Francis J. LeMoyne, war der erste, der 1876 ein Krematorium in den USA baute!

1908 machte Rom die Freimaurerei und ihre « freidenkerische » Philosophie für die Verbreitung der Feuerbestattung in Europa verantwortlich, während Papst Paul VI. 1963 das Verbot der Feuerbestattung aufhob: Ab 1966 durften dann sogar Priester die Feuerbestattung vornehmen.

Zum Abschluss dieses kurzen geschichtlichen Überblicks lässt sich sagen, dass die Feuerbestattung in praktisch allen Ländern der Welt zum Alltag der Menschen gehört, die größte Ausnahme bilden die muslimischen Länder.

Im Folgenden werden einige der wichtigsten persönlichen Gründe genannt, die die Befürworter für die Überlegenheit der Feuerbestattung gegenüber der Erdbestattung anführen:

Der Gedanke an die langsame Verwesung des Leichnams ihres begrabenen Angehörigen ist unangenehm, so dass die Einäscherung den Körper sofort verschwinden lässt.

Die Feuerbestattung ist ein schneller und einfacher Weg. In Indien gilt die Beerdigung als eine Möglichkeit, den Boden unfruchtbar zu machen, daher ist die Feuerbestattung umweltfreundlicher!

Die Kosten sind im Allgemeinen niedriger.

Die Asche kann einfach verstreut werden – ich verzichte auf die schockierende, ja traurige Art und Weise, mit der manche Menschen ihre Asche entsorgen (sondern verwandle sie!).

Das ist besser für die Umwelt!

Eine Vase (Urne) nimmt weniger Platz ein als ein Friedhofsgrab.

Rationalisten, Atheisten und Freimaurer wollen ihre Ablehnung des biblischen Prinzips der Auferstehung des Körpers und des Lebens nach dem Tod deutlich machen!

Im Hinduismus und verwandten Religionen ist die Einäscherung obligatorisch, weil der Körper der Träger der Seele ist, die, nachdem sie im Körper gefangen war, durch die Verbrennung des Körpers schließlich ihre Freiheit findet. Die Feuerbestattung vermittelt somit eine falsche Vorstellung von der ganzheitlichen biblischen Dreiteilung (Körper – Seele – Geist) des Menschen.

Ein kurzer Überblick über die mehrheitlich gegen die Feuerbestattung gerichteten Tendenzen, auch wenn die Wahl oft zwischen beiden offen gelassen wird:

Der Islam ist grundsätzlich gegen die Feuerbestattung und daher für die Erdbestattung.

Im Christentum haben sich Glaube und Praxis zugunsten der Bestattung harmonisch erhalten, doch ist dies seit dem Ende des 20. Jahrhunderts nicht mehr der Fall.

Werfen wir nun einen Blick auf die verschiedenen Varianten des Glaubens in der Christenheit:

Der römische Katholizismus hat aufgrund seiner Geschichte, die das Zeugnis der Katakomben untermauert, die Bestattung immer bevorzugt, wenn nicht sogar vorgeschrieben. Die Christen glaubten, dass der Körper ein integraler und untrennbarer Teil der Person ist. Der Körper ist der Tempel des Heiligen Geistes (1. Korinther 6,19-20), und die Bestattung ist die beste Art und Weise, die menschliche körperliche Integrität dieses « Tempels » zu ehren. Die Feuerbestattung hat ihre Ursprünge im Heidentum und ist eine Beleidigung für den Körper des Verstorbenen.

In der Vergangenheit haben der Anglikanismus und das Luthertum überwiegend die Bestattung verteidigt, die den Glauben an die leibliche Auferstehung besser bezeugt. Heute jedoch glaubt und tut jeder in diesen beiden protestantischen Richtungen, was er will. Interessant ist jedoch die Überzeugung des anglikanischen Bischofs von London in den 1870er Jahren, dass die Einäscherung zu katastrophalen Folgen führt, die sich in einer (natürlich schädlichen) sozialen Revolution äußern! Der lutherische Pfarrer Gerberding schrieb 1907, dass der Körper aus der Erde komme und seine Rückkehr zur Erde « eine schöne Symbolik » sei, die auf die Auferstehung des Körpers hinweise.

Die griechisch-orthodoxe Kirche lehnt die Feuerbestattung generell ab, allerdings nicht dogmatisch.

Die evangelikale Welt ist zunehmend gespalten, aber bisher habe ich noch keinen « Kremationsbefürworter » gefunden, der seine Überzeugung biblisch begründen könnte.

Sekten:

Die Mormonen raten von der Einäscherung ab, verbieten sie aber nicht.Die Zeugen Jehovas weichen aus und sagen, dass die Einäscherung im Alten Testament nicht verurteilt wurde, aber man will seine Nachbarn nicht ungebührlich beleidigen, also muss man eine diskrete Wahl treffen.

Die Baha’i verbieten die Feuerbestattung.

Der Zoroastrismus (eine dualistische, manichäische Religion, die vom iranischen Zarathustra (628-551 v. Chr.) gegründet wurde und deren Erben die Parsen sind) lehnt Einäscherung und Bestattung ab und zieht es vor, den Körper in ihrem « Turm des Schweigens » zu « entblößen »!

Die derzeitige chinesische Regierung lässt beide Praktiken zu.

Das Judentum :

Das Judentum lehnt die Feuerbestattung traditionell ab. Während im 19. und 20. Jahrhundert das « liberale » Judentum die Feuerbestattung zuließ, akzeptiert auch das Reformjudentum die Feuerbestattung. Konservative orthodoxe Juden lehnen die Feuerbestattung ab. Im modernen Staat Israel wird die Feuerbestattung erst seit 2004 praktiziert. Interessant ist die jüdische Überzeugung, dass bei einer Einäscherung die gesamte Asche an einem Ort verbleiben muss, d. h. nicht vom Wind oder in der Natur verstreut werden darf. Sind sie biblischer als die « Evangelikalen »?

Fazit

Dieser kurze Streifzug durch Jahrhunderte, Kulturen und religiöse Überzeugungen hat gezeigt, dass es nie einen einheitlichen globalen Konsens zwischen den Völkern gegeben hat. Und angesichts der adamischen Natur des Menschen wird es auch nie einen Konsens geben.

Es herrschte die individuelle Entscheidung vor, da jeder Mensch glaubte und glaubt, dass er allein für das zukünftige Ende seines Körpers verantwortlich ist. Interessant ist, dass die Religion, die man praktizierte oder nicht praktizierte, im Vergleich zu anderen den stärksten Einfluss auf die Entscheidung zwischen Einäscherung oder Bestattung hatte. Der historische Überblick ist unbedingt informativ, denn jeder muss wissen, was in unserer modernen Welt geglaubt wird und warum.

(Ein erster Gedanke soweit: Der Glaube des Konvertiten an Jesus Christus wurzelt jedoch nach wie vor in der göttlichen Offenbarung, die die Heilige Schrift, die Bibel, ist. Was das Buch lehrt, hat Vorrang vor allen anderen menschlichen Überlegungen. Das bedeutet, dass der in Christus Gerettete verpflichtet ist, seine Überzeugungen über die Art der Zeremonie, mit der sein Tod gefeiert wird, mit DEM BUCH in Einklang zu bringen. Es ist weder logisch noch respektvoll gegenüber Christus, wenn der Christ eine Überzeugung hat, die der Lehre des Buches widerspricht.)

Lassen Sie uns nun unsere Nachforschungen mit einer genauen Untersuchung dessen fortsetzen, was die Bibel uns über das umstrittene Thema dieses Dokuments sagt. Der folgende Teil ist äußerst wichtig, denn der Einzelne, der den Herrn Jesus durch das Wirken des Heiligen Geistes als Retter angenommen hat, muss in Übereinstimmung mit ihnen leben. Geistliche Schizophrenie (= in Christus gerettet zu sein, aber gläubig zu sein – im Widerspruch zur Bibel zu leben) in Bezug auf das Thema dieses Dokuments wäre eine unerträgliche Verirrung. Es ist auch nicht normal, « töricht » den Überzeugungen seiner Eltern, seiner Kirche, hochrangiger Gelehrter zu folgen, ohne selbst zu wissen, was die Bibel zu diesem Thema sagt. Jeder Mensch muss sich vor Jesus Christus für sein Leben und seine Überzeugungen verantworten (Röm 14,10c-12).

Das Alte Testament

Einführung

Der erste Teil der Bibel, das so genannte « Alte Testament », ist die erste schriftliche Offenbarung aus der Hand des Schöpfers über die einzige Wahrheit über alles, was der Mensch ist, und über das vom Schöpfer gebilligte Verhalten. Alles, was uns das Alte Testament zu den darin behandelten Themen mitteilt, ist Wahrheit für die Erlösten in Christus. Es liegt auf der Hand, dass Leben und Tod reichlich behandelt werden, und so finden sich auch die untergeordneten Themen (Bestattung und Einäscherung) zu wichtigen Zeitpunkten in der Geschichte des Volkes des Ewigen Gottes.

Einäscherung

Das Thema dieser geschichtlichen und biblischen Studie erfordert eine sachdienliche Betrachtung der beiden Phänomene der Einäscherung und der Bestattung des menschlichen Körpers. Zunächst einmal sind die Worte « Einäscherung » offensichtlich mit den Worten « Feuer – Flamme – Verbrennung » verwandt, die normalerweise « zu Asche machen, vernichten, durch die Flammen eines starken Feuers vollständig verschwinden lassen » bedeuten. Das Bild ist also dunkel, düster, traurig und erschütternd.

Die Betrachtung der folgenden wenigen Bibelstellen (es ist unmöglich, hier auf jede einzelne Bezugnahme einzugehen) bestätigt dieses erschreckende, beunruhigende Bild:

  • Genesis 19,24: Die Zerstörung von Sodom und Gomorra durch Feuer.
  • Mose 38,24: Juda wollte seine Schwiegertochter zur Strafe verbrennen.
  • Mose 32,20: Mose ließ das Goldene Kalb zu Asche verbrennen, die er das Volk zur Strafe für den Götzendienst verzehren ließ.
  • Levitikus 20,14; 21,9: Grob unsittliche Menschen sollten im Feuer verbrannt werden (vgl. 10,2).
  • Numeri 16,1-35: Der Herr selbst rottete die falschen religiösen Führer aus, die sich seiner durch Mose vermittelten Wahrheit widersetzten.
  • Deuteronomium 7,25: Der Herr befahl die völlige Vernichtung von Götzen durch Feuer.
  • Josua 7,15-25: Der Herr weihte die Leichen der Diebe der Vernichtung durch das Feuer, nachdem sie zu Tode gesteinigt worden waren, weil sie in Israel Schandtaten begangen hatten. Die Integrität des Volkes und der Ruf des Herrn wurden vor den heidnischen Völkern beschmutzt. Feuer ist ein Zeichen des Gerichts.
  • Richter 15:6: Dieser Vers berichtet von einer abscheulichen und barbarischen Tat, die durch Feuer an Samsons Frau und Schwiegervater begangen wurde; Hass und Feuer gehen oft Hand in Hand.
  • 2 Könige 10,26: Jehu zerstörte und verbrannte den Tempel des Baal, also ein Akt des Gerichts.
  • Jeremia 29,21-23: Ein Ereignis, das zeigt, dass Feuer den vom Herrn gewollten Fluch symbolisieren kann.
  • Amos 2,1-3: Es ist interessant festzustellen, dass es dem Herrn nicht gefiel, die Gebeine eines Toten zu verbrennen; diese kurze Passage unterstreicht die zerstörerische und vernichtende Kraft des Feuers, aber auch die Aufmerksamkeit, die der Herr dem Skelett eines Menschen schenkt.
  • Ein Freund fügt hinzu:

« Ich habe vor kurzem Amos 6.10 gelesen, und es scheint mir, dass dieser Vers auch die Einäscherung verurteilt, denn er besagt, dass es nicht an der Zeit ist, den Namen des Herrn auszusprechen, wenn ein Toter verbrannt wurde ».
Schlussfolgerung

Eine sorgfältige Lektüre anderer alttestamentlicher Quellen zeigt, dass das Feuer auch im levitischen Opfersystem eine wichtige Rolle spielte. Allerdings stand das Opferfeuer noch sehr oft für das Gericht Gottes über die Sünde (Lev 1,4; 4,20-35; 5,5-10; 12,6-7; 15,30).

Lesen Sie die folgenden Hinweise, um eine Vorstellung davon zu bekommen, dass fast alle Hinweise auf Feuer im Alten Testament « Zerstörung », « Verwüstung », « Verderben » bedeuten (Ps 11,6; 97,3; Dtn 4,24; 2 Kön 1,9-14; Hes 38,22; 39,6; 20,47; Jes 30,27, 30; 33,14; 66,15-16).

Es ist unbestreitbar, dass verzehrendes Feuer oft mit Warnung und Gericht (Lev 10,1-2), sogar mit ewigem Gericht (Mat 25,4), Menschenopfern (Lev 18,21) und Verbrechen (Lev 20,14; 21,9) in Verbindung gebracht wird.

Hier eine Überlegung von Dr. Wolga: « Als Arzt habe ich keine Vorliebe für die Feuerbestattung, außer im Falle des Todes durch eine hochansteckende Krankheit (wie das Ebola-Fieber), da das Risiko der Verschmutzung des Abflusswassers oder des Grundwassers sehr hoch ist (vor allem bei Juden, Muslimen und Animisten in Afrika, die eine direkte Bestattung in der Erde ohne Sarg praktizieren). Als Christ bin ich für die Erdbestattung.

Der Punkt, den ich hier ansprechen möchte: Ist es angemessen, dass das zerstörerische Feuer, das der Herr im Alten Testament ausdrücklich benutzt, um seinen Zorn, sein Gericht über reuelose Sünder und die Sünde auszudrücken, von einem erlösten Menschen in Christus gewählt wird, um durch die Einäscherung des Körpers seinen Abschied ins Jenseits würdig zu feiern? Mir scheint, dass sich das irdische Leben des Jüngers Christi auch in der Art und Weise widerspiegeln sollte, wie er den Abschied von seiner irdischen Existenz (hin zur himmlischen Heimat) feiert.

Begräbnis und Beisetzung

  • Mose 23,3-4.17-20; 25,8-9: Abraham (ein Beispiel des Glaubens für uns) wurde begraben, ebenso Isaak (1. Mose 35,28-29) und Jakob (1. Mose 50,5-7.12-14).
  • Mose 35,8: Debora, die Amme von Rebekka, wurde begraben, ebenso wie Rahel und Lea (Mose 35,19-20; 49,31).
  • Mose 50,2-7.12-14: Jakob, der Vater von Joseph, wurde in einer Höhle begraben.
  • Mose 50,26: Josephs Leichnam wurde in Ägypten für seine spätere Bestattung in Kanaan vorbereitet (in Josua 24,32 wird ausdrücklich von seinen « Gebeinen » gesprochen).
  • Josua 24,29-30: Josua wurde begraben.
  • Deuteronomium 34,5-6: Mose wurde begraben, aber sein Grab kann nicht gefunden werden, während sein Bruder Aaron begraben wurde (Deuteronomium 10,6).
  • Josua 24,33: Eleasar, der Sohn Aarons, wurde begraben.
  • Richter 8,32: Gideon wurde begraben.
  • 1 Samuel 25,1: Der Prophet Samuel wurde begraben.
  • 2 Samuel 2:22-23, 32: Asahel wurde begraben.
  • 2 Samuel 3.31-32: Abner wurde begraben.
  • 2 Samuel 18,17: Absalom wurde begraben.
  • 1 Könige 2,10: David (Typus von Christus) wurde begraben (vgl. Apostelgeschichte 2,29).
  • 1 Könige 11,43: Salomo wurde begraben.
  • 1 Könige 15,8: Abijam wurde begraben.
  • 2 Könige 15,38: Jotham wurde begraben.
  • 2 Könige 21,18: Manasse wurde begraben.
  • 2 Chronik 16,13: Asa wurde begraben (nur die Gewürze und Duftstoffe wurden verbrannt, nicht sein Körper); lesen Sie den Text genau (vgl. 2 Chronik 21,19).
  • 2 Chronik 32,33: Hiskia wurde begraben.
  • Hesekiel 39,11-15: Prophetische Bestattungen auch der Feinde Israels am Ende der Trübsal.
  • Zusammenfassung

Ich möchte zwei Fragen stellen: Warum hat sich der Verfasser des Alten Testaments (2. Timotheus 3,16-17) die Zeit genommen, die Realität des Prinzips der Bestattung im Alten Testament so oft zu erwähnen? Und wie oft muss der Heilige Geist die Art und Weise der Bestattung erwähnen, um uns seine Botschaft zu vermitteln, was für das Volk Gottes annehmbar war (und ist), um ihm zu gefallen?

Hiob 19,25-27 ist ein gutes Schlusswort, um den Vortrag über die biblische Tradition der Bestattung für den Gläubigen in Gott als Schöpfer des menschlichen Körpers und Wiederhersteller des alten Körpers in einen herrlichen zukünftigen hinein abzuschließen.

Nehmen wir uns einen Moment Zeit, um nicht nur die Lehre des Alten Testaments zu betrachten, sondern auch das, was das Neue Testament uns zu den Fragen « Was soll man mit dem Körper des Verstorbenen tun, um seinen Abschied in Würde zu feiern? » lehrt. « Sollte nicht Matthäus 26,39.42 als unser Ansatz dienen, um die Lehre des Neuen Testaments über die richtige Entscheidung zu bewerten? »

Es scheint mir richtig und angemessen zu sein, zu bekräftigen, dass die ewige Wahrheit Wort für Wort in den ursprünglichen Texten des Alten Testaments niedergeschrieben ist und ebenso durch Schlussfolgerung und durch vom Geist geheiligte Deduktion gelehrt wird, in Übereinstimmung mit dem, was über die Bestattung geschrieben steht.

Das Neue Testament

Einleitung

Widerspricht das Neue Testament der Praxis der Bestattung? Es mag seltsam erscheinen, zu diesem Punkt eine Einleitung zu geben. Aber die Frage ist: Folgt das Neue Testament der klaren, kategorischen Lehre des Alten Testaments, oder wählt es einen innovativen Ansatz für das durch diese Studie aufgeworfene Dilemma? Und welches Testament sollte in dieser « Einäscherung oder Bestattung »-Debatte den Vorrang haben? Wenn ein Widerspruch zwischen den beiden Testamenten besteht, wie können wir dann die Wahrheit erkennen?

Bevor der Leser mit der Studie fortfährt, muss er sich entweder für die Möglichkeit entscheiden, dass sich das Wort Gottes in Bezug auf das Thema dieser Studie gemäß den menschlichen Überzeugungen des gegenwärtigen Augenblicks widersprechen könnte, oder er muss sich für die Überzeugung entscheiden, dass das Wort Gottes lehrt, dass es weder in Gott noch in seinem Wort einen Widerspruch geben kann (1. Samuel 15,29; Psalm 33,11; Prediger 3,14; Jesaja 14,24; Maleachi 3,6a), was dieses Thema betrifft.

Die Lehre des Neuen Testaments wird daher nicht von der des Alten Testaments abweichen.

Die Lehre von der Realität des Begräbnisses unter den Juden während des Wirkens von Jesus Christus:

Matthäus 14,10-12: Johannes der Täufer, Jesu menschlicher Cousin, wurde begraben.

Matthäus 23,27: Jesu Verurteilung der Berufstätigen der jüdischen Religion und ihrer Heuchelei ist doch ein gutes Zeugnis für seinen Glauben an das Begräbnis, oder?

Johannes 11,38-44: Lazarus, der Bruder von Martha und Maria, wurde begraben.

Lukas 7,11-12: Der einzige Sohn seiner Mutter wurde in einem Sarg zum Begräbnis getragen.

Lukas 9,59-60: Ein junger Mann, der von Jesus in seine Nachfolge gerufen wurde, erwähnt den jüdischen Brauch, seine Toten zu begraben, und Jesus akzeptierte diese Tradition, weil sie mit der gesamten Geschichte des Volkes Gottes übereinstimmte.

Lukas 16,22: Ein reicher Mann wurde begraben.

Lektionen, die man aus dem Beispiel Jesu Christi lernen kann:

Johannes 6,39-40.54: Jesus sprach von der Auferstehung des Leibes der Gläubigen. Seine jüdischen Zuhörer hatten verstanden, dass er sich auf die Auferstehung des Leibes bezog, der ordnungsgemäß begraben wurde (vgl. Römer 8,11; 1. Thessalonicher 4,13-17, Anm.: die 6 Verweise auf den Leib in diesem letzten Abschnitt, direkt und durch Ableitung). Vergessen wir nicht, dass die Wahrheit nicht nur Wort für Wort vermittelt wird, sondern auch durch Schlussfolgerung und Deduktion intellektuell « geheiligt » wird, indem eine grammatikalisch-historische und kontextuelle Hermeneutik angewendet wird.

Matthäus 26,6-12: Jesus kündigt sein zukünftiges Begräbnis an (vgl. Johannes 19,40; Johannes 12,24)

Johannes 19,38-42; Matthäus 27,57-61; Markus 15,42-47; Lukas 23,50-56, vgl. 1 Kor 15,4: Jesus wurde in der Gruft von Josef von Arimathäa vor einer Schar von Zeugen beigesetzt.

Ein Gedanke, der mir vor einigen Tagen kam: Die Auferstehung wäre nach unserem Verständnis vor der heidnischen Welt unendlich viel spektakulärer gewesen, wenn die Jünger des Herrn ihn verbrannt hätten. Dann wäre sein Körper 3 Tage später auf wundersame Weise wiederhergestellt worden! Außergewöhnlich, unglaublich, einmalig, unfassbar! Weder Jesus noch die Jünger hatten etwas mit der Einäscherung zu tun, aus vielen Gründen. Und ich glaube auch, seinem Beispiel folgend, dass ER durch mein eigenes Begräbnis mehr verherrlicht wird als durch einen Ritus, dessen menschlicher Ursprung offenkundig und unbestreitbar heidnisch ist.

Die Lektion, die wir aus den Beispielen der apostolischen Geschichte lernen können:

  • Apostelgeschichte 5,1-10: Der Fall des begrabenen Ehepaars Ananias und Sapphira.
  • Apg 8,1-2: Der Märtyrer Stephanus wird begraben.
  • Apg 24,21: Als Paulus von der « Auferstehung der Toten » sprach, spielte er auf das Begräbnis Jesu an.
  • Aus dieser Geschichte der entstehenden Kirche lässt sich eindeutig ableiten, dass die Christen dem Beispiel Jesu Christi und der Lehre der Apostel folgten. Darüber hinaus bestätigt die christliche Geschichte ab dem 1. Jahrhundert ohne jeden möglichen Widerspruch, dass die Christen nur die Bestattung praktizierten (siehe Katakomben). Die Einäscherung eines geretteten Menschen wäre seit dem 1. Jahrhundert als völlige Verleugnung des Erlösungswerkes des auferstandenen Christus und des Glaubens an die zukünftige leibliche Auferstehung der Christen angesehen worden.

Die direkte Lehre und die Ableitung aus dem Rest des Neuen Testaments:

Es ist mir klar, dass der Schlüssel zu der Überzeugung, dass die Bestattung des Leichnams des verstorbenen Christen sicherlich der einzige Weg ist, der mit der apostolischen Lehre übereinstimmt, in 1 Korinther 6,19-20 zu finden ist, wo drei göttliche Gründe oder Prinzipien für die Bestattung eindringlich dargelegt werden:

Der Leib des Erretteten gehört vollständig und ewig dem Heiligen Geist, so dass weder der Verstorbene zu Lebzeiten noch seine Familie das Recht haben, eine Feier « für Gott » zu beschließen, die diesem Besitz widersprechen würde. Paulus behauptet, dass der Erlöste absolut nicht mehr sich selbst gehört, er ist lediglich ein « Bewohner » in der Wohnung des Heiligen Geistes; der Erlöste hat keine Kontrolle über das körperliche Schicksal seiner Wohnung, so dass die Einäscherung eine Entscheidung ist, die dem Wesen und dem Zweck des Heiligen Geistes widerspricht.

Der reuige, gläubige Sünder (Apostelgeschichte 20,21) ist um den Preis des gekreuzigten Christus vollständig und auf ewig erlöst worden (1. Korinther 7,23; Apostelgeschichte 20,28d; vgl. Epheser 1,7.14). Der Herr Jesus Christus ist auch der Eigentümer unseres Körpers, so dass keine Entscheidung ohne seine Zustimmung getroffen werden sollte. Und er kann niemals (nach einem Gebet: « Was soll ich tun? ») eine Praxis vorschlagen, die seiner Erfahrung oder der Heiligen Schrift widerspricht.Die höchst verantwortungsvolle Aufgabe für den Erlösten ist es, durch sein Verhalten, sein Reden, seine Überzeugungen Gott immer an die erste Stelle zu setzen = « verherrlicht Gott in eurem Leib », 1 Kor 6. 20.

Solange wir leben, sollen wir durch unser Verhalten « unseren » Leib, den Tempel des Heiligen Geistes, ehren, so dass der Tod uns in keiner Weise in der Behandlung unseres Leibes-Kadavers stören sollte.

Auch der zu Christus Bekehrte sollte ihn durch die Art und Weise, wie er seinen Körper nach dem Tod entsorgt, verherrlichen. Eine Feuerbestattung, die ein Gegenbeispiel zu Jesus darstellt, würde meines Erachtens bedeuten, dass wir uns in dieser Hinsicht von Christi Beispiel abwenden.

Die folgenden Hinweise unterstreichen nachdrücklich das Konzept des obersten Prinzips des Wertes des Leibes:

Römer 14,7-8: « …niemand stirbt sich selbst. Denn wenn wir leben, so leben wir dem Herrn; und wenn wir sterben, so sterben wir dem Herrn…. ».

Diese beiden Verse sind absolut entscheidend für die Sicht des Christen (das wahre Konzept und die Bedeutung von « Jünger ») auf sein Leben und seinen Tod. Im griechischen Text fehlt die Präposition « für », die vor « sich selbst » und « dem Herrn » steht. Diese Worte sind also ein Dativ, der eher « Eigennutz » bedeutet. Es ist die Aufgabe des Christen, zu leben bzw. zu sterben und dabei die Folgen seines Handelns für die Person und den Ruf des Herrn Jesus zu bedenken, indem er an sein persönliches Interesse denkt. V. 9 bestätigt die Bedeutung von V. 7-8 = die Herrschaft Christi in allem, überall und zu jeder Zeit; alles muss Christus an die erste Stelle setzen und ihn verherrlichen.

Römer 14,12-13 informiert uns darüber, dass eine der wichtigsten Wahrheiten des Neuen Testaments darin besteht, dass wir Gott, dem Vater, Rechenschaft darüber ablegen müssen, was wir seit der Errettung mit « unserem Leben » getan haben. In Römer 8,22-23 wird weiter betont, dass der zu Christus Bekehrte die Erstlingsfrucht des Geistes hat, so dass er sicher sein kann, dass sein Körper zum Zeitpunkt der Auferstehung seine volle Erlösung erhalten wird. Ein begrabener Leichnam ist ein besseres Vorzeichen für die Auferstehung des Leibes als eine Einäscherung mit ihrer Asche.

  • Römer 6,3-5 und Kolosser 3,27 verdienen diese Überlegung eines anderen Christen: « Die symbolische Bedeutung der Taufe als Begräbnis und Wiedergeburt in Tod und Auferstehung Christi ist unverständlich in einer Kultur, in der nur die Einäscherung praktiziert wird.
  • 2 Korinther 5,2-10: Der Apostel unterstreicht die Bedeutung des Leibes. Das Begräbnis vermittelt perfekt das Bild des Wechsels von « diesem Zelt » zu « unserer himmlischen Heimat » (V. 2). Das Bild des leiblichen Wandels ist in Vers 4 sehr stark (« ausziehen » – « anziehen »). Die Verse unterstreichen den Glauben an die Unversehrtheit des Leibes mit vier Erwähnungen des « Leibes » (V. 6, 8, 9, 10). Eine hypothetische Erwähnung von « Asche » ist in diesen Versen nicht denkbar.
  • 1 Korinther 15,51-57: Ein Körper, der in seinem sterblichen Zustand belassen und dann begraben wird, ist ein Vorgeschmack auf den zukünftigen unvergänglichen Körper, der mit Unsterblichkeit bekleidet ist. Einäscherung und Asche hingegen zeugen nicht so gut von dem herrlich verwandelten Körper. Vergessen wir nicht, dass Einäscherung gleichbedeutend mit völliger Zerstörung und Zerstreuung ist.
  • 1 Korinther 10,31-11,1: Paulus ermahnt die Geretteten, Christus in allem in ihrem Leben nachzuahmen, warum also nicht auch in der Art und Weise, wie sie ihren Körper nach dem Tod = Bestattung und nicht Einäscherung behandeln?1Korinther 15:38, 42-43, 49: Diese Abschnitte betonen den Grundsatz, dass der Körper in seiner Ganzheit und körperlichen Unversehrtheit geachtet werden muss. Welche Art von Zeremonie bezeugt besser die vom Geist inspirierte Lehre, die unseren Glauben an die Auferstehung unseres Leibes inspiriert? Sicherlich nicht die Einäscherung.
  • 1 Thessalonicher 4,13-18: Dieser Brief wurde in der apostolischen Zeit geschrieben, als die Christen die heidnische Einäscherung als Form der Ehrerbietung gegenüber den Verstorbenen bereits kategorisch abgelehnt hatten. Der begrabene sterbliche Körper zeugte von einem starken Glauben an den auferstandenen Körper. Warum also nicht in der apostolischen Weise fortfahren und dem Beispiel Jesu Christi folgen?
  • Philipper 3,20-4,1: Dieser Text zeichnet sich durch die Betonung des heiligen Charakters des Leibes der Geretteten (die um den großen Preis Christi erlöst wurden) aus. Auf diese Weise verleiht der Leib, der begraben wird, dem « großen Preis » ewigen Wert und verkündet auch den Glauben an diese künftige glorreiche Verwandlung. Die Einäscherung (nichtchristlichen Ursprungs) kann dies meines Erachtens nicht sichtbar tun.

Ich beende diesen Teil der Studie mit der starken Betonung des Apostels auf den gegenwärtigen und zukünftigen Leib mit 1 Thessalonicher 5,23: « Der Gott des Friedens selbst heilige euch ganz und gar, und euer ganzes Wesen, Geist, Seele und Leib, werde untadelig bewahrt bei der Ankunft unseres Herrn Jesus Christus! »

Kein einziger der oben besprochenen Verse stellt das Heil oder die zukünftige Auferstehung des Bekehrten in Frage, dessen Körper eingeäschert worden wäre. Der Zweck ist lediglich, uns an die « vorzüglichste » Art = Bestattung zu erinnern.

Eine beruhigende Überlegung

Was ist mit den in Christus Geretteten, die auf See gestorben sind, bei Flugzeug-, Zug-, Auto-, Gebäude- oder Kriegsunfällen verbrannt sind? Was wird aus ihnen, deren Körper eingeäschert und für immer verloren sind?

Letzten Endes kommt es darauf an: Haben wir den Herrn Jesus Christus als unseren einzigen Retter angenommen (Johannes 1,12-13; 14,1; 20,31; Apostelgeschichte 16,31; Römer 10,9-10; Offenbarung 3,20)? Die Auferstehung des Sohnes/der Tochter Gottes hängt einzig und allein von seiner/ihrer Neugeburt ab, die von jeder Person der DREIEINHEIT garantiert wird (Joh 3,16; 10,27-29; Hebr 7,25; 2 Tim 1,12; Kol 3,1-4; Röm 8,23.37-39). Der Zustand des Körpers des Geretteten nach dem Tod hat keinen Einfluss auf seine ewige Bestimmung, denn ob er nun begraben, eingeäschert, von Kannibalen oder Fischen gefressen oder in Stücke gesprengt wird, seine Seele und sein Geist sind bereits beim Herrn (2 Kor 5,7-8, der Gedanke lautet: « Seele und Geist sind nicht mehr am Leib, sondern beide sind beim Herrn »). Der Einzelne wird nach 1 Thessalonicher 4,13-18 zu einem späteren Zeitpunkt mit einem neuen Körper seine himmlische Heimat haben. Das ewige Schicksal eines jeden Menschen steht schon vor dem Tod fest.

Die Argumente der « christlichen Kremationisten » (und meine Antworten).

Im Alten Testament stand das Feuer für die göttliche Gegenwart (Ex 3,2; 24,17; Dtn 9,3; Sach 2,5), so dass die Einäscherung ein Symbol dafür sein kann, dass der « gereinigte » Gläubige in die Gegenwart Gottes eintritt. Dieses Argument ist jedoch tendenziös, da das Feuer auch ein Zeichen des göttlichen Gerichts ist (Ex 9,24; Josua 7,25; 2 Kön 1,10; Hes 36,5a-b; Lam 2,3; vgl. Offb 16,8-9; 20,9, 10, 14, 15).

Die Art und Weise, wie der Leichnam des Verstorbenen entsorgt wird, ist für diejenigen, die eine biblische Kultur haben, wirklich nebensächlich (können sie sich das vorstellen!), so dass die Einäscherung für den Christen überhaupt nicht wichtig ist = mach, was du willst. Alle Hinweise auf Seite 6 oben sagen jedoch das Gegenteil, so dass die Methode für den Jünger Gottes sehr wichtig ist.

Jesus hat sich nicht darum gekümmert, wie der Leichnam des Verstorbenen zu entsorgen ist, also ist der Christ frei, die Methode zu wählen, die ihm gefällt. Auch wenn Jesus keine langen Reden über dieses Thema gehalten hat, so hat er doch auch keine langen Reden über all die Themen des modernen Lebens gehalten, die uns interessieren. Wenn er jedoch das Thema der Verstorbenen ansprach, bezeugte er seinen Glauben an die Tradition der Bestattung und deren Akzeptanz (Lk 9,60; Mt 23,27; zur Haltung Jesu siehe Ende Seite 7 und Anfang Seite 8).

Der Apostel Paulus legte die Betonung auf den lebendigen Leib (Paulus hat also den Leichnam abgewertet, sagen sie!), der der Tempel des Heiligen Geistes ist (1 Kor 6,9). Denn der Tempel dient der Verehrung des Schöpfers; daher ist der Körper nach dem Tod nutzlos und die Art und Weise, wie er entsorgt wird, spielt keine Rolle mehr. Außerdem wird die Asche nicht von der Grundlage des « Auferstehungsleibes » abweichen, denn der Leib wird « geistig » sein, es geht also um die « Persönlichkeit des Einzelnen », der die Unsterblichkeit angenommen hat (1 Kor 15,5.44) und nicht um den Leib. Der Apostel hat weder den lebenden noch den toten Körper verunglimpft. Was den Tempel anbelangt, so hat Paulus nie angedeutet, dass der Tempel durch Einäscherung vernichtet werden könnte. Vergessen wir nicht, dass Paulus vor seiner Bekehrung ein orthodoxer Jude war (Phil 3,2-3) und daher voll und ganz dem Prinzip des Begräbnisses verpflichtet war, das er nie leugnete. 1 Korinther 15,42-49 ist eine meisterhafte Verteidigung der Auferstehung des physischen Körpers (NB, V. 49). Aus dem Verständnis der apostolischen Lehre von 1. Korinther 15 geht klar hervor, dass die Bestattung einzig und allein dem Willen Gottes entspricht. Einäscherung riecht nach Heidentum.

Gott hatte in Genesis 3.19 zu den Menschen gesagt: « …., denn Staub bist du, und zum Staub sollst du zurückkehren. » Die Einäscherung ist also eine Möglichkeit, dem Schöpfer zu helfen », seinen Willen schneller zu erfüllen, so dass der Körper eines jeden Menschen wieder zu Staub wird. Aber müssen wir uns wirklich die Zeit nehmen, den Irrtum einer solchen Argumentation aufzuzeigen?

Die westliche Bestattung ist allzu oft so extravagant und materialistisch geworden, dass die Schlichtheit der Feuerbestattung das beste christliche Zeugnis ist. Aber ich glaube nicht, dass alle Bestattungen zwangsläufig extravagant sind, denn es ist unmöglich, das zu beweisen. Es liegt auf der Hand, dass reiche Leute ihren Reichtum oft gerne durch extravagante Zeremonien zur Schau stellen. Mir persönlich ist aufgefallen, dass Christen manchmal denken, sie würden den verstorbenen Körper ihrer Angehörigen besser « ehren », wenn sie ihm einen teuren « schönen Sarg » geben. Ich glaube nicht, dass es den Verstorbenen überhaupt interessiert hat. Waren die Juden des Alten Testaments und dann die Christen (siehe Katakomben) ab dem 1. Jahrhundert immer materialistisch, weil sie ihre Toten begraben haben, oder haben sie den Verstorbenen Respekt erwiesen, indem sie sie begraben haben?!

Die Feuerbestattung ist viel billiger und umweltfreundlicher. Aber die Preise variieren je nach Ort und « Profi ». Ich habe Vergleichspreise für beide Methoden in der Hand, und die Bestattung ist nicht unbedingt immer « viel » teurer. Ich habe gerade mit einem Fachmann gesprochen (und wenn ich richtig verstanden habe), sagte er mir, dass die Preise identisch sind! Was die ökologische Frage betrifft, so muss man einen Leichnam etwa 2 Stunden lang mit Stadtgas, Holz oder einem anderen Brennstoff verbrennen (und dann braucht man eine Maschine, die mit Strom arbeitet, um die Knochen zu Asche zu verarbeiten). Die Asche dann hier und da zu verstreuen, scheint nicht « ökologischer » zu sein als eine Beerdigung. Was die Kosten für die Bestattung einer christlichen Familie « in Schwierigkeiten » angeht, so bin ich sicher, dass die Brüder und Schwestern der örtlichen Gemeinde « in die Tasche greifen » würden (um das Defizit aufzufangen), damit der Verstorbene eine dem Herrn würdige Feier erleben kann, indem er seinem Beispiel folgt.

Immer mehr Christen, sogar einige große Namen in der evangelikalen Welt, akzeptieren die Feuerbestattung, vielleicht weil sie « modern und billiger » ist und der weltlichen (und antichristlichen) Gesellschaft entspricht, in der wir im 21. Jahrhundert leben. Doch seit wann hat das N.T. vorgeschlagen, ja sogar gefordert, dass wir die Philosophie und die Methoden der Welt annehmen, um Gott zu ehren (vgl. 1 Joh 2,15-17)?

Solange es die Welt gibt, wird es immer gutgläubige Menschen geben, sogar unter denen, die Jesus Christus als « Herrn » bekennen, die versuchen werden, in gutem Glauben (aber einfach in Unkenntnis der biblischen Lehre, durch Wort und Schlussfolgerung) den in den beiden Testamenten aufgezeigten Weg sanft zu umgehen. « Doch Gottes festes Fundament bleibt bestehen …. » (2. Timotheus 2,19a).

Schlussfolgerung

Diese kurze historische und biblische Studie wurde mit intellektueller Aufrichtigkeit durchgeführt, und zwar, wie ich glaube, mit dem einzigen Interesse, heidnische historische Fakten und christliche historisch-biblische Fakten darzustellen. Die derzeitige Debatte zwischen Christen, von denen einige meinen, dass ein aus dem Heidentum übernommener Brauch vor Gott annehmbar sei, macht mich sehr traurig, ja sogar absolut wütend (jedes Mal, wenn ich daran denke, bin ich aufgewühlt). Dennoch sollte mich eine Handlung oder Tat eines in Christus Geretteten auch nach seinem Tod glücklich machen und mir die Gelegenheit geben, GOTT für die Person und ihre Handlung/Tat zu danken und ihn zu verherrlichen, selbst zum Zeitpunkt der Beseitigung seines Körpers. Die heidnische Feuerbestattung gibt mir diese freudige Gelegenheit nicht.

Was für mich aus dem hervorgeht, was ich in der Bibel lese und was seit dem 1. Jahrhundert der christlichen Geschichte immer wieder bestätigt wurde, ist, dass ich persönlich die Feuerbestattung nicht als biblisch normal akzeptieren kann. Eine Methode, die von Grund auf von einer heidnischen Lebens- und Sterbephilosophie geschaffen wurde, scheint mir nicht in der Lage zu sein, den Schöpfergott und Erlöser Jesus ebenso zu verherrlichen wie das biblische Vorbild.

Ich bin nicht so naiv, zu glauben, dass jeder, der dieses Dokument aufmerksam liest, mir zustimmen wird, hoffe ich. So ist die menschliche Natur. Diejenigen, die mit dem hier dargelegten Material nicht einverstanden sind, bitte ich nur um eines: « Zeigen Sie mir anhand der Heiligen Schrift, wo ich in meiner Darstellung falsch liege, bitte. »

Ich habe nicht die Absicht, irgendjemanden mit meiner Darstellung zu verletzen (Wortwahl, Ausdrucksweise, der « Ton » meiner schriftlichen Stimme, …). Ich pflege die Gemeinschaft mit allen, die in Christus sind. Mein Gewissen und mein Sinn für die biblische Wahrheit haben mich jedoch verpflichtet, dem Leser den historisch-biblischen Standpunkt Christi, des Schöpfers und Souveräns Seines Leibes, der KIRCHE, darzulegen (Epheser 1,20-23). Jeder von uns ist IHM gegenüber für seine Überzeugungen und Handlungen verantwortlich, 2 Korinther 5,10.

Mögen der Vater, der Sohn und der Heilige Geist verherrlicht werden!

(Ich möchte meinen lieben Brüdern Henri Lüscher und Dr. Igor Wolga für ihre reichhaltigen praktischen Anregungen danken).

Scott McCarty / 10. März 2015.

KREMASI ATAU PENGUBURAN? Sebuah tinjauan historis dan alkitabiah oleh Scott McCarty

Pendahuluan

Pilihan antara « Kremasi atau Penguburan » bukanlah hal yang sepele dalam beberapa dekade terakhir ini di antara mereka yang mengaku Yesus Kristus sebagai Juruselamat dan Tuhan, karena perdebatan yang terjadi sangat sengit karena keyakinan-keyakinan yang diutarakan oleh mereka yang mengusulkan salah satu cara untuk membuang jenazah anggota keluarga yang sangat dikasihi. Keputusan yang sulit ini sering kali diambil setelah diskusi yang emosional, karena anggota keluarga almarhum mungkin tidak selalu setuju dengan alasan ini dan itu, terutama jika almarhum tidak mengungkapkan dirinya sendiri tentang masalah ini sebelum kematiannya.

Kematian selalu merupakan kejutan emosional yang menyakitkan. Pada akhirnya, semua orang bertanya: « Apa yang diinginkan oleh almarhum ketika dia masih hidup, dan apakah dia telah memberi tahu banyak keluarga, atau bahkan menuliskannya? » Keputusannya selalu dihormati, kecuali mungkin dalam situasi yang ekstrem dan tak terbantahkan.

Penelitian ini pertama-tama akan melihat secara netral terhadap dua kemungkinan – penguburan atau kremasi – dalam bidang sejarah kemanusiaan. Apa yang telah dilakukan oleh berbagai ras dan budaya mengenai hal ini sejak awal waktu? Sangatlah penting untuk menempatkan perdebatan ini dalam konteks historisnya: apa yang telah dilakukan oleh nenek moyang kita dalam arti yang paling luas? Dengan mengingat hal tersebut, mari kita lihat apa yang Kitab Suci katakan tentang hal ini.

Topik ini sangat menarik bagi saya karena dua alasan utama:

Latar belakang saya yang berasal dari Barat dan « Kristen » hanya melihat penguburan sebagai satu-satunya cara yang « tepat » untuk menghormati tubuh dan kenangan akan orang yang telah meninggal. Hal ini telah menjadi konteks kehidupan saya sejak masa kecil saya (1936), karena kremasi tidak ada di Amerika Serikat bagian selatan. Dalam beberapa dekade terakhir (saya tiba di Prancis pada tahun 1971), saya dihadapkan pada aktualitas kremasi di antara orang-orang yang ateis atau tidak peduli dengan subjek tersebut. Kemudian, dengan cara yang mengejutkan, terutama ketika tiga orang teman saya yang benar-benar diselamatkan di dalam Kristus meninggal dunia dan dikremasi pada tahun 2014 di Prancis.
Saya membaca artikel di majalah mingguan « Paris Match » tentang kematian aktor Jean Gabin pada tanggal 15 November 1976..

Artikel di halaman depan meringkas kariernya dan mengungkapkan, dengan foto, bahwa jenazah sang aktor dikremasi dan abunya dibuang ke laut jauh dari pantai Breton oleh putranya, seorang anggota Angkatan Laut Prancis.

This image has an empty alt attribute; its file name is 003869_2024-09-04_194516_CODENAME_LAPTOP-8LAKP5AK_Paris-Match-N%C2%B01435-Du-26-11-1976-Revues-_-Rakuten.png
« Paris Match », nomor 1435 tanggal 26 November 1976

Mengapa jenazah Gabin dikremasi dan abunya disebarkan di Samudra Atlantik? Aktor ini sendiri yang memberikan jawabannya sebelum kematiannya:

« Saya ingin abu saya dibuang ke laut, sehingga Tuhan tidak dapat menemukan saya nanti ».

Hal ini mengejutkan dan membuat saya sedih, karena Gabin tidak tahu apa-apa tentang kebenaran kehidupan setelah kematian dalam hubungannya dengan Tuhan Sang Pencipta dan Hakim. Namun, keyakinan Gabin tidak diragukan lagi mencerminkan perasaan, bahkan keyakinan yang teguh, dari sebagian besar umat manusia bahwa tanpa tubuh, Allah tidak dapat menghakimi mereka, karena « Aku tidak dapat dibangkitkan! »

Mungkinkah orang yang telah dilahirkan kembali di dalam Yesus Kristus, dengan mengkremasi tubuhnya, secara tidak sadar mengkomunikasikan perasaan dan pesan yang persis sama kepada orang-orang Kristen dan orang-orang kafir yang masih hidup tanpa Yesus Kristus? Dan inilah yang mengganggu dan menyiksa saya. Itulah alasan dari penelitian historis dan alkitabiah ini: upacara seperti apa yang menyatakan dengan lantang, jelas dan gamblang sebuah pesan yang sesuai dengan Kitab Suci, dan oleh karena itu dengan kebenaran tentang Tuhan Yesus Kristus dan hubungan-Nya dengan tubuh orang yang telah ditebus?

Penelitian historis tentang kremasi

Definisi kata « kremasi ». Kata ini berasal dari kata kerja Latin « cremare » yang berarti « membakar », dan secara khusus berarti membakar tubuh manusia.

Cara: Kremasi modern melibatkan penggunaan api bersuhu sangat tinggi antara 760 dan 1150 derajat Celcius pada peti mati yang berisi jenazah. Tubuh hampir seluruhnya terbakar, dan sisanya terdiri dari fragmen tulang dan partikel lainnya. Sisa-sisa ini, yang biasanya memiliki berat antara 1,8 dan 3,6 kg, digiling halus, menguranginya menjadi butiran-butiran kecil. Proses ini memakan waktu antara 3 hingga 5 jam. Meskipun ada upaya untuk menghilangkan semua debu, sebagian kecil biasanya tetap berada di ruang kremasi, dan biasanya akan bercampur dengan jenazah yang dikremasi berikutnya. Ada beberapa profesional yang memperdebatkan bagian terakhir dari kalimat sebelumnya, karena terdengar menyedihkan dan mengacaukan keluarga. Namun, yang lain menegaskan keberadaan « sisa-sisa ».

Sejarah kremasi: Menurut sebagian besar arkeolog, kremasi ditemukan sekitar tahun 3000 SM, meskipun ada juga yang menyebutkan antara 8.000 dan 10.000 tahun yang lalu. Dari mana asalnya? Proses ini berasal dari Eropa, Timur Dekat dan bahkan Timur Jauh. Praktik ini sudah ada sejak lama! Metode ini tersebar luas di Yunani dari tahun 800 SM dan seterusnya, kemudian di Roma pada tahun 600 SM. Ketika Anda membaca sejarah tentang subjek ini, jelas bahwa di hampir semua budaya, dengan beberapa pengecualian, kremasi (dominan) dan juga penguburan telah dipraktekkan, tergantung pada era dan geografi. Variasi, bahkan dalam sejarah suatu bangsa atau masyarakat tertentu, adalah aturannya.

Masyarakat lainnya:

Di Mesir kuno, tubuh dibalsem untuk mengawetkannya untuk akhirat.

Di Cina, penguburan adalah hal yang biasa.

Agama Hindu, dari semua sekte, secara ketat mengatur kremasi.

Di Israel, praktik ini biasanya dikuburkan di makam (tetapi lihat di bawah untuk pengecualian tempat penguburan).

Sejak awal era Kristen, orang-orang yang diselamatkan di dalam Kristus secara definitif dan sepenuhnya menolak kremasi, karena hubungannya dengan budaya pagan dan praktik-praktik kremasi di Yunani dan Romawi, tetapi juga karena pengaruh penguburan dalam agama Yahudi. Pada abad ke-5, kremasi di Eropa yang « dikristenkan » pada dasarnya telah menghilang (pada abad ke-7 untuk bangsa Anglo-Saxon).

Penting untuk diketahui bahwa sepanjang sejarah Eropa, kremasi massal segera dipraktikkan karena takut akan penyakit menular yang disebabkan oleh perang, wabah, dan kelaparan.

Ketika agama Kristen menjadi agama Kekaisaran Romawi, penguburan menjadi satu-satunya cara yang diizinkan untuk membuang jenazah.

Apa yang terjadi selanjutnya: Seorang profesor Italia, Brunetti, mengembangkan krematorium fungsional modern pertama pada tahun 1870-an. Pada tahun 1886, Gereja Roma secara resmi melarang kremasi, dan hingga Perang Dunia Kedua, umat Katolik yang mempraktikkan ritual ini dikucilkan!

Inggris melegalkan kremasi pada tahun 1902. Menariknya, pada tahun 1769, seorang wanita Inggris di London adalah orang pertama yang tercatat dikremasi (secara ilegal) di era modern.

Krematorium dibangun di Jerman pada tahun 1878 dan 1891.

Seorang Prancis, Francis J. LeMoyne, adalah orang pertama yang membangunnya di Amerika Serikat pada tahun 1876!

Pada tahun 1908, Roma menyalahkan Freemasonry dan filosofi « berpikir bebas » atas kemajuan kremasi di Eropa, sementara Paus Paulus VI mencabut larangan kremasi pada tahun 1963: kemudian, sejak tahun 1966, para pendeta bahkan diizinkan untuk memimpin.

Sebagai penutup dari tinjauan sejarah yang sangat singkat ini, dapat dikatakan bahwa kremasi adalah bagian dari kehidupan manusia biasa di hampir setiap negara di dunia, dengan pengecualian terbesar adalah negara-negara Muslim.

Berikut ini adalah beberapa alasan utama dan pribadi yang dikemukakan oleh para pendukung keunggulan kremasi dibandingkan penguburan:

Membayangkan pembusukan yang lambat dari tubuh orang yang mereka cintai yang telah dikuburkan tidaklah menarik, sehingga kremasi membuat tubuh tersebut menghilang dengan segera.

Kremasi adalah cara yang cepat dan mudah. Penguburan telah dilihat di India sebagai cara untuk membuat tanah menjadi tidak subur, jadi kremasi lebih ramah lingkungan!

Biayanya umumnya lebih rendah.

Abu dapat disebarkan dengan mudah – saya tidak setuju dengan cara-cara yang mengejutkan, bahkan menyedihkan, yang digunakan beberapa orang untuk membuang abu (lebih tepatnya, mengubahnya!).

Ini lebih baik untuk lingkungan!

Sebuah vas (guci) membutuhkan lebih sedikit ruang daripada petak pemakaman.

Kaum rasionalis, ateis dan Freemason ingin memperjelas penentangan mereka terhadap prinsip Alkitab tentang kebangkitan tubuh dan akhirat!

Agama Hindu dan agama-agama terkait mewajibkan kremasi, karena tubuh adalah pembawa jiwa, yang, setelah terpenjara di dalam tubuh, akhirnya menemukan kebebasannya melalui pembakaran tubuh. Dengan demikian, kremasi menyampaikan gagasan yang salah tentang komposisi tripartit alkitabiah yang terintegrasi (tubuh – jiwa – roh) manusia.

Tinjauan singkat mengenai kecenderungan mayoritas yang menentang kremasi, meskipun pilihannya sering kali terbuka di antara keduanya:

Islam pada dasarnya menentang kremasi, dan oleh karena itu mendukung penguburan.

Kepercayaan dan praktik yang mendukung penguburan telah dipelihara secara harmonis dalam agama Kristen, tetapi hal ini tidak lagi terjadi sejak akhir abad ke-20.

Sekarang kita lihat berbagai variasi kepercayaan dalam agama Kristen:

Katolik Roma selalu lebih memilih, jika tidak dipaksakan, penguburan karena sejarahnya, yang mendukung fakta kesaksian katakombe. Umat Kristiani percaya bahwa tubuh adalah bagian integral dan tak terpisahkan dari seseorang. Tubuh adalah bait Roh Kudus (1 Kor 6.19-20), dan penguburan adalah cara terbaik untuk menghormati integritas tubuh manusia sebagai « bait suci ». Kremasi berasal dari paganisme dan merupakan penghinaan terhadap tubuh orang yang telah meninggal.

Di masa lalu, Anglikanisme dan Lutheranisme sangat membela penguburan, yang lebih baik untuk membuktikan iman dalam kebangkitan tubuh. Namun, sekarang, semua orang di kedua cabang Protestan ini percaya dan melakukan apa yang mereka inginkan. Yang menarik, bagaimanapun, adalah keyakinan Uskup Anglikan London pada tahun 1870-an bahwa kremasi mengarah pada konsekuensi yang menghancurkan, yang diungkapkan oleh revolusi sosial (tentu saja berbahaya)! Pendeta Lutheran Gerberding menulis pada tahun 1907 bahwa tubuh berasal dari bumi dan kembalinya tubuh ke bumi adalah « simbolisme yang indah », yang menunjuk pada kebangkitan tubuh.

Gereja Ortodoks Yunani pada umumnya menolak kremasi, tetapi tidak secara dogmatis.

Dunia injili semakin terpecah, tetapi sejauh ini saya belum menemukan seorang pun yang « pro-kremasi » yang dapat memberikan alasan-alasan alkitabiah untuk keyakinan mereka.

Sekte:

Mormon tidak menganjurkan, tetapi tidak melarang, kremasi.Saksi-Saksi Yehuwa mengelak, dengan mengatakan bahwa kremasi tidak dikutuk dalam Perjanjian Lama, tetapi Anda tidak ingin menyinggung perasaan tetangga Anda secara tidak sengaja, jadi Anda harus membuat pilihan yang bijaksana.

Baha’i melarang kremasi.

Zoroastrianisme (agama dualistik, agama Manikheisme yang didirikan oleh Zarathustra dari Iran, 628-551 SM, yang pewarisnya adalah orang Parsi) menolak kremasi dan penguburan, dan lebih memilih untuk « menelanjangi » tubuh di « Menara Keheningan » mereka!

Pemerintah Tiongkok saat ini mengizinkan kedua praktik tersebut.

Yudaisme:

Orang Yahudi secara tradisional tidak menyetujui kremasi. Sementara pada abad ke-19 dan ke-20, orang Yahudi « liberal » mengizinkan kremasi, Yudaisme Reformasi juga menerima kremasi. Yahudi Ortodoks Konservatif menentang kremasi. Kremasi hanya dipraktikkan di Negara Israel modern sejak tahun 2004. Menarik untuk dicatat keyakinan Yahudi bahwa jika tubuh dikremasi, semua abunya harus tetap berada di satu tempat, yaitu tidak tersebar oleh angin atau di alam. Apakah mereka lebih alkitabiah daripada « kaum injili »?

Kesimpulan

Perjalanan singkat melalui berabad-abad, budaya dan keyakinan agama ini telah menunjukkan bahwa konsensus global yang homogen di antara manusia tidak pernah ada. Dan mengingat sifat alamiah manusia yang bersifat Adamic, konsensus tidak akan pernah ada.

Pilihan individu berlaku, karena setiap orang percaya, dan yakin, bahwa dia sendiri yang bertanggung jawab atas akhir masa depan tubuhnya. Sangat menarik untuk dicatat bahwa agama yang dipraktikkan atau tidak dipraktikkan oleh seseorang, relatif terhadap orang lain, adalah pengaruh terkuat dalam pilihan antara kremasi atau penguburan. Tinjauan historis ini sangat informatif, karena setiap orang perlu mengetahui apa yang diyakini dan mengapa di dunia modern ini.

(Sebuah pemikiran awal sejauh ini: Namun, iman orang yang baru bertobat kepada Yesus Kristus masih berakar pada wahyu ilahi yaitu Kitab Suci, Alkitab. Apa yang diajarkan oleh Kitab Suci lebih diutamakan daripada semua pertimbangan manusiawi lainnya. Ini berarti bahwa orang yang diselamatkan di dalam Kristus berkewajiban untuk mendamaikan keyakinannya tentang jenis upacara yang merayakan kematiannya dengan KITAB. Tidaklah logis dan tidak menghormati Kristus jika orang Kristen memiliki keyakinan yang bertentangan dengan ajaran Kitab Suci).

Jadi, mari kita lanjutkan penelitian kita sekarang dengan mempelajari apa yang Alkitab katakan kepada kita tentang subjek kontroversial dari dokumen ini. Bagian di bawah ini sangat penting, karena setiap orang yang telah menerima Tuhan Yesus sebagai Juruselamat melalui pekerjaan Roh Kudus, harus hidup sesuai dengan ajaran-ajaran tersebut. Skizofrenia rohani (= diselamatkan di dalam Kristus tetapi tidak percaya – hidup bertentangan dengan Alkitab) pada subjek dokumen ini akan menjadi penyimpangan yang tidak dapat ditoleransi. Juga tidak normal untuk « dengan bodohnya » mengikuti keyakinan orang tua, gereja, atau para ahli yang terkenal, tanpa mengetahui apa yang Alkitab katakan untuk diri sendiri tentang masalah ini. Setiap orang harus mempertanggungjawabkan hidup dan keyakinannya kepada Yesus Kristus (Rm. 14:10-12).

Perjanjian Lama

Pendahuluan

Bagian pertama dari Alkitab, yang disebut « Perjanjian Lama », adalah wahyu tertulis pertama dari tangan Sang Pencipta mengenai satu-satunya kebenaran tentang semua yang ada pada manusia dan perilaku yang disetujui oleh Sang Pencipta. Semua yang dikomunikasikan oleh A.T. kepada kita tentang semua hal yang dibahasnya, adalah kebenaran bagi orang-orang yang diselamatkan di dalam Kristus. Jelaslah bahwa kehidupan dan kematian sangat diperhatikan, sehingga subjek-subjek tambahan (penguburan dan kremasi) ditemukan di sana pada saat-saat penting di sepanjang sejarah umat Allah yang Kekal.

Kremasi

Subjek dari studi historis dan alkitabiah ini mengharuskan kita untuk melihat dua fenomena kremasi dan penguburan tubuh manusia. Pertama-tama, kata « kremasi » jelas terkait dengan kata « api-api-penyempurnaan », yang biasanya berarti « mereduksi menjadi abu, menghancurkan, melenyapkan sepenuhnya oleh nyala api yang hebat ». Maka, gambarannya adalah gelap, menyeramkan, menyedihkan dan menyedihkan.

Pertimbangan dari beberapa referensi Alkitab berikut ini (tidak mungkin untuk membahas semua referensi di sini) menegaskan gambaran yang mengerikan dan meresahkan ini:

  • Kejadian 19.24: Penghancuran Sodom dan Gomora oleh api.
  • Kejadian 38.24: Yehuda berniat membakar menantunya sebagai hukuman.
  • Keluaran 32.20: Musa menyuruh anak lembu emas dibakar sampai menjadi abu, yang kemudian dimakan oleh orang-orang sebagai hukuman atas penyembahan berhala.
  • Imamat 20.14; 21.9: Orang-orang yang sangat tidak bermoral harus dihanguskan dengan api (lih. 10.2).
  • Bilangan 16.1-35: Tuhan sendiri membasmi para pemimpin agama palsu yang menentang kebenaran-Nya yang disampaikan melalui Musa.
  • Ulangan 7.25: Tuhan memerintahkan pemusnahan berhala secara total dengan api.
  • Yosua 7.15-25: TUHAN menyerahkan mayat para pencuri untuk dimusnahkan dengan api setelah mereka dilempari batu sampai mati karena telah melakukan penghinaan di Israel. Integritas bangsa dan reputasi Tuhan dicemarkan di hadapan bangsa-bangsa kafir. Api adalah tanda penghakiman.
  • Hakim-hakim 15:6: Ayat ini menceritakan tindakan keji dan biadab yang dilakukan oleh api terhadap istri dan mertua Simson; kebencian dan api sering kali berjalan beriringan.
  • 2 Raja-raja 10.26: Yehu menghancurkan dan membakar kuil Baal, yang merupakan sebuah tindakan penghakiman.
  • Yeremia 29:21-23: Sebuah peristiwa yang menunjukkan bahwa api dapat melambangkan kutukan yang dikehendaki Tuhan.
  • Amos 2.1-3: Sangat menarik untuk dicatat bahwa Tuhan tidak menyukai praktik membakar tulang belulang orang yang sudah mati; ayat-ayat pendek ini menyoroti kekuatan api yang merusak dan memusnahkan, tetapi juga perhatian yang diberikan Tuhan kepada kerangka seseorang.
  • Seorang teman menambahkan:

« Saya membaca Amos 6.10 belum lama ini, dan menurut saya ayat ini juga mengutuk kremasi, karena ayat ini mengatakan bahwa bukan waktunya untuk menyebut nama Tuhan ketika orang mati telah dibakar ».
Kesimpulan

Pembacaan yang cermat terhadap referensi PL lainnya menunjukkan bahwa api juga memainkan peran penting dalam sistem pengorbanan Lewi. Namun, api pengorbanan masih sangat sering menandakan penghakiman Allah terhadap dosa (Im. 1.4; 4.20-35; 5.5-10; 12.6-7; 15.30).

Bacalah referensi berikut ini untuk mendapatkan gambaran bahwa hampir semua referensi tentang api dalam PL berarti « kehancuran », « kehancuran », « kebinasaan » (Mzm. 11.6; 97.3; Ul. 4.24; 2 Raja-raja 1.9-14; Yeh. 38.22; 39.6; 20.47; Yes. 30.27, 30; 33.14; 66.15-16).

Tidak dapat dipungkiri bahwa memakan api sering dikaitkan dengan peringatan dan penghakiman (Im. 10.1-2); bahkan penghakiman kekal (Mat. 25.4), pengorbanan manusia (Im. 18.21), dan kejahatan (Im. 20.14; 21.9).

Wolga: « Sebagai seorang dokter, saya tidak memiliki preferensi untuk kremasi kecuali dalam kasus kematian akibat penyakit yang sangat menular (seperti demam Ebola), karena risiko mencemari air limpasan atau permukaan air sangat tinggi (terutama di kalangan orang Yahudi, Muslim, dan penganut animisme di Afrika, yang mempraktikkan penguburan langsung di dalam tanah, tanpa peti mati). Sebagai seorang Kristen, saya mendukung penguburan.

Poin yang ingin saya sampaikan di sini: Apakah pantas bahwa api yang menghancurkan yang secara tegas digunakan oleh Tuhan di A.T. untuk mengekspresikan murka-Nya, penghakiman-Nya terhadap orang-orang berdosa yang tidak bertobat dan berdosa, harus dipilih oleh orang yang telah ditebus di dalam Kristus untuk dirayakan secara terhormat, melalui kremasi tubuh, kepergiannya ke akhirat? Menurut saya, kehidupan duniawi murid Kristus juga harus tercermin dalam cara dia merayakan kepergiannya dari keberadaan duniawinya (menuju tanah air surgawi).

Penguburan dan Penguburan

  • Kejadian 23:3-4,17-20; 25:8-9: Abraham (teladan iman bagi kita) dikuburkan, demikian juga Ishak (Kejadian 35:28-29) dan Yakub (Kejadian 50:5-7,12-14).
  • Kejadian 35.8: Debora, perawat Ribka, dikuburkan, demikian juga Rahel dan Lea (Kejadian 35.19-20; 49.31).
  • Kejadian 50.2-7,12-14: Yakub, ayah Yusuf, dikuburkan di sebuah gua.
  • Kejadian 50.26: Jenazah Yusuf dipersiapkan di Mesir untuk dimakamkan di Kanaan (dalam Yosua 24.32; secara tegas disebutkan tentang « tulang-tulangnya »).
  • Yosua 24:29-30: Yosua dikuburkan.
  • Ulangan 34.5-6: Musa dikuburkan, tetapi makamnya tidak dapat ditemukan, sementara saudaranya, Harun, dikuburkan (Ulangan 10.6).
  • Yosua 24.33: Eleazar, putra Harun, dikuburkan.
  • Hakim-hakim 8.32: Gideon dikuburkan.
  • 1 Samuel 25.1: Nabi Samuel dikuburkan.
  • 2 Samuel 2.22-23, 32: Asael dikuburkan.
  • 2 Samuel 3.31-32: Abner dikuburkan.
  • 2 Samuel 18.17: Absalom dikuburkan.
  • 1 Raja-raja 2:10: Daud (tipe Kristus) dikuburkan (lih. Kisah Para Rasul 2:29).
  • 1 Raja-raja 11.43: Salomo dikuburkan.
  • 1 Raja-raja 15.8: Abiam dikuburkan.
  • 2 Raja-raja 15:38: Yotam dikuburkan.
  • 2 Raja-raja 21:18: Manasye dikuburkan.
  • 2 Tawarikh 16:13: Asa dikuburkan (hanya rempah-rempah dan wangi-wangian yang dibakar, bukan mayatnya); bacalah ayat ini dengan saksama (bandingkan dengan 2 Tawarikh 21:19).
  • 2 Tawarikh 32.33: Hizkia dikuburkan.
  • Yehezkiel 39:11-15: Penguburan nubuat bahkan untuk musuh-musuh Israel pada akhir masa kesengsaraan.
  • Ringkasan

Saya ingin mengajukan dua pertanyaan: Mengapa penulis A.T. (2 Timotius 3:16-17) meluangkan waktu untuk menyebutkan realitas dari prinsip penguburan di dalam A.T. begitu sering? Dan seberapa sering Roh Kudus harus menyebutkan cara penguburan untuk menyampaikan pesan-Nya kepada kita, apa yang (dan yang) dapat diterima oleh umat Allah untuk menyenangkan hati-Nya?

Ayub 19.25-27 adalah kata penutup yang baik untuk menutup presentasi tentang tradisi penguburan dalam Alkitab bagi orang yang percaya kepada Allah sebagai Pencipta tubuh manusia dan Pemulih tubuh yang lama ke dalam tubuh yang baru yang akan datang yang mulia.

Mari kita luangkan waktu sejenak untuk mempertimbangkan tidak hanya ajaran Perjanjian Lama, tetapi juga apa yang diajarkan Perjanjian Baru kepada kita tentang pertanyaan « Apa yang harus dilakukan terhadap tubuh orang yang telah meninggal untuk merayakan kepergian mereka dengan bermartabat? » « Bukankah seharusnya Matius 26.39, 42 menjadi pendekatan kita sebagai persiapan untuk mengevaluasi ajaran Perjanjian Baru tentang pilihan yang tepat untuk dilakukan? »

Menurut saya, adalah benar dan tepat untuk menegaskan bahwa Kebenaran kekal ditulis dengan baik kata demi kata dalam teks-teks asli Perjanjian Baru dan juga diajarkan melalui kesimpulan dan deduksi yang dikuduskan oleh Roh Kudus, sesuai dengan apa yang tertulis mengenai penguburan.

Perjanjian Baru

Pendahuluan

Apakah Perjanjian Baru bertentangan dengan praktik penguburan? Mungkin tampak aneh untuk memberikan sebuah pengantar pada poin ini. Tetapi pertanyaannya adalah: Apakah Perjanjian Baru mengikuti ajaran Perjanjian Lama yang jelas dan tegas, atau apakah Perjanjian Baru mengambil pendekatan yang inovatif terhadap dilema yang diangkat dalam penelitian ini? Dan Perjanjian mana yang harus didahulukan dalam perdebatan « kremasi atau penguburan » ini? Jika terdapat kontradiksi di antara kedua Perjanjian, bagaimana kita dapat mengetahui kebenarannya?

Sebelum melanjutkan studi ini, pembaca harus menyatakan diri, baik untuk kemungkinan bahwa Firman Tuhan dapat berkontradiksi dengan dirinya sendiri dalam pokok bahasan ini menurut keyakinan manusia pada masa kini, atau untuk keyakinan bahwa Firman Tuhan mengajarkan bahwa kontradiksi tidak mungkin terjadi dalam diri Tuhan atau dalam Firman-Nya (1 Samuel 15:29; Mazmur 33:11; Pengkhotbah 3:14; Yesaya 14:24; Maleakhi 3:6a) mengenai pokok bahasan ini.

Oleh karena itu, pengajaran Perjanjian Baru tidak akan berubah dari Perjanjian Lama.

Pengajaran tentang realitas penguburan di antara orang-orang Yahudi selama pelayanan Yesus Kristus:

  • Matius 14.10-12: Yohanes Pembaptis, sepupu Yesus, dikuburkan.
  • Matius 23.27: Kecaman Yesus terhadap para profesional agama Yahudi dan kemunafikan mereka masih menjadi kesaksian akan iman-Nya tentang penguburan, bukan?!
  • Yohanes 11.38-44: Lazarus, saudara laki-laki Marta dan Maria, dikuburkan.
  • Lukas 7.11-12: Anak laki-laki satu-satunya dari ibunya dibopong ke dalam peti mati untuk dikuburkan.
  • Lukas 9:59-60: Seorang pemuda yang dipanggil oleh Yesus untuk mengikuti-Nya menyebutkan kebiasaan orang Yahudi dalam menguburkan orang yang telah meninggal, dan Yesus menerima tradisi ini karena hal ini sesuai dengan seluruh sejarah umat Allah.
  • Lukas 16:22: Seorang kaya dikuburkan.
  • Pelajaran yang dapat dipetik dari teladan Yesus Kristus:
  • Yohanes 6.39-40,54: Yesus berbicara tentang kebangkitan tubuh orang percaya. Pendengarnya yang orang Yahudi telah memahami bahwa Dia mengacu pada kebangkitan tubuh yang dikuburkan dengan benar (lih. Roma 8.11; 1 Tesalonika 4.13-17, N.B. 6 rujukan kepada tubuh dalam perikop terakhir ini, secara langsung dan melalui kesimpulan). Jangan lupa bahwa kebenaran tidak hanya dikomunikasikan dengan kata demi kata, tetapi juga dengan kesimpulan dan deduksi yang secara intelektual « disucikan » dengan menggunakan hermeneutika gramatikal-historis-kontekstual.
  • Matius 26.6-12: Yesus mengumumkan penguburan-Nya di masa depan (bdk. Yohanes 19.40; Yohanes 12.24)
  • Yohanes 19.38-42; Matius 27.57-61; Markus 15.42-47; Lukas 23.50-56, bdk. 1 Korintus 15.4: Yesus dikuburkan di kuburan Yusuf dari Arimatea di hadapan sejumlah saksi.
  • Inilah sebuah pemikiran yang muncul di benak saya beberapa hari yang lalu: kebangkitan akan jauh lebih spektakuler, menurut cara berpikir kita, di hadapan dunia kafir jika murid-murid Tuhan mengkremasi Dia. Kemudian, 3 hari kemudian, tubuh-Nya akan secara ajaib dibentuk kembali! Luar biasa, luar biasa, unik, sulit dipercaya! Baik Yesus maupun para murid tidak pernah melakukan kremasi, karena berbagai alasan. Dan saya juga percaya, mengikuti teladan-Nya, bahwa DIA akan lebih dimuliakan dengan penguburan saya sendiri daripada dengan ritual yang asal usulnya secara nyata dan tak terbantahkan adalah penyembahan berhala.
  • Pelajaran yang dapat dipetik dari contoh-contoh sejarah para rasul:
  • Kisah Para Rasul 5.1-10: Kasus penguburan pasangan Ananias dan Safira.
    Kisah Para Rasul 8.1-2: Stefanus yang menjadi martir dikuburkan.
    Kisah Para Rasul 24.21: Paulus, ketika menyebutkan « kebangkitan orang mati », mengacu pada penguburan Yesus.
    Kesimpulan yang jelas dari sejarah Gereja yang baru lahir ini adalah bahwa orang-orang Kristen meneruskan teladan Yesus Kristus dan pengajaran para rasul. Selain itu, sejarah Kristen dari abad pertama dan seterusnya menegaskan tanpa ada kontradiksi yang mungkin terjadi bahwa orang Kristen hanya mempraktikkan penguburan (lihat katakombe). Penguburan orang yang telah diselamatkan sejak abad ke-1 dan seterusnya akan dianggap sebagai penyangkalan total terhadap karya penyelamatan Kristus yang telah bangkit dan terhadap iman akan kebangkitan tubuh orang Kristen di masa depan.

Pengajaran langsung, dan dengan deduksi, yang dapat ditarik dari sisa Perjanjian Baru:

Jelas bagi saya bahwa kunci keyakinan bahwa penguburan tubuh orang Kristen yang telah meninggal adalah satu-satunya cara yang konsisten dengan ajaran para rasul, dapat ditemukan dalam 1 Korintus 6.19-20, di mana tiga alasan atau prinsip ilahi dengan tegas disajikan untuk penguburan:

Tubuh orang yang telah diselamatkan adalah milik Roh Kudus secara total dan kekal, sehingga baik almarhum semasa hidupnya maupun keluarganya tidak memiliki hak untuk menentukan sebuah perayaan « untuk Tuhan » yang bertentangan dengan kepemilikan ini. Paulus menegaskan bahwa orang yang telah diselamatkan sama sekali bukan lagi milik dirinya sendiri, ia hanyalah « penghuni » di kediaman Roh Kudus; orang yang telah diselamatkan tidak memiliki kendali atas takdir jasmani dari kediamannya, sehingga kremasi adalah pilihan yang melanggar sifat dan tujuan Roh Kudus.

Orang berdosa yang bertobat dan percaya (Kis. 20:21) telah ditebus secara total dan kekal dengan harga Kristus yang disalibkan (1 Kor. 7:23; Kis. 20:28d; bdk. Ef. 1:7, 14). Tuhan Yesus Kristus juga adalah pemilik tubuh kita, sehingga tidak ada keputusan apapun yang boleh diambil tanpa seizin-Nya. Dan Dia tidak akan pernah menyarankan (setelah berdoa, « Apa yang harus kulakukan? ») sebuah praktik yang bertentangan dengan pengalaman-Nya, atau bertentangan dengan Kitab Suci.Tugas yang paling bertanggung jawab bagi orang yang telah ditebus adalah selalu mengutamakan Allah melalui perilakunya, perkataannya, keyakinannya = « muliakanlah Allah di dalam tubuhmu », 1 Kor. 6. 20. Ketika kita masih hidup, kita harus menghormati tubuh kita, bait Roh Kudus, dengan perilaku kita, sehingga kematian tidak boleh mengganggu cara kita memperlakukan tubuh kita, yaitu mayat.

Bahkan orang yang bertobat kepada Kristus harus memuliakan Dia dengan cara dia memperlakukan tubuhnya setelah kematian. Kremasi, sebuah contoh yang berlawanan dengan Yesus, menurut saya, berarti kita telah menyimpang dari teladan Kristus dalam hal ini.

Referensi berikut ini dengan kuat menggarisbawahi konsep prinsip tertinggi dari nilai tubuh:

Roma 14.7-8: « … tidak ada seorang pun yang mati untuk dirinya sendiri. Sebab jika kita hidup, kita hidup untuk Tuhan, dan jika kita mati, kita mati untuk Tuhan… ».
Kedua ayat ini sangat penting bagi pandangan orang Kristen (konsep dan arti sebenarnya dari « murid ») tentang hidup dan matinya. Teks bahasa Yunani tidak memiliki kata depan « untuk » yang mendahului kata « dirinya sendiri », dan « Tuhan ». Jadi, kata-kata ini adalah bentuk datif yang lebih berarti « kepentingan pribadi ». Terserah kepada orang Kristen untuk hidup/mati, dengan mempertimbangkan konsekuensi dari semua tindakannya terhadap pribadi dan reputasi Tuhan Yesus, dengan memikirkan kepentingan pribadi-Nya. Ayat 9 inilah yang menegaskan makna dari ayat 7-8 = Ketuhanan Kristus dalam segala hal, di mana pun, sepanjang waktu; segala sesuatu harus mengutamakan Kristus dan memuliakan Dia. Roma 14:12-13 menginformasikan kepada kita bahwa salah satu kebenaran yang paling penting dalam PB adalah bahwa kita harus memberikan pertanggungjawaban kepada Allah Bapa tentang apa yang telah kita lakukan dengan « hidup kita » sejak saat keselamatan. Roma 8:22-23 selanjutnya menekankan bahwa orang yang bertobat kepada Kristus memiliki buah sulung Roh, sehingga ia dapat merasa tenang bahwa tubuhnya akan menerima penebusan penuh pada saat kebangkitan. Tubuh yang dikuburkan lebih menggambarkan kebangkitan tubuh daripada kremasi dengan abunya.
Roma 6.3-5 dan Kolose 3.27 layak mendapatkan refleksi ini dari orang Kristen lain: « Makna simbolis baptisan sebagai penguburan dan kelahiran kembali dalam kematian dan kebangkitan Kristus tidak dapat dimengerti dalam budaya yang hanya mempraktikkan kremasi.
2 Korintus 5.2-10: Sang rasul menekankan pentingnya tubuh. Penguburan dengan sempurna menyampaikan gambaran perubahan dari « kemah ini » ke « rumah sorgawi kita » (ay. 2). Gambaran perubahan tubuh sangat kuat dalam ayat 4 (« menanggalkan » – « mengenakan »). Ayat-ayat ini menggarisbawahi iman akan keutuhan tubuh dengan empat kali penyebutan « tubuh » (ayat 6, 8, 9, 10). Penyebutan « abu » dalam ayat-ayat ini secara hipotetis tidak mungkin terjadi.
1 Korintus 15:51-57: Tubuh yang ditinggalkan dalam keadaannya yang fana dan kemudian dikuburkan menjadi pertanda bagi tubuh yang tidak fana di masa depan, yang mengenakan pakaian keabadian. Sebaliknya, kremasi dan abu, tidak memberikan kesaksian tentang tubuh yang telah berubah dengan mulia. Jangan lupa bahwa kremasi identik dengan kehancuran total dan penyebaran.
1 Korintus 10.31-11.1: Paulus menasihati orang-orang yang telah diselamatkan untuk meniru Kristus dalam segala hal di sepanjang hidup mereka, jadi mengapa tidak dalam cara mereka memperlakukan tubuh mereka setelah kematian = penguburan dan bukan kremasi?
1 Korintus 15:38, 42-43, 49: Ayat-ayat ini menekankan prinsip bahwa tubuh harus dihormati secara keseluruhan dan integritas fisiknya. Upacara seperti apa yang lebih baik untuk menyaksikan pengajaran yang diilhami oleh Roh Kudus yang mengilhami iman kita akan kebangkitan tubuh kita? Tentu saja bukan kremasi.
1 Tesalonika 4.13-18: Surat ini ditulis pada zaman para rasul, ketika orang-orang Kristen telah dengan tegas menolak kremasi kafir sebagai cara untuk menghormati orang yang telah meninggal. Tubuh fana yang dikuburkan menjadi bukti iman yang kuat kepada tubuh yang dibangkitkan. Mengapa tidak melanjutkan dengan cara para rasul, mengikuti teladan Yesus Kristus?
Filipi 3:20-4:1: Ayat ini luar biasa karena penekanannya pada karakter kudus dari tubuh orang yang telah diselamatkan (yang ditebus dengan harga yang mahal oleh Kristus). Dengan demikian, tubuh yang dikuburkan memberikan nilai kekekalan pada « harga yang mahal » dan juga menyatakan iman akan perubahan yang mulia di masa depan. Kremasi (yang berasal dari non-Kristen) tidak dapat melakukan hal ini secara visual, menurut saya.
Saya mengakhiri bagian pelajaran ini dengan penekanan kuat dari sang rasul pada tubuh saat ini dan di masa depan dengan 1 Tesalonika 5.23: « Semoga Allah damai sejahtera menguduskan kamu seluruhnya, dan semoga kamu dengan segenap keberadaanmu, roh, jiwa dan tubuhmu terpelihara tak bercacat pada kedatangan Tuhan kita Yesus Kristus. »

Tidak ada satu pun ayat yang dibahas di atas yang mempertanyakan keselamatan atau kebangkitan di masa depan bagi orang yang bertobat yang jasadnya telah dikremasi. Tujuannya hanyalah untuk mengingatkan kita akan cara yang « paling baik » yaitu penguburan.

Sebuah pertimbangan yang meyakinkan

Bagaimana dengan mereka yang diselamatkan di dalam Kristus yang telah meninggal di laut, terbakar dalam kecelakaan pesawat, kereta api, mobil, gedung atau perang? Apa yang terjadi dengan mereka, tubuh mereka dikremasi dan hilang selamanya?

Pada akhirnya, yang terpenting adalah: Sudahkah kita menerima Tuhan Yesus Kristus sebagai satu-satunya Juruselamat kita (Yohanes 1:12-13; 14:1; 20:31; Kisah Para Rasul 16:31; Roma 10:9-10; Wahyu 3:20)? Kebangkitan putra/putri Allah semata-mata bergantung pada kelahiran barunya, yang dijamin oleh setiap orang dari TRITUNGGAL (Yoh. 3:16; 10:27-29; Ibr. 7:25; 2 Tim. 1:12; Kol. 3:1-4; Rm. 8:23, 37-39). Keadaan tubuh orang yang diselamatkan setelah kematian tidak berpengaruh pada takdir kekalnya, karena apakah dikubur, dikremasi, dimakan oleh kanibal atau ikan, hancur berkeping-keping, jiwa dan rohnya sudah ada bersama Tuhan (2 Kor. 5:7-8, yang dimaksud adalah « jiwa dan roh yang tidak ada pada tubuh, keduanya ada pada Tuhan »). Setiap orang akan memiliki rumah surgawinya dengan tubuh yang baru di kemudian hari menurut 1 Tesalonika 4.13-18. Nasib kekal setiap individu telah ditetapkan sebelum kematian.

Argumen yang dikemukakan oleh « kremasionis Kristen » (dan jawaban saya).

Dalam Perjanjian Lama, api melambangkan Hadirat Ilahi (Kel. 3:2; 24:17; Ul. 9:3; Zak. 2:5), sehingga kremasi dapat menjadi simbol orang percaya yang telah « disucikan » untuk masuk ke dalam hadirat Allah. Namun, argumen ini bersifat tendensius, karena api juga merupakan tanda penghakiman ilahi (Kel. 9.24; Yos. 7.25; 2 Raja-raja 1.10; Yeh. 36.5a-b; Lam. 2.3; bdk. Why. 16.8-9; 20.9, 10, 14, 15).

Metode pembuangan tubuh orang yang telah meninggal adalah pertimbangan yang sangat kecil bagi mereka yang memiliki budaya alkitabiah (dapatkah mereka membayangkannya!) sehingga kremasi bagi orang Kristen sama sekali tidak penting = lakukan apa yang Anda inginkan. Namun, semua referensi dari halaman 6 di atas mengatakan sebaliknya, jadi metode ini sangat penting bagi murid Tuhan.

Yesus tidak mempermasalahkan bagaimana cara membuang tubuh orang yang telah meninggal, jadi orang Kristen bebas untuk menggunakan cara yang menyenangkan hatinya. Sekarang, meskipun Yesus tidak berpidato panjang lebar tentang hal ini, Dia juga tidak berpidato panjang lebar tentang semua hal dalam kehidupan modern yang menarik perhatian kita. Namun, ketika Ia berbicara tentang orang yang telah meninggal, Ia bersaksi tentang iman dan penerimaan-Nya terhadap tradisi penguburan (Lukas 9.60; Matius 23.27; N.B. akhir halaman 7 dan awal halaman 8 untuk melihat sikap Yesus).

Rasul Paulus memberikan penekanan pada tubuh yang hidup (Paulus merendahkan mayat, kata orang!) yang merupakan Bait Roh Kudus (1 Kor. 6:9). Karena Bait Suci adalah untuk menyembah Sang Pencipta; oleh karena itu, pada saat kematian, tubuh tidak berguna dan cara membuangnya tidak lagi menjadi masalah. Terlebih lagi, abu tidak akan menyimpang dari dasar « tubuh yang dibangkitkan », karena tubuh akan menjadi « rohani » sehingga ini adalah pertanyaan tentang « kepribadian individu » yang telah mengasumsikan keabadian (1 Kor 15.5, 44) dan bukan tubuh. Sang rasul tidak pernah meremehkan orang yang masih hidup maupun yang sudah mati. Mengenai Bait Suci, Paulus tidak pernah menyiratkan bahwa Bait Suci dapat dimusnahkan dengan cara dikremasi. Jangan lupa bahwa Paulus adalah seorang Yahudi ortodoks sebelum pertobatannya (Flp. 3:2-3), dan oleh karena itu sepenuhnya berkomitmen pada prinsip penguburan, yang tidak pernah ia tolak. 1 Korintus 15.42-49 adalah pembelaan yang luar biasa terhadap kebangkitan tubuh fisik (NB, ay. 49). Jelaslah dari pemahaman ajaran rasuli 1 Korintus 15 bahwa penguburan hanya sesuai dengan kehendak Allah. Kremasi berbau paganisme.

Allah telah berfirman kepada manusia dalam Kejadian 3.19, « …., karena engkau adalah debu, dan kepada debu juga engkau akan kembali. » Jadi kremasi adalah cara untuk « membantu » Sang Pencipta mencapai kehendak-Nya dengan lebih cepat, sehingga tubuh setiap individu kembali menjadi debu. Namun, apakah kita perlu meluangkan waktu untuk menunjukkan kesalahan dari pemikiran seperti itu?

Penguburan di Barat terlalu sering menjadi begitu mewah dan materialistis sehingga kesederhanaan kremasi adalah kesaksian Kristen yang terbaik. Tetapi saya tidak berpikir bahwa semua pemakaman harus mewah, karena tidak mungkin untuk membuktikannya. Cukup jelas bahwa orang kaya sering kali suka memamerkan kekayaan mereka dengan upacara yang mewah. Saya secara pribadi memperhatikan bahwa kadang-kadang orang Kristen mungkin berpikir bahwa mereka « menghormati » jenazah orang yang mereka cintai lebih baik dengan memberikan « peti mati yang indah » yang cukup mahal. Saya rasa almarhum tidak peduli sama sekali. Apakah orang-orang Yahudi pada zaman Perjanjian Lama, dan kemudian orang-orang Kristen (lihat Katakombe) sejak abad ke-1 dan seterusnya, selalu bersikap materialistis karena mereka menguburkan orang yang telah meninggal, atau apakah mereka menunjukkan rasa hormat kepada orang yang telah meninggal dengan cara menguburkannya?

Kremasi jauh lebih murah dan lebih ramah lingkungan. Tetapi harga bervariasi sesuai dengan lokasi dan « profesional ». Saya memiliki perbandingan harga untuk kedua metode tersebut, dan penguburan tidak selalu « jauh » lebih mahal. Saya baru saja berbicara dengan seorang profesional (dan jika saya mengerti dengan benar) dia mengatakan kepada saya bahwa harganya sama! Sedangkan untuk pertanyaan ekologis, Anda harus membakar mayat dengan gas kota, kayu atau bahan bakar lain selama sekitar 2 jam (dan kemudian Anda membutuhkan mesin yang menggunakan listrik untuk mengurangi tulang menjadi abu). Kemudian, menaburkan abu di sana-sini sepertinya tidak lebih « ekologis » daripada penguburan. Mengenai biaya penguburan untuk keluarga Kristen yang « dalam kesulitan », saya yakin saudara-saudari di gereja setempat akan « merogoh kocek mereka » (untuk menutupi kekurangannya), sehingga almarhum bisa mendapatkan perayaan yang layak di hadapan Tuhan dengan mengikuti teladan-Nya.

Semakin banyak orang Kristen, bahkan beberapa nama besar dalam dunia penginjilan, menerima kremasi, mungkin karena itu « modern dan lebih murah » dan sesuai dengan masyarakat duniawi (dan anti-Kristen) di mana kita hidup di abad ke-21. Namun, sejak kapan PB menyarankan, bahkan mendesak, agar kita mengadopsi filosofi dan metode dunia untuk menghormati Allah (bdk. 1 Yohanes 2:15-17)?

Selama dunia masih ada, akan selalu ada orang-orang yang memiliki iman yang sangat baik, bahkan di antara mereka yang mengaku Yesus Kristus sebagai « Tuhan », yang akan mencoba untuk dengan lembut mengelak dengan itikad baik (tetapi tidak memahami ajaran Alkitab, baik secara kata maupun kesimpulan) dari jalan yang ditunjukkan di dalam Dua Perjanjian. « Namun demikian, dasar yang kokoh dari Allah tetap berdiri …. » (2 Timotius 2:19a).

Kesimpulan

Studi sejarah dan Alkitab yang singkat ini telah dilakukan dengan kejujuran intelektual, saya percaya, dengan tujuan utama untuk menyajikan fakta-fakta sejarah kafir dan fakta-fakta sejarah Alkitab Kristen. Perdebatan yang terjadi saat ini di antara orang-orang Kristen, yang beberapa di antaranya berpikir bahwa praktik yang diambil dari paganisme dapat diterima di hadapan Tuhan, membuat saya sangat sedih, bahkan sangat mengganggu saya (setiap kali saya memikirkannya, pikiran saya terganggu). Namun, sebuah tindakan atau perbuatan yang dilakukan oleh orang lain yang diselamatkan di dalam Kristus bahkan setelah kematiannya seharusnya membuat saya bahagia dan memberikan saya kesempatan untuk bersyukur dan memuliakan ALLAH untuk orang tersebut dan tindakan/perbuatannya, bahkan pada saat pembuangan tubuhnya. Kremasi kafir tidak memberi saya kesempatan yang menyenangkan ini.

Apa yang menonjol bagi saya dari apa yang saya baca di seluruh Alkitab, dan apa yang selalu ditegaskan sejak abad pertama sejarah Kristen dan seterusnya, adalah bahwa saya secara pribadi tidak dapat menerima kremasi sebagai sesuatu yang normal secara Alkitabiah. Sebuah metode yang diciptakan dari nol oleh filosofi kafir tentang kehidupan dan kematian, menurut saya tidak mampu memuliakan Tuhan Pencipta dan Juruselamat Yesus seperti halnya contoh Alkitab.

Saya tidak cukup naif untuk percaya bahwa siapa pun yang membaca dokumen ini dengan seksama, saya harap, akan setuju dengan saya. Sifat manusia memang seperti itu. Bagi mereka yang tidak setuju dengan materi yang disajikan di sini, saya hanya meminta satu hal, « Tunjukkan kepada saya dalam Kitab Suci di mana saya salah dalam eksposisi saya. »

Saya tidak memiliki maksud untuk menyakiti siapa pun dengan presentasi saya (pilihan kata, pergantian frasa, « nada » suara tulisan saya, …). Saya memelihara persekutuan dengan semua orang yang ada di dalam Kristus. Namun, hati nurani saya dan rasa kebenaran alkitabiah saya telah mewajibkan saya untuk menempatkan di hadapan pembaca sudut pandang historis-alkitabiah dari Kristus, Pencipta dan Penguasa Tubuh-Nya, yaitu GEREJA (Efesus 1.20-23). Masing-masing dari kita bertanggung jawab kepada DIA atas keyakinan dan tindakan kita, 2 Korintus 5.10.

Semoga Bapa, Putra dan Roh Kudus dimuliakan!

(Saya ingin berterima kasih kepada saudara-saudara terkasih saya, Henri Lüscher dan Dr.]

Scott McCarty / 10 Maret 2015.