Jésus peut-il être Dieu et homme en même temps? Le christianisme est-ip une secte de Jésus?
Le Poème d‘Ephrem le Syrien (306-373) nous éclairera.
« Si les œuvres de Jésus prouvent qu’il est Dieu, Ses souffrances prouvent qu’il était homme. S’il n’était pas homme, Quel est celui qui reposa dans une crèche, Éprouva la faim, la soif, la lassitude, pleura la mort de Lazare ? S’il n’était pas Dieu, Quel était ce même enfant À qui les bergers vinrent rendre hommage à Bethléem, Aux pieds duquel les mages déposèrent leur offrande ? S’il n’était pas Dieu, Qu’était-il pour commander à la nature, Changer l’eau en vin, calmer les tempêtes Nourrir les foules avec cinq pains et deux poissons ? S’il n’était pas Dieu, Qu’était-il pour remettre les péchés, Répandre le Saint-Esprit sur les apôtres Et ébranler la terre jusqu’en ses fondements à l’heure de sa mort ? S’il était homme quand il s’écriait : « Mon Dieu mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Il était Dieu Quand il promettait au brigand la félicité du paradis, Quand il brisait les chaînes de la mort par sa résurrection, Quand il s’élevait vers le ciel et allait y prendre place à la droite de Dieu son Père ». S’il n’était pas Dieu et homme tout à la fois, Les prophéties n’auraient pas reçu leur accomplissement, Et l’espérance du salut serait illusoire. Oui, ô Jésus, tu es Dieu, parfaitement Dieu et homme. Tu es à la fois du ciel et de la terre, De l’éternité et du temps. Gloire te soit rendue aux siècles des siècles ! »
Peut-être avez-vous offert ou reçu, à Noël, le dernier opus de la célèbre franchise. Mais connaissez-vous l’histoire de l’ismaélisme, ce courant ésotérique de l’islam chiite toujours bien vivant et qui a inspiré la secte des Assassins, dont l’un des membres est incarné dans le jeu vidéo ?
Le dernier opus de la célèbre série de jeux vidéo produite par Ubisoft, Assassin’s Creed Mirage, est présenté comme un « retour aux sources » de la saga. Fini, donc, les pérégrinations en Grèce antique ou dans l’Angleterre médiévale : comme pour le premier épisode, l’histoire se déroule au Levant, durant les premiers siècles de l’islam. Le joueur y incarne le membre d’une mystérieuse secte, les « Assassins », parfois appelés aussi « ceux que l’on ne voit pas », en raison de leurs remarquables capacités de dissimulation et d’infiltration.
Si ce scénario et ses personnages sont fictifs, ils s’inspirent d’un courant ésotérique de l’islam bien réel : l’ismaélisme qui, malgré le rôle prépondérant qu’il a pu jouer dans l’histoire du Moyen-Orient, a toujours été la source d’une multitude de légendes et de fantasmes. Voici cinq clés pour mieux le comprendre. Comment est né l’ismaélisme ?
L’ismaélisme est un courant issu de l’islam chiite. Pour rappel, selon les chiites, le pouvoir temporel et spirituel doit revenir aux imams, les « guides », désignés parmi les descendants de Fatima, fille du prophète Mahomet, et d’Ali, son gendre. Les ismaéliens, pour leur part, se sont distingués des autres courants chiites autour de l’an 765.
A cette époque, à Médine, le sixième imam et descendant d’Ali, Ja’far al-Sâdiq, désigne son fils Ismaïl comme successeur. Problème : Ismaïl disparaît avant la mort de son père. « Il avait en outre une très mauvaise réputation. On l’accusait de s’adonner à la boisson et d’avoir de mauvaises mœurs, ou au contraire de fréquenter des extrémistes. Toujours est-il que son père a fini par désigner un autre successeur », raconte l’islamologue et philosophe Daniel De Smet, auteur des Fatimides. De l’ésotérisme en islam (Cerf, 2022). …
Commentaire de Vigi-Sectes
Nous correspondant au Japon nous informe:
les japonais aiment beaucoup ce jeu. Mais je pense pas qu’ils connaissent le problème théologique qui se cache derriere celui-ci… Ce jeu est utilise dans le monde entier.
Il me nous est pas permis de publier l’article de presse en entier.
En général, quelques références de ces jeux sont historiques, mais la majorité du contenu est fable romancée, comme on pouvait s’y attendre. Nous avons remarqué que des jeunes ayant peu d’éducation en histoire géographie ne savent pas dissocier le divertissement (films, romans, jeux) de la vérité.
L’amour de la vérité est banni dans les idéologies sectaires, et ces jeux ou films sont pris pour un grand nombre pour des réalités historiques.
Le fond de toile du jeu d’Ubisoft repose sur une secte religieuse issue du Sunnisme. Selon Wikipedia (fr):
“Le nom d’Assassins (en arabe : حشاشين, ḥašašyīn) désigne la secte islamique ismaélienne des Nizârites, entre le xie et le xiiie siècles … [C’est une] dénomination attribuée par leurs ennemis aux Ismaëliens de Syrie coupables de nombreux assassinats envers des Chrétiens et des Musulmans.”
Un nuage de mystère autour de cette secte permet aux conspirationnistes de tout imaginer.
Il semble que ce jeu exalte l’héroïsme et la bravoure des combattants de cette secte de l’Islam, brandissant un drapeau noir, ressemblant à celui de Daech / Isis.
Vision contemporaine séculière des croisades chez les djihadistes :
L’histoire de France s’arrête ou commence chez certains djihadistes avec Charles Martel et la bataille de Poitiers (732). Celui-ci a arrêté les mahométans dirigés par Abd al-Rahman. Le terrain perdu dans la conquête de l’Islam doit être repris comme l’enseigne la sharia.
La population islamisée étant de plus en plus nombreuse à lOuest, on peut imaginer que l’industrie du divertissement change lentement son fusil d’épaule, ce ne sont plus “les méchants musulmans” qui sont toujours des terroristes (caricature de l’industrie Hollywoodiennes des années 2000) , mais les “Assassins” (musulmans sunnites plus libéraux ) qui deviennent des héros spirituels resistants aux méchantes Croisées.
Les fruits du divertissement belliqueux
Ce genre de jeux banalise la violence et la guerre. Il y’a les bons et les méchants. Il devient normal de tuer les méchants. Le héro à tous les droits, en particulier celui de tuer. On joue a la guerre sans en ressentir la douleur et les atrocités.
Certains jeux vidéos, les films ou les groupes de hard-rock peuvent avoir des effets dévastateurs sur des personnes influençables, sur toute personne qui n’est pas entraînée à discerner, ce qui est particulièrement le cas chez beaucoup de jeunes musulmans.
J’ai lu avec intérêt le courrier du jour (samedi 23 décembre) de Mme Julie Paradotto au sujet de l’affiche de Noël des Bains des Pâquis; je dois reconnaître à ce courrier un certain esthétisme intellectuel et philosophique…
D’un point de vue juridique et politique, l’éclairage est différent. Le règlement cantonal sur l’affichage public interdit les affiches susceptibles de «troubler l’ordre public ou de choquer la morale ou de heurter des sensibilités religieuses». En cas de doute, l’autorité qui a attribué la concession d’affichage doit trancher.
Selon la jurisprudence, il s’agit de tenir compte d’une perception médiane de la population. Nul doute que le concessionnaire actuel, Neo Advertising, a soumis cette affiche et que les autorités de la Ville de Genève l’ont autorisée. Et c’est là que le bât blesse. La majorité du Conseil administratif est issue des milieux chantres du wokisme et du langage inclusif, selon laquelle nous devrions dire «iel» au lieu d’«il» ou «elle», sous peine de choquer le 0,1% de la population représentant les trans et les queers! Un service de la Commission européenne recommande même de renoncer à dire écrire «Madame» ou «Monsieur» au nom du principe de l’inclusivité.
Or, dans le cas présent, au mépris de cette posture, la Ville prend le risque de choquer un pourcentage non négligeable de la population catholique genevoise attachée à Marie ou qui percevrait le message au premier degré, soit que «Jésus n’est qu’un paresseux…»
C’est donc pour ces raisons juridiques et éthiques, et non pour l’affiche elle-même, qui pourrait avoir sa place dans une galerie privée, que celle-ci n’aurait pas dû être placardée dans le domaine public, cela afin de préserver les gens qui n’auraient pas la hauteur de vue et d’interprétation de la signataire de la lettre.
Une dernière question: si le paresseux avait été dans les bras du prophète Mahomet, l’aurait-on autorisée au nom de la liberté d’expression et de la laïcité? Si la réponse probable est non, quid de l’égalité de traitement?
Claude Miffon, ancien directeur de la Société générale d’affichage
Commentaire de Vigi-Sectes
Ce courier des lecteurs est pertinent, l’affiche a clairement l’intention de moquer Noël et choquer de manière publique.
Selon notre éclairage chrétien, cette affiche est aussi une insulte envers Christ. Le Conseil administratif de Genève était-il seulement “paresseux” dans la revue de cette affiche? Non, il est complice.
Lâcheté et hypocrisie
La Genève laïque “ne prend pas de risque” lorsque les mosquées de Genève sont de plus en plus bruyantes mais se réveille par contre pour interdire les baptêmes dans le lac (cela rappelle l’anti-christianisme des pays marxistes de l’Est).
C’est toute une société qui tourne le dos à ses fondements judéo-chrétiens.
Le terme de Noël n’apparaît pratiquement plus publiquement, … ni sur les cartes ou enseignes (sauf pour signaler les “marchés de Noël” ). On parle, par neutralité complice, de “fêtes de fin d’année”. Certains médias prennent conscience, mais trop tard, de ce processus irréversible. Un magazine séculier, Paris-Match de décembre, affichait une crèche en couverture.
Quel sera l’effet de l’affiche blasphématoire ? Les chrétiens paresseux et endormis se réveilleront et rappellerons qui est le “ël” de Noël.
C’est Jésus, fils de l’Homme mais aussi Emmanuel, Dieu avec nous.
Message de Lothar Gastmann, responsable Vigi-Sectes Allemagne.
La théologie du remplacement se répand, c’est-à-dire l’opinion selon laquelle Israël n’a plus de signification prophétique, mais a été entièrement remplacé par l’Eglise.
Cette opinion est très bien réfutée dans l’article suivant du Dr. Erez Soref, directeur du Collège Biblique israélien de Netanya en Israël.
Shalom, votre Lothar Gassmann
——————-
Théologie de remplacement – pourquoi elle est fausse !
Pendant la majeure partie de l’histoire de l’Église, il était impossible pour les chrétiens d’imaginer que Dieu pensait vraiment ce qu’il avait promis concernant le rassemblement du peuple juif, tant sur le plan terrestre que spirituel. Après tout, les Juifs ont été dispersés pendant des siècles sur toute la surface du globe et ont été violemment persécutés. Pour certains, il semblait certain que le plan de Dieu pour eux avait pris fin. De nombreux érudits chrétiens ont également interprété la Bible dans ce sens et ne pouvaient pas imaginer qu’Israël existerait à nouveau un jour.
Naissance et impact de la doctrine
Au cours des décennies qui ont suivi la fondation de l’Église, un certain nombre de développements se sont succédé et ont contribué à l’émergence de la théologie du remplacement – la doctrine selon laquelle Dieu en avait fini avec Israël et que l’Église avait désormais remplacé Israël pour toujours.
Selon Actes 20.21, il y avait au début plusieurs milliers de juifs croyants. Deux catastrophes survenues à cette époque ont conduit les Juifs messianiques à se distancer davantage du reste du monde juif. Lors de la première révolte contre les Romains (70 après J.-C.), les Juifs messianiques ont obéi aux paroles de Jésus, car lorsqu’ils ont vu les troupes se rassembler autour de Jérusalem, ils ont fui la ville et ont été en grande partie épargnés.
La deuxième révolte juive, déclenchée par Rabbi Akiva qui déclara Bar-Kochba comme le Messie et appela les Juifs à combattre les Romains sous sa direction (132-135 après J.-C.), éloigna encore plus les Juifs messianiques du reste d’Israël. La raison en était simple : ils refusaient de participer à la révolte sous la direction d’un faux messie. Cette deuxième révolte fut réprimée avec une cruauté sans pareille, mais une fois encore, les juifs messianiques restèrent en grande partie indemnes, puisqu’ils n’avaient pas participé à la révolte. Les dirigeants survivants des pharisiens, qui ont ensuite fondé le judaïsme rabbinique (qui prétend encore aujourd’hui être la seule forme légitime de judaïsme), ont déclaré que les disciples juifs de Jésus étaient des traîtres et des apostats et les ont exclus de la communauté juive. Dans le même temps, l’Évangile a prospéré parmi les non-Juifs, qui sont rapidement devenus la grande majorité de l’Église primitive.
Cette dernière s’est rapidement débarrassée de ses racines juives et a pris une tournure plus gréco-romaine. Voici quelques exemples remarquables.
Dans le monde chrétien
– en remontant jusqu’à Justin le martyr vers 160 après JC – les croyants supposaient qu' »Israël » désignait en réalité « l’Église ». Le peuple d’Israël avait été dispersé et le pays avait été rebaptisé « Palestine ». Il n’est donc pas difficile de comprendre pourquoi cela s’est produit. De nombreux pères de l’Église, dont certains défendaient vaillamment la foi, ont écrit des choses incroyablement malveillantes sur le peuple juif et ont déclaré que l’Église avait remplacé Israël. Ils ont ainsi fondé la théologie du remplacement.
Ils ont commencé à interpréter la Bible d’une manière symbolique et parabole, en éliminant toute interprétation littérale, y compris le rôle d’Israël dans le plan de Dieu. Cela a conduit l’Église primitive à rejeter la terre réelle d’Israël, Jérusalem et la construction du Temple comme étant insignifiantes, voire mauvaises, et à réinterpréter toutes les références à Israël comme étant accomplies par l’Église.
Justin le martyr (103-165)
est venu à la foi d’une culture païenne et était très familier avec la philosophie grecque. Dans son interprétation des Écritures, il a cependant commencé à remplacer Israël par l’Église. Il croyait également que la circoncision était une marque de disgrâce, un symbole de souffrance et de punition pour les Juifs (dans le monde gréco-romain, la circoncision était considérée comme un défaut physique et une honte).
En 115 après J.-C. l’évêque Ignace d’Antioche
exhortait ses lecteurs à « rejeter tout ce qui est juif », et l’évêque Irénée enseignait que quatre passages prophétiques de premier plan concernant le salut futur d’Israël (Isaïe 26, Ezéchiel 37, Ezéchiel 38 et Jérémie 23) s’étaient accomplis lorsque les Gentils avaient cru au Messie.
Tertullien (160-225)
s’est rallié à l’opinion de Justin selon laquelle la circoncision était une caractéristique de la disgrâce pour les Juifs et a appliqué le verset « L’aîné servira le cadet » (Genèse 25:23) au peuple juif et à l’Église, en attribuant aux Juifs le rôle de « frère aîné ».
Origène (185-254),
évêque d’Alexandrie, a établi la base théorique de la théologie du remplacement en développant une interprétation parabole de la Bible qui était en accord avec l’esprit de la philosophie grecque.
Augustin d’Hippone (354-430),
l’une des personnalités les plus influentes de la pensée mondaine et chrétienne, a été baptisé par Ambroise, évêque de Milan, qui a enseigné et encouragé la persécution des juifs et l’incendie des synagogues. Dans ses écrits, Augustin défend la même approche théologique d’Israël qu’Origène et Ambroise.
Le point le plus bas se trouve dans son essai « Contre les Juifs », qui constitue l’un des écrits les plus hostiles aux Juifs depuis Origène. Depuis le Moyen-Âge, les écrits d’Augustin étaient considérés comme presque indiscutables, et la théologie du remplacement et les attitudes antijuives sont devenues la norme dans l’Église.
Martin Luther (1483-1546),
l’initiateur de la Réforme protestante, était déçu que le peuple juif n’ait pas accepté Jésus immédiatement après la Réforme et a développé une aversion prononcée pour les Juifs. Il préconisait l’incendie des synagogues et la destruction des maisons juives, et suggérait que les chrétiens volent les juifs et en fassent des esclaves. Ses écrits corrosifs contre le peuple juif ont ensuite été utilisés dans la propagande nazie.
De la théologie du remplacement à la théologie de l’accomplissement
La théologie du remplacement enseigne donc que les alliances de Dieu avec Israël ont été annulées parce qu’il avait rejeté le Messie en tant que peuple. Par conséquent, l’Église remplace le peuple d’Israël dans le plan de Dieu, à la fois maintenant et à l’avenir.
La théologie du remplacement enseigne que toutes les bénédictions mentionnées dans la Bible concernant le peuple juif appartiennent désormais à l’Église et s’accomplissent en elle.
C’est pourquoi de nombreux passages bibliques qui parlent des bénédictions futures et du rétablissement du peuple juif dans son pays ne sont compris que dans un sens « spirituel » ou figuré, en parabole. On suppose qu’ils ont trouvé leur accomplissement dans l’Église ou qu’ils le trouveront encore.
Or, les événements de 1948 nous ont confrontés à la possibilité choquante que la Bible, lorsqu’elle parle d’Israël, puisse signifier littéralement Israël ! D’une part, ce développement aurait pu être une formidable opportunité de réaliser que la Parole de Dieu se révèle bien plus vraie que nous ne l’imaginions.
D’autre part, les événements de 1948 n’ont pas seulement signifié la refondation de la patrie juive, mais aussi l’insécurité des Arabes qui y vivaient également. Les forces de l’islam et la colère des Arabes palestiniens déplacés signifiaient qu’à la joie glorieuse de l’accomplissement des promesses de Dieu s’ajoutaient désormais des actes de violence, des révoltes et des souffrances.
Malgré le fait que la domination de l’islam sur la Terre sainte avait pris fin et que le peuple juif avait été miraculeusement rassemblé après deux mille ans, la plupart des Arabes chrétiens ne considéraient ces événements ni comme réjouissants, ni comme dirigés par Dieu.
Elias Chacour,
l’archevêque d’Israël de l’Eglise grecque-catholique melkite, a écrit :
« On nous a enseigné pendant des siècles que les Juifs étaient le peuple élu. Nous ne croyons plus qu’ils sont le peuple élu de Dieu, car nous avons maintenant une nouvelle compréhension de l’élection ».
Son livre « Blood Brothers » a eu une profonde influence sur les chrétiens du monde entier. Lui et de nombreux autres ecclésiastiques palestiniens refusent avec véhémence de voir le rétablissement d’Israël comme l’accomplissement de la prophétie biblique et ont redoublé d’efforts pour continuer à mettre l’accent sur la théologie du remplacement. Et ce, malgré le fait que les promesses de Dieu pour Israël s’accomplissent directement sous nos propres yeux.
Plus récemment, la théologie du remplacement a été rebaptisée « théologie de l’accomplissement« .
L’expression sonne moins fortement comme une « reprise hostile », mais l’essentiel est le même. Voici quelques exemples d’écrivains évangéliques contemporains :
« Le seul et unique accomplissement de toutes les promesses et prophéties a déjà eu lieu sous leurs yeux en la personne de Jésus ».
C’est ce qu’écrit Colin Chapman dans son livre « Whose Promised Land? » (La terre promise de qui ?)
Gary M. Burge écrit :
« Jésus ne vise pas une restauration d’Israël en tant que telle, mais se considère plutôt lui-même comme celui qui a achevé le drame de Jérusalem dans sa propre vie … le début de la restauration d’Israël a en quelque sorte déjà commencé, par le fait que le Christ, le nouveau temple, la nouvelle Jérusalem a été ressuscité » (« Jesus and the Land »).
Ils affirment donc que toutes les promesses de retour du peuple juif sur sa terre ont déjà été accomplies en Jésus. Cette manière de penser nous conduit cependant à une série de problèmes.
Les alliances de Dieu avec Israël restent éternelles
Premièrement, cette théologie naît souvent d’un souci de justice sociale et d’équité pour tous, car elle s’offusque de l’apparente partialité de Dieu. Mais en fin de compte, elle déforme ce que Dieu a dit et fait. Poussée à son terme, une théologie qui n’accepte de la Bible que ce qui nous semble juste et agréable conduit à une négation totale de la divinité et de l’autorité du texte biblique.
Naim Ateek, l’un des moteurs de cette nouvelle théologie chrétienne-palestinienne, va jusqu’à demander que des passages du livre des Juges (dans lesquels Israël conquiert le pays et tue les Cananéens conformément au commandement de Dieu) soient rejetés, ainsi que plusieurs textes d’Isaïe dans lesquels Dieu exprime sans équivoque son amour pour Israël.
Il déclare que ces textes doivent être « désionisés » (« Justice and Only Justice »).
C’est en fin de compte une attaque contre la personne et le caractère de Dieu lui-même, car ils refusent de croire que ce que Dieu a dit et fait dans la Bible est juste et correct.
Deuxièmement, le mot Israël est mentionné plus de 800 fois dans la Bible, dont 79 fois dans le Nouveau Testament, ce qui montre l’importance du concept d’Israël. Mais jamais le mot Israël ne fait référence à « l’Église ».
Essayez simplement de lire Romains 9-11 et chaque fois qu’il est écrit « Israël », remplacez-le par le mot « Église ». Vous verrez très vite que cela n’a absolument aucun sens !
Israël’ signifie en effet ‘Israël’, aussi bien dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament ! Même si le Nouveau Testament décrit souvent Israël et l’Église avec des mots similaires, les deux étant l’épouse de Dieu, les enfants de Dieu, le peuple élu, etc., le Nouveau Testament n’appelle jamais l’Église « Israël ».
Enfin, s’efforcer d’éliminer Israël des plans de Dieu, c’est en fin de compte conduire son propre véhicule vers l’abîme. Car dès que vous considérez les promesses de Dieu comme inconstantes, il en va de même pour ses promesses à votre égard.
Si les promesses inconditionnelles de Dieu à Israël concernant sa préservation, sa restauration et son salut ne sont que des paraboles et peuvent être annulées, que valent ses promesses à notre égard ?
Dieu garde sa parole
Beaucoup de gens s’offusquent de l’élection d’Israël par Dieu parce qu’elle leur semble injuste, mais Dieu ne s’est pas choisi un favori. Il a cherché un récipient pour porter sa parole (celle qui est écrite et celle qui est incarnée) sur la terre. Et il s’est choisi un exemple. Il a choisi Israël pour donner au monde une leçon de choses. Et il y a eu de nombreuses fois où ce rôle s’est avéré extrêmement dur et coûteux. Lorsqu’un juge décide de punir quelqu’un de manière « exemplaire », il ne s’agit pas seulement de corriger le comportement du délinquant, mais de donner une leçon à tous les observateurs autour de lui. Cela aussi fait partie de ce qu’implique l’élection d’Israël.
Le monde doit voir et comprendre cette leçon qu’Israël représente pour nous en cette période particulière :
Article tiré de Pro Israel Aktuell 4/2017, Case postale, CH-3607 Thoune. Traduit de l’allemand par Vigi-Sectes.
Le canton de Genève a récemment interdit à deux Eglises évangéliques de procéder à des baptêmes dans le Léman au nom du principe de laïcité. Les deux paroisses ont fait recours contre ce qu’elle juge être une « atteinte à la liberté religieuse ».
Ces baptêmes, qui se déroulent en général le dimanche matin « de manière paisible », sont très souvent célébrés par « immersion ». C’est-à-dire qu’au lieu des quelques gouttes d’eau versée sur le front, la personne se plonge entièrement dans l’eau. Il s’agit d’une manière de rappeler les baptêmes tels qu’ils sont décrits dans la Bible.
La pratique est désormais interdite à Genève. Motifs de l’interdiction selon le Département de la sécurité, de la population et de la santé: le « baptême est un culte » et le canton a « instauré le principe selon lequel la manifestation cultuelle se déroule sur le domaine privé », excluant les rives et les plages publiques du Léman. La décision des autorités du 8 juillet dernier s’appuie sur la loi sur la laïcité de l’Etat adoptée en 2019 lors d’un référendum.
« Seules les organisations admises à avoir des relations avec l’Etat peuvent demander à ce qu’une manifestation religieuse cultuelle soit autorisée sur le domaine public », et les deux paroisses évangéliques n’en font pas partie, complète le canton.
Pour figurer sur la liste, ces organisations doivent notamment s’engager à exclure les actes de violence physique ou psychologique, les abus spirituels, ainsi que les discriminations sur la base de l’origine ethnique ou nationale et de l’identité sexuelle et de genre.
… …
Recours déposé
Les deux Eglises évangéliques en question ont déposé un recours à la chambre administrative de la cour de justice de Genève, qui devrait trancher dans quelques semaines.
« On n’a eu aucune plainte dans le canton de Vaud, qui est beaucoup plus libéral à ce niveau que Genève, qui à mon avis applique une laïcité intégriste et une chasse aux sorcières assez détestable », accuse le président de cette branche du Réseau évangélique suisse, qui revendique environ 40’000 membres en Suisse romande.
Avec Neuchâtel, Genève est l’un des deux seuls cantons laïcs de Suisse: la séparation de l’Eglise et de l’Etat y est inscrite dans la loi depuis 1908.
vajo avec afp
Publié le 20 juillet 2022 à 14:21
Commentaires de Vigi-Sectes
Cette interdiction de baptiser est laïque. Pour la comprendre, il faut analyser l’histoire de la laïcité, religion de la république.
Slogans laïques de masse
Pour ce qui est de Genève, la capitale de l’ONU, on a désormais tranché : » from the river to the sea, Libérons le lac des baptêmes.
Un des principes fondamentaux laïque se pose comme un dogme :
« le principe selon lequel la manifestation cultuelle se déroule sur le domaine privé« .
Or la laïcité se présente elle même comme une religion, la religion de la république par ses portes-paroles, et personne ne la cantonne (ou emprisonne) à un statut « cultuel ».
La laïcité est une religion du devoir et de l’esprit critique. En encourageant, dès l’école, les individus à se forger leurs propres croyances
“Une théologie laïque ?” Code ISBN: 978-2-13-082924-9, de Vincent Peillon, ancien ministre de l’Éducation nationale sous François Hollande
Et c’est pour cela d’ailleurs qu’on a pu parler au début du XXème siècle de foi laïque, de religion laïque et que la laïcité voulait être la création d’un esprit public, une morale laïque et donc l’adhésion à certaines valeurs… La laïcité serait plus forte aujourd’hui si on la concevait… comme une véritable adhésion et une véritable spiritualité en elle-même, ce qui était la pensée de Jaurès et de Buisson …
youtube : « Vincent Peillon 3 – C’est quoi la laïcité ? » Source : Camille Tassel, le monde des religions.
Ce dogme laïque, donc religieux, est-il appliqué aussi dans sa propre religion?! Non, pas du tout !
1 – en effet, la laïcité a un impact publique dans toute l’Europe. Le bon sens des autorités parvient heureusement ponctuellement à la remettre en question quand ses dogmes (incompétents) mettent la société en danger devant des sectes meurtrières. (cf. La laïcité face aux sectes meurtrières en France). Toutefois, ce n’est pas sans complications et retournements.
2 – La laïcité a fait ses nombreuses apparitions publiques et enseigne (des contradictions) avec assiduité aux plus jeunes en Europe et à Genève, depuis des décennies (cf. Exposition laïque de Genève : Dieu(X) modes d’emploi de 2006 à 2020)
3 – Au final, elle s’impose de manière fulgurante (une violence sans contact) sur la vie privé des croyants même sur ceux qui refusent un culte imposé à l’école (cf. Témoignage : Collégienne renvoyée à cause de la danse de Shiva). Le croyant a encore le droit de croire, mais en silence et sans mouvement. Elle impacte désormais la vie privé de ceux qui désirent répondre à l’appel biblique et se faire baptiser dans le lac, sans prosélytisme. Nota : La notion et la définition de « Culte ou Religion » appliquée ici est une notion purement laïque, non biblique, donc non relevante dans cette situation.
Et si la religion laïque ne passe pas le test de son propre dogme (c-à-d le cantonnement à la sphère privée), elle ne sait non plus faire face aux vraies sectes, et elle est abusive.
« Elles [les églises] ont déposé auprès du canton une demande d’agrément et doivent prouver qu’elles excluent bien « tout acte de violence physique ou psychologique, tout acte d’abus spirituel ainsi que de rejeter toute forme de discrimination ».
Faut-il rire ou pleurer? Cette inquisition appelle un retour de manivelle:
L’interdiction de baptiser dans un lac n’est-elle pas une discrimination des chrétiens désirant simplement vivre leur foi? Se sentir interdit de baptiser en plein air comme dans les pays marxistes (Chine, URSS des années 50 – 80, Corée du Nord), n’est-ce pas une violence psychologique (et barrière physique)? La mesure étant issue du laïcisme (une religion), n’est-ce pas un abus spirituel en Suisse, un pays anciennement décrit comme chrétien?
Les fruits de la laïcité à Genève sont multiples. L’ONU semble en être imprégnés. C’est déconcertant.
Un peu d’histoire sur les origines de la laïcité : Un franc-Maçon réfugié en Suisse …
L’homme républicain est un animal religieux.
Ferdinant Buisson, [franc-maçon] Homme politique français est célèbre pour son combat en faveur d’un enseignement laïque à travers la Ligue de l’enseignement…. il a créé le mot « laïcité ». Agrégé de philosophie, jeune professeur il s’exile en Suisse pour ne pas prêter serment à Napoléon III. Ferdinand Buisson a une conception de la religion, de la conscience et de l’intériorité adogmatique et aconfessionnelle, il défend la libre pensée en une foi laïque, irréligieuse et progressiste. … Il devient Inspecteur général de l’instruction publique en 1878. En 1890 il enseigne la pédagogie à la Sorbonne : Source
L’influence de cette laïcité d’origine maçonne mêlée à l’islamisation de la société et des dirigeants politiques, s’étend sur le monde. Personne ne sait dire aujourd’hui :
Personne n’allume une lampe pour la mettre dans un lieu caché ou sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, afin que ceux qui entrent voient la lumière. (Luc 11:33)
Cf. le livre suivant redevient d’actualité : « L’Eglise dans les chaines » en anglais ou « L’église du silence torturée pour le Christ » en Français. Auteur : de Richard Wurmbrand – pasteur messianique roumain ayant passé 14 ans dans les prisons communistes.
女人被造是为了成为亚当的帮手、伴侣或助手。实际上,这个词在很多地方都被用来指代上帝本身。 »上帝啊,我们历世历代的帮助, »我们不断地唱着,因为我们一直是他帮助的受益者。然而,上帝却指定夏娃成为亚当的帮助者。一位女作家玛丽-A-卡西安(Mary A. Kassian)以如此有益的方式打开了这个话题。她写道
在十九世纪末,达布尼(R. L. Dabney)和沃菲尔德(B. B. Warfield)是圣经神学家中的佼佼者。熟悉他们著作的人不会对他们撰写妇女及其在教会中的角色这样一个当代话题(当时和现在)感到惊讶。他们敏锐地意识到了文化潮流和压力,dfi精辟的圣经神学答案。教会只会从她们从圣经中挖掘出的永恒真理中受益。读者请注意:你可能不喜欢这本小书里的内容,但最好不要拒绝它!-沃尔伯恩博士
Afshin Javid est né en Iran et a été un combattant du Hezbollah pendant trois ans. Voici son témoignage récent, traduit en Français d’une interview en Isra¨el.
En chemin
Je me rendais aux États-Unis pour convertir des chrétiens à l’islam et j’avais 30 passeports illégaux à l’époque.
J’ai été arrêté et mis en prison en Malaisie. J’étais un musulman dévoué, je ne me contentais pas de faire les prières, je lisais le Coran tous les dix jours, de A à Z. J’étais donc très dévoué pendant mon séjour en prison.
Un jour, alors que je priais, un homme est apparu devant moi, de taille normale, mais son être brillait comme une lumière et cette lumière n’était pas une lumière normale. Cette lumière était porteuse d’identité en ce sens que vous saviez qu’il était saint et juste.
Et instantanément j’ai su que moi je ne l’étais pas, même si j’avais fait tant de prières, même si j’avais tant jeûné, et que j’avais lu le Coran, Je savais que même si j’avais respecté toutes les règles et tous les règlements de l’islam, je savais que je n’étais pas juste et que je n’étais pas saint, et je savais que la seule chose juste à faire de sa part était de me tuer.
Mais je ne voulais pas mourir, alors j’ai couru jusqu’au coin de la pièce, j’ai littéralement pris ma tête dans mes bras et j’ai crié en hurlant : pardonne-moi, pardonne-moi, pardonne-moi.
Pardonné
Et je ne pensais pas qu’il me pardonnerait parce qu’il est juste, jusqu’à ce que je sente le contact sur mon épaule gauche, et qu’il ne me dise :
Et j’ai senti un poids s’enlever de moi et j’ai su que j’étais pardonné. Mais je ne sais pas comment, et j’étais confus. Je ne comprenais pas… seul Dieu peut pardonner, tu me pardonnes, donc tu es Dieu, mais tu es un dieu différent de celui que j’ai étudié.
Ce n’est pas Allah, alors qui es-tu, celui qui me pardonne? Et je me suis senti pardonné ce même jour, et il m’a dit :
J’ai pensé que c’était très puissant et que cela signifiait beaucoup, parce qu’en tant que musulman, on prie :
montre-moi le droit chemin, et ce genre de prière
… le chemin est une direction, la vérité est quelque chose que l’on mesure, la vie est une source, mais il prétend être ces trois choses.
Je n’ai jamais pensé que le chemin était une personne, que la vérité était une personne et que la vie était une personne, et que tous ces éléments étaient la même personne.
Alors j’ai dit, je ne comprends pas. quel est ton nom. Il a dit :
C’est comme si quelqu’un avait saisi tous les os de mon corps, je suis tombé comme un morceau de viande sur le à terre, et j’ai commencé à pleurer.
Qu’est-ce qui a changé après cela ?
Si vous me demandez ce qui a rendu le monde si incolore, c’est la haine, la colère qui est dans le cœur de chaque musulman, j’ai entendu des gens dire:
Pourquoi vous haïssiez les juifs?
Mais je n’avais jamais rencontré de juif. Je pensais qu’Hitler était un homme bon pour avoir fait ce qu’il a fait, il n’a juste pas fini le travail. Je ne sais pas pourquoi je les détestais, aucun juif ne m’avait jamais fait de mal.
Dieu ne nous a pas conçus pour haïr, ni pour vouloir la mort. Il ne nous a pas conçus pour ces choses, ce sont les desseins de Satan.
Comment pouvez-vous penser que tuer le peuple à qui Dieu a donné cette terre va plaire à Allah, le Dieu du ciel, le Dieu d’Abraham et de Moïse, le Dieu de leurs prophètes. Et Jésus n’est pas un Dieu qui se réjouit quand des Juifs sont tués.
En Israël
Lorsqu’un Iranien du Hezbollah se présente en Israël, tout le monde veut savoir pourquoi je suis là.
Début octobre, Afshin était en visite en Israël avec son ministère qui promeut l’amitié entre les Perses et les Juifs, mais comme des millions d’autres personnes, il s’est retrouvé au milieu d’une guerre lorsque le Hamas a lancé une attaque sanglante.
Lorsqu’il s’est rendu au CBN News Bureau, il a rencontré une autre invitée, Sasha Arv, dont la sœur adolescente avait été enlevée par le Hamas ; sa femme et lui ont pleuré en entendant son histoire, il n’y a absolument aucune justification ou explication qui puisse rendre l’un de ces actes acceptable.
Personne ne devrait se réjouir quand l’un des fils du père Abraham en tue un autre et je veux juste dire que je suis désolé pour votre famille …
Nous sommes aux côtés de tout le peuple juif, du peuple d’Israël et nous pleurons la douleur des membres de leur famille qui ont été perdus, mais aussi pour le droit d’Israël à exister. Après une interview, Afshin a offert une prière pour ceux qui se trouvent des deux côtés de la guerre en Israël :
Tu aimes tellement le monde, le monde entier, tous les peuples du monde, que tu as sacrifié Jésus-Christ, afin que nous ne périssions pas, mais que nous ayons la vie éternelle. Je prie aujourd’hui pour que la révélation de Jésus-Christ se propage parmi les musulmans et les fils d’Ismaël. Je prie pour que tu te souviennes de l’alliance avec Ismaël, que tu ailles de l’avant parce qu’Ismaël a soif de la révélation d’amour, de la révélation de Jésus-Christ, de la révélation du salut.
Père, je prie pour qu’il y ait une main de protection qui protège Isaac, sur tous les fronts, pas seulement en Israël mais partout dans le monde, donne-nous des visions, des rêves, de la sagesse pour parler de paix dans cette guerre, au nom de Jésus, je prie. Amen.
Les policiers, alertés par une ex-compagne, ont découvert un appartement avec une collection pour le moins étrange. Le propriétaire des lieux est recherché.
Par Céline Carez, le parisien. Le 21 novembre 2018 à 17h19, modifié le 21 novembre 2018 à 17h33 Drôle de trouvaille des pompiers et des policiers… Ce mardi,
… deux bocaux semblant contenir des fœtus humains sont aux mains des médecins légistes de l’Institut médico-légal (IML) pour une autopsie. Ainsi qu’un cadavre de nourrisson et un squelette de porcelet…
Lundi, à 14 h 30, les pompiers ont été appelés par une femme pour « personne ne répondant pas à l’appel ». Cette dernière a déclaré être inquiète de ne plus avoir de nouvelles de son ex-compagnon, âgé de 35 ans, tatoueur, galeriste à Paris, dans le VIe arrondissement mais aussi, d’après elle, toxicomane.
« Ce n’est pas un appel innocent ! », commente une source policière.
Les pompiers sont donc entrés au domicile, impasse Erard, dans le quartier Reuilly Diderot, à Paris XIIe. Et là, au vu de l’appartement, ils ont appelé la police…
Des fœtus découverts: Dans l’appartement, vide de tout occupant, les policiers surpris par « un ensemble de décorations, type sataniste et sado maso » ont découvert une mitraillette authentique de la marque Thompson, de la Seconde Guerre mondiale mais aussi accroché au mur, parmi une « multitude d’œuvres du même genre », raconte un policier, un bras tatoué sous une cloche de verre ainsi que deux fœtus baignant chacun dans son bocal de formol et un nourrisson momifié. « C’était super trash », commente un policier.
Sur ordre de l’officier de police judiciaire, l’arme a été saisie, les deux fœtus, le nourrisson momifié ainsi que le cadavre de porcelet ont été transportés à l’IML. Le parquet de Paris a été avisé. L’enquête a été confiée au commissariat du XIIe qui recherche l’occupant des lieux.
« Ce trentenaire a des antécédents psychiatriques, indique une source proche de l’enquête. On a aussi trouvé chez lui une série de 40 diapositives de scènes d’autopsie. »
Les pièces saisies proviennent-elles d’un musée médical, d’un collectionneur morbide ou d’ailleurs ? « Toutes les pistes sont envisagées ». Ce mercredi soir, son propriétaire n’avait pas été interpellé mais était activement recherché.