Sommaire
- Le retour à la Bible
- Nous vivons des temps décisifs
- L’autorité de la Bible
- Boire à la source pure de l’Évangile
- La Parole de Vérité
- Vérité et obéissance
- La stratégie du serpent ancien
- Le mystère de l’iniquité
- L’amour de la Vérité
- Un petit mot de quatre lettres
- Un autre Évangile
- Les apports du Magistère
- La doctrine mariale de l’Église Catholique : Un autre Évangile
- Un culte idolâtre
- Les messages des apparitions de la Vierge, ou La stratégie du serpent ancien
- La foi transmise une fois pour toutes
- La Parole de Dieu nous juge
- Celui-ci est vraiment le prophète
- N’endurcissez pas vos cœurs
- Des cris de triomphe s’élèvent
- Un peuple qui marche à la lumière de la face de l’Eternel
- Tous ceux qui, dans leur détresse crièrent à l’Eternel
- Les rachetés de l’Eternel
- Une grande foule que nul ne pouvait compter
- Ceux qui sont appelés au festin de l’Agneau
- Vous avez trahi Jésus
- Des temps décisifs
Bernard PRUNNEAUX
Le retour à la Bible
« Tu as promulgué tes statuts,
Pour qu’on les observe avec soin. »
(Psaume 119:4)
« Ils prêchent des inventions humaines, ceux qui prétendent qu’aussitôt que l’argent résonne dans leur caisse, l’âme s’envole du Purgatoire. »
« Encore : pourquoi le Pape n’édifie-t-il pas la basilique St Pierre de ses propres deniers, plutôt qu’avec l’argent des pauvres fidèles, puisque ses richesses sont aujourd’hui plus grandes que celles de l’homme le plus opulent ? »
Ces paroles sont extraites des 95 thèses que le moine Luther alla afficher le 31 octobre 1517 à la porte de l’église du Château de Wittenberg. Quelques temps auparavant, un moine dominicain, nommé Tetzel, était venu prêcher avec beaucoup de désinvolture la vente d’indulgences dans la région de Wittenberg. Le produit de cette vente devait servir en partie à la construction de la cathédrale Saint Pierre de Rome. Les thèses de Luther se répandirent en Allemagne avec une très grande rapidité… Ainsi débutait la grande aventure de la Réforme.
Le plus grand bienfait que ce grand mouvement de réveil religieux produisit fut la diffusion des Saintes Écritures, rendues accessibles à tous par leur traduction. On ne trouvait, à l’époque, que des bibles en latin et très peu de gens pouvaient y accéder.
Depuis lors, ni la Contre-Réforme catholique, ni les persécutions des mouvements de réveil évangéliques, ni l’opposition du Vatican aux Sociétés Bibliques n’ont réussi à empêcher la diffusion de la Bible dans le monde entier. Et en cette fin de XX° siècle, on a dépassé le nombre de 2000 langues dans lesquelles au moins une partie des Écritures a été traduite.
Nous vivons des temps décisifs
Le fait que la Parole de Dieu soit maintenant annoncée à autant de nations et en autant de langues doit nous faire réfléchir sur les temps que nous vivons. Nous savons en effet que lorsque les apôtres ont questionné Jésus sur son avènement et sur la fin du monde, il leur fit cette réponse :
« Cette bonne nouvelle du Royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin » (Matthieu 24:14).
Nous pouvons donc être certains que nous vivons des temps décisifs. Bien sûr, nous savons aussi que Jésus a précisé :
« Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul » (Matthieu 24:36).
Cependant, nous ne devons pas oublier que notre Seigneur a ajouté :
« C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas » (Matthieu 24:44).
L’autorité de la Bible
Aujourd’hui, en tant que Parole de Dieu, la Bible continue d’exercer son Autorité et son Jugement sur tout homme, chrétien ou non. L’Église Catholique n’y échappe pas, elle à qui Dieu a laissé maintenant plus de quatre siècles, depuis la Réforme, pour se repentir et revenir à sa Parole. Les conciles de Trente, Vatican I et II (qui ont eu lieu pendant cette période) ont-ils été l’occasion pour l’Église romaine de renoncer à ses fausses doctrines ?
La lecture du « Catéchisme de l’Église Catholique », rédigé à la suite du Concile Vatican II et publié en France en 1992 (avec une introduction du Pape) nous oblige à constater que Rome n’a toujours pas pris en compte l’avertissement que Dieu lui a donné aux temps de la Réforme.
À titre d’exemple, lisons ce que ce Catéchisme enseigne au sujet des fameuses indulgences dont la vente scandaleuse avait mis le feu aux poudres et déclenché la Réforme :
« Par les indulgences les fidèles peuvent obtenir pour eux-mêmes et aussi pour les âmes du Purgatoire, la rémission des peines temporelles, suites des péchés » (Catéchisme de l’Église Catholique, n°1498)
« Puisque les fidèles défunts en voie de purification sont aussi membres de la même communion des saints, nous pouvons les aider entre autres en obtenant pour eux des indulgences, de sorte qu’ils soient acquittés des peines temporelles dues pour leurs péchés » (Catéchisme de l’Église Catholique, n°1479)
Que dit la Bible de son côté ?
Elle ne parle pas de pardon des péchés au moyen des indulgences. Elle ne dit rien non plus sur le fameux purgatoire catholique. Les apôtres Pierre et Paul ont enseigné que l’œuvre de pardon accomplie par le Christ à la croix était parfaite. Comment dans ce cas est-il possible encore d’exiger une punition pour les péchés ?
Relisons cet enseignement des apôtres :
- Christ a porté nos péchés sur la croix :« Christ a souffert pour vous (…). Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin que, morts à nos péchés, nous vivions pour la justice ; lui dont la meurtrissure vous a guéris. » (1 Pierre 2:21 et 24)
- Dieu a destiné Christ à racheter ceux qui croiraient en Lui :« C’est Lui (Christ) que Dieu a destiné comme moyen d’expiation pour ceux qui auraient la foi en son sang, afin de montrer sa justice. » (Romains 3:25)
- L’homme est gratuitement justifié par la grâce de Dieu :« Et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est dans le Christ Jésus. » (Romains 3:24)
- Le salut et la régénération de l’homme ne s’obtiennent pas en échange d’œuvres de justice :« Il nous a sauvés – non parce que nous aurions fait des œuvres de justice, mais en vertu de sa propre miséricorde – par le bain de la régénération et le renouveau du Saint-Esprit. » (Tite 3:5)
- Dieu n’exige pas d’œuvres de la part du racheté afin qu’il n’en tire pas gloire :« C’est par la grâce en effet que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres afin que personne ne se glorifie. » (Ephésiens 2:8 et 9)
De sorte que, si l’on s’en tient aux écrits du Nouveau Testament, il devient impossible de dire, comme le font les docteurs catholiques, que l’homme peut mériter son salut.
Pénitences, actions généreuses, longues prières, pèlerinages, mortifications et renoncements coûteux : « notre salut ne dépend pas de nos mérites ou de notre zèle, mais de la miséricorde de Dieu », avait rappelé Luther.
Aux disciples, qui demandaient « qui peut donc être sauvé ? », Jésus a répondu clairement :
« aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible » (Matthieu 19:25-26).
Boire à la source pure de l’Évangile
« Vous puiserez de l’eau avec joie aux sources du salut. »
(Esaïe 12:3)
Du Moyen-Âge à la fin de notre XXème siècle, l’Église Catholique n’a donc rien changé à son enseignement et à sa pratique des indulgences.
Certes, la scandaleuse exploitation financière qui en avait été faite au Moyen-Âge a disparu (ou du moins a été bien réduite), mais son principe fondamental n’a pas été abandonné.
La question des indulgences, comme bien d’autres points de la doctrine catholique, nous conduit finalement à réfléchir sur la reconnaissance de l’autorité dans la vie de l’Église : qui croire ? et que croire ?
Comment, en effet, retrouver la source pure de l’Évangile à travers tant de siècles de christianisme malmené ?
Le chercheur sincère de Dieu devra-t-il en arriver à étudier l’histoire de l’Église, se plonger dans les sujets délicats de la théologie, interroger les vies de « Saints » et leurs écrits pour aboutir à des certitudes ?
Heureusement, rien de tout cela n’est nécessaire.
Car Dieu, dans sa grande sagesse, a fait en sorte que tout homme puisse aller se désaltérer à la source pure de la Parole de son salut. Il a conduit ses apôtres à fixer, dès les premiers temps de l’Église, les écrits du Nouveau Testament. Pierre fait allusion à ce travail dans sa 2ème lettre :
« Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. » (2 Pierre 1:15)
Et Paul, de son côté, rappelle l’importance de l’étude des Écritures :
« Toute Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice. » (2 Timothée 3:16)
À l’homme qui cherche Dieu de tout son cœur, nous pouvons donc répondre avec assurance :
- Que croire ? – La Bible : elle est la Parole de Dieu
- Qui croire ? – La Bible : ses auteurs ont été inspirés par Dieu.
Par eux-mêmes, les hommes ne savent rien de Dieu, excepté ce qu’Il a jugé bon de leur dire :
« Les choses cachées sont à l’Eternel, notre Dieu ; les choses révélées sont à nous et nos enfants, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi. » (Deutéronome 29:29)
À travers les lignes qui suivent, nous voulons rappeler ce qu’est réellement la Bible :
- La Bible, Parole de Dieu, est une parole de Vérité.
- La Bible révèle à l’homme la Bonne Nouvelle de son salut en Jésus-Christ. Elle est aussi le meilleur garant contre tous ceux qui annonceraient un autre Évangile.
- La Bible, en tant que Parole de Dieu, exerce son jugement sur tous les hommes, croyants ou incroyants.
- La Bible n’annonce rien d’autre que Jésus-Christ, manifestation au monde de l’amour du Créateur qui désire sauver tous les hommes.
La Parole de Vérité
« Le principe de ta parole est la vérité,
Et toute ordonnance de ta justice est éternelle. »
(Psaume 119:160)
Vérité et obéissance
Notre Dieu est un « Dieu de vérité » (Psaume 31:6). Paul l’appelle dans l’épître à Tite le « Dieu qui ne ment point » (Tite 1:2).
Toutes les vicissitudes de l’homme sont imputables à son refus d’obéissance au Dieu de vérité, cela depuis la faute d’Adam. La Bible montre bien que le destin de l’humanité s’est joué le jour où les premiers hommes ont écouté la voix du tentateur, Satan l’ennemi de l’homme, celui que le livre de l’Apocalypse désigne comme « le serpent ancien » (Apocalypse 12:9). Jésus l’a dénoncé comme « le menteur et le père du mensonge » (Jean 8:44). Jésus a dit aussi de lui :
« Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne s’est pas tenu dans la vérité, parce que la vérité n’est pas en lui » (Jean 8:44).
C’est pourquoi il est très important de rester attentifs à la manière dont Adam et Eve ont été séduits par la parole du diable.
La stratégie du serpent ancien
Dans le récit bien connu de la tentation en Eden, nous ne voyons pas en effet Satan inciter directement les premiers hommes à se révolter contre leur Créateur. Il les détourne d’abord subtilement de la parole de Dieu et les conduit à la désobéissance simplement en semant le doute dans leur esprit :
« Il (le serpent) dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? » (Genèse 3:1).
Puis vient le mensonge :
« Alors le serpent dit à la femme : vous ne mourrez pas du tout ! Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal » (Genèse 3:4-5).
Chaque fois que nous relisons ce récit de la tentation en Eden, nous reconnaissons évidemment que nous n’aurions pas fait mieux que nos premiers parents et qu’à leur place, nous serions nous aussi tombés.
Voilà pourquoi tout croyant se doit de rester sur ses gardes. Souvenons-nous comment Jésus a parlé à Pierre : « Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé » (c’est-à-dire : « pour vous passer tous au crible, comme on secoue le blé pour le séparer de la balle », Luc 22:31). Personne ne peut donc prétendre être capable de résister à l’influence séductrice du tentateur par ses propres forces.
Tout chrétien devra chercher avant tout à s’appuyer sur la confiance absolue qu’il peut trouver en son Sauveur et Maître. Jésus, en effet, n’avait-il pas ajouté à la mise en garde adressée à Pierre :
« Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. » (Luc 22:31)
L’Église apostolique a été, dès le début, « passée au crible » par Satan. De faux apôtres s’y sont glissés parmi les frères, écartant les faibles et les non affermis dans la parole de vérité, du « chemin étroit » de l’Évangile. L’apôtre Paul a averti les chrétiens de l’église de Corinthe en leur rappelant que Satan reste toujours le maître en matière de séduction :
« Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par la ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne s’écartent de la simplicité à l’égard de Christ. Car, si le premier venu vous prêche un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez accueilli, vous le supportez fort bien. » (2 Corinthiens 11:3-4)
Le mystère de l’iniquité
Une autre fois, en s’adressant aux chrétiens de Thessalonique, Paul leur révèle que « déjà le mystère de l’iniquité est à l’œuvre » dans le monde (2 Thessaloniciens 2:7). Il n’est pas facile de comprendre en quoi peut consister ce mystère d’iniquité. Paul en parle comme d’une puissance de révolte contre Dieu :
« L’avènement de l’impie se produira par la puissance de Satan, avec toute sorte de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l’injustice pour ceux qui périssent, parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge, afin que soient jugés ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice. » (2 Thessaloniciens 2:9-12)
Il est important de se rendre compte que, dans cet avertissement donné par Paul dès les premiers temps de l’Église, on parle de miracles, de signes et de prodiges mensongers, avec toutes les séductions de l’injustice. Or, selon l’apôtre, les hommes qui seront la proie de cette gigantesque œuvre de séduction sont ceux qui « n’ont pas reçu l’amour de la vérité » et ceux « qui n’ont pas cru à la vérité ». Quelle vérité ? L’Évangile répond avec une grande simplicité à cette question : celle de Jésus, puisque notre Sauveur a déclaré : « Je suis la vérité » (Jean 14:6).
L’amour de la Vérité
« Ce livre de la loi ne s’éloignera pas de ta bouche ; tu y méditeras jour et nuit pour observer et mettre en pratique tout ce qui est écrit, car c’est alors que tu mèneras à bien tes entreprises, c’est alors que tu réussiras. » (Josué 1:8)
Dans l’Ancien Testament, nous voyons fréquemment que Dieu exhorte son peuple à conserver sa Parole avec une grande intégrité et à s’y soumettre :
« Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous commande, et vous n’en retrancherez rien ; mais vous observerez les commandements de l’Eternel, votre Dieu, tels que je vous les donne. » (Deutéronome 4:2)
ou
« Vous observerez et vous mettrez en pratique ce que je vous ordonne. Tu n’y ajouteras rien et tu n’en retrancheras rien. » (Deutéronome 13:1)
ou encore :
« Toute parole de Dieu est éprouvée. Il est un bouclier pour ceux qui se réfugient en Lui. N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne et que tu ne sois trouvé menteur. » (Proverbes 30:5-6)
Ces préceptes concernent bien entendu aussi le chrétien.
Peu avant son arrestation et sa crucifixion, le Seigneur Jésus s’était entretenu sur ce sujet avec ses disciples. De ce long entretien, il ressort pour nous de nombreuses exhortations à rester fidèles à la Parole de notre Sauveur, parole de vérité. En voici quelques unes :
« Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. » (Jean 14:15)
« Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime. Celui qui m’aime sera aimé de mon Père, moi aussi je l’aimerai et je me manifesterai à lui. » (Jean 14:21)
« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons vers lui et nous ferons notre demeure chez lui. » (Jean 14:23)
« Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez et cela vous sera accordé. » (Jean 15:7)
Quelle source de bénédictions pour l’homme qui désire s’attacher à la Parole de Dieu !
Un petit mot de quatre lettres
En envoyant ses disciples dans le monde, Jésus leur avait recommandé :
« Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit. » (Matthieu 28:19-20)
Nous savons que les disciples l’ont fait, leurs successeurs immédiats aussi. Par la suite, malheureusement, un petit mot de quatre lettres a été négligé : c’est le mot « tout ». En effet, Jésus avait bien dit : « enseignez-leur à garder TOUT ce que je vous ai prescrit ».
Les siècles ont passé. Aujourd’hui, nous pouvons lire dans le Catéchisme de l’Église Catholique :
« la Sainte Tradition et la Sainte Ecriture constituent un unique dépôt sacré de la parole de Dieu » (Art.n°97).
Et aussi :
« la charge d’interpréter authentiquement la Parole de Dieu a été confiée au seul Magistère de l’Église, au Pape et aux évêques en communion avec lui » (Art.n°100)
D’où il résulte, toujours selon le Catéchisme de l’Église Catholique (Art.n°95) :
« Il est donc clair que la Sainte Tradition, la Sainte Ecriture et le Magistère de l’Église, par une très sage disposition de Dieu, sont tellement reliés et solidaires entre eux qu’aucune de ces réalités ne subsiste sans les autres et que toutes ensemble, chacune à sa façon, sous l’action du seul Saint-Esprit, contribuent efficacement au salut des âmes ».
Ainsi se trouvent habilement justifiées toutes les croyances et pratiques de l’Église Catholique qui sont absentes du Nouveau Testament.
Mais ! Sont-ils vraiment les successeurs des apôtres ceux qui enseignent autre chose que ce que Jésus a prescrit et que ce que les apôtres ont eux-mêmes enseigné ?
Fidélité à la parole de Jésus
« Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé. » (Jean 14:24)
Fidélité à l’enseignement des apôtres
« A ceci nous reconnaissons que nous l’avons connu : si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est pas en lui. » (1 Jean 2:3-4)
Un autre Évangile
« Tu repousses tous ceux qui s’égarent loin de tes prescriptions, Car leur tromperie est sans effet. »
(Psaume 119:118)
Les apports du Magistère
L’Église Catholique, nous venons de le rappeler, n’enseigne pas le Salut en accord avec la Parole de Dieu seulement. C’est ainsi que, s’appuyant sur des traditions non bibliques et sur des révélations surnaturelles, son Magistère en est arrivé progressivement à faire de Marie, mère de Jésus, une véritable divinité : la « mère de Dieu ».
Pour mieux nous en rendre compte, nous faisons ci-dessous le parallèle entre la personne vivante de Jésus-Christ, révélée par la Bible, et la Vierge de l’Église Catholique, construction théologique du Magistère romain.
JESUS CHRIST tel que la Parole de Dieu (Bible) nous le révèle | la VIERGE telle que le Magistère catholique la présente |
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est le Fils de Dieu« Voici qu’une voix sortit de la nuée qui disait : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Ecoutez-le ! » (Matthieu 17:5)« Simon, Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » (Matthieu 16:16)« Tous dirent : tu es donc le Fils de Dieu ? Et Il (Jésus) leur répondit : vous le dites, je le suis. » (Luc 22:70)« Les esprits impurs, quand ils le voyaient (Jésus), se prosternaient devant lui et s’écriaient : Tu es le Fils de Dieu. » (Marc 3:11) | est déclarée mère de Dieu« Si quelqu’un ne confesse pas, selon les saints Pères, en un sens propre et véritable, que Marie, sainte, toujours vierge et immaculée, est mère de Dieu (…) qu’il soit condamné. » (Concile de Latran, 649) |
est sans péché« Lui qui n’a pas commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est pas trouvé de fraude. » (1 Pierre 2:22 citant Esaïe 53:9)« C’est bien un tel souverain sacrificateur (Jésus) qui nous convenait : saint, innocent, immaculé, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux. » (Hébreux 7:26) | est déclarée née sans péchéDogme de l’Immaculée Conception (1854)« Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine, qui tient que la bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception, par une grâce et une faveur singulière du Dieu tout-puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel, est une doctrine révélée de Dieu, et qu’ainsi elle doit être crue fermement et constamment par tous ses fidèles. C’est pourquoi, s’il en était, ce qu’à Dieu ne plaise, qui eussent la présomption d’avoir des sentiments contraires à ce que nous venons de définir, qu’ils sachent très clairement qu’ils se condamnent eux-mêmes par leur propre jugement, qu’ils ont fait naufrage dans la foi et se sont séparés de l’unité de l’Église, et que, de plus, par le fait même, ils encourent les peines portées par le droit s’ils osent manifester par parole, par écrit ou par quelque signe extérieur, ce qu’ils pensent intérieurement. » |
est monté au ciel avec son corps : Ascension« Il les emmena jusque vers Béthanie, puis il leva les mains et les bénit. Pendant qu’ils les bénissait, il se sépara d’eux et fut enlevé au ciel » (Luc 24:50-51)« Après avoir dit cela, Il (Jésus) fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. » (Actes 1:9) | est déclarée enlevée au ciel avec son corps : Assomption« Aussi l’auguste mère de Dieu, (…) a enfin obtenu comme le couronnement suprême de ses privilèges, d’avoir été préservée de la corruption du tombeau, et comme son fils, après avoir vaincu la mort, d’être élevée en corps et en âme à la gloire au plus haut des cieux. (…) Par conséquent, si quelqu’un, ce qu’à Dieu ne plaise, osait volontairement mettre en doute ce qui a été défini par nous, qu’il sache qu’il a totalement abandonné la foi divine et catholique. » (Dogme de l’Assomption, 1950) |
est au ciel, à la droite du Père« Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et il s’assit à la droite de Dieu. » (Marc 16:19)« Mais lui, après avoir présenté un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis à perpétuité à la droite de Dieu, et il attend désormais que ses ennemis deviennent son marchepied. » (Hébreux 10:12-13) | est déclarée demeurant au ciel, à la droite du Fils« (…) L’auguste mère de Dieu (…) a enfin obtenu (…) d’être élevée en corps et en âme à la gloire au plus haut des cieux, pour y resplendir comme une reine à la droite de son fils, le roi immortel des siècles… » (extrait du dogme de l’Assomption, 1950)Pour la condamnation finale de ceux qui rejetteraient cette croyance, voir l’anathème cité ci-dessus. |
est le chef de l’Église« Il (Dieu) a tout mis sous ses pieds (Jésus) et l’a donné pour chef suprême à l’Église, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous. » (Ephésiens 1:22) | est déclarée mère de l’Église« Nous croyons que la Très Sainte Mère de Dieu, nouvelle Eve, Mère de l’Église, continue au ciel son rôle maternel à l’égard des membres du Christ. » (Catéchisme de l’Église Catholique, art.n° 975) |
est le seul médiateur entre Dieu et les hommes« Car il y a un seul Dieu et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, le Christ Jésus homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. » (1 Timothée 2:5-6)« Le salut ne se trouve en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4:12) | est déclarée médiatrice entre Dieu et les hommes« Après son Assomption au ciel, son rôle dans le salut ne s’interrompt pas : par son intercession répétée, elle continue à nous obtenir les dons qui assurent notre salut éternel… C’est pourquoi la bienheureuse Vierge est invoquée dans l’Église sous les titres d’avocate, d’auxiliatrice, de secourable, de médiatrice. » (Catéchisme de l’Église Catholique, art. n° 1370) |
Remarques :
- Aucune des définitions de la doctrine mariale ne prend appui sur les écrits du Nouveau Testament.
- L’anathème étant jeté sur quiconque n’accepterait pas les dogmes définis par le Magistère Catholique, on peut donc légitimement se poser cette question : appartiennent-ils à l’Église, tous les chrétiens nés de nouveau qui ont refusé et refusent toujours actuellement de suivre ces enseignements des docteurs romains ? (Réponse : ils appartiennent à l’Église de Jésus-Christ, mais non à l’Église Catholique).
- La doctrine mariale imposée à ses fidèles par l’Église Catholique représente bien un autre évangile dans lequel la Vierge tient un rôle bien différent de celui que Marie occupe dans les Saintes Ecritures.
La doctrine mariale de l’Église Catholique : Un autre Évangile
L’apôtre Paul a écrit :
« Je m’étonne que vous vous détourniez si vite de celui qui vous a appelés par la grâce (de Christ) pour passer à un autre évangile. Non pas qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent et veulent pervertir l’Évangile du Christ. Mais si nous-mêmes, ou si un ange du ciel vous annonçait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! » (Galates 1:6-8)
Bien sûr, ici, l’apôtre ne fait pas allusion aux cultes à la Vierge qui n’existaient pas encore. En parlant ainsi aux Galates, il avait à cœur de les mettre en garde contre des judaïsants qui étaient venus introduire dans les églises le légalisme et le ritualisme, ajouter les œuvres de la loi au pur Évangile.
De même, les fidèles catholiques doivent se garder d’abandonner l’Évangile de Jésus-Christ pour passer à « l’évangile de la Vierge », prêché par le Magistère romain.
Et Paul insiste, au point de préciser que « si nous-mêmes, ou si un ange du ciel vous annonçait un évangile différent », qu’il soit maudit. L’apôtre est très clair : nous devons nous défier de toute parole humaine et de toute apparition surnaturelle qui annoncerait un nouvel évangile.
Un culte idolâtre
En entraînant les hommes à rendre des cultes à Marie, les docteurs romains apparaissent dès lors comme
« ceux qui ont remplacé la vérité de Dieu par le mensonge et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. » (Romains 1:25)
La vénération de la Vierge Marie est bien un véritable culte idolâtre. La stratégie du « serpent ancien » consiste ici à détourner habilement les hommes de la Parole et à les enfermer dans des pratiques coupables. Ces cultes à la « reine du ciel » ne sont pas une nouveauté. Israël, le peuple de Dieu, y avait déjà été confronté aux temps du prophète Jérémie :
« Tous les hommes qui savaient que leurs femmes offraient de l’encens à d’autres dieux, toutes les femmes qui se tenaient là en une grande assemblée, et tout le peuple qui habitait au pays d’Egypte, à Patros, répondirent ainsi à Jérémie : nous ne voulons point écouter la parole que tu nous as dite au nom de l’Eternel. Mais nous voulons agir selon toute parole qui est sortie de notre bouche, offrir de l’encens à la reine du ciel et lui faire des libations, comme nous l’avons fait, nous et nos pères, nos rois et nos ministres, dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem. » (Jérémie 44:15-17)
Combien de serviteurs de l’Évangile n’ont-ils pas tenté de rappeler aux docteurs catholiques leur devoir d’obéissance à la Parole de Dieu, en dénonçant l’idolâtrie mariale ? Mais, comme à Jérémie, ils se sont vu répondre : « Nous ne voulons pas écouter la parole que tu nous as dite au nom de l’Eternel. Nous voulons agir selon toute parole qui est sortie de notre bouche ».
La Reine du ciel et de la terre
Qui est la Vierge Marie selon Ste Bernadette (Soubirous) :
« Que mon âme était heureuse, ô Bonne Mère quand j’avais le bonheur de vous contempler !
Que j’aime à me rappeler ces doux moments passés sous vos yeux pleins de bonté et de miséricorde pour nous.
Oui, tendre Mère, vous vous êtes abaissée jusqu’à la terre pour apparaître à une faible enfant […]
Vous, la Reine du Ciel et de la Terre, vous avez bien voulu vous servir de ce qu’il y avait de plus humble selon le monde. »
(Journal dédié à la Reine du Ciel, 1866)
C’est Dieu qui est bon et plein de miséricorde pour l’homme (toute la Bible le répète sans cesse). C’est Jésus qui s’est abaissé jusqu’à prendre l’apparence humaine pour venir nous sauver (Philippiens 2:8). La Bible n’accorde le titre de Roi qu’à Dieu (Psaume 10:16) et à Jésus-Christ (Apocalypse 19:16). On ne peut attribuer à Marie le titre de Reine du Ciel parce qu’elle n’est qu’une créature de Dieu.
Tout se passe en Marie et seulement en Marie
Qui est la Vierge Marie selon St Maximilien KOLBE :
« Qui ne veut pas avoir Marie Immaculée pour mère n’aura pas non plus le Christ pour frère, le Père ne lui enverra pas son Fils, le Fils ne descendra pas dans son âme, le Saint-Esprit ne façonnera pas de ses grâces le Corps Mystique à l’exemple du Christ, car tout se passe en Marie, Immaculée, pleine de grâce, et seulement en Marie. »
(extrait de Notes, Janvier 1940, in « L’Église et les hommes », tome 2, éd. Fayard)
« Autre évangile » :
Tout se passe en Marie, Immaculée, pleine de grâce, et seulement en Marie.
Évangile de Jésus-Christ :
Tout se passe en Jésus qui est sans péché (1 Pierre 2:22), plein de grâce et de vérité (Jean 1:14), et seulement en Jésus.
Enseignement des apôtres :
« Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie selon la tradition des hommes, selon les principes élémentaires du monde, et non selon Christ. Car en Lui (Christ), habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Et vous avez tout pleinement en Lui, qui est le Chef de toute principauté et de tout pouvoir. » (Colossiens 2:8-10)
Les messages des apparitions de la Vierge
ou La stratégie du serpent ancien
Les messages des apparitions sont très nombreux. L’Église Catholique ne les reconnaît pas tous, mais il est incontestable que leur contenu n’a jamais cessé d’influencer les autorités romaines.
Caractéristiques des messages de la Vierge
- Les messages des apparitions ont une apparence de vérité :On y trouve, en effet, un mélange subtil de paroles crédibles (par exemple, des appels à la repentance) et de faux enseignements (voir ci-dessous).
- Les messages des apparitions confortent l’Église Catholique dans ses grandes orientations doctrinales :
- On y encourage fréquemment le culte de Jésus-Hostie : confirmation du dogme de la transsubstantiation.
- La Vierge se désigne elle-même comme « l’Immaculée Conception » (Lourdes 1858) : confirmation du dogme proclamé par l’Église Catholique en 1854, et par là, de toute la doctrine mariale.
- Le pape est appelé par la Vierge « le vicaire de mon Fils » (Salette 1846) : confirmation de l’autorité suprême du Pape qui conduira à la proclamation du dogme de l’Infaillibilité en 1870.
- Les messages des apparitions incitent principalement à la dévotion mariale, au détriment du culte à rendre à Dieu seul :Construction de sanctuaires où Marie sera honorée et priée, fondations de pèlerinages (et ils sont nombreux !).« Allez dire aux prêtres qu’on vienne ici en procession et qu’on y bâtisse une chapelle. » (Lourdes, 2 mars 1858)« Vous devez prier quotidiennement par le chapelet. » (Fatima, 13 octobre 1917)
- Les messages des apparitions en viennent à placer la Vierge au-dessus du Seigneur Jésus-Christ :« Je suis toute miséricordieuse et maîtresse de mon Fils » (Notre Dame de Pellevoisin, février 1876)« Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller la main de mon Fils » (La Salette, 19 septembre 1846)
- Les messages des apparitions contiennent une nouvelle Révélation qui s’ajoute à celle de Jésus-Christ.Ces textes trahissent souvent une grossière contrefaçon du livre de l’Apocalypse, unique et dernière Révélation divine, solennellement scellé par le Seigneur Jésus-Christ en Apocalypse 22:18 et 19.« En l’an 1864, Lucifer avec un grand nombre de démons seront détachés de l’enfer : ils aboliront la foi peu à peu et même dans les personnes consacrées à Dieu (…). » (La Salette, Secret de Mélanie, rédigé le 3 juillet 1851)Le livre de l’Apocalypse dit ceci :« Il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan […] il fut précipité sur la terre et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:9)
On ne retrouve nulle part, dans les messages des apparitions, la hauteur d’inspiration de la Parole de Dieu. Le lecteur familier de la Bible ne peut même qu’être choqué par le caractère grotesque et inacceptable de certaines révélations : par exemple, à propos de l’Antéchrist :
« Ce sera pendant ce temps que naîtra l’Antéchrist, d’une religion hébraïque… Son père sera EV (mis pour évêque) ; en naissant il vomira des blasphèmes, il aura des dents ; en un mot ce sera le diable incarné. » (La Salette, Secret de Mélanie, rédigé le 3 juillet 1851)
On se demande comment les docteurs catholiques, parmi lesquels se trouvent pourtant d’excellents théologiens, peuvent accorder quelque crédit à pareille révélation !
La foi transmise une fois pour toutes (Apocalypse 1:1)
En Jude 3, nous lisons :
« La foi a été transmise aux saints une fois pour toutes ».
Les écrits du Nouveau Testament constituent donc bien l’unique dépôt où les hommes peuvent trouver le chemin du Salut en Jésus-Christ.
Cette transmission unique et définitive de la foi se trouve dans la Bible. Elle s’oppose, par sa nature, à toute la théologie mariale évolutive de l’Église Catholique.
La Parole de Dieu nous juge
« Car la Parole de Dieu est vivante et efficace, plus acérée qu’aucune épée à double tranchant ; elle pénètre jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; elle est juge des sentiments et des pensées du cœur. Il n’y a aucune créature, qui soit invisible devant lui (Dieu) ; tout est mis à nu et terrassé aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. »
(Hébreux 4:12-13)
La Parole de Dieu est vivante et efficace (Hébreux 4:12)
La Bible n’est pas une somme de textes anciens dans lesquels l’homme trouverait seulement des récits historiques, des écrits poétiques ou des paroles de sagesse. La Bible est la Parole vivante et agissante de Dieu. Notre Créateur est à l’œuvre dans sa Parole : celle-ci dirige le cœur assoiffé de vie vers le Dieu vivant. Dans l’Ancien Testament, le livre du prophète Esaïe nous donne une belle image de cette efficacité de la Parole divine dans le cœur de l’homme :
« Comme la pluie et la neige descendant des cieux et n’y retournent pas sans avoir fécondé la terre et fait germer les plantes, sans avoir donné de la semence au semeur et du pain à celui qui mange. Ainsi en est-il de ma Parole qui sort de ma bouche : elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli avec succès ce pour quoi je l’ai envoyée. » (Esaïe 55:10-11)
La Parole de Dieu est plus tranchante qu’une épée
Elle juge les sentiments et les pensées du cœur (Hébreux 4:12)
Lorsqu’on commence à lire la Bible en la recevant comme la Parole du Dieu très saint, lorsqu’on accepte de se laisser reprendre par elle, on prend alors conscience de notre nature impure.
« Ce qui sort de la bouche provient du cœur, et c’est ce qui rend l’homme impur. » (Matthieu 15:18)
« Car c’est du dedans, du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, prostitutions, vols, meurtres, adultère, cupidités, méchanceté, ruse, dérèglement, regard envieux, blasphème, orgueil, folie. » (Marc 7:21-22)
La Parole de Dieu nous révèle notre état de servitude et d’asservissement au péché. Telle une épée acérée, elle pénètre partout pour dévoiler la corruption du péché. Rien n’échappe à son action.
Celui qui se laisse sonder et juger par l’épée tranchante de la Parole de Dieu sera gardé de l’erreur et de l’incrédulité. Réveillé et purifié, il deviendra une table vivante sur laquelle Dieu Lui-même gravera sa Loi.
« Je mettrai mes lois dans leur intelligence, je les inscrirai aussi dans leur cœur. » (Hébreux 8:10)
Toutes choses sont nues aux yeux de Celui à qui nous devons rendre compte (Hébreux 4:13)
Nulle créature n’est cachée devant Dieu et personne ne peut se soustraire au jugement de sa Parole :
« Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles, a son juge : la parole que j’ai prononcée, c’est elle-même qui le jugera au dernier jour ; car mes paroles ne viennent pas de moi; mais le Père, qui m’a envoyé, m’a commandé lui-même ce que je dois dire et ce dont je dois parler. » (Jean 12:48-49)
La Parole que j’ai prononcée, c’est elle qui jugera au dernier jour (Jean 12:48)
L’Église Catholique, aujourd’hui comme hier, est jugée par la Parole de Dieu. Elle n’a pas hésité à ajouter ses Traditions et l’enseignement de son Magistère à la Parole de Vérité, et cela au mépris des avertissements de Jésus et des mises en garde des apôtres :
« Vous annulez ainsi la Parole de Dieu par votre tradition que vous vous êtes donnée. » (Marc 7:12)
« Ne vous laissez pas entraîner par toute sorte de doctrines étrangères. Car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce, et non par des aliments qui n’ont servi de rien à ceux qui en ont usé. » (Hébreux 13:9)
Aujourd’hui comme hier, la Parole de Dieu place le Magistère catholique dans une position de choix :
- ou bien maintenir ses enseignements et ses pratiques non conformes à la Parole,
- ou bien se repentir et y renoncer.
Au dire de certains responsables actuels de l’Église Catholique, le fidèle ne serait toutefois plus obligé de souscrire à certains dogmes pour avoir la foi. Mais que signifie ce langage équivoque ? Le langage de Jésus et des apôtres est limpide :
« Que votre parole soit oui, oui ; non, non ; ce qu’on y ajoute vient du malin. » (Matthieu 5:37)
« Que votre oui soit oui, et que votre non soit non, afin que vous ne tombiez pas sous le jugement. » (Jacques 5:12)
« Aussi vrai que Dieu est fidèle, la parole que nous vous avons adressée n’a pas été oui et non. Car le Fils de Dieu, le Christ-Jésus, qui a été prêché par nous au milieu de vous, par moi, par Sylvain et par Timothée, n’a pas été oui et non, mais en lui il n’y a que oui. » (2 Corinthiens 1:18-19)
Si les évêques et les prêtres croient vraiment que l’on peut être sauvé en entendant l’Évangile, qu’ils suppriment alors les statues, les cultes et les lieux de pèlerinage consacrés à la Vierge. Car, ou bien ces cultes sont demandés ou approuvés par Dieu, ou bien ils sont idolâtres. La Parole de Dieu est une parole de Vérité, elle n’emprunte pas les sentiers tortueux de la pensée de l’homme :
« Mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, oracle de l’Eternel. » (Esaïe 55:8)
Celui-ci est vraiment le prophète (Jean 7:40)
« Ces gens, à la vue du miracle que Jésus avait fait, disaient : vraiment c’est lui le prophète qui vient dans le monde. »
(Jean 6:14)
Les Ecritures rendent témoignage à Jésus qu’Il est le prophète qui avait été promis à Israël :
« Moïse a dit : le Seigneur votre Dieu vous suscitera d’entre vos frères un prophète comme moi ; vous l’écouterez en tout ce qu’il vous dira. » (Actes 3:22)
Jésus est le Prophète par excellence.
« Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu nous a parlé par le Fils en ces jours qui sont les derniers. Il l’a établi héritier de toutes choses, et c’est par lui qu’il a fait les mondes. » (Hébreux 1:1-2)
On ne peut connaître Dieu que par Jésus, proclame l’Évangile. Toutefois, selon l’Église Catholique, le Dieu de Jésus-Christ serait, semble-t-il, connu aussi dans d’autres religions.
Voici, en effet, ce qu’on peut lire dans le Catéchisme de l’Église Catholique (Art. n°841) à propos de l’Islam :
« Le dessein du salut enveloppe également ceux qui reconnaissent le Créateur, en tout premier lieu les musulmans qui professent la foi d’Abraham, adorent avec nous le Dieu unique, miséricordieux, juge les hommes au dernier jour ».
Les docteurs catholiques reconnaissent en Allah, adoré par les musulmans, le Dieu unique révélé par Jésus-Christ. Mais, le Dieu véritable que nous connaissons par la Bible est-il vraiment le même que celui dont parle le Coran ?
Le Psaume 147, aux versets 19 et 20, rappelle ceci :
« Il révèle ses paroles à Jacob, ses prescriptions et ses ordonnances à Israël ;
Il n’a pas agi de même pour toutes les nations ;
Elles ne connaissent pas ses ordonnances. »
Il est donc certain que le peuple d’Israël est le seul peuple au monde à qui Dieu a confié sa Parole. Et c’est au sein de cette nation que le Fils de Dieu, Parole incarnée, est venu annoncer la Bonne Nouvelle au monde et accomplir son œuvre rédemptrice.
Non, le Dieu véritable n’est pas connu des autres religions, même de l’Islam qui fait, il est vrai, référence à la Bible dans le Coran. En réalité, l’existence même du Coran, en temps que livre « inspiré » par Dieu, ainsi que son contenu, éclipsent la Révélation biblique. Le Coran dit, en effet :
« C’est lui (Allah), qui a envoyé son Apôtre (Mahomet), avec la direction de la Religion de la Vérité (l’Islam), pour la placer au-dessus de toute religion. » (Sourate 61:9)
Non, Allah dans le Coran n’est pas l’Eternel de la Bible.
Non, l’Islam ne peut se placer au-dessus des Juifs et des chrétiens.
L’Islam et le Coran n’ont en fait qu’un seul but : nier la divinité de Jésus, son sacrifice à la croix et son rôle rédempteur auprès des hommes. La profession de foi du musulman l’expose clairement :
« Il n’y a de dieu qu’Allah, et Mahomet est son prophète ».
Ici, Mahomet prend bien la place de Jésus-Christ, Prophète et Fils du Dieu vivant. C’est pourquoi, la main tendue de l’Église Catholique vers l’Islam, comme vers les autres religions, ne peut être que trahison de l’Évangile. Le commandement de Jésus : « tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22:39) invite, certes, tout chrétien à respecter les musulmans, mais ne doit nullement l’engager sur la voie de la confusion ou du syncrétisme. Entre l’esprit belliqueux des Croisades et les alliances religieuses blasphématoires, il y a un juste milieu à trouver.
Nous ne pouvons pas oublier non plus qu’une triomphale mosquée s’élève actuellement sur l’emplacement sacré du temple à Jérusalem. Autour de sa coupole sont écrits des versets du Coran exaltant l’unicité d’Allah et réfutant la divinité de Jésus-Christ. Il y a là plus qu’un symbole !
N’endurcissez pas vos cœurs
« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. »
(Hébreux 4:7)
Rassemblez-moi mes fidèles (Psaume 50:5)
Des cris de triomphe s’élèvent
« Des cris de triomphe et de salut s’élèvent dans les tentes des justes :
La droite de l’Eternel agit avec puissance !
La droite de l’Eternel est élevée !
La droite de l’Eternel agit avec puissance! »
(Psaume 118:15-16)
Un peuple qui marche à la lumière de la face de l’Eternel
« Heureux le peuple attentif au cri d’appel ;
Eternel! il marche à la lumière de ta face,
Par ton nom, il est dans l’allégresse tout le jour ;
Par ta justice, il s’élève.
Car tu es sa splendeur et sa puissance ;
C’est par ta faveur que s’élève notre force.
Car notre bouclier est à l’Eternel,
Au Saint d’Israël notre roi. »
(Psaume 89:16-19)
Tous ceux qui, dans leur détresse crièrent à l’Eternel
« Ils erraient dans le désert, en chemin sur une terre aride,
Ils ne trouvaient pas de ville habitable.
Ils souffraient de la fin et de la soif ;
Leur âme était abattue.
Dans leur détresse, ils crièrent à l’Eternel,
Et Il les délivra de leurs angoisses.
Il les conduisit par le droit chemin
Pour qu’ils aillent vers une ville habitable.
Qu’ils célèbrent l’Eternel pour sa bienveillance
Et pour ses merveilles en faveur des humains !
Car il a rassasié l’âme avide,
Il a comblé de biens l’âme affamée.
« D’autres habitaient les ténèbres et l’ombre de la mort,
Prisonniers dans le malheur et dans les fers,
Parce qu’ils s’étaient révoltés contre les paroles de Dieu,
Parce qu’ils avaient dédaigné le conseil du Très Haut.
Il humilia leur cœur par la peine ;
Ils trébuchèrent et personne ne les secourut.
Dans leur détresse, ils crièrent à l’Eternel,
Et Il les sauva de leurs angoisses.
Il les fit sortir des ténèbres et de l’ombre de la mort,
Et Il rompit leurs liens,
Qu’ils célèbrent l’Eternel pour sa bienveillance
Et pour ses merveilles en faveur des humains !
Car il a brisé les portes de bronze,
Il a rompu les verrous de fer.
« Les insensés, par leur conduite criminelle
Et par leurs fautes, s’étaient rendus malheureux.
Leur gosier avait en horreur toute nourriture,
Et ils touchaient aux portes de la mort.
Dans leur détresse, ils crièrent à l’Eternel,
Et Il les sauva de leurs angoisses.
Il envoya sa parole et les guérit,
Il les délivra de leurs infections.
Qu’ils célèbrent l’Eternel pour sa bienveillance
Et pour ses merveilles en faveur des humains !
Qu’ils offrent des sacrifices de reconnaissance
Et qu’ils redisent ses œuvres avec joie !
« Ceux qui voyageaient sur la mer dans les navires
Et qui faisaient des affaires sur les grandes eaux,
Ceux-là virent les œuvres de l’Eternel
Et ses merveilles dans les bas-fonds.
Il parla et fit lever un vent de tempête
Qui souleva les flots.
Ils montaient vers les cieux,
Ils descendaient dans les abîmes ;
Leur âme se fondait dans le malheur ;
Saisis de vertige, ils chancelaient comme un homme ivre,
Et toute leur sagesse était engloutie.
Dans leur détresse, ils crièrent à l’Eternel,
Et il les fit sortir de leurs angoisses.
Il arrêta, calma la tempête,
Et les flots se turent.
Ils se réjouirent de ce qu’ils s’étaient apaisés.
Et l’Eternel les conduisit au port désiré.
Qu’ils célèbrent l’Eternel pour sa bienveillance
Et pour ses merveilles en faveur des humains !
Qu’ils l’exaltent dans l’assemblée du peuple,
Et qu’ils le louent dans la réunion des anciens ! »
Psaume 107:4-32
Les rachetés de l’Eternel
« Célébrez l’Eternel, car il est bon,
Car sa bienveillance dure à toujours !
Que les rachetés de l’Eternel le disent,
Ceux qu’il a rachetés de la main de l’adversaire
Et rassemblés de tous les pays,
De l’est et de l’ouest, du nord et de la mer ! »
Psaume 107:1-3
Une grande foule que nul ne pouvait compter
« Après cela je regardai, et voici une grande foule que nul ne pouvait compter, de toutes nations, de toutes tribus, de tous peuples et de toutes langues. Ils se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches et des palmes à la main. Et ils criaient d’une voix forte : le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau. »
Apocalypse 7:9-10
Ceux qui sont appelés au festin de l’Agneau (Apocalypse 19:9)
Église Catholique, regarde cette foule innombrable, ce peuple qui marche à la lumière de la face de l’Eternel. Ce sont les rachetés de l’Eternel : ils se tiennent devant le trône et devant l’Agneau, « vêtus de robes blanches, et des palmes à la main » (Apocalypse 7:9).
Ce sont les « enfants de Dieu » (Jean 1:12), ceux à qui Jésus-Christ « a donné l’intelligence pour connaître le Véritable » (1 Jean 5:20). C’est « la multitude de ceux qui avaient cru » (Actes 4:32).
Église Catholique, regarde : ils sont absents devant le trône et devant l’Agneau tes papes puissants et infaillibles, tes docteurs si habiles à enseigner un « autre évangile ». Parce qu’ils ne sont pas entrés par « la porte étroite » (Matthieu 6:14), « ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés » (2 Thessaloniciens 2:10). Ils n’ont pas pris garde à la Parole du Maître :
« Quiconque me dit : Seigneur, Seigneur ! n’entrera pas forcément dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 7:21).
Église Catholique, regarde : qui sont ceux qui s’avancent là parmi les élus. Ne sont-ce pas ceux que tu as appelés hérétiques, que tu n’as pas craint de persécuter, de torturer et de mettre à mort ? C’est pour eux que le Seigneur Jésus avait prophétisé ainsi :
« L’heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu. » (Jean 16:2)
Église Catholique, regarde encore : là, s’avancent aussi, parmi les élus, ceux qui ont annoncé autour d’eux Christ et sa Parole. Tu n’as pas craint de t’opposer à leur zèle et tu as jeté le discrédit sur leur œuvre en les dénonçant comme des sectaires. Mais eux ont persévéré dans la confiance en leur Sauveur, selon qu’Il avait dit :
« Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, moi, j’ai vaincu le monde. » (Jean 16:33)
Et maintenant, Église Catholique, regarde et cherche : où se trouvent tes hauts dignitaires religieux qui, à travers les siècles, ont rivalisé de richesse et de puissance avec les princes de la terre ? Ils n’ont pas craint d’opprimer les pauvres et de vivre dans la débauche, en mauvais serviteurs de l’Évangile. À cause d’eux, la voie de la vérité a été calomniée (2 Pierre 2:2).
Vous avez trahi Jésus
« Je lui ai donné du temps pour se repentir, mais elle ne veut pas se repentir de son inconduite. »
(Apocalypse 2:21)
Bergers de l’Église Catholique, écoutez :Vous avez trahi Jésus.Vous avez refusé de vous soumettre à l’autorité de la Parole de Dieu : vous avez voulu y mêler vos traditions et vos propres paroles.Vous avez retiré à l’Évangile sa simplicité.Vous ne vous êtes toujours pas repentis de votre désobéissance, de vos crimes et de votre idolâtrie.Vous continuez à vous présenter faussement aux yeux du monde comme les héritiers des apôtres de Jésus-Christ.Vous avez perdu votre pouvoir temporel, vos territoires, votre armée, mais vous habitez toujours vos palais et vous avez conservé vos trésors.Vous célébrez vos cultes dans de somptueux édifices religieux élevés pour votre gloire et non pour celle de Dieu.Maintenant, vous cherchez encore à dominer sur les hommes en vous faisant reconnaître comme autorité spirituelle et morale aux yeux du monde. Pour cela, vous n’hésitez pas même à flirter avec les religions païennes.Après vous être faits les champions de l’anathème et de l’excommunication, vous vous apprêtez maintenant à joindre vos voix au grand concert de l’unification mondiale des religions.C’est ainsi qu’au nom de la fraternité et de l’amour, du respect de la personne humaine et de la liberté religieuse, vous vous disposez à nouveau à trahir Jésus en sacrifiant la VÉRITÉ.
Des temps décisifs
« Et vous verrez de nouveau la différence entre un juste et un méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas. »
(Malachie 3:18)
Bergers de l’Église Catholique, les temps de la purification approchent. Il ne sera bientôt plus possible de professer un christianisme équivoque. Il va vous falloir prendre position : ou bien appartenir totalement à Jésus-Christ, ou bien collaborer avec le monde !
« Repentez-vous, et croyez à l’Évangile. »
(Marc 1:15)
Bernard PRUNNEAUX
« Dieu, Dieu l’Éternel, parle et convoque la terre,
Depuis le soleil levant jusqu’au couchant.
De Sion, beauté parfaite, Dieu resplendit.
Il vient, notre Dieu, il ne reste pas en silence ;
Devant lui est un feu dévorant,
Autour de lui une violente tempête.
Il crie vers les cieux en haut
Et vers la terre, pour juger son peuple :
Rassemblez-moi mes fidèles,
Qui concluent une alliance avec moi par le sacrifice !
Et les cieux annonceront sa justice,
Car c’est Dieu qui est juge. »
(Psaume 50:1-6)