L’égoïsme
« Car les hommes seront égoïstes, avides, vantards, orgueilleux, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux. » (2 Timothée 3:2)
L’un des enseignements dangereux du mouvement du Nouvel-Age (New Age) qui s’est répandu dans l’évangélisme moderne est la notion d’amour-propre. De nombreux psychologues, même des conseillers professionnels chrétiens, attribuent les maux de la société, en particulier chez les jeunes, au manque supposé d’une image positive de soi ou d’estime de soi chez ceux qui manifestent un comportement antisocial. Ce dont ils ont besoin, nous dit-on, c’est d’apprendre à s’aimer davantage, à apprécier leur propre valeur. Le problème avec cette idée est qu’elle est à la fois non biblique et irréaliste. Les gens ne se détestent pas eux-mêmes. La Bible dit que « nul n’a jamais haï sa propre chair » (Éphésiens 5:29).
Au lieu d’apprendre à nous estimer nous-mêmes, les Écritures nous commandent à chacun « d’estimer les autres supérieurs à nous-mêmes » (Philippiens 2:3). Même l’apôtre Paul, vers la fin de sa vie, se considérait comme si indigne qu’il se qualifiait lui-même de premier des pécheurs (voir 1 Timothée 1:15).
Certains leaders chrétiens nous disent que la mesure de notre grande valeur aux yeux de Dieu est le fait que Christ a payé un prix si élevé – sa propre mort – pour nous racheter. Mais sa mort est aussi la mesure de notre terrible péché.
« Christ est mort pour les impies » (Romains 5:6).
En fait, comme dans notre texte, la montée de cette idée d’amour-propre est en soi un signe des derniers jours, où les gens seront « épris d’eux-mêmes ». C’est la principale caractéristique de l’humanisme nouvel-ageux.
Chris est mort pour nos péchés parce qu’il nous aime, et non parce qu’il a besoin de nous. Nous devrions vivre pour lui en rendant grâce pour « l’étonnante grâce qui a sauvé un misérable comme moi ! »
HMM
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Article traduit de la lettre quotidienne de creation.org