La Mission Kwasizabantu: un rapport de voyous pour se disculper.

Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal,
Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres,
Qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume!

Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux,
Et qui se croient intelligents!
 

Malheur à ceux qui ont de la bravoure pour boire du vin,
Et de la vaillance pour mêler des liqueurs fortes; 
Qui justifient le coupable pour un présent,
Et enlèvent aux innocents leurs droits! 

C’est pourquoi, comme une langue de feu dévore le chaume, Et comme la flamme consume l’herbe sèche, Ainsi leur racine sera comme de la pourriture, Et leur fleur se dissipera comme de la poussière; Car ils ont dédaigné la loi de l’Éternel des armées, Et ils ont méprisé la parole du Saint d’Israël. (La Bible – Livre d’Esaïe)


Ce long document qui nous est confié avec l’autorisation de l’auteur Dr. Peet Botha, est traduit de l’anglais par Vigi-Sectes, avec l’aide de traducteurs automatiques, et de relectures. Nous sommes bénévoles, merci de nous signaler les fautes de français résiduelles.

Téléchargement des différents rapports en anglais



Un rapport de voyou sur une mission réprouvée!

Document du Dr Peet H Botha, 5 décembre 2020,

Section A

La Mission Kwasizabantu (KSB) a revendiqué par le biais de divers porte – paroles (avocat Keith Matthee, avocat Martus De Wet et ses collègues Dirk Combrinck et Michael Ngubane), la disculpation totale [1] de toutes les allégations faites contre elle. Cette disculpation est faite par un panel d’experts « indépendant » mais désigné par KSB (avocat Khumbu Shazi et avocat Peter Le Mottée). Ils ont prononcé leur innocence comme une chose prouvée, et ont promis que les litiges seront traités envers ceux qui ont apporté leur témoignage au groupe d’experts.

On imagine bien, que la caractéristique de l’euphorie des déclarations et actions ont assombri leur jugement et on peut mettre en garde la direction de KSB de ne pas être si pré-maturitée dans leurs conclusions, actions et affirmations. Une lecture plus sobre et plus circonspecte du rapport du panel d’investigationion révèle des résultats parfaitement authentiques de soutien des affaires portées par les victimes de KSB et de ses dirigeants. Les résultats [2] des panélistes doivent être lus en parallèle avec leurs recommandations ainsi que se dit concernant des cas particuliers examinés dans le rapport. En outre, le plus important est la contextualisation de ce rapport, elle doit également être prise en compte lors de la formulation d’un avis final sur celui-ci.

Ainsi, aucune « exonération générale» n’a été accordée par les panélistes en ce qui concerne toutes les allégations (accusations), et aucun verdict « d’innocence totale» n’a été rendu par les panélistes en ce qui concerne les allégations des victimes. En effet, les mots « disculper» et « innocenter» concernant les conclusions ne se trouvent pas dans le rapport. À la lecture du rapport, à mon humble avis, KSB se trouve toujours en situation de « poursuite d’office », en particulier avec la Commission CRL??? et les HAWKS qui sont impliqués et qui doivent encore terminer leurs enquêtes.

Je pense que c’est une suggestion juste de conseiller à KSB d’être plus prudent avec ce rapport présenté par son propre panel indépendant. Plus d’informations à ce sujet dans la section [B] ci-dessous.

Les dirigeants de KSB n’ont aucun bilan positif en ce qui concerne la reconnaissance de leurs propres torts. Le rapport du panel parrainé par la KSB montre clairement que les dirigeants ont commis de graves torts économiques, théologiques et en matière de droits humains. Être une institution chrétienne auto-proclamé de soi, qui avait perpétuellement contraint ses adhérents à confesser leurs péchés à des conseillers comme par KSB biblique basée doctrine, il ne serait que juste d’attendre la direction à pied la ligne duur propre doctrine et faire la même chose. Il est également remarquable dans quelle mesure le rapport du panel a donné raison au douleurs et allégations des victimes comme des témoins.

Un exemple clair de l’attitude effroyable des dirigeants à l’égard des conclusions du rapport est le fait qu’ils ne font que passer sous silence les 165 millions de rands de l’église occultés et radiés d’un trait de stylo. Lisez la constatation suivante – dans la déclaration des panélistes:

« Le Reedneh Trust avait reçu un prêt impayé de la Mission de 23 millions de rands. Le prêt a été déprécié sur instruction des fiduciaires ».

Ainsi, un prêt accordé à Erlo Stegen et ses six filles (Reedneh Trust) est radié sur instruction des trois fiduciaires Erlo Stegen, Lidia Dube et Eunice Ngcamo ! (Taux de change :1 million de rands sud-africain = 55 000 Euros)

Les dirigeants de KSB ont sans relâche nié avoir détourné l’argent de l’Église, ont menti sur les raisons de leurs actions pendant des années et ont constamment dégradé et humilié ceux qui dénonçaient leur déraison. Pourtant, la direction affirme son innocence, en mettant le blâme de leur délits uniquement sur un chef dément : Erlo Stegen. Elle refuse toute responsabilité, et Dirk Combrinck l’a verbalisé par sa déclaration, « il maintient toujours que cela fait partie du plan de Dieu, et donc le pasteur Stegen n’a pas fait une erreur. »

Quelle grossièreté flagrante de s’extirper du toute culpabilité, et de la créditer au compte de la cause de Dieu! Les dirigeants doivent encore reconnaître et s’excuser auprès de l’église KSB pour la conclusion du panel selon laquelle ils ont détourné de l’argent et sont coupables d’être des intendants honteux de la « vigne de Dieu».

Comment les dirigeants de KSB peuvent-ils prétendre être disculpés et innocents, cela crie vraiment au ciel! Les dirigeants de KSB sont impénitents et arrogants dans leurs attitudes pharisaïques, c’est le moins qu’on puisse dire. Ceci illustre bien leur attitude et leur conduite dans toutes leur actions.

Les conclusions du rapport du Panel « indépendant » de KSB comprennent entre autres les éléments suivants et doivent être lues conjointement avec le résumé des constatations (section A) :

  • 7.1. L’actuel organe directeur de la mission est à dissoudre;
  • 8. Les chefs de la mission manquent de responsabilité.
  • 18. La Mission doit immédiatement s’efforcer de recouvrer les fonds

(Ndlela.)

  • 19. La Mission doit signaler cette affaire à la police pour qu’une enquête soit menée.
  • 174,8. Trois administrateurs ont signé des résolutions pour prêter de l’argent à Ndlela, à savoir le rév. Stegen, Lidia Dube et Eunice Ngcamu;
  • 165. Il est ouvertement admis que les tests de virginité pour les étudiants de l’école étaient une pratique courante.
  • 187. Il est devenu clair pour nous que la mission avait minimisé l’état de santé du révérend Stegen.
  • 175. Nous avons parlé à diverses personnes de la mission de ce prêt. Nous avons demandé les raisons pour lesquelles Ndlela a reçu cette somme d’argent sur une longue période. Nous avons été informés que Ndlela avait donné à la mission diverses raisons pour lesquelles il avait besoin de cet argent. En toutes occasions, le prêt serait approuvé par le révérend Stegen avant que l’argent ne soit donné à Ndlela. (NDLR : Ndlela a confessé avoir été un tueur à gage !)
  • 177. Nous jugeons toutefois nécessaire de mentionner que nous avons trouvé les raisons invraisemblables.
  • 194. Le Reedneh Trust avait un prêt en cours de la Mission de 23 millions de rands. Le prêt a été déprécié sur instruction des fiduciaires.
  • 211. C’est pour cette raison que nos constatations concernant ce mandat ne sont pas concluantes. Nous recommandons cependant qu’une enquête médico-légale et / ou policière soit menée.
  • 214. Lorsque nous avons interrogé le révérend Stegen au sujet de l’argent, il a nié avoir eu connaissance du prêt, mais il a par la suite semblé ne pas savoir qui était Ndlela.
  • 220. Lors de nos enquêtes sur le prêt, la position adoptée par presque toutes les personnes que nous avons interrogées à la mission était qu’Arno était le directeur financier et que tout était fait sous sa direction.
  • 223. M. Muller s’est efforcé d’expliquer que les instructions de paiement du prêt Ndlela provenaient d’Arno. La plupart de nos questions auxquelles on n’a pas répondu sur le prêt Ndlela ont été imputées à Arno.
  • 225. Lorsque nous avons demandé à Mme Dube pourquoi le prêt avait été initialement inscrit à son nom, elle a carrément blâmé Arno et a déclaré qu’elle ignorait en fait que son nom avait été utilisé de cette manière.
  • 227. Dans notre enquête sur le prêt de Ndlela, nous n’avons trouvé aucune preuve qu’Arno ait été impliqué dans les paiements d’argent à Ndlela.
  • 235. Nous nous sommes entretenus avec M. Ngubane et Mme Ngcamu, qui sont les directeurs d’Ekhamanzi. Ils n’avaient aucune idée de ce que les employés sont payés ou de ce qui se passe dans l’entreprise. Mme Ngcamu a déclaré qu’elle ne s’intéresse pas aux affaires et qu’elle ne s’intéresse qu’aux questions relatives à la Parole de Dieu.
  • 236. Bien que notre loi n’exige pas qu’un administrateur ait un sens des affaires particulier, un administrateur entretient une relation fiduciaire avec une société dont il est administrateur. Un administrateur doit exercer ses pouvoirs et s’acquitter de ses fonctions avec soin et diligence. Il est déconcertant de découvrir qu’elle ne sait pratiquement rien de l’entreprise qu’elle est chargée de diriger, comme l’exige la loi de 2008 sur les sociétés.

Par conséquent, au regard de la propre investigationion du panel indépendant, j’affirme en premier lieu que la direction de KSB devrait, au lieu des conclusions et recommandations du Panel indépendant de KSB, reconnaître et avouer sans délai:

  • Que les dirigeants de KSB reconnaissent leur grave négligence dans la gestion des affaires de la Mission Kwasizabantu;
  • Que les dirigeants n’ont pas fourni au Groupe indépendant les documents, relevés bancaires et autres documents nécessaires demandés par les panélistes;
  • Que le membre le plus haut placé de la direction de KSB, Lidia Dube, n’a pas remis les documents demandés et essentiels, les relevés bancaires et les explications demandés par les membres du panel indépendant de KSB;[3]
  • Que les dirigeants reconnaissent que les échecs ci-dessus pourraient bien compromettre certaines conclusions en ce qui concerne les termes de référence du Panel indépendant;[4]

Par conséquent, c’est encore mon combat en deuxième place, que la direction de KSB devrait au lieu des conclusions et recommandations de leur propre enquête du Groupe indépendant, sans délai reconnaître et confesser en ce qui concerne la santé Erlo Stegens :

  • Que la direction avait volontairement et délibérément caché aux collègues de KSB et à la communauté ecclésiale la vérité sur l’étendue et la gravité de sa santé défaillante;[5]
  • Que la direction de KSB avait invariablement déprécié, ridiculisé et rabaissé ces collègues qui s’interrogeaient, parlaient et posaient des questions sur sa santé et ses actions dans les réunions de collègues;
  • Que les dirigeants reconnaissent, comme indiqué dans le rapport du Panel indépendant de KSB, qu’Erlo Stegen est effectivement malade au point de ne pas pouvoir comprendre, gérer ou décider dans les affaires de KSB;[6]
  • Que, malgré sa mauvaise santé, la direction avait requis Erlo Stegen pour signer les demandes et les résolutions pour les paiements en cours d’exécution d’ordre de millions de Rands au détriment de la situation financière de l’église KSB ;[7]
  • Que, malgré sa mauvaise santé, la direction a sollicitl de Erlo Stegen de faire ou autoriser des décisions sur des questions d’argent ayant des conséquences désastreuses pour la situation financière de KSB;[8]
  • Que, nonobstant sa mauvaise santé, la direction avait exigé, avec une référence particulière à Lidia Dube et Eunice Ngcamo, d’Erlo Stegen de s’engager auprès d’un délinquant à consentir un « prêt» de plus de 40 millions de rands sans aucune garantie du tout et que le montant total est maintenant apparié et perdu;[9][10]
    (NDLR : Transaction faite en liquide!)
  • Que la direction du KSB n’a pas aidé Erlo Stegen et à protéger l’église contre les pertes financières en raison de son incapacité due à la maladie;[12]

Par conséquent, il est aussi mon combat dans le troisième lieu, que la direction KSB devrait au lieu des conclusions et recommandations de sa propre de l’enquête du panel indépendant sans délai reconnaître et confesser ce qui concerne les questions d’argent de KSB :

  • Que les dirigeants de KSB reconnaissent et confessent, qu’à la seule discrétion des trois administrateurs Erlo Stegen, Lidia Dube et Eunice Ngcamo, environ 165 millions de rands[13] de l’argent de l’église KSB, ont été détourné dans un stratagème clandestin à l’insu des collègues de KSB et des membres de l’église;
  • Qu’ils ont menti, en tant que dirigeants, de manière extensive, délibérée et intentionnelle pour couvrir l’appropriation illicite d’environ 165 millions de rands[14] l’église finance sur une période de plusieurs années ;
  • Cette direction a menti intentionnellement et délibérément de la chaire à la congrégation et en présence de Dieu au sujet du détournement de l’argent de l’église;
  • Que la direction, représentée par Lidia Dube et Jabulane Dube a délibérément et intentionnellement vilipendé et dénigré des victimes et d’anciens membres de KSB pour avoir révélé les mensonges des dirigeants de KSB concernant l’argent détourné, lors d’ un culte retransmis en continu, le jour de l’Ascension[15], 30 mai 2019 ;
  • Le mensonge abondamment raconté sur les 24 corps de travailleurs néerlandais retrouvés dans un conteneur submergé dans le fleuve Zambèze;
  • Le mensonge abondamment raconté à propos de la demande du gouvernement néerlandais selon laquelle la KSB doit aider à rapatrier les cadavres aux Pays-Bas;
  • Le mensonge abondamment dit que la reine néerlandaise remboursera tous les frais engagés dans le processus;
  • Le mensonge abondamment dit que l’argent était nécessaire au juge Joffe pour persécuter l’ex-président Zuma à la CPI, Den Haag;
  • Le mensonge abondamment dit que l’argent était nécessaire pour un politicien particulier en difficulté dans le gouvernement sud-africain;
  • Le mensonge selon lequel Lidia Dube et Ruth Combrinck ont rendu visite à la reine néerlandaise aux Pays-Bas pour discuter des questions de rapatriement et d’argent telles qu’elles ont été relatées lors d’un sermon dans l’auditorium ;
  • Le mensonge dit par Lidia Dube que 28 membres du personnel de sécurité ont été tués le long de l’autoroute N3, en route pour la chercher pour comparaître devant le juge Joffe;
  • Le mensonge largement raconté selon lequel le juge Joffe était impliqué dans l’ensemble du projet;
  • Le mensonge que R136 million ont été investi dans un fonds de couverture et perdu;
  • Le mensonge des dirigeants selon lequel l’argent n’a pas été donné à Ndlela;
  • Le mensonge de Lidia Dube selon laquelle elle ne savait pas que de l’argent avait été donné à un Ndlela;
  • Le fait qu’à chaque fois qu’on leur a demandé, les dirigeants ont refusé de parler de l’argent et ont dissimulé ce détournement de fond par toutes sortes de mensonges;
  • Ce leadership a constamment déprécié et rabaissé quiconque parle et s’enquiert des fonds détournés.

Par conséquent, il est aussi mon combat en QUATRIÈMEplace, que la direction KSB devrait au lieu des conclusions et recommandations de sa propre enquête du panel indépendant sans délai reconnaître et confesser§ en ce qui concerne la violence physique et les questions sexuelles : [16]

  • Le mensonge selon lequel aucun cas d’immoralité sexuelle ou de viol n’a été signalé aux dirigeants;
  • Le fait que les dirigeants ont nié avoirt été confrontés au fait que des actes immoraux sexuels, par exemple l’adultère et le harcèlement sexuel des personnes conseillées, étaient commis par des collègues;
  • Le fait qu’au moins trois membres fondateurs ont eu des relations adultères et / ou sexuelles en dehors du mariage connues des dirigeants et qu’aucune mesure disciplinaire de l’église n’a été prise à leur encontre[17] ;
  • Le fait que d’autres collègues ayant des rôles dans la direction, avaient pratiqué l’adultère, l’immoralité sexuelle et le harcèlement sexuel et n’ont pas été disciplinés et sont restés à des postes de direction tandis que d’autres collègues qui ont fait de même avaient été évités;
  • En effet, les victimes de viol ont signalé leurs cas personnels de viol aux conseillers et aux dirigeants et que les dirigeants n’ont pas signalé les cas à la police ni aidé les victimes à signaler les cas ou apporté aux victimes le soutien spirituel, émotionnel et psychologique nécessaire faire face;
  • Que les dirigeants ont couvert des cas de viol, d’abus sexuels, de pédophilie et de harcèlement sexuel et n’ont pas donné aux victimes le soutien spirituel, émotionnel et psychologique nécessaire autre qu’une invitation actuelle à ce que ceux qui se sentent lésés se présentent pour des conseils, une réconciliation et une assistance.
  • Que les dirigeants reconnaissent publiquement et s’excusent que des enfants ont été physiquement maltraités par des châtiments corporels excessifs et ont été frappés par des conduits par des collègues actuels devant leurs pairs et d’autres collègues;

Par conséquent, je soutiens en cinquième lieu que la direction du KSB devrait, au lieu des conclusions et recommandations de la propre enquête du Comité indépendant du KSB, reconnaître sans délai et avouer en ce qui concerne les questions théologiques:

  • Que certaines pratiques culturelles avaient été imposées en tant que doctrine biblique, par exemple que les filles africaines devaient se couper les cheveux;
  • Que la voie du mariage à KSB avait été imposée comme une doctrine biblique plutôt que comme une règle KSB basée sur l’interprétation de KSB des vérités bibliques éternelles confondues avec la culture zoulou;
  • Que la direction de KSB mettra sur papier toutes les doctrines pertinentes pratiquées et appliquées par la direction de KSB et ne se cachera pas derrière les déclarations générales de la confession de foi apostolique comme si cette confession représentait les pratiques de foi de KSB;
  • Que la direction de KSB mettra sur papier toutes les règles, réglementations, lois et préceptes qui sont pratiqués et appliqués au sein de la communauté religieuse de KSB;

Section B

1 – Présentation

Au cours des derniers jours, depuis la sortie de presse du rapport KSB le 20 Novembre 2020 par KSB de propre investigation parrainé, que j’appele le « panel indépendant », je suis étiqueté comme un menteur, imposteur, membre mécontent ex-KSB, etc. par diverses personnes. La raison en est que le Panel de deux personnes a disculpé KSB de toutes les allégations formulées contre la Mission selon leur équipe juridique, l’avocat Keith Matthee et l’avocat Martus de Wet et le porte-parole Dirk Combrinck. Si l’on veut regarder la vidéo du communiqué de presse présenté sur le site Web de KSB, c’est le message clair et concluant de Michael Ngubane et de Keith Matthee à tous. Le mantra crié par KSB est simplement: « Nous avons été déclarés innocents!». Le porte-parole et représentant légal de KSB, un avocat Keith Matthee avait été très vocal sur l’indépendance et l’intégrité des membres choisis du volet, l’avocat Peter le Mottée et l’avocat Khumbo Shazi. KSB s’était également donné beaucoup de mal pour établir verbalement l’indépendance de son panel parrainé.

À ce jour, je n’ai pas reçu comme promis le rapport complet du responsable du « Panel indépendant », l’avocat Andrew Arnott. J’ai cependant pu en obtenir une copie auprès d’un groupe WhattsApp où elle a été diffusée. Et c’est une lecture intéressante. Cela soulève également de sérieuses questions sur les conclusions du panel d’investigation en ce qui concerne les 5 questions qu’il a examiné dans le cadre de son mandat.

2 – Contextualisation

Il peut être bon de souligner quelques points contextuels qui peuvent être cruciaux pour faire face aux conclusions du panneau parrainé. L’indépendance du panel est discutable en raison des relations prouvées existantes, par exemple, l’avocat Peter Le Motté est désigné par l’avocat Keith Matth comme « mon avocat, Peter Le Mottée…» dans son livre publié en 201 8.[18] Les deux, l’avocat Keith Matthee et avocat Peter L e Mottée ont servi à l’Eglise méthodiste d’Afrique du Sud arbitrage panel au cours des années 2003 t o 20 20.[19] Il semblerait donc que l ‘« indépendance» du procureur Peter L e Mottée puisse être remise en question à juste titre. L’avocat Keith M atthee est également bien associé au Dr Albu van Eeden, collègue de KSB et directeur général de Doctors for Life, une organisation de Mission Kwasizabantu. [20] Matthee a connu l’avocat Martus de Wet [21] pendant un certain temps également et ont travaillé ensemble sur des affaires juridiques.[22] Il n’est donc pas possible de présenter le panel parrainé par KSB comme « indépendant». L’indépendance du panel d’investigation peut être contestée à juste titre en raison de relations indirectes établies au fil du temps, et ce fait doit être pris en compte dans l’interprétation et la critique duur rapport.

En outre, il est à noter que les 350 e-mails reçus par le panel sont en grande partie.[23] Alors que seules quelques personnes ont fait des soumissions formelles, plus de 350 courriels ont exprimé leur soutien et leur appréciation pour la mission selon le rapport. En effet, KSB a lancé un effort concerté pour encourager ses membres et supporters actuels à envoyer un e-mail au panel avec un contenu positif. Des messages et des e-mails WhattsApp ont été envoyés aux résidents de KSB, aux membres actuels et même aux anciens membres de KSB pour les implorer d’écrire des e-mails de soutien au panel. Le panel a ensuite été inondé de courriels. KSB a suivi le même modus operandi en ce qui concerne la Commission CRL. Ce faisant, KSB a compromis l’indépendance et l’intégrité de son propre panel et a par la suite établi la propriété du panel en faisant activement la promotion du panel et en sollicitant des réponses au nom du panel. Le discrédit éclatant des préjugés des ex-membres qui ont parlé aux panélistes par l’avocat Keith Matthee et notable à certains endroits dans le rapport du panel, contrasté avec une acceptation élogieuse du contenu des 350 e-mails, montre clairement un biais à l’avantage de KSB. Cet aspect aggravant doit être pris en compte dans la pondération des conclusions du panel.

L’avocat Keith Matthee a beaucoup insisté sur le fait dans son communiqué de presse que j’ai été un membre très impliqué, un collègue de KSB avant 2017. En fait, il a minutieusement essayé de disqualifier chacun de nous qui a fait une soumission négative au panel, discréditer nos personnes et exalter KSB. Il a cité des sermons et des enregistrements dans ce sens pour prouver son point de vue selon lequel mes expositions actuelles sur les pratiques de KSB sont intenables et donc tout ce que je dis devrait être exclu parce que j’ai changé si radicalement d’être un partisan à un accusateur. Je n’ai jamais nié avoir été membre, partisan et prédicateur du « style de vie KSB» et de la théologie. Je suis allé jusqu’à me soumettre aux conclusions de la Commission CRL si cela devait même me porter préjudice.[24] Regardez mes écrits antérieurs à celui-ci et cela me confirmera sur ce point. Il a raison dans son observation que mon attitude envers KSB a changé à partir de 2017 et surtout depuis juillet 2018. J’ai discuté de ce changement en détail ailleurs dans mes écrits.

Le fait que j’ai changé ne me disqualifie pas de témoigner sur les questions qui ont provoqué un tel changement, même si un tel changement est survenu après avoir été à la mission pendant 24 ans. De fin 2016 à 2018, une grande quantité d’informations a été découverte, ce qui a rendu l’attitude et le précédent soutien insoutenable. Le mérite des faits présentés devrait prévaloir plutôt que d’humilier et de faire honte au messager parce que les révélations ne conviennent pas à l’avocat de l’accusé.

Un autre aspect à considérer est le fait que le panel KSB, de son propre aveu, était très limité dans le temps. Ainsi, le panel d’investigation devait achever son enquête et finaliser ses constatations sur la base de renseignements limités. Il y a des cas mentionnés dans le rapport où ils ont demandé des informations et de la documentation aux fiduciaires et elles n’ont pas été fournies. Il y a aussi des cas où les informations n’ont pas été vérifiées deux fois et où certains témoins potentiels n’ont pas été approchés ou où leurs recherches portent des preuves superficielles et l’hypothèse de preuves fondées uniquement sur des soumissions unilatérales est jugée « véridique». Il est très important de noter que l’on peut supposer que KSB a caché peut-être des informations vitales au panel. Le panel d’investigation peut alors avoir dû supposer certains faits pour finaliser ses constatations.[25] Il aurait été préférable que le comité, en raison d’un manque de documents et d’informations, ne tire pas une conclusion finale plutôt que de fonder une conclusion sur des renseignements limités lorsque les documents requis n’ont pas été fournis. La lecture de ce rapport laisse ainsi un clair arrière-goût d’une attitude positive inhérente à l’égard de KSB, qui imprègne l’enquête et aboutit à l’exonération de KSB dans les conclusions finales comme le prétendent les porte-parole de KSB.

Une dernière observation à ajouter est également vitale selon ma compréhension, en particulier en ce qui concerne l’acceptation de la valeur nominale des conclusions du panel, comme indiqué dans le résumé des conclusions.[26]. Le modus operandi que le panel a appliqué avec les témoignages des victimes était simple. Tous ces témoignages, qu’ils soient verbaux (enregistrés ) ou écrits, ont été remis à KSB pour réponse. La réponse KSB supplante les témoignage des victimes dans le sens cette réponse a été acceptée comme la réponse finale et « véridique ». Ainsi s’est fait le cœur du jugement du panel pour le mandat en cours de discussion. Ainsi, ni le témoin ni la victime n’ont eu la possibilité de répondre à l’opinion annoncàe de KSB sur la question. Avec une histoire de rétention de documents, de tromperie, de mensonges et d’« économie» de vérité de la direction de KSB, cet aspect est fondamental pour accepter, ou pas, les conclusions du rapport. Le verdict final du rapport sur les différents TDR affiche inévitablement dans tous les cas ce modus operandi. À mon avis, cela compromet d’office les conclusions finales et prédispose le rapport final à l’avantage de KSB.

3 – Observations particulières

Il faut saisir l’importance des expériences et des conclusions du panel en ce qui concerne des personnes clefs de KSB, comme le souligne le rapport. Au sein de la secte KSB, ceux-ci sont très significatifs pour établir le statut de secte. Les irrégularités dans lesquelles certains dirigeants vivaient et faisaient des choses, leur appartenaient comme un statu quo.

Et leur statut dans la communauté ,étant considérés comme des doctrines de cette mission, a rendu ces irrégularités comme normatives dans la communauté de la secte. C’est simplement devenu la « manière KSB» de faire les choses.

3.1 Erlo Stegen

La démence [27] d’Erlo Stegen avait été notée et évoquée publiquement depuis décembre 2017 où sa condition était vivement exposée dans des sermons prêchés par lui de décembre 2017 à avril 2018 et diffusés en direct par KSB. Cela avait toujours été nié avec véhémence par les dirigeants de KSB. Les employés et certains de ses enfants qui ont osé le dire avaient été critiqués lors des réunions entre collègues. Lors des réunions où j’ai personnellement assisté en particulier au début de 2018 et par la suite, il était incapable de présider la réunion de ou contribuer de manière constructive, endormi ou assoupi parfois. Maintenant, pour la première fois, un corps externe a confirmé son état et on pourrait s’attendre à ce que KSB émette une confirmation à cet effet. Le verdict selon lequel la direction de KSB avait délibérément « minimisé» la condition d’Erlo Stegen collabore à ce qui avait été déclaré et observé depuis le début. À la lumière de ce qui a été observé et confirmé par trois médecins qui l’ont évalué et se sont prononcés en privé, des rencontres de personnes éduqué avec lui et les observations publiques de centaines de personnes, il est encore étonnant que le Dr Albu van Eeden, le médecin personnel d’Erlo Stegen et un collègue de KSB ainsi que Ruth Combrinck, fille de Stegen et collègue de travail, essaient de donner des informations contradictoires au panel en ce qui concerne son état de santé. [28]

Le verdict selon lequel, le panel a conclu qu’Erlo Stegen était non-compos mentis[29], a des implications dévastatrices dans le contexte de KSB et des allégations contre les dirigeants.[30] S’il avait déjà été diagnostiqué en 2014 avec un début de démence comme certains le voudraient, alors toutes les allégations qui avaient été portées contre les dirigeant KSB seraient à voir dans une nouvelle lumière.

Par exemple, le 9 novembre 2015, lorsque la première résolution de prêt a été signée par Erlo Stegen pour de l’argent prêté à Lidia Dube, était-il capable et capable de comprendre ce qu’il faisait? Seuls Erlo Stegen, Lidia Dube et Eunice Ngcamo ont signé le R142 008 250,00 (145 résolutions de novembre 2015 à décembre 2018).[31] Si alors tel est le cas, Lidia Dube et Eunice Ngcamo sont les principaux auteurs en ce qui concerne les millions disparus et l’abus d’un Erlo Stegen malade pour réaliser leurs ambitions clandestines. Le panel a même fait valoir qu’Erlo Stegen a nié avoir eu connaissance dudit prêt.[32]

3.2 Lidia Dube

Il y a deux points de vue dominants dans l’arène publique concernant Lidia Dube.[33] Certains la considèrent en termes angéliques, remplie de Dieu le Saint-Esprit et elle est la personnification des caractéristiques semblable à Dieu. D’autres la voient comme une opportuniste et comme le personnage de Jézabel. L’influence que cette femme exerce dans toute la saga KSB s’étend du réveil en 1966 à Maphumulo jusqu’à aujourd’hui. On notera de son curriculum pendant cette période à KSB, son expérience de mort imminente en 1973, son enlèvement auto-orchestrée en 1998, son rôle d’administrateur de KSB depuis 2012 et son prétendu implication dans le prêt frauduleux de R142 millions depuis 2015. Il y a de nombreux témoignages négatifs à son sujet partagés avec le panel KSB ainsi que la Commission CRL.

Le 15, 19 et 22 Juillet 2019, elle a été nommée avec Erlo Stegen et Eunice Ngcamo comme directeurs de toutes les entreprises et fiducies de KSB. Sur le plan contextuel, cela est très significatif compte tenu de la mauvaise santé d’Erlo Stegen. Voir le profil KSB Business Network ci-dessous.

À première vue, Lidia Dube est une femme d’affaires qui gère les actifs et les flux de trésorerie chez KSB, se chiffrant à des milliards de rands. Cela inclut évidemment les entreprises Ekhamanzi Springs trading comme aQuellè et Emseni Farming. Elle a également acquis sa propre entreprise, Kingscliffe Supermarket, à travers laquelle quelque R9 848 520,00 des millions manquants ont été acheminés. L’interaction du groupe KSB avec Lidia Dube est expliquée sur les pages 45-48 (paragraphes 191-215) du rapport du panel d’investigation. Il ressort clairement de ce qui est écrit dans le rapport que Lidia Dube a caché des informations, a menti au panel, fabriqué des histoires, n’a pas fourni les documents demandés, n’a pas fourni les relevés de compte bancaire demandés, n’a pas pu expliquer les écarts dans les comptes bancaires, a affirmé ne pas savoir qu’elle avait un prêt de quelque 74 millions de rands à son nom, n’a pas assisté aux réunions de suivi avec le panel et a blâmé les autres, en particulier Erlo Stegen et Arno Stegen. Le panel n’a pas obtenu de réponses concluantes de sa part. [34] Je pense qu’il est d’une importance vitale de garder à l’esprit les observations du comité concernant Lidia Dube lorsque nous examinons leurs conclusions.

3.3 Eunice Ngcamo

Eunice Ngcamo est une analphabète. Ceci a été déclaré comme un fait et en des termes non dégradants. Semblable à Lidia Dube ci-dessus, Eunice Ngcamo est un fiduciaire et directeur avec Lidia Dube et Erlo Stegen de toutes les entreprises et biens de KSB. Cela inclut évidemment Ekhamanzi Springs Tradings comme aQuellè et Emseni Farming. Le panel a constaté qu’Eunice Ngcamu, à toutes fins pratiques, était une administratrice délinquante d’Ekhamanzi Springs et, par implication, de toutes les autres entités dont elle est administratrice. [35] En tant que directrice, elle n’a aucune idée des activités et des ressources humaines des entreprises de plusieurs millions de Rand qu’elle « gère» en tant que collègue directrice. Et il en va de même pour Michael Ngubane, le co-directeur d’Ekhamanzi Springs. Cela laisse un Erlo Stegen dément, et la tordue Lidia Dube à la tête de toutes les entreprises.

Avec tout ce qui précède comme information de base et contextuelle, nous pouvons maintenant examiner plus spécifiquement les conclusions du groupe KSB concernant leur mandat.

4 – Les conclusions obligatoires du groupe KSB.

Le panel KSB a été créé le 25 septembre 2020[36] et ils ont publié leur rapport final le 20 novembre 2020. Les termes de référence (TDR) étaient les suivants:

2. Nous avons reçu les termes de référence (« TDR») et pour plus de commodité, nous ferons état des cinq allégations sur lesquelles nous avons été mandatés pour enquêter, à savoir si:

2.1. la Mission est une secte – disant ou impliquant ainsi que la Mission

l’enseignement n’est pas scripturaire, et qu’il utilise des moyens néfastes pour contraindre les gens à rester dans la mission;

2.2. la Mission a toléré et ignoré les allégations de viol,

agression physique des femmes et des enfants;

2.3. la mission a toléré, négligé et / ou facilité les tests de virginité en violation des paragraphes 12 (4) à (6) de la loi sur l’enfance;

2.4. la mission est impliquée dans le blanchiment d’argent; et

2.5. Que la Mission a enfreint l’article 32 des Conditions fondamentales de

Loi sur l’emploi, 1997.[37]

Je vais commenter quelques TDR un par un.

4.1 TDR1 – La mission est une secte.

Allégation: 2.1. la Mission est une secte – disant ou impliquant ainsi que l’enseignement de la Mission n’est pas scripturaire et qu’elle utilise des moyens néfastes pour contraindre les gens restent à la mission;

Verdict: 19. Pour les raisons exposées dans le rapport principal, nous constatons que la Mission n’est pas une secte.[38]

Recommandations: [39] Plus particulièrement, le comité indique que:

  • 7.1. l’actuel organe directeur de la mission est dissous;
  • 7.4. un système est conçu pour permettre aux membres de la mission de déterminer qui devraient être les membres du Conseil d’administration;

Quelques conclusions comme indiqué dans le rapport:

  • 8. Les chefs de mission manquent de responsabilité.[40]
  • 10. Dans les communications qu’elle nous a adressées, la Mission: 10.4. s’est opposé au fait qu’une église / un groupement extérieur se donne le droit d’intervenir dans ses affaires;
  • 27. Nous avons constaté que le révérend Stegen est admiré par les membres de la Mission et peut-être vénéré[41].
  • Lors de notre entretien avec Lidia Dube, l’une des dirigeantes centrales de la Mission, elle nous a dit que: « L’oncle Erlo supervise la mission, rien ne se passe, nous ne pouvons rien faire sans sa permission».[42]
  • 34.4. M. Combrink nous a dit que, bien qu’il semble maintenant que la Mission ait pu être fraudée, il soutient toujours que tout cela fait partie du plan de Dieu, et que le Rév. Stegen n’a donc pas commis d’erreur.[43]
  • 35. Le type de « foi aveugle» dans le jugement d’un dirigeant tel que décrit ci-dessus est préoccupant, car il semble y avoir un refus ou une incapacité à considérer le rév. Stegen comme faillible.[44]
  • 44. Nous constatons que si les confessions n’étaient pas obligatoires, il n’aurait pas été nécessaire d’assurer le bon déroulement.[45]
  • 46. ​​Que la nécessité de se confesser dans l’ensemble de la communauté missionnaire soit actuellement « imposée», elle est largement pratiquée et fait certainement partie du système de croyance[46]
  • 47. Nous constatons que la nécessité de constamment confesser ses péchés (généralement à un conseiller) est très fortement soulignée (sic), conduisant souvent à des sentiments de culpabilité et de peur.[47] (NDLR : Les gens vont jusqu’à inventer des péchés, quand ils n’ont rien à confesser)
  • 49. Nous avons appris que les membres de la Mission sont censés s’habiller de certaines manières (ou plutôt éviter certaines façons de s’habiller).[48]
  • 51. Bien que le Dr Fleischmann n’admettrait pas qu’il s’agisse d’une règle, nous avons du mal à croire que tous ceux qui vivent à la Mission ont les mêmes convictions personnelles indépendamment les uns des autres.[49]
  • 52. Il existe des règles très claires concernant les frequentations romantiques. Ce n’est tout simplement pas autorisé. Aucune relation amoureuse n’est autorisée avant le mariage. L’un des membres, M. Muller, a décrit cela comme la manière KSB de se marier . La mission décrit cela comme une « discipline» tandis que les anciens membres la décrivent comme une « règle». [50]
  • 54. On nous a dit que la raison d’être de ces règles concernant le mariage et les fréquentations tient à l’importance de la « pureté» avant le mariage et à la distinction entre les membres de la mission et les méthodes mondaines de fréquentation et de mariage.[51]
  • « Il en faut beaucoup pour qu’une personne quitte une secte parce qu’elle perd à la fois les membres spirituels et parfois physiques de la famille. Il en est ainsi parce que la plupart des sectes interdisent à leurs membres de parler à des ex-membres sauf si un ex-membre envisage de retourner dans le groupe. Le premier membre actif de la secte, qui a peut-être même donné de nombreuses années de sa vie pour le groupe, reçoit un accueil très froid de la part de ses premiers amis avec lesquels il a tant partagé. Cela crée très souvent beaucoup de résistance et de doute dans toute forme de religion avec l’ex-sectateur. »
    75. Bien que nous n’ayons pas conclu que la Mission soit une secte, la citation ci-dessus résonne avec les anciens membres avec lesquels nous nous sommes entretenus.[52]

Il y a également des résultats concernant la peur, le contrôle, les normes, les émotions, l’information et la technologie, l’appartenance, etc. qui s’appliquent à cette section.

Dans l’ensemble, en lisant les conclusions de ce panel en collaboration avec les conclusions de TEASA en 2000 concernant KSB[53], on ne peut qu’être étonné de la conclusion catégorique et audacieuse du panel selon laquelle KSB n’est pas une secte. Des esprits académiques bien plus grands que celui des deux panélistes, ont conclu que KSB satisfait aux conditions préalables pour être classé comme secte. Il suffit de lire la liste des résultats ci-dessus pour reconnaître la réalité d’une communauté sectaire à KSB. Il est évident que le panel d’investigation avait été très indulgent dans l’application de ses propres conclusions accablantes à KSB. Il est également clair que le panel était enclin à ignorer même les suggestions de contrôle plus profond sur la communauté, par exemple:

  • 67. Le Dr Fleischmann a expliqué plusieurs raisons (sic) pour lesquelles les membres ne regardent pas la télévision:

67.1. c’est dépassé à l’ère numérique moderne;

67.2. les membres n’ont pas le temps de regarder;

67.3. cela évite que les enfants aient accès à la pornographie.[54]

Il y a une raison évidente plus profonde derrière de telles raisons « enfantines», c’est tout simplement interdit par la direction de la mission. Tous les médias sont contrôlés, y compris la télévision, les vidéos, l’accès à Internet, l’accès au téléphone mobile, etc. Il est en fait assez étonnant que le panel puisse être si arrangeant avec les réponses des dirigeants de la mission et des adhérents, au lieu de retenir les témoignages dévastateurs d’anciens membres et les observations du clergé bien informé sur le sujet des sectes. J’ai assisté à une réunion de collègues de travail où la collègue Magrit Olsen a dû présenter des excuses à l’assemblée pour avoir dormi une nuit chez son fils excommunié à Pretoria et où la collègue Jenny Christmas a dû s’excuser auprès du même corps de collègues rassemblés pour avoir les photos de mariage de sa fille excommuniée sur son portable. Elle était en larmes parce qu’elle avait déshonoré « l’œuvre de Dieu» et a été sévèrement réprimandée par les dirigeants, tout comme Magrit Olsen, pour l’avoir fait. Ils ont simplement compromis le « mode de vie KSB» de la secte et ont dû se repentir de leurs mauvaises actions.

  • 71. Le Dr Botha, M. du Preez et Mme Bornman nous ont dit que l’enseignement du Rév. Stegen est qu’il est permis de dire des mensonges afin de protéger la réputation de Dieu et / ou de la Mission. Cela a également été mentionné dans le rapport de l’Alliance évangélique 2000. Cela est nié avec véhémence par les membres actuels de la Mission. On nous a fourni des extraits de certains des sermons du révérend Stegen dans lesquels il dit que mentir est un péché. Nous ne pouvons pas concilier les allégations selon lesquelles il dit aux gens que c’est pour mentir, comme on le prétend, avec le contenu de ses sermons qui sont prêchés à des milliers de personnes et sont facilement accessibles en ligne à beaucoup d’autres.[55]

L’un des principaux arguments de ce rapport est le fait que les panélistes ont accepté le mot et les réponses de la mission comme définitifs. Les recherches que les panélistes auraient dû faire, ils ne l’ont pas fait, et leur rapport est donc terni par des incohérences et des préjugés. Ici, comme à d’autres endroits du rapport, les témoignages de témoins ne sont pas pris en compte en raison « d’extraits de certains des sermons du révérend Stegen ». Mais il y a aussi d’autres sermons à noter, que les panélistes n’ont pas pris note et ont simplement accepté les extraits fournis par KSB comme finaux. Dans un sermon intitulé « Dieu utilise les femmes»[56] Erlo Stegen enseigne la doctrine KSB de « amasu», signifiant « mentir pour le bien de l’Évangile». Entre autres, il dit le texte suivant:

« Certaines personnes ne connaissent pas la différence entre la sagesse et le mensonge.»

« Beaucoup de Blancs condamneront cette femme qui a menti et lui a dit de venir dans ma tente et vous serez en sécurité ici, puis elle l’a tué.

« Les Blancs ne connaissent pas la sagesse d’en haut, ils l’appellent simplement un mensonge flagrant».

« Jésus est la vérité. Même si c’est la vérité et que Jésus n’est pas dedans (le mensonge), c’est un mensonge. Simplement pour que vous, les Blancs, vous compreniez facilement »

« Apprenez de Jael et suivez ses traces.»

mentir pour le bien

La doctrine de KSB « amasu» ou « mentir pour le bien» peut être décrite comme suit et provient du renouveau de 1966 et de la culture zouloue syncrétisée avec la vérité biblique[57] :

Lentement mais sûrement, nous franchissons le mur des mensonges amasu ou blancs. Dans la culture zoulou, il est entendu que l’amasu est très bien parce que tant que vous mentez pour protéger l’œuvre du Seigneur, vous mentez pour protéger une bonne cause et donc ce n’est pas un péché. Dieu ne punira pas amasu. Cette « stratégie» ou « principe» a en fait été enseignée à KSB par Thofosi et promue et enseignée comme acceptable par Erlo Stegen. La femme de Rahab et Davids n’a-t-elle pas fait de même? Je crois que cette stratégie d’amasu est vraie parce que de nombreuses sources me l’ont confirmée. Une fille zoulou a simplement dit : « On nous apprend que cet amasu est OK». L’opposé d’amasu est l’amanga, qui est un mensonge pur et simple. C’est donc un péché. À la Mission, aqashe amasu, employer la technique du mensonge pour protéger l’œuvre du Seigneur, cause beaucoup de difficultés pour aider les gens à surmonter leur aveuglement pour voir leur propre péché en protégeant ceux qui font le mal et en cachant simplement les mauvaises actions en mentant pour la bonne cause du L’œuvre du Seigneur dans ce monde. Aqashe amasu est une pratique courante à la mission. Cependant, lentement mais sûrement, le voile est levé, et des preuves factuelles révèlent les mensonges pour le péché qu’il est réellement. Amasu est bibliquement un acte de péché.[58]

Il est très extraordinaire que les panélistes aient pu mettre en évidence l’aspect le plus profond de l’existence d’une secte, à savoir une figure de proue divin, et pourtant « trouver» contre toute raison que l’entité n’est pas une secte. Ils déclarent: « Le genre de« foi aveugle »dans le jugement d’un leader tel que décrit ci-dessus est préoccupant, car il semble y avoir un refus ou une incapacité à considérer le rév. Stegen comme faillible.[59] Ou: « M. Combrink nous a dit que, bien qu’il semble maintenant que la Mission ait pu être fraudée, il soutient toujours que tout cela fait partie du plan de Dieu et que le Rév. Stegen n’a donc pas commis d’erreur ».[60] Il a été soumis aux panélistes qu’Erlo Stegen est vénéré comme « l’homme de Dieu » à KSB, mentionné comme étant « le dernier prophète avant le retour du Seigneur», que Lidia Dube « donne la vie quand elle est touchée » et que elle est également appelée le « dieu de Kwasizabantu ». Quand Erlo Stegen parle, c’est aussi bien que « Dieu parle ». Cependant, les panélistes ont commodément ignoré ces derniers et leurs propres conclusions de collaboration déclarant que « KSB n’est pas une secte».

4. 2 TDR2 – Viol, abus sexuel, agression physique

Allégation: 2.2. la Mission a toléré et ignoré les allégations de viol, d’agression sexuelle et physique de femmes et d’enfants;

Verdict: 24. Nous n’avons trouvé aucune substance à ces allégations. Les témoins, qui nous ont parlé de cet aspect, se sont principalement appuyés sur des ouï-dire et n’ont pas pu donner de récits primaires sur un incident précis.

25. Nous n’avons pas pu trouver de crédibilité dans les versions des victimes présumées. (Nous sommes arrivés à une conclusion légèrement différente dans le cas de Stacy Thomas *, comme discuté plus en détail dans le rapport principal).

26. Nous n’avons trouvé aucune preuve crédible que des allégations de viol aient été signalées à la Mission et que la Mission les ait dissimulées.

Recommandations: [61] Il n’y a aucune recommandation.

C’est, à mon avis, la conclusion la plus choquante du panel KSB. Cela suggère simplement que toutes les victimes de ces atrocités sont classées comme des menteurs et des trompeurs et que KSB est le saint légendaire en la matière. Nous examinons la question telle que discutée dans la section principale du rapport.[62] Je vais en discuter ci-dessous, uniquement dans la mesure où les questions se rapportent à mon propre témoignage devant le comité. Cela peut ensuite être utilisé pour évaluer le reste de la discussion sur le TDR 2 en cours.[63] Le fait que les panélistes déclarent sans équivoque qu’ils n’ont trouvé aucune substance dans toutes les allégations est vraiment stupéfiant, étant donné qu’ils n’ont pas parlé à la plupart des victimes dont les incidents ont été soumis par des témoins et qu’ils ont, ou n’ont pas parlé aux conseillers et aux auteurs dans chacun des cas. Ils n’ont pas non plus eu accès aux témoignages personnels des victimes dans la plupart des cas en raison des expériences personnelles profondes de la victime.

Comme ce fut le cas dans le communiqué de presse de l’avocat Keith Matthee, les deux membres du panel du KSB se proposent de discréditer ceux qui ont témoigné sur les viols, les abus sexuels et le harcèlement et les sévices physiques. Il est clair que les panélistes régurgitent avec insistance les propos et l’attitude des dirigeants de KSB, car aucun effort n’est fait pour au moins essayer de vérifier les versions de KSB en la matière.

Permettez-moi de souligner quelques points dans leur rapport:

  • 86. Le Dr Botha nous a dit qu’on lui avait demandé de quitter la Mission en janvier 2019 quand il

a commencé à poser des questions difficiles et n’était « pas repentant ». Il a déclaré qu’il posait des questions sur les atrocités mais n’a pas précisé les détails de ces atrocités.[64]

J’ai commencé à poser des questions depuis Décembre 2017. Je devais partir en 2019 et après plusieurs réunions de collègues (3 au total) j’étais considéré comme « impénitent » en particulier par le président lors de ces réunions, Jabulane Dube. Ces réunions ont été enregistrées. Il est tout simplement ahurissant que les panélistes puissent même poser des questions sur les « détails des atrocités»! De quoi parle-t-on maintenant ? De quoi témoignons-nous maintenant ? Quels sont les documents sur lesquels nous leur soumettons? Je leur ai soumis mes observations à la Commission CLR ainsi que d’autres documents ; plus de 600 pages au total. Ont-ils même regardé les documents qui leur ont été soumis ? L’ensemble des efforts déployés pour demander des comptes à KSB n’allègue-t-il pas les atrocités énoncées dans leur mandat de KSB? L’intention inhérente à la déclaration suivante est intentionnellement douteuse.

  • 87. Lorsque nous avons interrogé la Mission au sujet du départ du Dr Botha de la Mission, on nous a dit que le Dr Botha était bouleversé d’avoir été rappelé des États-Unis et de ne pas avoir été autorisé à rentrer. À son retour en Afrique du Sud, il n’avait pas de poste à la Mission et ne savait pas comment s’y intégrer. La Mission a en outre déclaré que le Dr Botha n’avait pas été invité à partir, mais qu’il avait démissionné de son propre chef parce qu’il ne voulait pas se soumettre aux dirigeants de la Mission. [65]

Évidemment, j’ai été bouleversé par la façon dont j’ai été rappelé des États-Unis. Pourtant, je n’ai jamais voulu y retourner. Pas une seule fois je n’ai demandé à rentrer. Les panélistes ont-ils pris la peine de me poser des questions à ce sujet ? Dans tous les cas, quelle est l’incidence de mon retour des États-Unis sur les cas signalés de viol, de harcèlement sexuel, d’immoralité sexuelle et de violence physique. Il y a une quantité de correspondance entre moi et les dirigeants de KSB qui leur aurait montré la vérité sur ce qui s’est passé. C’est un mensonge flagrant que KSB a dit aux panélistes que je n’ai pas été invité à partir. Dans la chambre de Erlo Stegen, Erlo Stegen, Detlef Stegen, Hulda van Tonder et moi nous sommes rencontré le 1er Janvier 2019 au vers 09H00. Detlef Stegen a transmis une décision de la direction KSB qui m’a donné 2 jours pour faire mes bagages et partir. J’ai demandé Erlo Stegen d’être autorisés à rester jusqu’au 30 Janvier pour être en mesure de prendre les dispositions nécessaires. Il m’a accordé cette requête et nous avons quitté KSB Claridge à ce moment-là. Detlef Stegen s’est même excusé auprès de moi pour la façon dont il m’a traité devant Erlo Stegen. C’est typique  de la politique de KSB : toujours blâmer l’autre partie dans un dispute.

  • 89. Le Dr Botha nous a dit qu’il avait une liste de 12 cas de femmes qui avaient été violées et /

ou agressé sexuellement à la mission. Il n’a cependant pu nous donner des détails que sur 3 de ces cas.[66]

J’ai clairement indiqué aux panélistes dans mon témoignage que je leur donnerai trois des douze noms, car cela suffisait amplement à faire le point sur le sujet . Les panélistes ont exercé des pressions pour me faire donner les noms, promettant de ne pas révéler leurs identités. Je leur ai dit d’emblée que je ne suis pas à l’aise pour le faire car je n’ai pas demandé aux victimes la permission. Néanmoins, j’ai rapporté les noms de trois des douze cas. Il est manifestement ambigu de la part des panélistes d’insinuer que je ne peux donner que 3 noms, puis de suggérer dans le reste du libellé de la phrase que je ne pourrais pas donner les autres noms parce que je ne les ai pas. C’est une façon si subtile et délibérée de jeter le doute sur une personne.

Regardons les cas séparés. Le premier cas tel que noté dans le rapport sous le nom de Joyce Black[67]. Elle a été violée en 2009. C’est clairement indiqué dans la soumission, par écrit. Elle m’a consulté à ce sujet en 2016/2017.

  • 94. Nous avons parlé à l’auteur présumé qui se trouve toujours à la Mission. Il a admis avoir couché avec Joyce. Il a soutenu que la relation avait été consensuelle et que c’était lui qui en avait parlé au révérend Stegen parce qu’il se sentait coupable d’avoir eu des relations sexuelles en hors mariage. Notre capacité à tirer des conclusions sur cet incident a été entravée par notre incapacité à interviewer Joyce.

Cette personne fait partie de la direction, a connu le réveil de 1966, c’est collègue senior et attaquant verbalement ceux qui diffèrent de lui. Alors, il a admis avoir eu des relations sexuelles hors du mariage. C’était une fille rurale qui travaillait dans sa maison. Aujourd’hui, elle est brisée, vit dans la peur et vit de « l’argent de réconfort» qu’elle reçoit après avoir parlé à Erlo Stegen. Ce collègue très estimé de KSB n’est rien de moins qu’un fornicateur qui a trompé sa femme avec une fille célibataire qu’il a forcé à des relations sexuelles. Simplement parce qu’il prétend que la relation était consensuelle, le jury l’a cru et a laissé tomber l’affaire. Maintenant, je suis ridiculisé pour ne pas avoir signalé le viol à la police. Le panel a-t-il la moindre idée de ce que subit une femme zoulou violée après avoir été maltraitée? Elle n’a tout simplement pas de voix et un conseiller ne peut pas simplement signaler son cas à la police sans consentement.

Avant cette reconnaissance des faits, cet homme avait toujours nié que rien ne se soit passé. Si alors, comme l’auteur l’a dit, il l’a signalé à Erlo Stegen, la question est de savoir pourquoi KSB n’a-t-il pas fait quelque chose à ce sujet? Pourquoi cet homme se tient-il toujours en chaire pour prêcher et décider du sort des autres? Le tribunal ne reconnaît ni n’admet même pas son immoralité sexuelle et ne le soupçonne pas de mentir. Laissez-moi vous dire pourquoi! Il a avoué Erlo Stegen son immoralité sexuelle et a on a prié pour lui. Il a été pardonné par Erlo Stegen et s’en est tiré comme un homme libre. Et la fille? Rien. Elle est simplement écartée. En la conseillant, j’ai été témoin de sa douleur et de sa misère. J’ai dû la consoler dimanche après dimanche. Et le panel dit que tout n’est que « ouï-dire».

Maintenant, le panel a déclaré: « Nous ne trouvons aucune substance dans ces allégations » et « Notre capacité à faire une conclusion sur cet incident a été entravée par l’impossibilité d’interroger Joyce. », En effet, les recherches et trouvailles ci-dessus ne sont qu’en faveur de KSB et des auteurs des méfaits. Dans le cas de Daan van Tonder, malgré la confession de son péché, KSB pouvait dans un délai d’une semaine porter des accusations contre Van Tonder pour une présumée indiscrétion sexuelle. Faites des recherches sur son cas tel que écrit dans les médias. Pourquoi ne KSB n’a pas ouvert une dossier à la police dans le cas de Joyce? Dans l’histoire de KSB, il n’est jamais arrivé qu’un conseiller porte des accusations contre un la personne qui le consulte pour ce qui est avoué. C’est la responsabilité de KSB de le faire du faire lorsque un signalement est fait à la direction.

Le deuxième cas, comme indiqué dans le rapport, est sous le nom de Petra Fourie.[68]. Quon dit le Dr Albu van Eeden et le Dr Ilse Vermaak à propos de Petra. Leurs opinions sur la question sont remarquables en son absence. Les panélistes leur ont-ils parlé? Ils m’ont demandé les noms des conseillers et j’ai donné les noms. Pourtant, aucune joie du faire. Les panélistes ont inclus le cas de Petra dans leur conclusion: « Nous ne trouvons aucune substance dans ces allégations». Petra a signalé son viol à tous les deux, Van Eeden et Vermaak. Pourquoi ne l’ont-ils pas signalé à la police? Petra a écrit qu’elle n’avait reçu aucune aide et soutien et qu’il n’y avait aucune preuve avancée par les panélistes pour contredire sa déclaration. KSB a déclaré qu’aucun viol n’avait été signalé à la direction / à la mission. C’est un mensonge évident car les deux cas 1 et 2 ont été signalés à la direction. Donc, les panélistes passent également sur cette affaire avec un « Nous ne trouvons aucune substance dans ces allégations»! Pour moi, je déduis du silence du panéliste sur cette affaire n ° 2 une confirmation retentissante que 1) ce viol a bien eu lieu, 2) qu’il a été dûment signalé par la victime, 3) que la mission a jugé l’affaire et rendu un verdict, 4) que la mission ne l’a pas signalé parce que cela ternirait la réputation de KSB, 5) la victime a été écartée pour se débrouiller seule.

Le troisième cas, comme indiqué dans le rapport, est sous le nom de Yolanda Holland.[69]. Cette affaire est en instance[70] car une affaire judiciaire est en cours. Et j’ai dit aux panélistes ce aussi bien. Certaines des informations contenues dans le rapport sont erronées, par exemple les dates de cet abus sexuel et l’heure à laquelle il a été porté à la connaissance de son mari. Je connais assez bien les deux auteurs. Il a été dûment signalé à Erlo Stegen et Friedel Stegen. Les deux ont reconnu que c’était arrivé, et on m’a dit que l’affaire avait été réglée. Je l’ai également par écrit sous la signature d’Erlo Stegen. Les panélistes auraient pu très facilement confirmer la véracité du cas n ° 3 s’ils voulaient le faire. C’est une question connue des dirigeants de KSB. Il est impossible de passer un verdict, « Nous ne trouvons aucune substance dans ces allégations », à moins que l’un do es donc avec l’intention.

  • 99. Il a déclaré que les viols n’étaient pas une politique ni institutionnalisés à la Mission, mais qu’ils étaient toujours tenus au silence et que les abus sexuels étaient monnaie courante parmi les dirigeants de la Mission, tant chez les jeunes filles que chez les femmes plus âgées.

Je maintiens cette déclaration. Je ne crois pas qu’il existe une politique à KSB où le viol est institutionnalisé dans le sens où il est organisé pour punir les gens. Cela étant dit, je soutiens également le fait que l’immoralité sexuelle a été révélée dans la vie des dirigeants. Quatre des membres fondateurs de KSB ont été accusés d’immorale sexuelle ity. J’ai de la documentation pour trois d’entre eux. Je suggère que la prévalence est endémique comme indiqué; voir le cas s # 1 et 3 ci – dessus. Je crois que les cas sont couverts comme une pratique courante. Voir le cas n ° 2 ci-dessus. Sur les douze cas que j’ai mentionnés au panel, la plupart impliquent des collègues et des dirigeants. Si je dois exposer les cas au tribunal sous serment, je le ferai. Cela implique le viol, les actes homosexuels, la pédophilie, l’adultère, le harcèlement sexuel. Jusqu’en décembre 2019, tous les auteurs étaient en service à KSB et à ce jour, certains d’entre eux sont toujours des collègues et des dirigeants de KSB. Je protégerai les victimes et considérerai leur bien-être dans tout cela. Mais les panélistes ont fait une grande injustice aux victimes dans leur rapport.

  • 100. Nous ne pouvons pas concilier la position du Dr Botha de la Mission avec le fait qu’il était l’un des conseillers à la Mission pendant tant d’années et pourtant gardé le silence sur la prétendue endémique[71] abus sexuels. Si ses déclarations sont vraies, alors il s’est manifestement contenté de rester dans un endroit où les viols et les abus sexuels sur les femmes étaient monnaie courante, et il n’a fait aucun effort pour dénoncer ces faits à la police.

J’ai fait savoir au comité que les cas que je connaissais et les faits que j’ai signalés m’ont été connus après avoir commencé à KSB Claridge en 2010. Ils semblent bien déterminés à me trouver le coupable plutôt que KSB dans tout cela. Je fais l’expérience d’une détermination ferme et obstinée dans toutes leurs conclusions et arguments pour désaffirmer les témoignages des victimes au profit de KSB.

  • 101. En 2018, il a accepté un déploiement aux États-Unis pour ouvrir une autre antenne de la Mission. Il est déconcertant que le Dr Botha ait eu connaissance de 12 cas de viol et / ou d’abus sexuels survenus alors qu’il était encore à la Mission, mais il n’a fait aucun effort pour obtenir justice pour les victimes, mais a plutôt gardé ces cas dans son arsenal. comme armes à utiliser contre la Mission.

Ce n’est tout simplement pas vrai. Les deux experts ne considéraient pas même les dates auxquelles ces cas s est venu à mon attention ou que, dans tous les cas, il a été dûment rapporté à la direction KSB au besoin. Je suis là où je suis aujourd’hui simplement parce que j’ai agi, que j’ai pris la parole. Il m’a fallu de février 2018 à novembre 2019 pour déposer le dossier contre KSB. En novembre 2019, tous ces cas ont été remis au HAWKS à Durban[72][73][74][75]. J’ai tout signalé au HAWKS et CAS 53/07/2020 a été enregistré. Tout ce qui a été soumis au Panel KSB et à la Commission CRL a été soumis au SAPS / HAWKS. Le 28 octobre 2019, ces questions ont été republiées au SAHRC. Référence KZ / 1920/0341 / MM. Il a également été rapporté le 22 juillet 2019 à l’honorable prince Mangosuthu Buthelezi avec des pièces justificatives pour sa lecture et son action. Il semble inacceptable pour les experts que l’on peut prendre la M ission à la tâche pour ce ha s eu tort fait contre les membres de la congrégation quand ils disent que je suis en utilisant ces cas comme « armes contre la Mission ». Je rejette cette déclaration avec le mépris total qu’elle mérite.

  • 102. Cela est d’autant plus vrai qu’il nous a déclaré qu’en 2020, il s’était adressé à la police pour ouvrir une affaire concernant les millions de rands qui auraient disparu du compte de la Mission. Il n’est plus membre de la Mission et, en tant que tel, les finances de la Mission ne lui concernent pas. Son rapport à la police ne relevait pas de ses obligations civiques, car il a l’impression qu’un crime a été commis à la Mission.
  • 103. C’est ce sens du devoir civique qui nous manque cruellement lorsqu’il s’agit de la connaissance par le Dr Botha des crimes qui auraient été commis contre les femmes à la Mission.

Je vais simplement dire ce que j’ai dit ci-dessus. J’ai tout signalé au SAPS / HAWKS. Tous les cas en référence aux questions d’argent et aux femmes à la KSB. J’ai signalé tous les cas de viol, d’abus sexuel et d’immoralité sexuelle à la direction et j’ai été ostracisé par la fraternité et la direction des collègues pour l’avoir fait. J’ai beaucoup écrit sur tout cela et étayé mes conclusions par une documentation pertinente. Les paragraphes # 102 et # 103 ci – dessus montre pour moi une compréhension très limitée par les experts de ce qui se passe réellement et une volonté de me renverser, tout comme le ir cas avec les autres, à partir du compte.

  • 105. En outre, le Dr Botha nous a déclaré que vers la fin de 2017, le révérend Stegen avait reçu un diagnostic de démence. Il nous a en outre dit que la famille du révérend Stegen et son médecin personnel refusaient toujours la condition du révérend Stegen. On ne voit donc pas clairement ce qu’il espérait accomplir en signalant des allégations de viol à une personne qui, à son tour, a des facultés affaiblies.

Cette déclaration souligne que les panélistes ne comprennent pas la dynamique interne d’une secte. Je ne vais pas essayer du décrire ici car les panélistes ont déjà rendu le verdict que KSB n’est pas une secte. (Voir le TDR n ° 4.1 page 9 ci-dessus). En outre, les allégations ont également été signalées à Friedel Stegen. De plus, les allégations ont également été signalées au SAPS / HAWKS. Les victimes ont également signalé les cas, notamment à Albu van Eeden, Ilse Vermaak, Lidia Dube, Jabulane Dube, Michael Ngubane, Eunice Ngcamo et d’autres. Il ressort clairement des déclarations contenues dans le rapport final du groupe KSB qu’il en est ainsi.

Je ne commenterai pas les cas de Chantel Engelbrecht, Erika Bornman et autres.

Pour moi, il est triste et très malheureux que le soi-disant Panel indépendant ait produit un rapport aussi biaisé en matière d’inconduite sexuelle à KSB.

4.3 TDR4 – La mission est impliquée dans le blanchiment d’argent[76]

Allégation: La mission (et toute société affiliée sous son contrôle) est impliquée dans le blanchiment d’argent.

Verdict: 31. Nous n’avons trouvé aucune preuve que les sociétés affiliées à la Mission aient été impliquées dans le blanchiment d’argent.[77]

32. Notre enquête a cependant révélé des problèmes qui nous préoccupaient gravement concernant un prêt qui avait été avancé par la Mission à une personne connue sous le nom de Ndlela.

Ceux-ci sont discutés plus en détail dans le rapport principal.

33. En raison des contraintes de temps et du manque de ressources spécialisées, nous n’avons cependant pas pu parvenir à une conclusion concluante sur la question du prêt.

Recommandations: [78] 18. La mission doit immédiatement faire des efforts pour récupérer l’argent de Ndlela.

19. La Mission doit signaler cette affaire à la police pour qu’une enquête soit menée.

Toutes les données financières énumérées et citées par les panélistes dans le rapport collaborent avec les informations que nous, témoins, dans cette affaire particulière, avons soumises au groupe. Il est à noter que les HAWKS ont enregistré au moins deux enquêtes sur le blanchiment d’argent auprès du SAPS, Kranskop. Il est donc tout à fait étonnante, compte tenu de la sophistication des méthodes de blanchiment d’argent et les enquêtes en cours en cours par les HAWKS, ainsi que les conclusions de spécial IDED Services de sécurité[79], que les deux panélistes concluent d « Nous n’avons pu trouver aucune preuve que les sociétés affiliées à la Mission se sont livrées au blanchiment d’argent ». En fait, cela n’est pas surprenant compte tenu duur enquête superficielle.

La sophistication du blanchiment d’argent[80] peut être décomposé en ses processus les plus élémentaires de compréhension. C’est là qu’interviennent les trois étapes du blanchiment d’argent, selon l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC): placement, superposition et intégration. Dans les programmes traditionnels de blanchiment d’argent, le placement des fonds commence lorsque de « l’argent sale » est placé dans une institution financière. « L’argent sale» a en fait une large application et représente de l’argent obtenu illégalement de diverses manières.

Le transfert de fonds au sein du système financier ne se produit généralement qu’avec de très grosses sommes d’argent. Les institutions financières, les fiducies, les sociétés écrans et autres groupes financiers de ces régions peuvent accueillir de l’argent de presque n’importe où et n’exigent souvent pas la divulgation d’informations sur l’origine de l’argent. À leur tour, ces institutions ne déposent aucun rapport dans le pays dans lequel les fonds ont été générés. Un mulet d’argent est une personne qui reçoit et transfère des fonds acquis illégalement pour d’autres. La plupart des mulets reçoivent une commission pour leurs efforts. Lorsque les comptes bancaires sont compromis par des cybercriminels et des groupes internationaux du crime organisé (GCO), les mules d’argent sont un élément essentiel du transfert de l’argent des victimes à travers le système financier et d’aider les criminels à encaisser les comptes compromis.[81] Dans notre affaire KSB, comparativement, KSB représenterait l’aspect source de l’argent, les trois fiduciaires représenteraient l’aspect criminel et Ndlela représenterait l’aspect mulet[82]. La complexité du blanchiment d’argent, contre à l’argument simpliste des experts est bien illustré dans le Estina agricole système de blanchiment d’argent concoctée b y les représentants du gouvernement provincial et Guptas Free State.[83]

Qui est Ndlela?

« C’est ma compréhension[84] que Ndlela est venu à la mission Kwasizabantu lorsque Thofozi (Lidia Dube) était à l’hôpital à Pretoria en décembre 2015. Au début, il voulait vraiment bien faire et il est venu seul à ce moment-là. Il avait un problème avec les cauchemars la nuit en raison du nombre de personnes qu’il avait apparemment assassinées. Lorsqu’il a commencé à vider son cœur à l’un des conseillers qui avait été appelé par la réception, ils ont réalisé que ce qu’il disait était très important. Ils ont ensuite téléphoné à Eunice Ngcamu et elle a dit qu’ils devraient l’amener chez elle pour des conseils. Il lui a avoué ses « péchés ». À ce moment – là, il était en fuite car de nombreuses personnes le poursuivaient pour le tuer à cause de ce qu’il avait fait. Il avait tué certains de leurs proches, était un tueur à gages dans la guerre des taxis et avait même avoué avoir été un tueur à gages pour Zuma; la police le cherchait.

Ndlela a confessé
avoir été un tueur à gage

Selon certaines rumeurs, à la Mission, il aurait également été impliqué dans la fusillade de M. Chonco, l’ancien commissaire de police de Kranskop. Que ce soit vrai ou non, ce n’est pas le problème. Je suis soucieux de dépeindre le personnage de l’homme qui a gagné la confiance d’Erlo Stegen, Thofozi Dube et Eunice Ngcamu pour avoir reçu plus de cent quarante millions de rands (7.5 millions d’euros) en espèces de l’argent de la Mission, mieux dit, l’argent de Dieu!

Au moment où il est arrivé à Mission Kwasizabantu, il avait perdu sa maison en raison de la faillite. Sa maison et sa voiture ont été reprises. Lui et sa femme ont été mis sur liste noire dans les magasins de vêtements et les banques et c’est pourquoi il est venu pour aider la Mission. Il était sans travail, sans maison ni voiture. Il avait de graves problèmes émotionnels, spirituels et sociaux. Après avoir « réparé sa vie » (confessant ses péchés et parlant à un conseiller ), il y a eu une réunion de prière où Eunice, sa conseillère, a dit aux personnes présentes de se souvenir de Moïse Ndlela dans leurs prières. Eunice a partagé qu’il avait tué de nombreuses personnes. Même quand il fermait les yeux, il ne voyait que les personnes qu’il avait assassinées, et il faisait constamment des cauchemars la nuit; donc, les participants doivent prier pour lui. C’était vers décembre 2015. Quelques jours après la réunion de prière, Thofozi est retournée à la Mission depuis l’hôpital et elle a ensuite entendu parler de Ndlela et lui a parlé. Il a même été appelé à témoigner lors de la réunion des collègues dans l’ancienne salle de réception. Depuis ce jour, les choses ont changé dans la vie de la famille Ndlela ou Ndlovu ou Kanaan puisque Ndlela s’est acheté une nouvelle maison à Johannesburg ainsi qu’une voiture chère. À un moment donné, sa femme a travaillé au bureau d’Aquelle et ses deux enfants ont fréquenté l’école DSS. Sa famille n’est plus à la Mission. Il est toujours un visiteur à KSB. Erlo Stegen et Thofozi Dube ont tous deux des contacts avec lui. On dit que Thofozi et Ndlela ont trompé Erlo Stegen.

Ainsi, cet homme a alors reçu un prêt de R142 008 250,00 de la Mission Kwasizabantu sous les signatures d’Erlo Stegen, Thofozi Dube et Eunice Ngcamu. Tel que décrit ci-dessous dans la résolution relative à la fiducie, le prêt est sans intérêt. Il n’y a pas de délai spécifié pour le remboursement du prêt. Ndlela n’a signé aucun accord de prêt avec la Mission Kwasizabantu. Il n’a pas fourni à la mission son document d’identification, car il ne figure pas dans le dossier. Il n’a pas fourni à la mission de preuve d’adresse, comme c’est une exigence du RICA. Il n’a fourni à la mission aucun détail sur le SRAS et n’a fourni aucune garantie pour le méga-prêt. Il n’y a pas d’étude de faisabilité, pas de vérification de crédit, pas de contrôle de police. Rien! Absolument rien! R142 008 250,00 lui a été remis en espèces. Il lui a été remis dans des sacs, des boîtes et des glacières. Il lui a été conduit avec le Touareg ou Fortuner d’Erlo Stegen ou lui a été transporté dans les avions de la Mission, le Pilatus PC12 ou le bimoteur Cessna 340 ou le plus petit Cessna 182, partout en Afrique du Sud.

Le rapport final du panel KSB confirme toutes ces informations:[85]

174. Nous avons interrogé divers témoins et examiné de nombreux documents. Notre enquête a révélé ce qui suit:

174.1. Entre novembre 2015 et décembre 2018 environ, un montant de

145 737 645,51 rands ont été payés par la mission et ont été avancés sous forme de prêts à un certain Ndlela;

174.2. Le vrai nom de Ndlela est Canaan Ndlovu;

174.3. Il n’y avait pas d’accord de prêt ni de conditions de remboursement pour les prêts;

174.4. Tous les montants ont été avancés à Ndlela en espèces;

174.5. Pour obtenir l’argent liquide, la mission transférait de l’argent par voie électronique à un de ses activités, Saverite Supermarket, et obtiendrait alors l’argent des recettes de Saverite;

174.6. La mission transférait de l’argent à diverses entreprises appartenant à d’autres et recevraient à leur tour de l’argent de ces entreprises. Celles-ci les entreprises étaient:

(i) Kingscliffe Supermarket qui appartient à 100% à Lidia Dube – 9 848 520,00 R;

(ii) Pester Saving (Harding Spar) qui appartient à un ami et congrégant à la mission – R82 707 000,00;

iii) Emseni Farming – R46 318 350,00;

(iv) autres personnes – R6, 863 775,51.

174,7. L’argent serait livré à Ndlela à divers endroits;

174,8. Trois administrateurs ont signé des résolutions pour prêter de l’argent à Ndlela, à savoir, Rev Stegen, Lidia Dube et Eunice Ngcamu;

174,9. Ndlela était venu à la mission dans le cadre du programme CYPSA qui aide les personnes ayant des problèmes de dépendance;

174.10. Le prêt n’a jamais été remboursé et a été déprécié en 2020.[86]

L’enquêteur privé, Mike Bolhuis, a déclaré dans un communiqué de presse ce qui suit:

Notre enquête a également établi que Moïse Ndlela est réel et que sa véritable identité est, en fait, Canaan Ndlovu. Il a coopéré à notre enquête dans la mesure où il a révélé qu’il opérait sous les instructions directes de Lydia Thofozi Dube qui est un administrateur principal de KSB, avec pour objectif de tromper le fondateur de la mission KSB, Erlo Stegen et de frauder KSB. Sur la base de la tromperie, Erlo Stegen a donné sa bénédiction et son soutien pour que l’argent de KSB soit donné à « Ndlela» pour financer de fausses activités, concoctées par Dube. Moses Ndlela (en fait Canaan Ndlovu) garda une commission et remboursa le solde de l’argent à son gestionnaire, Thofozi. Nous estimons que la richesse récemment amassée de Moses Ndlela vaut environ 15 millions de rands et le solde des millions est allé à Dube, selon Ndlela.[87]

Prêter 146 millions de rands de l’argent de l’église à cet individu dit Gary Banfield, l’auditeur de KSB, était « une erreur de jugement commise par la direction de KSB ».

  • 175. Nous avons parlé à diverses personnes de la mission de ce prêt. Nous avons demandé les raisons pour lesquelles Ndlela a reçu cette somme d’argent sur une longue période. Nous avons été informés que Ndlela avait donné à la mission diverses raisons pour lesquelles il avait besoin de cet argent. En toutes occasions, le prêt serait approuvé par le révérend Stegen avant que l’argent ne soit donné à Ndlela.

Quelle (s) raison (s) justifierait (nt) de prêter à un délinquant financier environ 1 million de rands par semaine sur trois ans sans contrat signé, sans pièce d’identité fournie, en utilisant un faux nom, sans garantie collatérale, sans intérêt, sans accord de remboursement en place, a repris le prêt de Lidia Dube R72 millions, tout en espèces, clandestinel y récépissé délivré, ne reconnaissant de l’argent, jamais interrogé par les commissaires aux comptes depuis 2015 et radiée en Septembre 2020 fonds ayant une déficience. Les raisons ne sont pas données par les panélistes, nous sommes donc dans l’ignorance. Une perte de 146 millions de rands plus tard, l’auditeur la qualifie d ’« erreur de jugement commise par la direction de KSB ». Qui était ce leadership? Erlo Stegen, Lidia Thofozi Dube et Eunice Ngcamo.

Les dirigeants de KSB ont caché ce prêt aux collègues et aux congrégations de KSB qui sont membres du « KSB Trust» derrière un mur de mensonges. L’ensemble du leadership exécutif est impliqué.[88] Le panel a-t-il même essayé de pénétrer ce « mur» délibéré de mensonges si perpétuellement racontés par les dirigeants au fil des ans pour cacher le « prêt» à Ndlela aux personnes à qui l’argent appartenait aussi ? Je doute honnêtement qu’ils l’ont fait.

  • 192. Pour étudier le scénario mentionné au paragraphe 191.1 ci-dessus, nous avons demandé les relevés bancaires des trois fiduciaires qui avaient cosigné les résolutions autorisant les prêts à Ndlela, ainsi que les fiducies dans lesquelles eux-mêmes et leur famille immédiate étaient fiduciaires ou bénéficiaires, pour la période 2015 – 2018. Nous avons demandé à la Mission de nous fournir les relevés bancaires des comptes suivants:

192.1. Compte personnel de Rev Stegen ;

192.2. Supermarché Kingscliffe CC;

192,3. The Reedneh Trust;

192,4. The Willow Trust; et

192,5. FR Compte personnel de Ngcamu.

  • 193. Nous avons analysé les déclarations et n’avons rien trouvé d’anormal dans le

comptes des fiduciaires.

  • 194. Le Reedneh Trust avait un prêt impayé de la Mission de 23 millions de rands. le

le prêt a été déprécié sur instruction des fiduciaires. Nous n’avons pas enquêté sur cela

aspect de plus, car nous n’avons trouvé aucune indication que ce compte avait été utilisé pour transférer l’argent qui avait été prêté à Ndlela.

C’était un effort vraiment irrationnel. Il n’y a aucune possibilité par la loi, où 146 millions de rands sous forme d’espèces peuvent être re- déposés sur des comptes personnels sans que les banques ne le signalent aux agences fiduciaires gouvernementales ou aux agences fiscales internes. Fonder une conclusion sur un effort aussi inutile est pathétique. Nous avons parlé de Reedneh Trust dans un autre cas. C’est la confiance personnelle du fiduciaire Erlo Stegen et de ses six filles. Cette fiducie a reçu un prêt de R23 millions autorisés par les trois fiduciaires, Erlo Stegen, Lidia Dube et Eunice Ngcamo et dans un an, il a été décidé par le sam e thre e fiduciaires de déclarer le prêt douteux et écrire hors R23 millions. Cela ne soulève-t-il même pas un drapeau rouge?

En ce qui concerne les états financiers de la fiduciaire Lidia Dube, le rapport met en évidence plusieurs écarts. En réalité, les experts sont repartis non e plus sage dans l’ensemble de l’allégation de blanchiment d’argent. Elle les a vraiment manipulés et est maintenant disculpée en toute sécurité, comme l’a déclaré l’avocat Keith Matthee dans le communiqué de presse du KSB.[89] et entrevue radio de Dirk Combrinck[90] sur la base des conclusions de ce comité indépendant autoproclamé de KSB, réitérées par l’avocat Martus de Wet dans une conversation avec Cape Talk Radio.[91] Cette conclusion des experts et de la déclaration de Keith Matthee et Martus de Wet, au nom de KSB se trouvent dans le temps pour être totalement pré-maturité bien.

  • 215. Nous n’avons aucune information sur la date à laquelle l’oubli du révérend Stegen a commencé et nous ne pouvons donc pas dire si Ndlela a profité ou non de lui.

C’est vraiment une observation étonnante à la lumière de toutes les informations dont dispose le panel ainsi que des informations recueillies grâce à ses propres enquêtes. Ndlela a été recruté par Lidia Dube et emmené à Erlo Stegen. Les services de sécurité spécialisés étaient la seule autre entité en plus de KSB qui avait parlé à Ndlela.[92] Dans l’état actuel des choses, il semble que le dément malade Erlo Stegen avait été trompé par Lidia Dube et Ndlela ensemble. Il n’est tout simplement pas raisonnable de rejeter maintenant la responsabilité sur Erlo Stegen seul. Tous les fiduciaires doivent être amenés à rendre des comptes. Le détournement dans cette affaire de 146 millions de rands à Ndlela et de 23 millions de rands à Reedneh Trust doit être expliqué à la lumière de la tromperie, des mensonges et des dissimulations de la direction. Aucune exonération ne peut être réclamée par la KSB et aucune exonération ne peut être accordée par le panel à la direction de KSB.

Les recommandations des panélistes ne sont manifestement aucune exonération. Selon l’avocat de KSB, Martus de Wet, « c’était un panel indépendant. C’étaient des experts médico-légaux… ». Si c’est le cas et les experts de la tate « la mission doit signaler cette question à la police pour qu’une enquête soit menée », il n’y a aucun moyen que cette conclusion peut être présentée comme une disculpation. Il reste à voir si la direction de KSB donnerait corps à cette recommandation des panélistes.

5 – C oncluding Remarque s

Ce qui est dit ci – dessus sont mes propres observations à l’égard de KSB propre du rapport du Groupe d’experts indépendant. Je ne peux pas approuver ce rapport tel qu’il est. Il y a trop de problèmes avec cela. Je suis fermement convaincu que ce rapport est gravement entaché par une prédisposition inhérente à favoriser le leadership de KSB et les conclusions des panélistes montrent un tel biais.

La partialité des conclusions à l’avantage des dirigeants de KSB dans le rapport est vivement accentuée par l’enthousiasme euphorique avec lequel les dirigeants de KSB ont déclaré leur innocence et prétendent être totalement disculpés par le Panel indépendant sur toutes les allégations, comme accentué dans le rapport ir. Les porte-parole ont également promis avec enthousiasme que des poursuites suivraient contre News 24 et les témoins après avoir reçu le rapport et les soumissions des témoins aux panélistes.

Nous devrons donc simplement attendre et voir ce que l’avenir nous réserve.


[1] Section A. Paragraphes 1-2. P3.

[2] Section A. Résumé des constatations. Pp 11-15.

[3] Paragraphes 195-207. Pp46-47

[4] Paragraphes 211. P48; 222. P50; 224.p50; 225. P50.

[5] Paragraphe 184. P43; Paragraphe 187. P44.

[6] Paragroaphe 186. P44

[7] Paragraphes 213 à 215. P48.

[8] Paragraphes 213 à 215. P48.

[9] Paragraphe 174.8. P42; Paragraphes 226 à 227. P50.

[10] Paragraphes 174-176. P41-42.

[11] Paragraphes 223-226.P50.

[12] Paragraphes 213-215.p48.

[13] Circa R142 m à Ndlela altéré; R23m à Reedneh Trust dégradé.

[14] Circa R142 m à Ndlela altéré; R23m à Reedneh Trust dégradé.

[15] https://livestream.com/accounts/10578297/events/8699895

[16] Paragraphes 84ff. pp21ff. Voir la section B ci-dessous pour une discussion détaillée.

[17] Un membre fondateur est un collègue qui a été à Maphumulo en 1966 et a connu le renouveau à ce moment-là.

[18] Voir page 13. L’empereur n’a pas de vêtements © Keith Matthee SC 2018. Publié par Lighthouse Christian Publishing, Minnesota, USA. Imprimé en 2018. Réimprimé en 2019.

[19] https://www.plmlaw.co.za/#team. https://www.pressreader.com/south-africa/sunday-tribune-south-africa/20200927/281608127875459. https://keithmatthee.com/about/. 3 mars 2020 – Responsable du comité d’arbitrage. Adv Keith Matthee keith@mattd.co.za. (c) 082 376 0129. Responsable du comité de médiation connexe. M. Pat Mkhize.

[20] https://keithmatthee.com/category/abortion/.

[21] https://www.timeslive.co.za/news/south-africa/2020-10-07-hpcsa-lets-anti-abortion-doctor-off-the-hook-after-complainant-withdraws/.

[22] L’avocat Keith Matthee SC, mandaté par les avocats De Wet Wepener, représentera le Dr De Vos lorsqu’il comparaîtra devant une enquête disciplinaire de six membres prévue pour les 27 et 28 août 2019 au Cap.

https://www.doctorsforlife.co.za/2019/08/28/doctor-charged-for-advising-that-unborn-babies-are-human/.

[23] 63. Nous avons reçu plus de 350 courriels exprimant des messages de soutien et d’appréciation pour et de

Mission.

[24] https://themissionary.blog/2020/10/18/do-not-shoot-the-messenger/

[25] Voir la section TDR 4 – La mission est impliquée dans le blanchiment d’argent; p 40ff paragraphes 168 à 215.

[26] Résumé des conclusions. RAPPORT DU PANEL INDÉPENDANT DATE: 20 NOVEMBRE 2020 COMPILÉ PAR: ADV KHUMBU SHAZI & MR PETER LEMOTTEE.

[27] La démence est la perte du fonctionnement cognitif – penser, se souvenir et raisonner – et des capacités comportementales à un point tel qu’elle interfère avec la vie et les activités quotidiennes d’une personne. Ces fonctions comprennent la mémoire, les compétences linguistiques, la perception visuelle, la résolution de problèmes, l’autogestion et la capacité de se concentrer et de prêter attention. Certaines personnes atteintes de démence ne peuvent pas contrôler leurs émotions et leur personnalité peut changer. La gravité de la démence va du stadu plus léger, quand elle commence tout juste à affecter le fonctionnement d’une personne, au stadu plus grave, lorsque la personne doit dépendre complètement des autres pour les activités de base de la vie.

Bien que la démence soit plus fréquente à mesure que les gens vieillissent (jusqu’à la moitié de toutes les personnes âgées de 85 ans ou plus peuvent avoir une forme de démence), elle ne fait pas partie du vieillissement normal.

https://www.nia.nih.gov/health/what-démentia-symptoms-types-and-diagnosis

[28] 184. À la mission, nous avons interviewé le Dr Abu van Eeden et Ruth Combrink au sujet du Rév.

L’état de Stegen. Nous avons été informés que le révérend Stegen était sain d’esprit, sauf

qu’il avait parfois des oublis liés à la vieillesse. Le rapport, pp 43-44.

[29] Non compos mentis est une expression juridique latine qui se traduit par « de l’esprit insensé»: nōn (« pas») préfaces compos mentis, signifiant « avoir le contrôle de son esprit». Cette expression a été utilisée pour la première fois dans le droit anglais du XIIIe siècle. pp 43-45

[30] 186. Au cours de notre entretien avec le révérend Stegen, nous avons glané ce qui suit:

186.1. Le rév. Stegen n’a pas compris la plupart de nos questions;

186.2. il ne pouvait pas répondre à la plupart de nos questions;

186,3. il se répéta assez souvent;

186,4. il a eu des moments de lucidité quand il a compris ce que nous disions et

donnerait des réponses appropriées et pertinentes, mais celles-ci étaient peu nombreuses.

[31] https://themissionary.blog/books/#TheMissionaryAndMoney

[32] 214. Lorsque nous avons interrogé le révérend Stegen sur l’argent, il a nié avoir eu connaissance du prêt,

mais plus tard, il a semblé ne pas savoir qui était Ndlela. P 48 du rapport.

[33] https://www.ksb.org.za/your-letters-to-the-media/

https://themissionary.blog/books/#TheMissionaryAndJezebel !

[34] 199. Nous n’avons trouvé aucun retrait de R500 000,00 et R400 000,00 avant 25

Février 2016 comme mentionné par Mme Dube. Nous n’avons pas pu obtenir de réponse concluante

de Mme Dube lorsque nous avons demandé des éclaircissements à cet égard. Elle a indiqué qu’elle le ferait

revenez nous voir plus tard, après avoir effectué des recherches appropriées. Elle n’avait pas

nous venir au moment de la rédaction du rapport. P46 du rapport.

[35] 235. Nous avons parlé à M. Ngubane et à Mme Ngcamu, qui sont les directeurs d’Ekhamanzi.

Ils n’avaient aucune idée de ce que les employés sont payés ou de ce qui se passait

entreprise. Mme Ngcamu a déclaré qu’elle n’était pas intéressée par les affaires et qu’elle

intéressé uniquement par les questions relatives à la Parole de Dieu.

236. Bien que notre loi n’exige pas qu’un administrateur ait un sens des affaires spécial, un

administrateur entretient une relation fiduciaire avec une société dont il est

réalisateur. Un administrateur doit exercer ses pouvoirs et exercer ses fonctions

avec un degré de compétence et de diligence. C’était déconcertant de découvrir qu’elle

ne sait pratiquement rien de l’entreprise qu’elle est chargée de diriger, car

requis par la loi sur les sociétés de 2008. P52 du rapport.

[36] Le 25 septembre 2020, nous avons été nommés par Arnott and Associates Avocats,

sur les instructions de la mission KwaSizabantu (« la mission »), de mener une

enquête sur diverses allégations contenues dans un documentaire de

News24, intitulé « Exodus». Section A page 3 du rapport.

[37] ENQUÊTE SUR LES ALLÉGATIONS CONTRE KWASIZABANTU MISSION: RAPPORT DU GROUPE INDÉPENDANT. 20 NOVEMBRE 2020. Page 3.

[38] Section A. Résumé des constatations. Paragraphe 19 p11. Tel que publié le vendredi 20 novembre 2020.

[39] Section C. Recommandations. Paragraphes 1 à 20. Pp 1-5

[40] Section C. Recommandations. Paragraphes 1 à 20. Pp 1-5

[41] S ECTION B – RAPPORT PRINCIPAL. P7 par.27. Revere – verbe (utilisé avec l’objet), vénéré, rever i ng. à considérer avec respect teinté de crainte; En termes de Dieu – Verb. Revere, respect, vénèrent, culte, adorez moyenne à Hono u r et admirent profondément et avec respect.

[42] SECTION B – RAPPORT PRINCIPAL. P7 paragraphe 2 9.

[43] SECTION B – RAPPORT PRINCIPAL. P 8 par. 34,4

[44] SECTION B – RAPPORT PRINCIPAL. P 9 par. 35

[45] SECTION B – RAPPORT PRINCIPAL. P 10 par. 44

[46] SECTION B – RAPPORT PRINCIPAL. P 10 par. 46

[47] SECTION B – RAPPORT PRINCIPAL. P 11 par. 47

[48] SECTION B – RAPPORT PRINCIPAL. P 11 par. 49

[49] SECTION B – RAPPORT PRINCIPAL. P 12 par. 51

[50] SECTION B – RAPPORT PRINCIPAL. P 12 par. 52

[51] SECTION B – RAPPORT PRINCIPAL. P 12 par. 54

[52] SECTION B – RAPPORT PRINCIPAL. P 19 par. 54 et 75

[53] Titre: Une évaluation du programme de l’Église et de la démocratie; Créateur: L’Alliance évangélique de l’Afrique du Sud (Teasa)… CASE recherches Rapports... SOURCE1, [ 2000 -20] ÉVALUATION DE L’ÉGLISE ET LA DÉMOCRATIE… https://www.ksb-alert.com/report -concernant-la-mission-kwa-sizabantu /.

[54] SECTION B – RAPPORT PRINCIPAL. P 16 par. 67.

[55] SECTION B – RAPPORT PRINCIPAL. P 18 par. 71

[56] https://www.youtube.com/watch?v=3XwuFOq0coQ. 00:49:00 dans le sermon. Traduit par Arno Stegen. Juges 4.

[57] Verbe – passé: syncrétisé ; participe passé: syncrétisé – tentative de fusion ou de réconciliation (choses différentes, en particulier les croyances religieuses, les éléments culturels ou les écoles de pensée). – « les communautés Amish d’aujourd’hui ont syncrétisé de nombreux éléments traditionnels duur culture matérielle avec des éléments du Nouveau Monde »

[58] https://themissionary.blog/

[59] SECTION B – RAPPORT PRINCIPAL. P 9 par. 35

[60] SECTION B – RAPPORT PRINCIPAL. P 8 par. 34,4

[61] Section C. Recommandations. Paragraphes 1 à 20. P 5

[62] TDR 2A – La mission a toléré et / ou ignoré les allégations de viol et

maltraitance des femmes. P 20.

[63] Paragraphes 84 à 106. Pp 21-25.

[64] SECTION B – RAPPORT PRINCIPAL. P 86 par. 21

[65] SECTION B – RAPPORT PRINCIPAL. P 87 par. 21

[66] SECTION B – RAPPORT PRINCIPAL. P 89 par. 21

[67] SECTION B – RAPPORT PRINCIPAL. Cas n ° 1 – Joyce Black *. P22

[68] SECTION B – RAPPORT PRINCIPAL. Cas n ° 2 – Petra Fourie *. P23 Paragraphes 94-97.

[69] SECTION B – RAPPORT PRINCIPAL. Cas n ° 3 – Yolanda Holland *. P24 Paragraphe 98.

[70] « Sub judice» est une expression latine signifiant « sous jugement». Le pouvoir de ces mots est cependant totalement illusoire. Mais la règle, dans sa forme stricte, ne s’intègre pas bien dans un système juridique comme le nôtre. Cela a plus de sens dans les juridictions qui emploient des jurés et où les jurés peuvent être influencés par les opinions qu’ils entendent et lisent à l’extérieur de la salle d’audience.

[71] * (en particulier de quelque chose de malvenu) florissant ou se répandant sans contrôle.

53 synonymes, antonymes, expressions idiomatiques et mots apparentés pour rampant, comme: incontrôlé, impétueux, turbulent, fanfaron, endémique, déchaîné, grandissant sans échec, sauvage, violent, véhément et rang.

[72] Journal : Gert et moi avons pris l’avion pour DBN pour le rendez-vous avec le Col Maloyi à John Ross, novembre 2019. Je lui ai remis le dossier. Il étudiera le dossier et nous reviendra dans deux semaines. Téléphone au bout de deux semaines – le colonel lui dit : contacter Jan 2020 en Téléphone 3 ème semaine en janvier ’20. Col Maloyi dit que le fichier a été envoyé au col. Pillay, HAWKS, Pietermaritzburg. Je dois attendre qu’il me contacte.

[73] Journal de janvier 2020 : le colonel Pillay téléphone fin janvier. A reçu le fichier. Aller au dossier d’étude et revenir vers moi re. une réunion pour discuter de l’enquête.

[74] Journal de février 2020 : Le lieutenant général Godfrey Lebeya me téléphone. L’affaire contre KSB sera reprise par Silverton, Pretoria, siège social. Il dit que le ministre de la police Bheki Cele est au courant de l’affaire. Lui, gén. Lebeya, a chargé le col. Van Heerden pour reprendre l’affaire.

[75] Agenda juillet 2020 : j’organise une rencontre avec HAWKS à PMB. Recevoir Kranskop SAPS CAS : 53/07/2020

[76] TDR 4 – La mission est impliquée dans le blanchiment d’argent. Paragraphes 168 à 227. Pp 40-50.

[77] RÉSUMÉ DES CONSTATATIONS. Paragraphe 13. P13

[78] Section C. Recommandations. Paragraphes 1 à 20. P 5

[79] LA MISSION DE GRAND HEIST KWASIZABANTU GREYTOWN KWA ZULU NATAL R136 MILLIONS. 23 septembre 2019. Une enquête approfondie a confirmé les rumeurs selon lesquelles les dirigeants de la mission de Kwasizabantu seraient impliqués dans le blanchiment d’argent, environ 136 millions de rands des fonds de la mission ayant été illicitement convertis en espèces, puis l’argent a disparu. Nous avons la preuve que 136 millions de rands en espèces ont été volés à la mission Kwasizabantu (KSB) de 2015 à décembre 2018

[80] https://themissionary.blog/books/#12.

[81] https://securityintelligence.com/it-all-comes-out-in-the-wash-the-most-popular-money-laundering-methods-in-cybercrime/.

[82] https://themissionary.blog/books/#TheMissionaryAndMoney.

[83] https://www.news24.com/news24/southafrica/news/state-capture-inquiry-how-estinas-sole-director-created-confusion-in-tracing-funds-20201204

[84] https://themissionary.blog/books/#TheMissionaryAndMoney.

[85] TDR 4 – La mission est impliquée dans le blanchiment d’argent. Paragraphe 174ff. p41.

[86] Selon une lettre datée du 21 septembre de Colenbrander Registered Auditors, signée par Gary Banfield, le prêt avait été déprécié et radié.

[87] LA MISSION DE GRAND HEIST KWASIZABANTU GREYTOWN KWA ZULU NATAL R136 MILLIONS D’ARGENT DE DIEU MANQUANT. Les principaux suspects dans l’affaire de blanchiment d’argent KSB ont été identifiés. Les principaux suspects de l’enquête sur les activités présumées de blanchiment d’argent à la mission Kwasizabantu (KSB) au KwaZulu Natal ont été identifiés. 24 octobre 2019.

[88] https://themissionary.blog/books/#TheMissionaryAndMoney. https://themissionary.blog/books/#10 https://themissionary.blog/books/#12 https://themissionary.blog/my-book/#ChapterV





[89] https://www.ksb.org.za/

[90] https://www.702.co.za/articles/403064/kwasizabantu-mission-feel-exonerated-by-panel-findings.

[91] http://www.capetalk.co.za/articles/403096/no-substance-to-rape-allegations-at-kwasizabantu-mission-lawyer

[92] LA MISSION DU GRAND HEIST KWASIZABANTU GREYTOWN KWA ZULU NATAL R136 MILLIONS D’ARGENT DE DIEU MANQUANT. Les principaux suspects dans l’affaire de blanchiment d’argent KSB ont été identifiés. Moses Ndlela (en fait Canaan Ndlovu) garda une commission et remboursa le solde de l’argent à son gestionnaire, Thofozi.

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