Scott McCarty est co-fondateur du CIFEM3, Grenoble, auteur et pionnier évangéliste. Les personnes qui souhaiteraient obtenir le travail de Scott McCarty et ses annotations en marge de l’ouvrage en question (sur des polycopiés) peuvent nous contacter.
Pourquoi cette évaluation ?
Les phénomènes que représentent Rick Warren et son église The Saddleback Church m’étaient connus de nom seulement via la presse; ils me sont désormais plus familiers à travers la lecture assidue du livre du frère Warren, Une Vie Motivée par l’Essentiel.
Au début de cet été un frère de la région parisienne que je connais depuis les années 70 me téléphona pour savoir si je connaissais le livre. Ma réponse étant négative, il m’en envoya une copie me demandant de « l’évaluer », parce qu’il était perturbé par le caractère et le contenu du livre de Warren, lequel fait « un tabac » (des millions d’exemplaires vendus) partout dans le monde; la France et son église locale sont ses soucis majeurs. Le magazine TIME aux États-Unis a désigné Warren comme une des 100 personnes les plus influentes dans le pays ! Cela signifie sûrement que Warren est « quelqu’un » et qu’il faut prendre en compte ce qu’il dit et écrit. Or, mon ami théoricien au CEA à Paris s’interrogeait sur le contenu du livre quand on le compare avec le Nouveau Testament.
Il sait que je suis diplômé en Grec koinè, ayant aussi étudié l’hébreu (4 ans) aux États-Unis, puis à Jérusalem. De plus il me sait doté d’une éducation théologique solide me permettant de lire ce livre et d’infirmer ou de confirmer ses craintes.
Pour évaluer l’écrit d’un autre, il faut connaître un peu le sujet en l’ayant étudié soi-même (c’est mon cas depuis 1958).
Évaluer = critiquer (sens littéraire) impose certaines exigences :
• Une connaissance du sujet.
• Une objectivité = neutralité autant que possible.
• Un espace dans le temps sans pression ni date d’échéance.
• Une authentique expérience de la vie (sauvé à 16 ans en 1953, puis ayant travaillé dans le « monde » aux États-Unis et en France; engagement actif dans la prédication de la Parole de Dieu depuis 1955; missionnaire en Europe francophone depuis 1968).
• Une absence de crainte du « qu’en dira-t-on ? »
• Une capacité à donner à l’auteur le bienfait du doute sur des points secondaires.
• Un désir que « le produit » aide le corps de Christ dans son évaluation du livre et dans son éventuelle utilisation.
Ai-je réussi à remplir les exigences que je me suis fixées ? Le Seigneur est juge, et je m’en remets à Lui. En tout cas j’ai prié afin d’être juste car une évaluation peut soit brouiller, soit éclairer le lecteur.
Permettez-moi aussi d’ajouter que je suis peut-être mieux positionné pour « évaluer » ce livre qu’un Français, parce que je suis Américain (vivant en France depuis 1971) et que je comprends bien la mentalité, l’enthousiasme et le but de Rick Warren. Bien des fois j’ai souri face à une expression ou une idée venant tout droit de l’American Way of Life et du monde évangélique américain en général. Si l’on ne comprend pas d’où vient Warren, son arrière-plan, son éducation, et son but, on risque d’être taxé d’anti-américanisme primaire, un simpliste négatif, ou incompétent sur les plans linguistique et théologique.
Quelle approche appliquer ?
La quasi-totalité des « évaluations » sont faites par quelques paragraphes, ou bien juste une page ou deux ciblant quelques points saillants. Je crois fortement que le Seigneur m’a fait comprendre que pour ce livre, cette « méthode » ne pourrait pas suffire.
Donc que faire ?
Une méthode claire, définie et juste m’est venue à l’esprit. Elle me protège des critiques selon lesquelles j’aurais ôté de leurs contextes une phrase, un mot, une référence biblique. Les photocopies attachées à cette introduction (autour de 340 pages du livre) l’illustrent sans ambiguïté. Elle est très simple, inductive, et j’espère fiable.
J’ai fait mes commentaires dans les marges, tout au long du livre, donc tout est dit dans le contexte.
Ainsi le lecteur peut lire Warren et moi-même en même temps. Pas de tricherie possible, sauf par inadvertance de ma part. Je ne plaide pas l’infaillibilité, mais j’ai essayé d’être juste. Car pour moi l’intégrité de Dieu Tri-Un, de Sa parole, et des principes néo-testamentaires au sujet de la vie chrétienne ont été attaqués. J’ai passé 50 heures ou plus pendant les 4 semaines de mon étude de ce livre. Il est évident que l’étroitesse des marges ne pouvaient recevoir toutes mes réflexions et évaluations. Il aurait fallu écrire un livre sur le livre !
Dans la vie le choix suivant s’impose:
suis-je théocentrique dans ma façon de concevoir et de vivre ma vie ou suis-je anthropocentrique ? Autrement dit, est-ce que je regarde d’En Haut, avec les conceptions de Dieu, vers le bas en direction de l’humanité ou est-ce que je regarde horizontalement l’humanité pour en extraire mes conceptions de Dieu et en déduire la vie qu’Il pourrait exiger ? L’individu qui possède une base théocentrique de la vie s’occupe des besoins et des douleurs-tragédies de l’humanité qu’il perçoit autour de lui, cf., Matthieu 18 avec Jean 17:4; Romains 9:1-3; 12:1-2; 2 Corinthiens 5:14-15:
Car l’amour du Christ nous étreint, en ce que nous avons jugé ceci, que si un est mort pour tous, tous donc sont morts, … il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité.
À l’inverse, celui qui a une vision anthropocentrique ne « s’occupe » pas correctement des affaires de Dieu, et donc l’humanisme adamique règne en maître.
En conséquence, les principes qui ont servi de guide dans ma lecture du livre de Warren ont été: Actes 17:11; Apocalypse 22:18–20 (le principe qui s’y trouve); Romains 11:36:
C’est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles! Amen!
Un résumé de points considérés comme essentiels:
Je vais partager ici en vrac un échantillon des faiblesses, voire les dangers, de certains propos précis de l’auteur. Vous trouverez mes commentaires in-situ dans les marges du livre de R. Warren, et vous pourrez juger par vous-mêmes de la valeur de mes «drapeaux rouges». Les soulignements en couleur dans le livre sont ma façon de dire que j’accepte de tout cœur ce que Warren propose sur un point précis. Il est évident que je n’ai pas souligné ou surligné chaque phrase du livre :
• C’est à la fin de la lecture du chapitre 40 que j’ai été saisi par le courant de fond de ce livre. Dans la deuxième moitié du livre, Warren emploie assez souvent le mot « profil » et cela froissait mon esprit sans qu’il me soit possible de dire pourquoi, jusqu’à ce que je réalise qu’il s’agit d’un terme du « marketing américain ».
• Il a pour objet de déterminer la physionomie mentale d’un individu au regard de ses aptitudes à réussir dans la vie. Et c’est là le principe philosophique qui sous-tend tout ce livre : réussir, réussir selon l’idéal américain. Ainsi le but chrétien est de réussir la vie spirituelle selon les critères de la réussite professionnelle humaine américaine, le tout habillé d’une « spiritualité » de consommation typiquement américaine. Pour cela, il existe aux USA une multitude de cours «comment réussir…».
• Warren donne sa recette. Pour moi, en tant qu’américain, voilà le fond philosophique du livre. Je n’accuse pas Warren d’agir / d’écrire toujours consciemment et volontairement de cette façon, mais les chrétiens américains, donc lui, sont SI imprégnés du vrai monde, subtilement bercé par le Malin (1 Jean 5:19), que le christianisme évangélique américain et « the americain way of life » ne font qu’un. Les preuves de cela se trouvent à la pelle dans le livre. Il faut connaître l’âme américaine, et ce n’est pas en faisant quelques années d’études là-bas qu’on la connaît; on est né avec, toute l’éducation est ainsi construite, la superficialité pénètre tout, le «succès» est à l’ordre du jour. Ce livre en souffre. C’est un livre d’humanisme « chrétien ». La vie de disciple est réduite à des formules et étapes dont la réussite est garantie (ce mot n’est peut-être pas utilisé mais le « parfum » en est partout).
• Le travail de contrôle de l’éditeur (soit américain, soit français, ou des deux) manque cruellement car il y a partout trop d’inepties sur le plan doctrinal, théologique ou psychologique. En prenant le livre tel quel, trop de gens iront tôt ou tard à la catastrophe à cause du décalage entre l’enseignement de Warren et celui du N.T. C’est hallucinant de proposer aux lecteurs la réussite en 40 jours avec la montagne de formules, étapes, phrases à apprendre. Soit l’indigestion, soit le découragement, soit l’orgueil en seront le résultat. La vie de disciple ainsi décrite dans ce livre se compare, pour moi, aux agriculteurs français du sud-ouest qui « gavent » leurs canards en un temps court pour qu’ils aient une belle apparence et un certain poids. C’est la politique de consommation fast food américaine: mangez sans trop vous poser de questions sur ce qui il y a dedans, et vous aurez une bonne santé sans trop dépenser !!
• Warren affirme trop souvent un principe comme vrai, donc comme facile et automatique, si le lecteur suit ses étapes. L’esprit aiguisé reconnaît vite la supercherie. Tactique dangereuse et un peu malhonnête. La fin visée ne justifie pas toujours ou rarement les moyens.
• Parfois Warren commet la faute même qu’il condamne quelques phrases auparavant ! Cela m’a sidéré. Il n’est pas toujours consistant ni logique. Les contradictions par rapport à la Bible sont trop nombreuses.
• J’ai été troublé par l’équivalence chez Warren des concepts «aisance / capacité» et «homme doué», lorsqu’il parlait des dons spirituels. Toute cette question de dons spirituels chez lui me désoriente (heureusement j’avais déjà personnellement étudié et avais écrit sur le sujet; cela me permet de pouvoir dénicher ses erreurs). Trop compliqué, peu clair, trop général.
• A cause de ma formation linguistique et doctrinale, je suis toujours très éveillé lorsqu’on utilise les mots « traduction littérale »4 concernant un verset ou un passage biblique. Trafiquer le texte biblique est un péché — point à la ligne ! Je n’ai trouvé qu’une seule soi-disant « traduction littérale » sur toutes les 27 étudiées avec minutie. Je ne sais pas si l’on peut employer le terme « blasphème » dans ce cas, mais je suis tenté par l’utilisation du terme. Warren a inventé des textes grecs bibliques qui n’existent même pas; donc ses « traductions » (sic) sont une création de son imagination. C’est de la fausse doctrine semée à travers cette duperie. Avec sa « réputation » de grand aux États-Unis, les ignorants et les crédules vont, en lisant ce livre, baser leur vie chrétienne sur des chimères ! Qui pourrait recommander ce livre avec la plus grave des lacunes : trafiquer les Saintes Écritures ? Je constate avec tristesse que même des « grands noms évangéliques américains » considérés comme des autorités, font de la publicité pour ce livre; cela montre qu’ils n’ont pas lu le livre avec discernement. Quelle menace pour la communauté évangélique, et singulièrement la communauté évangélique française qui a trop l’habitude d’emboîter le pas aux Américains.
• Je me lance en croisade contre quiconque touche à l’intégrité textuelle de ma Bible !
• Warren étant talentueux, c’est un communicateur hors pair et un vendeur né; il est doué avec le verbe. L’emballage est de qualité (sic) mais le contenu n’est pas toujours de la bonne nourriture. Toutefois, si ce livre est une image vraie de ses talents d’étudiant de la Bible, que le Seigneur ait pitié de ceux qui l’écoutent régulièrement ! Lorsque je lis un livre qui affirme vouloir améliorer / changer ma pauvre vie, j’attends des doses d’inspiration venant du Saint-Esprit lequel, en tant qu’auteur, ne trahit jamais son texte. Ce livre essaie d’informer mais il n’inspire pas, car la vraie inspiration est ancrée seulement dans la Vérité écrite. Cette caractéristique manque trop dans ce livre. Je sais fort bien que certains, voire beaucoup, témoigneront de ce que ce livre a réveillé leur vie. Cela ne change rien quant aux lacunes dangereuses du livre.
• Trop de généralisations et des inexactitudes offertes comme des vérités absolues que personne ne doit mettre en doute ! C’est cela qu’attend le chrétien moyen américain et peut-être tout autre lecteur où qu’il se trouve. « Dites-moi ce que je veux entendre et croire, soyez simple et pas trop compliqué, car je ne veux pas être obligé de réfléchir trop dans le cadre de mon étude personnelle de la Bible»
• Je ne plaisante pas du tout, et cette maladie a gagné des églises en France.
• Lorsque, dans certains passages, R. Warren condamne tous les livres qui avancent des solutions toutes faites, on est confondu car c’est ce qu’il fait sans sourciller ! Il y a quelque chose qui ne va pas.
• Il conseille même de faire des exercices spirituels par nos propres forces, lorsque seulement le Saint-Esprit peut les faire en nous.
• Sa discussion sur les talents proprement humains et les dons spirituels est un véritable mélange des deux, ce qui conduit à une confusion totale. Les pauvres gens qui n’ont pas beaucoup d’enseignement biblique sur la différence vont s’y perdre.
• Je suis choqué et très déçu par son ton exclusif, presque impérieux, lorsqu’il martèle page après page que ses « cinq objectifs » sont véritablement la voie de Seigneur, et qu’en les appliquant tout ira bien.
• J’ai l’impression que le Seigneur Jésus-Christ a dû prendre le siège arrière dans ce livre. En tapant ce commentaire, j’essaie de traduire l’impression que me laisse ce livre: C’est surtout la place importante qu’occupe le « vous »: vous devrez faire ceci et cela pour réussir. On mentionne, bien entendu, l’Esprit, mais Son rôle semble être négligeable.
• Lorsqu’on lit le Nouveau Testament le péché est partout, même parmi les chrétiens; regardez les épîtres de Paul qui en parlent librement mais qui donnent des solutions fiables. Warren a écrit un livre « rose » où tout va bien, donc il faut seulement faire mieux, de victoire en victoire en suivant aveuglément son programme. Comment régler des péchés ? Et la repentance ? C’est vrai qu’il parle longuement de la tentation, mais …
• J’ai trouvé sa façon de réduire la conversion uniquement à un acte de foi désincarné totalement anti-biblique, mais cela est américain. Où est la vraie repentance ? Et que faire avec Actes 20:21 ? Sur une même page il s’adresse aux païens puis aux convertis; parfois je ne savais pas exactement à qui il s’adressait. En tout cas l’Évangile n’est pas du tout (ou pas suffisamment ?) expliqué. Quelle confusion pour le lecteur néophyte !
• Comme ce livre semble avoir toutes les réponses et toutes les solutions, comment vivre la vie de disciple ? Un proche ami théologien m’a dit qu’il craint que ce livre ne remplace la Bible comme livre d’étude !
• L’exhortation à prier le Saint-Esprit, entendue dans une grande partie du monde évangélique et répétée dans ce livre, prouve pour moi que Warren n’a pas assez étudié sa Bible. Si je ne me trompe, il n’existe aucune prière au Saint-Esprit dans le Nouveau-Testament. Mon étude inductive du livre de l’Apocalypse où nous trouvons au Ciel l’adoration du Père et de l’Agneau a extrait 15 doxologies ou prières d’adoration, 9 sont dirigées uniquement au Père, 3 à l’Agneau, et 3 au Père et à l’Agneau ensemble. Pas de prière au Saint-Esprit! Comment peut-on avoir confiance en l’enseignement de RW sur la vie chrétienne, s’il ne comprend pas l’enseignement biblique sur la Trinité, la base de tout ?
Je base ma vie de prière sur le N.T. Nous avons le droit selon Jean 16:13 – 15 de demander au Père et au Fils que l’Esprit fasse ceci ou cela selon les volontés des Deux premiers, mais la prière et le chant au Saint-Esprit ne se trouvent pas dans le N.T., autant que je sache.
Quelques suggestions en guise de conclusion:
1. Il me semble que la prudence doit être de rigueur quant à la distribution de ce livre.
Cela veut dire qu’il ne doit en aucun cas être semé à tout vent. Sans une certaine éducation doctrinale et une bonne dose de discernement, le lecteur moyen risque d’absorber de mauvaises pilules «doctrinales» et pratiques qui à la longue lui feront énormément de mal. Je suis heureux de n’avoir pas eu ce genre de livre après ma conversion en 1953, car naïf comme je l’étais, un nouveau-né prêt à avaler un peu tout ce qui passait au nom de Jésus, je serais parti sur une fausse route. Une vie délicieuse avec le Maître de l’univers aurait été réduite en formules ! C’est dommage que les apôtres n’aient pas écrit leurs livres comme des œuvres de formules !
2. La vie chrétienne ne se réduit pas aux cinq objectifs fixés par Warren.
Cette vie est simple et compliquée en même temps, et il ne faut pas se tromper. Elle n’est surtout pas un paquet de cinq automatismes, et cela pour la simple raison que notre pèlerinage ici-bas se passe avec Une Personne Unique et notre relation avec Lui n’est mécanique pour rien au monde.
3. Warren parle d’un pèlerinage de 40 jours avec lui comme témoin, puis à la fin il propose que le lecteur étudie un chapitre par semaine. Cela fait 40 semaines ! Il faut qu’il décide ce qu’il veut. Effectivement il se peut que, dans certaines situations très limitées, ce livre puisse, peut-être, être étudié dans des groupes avec une très stricte surveillance, à condition que les leaders de ces groupes aient déjà relevé toutes les erreurs, voire mensonges, pour les dénoncer pendant l’étude. Ceci n’est pas en fin de compte une très bonne façon de procéder. Peut-être un responsable ou ancien pourrait-il prendre des titres-sujets du livre en vue d’étoffer son propre enseignement biblique, puis de prêcher et/ou enseigner les résultats. Il serait sage de ne pas enseigner les 40 chapitres tels quels.
4. Je ne peux pas recommander ce livre au grand public. Même sa présence dans les mains des responsables peu ancrés dans la bonne doctrine est un danger considérable. Je connais des frères en responsabilité qui ont déjà fait fausse route. La lecture des 300 pages attachées à cette introduction soutient largement mon refus de recommandation.
5. La vie chrétienne, si riche et enrichissante, n’est pas compliquée si l’individu suit le texte du N.T., mais elle n’est pas « cheap=bon marché ». La brader par rapport à Son Auteur est un acte de lèse- majesté. Notre frère doit revoir sa copie.
Étudier ce livre comme j’ai dû le faire pour travailler d’une manière soignée, et j’espère honnête, m’a fatigué et souvent découragé. Pourquoi ? Surveiller chaque phrase d’un livre n’est pas une tâche joyeuse, surtout lorsque l’auteur se donne comme le champion du «comment», alors qu’il y a trop d’erreurs et de faussetés. C’est terrible à dire, mais Daniel 5:25-28 me semble le mot final.
Voici l’écriture qui a été tracée: Compté, compté, pesé, et divisé. Et voici l’explication de ces mots. Compté: Dieu a compté ton règne, et y a mis fin. Pesé: Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé léger. Divisé: Ton royaume sera divisé, et donne aux Mèdes et aux Perses.
Que le Seigneur ait pitié de ceux qui ont avalé sans discernement le contenu de ce livre ou qui se sont dit, « Je ne prendrai que le bon. » C’est illusoire de penser de la sorte, car je connais déjà des frères qui acceptent ce livre et en l’acceptant démontrent qu’ils manquaient de discernement.
En relisant quelques pages de RW, je constate que je n’ai pas commenté dans les marges tout ce qui ne va pas dans ce livre. Toutefois, il y en a suffisamment pour signaler à l’individu ayant un esprit ouvert à la vérité que le loup semble s’habiller en mouton !
S. Mc Carty