source (levif.be)
À la recherche de la véritable hallucination, non induite par l’une ou l’autre drogue chimique, les Américains se ruent sur un breuvage chamanique ancestral : l’Ayahuasca. Si la chose est d’origine naturelle, elle n’en est pas moins très risquée dit le New Yorker.
Les Américains branchés délaisseraient les drogues chimiques au profit des produits dits plus « organiques ». Pour rentrer en contact avec l’univers qui les entoure et
« voir le plus profond de leur âme« ,
ils sont de plus en plus nombreux à penser que pour y arriver il faut des moyens dits « naturels » et si possible « authentiques ».
Un produit consommé depuis 4000 à 5000 ans a en ce moment particulièrement la cote. Boisson amazonienne concoctée à base de liane, l’Ayahuasca est généralement utilisée lors de rituel chamanique, car elle permettrait, entre autres, de
« prendre conscience du présent » et de « dialoguer avec les morts »
toujours selon le New Yorker.
Certains de ses adeptes les plus fervents disent qu’une séance c’est comme dix ans de médiation ou de psychothérapie. La prise de cette drogue se fait généralement dans un groupe chapeauté par un « chamane » qui déclame à la canonnade chants et paroles sensées guider le voyage psychédélique.
Pas de la simple tisane
Non dénuée d’effet secondaire (de violents vomissements – ou purges selon les pratiquants), l’Ayahuasca est surtout aussi dangereuse que les autres drogues. Elle favoriserait notamment les décompensations psychiatriques et perturberait l’équilibre chimique du système nerveux central soit
« un syndrome sérotoninergique qui se manifeste par des tremblements, de la diarrhée, une hyperthermie, des palpitations et peut entraîner des convulsions, une rigidité musculaire et même la mort ».
On rapporte aussi de nombreux accidents mortels avec des touristes au Pérou, un pays où des centres proposent des séances d’initiation.
L’ Ayahuasca n’est donc pas vraiment de la simple tisane ayurvédique.
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