Auteur: Maurice Duchêne,
juste au sens du Psaume 1
On peut facilement dresser l’inventaire de plusieurs choses considérées comme les plus nécessaires de la vie.
Autrefois je pensais, comme beaucoup de mes semblables, que la santé, le travail, le succès, le plaisir, tout cela vécu dans l’honnêteté, étaient autant d’éléments positifs qui constituent l’essentiel de la vie.

Cette notion commença à faire sentir son insuffisance lorsque je fus mis en contact avec la Parole de l’Evangile. Au cours de mes lectures de la Bible, je me rendis compte que je faisais fausse route ; d’ailleurs aucune des choses précitées (elles ne sont pas mauvaises en elles-mêmes) ne me donnait une satisfaction profonde et durable.
Je réalisais de plus en plus la vanité de ma vie et le sentiment grandissant de ma culpabilité devant Dieu; les pratiques religieuses apprises dans mon enfance n’étaient plus que des corvées pénibles à accomplir.
Pour dissiper mon trouble intérieur, je résolus d’abandonner toutes ces pratiques et de me lancer dans les plaisirs de la jeunesse.
En ce temps-là un cher camarade de travail que j’estimais beaucoup fit sur moi une impression profonde ; je constatais en lui, paix, joie, certitude, autant de choses qui m’étaient inconnues. Souvent il me pressait de me convertir à Jésus-Christ ; mais j’hésitais, craignant d’une part le « qu’en dira-t-on » et d’autre part, de ne pouvoir tenir ferme dans cette résolution.
Cependant ma crise intérieure s’accentuait, je sentais que mon seul espoir était de venir à Christ tel que j’étais, avec le lourd fardeau de mes fautes. C’est ce que je fis, abandonnant enfin toute résistance, je donnais ma vie au Seigneur Jésus-Christ pour qu’Il la purifie par Son sang versé à la croix ; et je crus de tout mon cœur que « c’est par la grâce que nous sommes sauvés, par le moyen de la foi, cela ne vient pas de nous, c’est le don de Dieu, ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » Eph. 2:8
Cette expérience initiale a changé le cours de ma vie, elle m’a placé sur un roc inébranlable ; en Christ toutes choses devinrent nouvelles pour moi. Expérience maintenant éloignée dans le temps, mais rétrospectivement je ne puis que louer le Seigneur car Il a été infiniment bon et fidèle à Ses promesses. Le connaître, L’aimer, Le servir, sont pour moi le vrai sens de la vie.
Une seule chose est nécessaire. Qui a dit cela ? Le Christ ! Donc c’est vrai ! Cette parole vieille de 20 siècles est toujours actuelle. Notre génération s’est créé beaucoup de besoins nouveaux que la science et la technique satisfont ; mais la conversion à Jésus-Christ demeure le besoin fondamental de l’homme.
La conversion à Jésus-Christ est vraiment « la seule chose nécessaire » ; elle fait de nous de nouvelles créatures délivrées des inquiétudes et des vaines agitations de ce monde; elle met de l’ordre dans notre vie et lui apporte équilibre, stabilité, harmonie ; c’est pourquoi le Seigneur a dit en d’autres termes de la rechercher « premièrement »‘ ; les autres choses nécessaires à la vie (elles sont secondaires) nous seront « données par dessus ».
Cher lecteur, le salut en Jésus – Christ est aussi pour vous, quelle que soit votre situation, votre âge, votre passé, votre religion.
Ne laissez pas vos aspirations s’égarer vers les choses de néant, vous en éprouveriez d’amères déceptions.
Réfléchissez ! et pendant qu’il en est encore temps, écoutez la Parole de Dieu, obéissez à la Parole de Dieu. Ce faisant vous aurez « choisi la bonne part » qui ne vous sera point ôtée, ni dans cette vie, ni dans l’éternité.
Une seule chose est nécessaire.
Une seule.
Évangile selon St. Luc 10 : 42
Maurice DUCHENE
Artisan-ébéniste
à Annemasse
CENTRE BIBLIQUE
21, Av. Pasteur ANNEMASSE
réunion principale
Dimanche 10 h.
Editions du Château Château de St-Albein • 71 – Fleurville